city:sainte-catherine

  • 364ELLES - Faire et défaire
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/364elles-faire-et-defaire

    Le festival 364ELLES/Faire et défaire, du 7 au 10 mars, de mettre à l’honneur des femmes qui prennent la parole, qui le font dans le champ artistique, qui font et défont les modèles et les préjugés.

    On reçoit Céline Bataille du centre culturel de Schaerbeek et Lola Parrot qui y expose son travail et animera différents ateliers.

    Toutes les infos : site du festival

    #fministe #carte_postale #broderie #sainte-catherine #fministe,carte_postale,broderie,sainte-catherine
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/364elles-faire-et-defaire_06292__1.mp3

  • L’apport calorique d’un repas anthropophage est assez bas comparés aux autres repas carnivores traditionnels :

    Assessing the calorific significance of episodes of human cannibalism in the Palaeolithic
    James Cole
    Sci. Rep. 7:44707, 2017
    https://www.nature.com/articles/srep44707

    Episodes of Palaeolithic cannibalism have frequently been defined as ‘nutritional’ in nature, but with little empirical evidence to assess their dietary significance. This paper presents a nutritional template that offers a proxy calorie value for the human body. When applied to the Palaeolithic record, the template provides a framework for assessing the dietary value of prehistoric cannibalistic episodes compared to the faunal record. Results show that humans have a comparable nutritional value to those faunal species that match our typical body weight, but significantly lower than a range of fauna often found in association with anthropogenically modified hominin remains. This could suggest that the motivations behind hominin anthropophagy may not have been purely nutritionally motivated. It is proposed here that the comparatively low nutritional value of hominin cannibalism episodes support more socially or culturally driven narratives in the interpretation of Palaeolithic cannibalism.

    Vainqueur du Prix #Ig_Nobel 2018 en Nutrition
    https://www.improbable.com/ig/winners/#ig2018

    A rajouter à la compilation #archéologie et #discriminations :
    https://seenthis.net/messages/633249

    #histoire #préhistoire #anthropologie #civilisation #évolution #anthropophagie #cannibalisme #nourriture #calories

    • Modeste proposition, par Jonathan Swift

      Pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à charge à leurs parents et à leur pays et pour les rendre utiles au public
      . . . . .
      Un jeune américain de ma connaissance, homme très-entendu, m’a certifié à Londres qu’un jeune enfant bien sain, bien nourri, est, à l’âge d’un an, un aliment délicieux, très-nourrissant et très-sain, bouilli, rôti, à l’étuvée ou au four, et je ne mets pas en doute qu’il ne puisse également servir en fricassée ou en ragoût.
      . . . . .
      Un enfant fera deux plats dans un repas d’amis ; et quand la famille dîne seule, le train de devant ou de derrière fera un plat raisonnable, et assaisonné avec un peu de poivre et de sel, sera très-bon bouilli le quatrième jour, spécialement en hiver.
      J’ai fait le calcul qu’en moyenne un enfant qui vient de naître pèse vingt livres, et que dans l’année solaire, s’il est passablement nourri, il ira à vingt-huit.

      J’accorde que cet aliment sera un peu cher, et par conséquent il conviendra très-bien aux propriétaires, qui, puisqu’ils ont déjà dévoré la plupart des pères, paraissent avoir le plus de droits sur les enfants.

      La chair des enfants sera de saison toute l’année, mais plus abondante en mars, et un peu avant et après, car il est dit par un grave auteur, un éminent médecin français, que, le poisson étant une nourriture prolifique, il naît plus d’enfants dans les pays catholiques romains environ neuf mois après le carême qu’à toute autre époque : c’est pourquoi, en comptant une année après le carême, les marchés seront mieux fournis encore que d’habitude, parce que le nombre des enfants papistes est au moins de trois contre un dans ce royaume ; cela aura donc un autre avantage, celui de diminuer le nombre des papistes parmi nous.
      . . . . .

      https://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article1700

      #Littérature #Jonathan_Swift #Angleterre

    • 28 septembre 13h30 UQAM (279 Sainte-Catherine Est, Montréal, DC-2300) : Le cannibalisme comme métaphore de l’humain
      https://evenements.uqam.ca/evenements/le-cannibalisme-comme-metaphore-de-l-humain/3679

      Mondher Kilani, Professeur honoraire, Université de Lausanne
      Les modalités de la relation de soi à l’autre passent par le cannibalisme en tant que métaphore d’ingestion et de digestion, d’assimilation et de destruction.L’imaginaire cannibale, mélange subtil de désir et d’appréhension, d’accusation et d’aveu, de rumeur et de réputation, fonctionne sur le mode du « je sais bien mais quand même ». Depuis le moment inaugural de la modernité occidentale, ce thème n’a cessé de traverser les récits de voyage, les romans d’aventure, la littérature, le cinéma, les contes, les manifestes intellectuels et artistiques, mais aussi la philosophie et les sciences sociales. Le cannibalisme y représente un modèle auquel la culture se conforme ou duquel elle se défie. Il contribue à ce titre à la production de l’humain, tout comme il éclaire l’épistémologie de l’anthropologie considérée comme alimentation.
      Présentation en lien avec sa dernière publication, Du goût de l’autre. Fragments d’un discours cannibale, Paris, Seuil, 2018.

  • #Jean_de_Beins

    Il s’est engagé à 13 ans comme arquebusier à cheval. Entre 1590 et 1594, il participe au siège de Paris entre mai et septembre 1590 et y est blessé. En février 1591, il est dans la compagnie de Charles de Balsac, baron de Dunes, au siège de Chartres où il de nouveau blessé. Il participe au siège de Rouen entre décembre 1591 et juillet 1592. Il est blessé au siège de Dreux. En 1596, il est envoyé à Perpignan, sous les ordres du maréchal d’Ornano où il est de nouveau blessé. En 1597, il est en Savoie sous les ordres du duc de Lesdiguières pendant la campagne contre le duc de Savoie. Il s’y fait reconnaître par la « générosité de son courage ». Il fait la connaissance du duc de Lesdiguières. Il reste militaire jusqu’à la paix de Vervins, en 1598.

    Après 1598, Jean de Beins « s’était estudié aux mathématiques et rendu capable de la science des fortifications et de la géographye... ». Il sert ensuite comme commis et géographe du roi aux fortifications du Dauphiné sous les ordres de Raymond de Bonnefons, ingénieur pour le roi en Dauphiné, Bresse et Provence1. Le lieutenant général du Dauphiné était le duc de Lesdiguières. Il se forme alors sur le tas.

    Lors de la guerre franco-savoyarde (1600-1601), il participe aux sièges de Montmélian, Charbonnière, Bourg-en-Bresse et du fort Sainte-Catherine, près de Genève2. La guerre se termine avec le traité de Lyon, le 17 janvier 1601. Le département de Raymond de Bonnefons s’agrandit de Bresse, du Bugey, du Valromey et du Pays de Gex.
    En 1601, Raymond de Bonnefons et Jean de Beins travaillent au Fort Barraux3, à Exilles et à Bourg-en-Bresse.

    Jean de Beins est désigné comme « ingénieur entretenu par le Roy » dans une ordonnance signée par Sully en 1606 et indique qu’il a « mis en mains de Sa Majesté des Cartes du païs de Dauphiné et de Bresse ».

    Raymond de Bonnefons meurt en enclouant des canons, en 1607, comme l’écrit Sully au roi Henri IV le 25 juillet : « Il est arrivé un accident en Provence qui m’apporte du desplaisir ; c’est la mort de deux de vos ingénieurs à scavoir Bonnefons et le jeune Errard qui n’en savait guère moins que son père ». Après l’avis de Sully, en 1607, la charge de Raymond de Bonnefons est partagée entre son fils, Jean de Bonnefons, nommé ingénieur ordinaire en Provence et Languedoc, et Jean de Beins, nommé ingénieur pour le Roi, géographe de Dauphiné et Bresse.

    Jean de Beins va alors être le grand fortificateur du Dauphiné. En 1607, il travaille sur le fort Barraux pour faire de cette place la plus forte du Dauphiné. On le voit :

    en 1606 : au fort de L’esluse, au fort de Brescon en Languedoc ;
    en 1607 : à Bourg, Puymore, Embun, Exilles ;
    en 1608 : à Château-Queyras, Château Dauphin, Valence, Livron ;
    en 1609 : à Nyons, Serres, Sisteron, Exilles.

    Le 15 mai 1605, Sully avait rédigé un « Règlement que le Roy veult estre doresnavant observé pour les fortifications qui seront faictes en chacune Province de son Royaume ». L’ingénieur doit avant chaque chantier dresser la « description du travail et les devis ».

    De Beins dresse ainsi un « Estat sommaire à quoy pourront monter les ouvrages de Massonnerye, creusement de fossez et autres (charpenterye) qu’il convient faire pour les fortifications et reparations de la ville de Grenoble suyvant la dernière visite qui en a esté faite »4.

    Ingénieur et géographe, il a pour mission d’informer le roi et son ministre des fortifications de la province du Dauphiné, mais aussi de son visage géographique par sa cartographie. En 1607, Henri IV avait demandé à Sully de « faire faire les cartes des frontières de son royaume ». Le roi « aimait avec passion les cartes chorographiques et tout ce qui étoit des sciences mathématiques »5. De cette activité de cartographe, il reste 75 planches qui se trouvent au British Museum6.

    Il est anobli en mars 1610. Pendant le règne de Louis XIII il prend une part importante aux guerres à la frontière du Piémont.

    Il a dessiné les plans de la nouvelle enceinte de Grenoble et a travaillé à Puymaure7, fort construit par les Huguenots pour surveiller la catholique Gap et détruit sur ordre de Richelieu en 1633.


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Beins
    #cartographie #cartographie_historique

    • Les Alpes de Jean de Beins

      Après quatre mois de présentation, les cartes originales de Jean de Beins, qui donnaient à voir, pour la première fois, une représentation détaillée et réaliste de la province du Dauphiné au 17e siècle, ont été retournées aux institutions qui ont en charge leur conservation.

      L’exposition aurait dû fermer ses portes, si la rencontre avec des collectionneurs avait incité le musée à prolonger celle-ci pour présenter des œuvres inédites provenant de fonds privés. La nouvelle version des Alpes de Jean de Beins conserve la présentation des copies des cartes de la British Library et de la Bibliothèque nationale de France, mais elle met en valeur les dernières œuvres découvertes.

      Aux trois cartes manuscrites sur le haut Dauphiné : Gapençais, Queyras, Champsaur, s’ajoute une nouvelle sur le Briançonnais que l’on ne croyait jusqu’ici pas représenté par Jean de Beins. Celles-ci ont sans doute servi de base à la confection de la grande carte imprimées de 1617, exposée dans son édition originale et complétée de trois gravures de cette même carte réduite. Un document manuscrit de Jacques Fougeu, grand cartographe français, contemporain de Jean de Beins, parachève le parcours.

      Cette présentation de nouveaux trésors patrimoniaux confirme la qualité artistique et l’intérêt historique de l’œuvre de Jean de Beins, ce pionnier de la #cartographie_moderne.


      http://www.ancien-eveche-isere.fr/3817-les-alpes-de-jean-de-beins.htm
      #Alpes #montagne #paysage

    • Une doctorante au laboratoire LARHRA
      Une thèse sur ce cartographe est en cours à l’Université de Grenoble :
      #Perrine_Camus :

      "Les Alpes intelligibles. Représentations cartographiques et paysagères dans les territoires de montagne au temps de Jean de Beins (1577-1651)"

      Espace habité autant que fantasmé, les Alpes sont, à la fin du XVIe siècle, un espace difficile à se représenter. Nombre d’images, qu’il s’agisse de cartes, de peintures ou de gravures apparaissent au début du XVIIe siècle. À partir de l’étude de sources iconographiques, ce travail de thèse a donc pour ambition de comprendre les processus qui permettent de rendre cet espace visible et compréhensible.

      http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/membre/631

    • Les Alpes de Jean de Beins : la carte et le paysage

      Aux merveilles du Dauphiné, si la liste en était encore extensible, on pourrait ajouter les cartes réalisées par le géographe Jean de Beins sous le règne de Henri IV. D’une clarté extraordinaire, elles permettent de s’immerger dans la vie alpine au tout début du XVIIe siècle. Loin de se contenter de localiser les lieux, le cartographe a mis en scène les villes et leurs systèmes de défense, les vallées et leurs cultures, les rivières et leurs gués, voire les armées et leurs stratèges. Des documents exceptionnels et jamais exposés à découvrir au musée de l’Ancien Évêché ! Par Perrine Camus, doctorante en histoire moderne à l’université Grenoble-Alpes.


      http://www.lalpe.com/lalpe-79-paysages-monde-a-fenetre

  • Une conférence intéressantes pour celles et ceux qui seront à Montréal la semaine prochaine, mais sinon un texte de présentation qui plaira aux amatrices et amateurs de #collapsologie #catastrophe #effondrement #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

    10 octobre à 19h à l’UQAM, Basilaire du Pavillon Judith-Jasmin (405 Sainte-Catherine Est) : Panel sur l’écologie sociale
    https://www.facebook.com/events/1102168473252227

    Nous vivons à une époque qui est celle d’une même catastrophe continuée. Cette époque est celle de la fin d’un monde qui n’en finit plus de finir. Nous habitons l’amoncellement de ruines qu’il laisse derrière et devant lui. Entre des dépenses énergétiques intenables, la colonisation continue du marché sur la vie et l’impossible cohabitation terrestre, nous partageons des dépossessions. Cette condition pose de nombreuses questions afin de préciser, communément, la teneur d’un présent écologique et d’autres formes de sociétés qui se construisent et sont à construire.

    Depuis cette situation qui est nôtre, il faut s’organiser et réfléchir aux différentes modalités qu’implique cette organisation. Comment penser une écologie qui ne produise pas les mêmes schémas que ce à quoi elle s’oppose ? Comment lier certaines pratiques d’émancipations sociales et mentales avec un apport écologique que nous ne saurions ignorer ? Comment penser un rapport non productiviste à la lutte qui ainsi porterait une mise en forme désirable de la vie ?

    Ajouter à la compilation :
    https://seenthis.net/messages/499739

  • Nieuw protest tegen terrassen op Sint-Katelijneplein$

    De actiegroep Free 54 plant komende vrijdag een nieuwe actie op het Sint-Katelijneplein in het centrum van Brussel. Sinds schepen van Handel Marion Lemesre begin juli de nieuwe terrassen op het plein opende, waren er al verschillende protesten. Dit keer ligt de nadruk op de functie van de publieke ruimte.
    (fr) Le collectif Free 54 ([Sainte 4]) appelle à une nouvelle action vendredi place Sainte-Catherine, dans le centre de Bruxelles. Plusieurs manifestations ont déjà eu lieu depuis l’ouverture par l’échevine Marion Lemaire, de la place aux terrasses commerçantes au début de Juillet. Cette fois-ci, l’action met l’accent sur la fonction d’espace public.

    (trad. à la hachette d’un extrait de l’article)

    « (la place) Sainte-Catherine a toujours été l’un des endroits où tout le monde peut se rencontrer (retrouver) ; les consommateurs des cafés, les touristes, les sans-abri et des fêtards », dit le groupe de militant dans un communiqué. « C’est un espace public où tous les Bruxellois et les visiteurs indépendamment de l’âge, la langue ou la situation financière peuvent cohabiter en public. »

    http://www.brusselnieuws.be/nl/nieuws/nieuw-protest-tegen-terrassen-op-sint-katelijneplein
    http://www.brusselnieuws.be/sites/default/files/styles/bn_780/public/article_media/images/actie_terrassen.jpg?itok=XgMc9SG_
    #Bruxellisation #pietonnier #lutte #marchandisation #espace_public #publieke_ruimte.

  • « Je préfère voir les gens prendre une bière en terrasse qu’une canette de night shop par terre »
    http://www.lavenir.net/cnt/DMF20150715_00677182?pid=2337039
    10 nouvelles terrasses font désormais de l’ombre aux clients des restaurants de la place Sainte-Catherine, sur le terre-plein central au pied de l’église. Certains riverains regrettent l’espace public phagocyté et parlent de « domestication par le cappuccino ».

    La Ville lutte contre les night shops. On parle d’une interdiction de vendre de l’alcool après une certaine heure. Par contre, je peux consommer une bière en terrasse ici. N’est-ce pas une réglementation à deux vitesses ?

    L’ancienne législature a laissé les night shops se multiplier. Ça ne me plaît pas. Il n’y aura bientôt plus de consommation d’alcool permise en rue. Je préfère que vous consommiez une bière là sur la terrasse. L’occupation commerciale de l’espace public, ça ne me gêne évidemment pas en tant qu’échevin du commerce. Je préfère que les gens mangent à table plutôt que couchés par terre avec une canette du night shop. Pour ceux-là, il y a d’autres emplacements en ville.

    Quid de celui qui n’a pas les moyens de s’attabler ?

    J’inviterai ces personnes à faire leurs courses dans un supermarché, à ramener leurs boissons chez elles dans un sachet pour les y consommer. Mais la consommation de rue doit cesser.

    Mais si ces personnes sont sans-abri ?

    Alors elles doivent prendre contact avec le CPAS pour trouver une solution de logement.

    #bruxelles_capitale #bruxelles_ville #Bruxellisation (pour les frenchies cf.https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxellisation) #ramblas #pietionnier et #urbanisme_du_desastre #marchandisation (cf. @reka et les aéroports, on pourrait faire aussi un thread sur les espaces publics d’où les lieux de halte et de rassemblement gratuits disparaissent.)

  • La lettre et promesse de protection du prophète Muhammad aux chrétiens

    http://www.sinaimonastery.com/en/index.php?lid=76

    En 628, une délégation de moines du monastère Sainte-Catherine (Egypte) se rendit auprès du prophète pour lui demander sa protection. Celui-ci leur octroya une charte leur garantissant des droits "jusqu’à la fin du monde". Le monastère est situé au pied du Mont Sinaï en Egypte.

    « Ceci est un message de Muhammed ibn Abdoullah, constituant une alliance avec ceux dont la religion est le christianisme ; que nous soyons proches ou éloignés, nous sommes avec eux. Moi-même, les auxiliaires [de Médine] et mes fidèles, nous nous portons à leur défense, car les chrétiens sont mes citoyens. Et par Dieu, je résisterai contre quoi que ce soit qui les contrarie. Nulle contrainte sur eux, à aucun moment. Leurs juges ne seront point démis de leurs fonctions ni leurs moines expulsés de leurs monastères. Nul ne doit jamais détruire un édifice religieux leur appartenant ni l’endommager ni en voler quoi que ce soit pour ensuite l’apporter chez les musulmans. Quiconque en vole quoi que ce soit viole l’alliance de Dieu et désobéit à Son prophète. En vérité, les chrétiens sont mes alliés et sont assurés de mon soutien contre tout ce qui les indispose. Nul ne doit les forcer à voyager ou à se battre contre leur gré. Les musulmans doivent se battre pour eux si besoin est. Si une femme chrétienne est mariée à un musulman, ce mariage ne doit pas avoir lieu sans son approbation. Une fois mariée, nul ne doit l’empêcher d’aller prier à l’église. Leurs églises sont sous la protection des musulmans. Nul ne doit les empêcher de les réparer ou de les rénover, et le caractère sacré de leur alliance ne doit être violé en aucun cas. Nul musulman ne doit violer cette alliance jusqu’au Jour du Jugement Dernier (fin du monde). »

    Vidéo du monastère et de la lettre https://www.youtube.com/watch?v=u0SsRmC6O5k