city:sao bernardo

  • #Lula en prison, climat délétère au #Brésil
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080418/lula-en-prison-climat-deletere-au-bresil

    Lula a finalement accepté de se livrer à la #Justice et a passé samedi 7 avril sa première nuit en prison. Il a été « Pas de prison pour Lula » : des manifestants à Sao Bernardo do Campo, le 5 avril 2018 © Reuters / Paulo Whitaker condamné à 12 ans de prison dans le scandale de corruption Petrobras. L’ancien président brésilien et ses soutiens politiques dénoncent un complot politique, alors que la figure du PT est toujours le favori des élections présidentielles d’octobre prochain. Le climat politique est délétère.

    #International #Dilma_Roussef

  • #Lula aux portes de la prison, climat délétère au #Brésil
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060418/lula-aux-portes-de-la-prison-climat-deletere-au-bresil

    « Pas de prison pour Lula » : des manifestants à Sao Bernardo do Campo le 5 avril 2018 © Reuters / Paulo Whitaker. Un juge a donné 24 heures à Lula, accusé de corruption dans le scandale Petrobras, pour se présenter à la police. Les spéculations allaient bon train pour savoir si l’ancien président allait se rendre de lui-même en prison ce vendredi 6 avril, alors que la figure du PT est toujours le favori des élections présidentielles d’octobre prochain. Le climat politique est délétère.

    #International #Dilma_Roussef #Justice

  • A l’encontre » Brésil. La méga-occupation de São Bernardo reflète le chômage galopant
    http://alencontre.org/ameriques/amelat/bresil/bresil-la-mega-occupation-de-sao-bernardo-reflete-le-chomage-galopant.ht

    Entretien avec Aldo Santos

    Au moment où un certain désarroi se manifeste dans de larges secteurs populaires du Brésil, face à la vigueur des contre-réformes placées sous l’égide du gouvernement de Michel Temer, une gigantesque occupation d’un terrain urbain est en cours dans la ville São Bernardo do Campo. Quelque 6000 personnes, des sans-toit, occupent des terrains qui constituent les ressources d’une vaste spéculation immobilière. Cette méga-occupation démontre l’actualité d’une réforme conjointe agraire et urbaine. Nous publions ci-dessous la traduction de l’entretien avec Aldo Santos conduit par les rédacteurs du Correio da Cidadania. (Rédaction A l’Encontre)

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    Correio da Cidadania : Comment la méga-occupation du MTST (Mouvement des travailleurs sans toit) a-t-elle commencé à São Bernardo do Campo ?

    Aldo Santos : Le MTST a une logique propre pour rendre ses occupations visibles, qui passe par le choix du terrain adéquat, la préparation de la logistique et l’efficacité dans l’occupation, qui se fait toujours en accord avec les intérêts et stratégies du mouvement. Au sein de cette dynamique, seul un groupe de dirigeants – pour éviter la répression immédiate et « préventive » – a le contrôle sur les pas qui doivent être faits. En réalité, São Bernardo do Campo est une grande ville qui possède de grandes « poches » de terre qui ne sont en général qu’en attente de l’action de la spéculation immobilière.

    Correio da Cidadania : Avez-vous participé à la vie quotidienne sur place ? Comment les journées de ces familles se passent-elles ?

    Aldo Santos : J’ai accompagné partiellement le mouvement, mais il y a une forte répression exercée par l’appareil policier et la garde civile municipale. On nous empêche notamment de stationner près du lieu, et les voitures sont amendées illégalement, mises à la fourrière, cela afin de tenter de décourager l’accès au lieu par les habitants de l’occupation. Mais, étonnamment, le mouvement n’a fait que croître et sera certainement victorieux dans un contexte de manque de logements populaires dans la ville, de chômage croissant et de nécessaire socialisation des terres improductives qui, même en milieu urbain, restent aux mains de très peu de propriétaires.

    #logement #campement #occupation #luttes