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  • Inédit : un film sonore du « Tigre », Georges Clemenceau
    LCP Assemblée nationale - 14/09/2018 par Vincent Kranen
    http://www.lcp.fr/la-politique-en-video/inedit-un-film-sonore-du-tigre-georges-clemenceau

    L’Assemblée nationale consacre une exposition à Georges Clemenceau, le « Père la Victoire » de la Première Guerre mondiale, à l’occasion du centenaire de la fin de la guerre. L’occasion d’y découvrir des documents inédits et même une vidéo du Tigre dans sa maison vendéenne à Saint-Vincent-sur-Jard.

  • À Paris, porte-clefs connecté obligatoire pour les élèves d’un collège-lycée
    https://www.nextinpact.com/news/106885-a-paris-porte-clefs-connecte-obligatoire-pour-eleves-dun-college-

    C’était donc ça « l’édutech » ! Un apprentissage de la surveillance généralisée.

    Un badge Bluetooth impératif au ceinturon de chaque élève. Voilà l’annonce faite par le collège-lycée Rocroy Saint-Vincent de Paul, un établissement catholique parisien. L’initiative est jugée inacceptable par certains des principaux concernés qui rappellent qu’ils ne sont « pas des objets ».

    La mise à jour du règlement intérieur de Rocroy Saint-Vincent de Paul, un établissement privé sous contrat d’association avec l’État, n’a pas laissé indifférents certains de ses collégiens et lycéens. Au côté des règles habituelles, une nouveauté est prévue pour la rentrée 2018-2019.

    « Les élèves reçoivent en début d’année un porte-clefs connecté (Bluetooth) qu’ils doivent avoir en permanence sur eux » annonce ce document que le Code de l’Éducation rend impératif en, son article L 511-1. Ce porte-clefs est décrit comme « une aide afin de s’assurer de la présence de chacun d’eux en classe, sur les installations sportives, au CDI et lors des sorties, mais aussi au cours des exercices de sécurité ».

    Une solution développée par NewSchool, start-up française

    Selon nos informations, le prestataire choisi pour déployer cette armada dans les affaires des collégiens et lycéens est NewSchool, une startup française qui avait notamment eu les honneurs d’un plateau BFM. Le principe, résumé par nos confrères ? « Chaque élève accroche à son porte-clefs une sorte de capsule connectée. L’application NewSchool, un cahier d’appel électronique installé sur le téléphone du professeur, entre en contact avec ces petits boîtiers ». Une application bourrée de ressources, pouvant par exemple alerter automatiquement les parents en cas d’absence.

    Toujours selon nos sources, les données des élèves ne sont pas stockées dans l’établissement, mais auprès de ce sous-traitant, lequel fait appel depuis les Yvelines aux bons services d’OVH. Les charmes de cette solution résideraient dans l’économie des nombreuses heures lors des appels traditionnels ou en cas d’alerte incendie afin de transmettre les informations utiles aux autorités le plus rapidement possible.

    #Surveilla

  • Paris : Un collège-lycée impose à ses élèves un porte-clés connecté pour les localiser et... c’est légal
    https://www.20minutes.fr/high-tech/2311323-20180723-paris-college-lycee-impose-eleves-porte-cles-connecte-loc

    Le règlement scolaire indique qu’à la rentrée prochaine, les élèves seront obligés de porter un badge connecté Bluetooth afin de s’assurer de leur présence en cours. Une pétition a été lancée, mais la démarche est en fait légale…

    Sur Twitter une lycéenne a publié le règlement intérieur de son lycée qui s’appliquera à la rentrée 2018-2019. Cette année, un nouvel encadré s’est glissé en tête du document. L’établissement parisien Rocroy Saint-Vincent de Paul indique que les élèves recevront en début d’année « un porte-clés connecté (Bluetooth) » qu’ils devront avoir « en permanence sur eux ». Objectif du dispositif : « S’assurer de la présence de chacun d’eux en classe, sur les installations sportives, au CDI et lors des sorties mais aussi au cours des exercices de sécurité (incendie, PPMS). » A la fin du paragraphe, il est également précisé que l’oubli du badge entraînera « une sanction appropriée » et que la perte de ce dernier sera « facturée 10 euros ».

    Après avoir découvert le document en plein mois d’été, plusieurs élèves ont lancé une pétition invoquant leur droit à pouvoir refuser d’être localisé par leur lycée. « Ce nouvel article est tout bonnement inacceptable, les élèves n’étant pas des objets appartenant à Rocroy », déclarent-ils dans le document signé par plus de 3.500 personnes. Sur Twitter, de nombreux internautes ont évoqué « l’illégalité » d’une telle démarche.
    Tweet d’une lycéenne scolarisé à Rocroy Saint-Vincent de Paul à Paris
    Tweet d’une lycéenne scolarisé à Rocroy Saint-Vincent de Paul à Paris - Capture Twitter
    Soumis à consentement

    « Je suis presque sûr qu’on a une belle atteinte à la vie privée », écrit l’un d’eux. « Dans le cadre de données identifiables (comme ici un élève en particulier), une autorisation de la CNIL était nécessaire pour la collecte : maintenant remplacé par le Règlement Général sur la Protection des Données ( RGPD) », précise un autre. 20 Minutes a contacté différents experts et acteurs dans cette affaire afin de savoir si, au-delà de toutes considérations morales, ce dispositif était juridiquement légal.

    « A partir du moment où il s’agit de géolocalisation, il faut que cela soit soumis au consentement des personnes, sinon c’est illégal, même si le lieu est privé », explique à 20 Minutes Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du Net. Sauf que « ces porte-clés ne sont pas géolocalisés », indique à 20 Minutes Véronique Blondeau, cheffe de l’établissement Rocroy Saint-Vincent de Paul. De plus, le dispositif est présenté dans le règlement intérieur que les élèves sont obligés d’approuver le premier jour de cours. Il y a donc de toute façon un « consentement obligatoire ».
    De la « localisation » et non de la « géolocalisation »

    Ces porte-clés sont créés par NewSchool, une application de gestion de vie scolaire qui assure travailler avec l’Education nationale et posséder un accord avec la CNIL. « Le dispositif marche avec la "localisation" et non la "géolocalisation". On ne peut pas tracer les élèves ou connaître exactement leur position », affirme à 20 Minutes Philippine Dolbeau, fondatrice de l’application. Le système est simple : « Le professeur installe l’application NewSchool sur son portable et grâce au Bluetooth qui détecte les porte-clés connectés dans un périmètre donné, il peut savoir si les élèves sont présents ou non. En fait, cela permet de faire l’appel en moins de 10 secondes. » L’application permet également le suivi des élèves et le porte-clés pourra servir dans ses nouvelles fonctionnalités à payer la cantine, s’identifier aux portes de l’établissement ou encore emprunter un livre.

    La jeune femme précise que « l’appel » étant un document juridique qui doit remonter à l’Education nationale, les données enregistrées par l’application sont directement envoyées au logiciel officiel SIECLE du Ministère. « Elles sont cryptées et anonymes », insiste Philippine Dolbeau dont la société a déjà vendu le dispositif à une dizaine d’établissements en France.
    Les parents n’ont pas été avertis

    De leur côté, les lycéens regrettent tout de même les méthodes employées par leur établissement. Contactée par 20 Minutes, la lycéenne auteure du tweet explique qu’à aucun moment de l’année le corps enseignant n’a évoqué la mise en place de ce dispositif. « L’établissement n’a pas non plus envoyé de demande de consentement à mon père », assure-t-elle, ajoutant qu’il en est de même pour ses camarades.

    « Bien que l’établissement ait eu l’année dernière des difficultés à communiquer de la présence ou de l’absence des élèves au sein de son établissement, il est anormal que les conséquences soient portées sur les élèves plutôt que sur l’établissement et qu’il ne se remette pas en cause et ne cherche à réhabiliter son système devenu inadapté », se désolent les élèves dans la pétition.

    #surveillance

    • Le consentement est biaisé, et il ne me semble donc pas conforme à l’esprit du RGPD. Forcément qu’ils vont valider le règlement intérieur, ils n’en ont pas le choix. Ce type de « non-choix » a été reproché à Facebook par exemple (acceptez ou partez).

      De plus, l’astuce « localisation/géolocalisation » est minable. On te localise à 10 mètres près, la différence avec de la géolocalisation est symbolique. Il suffit de systématiquement géolocaliser le récepteur, et hop, toutes les « localisations » sont « géolocalisées », si vraiment il fallait faire une distinction entre les deux.

      Enfin, un autre élève prend ta clef. Y-a plus d’appel (c’est magique, à quoi bon vérifier qui est là, et comment il s’appelle, et quelle est sa voix ?). Tu es présent·e, CQFD.

      Le solutionnisme technologique peut se transformer en vrai cancer social.

  • 1816, l’année sans été | Fins du monde
    http://hyperbate.fr/finsdumonde/2012/11/26/lannee-sans-ete

    Les dégâts indirects de l’éruption (et de plusieurs autres à peu près contemporaines : la Soufrière de Saint-Vincent des Grenadines en 1812, notamment), ont été très spectaculaires aussi. Les cendres ont encombré la stratosphère et ont eu un effet sur le climat de la Terre entière. La Chine, l’Inde, l’Europe et l’Amérique du Nord ont été particulièrement affectées, jusqu’en 1817 au moins. L’année 1816 est retenue aujourd’hui sous le nom “d’année sans été” : on a vu des gelées, des rivières glacées et de la neige au début de l’été à New York, en Pennsylvanie ou au Québec. Aux États-Unis, les cultures ont été très médiocres, le prix du blé et du maïs a augmenté de manière importante, mais en Irlande ou au Pays de Galles, certaines récoltes n’ont pas pu avoir lieu du tout. Ce qui fut la pire famine généralisée du XIXe siècle a forcé de nombreuses familles de prendre la route et les villes de l’Europe entière ont connu des émeutes et des pillages. Les bêtes, notamment les chevaux, si importants dans l’économie de l’époque, ne pouvaient plus être nourries. Dans de nombreuses régions, la population a fortement décru.

  • L’image de l’Algérie selon #Bory_de_Saint-Vincent (1778-1846) et la construction d’un discours géographique colonial

    En 1839, Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent est nommé à la tête de la section des sciences topographiques et géographiques de la commission d’exploration de l’Algérie. Pendant trois années, entre 1840 et 1842, il va parcourir en compagnie d’une équipe d’ingénieurs-géographes la jeune colonie française et contribuer à en dresser le portrait topographique, géographique et démographique. Le gouvernement français réclame des informations pour gérer au mieux cette nouvelle possession, Bory de Saint-Vincent y contribue. Mais la présentation qu’il donne du territoire algérien étonne pour le moins, car il le dépeint comme un immense territoire, bien plus grand que la réalité de la conquête, et surtout presque vide d’hommes. D’un point de vue géographique et démographique, il déforme donc l’espace colonial algérien et le transforme en un schème spatial calqué sur ses propres utopies. Isolé et mis en minorité par ses collègues de la commission scientifique de l’Algérie et par le gouvernement lui-même, Bory de Saint-Vincent s’entête. Cet article vise ainsi à comprendre la généalogie d’un tel discours et, dans une perspective d’histoire spatiale du fait colonial, à interroger les relations complexes entretenues entre la production d’un discours géographique et le contexte colonial et militaire dans lequel elle s’inscrit. L’exemple du discours algérien de Bory de Saint-Vincent invite en effet à une analyse conjointe des dimensions contextuelles, individuelles et discursives, qui plaide pour une lecture systémique des productions scientifiques en situation coloniale.

    http://espacoeconomia.revues.org/1621
    via @ville_en
    #colonialisme #Algérie #géographie_coloniale

  • La mairie de Toulouse met en demeure la CGT d’évacuer la Bourse du Travail — Vladimir MARCIAC
    http://www.legrandsoir.info/la-mairie-de-toulouse-met-en-demeure-la-cgt-d-evacuer-la-bourse-du-tra

    Voici l’homme (photo) qui va faire perdre la mairie à Jean-Luc Moudenc, UMP.

    Sacha Briand, 44 ans, né à Villeneuve Saint Georges (Val-de-Marne), ancien élève du lycée catholique Saint-Vincent à Senlis (Oise) est un homme occupé, un cumulard qui se délasse en chassant le prolo toulousain avec du gros calibre.

  • Aix : une femme de détenu raconte son quotidien
    http://www.laprovence.com/article/actualites/2280196/etre-femme-de-detenu-cest-etre-enfermee-a-lexterieur.html

    Elle nous raconte le tout premier parloir à la prison, qu’elle pensait pourtant avoir oublié : « Je ne savais rien. Les dames de la Halte Saint-Vincent m’accueillent et me montrent tout. J’attends devant, avec le... troupeau. On est au milieu d’inconnus, des hommes et des femmes. Des enfants mal élevés, d’autres très bien élevés. On n’est plus qu’un numéro. Les surveillants, dans l’ensemble, sont gentils avec nous. Heureusement, car s’ils ne l’étaient pas, on n’est pas en position de force ».

    « On s’habitue à tout »

    Une quelconque solidarité se noue-t-elle au fil du temps, avec les autres visiteurs et les autres compagnes ? « Pas pour moi. Je me sens isolée et je m’isole volontiers. Des détenus ont parfois fait des choses ensemble, alors leurs femmes se connaissent. Cen’est pas mon cas ». Son homme est seul en détention, Françoise aussi, comme par ricochet peut-être.

    La suite ? « On nous appelle, on attend. La première fois, j’avais terriblement peur qu’on ne m’appelle pas et de ne pas le voir... Puis on rentre. Tapis roulant, portique, le soutien-gorge qui sonne et qu’on doit enlever. Il faut faire avec tout ça. On quitte ses chaussures. Ils ouvrent, on traverse la cour, on voit les barbelés. On attend ensemble, dans une pièce où on est enfermés les uns avec les autres... », récite-t-elle comme une histoire apprise par coeur. Avant de suspendre sa phrase et de commenter avec un sourire de passage : « Tiens, en racontant ça, je me dis qu’on s’habitue à tout... »

    #prison #parloirs

    • Hier sur #Canal_Sud étaient lus des textes de détenus qui sont incarcérés dans des prisons modèles françaises toutes neuves. Comme je suis tombée sur la radio en conduisant, j’ai d’abord imaginé que ces textes témoignaient d’une époque révolue, ils étaient pires que celui de A.Londres racontant Cayenne.
      #gloups On peut les lire dans #L_Envolée.

    • Le terme de prison-modèle, détenu-modèle me semble être un des plus merveilleux exemples de novlangue banalisée.

      Car après tout, de quoi parlons-nous ? Des lieux dans lequel les atteintes à la propriété, aux moeurs et au code du commerce sont sanctionnés par l’enfermement. Si on pouvait y mettre les roms, les musulmans, et les femmes mal habillées par leurs maris, on les y mettrait, mais ça ferait sans doute trop peur aux marchés financiers pour qu’on s’y risque. Nous avons voulu construire une société de multipropriétaires solidaires autour de leur piscine collective en oubliant qu’accaparer l’espace au nom du droit ne se conçoit que lorsque l’espace est une ressource abondante.