city:savar

  • Les ouvriers demandent justice, trois ans après le Rana Plaza Dimanche 24 Avril
    Plusieurs milliers d’ouvriers du textile au Bangladesh ont demandé justice dimanche, trois ans après la catastrophe du Rana Plaza, un bâtiment industriel qui s’était écroulé en provoquant la mort de plus de 1100 personnes.
     
    Des survivants de cette tragédie, l’un des plus graves accidents de l’histoire industrielle mondiale, ont déposé dimanche matin des fleurs sur le site du complexe industriel, à Savar, près de Dacca.
     
    Des proches des défunts, dont les corps de certains n’ont jamais été récupérés, ont récité des versets du Coran sur les lieux de la catastrophe.
     
    « Trois années se sont écoulées et la justice n’est toujours pas passée », déplore le syndicaliste Abul Hossain. « Personne n’a été déclaré responsable de l’une des plus graves tragédies provoquées par l’homme. »


    La suite : Le devoir : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/469033/bangladesh-les-ouvriers-demandent-justice-trois-ans-apres-le-rana-plaza

  • Le Bangladesh ne veut pas froisser le secteur textile
    http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2013/05/09/le-bangladesh-cherche-a-ne-pas-contrarier-le-secteur-textile_3174176

    Le Bangladesh a annoncé, mercredi 8 mai, la fermeture de dix-huit usines textiles, sur les 4 500 que compte le pays, pour des raisons de sécurité, après l’effondrement, il y a près de quinze jours, d’un immeuble, le Rana Plaza, qui abritait cinq ateliers de confection à Savar, dans la banlieue de Dacca.

    Confronté au pire accident industriel de l’histoire du pays – 912 corps ont été retrouvés, selon un bilan provisoire –, alourdi encore par un nouveau drame, l’incendie d’un site de confection de Tung Hai Group, dans une zone industrielle de Dacca, qui a causé la mort de huit personnes, jeudi, le gouvernement bangladais et les industriels du secteur sont pressés d’agir pour améliorer les conditions de sécurité des travailleurs.

    L’Union européenne a menacé de suspendre le « système des préférences généralisées » dont bénéficie le Bangladesh, grâce auquel ses entreprises ont accès au marché européen sans quotas ni droits de douane.

  • Bangladesh : les islamistes une furieuse minorité
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1755

    Alors que les yeux sont tournés sur la catastrophe de l’effondrement d’une usine, le Rana Plaza situé à Savar (30 Km de Dacca), les sbires de l’islamisme sèment la désolation. Ces assauts constituent le palier parallèle de la prise du pouvoir par le clergé. Le « Hifazat-e Islam » mène la chasse aux femmes et exige qu’elles doivent rester à la maison. Alors que le bilan du pire catastrophe industrielle du pays ne cesse de s’alourdir, dépassant les 800 morts, selon une annonce de l’armée diffusée (...)

    #Monde,informations,_actualité,_international,_politique,_relations,_diplomatie,_affaires_étrangères, #Terrorisme,_islamisme,_Al-Qaeda,_politique,_Monde_Arabe, #Iran,_presse,_journalistes,_censure,_islamisme #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition

  • Bangladesh: Death toll nears 400 in building collapse - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/04/29/bang-a29.html

    Bangladesh: Death toll nears 400 in building collapse
    By Sarath Kumara
    29 April 2013

    The number of deaths in the Bangladesh building collapse had risen to 381 by Sunday evening, with many more bodies, and possibly survivors, still trapped in the debris. According to the police, as many as 900 people remain missing. While the final death toll may never be known, it is one of the world’s worst industrial disasters.

    #sweatshops #bangladesh

    • Déclaration de Berne : Plus de 300 morts suite à l’effondrement d’une fabrique au Bangladesh

      Le 24 avril 2013, un bâtiment de huit étages s’est effondré à Savar près de Dacca, la capitale du Bangladesh. Suite à ce tragique incident, presque 300 personnes ont perdu la vie et plus de 2000 autres auraient été blessées selon le syndicat IndustriALL.

      Dans ce bâtiment se trouvaient, outre des magasins, plusieurs fabriques de textiles qui produisaient des articles entre autres pour Mango, Benetton et Primark, mais aussi pour C&A, KiK et Walmart. Ces trois dernières entreprises faisaient également fabriquer des textiles par Tazreen, une usine qui se trouve non loin de Savar, et qui avait pris feu en novembre 2012 causant le décès de 112 ouvriers et ouvrières.

      Mesures de prévention défaillantes
      L’effondrement de cette fabrique vient s’ajouter aux nombreux incendies survenus au Bangladesh et démontre que la vie des ouvriers et ouvrières n’est pas assez protégée. Avant l’incident, ils avaient averti les responsables que des fissures étaient apparues dans les murs. Mais il leur a été demandé de poursuivre leur travail à l’intérieur du bâtiment. De tels événements pourraient être évités si la sécurité des employés et des employées était prise au sérieux.

      La Campagne Clean Clothes (CCC), avec les syndicats bangladais et internationaux, exige une mise en œuvre durable et efficace de mesures de sécurité. Signer la Convention sur la protection contre les incendies initiée par IndustriALL et la CCC représenterait un pas important. Ce texte oblige le gouvernement et les entreprises à améliorer la sécurité technique des fabriques. Il implique des contrôles de la sécurité des bâtiments effectués par des spécialistes indépendants, la formation de comités de sécurité au travail de même que la production de rapports publics sur tous les contrôles. Du côté européen, seul Tchibo a jusqu’à maintenant signé la convention.

      Contexte
      Les accords multifibres qui régulaient, par des quotas, le commerce international dans la filière textile ont expiré en 2005. Suite à cela, la compétition internationale s’est accentuée. Le Bangladesh en tant que pays de production disposant de bas salaires est particulièrement compétitif. Beaucoup de produits de masse, qui se retrouvent aussi dans les magasins en Suisse, sont produits là-bas. L’industrie textile bangladaise a connu ces dernières années d’énormes taux de croissance. Pourtant, malgré une industrie en plein boom, les salaires des couturiers et des couturières restent bien en dessous du revenu minimal de subsistance. Même les marges pour les fabriques sont en règle générale très basses. Il n’est donc pas étonnant que dans les dernières dix années aucun investissement n’ait été réalisé pour les infrastructures et la sécurité des bâtiments.

      Des entreprises internationales ont comblé le vide laissé par l’industrie locale, voire l’ont même dopée avec leur politique de prix. Celle-ci est actuellement criminelle pour les ouvriers et ouvrières, et elle n’est pas durable pour les pays de production. Il est nécessaire que les marques adaptent leur politique de prix, qu’elles donnent aux pays de production des chances de développement véritables et durables, et qu’elles versent des salaires de subsistance aux ouvriers et ouvrières pour la production de produits de marque.

      Les images du drame sont choquantes et rappellent l’effondrement de la fabrique Spectrum en 2005, de même que les nombreux incendies mortels des dernières années. Tant que personne ne travaille de manière transparente au développement de mesures contraignantes, à l’amélioration dans tout le secteur de la sécurité des bâtiments et à la protection contre le feu, en étroite collaboration avec les syndicats locaux, de telles tragédies pourront toujours se produire.

      http://www.evb.ch/fr/p25021398.html

      http://www.evb.ch/cm_data/Fabrikeinsturz_Bangladesch.JPG