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  • Marseille : Mais qui a tagué « Macron » avec un crucifix dans le derrière sur un TER ?
    https://www.20minutes.fr/insolite/2258103-20180419-marseille-tague-macron-crucifix-derriere-ter


    Le Ter avec l’inscription « Macron » agrémenté d’un personnage.
    CGT Établissement Traction Paris Sud-Est

    à la rubrique Art

    Les Marseillais ont du talent, épisode 2. La page de la « CGT Etablissement Traction Paris Sud-Est », a récemment partagé une photo d’un TER stationné en gare de Marseille Blancarde sur lequel l’inscription « Macron » a été taguée, accompagné d’un personnage représentant le président de la République. Il n’en fallait pas moins pour Eric Saury, du collectif « Les naufragés du TER Grasse Vintimille », pour régir.

    Dans un mail il écrit : « De grands démocrates respectant la République Française les zozos de Marseille Blancarde. Quand on sait que ce sont les mêmes charmants personnages qui maintiennent tous les TER de la région, vous avez compris pourquoi nous exigeons de l’autorité organisatrice l’ouverture prochaine d’un centre de maintenance TER à Nice Saint-Roch. Et nous, les abonnés naïfs, qui pensions que les cheminots chérissaient leur matériel roulant », portant l’accusation sur les cheminots de la CGT.

    Contactée par 20 Minutes, la CGT dément fermement ces accusations. « Nous avons vu la photo mais ça ne vient pas de cheminots, ce sont des gens qui sont venus taguer comme souvent. Déjà pour Charlie Hebdo il y avait des tags de ce genre. Nous n’avons pas de peintres dans nos rangs. En aucun cas la CGT en est responsable et nous condamnons la dégradation de matériel », explique Pascal Guglielmi, représentant syndical.

    Du côté de la SNCF, on confirme l’ouverture d’une enquête. « Comme c’est le cas à chaque fois qu’il y a une dégradation d’un bien public. Mais rien ne permet d’accuser la CGT comme certains le font. L’origine de ce tag vient probablement de la même que tous les autres tags », explique la SNCF.

  • Après la Canourgue, faudrait que je documente les placettes trop mignonnes du centre ville de #montpellier.

    Pendant la visite guidée, la dame a expliqué que c’était à cause des protestants qu’il y avait autant de belles places à Montpellier, parce qu’ils ont détruit des églises et des couvents et tout ce genre de choses. J’ai glissé à ma fille : « on doit dire grâce aux… ».

    Une de mes préférées, minuscule, quasiment pas de place pour des tables de bistrots, dans l’enchevêtrement tarabiscoté des ruelles, la Place Saint-Ravy. Je lis que les vestiges de baies gothiques, calées dans un des murs qui surplombe la fontaine, signalent l’ancien palais des souverains de l’« éphémère royaume de Majorque ».

    Voilà une bonne occasion de googler des trucs…

    • Juste pour admirer le bazar des vieux immeubles autour : la placette de la rue du Plan de l’Olivier et, donc, son olivier perdu là au milieu.

      Quand je veux déjeuner pas cher et au calme, à partir de là je descends dans la minuscule Rue de la Verrerie Basse et je vais bouloter un sandwich dans le petit square qui ne paie pas de mine (a-t-il un nom ?), ceinturé par les vieux immeubles du paté de maison.

    • Pour une ambiance nettement plus touristique, mais absolument charmante, la place de la Chapelle Neuve, que longe la rue des Écoles laïques (oui, c’est un nom de rue, ici). La place est couverte de tables des multiples restaurants alentours, dès qu’il y a deux rayons de soleil c’est rempli de monde et vraiment très sympa.

    • Alors juste pour le nom (et la statue qui va avec) : le square Planchon en face de la gare, qui n’est ni calme ni bien joli, mais c’est en hommage à Jules Émile Planchon, alors je le signale pour que tu googlises : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Émile_Planchon

      Il devient célèbre lors de la crise du phylloxéra. D’abord, il fait partie du groupe de trois experts (avec Gaston Bazille et Félix Sahut) qui détecte le phylloxéra sur des racines de vigne à Saint-Martin-de-Crau, le 15 juillet 1868. Un compte rendu à l’Académie des sciences immortalise la découverte. Ensuite, il se distingue avec son beau-frère Jules Lichtenstein par plusieurs articles matérialisant des avancées dans la compréhension de la biologie du phylloxéra et dans son mode de propagation. Enfin, la clarté de son esprit, la très grande qualité de sa plume et sa réputation en tant que professeur de plusieurs facultés, font de lui le général en chef de ceux qui luttent contre l’insecte. Planchon est « américaniste », c’est-à-dire qu’il est partisan du greffage des variétés de vignes françaises sur des racines de plants américains. La suite montrera que c’était la bonne solution. Il voyage en Amérique en 1873 et confirme ce que disait avant lui un entomologiste du nouveau monde : le phylloxéra existe en Amérique et il nous est venu de là. En 1874, c’est lui qui résume toutes les connaissances de l’époque relatives au phylloxéra dans un article de 23 pages publié dans la Revue des deux Mondes. Puis, la botanique reprend le dessus chez ce savant éclectique et il publie sur les vignes du Nouveau Monde et sur leur capacité à servir de porte-greffes.

      Sa ville natale de Ganges possède une rue à son nom. La ville de Montpellier possède elle son square Planchon (en face la gare). On peut y voir le monument Planchon : un viticulteur reconnaissant élève une grappe de raisin jusqu’à la base du buste du savant professeur. Il est mort à Montpellier en 1888, à l’âge de 65 ans. Il est inhumé au Cimetière protestant de Montpellier.

    • @jeanmarie Oh tu sais c’est riquiqui le centre-ville : tu te lances à pied là-dedans avec (ou sans) ton smartphone-qui-fait-GPS et tu risques pas de marcher pendant des kilomètres : ça doit faire 700 mètres à tout casser d’un bout à l’autre…

    • Un de mes coins préférés, très calme, très vert, un peu planqué à quelques dizaines de mètres à peine de la rue de l’Université : le square de l’Intendance du Languedoc, dans la rue d’Aigrefeuille. (Pareil que les autres squares : tu viens pépère avec ton manger et tu essaies de pas trop saloper l’endroit avec tes miettes de kebab.)

    • Dans le genre assez touristique, mais très agréable à la mi-saison quand il n’y a pas encore trop de monde : la place triangulaire entre l’église Saint-Roch et la rue de Vallat (je n’ai pas retrouvé le nom). Terrasses très agréables.

  • * La Grande Guerre dans les rues de Québec Le Devoir - Pierre-Yves Renaud et Martin Pâquet - 10 mars 2018
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/522365/100e-anniversaire-de-l-emeute-de-la-conscription-la-grande-guerre-dans-les

    Jeudi, 28 mars 1918. À la veille de Pâques, trois policiers fédéraux chargés de débusquer les réfractaires à la conscription militaire des « spotters » interpellent Joseph Mercier et deux autres jeunes hommes à la salle de quilles de la rue Notre-Dame-des-Anges, dans le quartier Saint-Roch de Québec. Rapidement, une foule de 3000 personnes se rassemble autour du poste de police. Mercier est libéré prestement, un des deux autres jeunes s’enfuit et les manifestants s’en prennent au poste de police et à l’un des « spotters » , un certain Bélanger. Les incidents du Jeudi saint sont l’événement déclencheur de cinq jours de désordres.
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    L’embrasement
    Une émeute est violente, mais elle n’est pas irrationnelle. Les émeutiers s’en prennent toujours à des symboles précis qui représentent à leurs yeux une oppression intolérable. Les émeutiers de Québec obéissent à cette règle. L’escalade des événements en témoigne : le 28 mars, les émeutiers envahissent le poste de police no 3 dans la basse-ville ; le 29 mars, ils saccagent les bureaux de l’Auditorium de la place Montcalm où sont les bureaux du registraire du service militaire ; la même journée, ils cassent les fenêtres de deux journaux pro-conscriptionnistes, The Quebec Chronicle et L’Événement ; le 30 mars, ils visent le Manège militaire sur la Grande-Allée.

    Réduire une émeute obéit aussi à des règles. D’abord, il importe d’établir une médiation avec des figures d’autorité respectées par les émeutiers. Le maire populiste de Québec Henri-Edgar Lavigueur et le député nationaliste Armand La Vergne tentent de calmer la foule les 29 et le 31 mars. Puis, il y a un coup de semonce pour le rappel à l’ordre : le cardinal Louis-Nazaire Bégin fait lire au cours de la messe de Pâques une lettre pastorale qui ordonne aux fidèles de respecter la loi.

    Ensuite, il y a la répression qui vise le contrôle manu militari de l’espace public. Menées par le major-général François-Louis Lessard, la cavalerie et l’infanterie en provenance de l’Ontario et du Manitoba quadrille les rues de la basse-ville le soir du lundi 1er avril. Un peloton se tient à l’embranchement des rues Saint-Joseph, Bagot et Saint-Vallier et, après une brève sommation, tire sur la foule. Atteints par des balles explosives, Édouard Tremblay, George Demeule, Honoré Bergeron et Alexandre Bussière tombent. Enfin, le maintien de l’ordre s’applique avec toute sa sévérité. Le 4 avril, le gouvernement Borden applique la loi martiale à Québec et suspend l’habeas corpus. Quelque 6000 militaires sont déployés à Québec jusqu’en mars 1919.
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    #guerre #1914 #conscription #émeute #spotters #jeudi-saint #Canada #Quebec #Angleterre #loi_martiale

  • Montpellier : la police derrière les 135 caméras de la gare
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/herault/montpellier-metropole/montpellier/montpellier-police-derriere-135-cameras-gare-1156193.ht

    Le commissariat de Montpellier a désormais vue sur la gare Saint-Roch. Le voilà relié aux 135 caméras qui équipent la gare. C’est le plus important dispositif de vidéosurveillance de ce type en France. La police derrière les 135 caméras de la gare Les 135 caméras déjà installées à la gare Saint-Roch sont désormais reliées directement au commissariat de la ville. Ce qui en fait le plus important dispositif de vidéosurveillance par la police en France. Au moins une intervention par jour à la (...)

    #CCTV #vidéo-surveillance

  • Aveuglement politique et naufrage médiatique après la tuerie de #Nice
    |-> Etat d’Exception
    http://www.etatdexception.net/aveuglement-politique-et-naufrage-mediatique-apres-la-tuerie-de-nice

    Comme après les attaques du 13 novembre 2015 (et alors que l’on ne sait encore rien des motivations de l’auteur de la tuerie de Nice), des chaines de télévision couvrent en continu et de manière obscène les événements.

    Comme après le 13 novembre (et alors que l’on ne sait encore rien des motivations de l’auteur de la tuerie de Nice), les « experts » pérorent déjà en flux tendu sur le mode opératoire « moyen-oriental » de l’attaque, ou sur les quartiers de l’Ariane et Saint-Roch à Nice, présentés comme de véritables foyers de « radicalisation ». Comme après le 13 novembre (et alors que l’on ne sait encore rien des motivations de l’auteur de la tuerie de Nice), on assiste du côté de la classe politique au même concours de superlatifs dans la condamnation des événements.