city:sakhnin

  • Les soldats doivent tirer sur les Palestiniens : C’est la façon pour Israël de les maintenir sous contrôle
    Amira Hass | Publié le 28/4/2019 sur Haaretz | Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/les-soldats-doivent-tirer-sur-les-palestiniens-cest-la-facon-pour-is

    Les soldats n’ont d’autre choix que de tirer. Ils n’ont d’autre choix que de frapper les manifestants, les lanceurs de pierres et les paramédicaux qui se portent volontaires lors des confrontations, que de tuer ceux qui brandissent des couteaux. La surprise de voir des soldats qui tirent même sur des jeunes menottés et aveuglés par un sac ou un bandeau fait partie d’un temps révolu.

    Elle appartient aux années 1970 ou 1980, quand nous pensions encore que la domination militaire sur une population de non-citoyens était un accident, une déviation temporaire qui n’allait pas tarder à être rectifiée. Quand nous n’avions pas encore reconnu que le rôle des militaires était de protéger le butin de guerre plutôt que notre existence. Quand il n’y avait pas encore de caméras partout pour faire voler en éclats notre naïveté.

    Si les Palestiniens ne reçoivent pas un message clair chaque jour où ils risquent leur propre vie en résistant à notre domination, demain ils marcheront par milliers et dizaines de milliers, les mains vides ou armés de pelles et de pierres, vers les colonies, avant-postes, check-points et bases militaires d’Israël implantés au cœur même d’une population civile.

    Ils marcheront et diront : Nous voulons récupérer notre terre. Nous voulons de l’eau. Nous voulons être en mesure de nous déplacer. Nous voulons une industrie. Nous voulons aussi planifier, construire et nous construire. Imaginez des dizaines de milliers de personnes marchant vers les colonies à Jérusalem, imaginez les manifestations d’octobre 2000 multipliées par 100, imaginez des centaines de flottilles et marches du retour. Et alors nos soldats et policiers devront tirer pour tuer et blesser des douzaines, des centaines, des milliers de gens en une seule journée.

    Cette tuerie mesurée mais résolue maintient tout cela sous contrôle. Elle est destinée à enseigner à la majorité de se ternir tranquille, d’être effrayée, de se terrer dans ses enclaves de crainte que l’armée ne s’engage demain dans des tueries massives. Non seulement à Gaza mais en Cisjordanie. Et, en Israël, à Sakhnin et, sur la côte, à Acra aussi. (...)

  • Israel’s LGBT strike of the pampered -

    The community has come by its power honestly – and become powerful, well-connected and fashionable. Not the Arab community, though

    Gideon Levy
    Jul 22, 2018

    Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-israel-s-lgbt-strike-of-the-pampered-1.6293904

    Israel should be striking Sunday, supported by Super-Sol, McCann and Cellcom, against the nation-state law, in sympathy with the Arabs of this country, into whose faces the Knesset has spat, telling them officially and legally: You are second-class citizens.

    What a healing and hopeful effect such a strike would have as a sign of identification with the Arab towns of Sakhnin and Nazareth. What brotherhood would be in the air, what fruit would be borne for all society from such a show of solidarity. But for this a measure of courage and a clear moral compass is needed – two products that the leading companies don’t have in stock and the entire society needs.
    No one expects for Israel to come out anymore in mass protest against the occupation, the closure of Gaza or the settlements; it’s too brainwashed and anxiety-filled.
    But the nation-state law, which was passed only hours after the surrogacy bill was in play, is critical. It’s much more discriminatory and excluding than the surrogacy legislation. It doesn’t make it hard to be a parent. It makes it hard to belong to this country. For some Israelis it shows the way out. It shows all Israelis that from now on they’re living in a de jure apartheid state, not just a de facto one.
    And the trajectory is also different: The LGBT community is on its way to success: One more protest, one more vote, and surrogacy, a problematic way to parenthood, sometimes more despised than prostitution, will be approved for men as well. The legislation against the Arabs is going the other way: The nation-state law is just a promo. The slope is slippery and clear. Mass protest Sunday against this law could have marked a change.
    But Israel will march Sunday in another one of its protests of the pampered. The streets will be festooned with colorful flags, the sense of satisfaction will grow. Only the “tskers” – as my Haaretz colleague Nitzan Horowitz calls them – will smile bitterly. We thank the community, we thank the banks and we thank the advertising and high-tech firms. We have a vibrant and protesting society. The truly oppressed can wait.

  • Des artistes demandent le retrait de leurs oeuvres prêtées, sans leur consentement, à la Biennale Méditerranéenne de Sakhnin, Israël
    http://www.huffpostmaghreb.com/2017/06/24/story_n_17282442.html

    « NOUS N’AVONS PAS ACCEPTÉ de participer à cet événement ». C’est en lettres capitales, comme pour exprimer leur colère, que trois #artistes ont tenu à remettre les pendules à l’heures. Dans une mise au point signée par l’artiste française d’origine algérienne #Zineb_Sedira, et les artistes franco-marocaines Yto Barrada et Bouchra Khalili, les trois plasticiennes nient avoir accepté de participer à la Biennale Méditerranéenne de Sakhnin, en Israël.

    Publié ce 24 juin et largement partagé sur les réseaux sociaux par de nombreux acteurs culturels, le texte indique que les artistes ont demandé à ce que leurs oeuvres soient retirées de la Biennale. "Un événement artistique nommé « la #Biennale_Méditerranéenne » à #Sakhnin, #Israël, a récemment annoncé à travers la newsletter à grande diffusion e-flux la participation d’#Yto_Barrada, #Bouchra_Khalili, #Zineb_Sedira lors de sa prochaine édition. C’est un mensonge, et une tentative de nous co-opter. NOUS N’AVONS PAS ACCEPTÉ de participer à cet événement", atteste le texte.

    #récupération #résistance via @mona

  • Polémique à la Biennale de la Méditerranée
    LE MONDE | 26.06.2017 | Par Roxana Azimi
    http://www.lemonde.fr/arts/article/2017/06/26/polemique-a-la-biennale-de-la-mediterranee_5151093_1655012.html

    Tout commence par une lettre d’information envoyée le 23 juin, annonçant la programmation de la troisième édition de la Biennale de la Méditerranée, qui doit ouvrir le 29 juin à Sakhnin, en Israël. A l’affiche, des artistes occidentaux et israéliens, et quelques-uns arabes. L’information, aussitôt, fait bondir les Libanais Akram Zaatari et Walid Raad, l’Algérienne Zineb Sedira, et les Marocaines Yto Barrada et Bouchra Khalili, dont les œuvres ont été prêtées par le Fonds régional d’art contemporain (FRAC) Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
    « Prêt naïf et irresponsable »

    Tous indiquent n’avoir jamais été informés de ce prêt et en réclament le retrait par des messages postés sur Facebook, en soutien au peuple palestinien. « Mon seul passeport est libanais et c’est contraire à la loi de montrer mon travail en Israël, explique Akram Zaatari. C’est la raison pour laquelle je trouve ce prêt du FRAC naïf et irresponsable. J’ai toujours refusé de montrer mon travail dans des institutions israéliennes ou de leur ­vendre parce que je ne souhaite pas être instrumentalisé. Le FRAC aurait-il prêté une œuvre d’un artiste saoudien à Doha sans le lui ­demander ? »

    Le directeur du FRAC, Pascal Neveu, se défend : « J’ai envoyé un courrier aux artistes, comme je le fais dès qu’une pièce sort de la collection, affirme-t- il. Il n’y a pas eu de réaction. J’avais rencontré les organisateurs dans le contexte de l’Année France Israël [qui aura lieu en 2018] et comme il y avait d’autres artistes du FRAC concernés, je n’ai pas tiqué plus que ça. »

    Le 24 juin, au vu de la mobilisation des artistes, Pascal Neveu a demandé à Belu-Simion Fainaru, artiste israélien et curateur de la Biennale, le retrait des œuvres. Dans un courriel, il indique n’avoir jamais reçu de documents relatifs à l’événement, dont il aurait pu valider le contenu. M. Fainaru s’étonne de ce différend. « La demande de prêt date d’un an, dit-il....

    #FRAC_PACA

    • Des artistes arabes se retirent d’un salon régional dans une ville arabe israélienne
      28 juin | Naama Riba pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
      http://www.aurdip.fr/des-artistes-arabes-se-retirent-d.html

      L’artiste-conservateur Fainaru a dit du retrait collectif de ces artistes de l’exposition que c’était une décision politique influencée par le mouvement BDS (boycott, désinvestissement et sanctions) dont le but est de viser Israël dans tous les domaines possibles, y compris les arts.

      « Malheureusement », a-t-il écrit dans une déclaration, « l’art est devenu politique et perd son réel pouvoir qui est de créer de l’amour et de la solidarité entre les peuples ».

      Fainaru a fait remarquer que les œuvres en question devaient être présentées « à la population palestinienne du nord d’Israël, dans les villes de Sakhnin, Arabeh et Deir Hanna ». Le but de la biennale, a-t-il continué, « est de créer une tribune pour le dialogue et la coexistence à travers l’art, tandis qu’on lui oppose le développement de la haine et de l’inimitié via le boycott ».

      Tandis que le conservateur reconnaissait qu’il n’avait jamais contacté personnellement les artistes, il a dit que ce n’était pas inhabituel, ajoutant : « Quand je participe à des expositions, je n’en suis pas toujours informé, ou je le suis tardivement. »