city:saudron

  • Grièvement blessé au pied par les gendarmes à Bure, Robin témoigne
    9 septembre 2017 / Robin Pagès
    https://reporterre.net/Grievement-blesse-au-pied-par-les-gendarmes-a-Bure-Robin-temoigne

    Je suis Robin. La personne qui a été gravement blessée au pied par une des nombreuses grenades que les gendarmes ont tirées à la manifestation contre la poubelle nucléaire Cigéo à Bure, mardi 15 août 2017.

    Mon pied a été creusé de 2 cm jusqu’à 3 cm de profondeur sur une surface de 10 cm sur 13 cm. Les os fracturés ou pulvérisés ont été réparés avec des prothèses, des broches et du ciment. La douleur est constante, les nuits difficiles et le risque d’infection et donc d’amputation des orteils reste possible. Selon la chirurgienne, j’aurai des séquelles à vie.

    La manifestation a été bloquée et gazée dès le départ de Bure par les gendarmes mobiles (GM). Après avoir fait demi-tour, nous sommes repartis à travers champs vers le site de l’Andra [l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, qui porte le projet Cigéo] et nous avons de nouveau été bloqués à la sortie du village de Saudron. Un arsenal militaire avec canon à eau s’est déployé rapidement et les GM nous ont repoussés et suivis à travers champs avant de nous disperser avec des lacrymogènes, des tirs de Flash-Ball et, surtout, à la fin, une grosse salve de grenades dites à effet assourdissant GLI F4.(...)

    #violences_policières

  • Retour historique sur la lutte contre le projet Cigéo à Bure | Le magazine
    http://www.canalsud.net/?Bure-la-lutte-s-enracine-l-Etat

    Le 15 août 2017 avait lieu une manifestation entre les communes de Bure en Meuse et Saudron en Haute-Marne contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Avec John, habitant de Bure et opposant au projet Cigéo, on revient sur l’évolution de cette lutte depuis la construction à marche forcée du laboratoire de l’ANDRA en 1999 jusqu’à la mutilation de manifestant.e.s cet été. Durée : 1h. Source : Canal Sud

    http://www.canalsud.net/IMG/mp3/170822_-_bure.mp3

  • Suite au 15 août à Bure : autopsie de la grenade « assourdissante » GLI F4
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L600xH399/detonateur-24c0b-557fa.jpg?1503342512
    https://paris-luttes.info/suite-au-15-aout-a-bure-autopsie-8576?lang=fr

    Au cours de la manifestation contre l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, des affrontements ont éclatés entre opposantEs au projet Cigéo et gendarmes sur les champs entourrant la commune de Saudron (Meuse). Peu avant la fin des hostilités, les gendarmes ont fait un usage intensif des grenades GLI F4, dite « grenades assourdissantes », occasionnant plusieurs blesséEs grave, dont l’un risque aujourd’hui une amputation des orteils.

    @rezo

  • Non, les #grenades offensives n’ont jamais été interdites par l’État français
    https://reflets.info/grenades-offensives-jamais-interdites

    L’arsenal déversé le mardi 15 août par la gendarmerie dans les rues et les champs de Saudron, non loin de Bure (Meuse), a une nouvelle fois montré comment le « maintien de l’ordre » se traduit maintenant […]

    #France #Politique #Société #armes_non-létales #Manifestations #Nucléaire #Police

  • Suite au 15 août à Bure : autopsie de la grenade « assourdissante » GLI F4 – Désarmons-les via @paris
    https://desarmons.net/2017/08/21/suite-au-15-aout-a-bure-autopsie-de-la-grenade-assourdissante-gli-f4

    Répression qui vient. Un élement de contexte, paru après cet article : Le ministère de l’Intérieur a lancé le 8 août un appel d’offre pour une commande d’un montant de 22 millions d’euros (hors TVA) de "grenades de maintien de l’ordre et moyens de propulsions à retard"

    Au cours de la manifestation contre l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, des affrontements ont éclatés entre opposantEs au projet Cigéo et gendarmes sur les champs entourrant la commune de Saudron (Meuse). Peu avant la fin des hostilités, les gendarmes ont fait un usage intensif des grenades GLI F4, dite « grenades assourdissantes », occasionnant plusieurs blesséEs grave, dont l’un risque aujourd’hui une amputation des orteils. (...)

    Les précédents (...)

    La grenade offensive suspendue, la GLI F4 maintenue

    Le 26 octobre 2014, lorsque Rémi Fraisse est tué dans le dos par une grenade offensive OF F1 à Sivens, l’inspection de la gendarmerie et de la police tergiversent longuement sur le maintien des deux grenades, sous-pesant les arguments en faveur de l’une et de l’autre (ce soir là, les gendarmes ont lancé 23 grenades offensives et 38 GLI F4, de quoi s’y perdre). Finalement, la GLI F4 est maintenue et l’OF F1 suspendue, pour des considérations purement stratégiques. La police n’utilisant que les GLI F4, elle se fiche éperdument du maintien en service des grenades offensives, mais exerce un lobbying évident pour que la GLI F4 continue de doter les forces de l’ordre. A l’époque, Cazeneuve lui-même s’en fait le défenseur, estimant que les GLI F4 sont « nécessaires pour le maintien à distance ». « Elles sont, en outre, indispensables à la gradation de la réponse pour protéger tout à la fois les forces de l’ordre et les manifestants violents contre les conséquences dommageables d’un contact ».

    Le gouvernement se contente alors de « durcir les modalités d’emploi des grenades lacrymogènes à effet de souffle, dites “GLI” pour grenade lacrymogène instantanée », proposant que l’utilisation de ces munitions se fasse « en binôme, un binôme composé du lanceur lui-même et d’un superviseur ayant le recul nécessaire pour évaluer la situation et guider l’opération ».

    À Bure ce 15 août, il est certain que le ou les superviseurs n’avaient pas le « recul nécessaire » pour les deux dizaines de grenades lancées en moins de 3 minutes…

    C’est quoi cette grenade lacrymogene instantanée ?

    La grenade GLI F4, de calibre 56 mm, pèse 190 grammes, dont 41,2 grammes de masse active. Grenade dite « à effet combiné », elle est composée de 10 grammes de gaz lacrymogène CS pur et de 25 grammes de tonite (TNT). Elle peut être lancée à la main, ou propulsée à l’aide de dispositifs propulseurs DPR de 50, 100 ou 200 mètres et grâce à des lance-grenades Chouka ou Cougar.

    La GLI F4 est constituée d’une ogive en plastique rigide de couleur grise, contenant une cartouche en polystirène blanc dans laquelle on trouve le détonateur et le dispositif d’allumage, ainsi qu’une cartouche en carton avec un couvercle de couleurs rouge et jaune, contenant la masse active de gaz (poudre jaune) et de tonite (poudre noire). Généralement, les deux cartouches sont pulvérisées lors de l’explosion et on ne trouve sur le sol que l’ogive en plastique et le propulseur qui a permis de l’envoyer, ou le bouchon et la goupille si la grenade a été envoyée à la main.

    Produite par l’entreprise LACROIX – ALSETEX sous le code SAE 810, la grenade GLI F4 est classée parmi les grenades à effet de souffle (explosive). La détonation produite par la grenade, dont le niveau sonore peut atteindre jusqu’à 165 décibels (à 5 mètres de l’impact), vise à effrayer l’adversaire. C’est la raison pour laquelle la GLI F4 a toute sa place dans la panoplie des armes à effet psychologique mise en service depuis le début des années 2000. Elle est souvent appelée pour cette raison « grenade assourdissante », bien que la grenade assourdissante corresponde à un autre modèle de grenade produite par Alsetex, la SAE 430, qui n’est pas employée dans le cadre du maintien de l’ordre en France.

    Encadré par l’article R. 431-3 du code pénal et l’article D. 211-17 du code de la sécurité intérieure, l’usage de la Grenade Lacrymogène Instanée (GLI F4) est prévu dans le cadre d’une riposte graduée, jaugée au regard de la violence réelle ou supposée des manifestantEs faisant face aux forces de l’ordre. Son usage intervient si les moyens basiques du maintien de l’ordre, à savoir les matraques, les canons à eau et les grenades lacrymogènes, sont jugés inefficients. Elle est utilisée sur le palier « usage des armes » qui succède au palier « emploi de la force ». Elle précède le palier « riposte » prévoyant l’usage d’armes à feu individuelles.

    Utilisée allègrement lors d’affrontements de moindre intensité, et sans que les manifestantEs n’aient utilisé autre chose que des pierres, la grenade GLI F4 impose un haut niveau de violence et entraîne des blessures de guerre qui sont difficilement prises en charge par les services d’urgence classiques.

    " #armes_non_létales " #Police #militarisation

  • #Bure (Meuse) : communiqué des Bure à cuire suite à la #manifestation du 15 août contre la poubelle nucléaire
    https://fr.squat.net/2017/08/16/bure-meuse-communique-des-bure-a-cuire

    Aujourd’hui [mardi 15 août 2017], la manifestation devait se déployer entre Bure et Saudron, pour rejoindre le lieu où se trouve l’enceinte néolithique récemment découverte et appelée à disparaître sous les coups de pelleteuse de l’Andra. L’objectif était de poser un acte fort pour concrétiser l’opposition au projet CIGÉO. Nous refusons que l’Andra, qui empoisonne […]

    #émeutes #Meuse

  • Meuse : un site archéologique bloque le projet nucléaire

    https://www.ladepeche.fr/article/2017/08/02/2621803-meuse-un-site-archeologique-bloque-le-projet-nucleaire.html

    Que des archéologues rédigent une pétition en ligne (sur Change.org), voilà qui n’est pas banal. Il faut dire qu’à Bure (Meuse) et Saudron (Haute-Marne), il y a sous la terre un site néolithique fabuleux, datant du IVe millénaire et qui s’étend sur 35 hectares ! De quoi piocher, fouiller, dégager, et faire avancer de quelques jolis pas notre connaissance de cette période plutôt obscure. Un site d’autant plus exceptionnel qu’il n’est pas, comme à l’accoutumée, à côté d’une rivière, les scientifiques aimeraient savoir pourquoi…

    Mais si ce site a été découvert, c’est parce que l’Institut national des recherches archéologiques préventives y a effectué des sondages : cet endroit doit accueillir… un centre d’enfouissement des déchets nucléaires ! Et d’ailleurs, l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire n’a pas la baraka : après les traditionnelles oppositions des riverains et des antinucléaires, voici que c’est du fond des âges qu’on l’empêche de poser ses déchets.

    Dans cette bataille, la demande des archéologues de fouiller le site dans son intégralité a été partiellement refusée par la Sous-direction de l’Archéologie (SDA), alors que la Commission Interrégionale avait donné son feu vert. Les archéologues sont furieux. Quand les déchets nucléaires seront sur place, on ne pourra plus fouiller… pendant des millions d’années !

  • Bure : les opposants au projet de stockage ont « repris le bois ! »
    Hier à Bure dans la Meuse, le bois Lejuc est repassé aux mains des opposants au projet de stockage de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Un coup d’éclat antinucléaire rondement mené…
    17/07/2016 à 05:01, actualisé à 08:45
    http://www.estrepublicain.fr/edition-de-bar-le-duc/2016/07/17/bure-on-a-repris-le-bois

    (...) Midi, la chaleur et la tension montent. Sur la colline, ils sont environ 500 à observer la ligne bleue des uniformes et les visières des casques de la gendarmerie mobile déployées en lisière du bois Lejuc, en contrebas. 13 h : entre les blés mûrs, sur le chemin pierreux d’une ancienne voie romaine qui s’incline vers le thalweg, le cortège s’élance au son de l’accordéon et des « Andra barre-toi ! ». Deux tracteurs aux fanions de la Confédération paysanne ferment la colonne. « La Conf’ne sera bientôt plus seule dans la contestation », affirme Rémy, un Meusien, « le monde paysan et notamment le syndicat des Jeunes agriculteurs de la Haute-Marne et des Vosges commence à comprendre l’entourloupe. Outre les forêts, l’Andra a acheté 1.000 hectares de terres agricoles sans déclaration d’utilité publique. Pour en faire quoi ? ». Vers 13 h 30, contact. Des projectiles fusent, les militaires ripostent à coups de grenades lacrymogènes et assourdissantes. Une escarmouche, car les activistes s’éclatent en plusieurs groupes pour dénicher une brèche dans les 7 kilomètres de lisière. Cette stratégie spontanée va payer.

    Vers 15 h, une cinquantaine d’intrépides parvient à forcer le verrou en se faufilant sous les frondaisons. La forêt résonne d’appels et de détonations de grenades. Beaucoup de militants visiblement rompus aux guérillas zadistes ont revêtu la tenue idoine. Masques à gaz, casque, genouillères ou visages masqués. Durant plusieurs minutes, la situation est indécise. Puis, une onde de joie secoue les rangs des assaillants : la gendarmerie et les vigiles de l’Andra se replient. Le champ est libre. En fin d’après-midi, 350 activistes ont repris possession d’une clairière. « Nous venons d’installer la cantine collective. On construit des cabanes, on dresse les tentes pour la nuit… », rigole Sylvestre, l’un des lieutenants des collectifs. « Maintenant, il va falloir tenir… ».

    Patrice COSTA

    #Bure

    • Communiqué de presse (16 juillet à 16h00) – On a repris la forêt ! On ne nous atomisera jamais !
      Samedi 16 juillet, plus de 350 personnes de tous les âges et tous les horizons sont entrées dans le Bois Lejuc, à Mandres-en-Barrois et viennent de le libérer une nouvelle fois de l’emprise de l’Andra.
      Des paysans sont sur place avec leurs tracteurs, des enfants se promènent dans le bois, une cantine vient de s’installer, des chaînes humaines se forment pour acheminer le matériel tandis que l’accordéon commence à jouer.Les occupants se réjouissent du succès de cette action, qui a largement rassemblé les différentes composantes du mouvement contre Cigéo.Ils dénoncent toutefois une attaque violente menée par la milice privée de l’Andra lors de son repli sur des militants assis à terre. Voilà les méthodes de l’Andra pour imposer Cigéo !

      Les occupants appellent à rejoindre massivement le bois libéré dès ce soir, demain et dans les jours à venir !

      Cette occupation-libération pour empêcher la progression des travaux de l’Andra se situe dans le prolongement de 20 ans de lutte contre Cigéo. C’est une nouvelle étape déterminante dans la résistance contre le rouleau compresseur de l’Andra qui veut imposer Cigéo par la force.

      Infos : vmc.camp/fil-info / vmc.camp / burestop.eu / burezonelibre.noblogs.org
      http://vmc.camp/2016

    • Dimanche 17 juillet
      http://vmc.camp/fil-info
      7h : dans le bois, la nuit a été calme et les occupant.e.s n’ont été réveillé.e.s que par le chant des oiseaux !
      8h50 : la milice de l’Andra est de retour. 20 vigiles se mettent en position près de la barricade sud.
      9h25 : une dizaine de fourgons de gendarmes mobiles et deux voitures de polices viennent d’être vues à Joinville, roulant en direction de Bure.
      9h45 : 5 fourgons et une voiture de police ont dépassé Saudron.
      Des soutiens sont partis devant les gendarmeries où sont les personnes actuellement en cours d’audition. Appel à faire entendre notre soutien aux camarades à l’intérieur => gendarmeries de Bar-le-Duc (1 gardé à vue), Commercy (2 gardés à vue) ; ces trois personnes sont entendues actuellement ! À Void-Vacon, la personne a déjà été entendue.
      10h30 : les gardes mobiles sont arrivés sur le site et se déploient, notamment vers la barricade sud.
      15h38 : assaut éclair, puis repli des flics, au niveau de la barricade sud. Des vigiles parcourent le bois.
      16h20 : nouvelle charge.
      16h30 : il semble que les gardes mobiles soient en train de tester la résistance des occupant.e.s du bois. Envoi massif de gaz lacrymogènes.
      17h15 : expulsion en cours. Une pelleteuse est en train de défoncer les barricades.

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      http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/haute-marne/les-anti-nucleaires-jouent-au-chat-et-la-souris-bure-av

    • Communiqué de presse des équipes médicale et juridique du mouvement d’occupation du Bois Lejuc sur les violences subies par les manifestant.e.s
      17 juillet 2016
      http://vmc.camp/2016/07/17/communique-de-presse-des-equipes-medicale-et-juridique-du-mouvement-doccupatio

      Au lendemain de cet événement, les équipes médicale et juridique du mouvement, ayant pris en charge les personnes blessées et recueilli de nombreux témoignages, en tirent un constat alarmant.

      Tout au long de la journée du 16 juillet, les participant.e.s ont rapporté les innombrables agressions commises par le service de sécurité privé de l’ANDRA. Equipés de boucliers transparents, de casques, de matraques, de sprays lacrymogènes, de manches de pioches et de frondes, ces soi-disant « vigiles » chargés de la sécurisation du site se sont en réalité constitués en une véritable milice mobile, allant au contact et pourchassant dans les champs et dans les bois les manifestant.e.s pour les passer à tabac et voler leurs affaires.

      Les personnes agressées ont été molestées à coups de bâtons et de matraques, de coups de pieds et de poings, ont reçu des jets de pierre, ont été gazées directement dans le visage et, pour certaines d’entre elles, se sont fait enfoncer la tête dans le sol, taper sur le crâne et rouer de coups.

      Suite à ces faits, l’équipe médicale fait état d’au moins 5 personnes blessé.e.s, présentant des traumatismes et blessures ouvertes à la tête, ainsi que de multiples blessures au dos et aux membres. Une de ces personnes a perdu connaissance pendant quelques instants. De nombreuses personnes sont en état de choc suite à ces violences.

      #violence_des_milices