city:saint-gobain

  • Areva, Axa, Saint-Gobain, Havas, Veolia... Les grandes entreprises toujours aussi présentes au cœur du pouvoir @observatoiremultinat
    http://multinationales.org/Areva-Axa-Saint-Gobain-Havas-Veolia-Les-grandes-entreprises-toujour

    La démission de Nicolas Hulot du ministère de l’Écologie a mis au centre du débat public français la question du pouvoir des #lobbies. Au-delà des lobbies les plus visibles, comme celui des chasseurs, qui aiment à se mettre en scène, la capture de la politique par les intérêts privés s’effectue aussi sous des formes plus discrètes, mais peut-être beaucoup plus dangereuses pour la démocratie, comme les #pantouflages et #conflits_d’intérêts, la destruction de l’expertise indépendante, ou encore l’imprégnation idéologique de la haute fonction publique. Une question abordée dans la partie 8 du « Véritable bilan annuel des grandes entreprises françaises » que nous avons publié juste avant l’été : « Que font les grandes #entreprises_françaises à notre démocratie ? » Nous en publions ci-dessous un extrait, sur les nombreux liens entre le gouvernement actuel et ses conseillers et les groupes du #CAC40.


    illustration : Art Young - The Masses
    https://www.marxists.org/subject/art/visual_arts/satire/pub/masses/index.htm

  • Incendie de la tour Grenfell à Londres : une filiale de Saint-Gobain sur le banc des accusés - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/Incendie-de-la-tour-Grenfell-a-Londres-une-filiale-de-Saint-Gobain-
    http://multinationales.org/IMG/arton1231.jpg?1526979625

    C’est cette firme qui a fourni une partie des matériaux d’isolation installés sur la tour en 2015-2016 et qui ont favorisé la propagation de l’incendie. Selon les journalistes britanniques, Celotex aurait ajouté des retardants de flamme à son produit, un isolant de mousse plastique, pour lui faire passer les tests de sûreté, mais l’aurait vendu dans une version plus inflammable. Cet isolant émet des vapeurs toxiques lorsqu’il brûle, et ce sont ces vapeurs qui auraient, selon la BBC, causé la mort de la plupart des 72 victimes.

  • Incendie de la tour Grenfell à Londres : dérégulation, #sous-traitance multiple et dilution des responsabilités
    http://multinationales.org/Incendie-de-la-tour-Grenfell-a-Londres-deregulation-sous-traitance-

    Survenu dans la nuit du 13 au 14 juin dernier, l’incendie de la tour Grenfell à Londres a fait au moins 79 victimes. Enquêteurs et journalistes ont rapidement mis en cause la mauvaise qualité des travaux de rénovation effectués récemment sur la tour, et l’inadaptation des matériaux utilisés. Plus largement, la recherche du moindre coût et la multiplication des prestataires et des sous-traitants ont rendu possible la catastrophe. Deux firmes françaises sont impliquées : #Saint-Gobain qui a fourni un des (...)

    Actualités

    / #Immobilier, #Royaume-Uni, Saint-Gobain, #normes_et_régulations, #privatisation, sous-traitance, #Artelia, The (...)

    #The_Guardian
    « https://www.theguardian.com/uk-news/2017/jun/15/long-builder-chain-for-grenfell-a-safety-and-accountability-issue »
    « https://www.thetimes.co.uk/edition/news/keep-costs-of-cladding-down-grenfell-tower-experts-told-6qrhmwzxv »
    « http://www.lemonde.fr/logement/article/2017/06/27/securite-incendie-des-batiments-la-reglementation-francaise-severe-en-questi »
    « https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-06-29/tower-blaze-delivers-blow-to-niche-of-the-green-energy-industry »

    • Plusieurs dizaines de tours d’habitation testées en Grande-Bretagne immédiatement après la catastrophe se sont révélés elles aussi vulnérables aux risques d’incendie, et certaines ont été évacuées. Pour beaucoup, c’est le résultat de la dérégulation progressive du secteur immobilier britannique et de la suppression de nombreuses règles de sécurité au motif qu’elles constituaient des « fardeaux administratifs ».

      #dérégulation #lobbying #fardeau_administratif

  • https://www.youtube.com/watch?v=Ih5HnS395Hs

    Dans un #gouvernement_représentatif, l’idéal, c’est que les #élus représentent les #citoyens. Or aujourd’hui, on en est encore loin. Forte #abstention, faible représentation des #classes_ouvrières, #parité loin d’être atteinte, etc. Et au centre de la crise : le système de #vote. Alors, n’est-ce pas le moment d’imaginer de nouveaux fonctionnements pour remettre en marche notre #démocratie ?

  • Edouard Philippe, impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva et (...) - Observatoire du nucléaire
    http://www.observatoire-du-nucleaire.org/spip.php?article330

    L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage « modéré » que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique.

    .

    En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale (*).

    #gouvernement_macron

    • On notera d’ailleurs que, de 2007 à 2010, M. Philippe a cumulé sans état d’âme son poste chez Areva et son mandat d’adjoint au maire du Havre mais, aussi, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) lui a infligé un blâme pour avoir refusé de fournir des informations sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi.

      Voir aussi :

      Les étranges affaires d’Areva en Afrique : aux sources du scandale UraMin – Par Juan Branco
      https://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/BRANCO/56798

      Championne mondiale du nucléaire, Areva peine à sortir de la tourmente. Aux inquiétudes sur l’avenir de la filière depuis l’accident de Fukushima s’ajoutent les retards des réacteurs de troisième génération en Finlande et à Flamanville. Mais, surtout, l’entreprise publique française est mise en cause pour des investissements suspects dans trois gisements d’uranium africains.


    • Il l’a dit :

      À propos de l’EPR à Hinkley Point : L’intérêt de ce contrat, c’est d’éviter la rupture de charge. Pendant dix ans, nous n’avons plus produit de réacteurs. On redémarre, on accumule à nouveau de l’expertise, c’est essentiel en vue des travaux de prolongations du parc français. Sur le site d’Areva du Creusot, 35% de l’activité de la forge est liée à Hinkley Point. C’est grâce à ce contrat que l’on préparera ensuite le prochain #EPR et que la filière continuera à se développer .

      Interview pour Les Échos, 24 mai 2016

      Arrêter le #nucléaire n’est pas un choix d’avenir. Ce n’est pas conforme à nos objectifs en matière de réduction des émissions de CO2.

      Discours à la World Nuclear Exhibition, 28 juin 2016

      On aura besoin de construire de nouvelles centrales nucléaires en France.

      Prise de parole à l’usine Areva Forge du Creusot, 3 mai 2016

      Nous croyons au nucléaire, non pas parce que c’est un héritage du passé mais parce qu’il est au cœur de notre politique industrielle, climatique et énergétique. Pas le nucléaire actuel, mais le nucléaire à venir. Le nucléaire, c’est le rêve prométhéen !

      Prise de parole à l’usine Areva Forge du Creusot, 3 mai 2016

      Le #nucléaire_en_France, c’est une histoire que l’on a toujours gagnée. Car notre pays a besoin de sa souveraineté énergétique.

      Prise de parole à l’usine Areva Forge du Creusot, 3 mai 2016

      Le nucléaire est une industrie de souveraineté qui a fait ses preuves. Le renouvelable est une énergie d’avenir qui reste intermittente. Il faut développer la complémentarité entre ces deux ressources.

      Le JDD, 30 juillet 2016

      Le nucléaire est une énergie sécurisée, bon marché et décarbonée.

      Discours à la World Nuclear Exhibition, 28 juin 2016

      Hinkley Point nous permettra de renforcer nos compétences au moment où nous sommes aussi en train de préparer une nouvelle génération d’EPR qui vont servir à renouveler notre propre parc.

      Le JDD, 30 juillet 2016

      Le nucléaire, ça n’est pas simplement un choix du passé, c’est un choix résolument moderne qui correspond pleinement aux enjeux du XXIème siècle. Notre filière rassemble 220 000 emplois particulièrement qualifiés, près de 2 600 entreprises et environ 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires, c’est évidemment considérable et c’est aujourd’hui une vraie filière industrielle. Ensuite, c’est au cœur aussi des enjeux climatiques et environnementaux parce que le nucléaire c’est ce qui permet en France la production d’électricité décarbonée.

      Discours à la World Nuclear Exhibition, 28 juin 2016

      La fermeture de Fessenheim est en train d’être préparée et elle doit être menée à son terme.

      France Inter, 1er février 2017

      Je veux poursuivre et crédibiliser la trajectoire de réduction de la part du nucléaire. Je ne suis pas un anti-nucléariste absolu parce que le nucléaire reste la capacité à produire de l’électricité décarbonée la plus sûre. En même temps, personne ne sait dire quel est le coût complet de cette énergie. (...) On ne connaît pas le coût complet de l’adaptation de la technologie nucléaire aux nouveaux risques, on n’a jamais ouvert un EPR de nouvelle génération #post-Tchernobyl, #post-Fukushima, et personne ne sait dire quel est le coût complet du démantèlement-retraitement. (...) On doit être pilote sur le démantèlement-retraitement, personne ne l’a jamais fait. Le site de Fessenheim doit être un site pilote du démantèlement-retraitement du nucléaire.

      http://www.sortirdunucleaire.org/Macron-un-president-pronucleaire

    • Le vol de l’uranium Nigérien au profit d’Areva (ancien employeur d’Edouard Philippe, avec qui il garde des relations malgré son poste de maire du Havre) est l’exemple que je prends toujours pour démontrer que nous sommes toutes et tous complices chaque jour de l’exploitation de la pauvreté dans le monde : c’est grâce à la pauvreté des Nigériens que nous avons de l’électricité, on vole un Nigérien à chaque fois qu’on allume la lumière, c’est grâce à la pauvreté des Nigériens que nous sommes riches, c’est grâce à la pauvreté des Nigériens que Edouard Philippe est premier ministre...

      Macron a toujours dit qu’il était pro-nucléaire. Là on rajoute une couche avec le conflit d’intérêt, mais Macron est un Conflit-d’Intérêt à lui tout seul, étant le représentant des patrons et des banquiers, donc on peut continuer à s’offusquer, mais sans s’étonner outre mesure...

      Par ailleurs, Edouard Philippe est en faveur de la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes, il a voté contre les lois sur la transparence de la vie politique, contre le compte pénibilité, contre le tiers payant, contre la loi sur la transition énergétique et contre les textes sur l’égalité homme/femme...

      https://seenthis.net/messages/597949
      https://seenthis.net/messages/597856
      https://seenthis.net/messages/598588

      #Nucléaire #Niger #Areva
      #Conflit_d'Intérêt
      #EnMarcheVersLeFN

    • L’uranium est la pierre angulaire du système nucléaire. Des mines étrangères d’extraction du #minerai à l’enfouissement ou #stockage_des_déchets_radioactifs, il va connaître « plusieurs vies ». Il sera manipulé et transformé à de nombreuses reprises pour devenir le #combustible_nucléaire utilisé dans les centrales puis un déchet, que les générations futures devront tenter de gérer.
      Présentée comme un "cycle vertueux" par le #lobby_de_l’atome, l’industrie de l’uranium cache en réalité une chaîne du combustible sale, polluante et non-maîtrisée de la mine jusqu’aux déchets. Extraction, transformation, enrichissement, combustion, retraitement, utilisation militaire... chaque étape engendre des #pollutions_radioactives, génère tous les jours des transports dangereux, expose les populations à des risques majeurs et produit des déchets qui resteront radioactifs et nocifs pendant des milliers d’années.

      http://www.sortirdunucleaire.org/La-chaine-de-l-Uranium
      #Uranium #Yellow_cake
      https://seenthis.net/messages/582971

    • Le Premier ministre Edouard Philippe a choisi Charles Hufnagel comme directeur de la communication de son cabinet.

      M. Hufnagel est âgé de 43 ans. Après son diplôme de Sciences Po en 1997, il est entré au service de presse d’EDF, où il est resté jusqu’en 2001. ll est ensuite parti chez Areva, où il a dirigé entre 2002 et 2008 le service de presse, avant de partir à Abu Dhabi, comme vice-président d’Areva Abu Dhabi entre 2008 et 2010, chargé de négocier la vente de réacteurs nucléaires aux Emirats arabes unis. Un échec cuisant pour la filière nucléaire française, des industriels coréens ayant finalement été choisis. Il est alors parti quelques mois en Corée, comme vice-président d’Areva Korea, avant de rejoindre en novembre 2010 Alain Juppé, qui était alors ministre de la Défense, comme chargé de communication. Il l’a suivi quand M. Juppé est devenu ministre de la Défense, jusque mai 2012.

      Il est ensuite retourné chez Areva, en octobre 2012, comme directeur de la communication, jusque décembre 2015. Il a quitté l’entreprise nucléaire pour rejoindre Saint Gobain en janvier 2016 comme directeur de la communication. Poste qu’il a donc quitté pour rejoindre Edouard Philippe.

      https://reporterre.net/Le-directeur-de-la-communication-du-Premier-ministre-a-fait-sa-carriere-

    • Le Premier ministre recrute les piliers de son équipe dans le privé - Acteurs publics
      https://www.acteurspublics.com/2017/05/15/le-premier-ministre-recrute-son-directeur-de-cabinet-dans-le-prive

      Il avait quitté le service public depuis treize ans et avait démissionné du Conseil d’État en novembre dernier. Selon nos informations, Benoît Ribadeau-Dumas, 44 ans, revient par la grande porte et se voit désigné directeur de cabinet du nouveau Premier ministre, Édouard Philippe, dont il est un ami et un condisciple de la promotion Marc Bloch de l’ENA (1997). Benoît Ribadeau-Dumas était le directeur général de la branche Aerosystems de Zodiac Aerospace, leader mondial des équipements et systèmes aéronautiques. Rarement, et sans doute même jamais, un Premier ministre n’avait recruté son directeur de cabinet directement dans le privé. Un choix qui augure sans doute de nouvelles pratiques sous l’ère Macron.Un cadre de Saint-Gobain et une directrice du groupe Accor

    • A propos de Juan Branco :

      Juan Branco est l’ avocat de wikileak et julian Assange. Il a propose sa candidature et « La France Insoumise » a décidé de l’ appuyer. Sur le terrain, l’ homme du terrible combat pour la liberte a rencontré l’ appareil du PCF. Un recit qui en dit long sur ce que vivent en ce moment des dizaines de tandem insoumis dans tout le pays.

      Sa dernière publication :

      Histoire anecdotique, triste et décevante, mais intéressante : le PCF a prétendu négocier avec nous les conditions de son retrait sur notre circonscription depuis dix jours. La comédie a duré longtemps. On donnait notre accord sur toutes leurs conditions, énoncées successivement : suppléance, logos, coordination politique, financement... j’en arrivais même à proposer de me porter suppléant, si c’était leur condition, afin de favoriser l’union de la gauche.

      Après des heures de réunion, il s’est trouvé qu’ils ont fini par maintenir leur candidature, sans faire aucune proposition.

      Il se trouve qu’en fait, l’objectif, alors que la base militante réclamait un accord, était, dès le départ, de rejeter la faute d’une négociation échouée sur France Insoumise pour renforcer la cohésion de leur groupe militant et, ainsi, faire un score minime mais suffisant pour permettre au PCF d’obtenir les financements de l’Etat.

      Je ne juge pas. Je comprends l’angoisse de disparition d’un appareil vieux de plusieurs décennies. La perte d’un combat. Comme pour la candidate socialiste, qui a préféré se maintenir elle aussi. A nous de montrer maintenant notre capacité à gagner, seuls, avec vous.

      Libres de toute attache, de tout jeu partisan, de toute compromission.

      Juan Branco

    • Bonjour @unagi Comme vous avez remis en ligne l’article que j’avais déjà cité de Juan Branco je me suis permise d’apporter des précisions sur sa personnalité. Il est le soutien de la France Insoumise, oui et cela ne l’a pas empêché de dénoncer le scandale UraMin dans Le Monde diplomatique en novembre 2016 ne vous en déplaise.

    • Emmanuel Macron l’a dit, il n’est ni de droite ni de gauche. Il va changer la façon dont on fait de la politique. Finis les cumulards, fini les politiques corrompus, terminés les petits arrangements, les accords entre partis pour se répartir les postes et les émoluments qui vont avec. Fini, on vous dit. Pas question d’avoir dans ses équipes des gens dont la moralité, l’éthique, même, ne seraient pas exemplaires.

      Mais les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. A peine installé à l’Elysée, Emmanuel Macron, ni-de-gauche-ni-de-droite nomme son premier ministre. Et là, surprise, c’est un boxeur, un romancier, un chroniqueur de Libération. Enfin, ça c’est ce que la presse raconte, toujours en plein storytelling. Edouard Philippe, c’est surtout, un homme politique girouette. Tout d’abord fan de Michel Rocard avant de passer à droite pour se faire élire au Havre. Soutien d’Alain Juppé pour la primaire de la droite, il dégomme volontiers Emmanuel Macron dans Libération avant de soutenir François Fillon puis de quitter la campagne du candidat de droite sur fond de PenelopeGate, avant enfin, on l’a vu, de rejoindre Emmanuel Macron. Certains pourraient voir dans son parcours une forme d’opportunisme, mais étant entendu qu’Emmanuel Macron veut rénover la politique, opérer une « recomposition » cela semble impossible.

      Plus intéressant, Edouard Philippe n’a visiblement pas été très présent à l’Assemblée Nationale est s’est montré peu intéressé par les lois sur le mariage pour tous, l’égalité hommes-femmes, l’écologie (il était auparavant lobbyiste [non pardon] directeur des affaires publiques pour Areva) en votant contre la loi sur la transition énergétique et celle sur la biodiversité. Il avait même fait une proposition à l’Assemblée nationale en faveur des gaz de schiste… Si le président n’est ni de droite ni de gauche, le premier ministre est de droite et il le dit lui-même. On nous glisse dans l’oreillette que le premier ministre dirige l’action du gouvernement et en fixe ses orientations politiques essentielles…

      Enfin, Edouard Philippe, comme l’a relevé Mediapart est un très mauvais élève de la transparence. Ce qu’il gagne ? Son patrimoine immobilier ? C’est personnel et sa qualité d’élu n’y change rien. Ses déclarations à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique son restées très succinctes, pour ne pas dire ténébreuses. A tel point que ladite haute autorité lui a décerné un blâme. Ses réponses à Mediapart son du même acabit : circulez, il n’y a rien à voir.

      Laissons à Edouard Philippe le bénéfice du doute, lui qui sera chargé par Emmanuel Macron de mener une vaste opération de moralisation de la vie publique, même s’il part avec un blâme [pardon je voulais dire] un handicap évident.

      https://reflets.info/lrem-le-marketing-2-0-au-service-de-la-startup-em-a-lelysee

    • C’est au sein du programme « #Young_Leaders » de la French-American Foundation que le nouveau premier ministre, Édouard Philippe, a rencontré #Emmanuel_Macron en 2012, comme le raconte l’un de ses adjoints à la mairie du Havre à Ouest France (15 mai). Après avoir été directeur des affaires publiques d’Areva au moment où l’entreprise concluait d’étranges affaires en Afrique, le nouveau locataire de Matignon participait, comme le président, au séminaire de deux ans organisé depuis 1981 par la fondation privée, où une douzaine de jeunes Français côtoient les élites américaines de la même classe d’âge.

      Des missionnaires aux mercenaires
      Jean-Michel Quatrepoint, Le Monde Diplomatique, novembre 2016
      https://seenthis.net/messages/599276

    • A propos d’Emmanuel Macron et d’Areva, cette dépêche de 2015 :

      Areva en pleine restructuration va supprimer 2.700 postes d’ici à 2017 en France
      Emmanuelle TRECOLLE, AFP, le 20 octobre 2015
      https://fr.news.yahoo.com/areva-annonce-quil-va-supprimer-2-700-postes-174645099.html

      « On veut qu’EDF et Areva aient 66% » - 51% pour l’électricien et 15% pour le spécialiste de l’atome - de Areva NP, et « on cherche un partenaire pour un tiers », chinois ou japonais, a indiqué début octobre une source gouvernementale en marge d’un voyage du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de l’Economie Emmanuel Macron au Japon.

    • ... « Autant la deuxième gauche m’a inspiré sur le social, autant je considère que son rapport à l’État reste très complexé. Je me suis interrogé sur le rôle de l’État, et c’est pour cette raison que je me tourne, plus jeune, vers Jean-Pierre Chevènement », confie l’intéressé à Marianne, qui publie cette semaine les bonnes feuilles de l’ouvrage.
      Une proximité idéologique entretenue pendant deux ans
      Emmanuel Macron, qui aurait voté pour l’ancien ministre de l’Intérieur au premier tour de la présidentielle de 2002, dresse-t-il un portrait pour le moins élogieux du fondateur du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), qui prône désormais l’émergence d’un « mouvement d’idées » allant de Mélenchon à Dupont-Aignan : (...).

    • On avait eu « Emmanuel Macron fait fantasmer les françaises »
      http://www.closermag.fr/people/politique/emmanuel-macron-fait-fantasmer-les-francaises-494692

      Aujourd’hui c’est le titre de une et la double page centrale du Monde qui érotise le personnage par un papier évidemment sous #paywall puisqu’il est fort bien documenté : la #banque comme preuve de l’aptitude à #gouverner l’incertain, la #Ville_de_Paris comme stage probatoire à l’intégration des plus hauts rouages de l’état central, #patronat progressiste et #deuxième-gauche, ou comment -à l’instar de ce que fut le rôle du CERES dans l’intégration du productivisme PCF au « programme commun » - même dans l’État, c’est depuis des marges que de nouvelles centralités émergent, etc.
      Le fantasme Macron
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/12/le-fantasme-macron_4807749_823448.html

      À l’occasion des régionales, Valls vient de lancer publiquement une version prototypique de la #grande_coalition qui viendra sauver la démocratie et l’état républicain (à "l’autorité [...] par définition émancipatrice, libératrice" , Valls) - du FN et du chaos. Ce papier du Monde sur Macron montre que le PS reste disponible pour prendre en charge la défense du capitalisme et sa gestion. Ce qu’il a su faire depuis 1981, avec un brio que la droite de droite ne peut que lui envier.
      Il s’agit pour incarner cette politique de fabriquer une figure individuelle. Ça se bouscule au portillon, et rien n’est joué, le sort pourrait y compris favoriser un quelconque éléphant (Aubry ou autre), mais la carte de la nouveauté, jouée avec Montebourg comme elle le fut avec Tapie durant les 80’, se doit d’être utilisée.
      Quelques extraits de de ce papier ci-dessous. Si vous trouvez un fichier en ligne, ça vaut le coup, c’est bien un #article_de_référence, à la hauteur de la tradition de ce #journal_officiel_de_tous_les_pouvoirs...

      Le banquier Peyrelevade :

      Si Marine Le Pen arrive au second tour, le nouveau président de la République, qu’il soit de droite ou de gauche, devra « ouvrir ». Emmanuel pourrait alors devenir une des personnalistés de la recomposition."

      L’ex-pédégé de Saint-Gobain, Jean-Louis Beffa :

      « une coalition rassemblant la gauche de la droite et la droite de la gauche avec Juppé à l’Élysée et Macron à Matignon » ?

      Henri Beffot, banquier :

      Il est celui dont #Le_Siècle a toujours rêvé, homme de gauche faisant une politique de droite, jeune rassurant pour les vieux." [Et le Monde d’assurer la promo :] « il possède les codes de la jeunesse mondialisée »

      Selon Cambadélis

      «une start-up», [ il] «incarne la gauche post-historique, pro-business et sociétale».

      Le Monde

      "Sa tactique est rodée : à intervalles réguliers comme pour "installer une petite musique" , il touche à l’un des tabous de la #gauche. Puis fait silence devant l’émoi qu’il suscite, mais ne se dédit jamais."

    • Bizarre, je me rend compte que je suis pas le seul finalement à trouver que sa réflexion et sa manière de l’exposer laisse toujours planer un doute sur la question de savoir s’il défend l’institution en place ou non. Comme le dit Alain Badiou, il ne tranche pas son discours en omettant de déclarer que premièrement nous sommes en oligarchie, mot qu’il n’emploie jamais lorsqu’on l’écoute.

      Je retiens l’idée qu’il resouligne tout à la fin de l’interview, en disant que la démocratie n’est pas une théorie ou un produit qu’on peut vendre ou exporter clé en main, comme le font les pays riches occidentaux, mais une #expérimentation (au sens de l’arnarchisme, si j’ai compris).

      Dans l’expérimentation en question, j’aurais aimé qu’il insiste davantage sur les formes égalitaires et autogestionnaires d’expérimentation. Qu’il parle concrètement des possibilités de mettre en oeuvre cette égalité politique, qui à mon avis est la ligne de rupture entre faux_démocrates (les professionnels de la politiques, les appareils politiques, les intellectuels au service du pouvoir, etc) et vrais_démocrates (ceux qui dénoncent cette oligarchie).

      PS : expérimentation —> expérience

    • Ce « réformisme » là n’est que l’autre nom de la contre révolution. Ce type est l’un innombrables dirigeants CFDT sur lesquels a pu compter le socialisme français dès son arrivée au pouvoir en 1981 pour mater la société.

      Enquête sur la Fondation Saint-Simon
      Les architectes du social-libéralisme, par Vincent Laurent, septembre 1998, aperçu car #paywall
      https://www.monde-diplomatique.fr/1998/09/LAURENT/4054

      « Menaces de dépression. » Pour la première fois, le « Financial Times » a reconnu les risques qui pèsent désormais sur la planète. Les plans de sauvetage massifs du FMI sont incapables de colmater les brèches (lire « La crise menace les digues de l’économie mondiale »). Les marchés européens et nord-américains pourraient être frappés à leur tour, ce qui menacerait la #croissance qui s’amorce. Pour les dirigeants de la gauche française, qui tablent sur cette dernière, les lendemains risquent d’être difficiles. Sont-ils prêts pour une nouvelle donne ? Il leur faudra d’abord se dégager des dogmes qui fondent l’action des gouvernants. Ces évidences ont été nourries par des « boîtes à idées » publiques et privées, comme la Fondation Saint-Simon, servant de pont entre droite et gauche. Des gouvernements #socialistes peuvent, par exemple, #privatiser avec autant d’entrain que des équipes conservatrices. Lorsque les responsables reprennent les idées développées par ces fondations, ils expliquent qu’elles ont pour auteurs des « #experts ». Combien de temps ces « vérités » résisteront-elles à la pression de la réalité sociale ?

      Dans le sixième arrondissement de Paris, la Fondation Saint-Simon occupe un espace d’une centaine de mètres carrés au rez-de- chaussée d’un immeuble cossu situé au 91 bis de la rue du Cherche-Midi. Cette association loi 1901 (en dépit de ce que peut laisser penser son nom) a vu le jour en décembre 1982 dans l’un des salons de l’hôtel Lutétia, sous l’impulsion de François Furet et de MM. Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora et Roger Fauroux. Ce dernier raconte : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’#entreprise et celui de l’Université se rencontrent. (...) Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise. »

      Ces confrontations auraient eu pour objet de surmonter « l’indifférence, l’incompréhension et même la défiance » entre ces deux planètes (Université, entreprise) et de favoriser « une fertilisation croisée », assise sur des « besoins » réciproques. Président de Saint-Gobain, M. Roger Fauroux avait, avant d’implanter une usine de verre en Iran, vérifié les ressources du pays en hydrocarbures, mais omis de prendre en compte l’influence chiite à la veille de la révolution islamique. Tirant les leçons d’une telle expérience, il souligne le « besoin de sciences sociales » que ressentiraient des chefsd’entreprise.

      Or, de leur côté, des intellectuels souhaitaient eux aussi, selon lui, ne pas se cantonner à la sphère spéculative et sortir de « leur tour d’ivoire, où n’arrivaient de l’#économie que les échos des catastrophes sociales ». Traduction immédiate : François Furet et Pierre Rosanvallon participèrent aux conseils d’administration de filiales de Saint-Gobain...

      La Fondation Saint-Simon
      http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article106

      La Fondation Saint-Simon a été fondée en décembre 1982, sous l’impulsion de François Furet et Roger Fauroux (co-présidents), Pierre Rosanvallon (secrétaire général), Alain Minc (trésorier), Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora, bientôt suivis par Jean-Claude Casanova, Jean Peyrelevade et Yves Sabouret (administrateurs). Il s’agissait de « développer l’analyse du monde contemporain », comme le Club Jean Moulin l’avait fait en son temps. Roger Fauroux se souvient de ces débuts dans Le Débat (1986, n°40) : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’entreprise et celui de l’Université se rencontrent. [...] Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise . » Alain Minc, reformulant la rhétorique aronienne, parle d’une alliance entre « la gauche intelligente et la droite intelligente » (Les Echos, 4-5 avril 1997).

      Pendant 17 ans, la Fondation va rassembler l’élite dirigeante française. Aux côtés de François Furet, on trouve donc Roger Fauroux (énarque et inspecteur des finances, successivement président de Saint Gobain, directeur de l’ENA, ministre de l’industrie dans le gouvernement de Michel Rocard de 1988 à 1991), Pierre Rosanvallon (ancien conseiller d’Edmond Maire, devenu directeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, directeur du Centre de recherches politiques Raymond Aron, professeur au Collège de France), Alain Minc (passé par Saint-Gobain et l’italien Benedetti, conseiller économique d’Edouard Balladur, par qui il est nommé au conseil d’administration d’Air France, avant de se rallier à Lionel Jospin, administrateur d’Yves Saint Laurent, consultant auprès de plusieurs grands chefs d’entreprises, dont François Pinault, président du conseil de surveillance du Monde et président de la société des lecteurs), Simon Nora (grand commis de l’Etat, l’un des fondateurs de L’Express puis du Point, alors directeur de l’ENA, qui rejoindra la banque d’investissement américaine Shearson Lehman Brothers en 1986). Les saint-simoniens sont des philosophes (Alain Finkielkraut, Edgar Morin, Luc Ferry), des éditeurs (Pierre Nora des éditions Gallimard, Yves Sabouret d’Hachette), mais surtout des journalistes (Françoise Giroud de L’Express, Jean Daniel, Jacques Julliard et Laurent Joffrin du Nouvel observateur, Franz-Olivier Giesbert du Figaro, Serge July de Libération, Jean-Marie Colombani du Monde, Albert du Roy de L’Evénement du Jeudi, Jean Boissonat de L’Expansion, Alain Duhamel), des journalistes de télévision (Anne Sinclair, Christine Ockrent, Jean-Pierre Elkabbach, Michèle Cotta), des patrons de presse (Jacques Rigaud, président de la CLT (RTL), membre du conseil de surveillance de Bayard-Presse (La Croix), Marc Ladreit de Lacharrière, président de Fimalac, vice-président de L’Oréal, qui contrôle la SOFRES et diverses publications (Le Spectacle du Monde, Valeurs actuelles...), également vice-président de la Fondation Agir Contre l’Exclusion de Martine Aubry), des hauts fonctionnaires (Pierre-Yves Cossé, commissaire général au Plan), des patrons d’entreprise (Jean-Luc Lagardère, président du groupe Matra-Hachette, Antoine Riboud, président de Danone, Jean-Louis Beffa, président de Saint-Gobain, ancien vice-président de la Compagnie Générale des Eaux, Maurice Lévy, PDG de Publicis), des banquiers (Jean-Claude Trichet, gouverneur de la banque de France, Michel Albert, membre du conseil de la politique monétaire de la Banque de France, Jean Peyrelevade président du Crédit Lyonnais, René Thomas, président de la BNP), et des politiques (Martine Aubry, Robert Badinter, Jean-Paul Huchon, Bernard Kouchner), dont certains venus de l’entreprise (Francis Mer, directeur général d’Usinor-Sacilor, Christian Blanc, président d’Air France) ou allés à elle (Philippe Pontet, conseiller ministériel auprès de Valéry Giscard d’’Estaing).
      Au nombre des contributeurs de la Fondation, on compte la Caisse des dépôts, Suez, Publicis, la Sema, le Crédit local de France, la banque Worms, Saint-Gobain, BSN Gervais-Danone, MK2 Productions, Cap Gemini Sogeti, Saint- Gobain... La Fondation Olin verse à elle seule quelque 470 000 dollars à François Furet, enseignant à l’université de Chicago depuis 1985, au titre de son programme d’étude des révolutions américaine et française, à l’époque de leur bicentenaire . Environ 100 membres cooptés participent à des rencontres régulières à huis clos. C’est rue du Cherche-Midi que se tient le déjeuner-débat mensuel organisé autour de l’exposé d’un des membres ou d’un invité. Helmut Schmidt et Raymond Barre, Mgr Lustiger, Robert Badinter, Jacques Chirac, Edmond Maire, Michel Rocard, Laurent Fabius, Valéry Giscard d’Estaing... se sont succédé au siège de la Fondation. La quasi-totalité des premiers ministres français y ont commenté leur politique. Un cercle plus large de 500 personnes participe sur demande à des séminaires interdisciplinaires, tandis qu’un public plus vaste reçoit une note de synthèse mensuelle. L’activité principale de la Fondation regarde la réunion de groupes de réflexion traitant des questions économiques, sociales ou internationales. Les travaux sont édités sous forme d’ouvrages ou de notes. Ces travaux s’adressent surtout à des hommes politiques, chefs d’entreprise, cadres supérieurs, hauts fonctionnaires, ainsi qu’à quelques intellectuels et à un nombre croissant de journalistes, économiques notamment. Certains de ces textes sont parfois publiés à l’extérieur, dans Le Nouvel Observateur, Esprit, Le Débat, Politique internationale, etc. La Fondation diffuse aussi des livres : elle dirige la collection « Liberté de l’esprit », aux éditions Calmann-Lévy.
      La Fondation Saint-Simon s’est dissoute en 1999. Selon Pierre Rosanvallon, elle avait « accompli sa mission ». Le bilan de la Fondation Saint-Simon a été salué de tous côtés : « Elle a œuvré à une véritable mutation du débat socio-politique en France », déclarait Denis Segrestin, professeur de sociologie et directeur du Cristo.
      La canonisation libérale de Tocqueville (Encadré 17, Chapitre 3), Claire Le Strat et Willy Pelletier, Syllepse, 2006.

      Parenthèse d’actu, si souvent oubliée : Aubry en a « ralbol de Macron » lit on dans le journal. Elle fut pour sa part non pas banquière mais pédégére dune des plus grosses boites française, ex bras droit de Jean Gandois, ex président du CNPF (ancêtre du Medef) à la direction de Péchiney.

    • Une recherche sur Wikipédia sur Pierre Nora, cofondateur avec Pierre Rosanvallon de la Fondation Saint Simon, et notamment ayant un certain pouvoir et un certain rôle dans le monde de l’édition :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Nora#Critiques_et_controverses

      Le pouvoir certain de Pierre Nora dans le monde de l’édition française l’a exposé à des critiques. Ainsi, il refuse en 1997 de faire traduire l’ouvrage d’Eric Hobsbawm The Age of Extremes (1994), en raison de l’« attachement à la cause révolutionnaire » de son auteur.

    • you’re welcome. une chose étrange est le peu de consistance de ce que dit Badiou face à ce gars (Rosanvallon est depuis longtemps membre du #Siècle), comme si il voulait croire que les derniers entrechats de Rosanvallon sur la scène intellectuelle (démocratie bla bla bla) constituait une amorce de retour critique... c’est pourquoi j’ai posé de maigres références pour situer rapido la #fondation_Saint_Simon, dont le rôle dans la glorification socialiste de l’entreprise « seule productrice de richesse » (comme il fut dit autrefois du travail...) et « coeur de la société », dès les années 80, préparait la « #refondation_sociale_patronale » qui donna lieu à la création du Medef à la fin des années 90.

      Dès l’orée des années 80, le P.S est l’ardent promoteur colberto-saint simonien des intérêts de la grand industrie (précarisation de l’emploi ++ et licenciements massifs), tout en faisant l’apologie de l’entrepreneur « individuel » (Tapie nommé ministre...) comme forme de vie exemplaire, à reproduire par chaque un.

      #domination ; succès de la #lutte_de_classe (la leur)

    • Finalement, est-il possible de prendre partie pour la démocratie au sens ethymologique et grecque du terme, lorsqu’on appartient à des clubs privés qui maintiennent en place l’#oligarchie ? En effet le nombres de publications et de conférences sur le thème de l’#égalité ("La société des égaux" par exemple) de Pierre Rosanvallon pousse à penser qu’il est défenseur et promoteur de la démocratie, et que ses recherches vont dans ce sens. Mais avec un doute qui peut émerger en arrière fond.

      Lorsqu’on le présente dans les médias, ce qui est drôle c’est qu’on ne restitue pas son parcours académique, le fait qu’il fait partie des universitaires qui se sont rapprochés de l’oligarchie ou de la #synarchie.

      cc @colporteur

      PS : mais la question à se poser est « à qui ses recherches s’adressent véritablement ; quel sont les destinataires du message ? », et la réponse est certainement l’élite et l’oligarchie.

    • Un complément d’info qui répond à sa façon à la question à qui s’adresse cet « expert » (et bien d’autres), à nous tous pour nous coloniser le temps de cerveau disponible et corrompre la réflexion.
      Pierre Rosanvallon, un évangéliste du marché omniprésent dans les médias, Acrimed
      http://www.acrimed.org/Pierre-Rosanvallon-un-evangeliste-du-marche-omnipresent-dans-les-medias

      État, experts, média, telle est la multitudinaire sainte trinité du dieu économie, ou si on préfère, de la #politique_du_capital.

  • Une pollution radioactive exhumée aux portes de Paris
    http://www.bastamag.net/Menaces-radioactives-aux-portes-de

    Le groupe Saint-Gobain aura-t-il raison de la détermination des riverains du fort de Vaujours ? Situé à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Paris, aux confins de la Seine-Saint-Denis, à la frontière de la Seine-et-Marne et du Val-d’Oise, le site a été utilisé pendant 42 ans comme terrain d’expérimentation et de mise au point de détonateurs atomiques par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Racheté en 2010 par la société BPB Placo, propriété de Saint-Gobain, l’endroit pourrait bientôt se (...)

    #En_bref

    / #Nucléaire, Pollutions

    #Pollutions_

  • #Paradis fiscaux : mode d’emploi
    http://blogs.mediapart.fr/blog/albidochon/110211/paradis-fiscaux-mode-d-emploi

    « Quelque soit la juridiction choisie, la société aura un statut de « non-résident » permettant que la plupart des taxes et impôts existant localement ne soient pas applicables à votre société. Par conséquent, il est évident que vous n’avez aucune obligation de présenter des comptes, et votre anonymat est garanti. »

    Voici une liste (non complète, bien sûr) d’un certain nombre de société française qui ont des filiales dans ces paradis, pour alléger leurs charges (on y trouve même des entreprises du service public ! !)
    BNP Paribas, LVMH, Schneider, Crédit agricole, PPR ,Banque populaire, France Télécom, Société générale, Lagardère, Danone, EADS, Peugeot, Carrefour, Pernod, Capgemini, Unibail, Axa, Michelin, Air liquide, Essilor, L’Oréal, Bouygues, Sanofi Aventis, Renault, Dexia, Accor, Lafarge, Saint-Gobain, GDF Suez, EDF, Veolia, Alstom, Alcaltel Lucent, Vallourec, Suez environnement, Vivendi, Auchan, Arcelor Mittal, Banque postale, Total.