city:sceaux

  • Pourquoi certaines communes rêvent d’accueillir une #prison (et d’autres en font des cauchemars)
    http://www.francetvinfo.fr/societe/prisons/enquete-franceinfo-pourquoi-certaines-communes-revent-d-accueillir-une-

    A travers le prisme des recherches foncières, c’est une certaine #géographie de la France qui s’est dessinée, avec des territoires aux aspirations et aux destins contrastés. C’est aussi la place de la prison dans notre société qui a été mise en lumière, entre contraintes de politique pénale, relégation spatiale et fantasmes populaires.

    […] Quand un projet de construction est présenté par le préfet, "la première réaction des élus est généralement la réticence, parce que la prison fait peur, et parce que cela représente un risque politique pour le maire, qui ne sait pas comment son conseil municipal et ses élus vont réagir, explique le chercheur à franceinfo. Très rapidement, les maires affinent le sujet, acceptent souvent de recevoir une prison, voire cherchent à l’accueillir."C’est ce qui s’est passé à Fréjus, où la municipalité s’est rendu compte de l’intérêt qu’elle pourrait avoir à exploiter un terrain peu valorisable. Bien souvent, les prisons héritent ainsi des terrains les moins prestigieux, comme a pu le constater Gérald Billard : "La prison de Nancy-Maxéville a été construite dans une zone d’activité en bordure de zone urbaine sensible, celle de Nantes-Carquefou se trouve sur un ancien terrain militaire dans une zone industrielle et celle de Rennes-Vezin a pris la place d’anciens abattoirs coincés entre une ligne ferroviaire et une zone industrielle."Un temps construits en centre-ville, à proximité immédiate des tribunaux, les établissements pénitentiaires sont désormais relégués en périphérie. « La fonction noble de la justice – le jugement et le prononcé de la peine – s’exerce toujours en ville, dans des tribunaux souvent localisés dans de beaux quartiers, note le géographe Olivier Milhaud, maître de conférences à la Sorbonne, dans la revue Urbanités. L’exécution de la peine, en revanche, se fait dans des établissements pénitentiaires qui s’établissent désormais en marge des villes. »

    […] « On a eu tendance à exagérer l’aspect d’image, qui ne se vérifie pas dans la durée », tranche Olivier Milhaud, auteur de Séparer et punir (CNRS Editions, 2017), interrogé par franceinfo. L’universitaire souligne que la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré n’empêche pas l’île de Ré (Charente-Maritime) de rester une destination touristique attractive. "L’administration pénitentiaire est le premier employeur de l’île, mais personne de l’extérieur n’est au courant, explique-t-il. Il y a des stratégies ’d’invisibilisation’, comme le fait de ne pas avoir de panneau routier indiquant la présence de la prison."Olivier Milhaud évoque également « des stratégies paysagères ou architecturales » qui permettent de camoufler une prison. Des peupliers, choisis pour leur croissance rapide, peuvent servir de barrière végétale. Des talus le long des routes peuvent masquer un établissement. Enfin, en jouant sur les couleurs, les architectes peuvent fondre les bâtiments de détention dans le décor urbain (par exemple, en reprenant la couleur des briques du quartier).

    […]_Lors de son opération de recherches de terrains ces derniers mois, le gouvernement s’est cassé les dents à plusieurs reprises. Ce fut particulièrement le cas en Ile-de-France, où le peu d’emplacements identifiés a contraint le garde des Sceaux à ordonner une nouvelle phase de prospection. Il a également dû faire le deuil de sa volonté de construction de maisons d’arrêt dans des agglomérations comme Lyon, Marseille, Nancy ou Strasbourg, d’où proviennent pourtant nombre de détenus."Ces #métropoles à forte concentration urbaine ne veulent pas geler 15 hectares pouvant accueillir autre chose, regrette Jean-Jacques Urvoas. Mais derrière, il y a eu des communes super-volontaires pour récupérer le projet." Colmar a ainsi profité des réticences strasbourgeoises pour récupérer une maison d’arrêt de 550 places, tandis que Dommartin-lès-Toul a hérité de l’établissement de 600 places prévu à Nancy.

    […] "Les familles sont souvent dépendantes des #transports_en_commun, qui sont peu efficaces hors des zones urbaines, confirme le géographe Gérald Billard. Quand il faut prendre un TER, puis un bus, puis finir à pied jusqu’à la prison, on se retrouve facilement avec 5 minutes de retard, et on est privé de #parloir. Et pour les détenus en #semi-liberté, être à l’heure au travail et à l’heure pour le retour en prison peut devenir un casse-tête et compromettre une #réinsertion.

    […] "L’argument économique est la principale motivation avancée par les communes. Mais y a-t-il vraiment tant à gagner en accueillant une prison ? « Les choses ne sont pas si évidentes », tempère Isabelle Leroux, maître de conférences en é#conomie à l’université d’Angers (Maine-et-Loire) et co-auteure de l’essai Les nouvelles prisons. Elle promet une belle désillusion aux maires qui s’attendent à un jackpot."Les surveillants vont souvent vivre dans une autre commune, pour respirer un peu et ne pas croiser les détenus en semi-liberté, affirme-t-elle à franceinfo. Du fait du turn-over, certains vont aussi se contenter d’un studio et ne vont pas faire venir leur famille." L’économiste cite en exemple une maison d’arrêt de 400 places inaugurée en 2010, dont seulement 7 des 184 fonctionnaires résidaient finalement dans la commune en 2013. Outre cet effet démographique limité, l’effet sur l’emploi est négligeable, car les fonctionnaires de la prison sont affectés au plan national et non recrutés dans le bassin local. Que répondre à la mairie de Fréjus, qui salive devant un éventuel chantier à 100 millions d’euros ? Prudence. Si la prison est construite en partenariat public-privé, le chantier risque de peu profiter aux entreprises locales du #BTP.

    […] Autre source potentielle de déception : les gains en matière de dotation globale de fonctionnement (#DGF). Cette dotation est versée par l’Etat aux communes en fonction de leur nombre d’habitants. Lorsqu’une prison est construite, chaque détenu compte pour un habitant supplémentaire et permet de gonfler la DGF. L’impact est minime, prévient l’économiste : « Ce supplément représente seulement 0,5% du #budget_communal » pour une ville de 7 500 habitants accueillant un établissement de 400 places. Soit un gain de 40 000 euros par an.

    […] « Ce n’est qu’en menant une réflexion sur le développement autour de la prison qu’on peut échapper à un non-sens économique », conclut Isabelle Leroux. In fine, l’intérêt du détenu doit primer, estime-t-elle, appelant à veiller à développer les liens entre la prison et le tissu économique local pour permettre une bonne #réinsertion et éviter la #récidive.

    #tourisme #architecture #justice

  • Croquis. Bayrou frappé du syndrome Trump
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140617/croquis-bayrou-frappe-du-syndrome-trump

    À force de parler à son miroir, le garde des Sceaux François Bayrou ne s’est pas aperçu qu’il est devenu ministre et qu’il s’adresse aux Français. Résultat, il tweete comme un quidam dans une affaire de justice et fait pression sur la presse comme ne devrait pas le faire un maire de village sur un correspondant local. Et il promet de continuer, comme Donald Trump.

    #France #Edouard_Philippe #France_Inter #francois_bayrou #Marielle_de_Sarnez

  • Journalisme En Marche arrière — La Cité

    https://www.lacite.info/editorial/journalisme-en-marche-arriere

    William Irigoyen
    28 mai 2017

    Dans son supplément « Idées », daté du 27 mai, Le Monde s’intéresse à la « maîtrise de l’image » d’Emmanuel Macron. L’auteur de l’article, Frédéric Joignot, évoque notamment le travail de la photographe Soazig De La Moissonnière qui suit le nouveau président français « comme son ombre » et capte quelques-uns de ses moments d’intimité (l’intéressé « seul face à un miroir, les yeux fermés, se concentrant avant un meeting de campagne » ; avec François Bayrou, nouveau Garde des Sceaux, « juste avant leur alliance historique »...).

    #le_monde #journalisme #naufrage

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 27 mai 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13636-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, samedi 27 mai 2017, vous savez, des fois il ne faut pas chercher à comprendre, la poisse vous colle à la peau....

    Enfin, il faut relativiser, après la pluie le beau temps, comme on dit....

    Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et une agréable journée. ; )

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    27.05.2017

    Affaire Ferrand : "en l’état", le parquet de Brest n’ouvrira pas d’enquête (L’Express.fr)

    Vrais chiffres du chômage avril 2017, 22.400 chômeurs de plus, malgré 310.600 radiés ce mois (Agoravox.fr)

    "Penser que le chômage en France est dû au code du travail est un pur fantasme", selon François Hommeril (Les Echos.fr)

    Ce que les associations anticorruption ont demandé au garde des Sceaux (Le Figaro.fr)

    La grève des conducteurs de camions de carburant, (...)

    #En_vedette

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce jeudi 16 mars 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13371-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Chers ami(e)s, bonjour. Les jours se suivent et ne se ressemble pas forcément, mais j’avoue que c’est de plus en plus difficile de faire cette Revue de presse... : (

    En attendant, je vous remercie de votre fidélité, et voici les nouvelles du jour. ; )

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    16.03.2017

    LuxLeaks : réduction en appel des peines des lanceurs d’alerte Antoine Deltour et Raphaël Halet (Marianne.net)

    Selon le garde des Sceaux, les conditions sont réunies pour "une sortie de l’état d’urgence" (Atlantico.fr)

    Vol de coke au « 36 » : dix ans requis contre Jonathan Guyot (Libération.fr)

    Dieselgate : la direction de Renault, y compris Carlos Ghosn, impliquée (Le Point.fr)

    Emplois fictifs : Après Fillon, Mélenchon ? (Olivier Demeulenaere)

    Pourquoi le nouvel étiquetage (...)

    #En_vedette

  • Le dictionnaire critique du sexisme, par Christiane Taubira

    https://www.franceculture.fr/societe/le-dictionnaire-critique-du-sexisme-par-christiane-taubira

    J’ai beaucoup cherché, en ces temps tragiques où femmes et hommes politiques nous déçoivent tous les jours un peu plus, en ces temps tragiques où elles·ils affichent sans honte toute l’étendue de leur opportunisme racoleur et narcissique. J’ai beaucoup cherché et je n’arrive pas encore à trouver une raison de ne pas aimer ou d’être déçu par Christiane Taubira. J’ai pas envie de faire le groupie et je n’ai pas envie de me complaire dans un sentiment béat d’admiration. Mais j’ai juste envie de dire que pour une fois, une femme politique m’inspire et m’intéresse pour ses positions progressistes, pour ce qu’elle défend, pour les combats pour le droit qu’elle a mené contre des grandes forces très rétrogrades. Dans le concert de médiocrité politique actuelle, c’est une voix importante qu’on entend pas assez.

    Nous la trouvons ici dans une série sur France-Culture (qui prouve quand même qu’elle n’a pas qu’à offrir Finkielkraut même si ça fait vraimeent tâche) où elle évoque le sexisme ordinaire et extra-ordinaire, avec de nombreuses références littéraires. C’est utile, important et intéressant. Et c’est plutôt bien que ce soit elle qui se lance dans cette narration.

    https://www.youtube.com/watch?v=WK37mY0qtOw

    https://twitter.com/franceculture/status/839431228222763008

    Le dictionnaire critique du sexisme, par Christiane Taubira
    08.03.2016

    L’ancienne garde des Sceaux est sur France Culture ce mardi 8 mars 2016 de 8h à 20h, pour la Journée internationale des femmes.

  • Jean-Jacques Urvoas dévoile une liste de 21 villes d’implantation de nouvelles #prisons
    http://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250278679390&nl=1

    Le ministre de la Justice a dévoilé, jeudi 23 février, la liste des villes d’implantation de 21 nouvelles prisons sur les 33 projets envisagés dans le cadre du « plan encellulement individuel ». […] La carte de ces nouvelles implantations apparaît fortement concentrée dans le Sud avec 650 à Nice, autant à Fréjus, 500 à Montpellier, Narbonne et Pau, 400 à Avignon et Perpignan… 550 places sont aussi prévues à Colmar ou Rennes, 30 à Nantes, 200 à Cherbourg. Selon le garde des Sceaux, neuf sites sont prioritaires : Nice, Narbonne, Ajaccio, Montpellier, Guadeloupe, Guyane. La question de l’Ile-de-France n’est pas encore arrêtée : le préfet Michel Delpuech devra remettre ses préconisations avant le 31 mars.

    • Le 25 novembre 1956, il passe devant le tribunal militaire d’Alger, soit 11 jours seulement après son arrestation, « en application de la procédure expéditive permise par « les pouvoirs spéciaux », accordés par les députés français au gouvernement de Guy Mollet ». Le procès se passe « Dans une atmosphère de pogrom » tel que le précise l’ouvrage écrit sous la direction d’H. Alleg . Il est condamné à mort au cours d’un sombre procès « dans un prétoire où montaient des cris de haine et de mort ».

      Un recours en grâce fut déposé par les avocats de F. Iveton, lequel examiné au Conseil de la magistrature fut refusé par le Garde des sceaux de l’époque, François Mitterrand qui vota en faveur de l’exécution du condamné à mort.

      #Algérie #France #Peine_de_mort #indépendance #Fernand_Iveton #Guy_Mollet #François_Mitterrand

    • Fernand Iveton, militant communiste tout comme Maurice Audin militait pour l’indépendance de l’Algèrie. Il fut guillotiné et François Mitterand a refusé la requête en grâce.
      https://www.youtube.com/watch?v=RoRnlNxS7ms

      Arrestation de Fernand Iveton, Éclairage
      http://fresques.ina.fr/independances/fiche-media/Indepe00001/arrestation-de-fernand-iveton-muet.html

      Né le 12 juin 1926, Fernand Iveton est mort guillotiné le 11 février 1957 à Alger, dans la cour de la prison Barberousse. Le 14 novembre 1956, il avait prévu de déposer une bombe à l’usine de gaz du Hamma où il était ouvrier tourneur. Or, celle-ci n’a jamais explosé car, programmée pour une explosion à 19 h 30, la bombe avait été désamorcée avant même d’avoir été placée au bon endroit. En effet, ayant entendu, depuis le casier de Fernand Iveton installé dans le vestiaire de l’usine, un tic-tac pouvant ressembler à celui d’une bombe, un ouvrier avait prévenu la police qui avait arrêté le suspect en milieu d’après-midi.

      Avec deux autres de ses compagnons, Mohamed Ouenouri et Mohamed Lakhnèche, Fernand Iveton fut condamné à mort 11 jours plus tard, le 25 novembre 1956, en application du décret n°56-269 qui prévoyait « la traduction directe sans instruction préalable devant un Tribunal permanent des Forces armées des individus pris en flagrant délit de participation à une action contre les personnes ou les biens ». Par la suite, son recours en grâce fut refusé par le président de la République de l’époque – René Coty – mais aussi par le Garde des Sceaux d’alors, #François_Mitterrand.

      Militant au sein de l’aile militaire du Parti – interdit – communiste algérien, les Combattants de la Libération, Fernand Iveton est le seul militant européen du FLN à avoir été exécuté pendant la #guerre_d'Algérie. Ceci sans avoir fait aucune victime ni aucun dégât matériel. Un mort pour l’exemple donc.

      La séquence consacrée à l’arrestation de Fernand Iveton est prudente quant à la description des faits. Une attitude pouvant s’expliquer par un contexte télévisuel particulier. En effet, en cette fin d’année 1956, le journal télévisé a connu quelques difficultés à se stabiliser. Des journalistes venus de la radio ont rejoint la rédaction et certains semblent déplaire au secrétaire d’État à l’Information de l’époque, Gérard Jacquet (SFIO).

      Ce qui confirme une tendance perceptible au cours de cette période : l’intérêt du monde politique pour la #télévision s’accentue, provoquant des velléités de contrôle à son égard. Avec cette conséquence : le 1er juin 1956, le JT est placé sous l’autorité du directeur des informations et détaché de la direction des programmes. Tensions et ajustements résulteront donc de cette disposition, les journalistes évitant de traiter des sujets pouvant s’avérer dérangeants.

      En ce qui concerne l’affaire Iveton, place est donnée à la démonstration des faits. L’ouvrier ayant entendu le tic-tac de la bombe "Betty" rejoue devant la caméra la scène au cours de laquelle il aurait conduit les policiers jusqu’au casier de Fernand Iveton. Ainsi le reportage livre-t-il aux téléspectateurs les preuves de la culpabilité de ce dernier, les préparant de fait à la sanction qui suivra.

      #communiste

  • Y a-t-il un pilote dans la PNIJ, les « Grandes Oreilles » de la police ?

    http://www.slate.fr/story/135083/pilote-pnij-grandes-oreilles-police

    Encore en panne ces dernières semaines, la Plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) n’en finit pas d’accumuler les ratés. Elle devait, initialement, être opérationnelle en 2007. Comment une administration est-elle capable de s’empêtrer ainsi dans ses projets ? Enquête sur un cauchemar digne de Kafka.

    « La PNIJ est indéniablement un objet journalistique », reconnaissait Jean-Jacques Urvoas, garde des Sceaux, en novembre 2016. Qualifiée de « merdier sans nom » par un haut responsable policier (anonyme) cité dans Libération, de « véritable fiasco » par les deux syndicats majoritaires chez les magistrats et les officiers de police, ou encore de « bérézina au pays de Kafka 2.0 » par France Inter, la Plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ), emblématique des « grands projets » ratés de l’administration française, fait régulièrement parler d’elle, et toujours en mal.

    Un cauchemar administratif

    Conçue en 2005 pour rationaliser le coût des écoutes téléphoniques judiciaires (et empêcher d’éventuelles barbouzeries), initialement censée être « opérationnelle fin 2007, courant 2008 », la mise en oeuvre de la PNIJ n’a réellement débuté qu’en 2010 avec l’attribution du marché à Thales. Aujourd’hui, le projet a accumulé tant de retards, surcoûts, pannes, « chaos techniques et écrans noirs », que son recours généralisé vient (pour la troisième année consécutive) d’être reporté. Elle était pourtant censée devenir « obligatoire » le 1er janvier 2017 après avoir été reportée deux fois déjà... Elle vient aussi, et pour la nième fois, de tomber en panne.

    Ajoutez-y le fait que le support technique de la PNIJ n’était joignable, initialement, que les jours ouvrables aux horaires de bureau, que les écoutes ne peuvent plus être transmises sur les téléphones portables des enquêteurs lorsqu’ils sont en filature, que les officiers doivent confier leurs cartes d’accès à leurs interprètes lorsque l’écouté ne parle pas français, empêchant policiers, gendarmes et douaniers de pouvoir continuer à s’en servir en parallèle... et vous comprenez mieux pourquoi les OPJ, contraints de l’utiliser, n’ont cessé de râler.

    Un dépassement de budget de plus de 80 millions

    L’an passé, la Cour des comptes s’est elle aussi invitée dans le débat, révélant que la PNIJ, qui devait initialement coûter 17 millions d’euros, et être lancée en 2007, en aura coûté « au moins 102,7M€ tout compris », à la fin de l’année 2016, sans être pour autant pleinement opérationnelle. Maintes fois reportée, la PNIJ devait en effet entrer en vigueur, « au plus tard », le 31 décembre 2015.

    Autre ironie de l’histoire, le nom de Richard Dubant se retrouve désormais exploité, à l’insu de son plein gré, par des escrocs qui s’en servent pour faire la promo de logiciels espions sur des pages qu’ils ont piratées...

  • Le #Discours de #Jean-Jacques_Urvoas qui peut vous mener en prison
    https://reflets.info/le-discours-de-jean-jacques-urvoas-qui-peut-vous-mener-en-prison

    Lorsque l’on clique sur le bouton « Lire le discours du garde des Sceaux devant l’Assemblée nationale le 17 mai 2016 » sur la page du site du ministère de la Justice présentant le « Projet de loi de modernisation de la Justice du 21e siècle #J21« , un curieux message apparaît : « Bonjour, Nos dispositifs informatiques ont détecté […]

    #Breves #On_s'en_fout #Loi_godfrain #URL

  • Un livre dénonce les relations entre Qatar et certains politiques
    http://www.tendanceouest.com/region/actualite-198091-un-livre-denonce-les-relations-entre-qatar-et-certai

    Les journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot dénoncent dans un livre-enquête les « dérives » de la relation entre le Qatar et des personnalités politiques de tous bords, dont Jean-Marie Le Guen et Rachida Dati, qui portent plainte.

    Dans ce livre « Nos très chers émirs » (Michel Lafon), dont l’hebdomadaire Le Point publie jeudi les bonnes feuilles, ils racontent comment l’argent a « pourri » cette relation avec les monarchies du Golfe et en particulier comment l’ambassade du Qatar à Paris est sollicitée par des politiques.

    « A Noël, Mohammed al-Kuwari (ex-ambassadeur du Qatar à Paris, ndlr) offrait aux membres du groupe d’amitié France-Qatar à l’Assemblée nationale des montres Rolex ou des bons d’achat dans des grands magasins », selon ces extraits.

    « Pour certains hommes politiques, pour certains élus, pas tous, l’ambassade du Qatar, c’était tout à la fois un distributeur de billets de 500 euros, une agence de voyages, et la boutique du Père Noël », a affirmé Christian Chesnot sur France Inter. « C’est à dire que, pendant plusieurs années, jusqu’à aujourd’hui, le Qatar reçoit des sollicitations (...) des demandes de subventions pour financer une mosquée, une école, une association. Et puis il y a des hommes politiques qui sont vraiment à l’offensive, qui vraiment demandent de l’argent ».

    Les deux journalistes, selon les extraits du Point, citent nommément le secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, le député PS Nicolas Bays, l’ex-garde des Sceaux LR Rachida Dati, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin ou encore la sénatrice centriste Nathalie Goulet.

    Selon Christian Chesnot, Jean-Marie Le Guen « voulait imposer une agence de communication pour gérer des déclarations d’hommes politiques, pour contrôler un peu les déclarations au Parlement qui seraient critiques vis-à-vis du Qatar ».

    Rachida Dati aurait, elle, demandé à l’ambassade du Qatar « pas moins de 400.000 euros pour son association », un « club des ambassadeurs », somme qui lui a été refusée, affirment-ils.

    « J’ai appris avec stupéfaction et consternation les allégations délirantes contenues dans (ce) livre », a réagi M. Le Guen sur Facebook. « Evidemment, je porte plainte pour diffamation », a-t-il ajouté.

    – Ils « font honte à la France » -

    Les avocats de Mme Dati ont dénoncé dans un communiqué à l’AFP « mensonges » et « calomnies » et annoncent que « toutes les actions seront entreprises pour faire cesser les atteintes répétées à la probité » de la maire du VIIe arrondissement de Paris. Rachida Dati a précisé à l’AFP qu’elle portait plainte.

    Nicolas Bays aurait demandé à se « faire inviter dans un hôtel de Doha » et se faire « payer un billet d’avion sur Qatar Airways », essuyant un refus.

    Nathalie Goulet « essuya, elle aussi, chaque fois, un refus clair et net (...) Elle a pourtant multiplié les demandes », écrivent les auteurs cités par Le Point. Elle a indiqué à l’AFP qu’elle portait également plainte.

    Dominique de Villepin est également évoqué, décrit comme un « vieil ami de la famille régnante, qui fait beaucoup d’affaires au Qatar ». Il « exige d’être en première classe, sinon il boude les invitations à Doha », écrivent les journalistes, citant un diplomate de l’ambassade du Qatar.

    « Pendant qu’une grande partie de la classe politique RPS se faisait corrompre par le , ce pays m’attaquait en justice. Tout est dit », a réagi sur Twitter le vice-président du FN, Florian Philippot.

    Ces élus « font honte à la France », a renchéri la députée FN Marion Maréchal-Le Pen.

    « Ces faits, s’ils étaient avérés, seraient gravissimes et relèveraient des tribunaux. Face à la gravité des accusations, nous demandons que la justice soit saisie au plus vite », a demandé Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.

    Fin novembre 2015, un parlementaire LR s’alarmait du poids pris par le Qatar en France : « Ils sont ici chez eux, on leur passe tout et il y a de la corruption pour acheter des mecs, ils sont prêts à tout pour vous acheter ».

  • #justice : La #France mettra longtemps à combler son retard
    http://fr.myeurop.info/2016/10/18/justice-la-france-mettra-longtemps-combler-son-retard-14797

    Daniel Vigneron

    Depuis longtemps, la justice française ne paraît plus au niveau de ce qu’exige une société de plus en plus conflictuelle. Malgré les moyens récemment mobilisés, elle est plus lente et ses auxiliaires sont moins nombreux qu’ailleurs en Europe.

    Après la rationalisation controversée de la carte judiciaire menée sous le précédent quinquennat par la Garde des Sceaux Rachida Dati, l’actuel prési lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Belgique #Danemark #Espagne #Italie #Pays-Bas #Royaume-Uni #Suède #avocats #budget_de_la_justice #juges #magistrats #procédure #procureurs #RFI #tribunaux

    • C’est normal, l’union européenne a mis les Etats en faillite afin d’en détruire les structures au profit des multinationales, financières ou autres. Pour l’UE, les systèmes judiciaires des pays doivent être remplacés par des cours d’arbitrages, dirigés par des cabinets d’avocats ou d’ancien dirigeants de multinationales.
      Un exception sera peut être faite, afin de pouvoir emprisonner les Syndicalistes par exemple, remplir les prisons privées afin que leurs propriétaires (de prison) se fassent de la tune (voir le cousin US).
      La société n’est pas de plus en plus conflictuelle, mais comme l’Etat ne joue plus son rôle, la judiciarisation des rapports entre individus augmente comme aux USA, une importation de plus.
      Soulignons le curieux emploi du mot #rationalisation à la place du mot #destruction, dans le globish des journaleux

      #union_européenne #faillite #ruine #BCE #euro arbitrage #cour_d_arbitrage

  • Regards sur la non démocratie à La Rochelle  « le Paradis perdu » de Vincent Ruffin

    Les procureurs dépendent du Ministère public et du Garde des Sceaux, ministre régalien de la République.

    Comment comprendre que ceux qui manifestaient en janvier 2015 contre les assassinats barbares des journalistes de Charlie-Hebdo et pour « le droit à la caricature » puissent se faire censeurs à leur tour ? Le « droit » à la satire n’existerait-il qu’envers les musulmans ?

    Dans le cadre du Festival, Ecran Vert qui se déroule actuellement en Charente Maritime, un collectif d’artistes peintres et photographes a eu l’autorisation d’organiser une exposition «  Regards sur la démocratie, les espaces démocratiques en question  » au Tribunal de Grande Instance de La Rochelle (Salle des pas Perdus du 19 au 30 septembre). Sujet ô combien d’actualité !

    Hélas ! La Procureure de la République et le Président du Tribunal de Grande Instance de La Rochelle viennent d’interdire cette exposition du fait de la présence d’une toile réalisée en 2013 par l’artiste peintre Vincent Ruffin. Ce diptyque "le Paradis perdu" est jugé par ces deux représentants de la République trop provocateur pour ce lieu !

    Les citoyens rochelais ne connaitront pas l’objet de leur ire ! Est-ce le camp de rétention, le soldat en train d’uriner, le policier usant de la matraque, la bonne sœur en habit, qui heurteraient ces bien-pensants ? ou Bacchus ou … le cochon ? ou l’ensemble ?

    Circulez, il n’y a plus rien à voir !!!
    L’article 11 de la déclaration du 26 Août 1789 énonce que « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

    Source : http://www.fnlp.fr/news/302/17/Censure-au-Tribunal-de-La-Rochelle/d,lp_detail.html
    + http://federations.fnlp.fr/spip.php?rubrique322

    #La_Rochelle #Charlie #paradis #blasphème

  • Avis aux amateurs : Capsa, constructeur de cellules de prison
    http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1848

    CAPSA 4 rue Jean Macé 69330 Meyzieu 31 salariés / CA de 4 millions € Président et cofondateur en 2013 : Cédric Denoyel (également Directeur général de l’entreprise Culture Next, qui assure l’exploitation du bar/boîte de nuit électro Le Sucre (50 quai Rambaud 69002 Lyon) / Gérant la SCI Gailleton Denoyel (...) — 0-154.jpg, 1-359.jpg, Identifier l’ennemi

  • Taubira/Mouffe. Réarmer la #gauche face au déclin démocratique
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/280716/taubiramouffe-rearmer-la-gauche-face-au-declin-democratique

    Vidéo dans l’article Tout l’été, Mediapart et la Revue du Crieur organisent des face-à-face entre chercheurs et politiques, entre celles et ceux qui décident de la vie de la cité et celles et ceux qui la pensent. La première rencontre oppose l’ex-garde des Sceaux, #christiane_taubira, à #Chantal_Mouffe, professeur de théorie politique.

    #Culture-Idées #démocratie #Etat_de_droit #GAUCHE_S_ #Podemos #populisme

  • Dans la « jungle » de Calais, Jacques #Toubon recadre le gouvernement - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/06/30/dans-la-jungle-de-calais-jacques-toubon-recadre-le-gouvernement_1463255

    Surprenant et courageux, Jacques Toubon. Très peu de politiques ont jusqu’ici osé arpenter les allées boueuses et sableuses de la « jungle » de Calais. L’ancien très chiraquien garde des Sceaux, désormais Défenseur des droits depuis juin 2014, y a, lui, passé tout son après-midi de jeudi. Surtout, en fin de journée, il a profité de sa conférence de presse pour prononcer des mots qui ont sonné comme un violent réquisitoire contre la politique de Bernard Cazeneuve.

    #droits_de_l'humain

  • Le député socialiste Alexis Bachelay dépose un amendement pour que le « boycott » ne soit plus un délit
    jeudi 23 juin 2016
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1156123062016Le-depute-socialiste-Alexis-Bachelay-depose-un-amen

    C’est une première. Et c’est une initiative salutaire pour tous les amoureux de la liberté d’expression. Alexis Bachelay, député socialiste des Hauts-de-Seine a déposé ce mercredi 22 juin à l’Assemblée nationale un amendement pour que le boycott ne soit plus un délit.

    Même si son amendement au projet de loi « Egalité et Citoyenneté » ne le dit pas clairement, c’est bien la circulaire Alliot-Marie qui est visée. Le 12 février 2010, celle qui est à l’époque garde des Sceaux, demande aux parquets d’engager des poursuites contre les personnes appelant, ou participant, à des actions de « boycott » des produits déclarés israéliens et issus des colonies israéliennes en Palestine.

    Dans le collimateur du ministre de la Justice, la campagne BDS, « Boycott-désinvestissement-sanctions », lancée en 2005 par des associations palestiniennes, et qui commence sérieusement à inquiéter Israël ainsi que ses partisans à travers le monde.

    « Avec d’autres parlementaires, j’avais écrit une lettre à Christiane Taubira, alors, garde des Sceaux, lui demandant l’abrogation de la circulaire Alliot-Marie », explique Alexis Bachelay. « Malheureusement, nous n’avons pas obtenu l’arbitrage du Premier ministre, regrette le député. Et comme les décisions de justice visent à aller dans le sens de la circulaire, il me semblait important de déposer cet amendement », continue Alexis Bachelay.(...)

  • La répression par l’exception. Entretien avec Vanessa Codaccioni
    http://www.contretemps.eu/interviews/r%C3%A9pression-par-exception-entretien-vanessa-codaccioni

    À partir d’une enquête sur une juridiction singulière, la Cour de sûreté de l’État, Vanessa Codaccioni s’interroge, dans son livre Justice d’exception, sur la gestion étatique des illégalismes politiques et sur l’utilisation, en temps de paix, d’outils répressifs réservés aux situations de guerre. Dans cet entretien, elle revient sur la genèse de cette juridiction et sur le flou entourant la catégorie « d’ennemis publics » ou « d’ennemi intérieur futur ». Elle aborde enfin la question des usages contemporains de la justice d’exception, question d’une actualité brûlante depuis les événements du 13 novembre 2015. Source : (...)

    • La gestion étatique des ennemis intérieurs répond en effet à deux logiques répressives a priori contradictoires mais qui se complètent très bien pour parfaire leur répression. D’un côté, une politisation de la répression qui s’exprime dans plusieurs phénomènes : inculper des individus pour des crimes ou des délits en lien avec la sûreté de l’État, les déférer devant des juridictions politiques, les faire juger par des magistrats proches du pouvoir, etc. Il s’agit pour le pouvoir central de surcriminaliser des militants et de les soumettre à un régime policier, judiciaire, parfois carcéral, plus sévère, précisément en raison de leurs actes d’opposition à l’État. Autrement dit, c’est parce que ce sont des activistes que des individus sont soumis à la justice d’exception. Ce type de répression, bien que plus radicale et discriminatoire, reconnaît néanmoins le caractère politique des mobiles, des intentions et des actes commis. Or, les gouvernements rechignent le plus souvent à faire de leurs ennemis politiques des opposants, à leur reconnaître ce statut symbolique officiellement, et mettent donc en œuvre des stratégies de dépolitisation de la répression.

      Trois phénomènes illustrent ces tentatives de dépolitisation. Premier exemple, au lieu de déférer des activistes devant une juridiction politique, on va considérer que leurs gestes militants doivent être jugés par des tribunaux ordinaires. A priori cette issue judiciaire est favorable aux inculpés qui échappent à la justice politique. Or il ne faut pas oublier que ce type de décision est une décision politique (jusqu’en 1981, comme je l’ai dit plus haut, c’est le garde des Sceaux qui choisit arbitrairement les tribunaux compétents pour juger les militants), et, surtout, qu’il s’agit là d’une assimilation : activistes = criminels de droit commun ou délinquants. Dans certaines affaires, comme celles impliquant des membres de la Gauche prolétarienne ou d’Action directe, on va même séparer le groupe en deux : certains sont jugés par le tribunal correctionnel et traités comme des délinquants ; d’autres comparaissent devant la Cour de sûreté de l’État et sont traités comme des opposants. Ce qui est aussi une manière de diviser les collectifs militants.

      Autre exemple, celui des examens psychiatriques sur lesquels j’ai beaucoup insisté dans mon livre. À partir de 1963, date d’institutionnalisation de la justice d’exception, tous les ennemis intérieurs sont examinés par des psychiatres et des psychologues. Les rapports d’examen psychiatrique sont à ce titre édifiants puisque sans pour autant relier des passages à l’acte militants à des névroses ou à des psychoses, toute explication politique est rejetée. Au contraire les experts vont insister sur les problèmes familiaux, affectifs, sur les frustrations professionnelles, sur des trajectoires chaotiques. Ce n’est pas pour dénoncer et lutter contre l’État colonial que des membres du FLNC déposent des bombes artisanes mais parce qu’ils ont un attachement problématique à la terre corse, lui-même induit par une carence affective maternelle. Ce n’est pas par conviction politique que des individus deviennent membres d’Action directe mais parce qu’ils ont un « problème d’identité ». Ce n’est pas parce qu’ils croient en la justice populaire et à la Révolution que s’engagent des maoïstes mais parce qu’ils sont psychorigides. Etc. L’examen psychiatrique, qui personnalise à l’extrême les affaires judiciaires, individualise les actions commises et insiste sur les traits de personnalité des inculpés, est donc un puissant facteur de dépolitisation du militantisme oppositionnel.

  • De #Calais à #Grande-Synthe, deux visions opposées de la mise à l’abri des #migrants
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140316/de-calais-grande-synthe-deux-visions-opposees-de-la-mise-l-abri-des-migran

    Une famille kurde d’Irak découvre le 8 mars 2016 son logement dans le camp conçu par MSF. © Reuters Malgré les tentatives de sabordage de la préfecture, le #camp_de_réfugiés construit à Grande-Synthe par Médecins sans frontières a ouvert ses portes. Il repose sur une conception diamétralement différente de celle des containers installés par l’État à Calais pour vider la « jungle ». Alors que le garde des Sceaux se rend dans le Calaisis ce lundi, le maire de Grande-Synthe a prévu de dresser un premier bilan de son initiative.

    #France ##OpenEurope #asile #réfugiés

  • #Police : le permis de peur d’#arme - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/01/31/police-le-permis-de-peur-d-arme_1430191

    Et de cinq ! Mercredi, en Conseil des ministres, Jean-Jacques Urvoas, tout juste nommé garde des Sceaux, présentera un nouveau texte renforçant l’#arsenal_législatif en matière d’[#antiterrorisme]. Le cinquième, donc, en cinq ans. Outre des dispositions « donnant de nouveaux moyens d’investigation au parquet » (lire Libération du 8 janvier), la loi prévoit, dans son actuel article 20, de modifier les #règles « d’#ouverture_du_feu » des policiers. Autrement dit, d’assouplir les conditions dans lesquelles ils pourront dégainer leur arme.
    [...]
    La place Beauvau le répète à l’envi : « L’article 20 a pour vocation de ne plus laisser le policier dans un cogito infini lorsqu’il dispose de trois secondes pour chausser son arme. » Pour cela, le projet de loi prévoit d’étendre l’irresponsabilité pénale dans les cas où l’usage de l’arme est « rendu absolument nécessaire pour mettre hors d’état de nuire l’auteur d’un ou plusieurs homicides volontaires ou tentatives […] dont il existe des raisons sérieuses et actuelles de penser qu’il est susceptible de réitérer ces crimes dans un temps très voisin de ces actes ». S’agit-il pour autant d’un permis de tuer ? Clairement, non. En revanche, les notions « raisons sérieuses de penser » et « temps très voisin » peuvent largement déborder le cadre de l’action antiterroriste. Et laisser place à des interprétations extensives, voire divergentes, sur l’usage des armes dans des scénarios délictueux plus classiques. Au risque d’engendrer une action policière zélée.

    Jusqu’ici, la police ne bénéficiait d’aucun régime spécifique en matière de #légitime_défense. Comme chaque citoyen, elle était soumise à l’article 122-5 du code pénal. Il stipule : « N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui. » Avec l’article 20, le gouvernement applique quasiment aux policiers les règles régissant l’ouverture du feu jusqu’alors réservées aux #gendarmes. Ces derniers, soumis à l’article 2338-3 du code de la défense, peuvent déjà tirer lorsqu’ils se trouvent menacés par des personnes armées ou que des fugitifs n’obtempèrent pas à leurs sommations.
    [...]
    « L’article 20 fait peser une grande responsabilité sur nos collègues », estime un syndicaliste qui, cas rarissime, préfère garder l’anonymat. De là à dire que les « bleus » ont la main qui tremble ? « De nombreux fonctionnaires ne tirent même pas une cartouche par an, confirme une source haut placée dans la police. Or, ce projet de loi induit des qualités de tirs et de sang-froid impeccables » . Ce que ne nie pas Pascal Lalle, directeur central de la sécurité publique : « On va faire en sorte que les policiers soient formés. C’est indispensable. » Actuellement, et c’est un secret de polichinelle, de nombreux policiers n’effectuent pas leurs trois séances de tirs d’entraînement annuelles. S’exposant de ce fait à des sanctions disciplinaires.

    L’application de la mesure suppose aussi la diffusion d’informations suffisamment précises et rapides permettant une intervention circonstanciée du policier : « Or, qu’est-ce qui me dit que l’agent se trouvant face aux frères Kouachi durant leur cavale aura suffisamment d’éléments pour agir avec discernement ? s’inquiète la source policière haut placée. Là encore, il y a pas mal de boulot de commandement à effectuer pour que l’article 20 ne se retourne pas contre nous à la suite d’un ou deux dérapages. »
    [...]
    Depuis l’état d’urgence, les associations, comme les autorités, notent une nouvelle hausse des tensions entre la police et les jeunes dans les quartiers sensibles. [...] Cette tension se cristallise au moment des #contrôles_d’identité, cette spécificité bien française, qui scande la vie des quartiers.

    Les associations se sont un temps accrochées à l’espoir de la délivrance d’un récépissé lors des contrôles d’identité. Mais l’idée du bout de papier a été enterrée par Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur. A la place, l’article 19 de la loi sur la réforme de la procédure pénale précise l’usage des « caméras piétons », qui sont portées à l’épaule par les fonctionnaires. Elles sont censées être une garantie contre les violences policières. Nassim Lachelache n’est pas convaincu : « Si les policiers peuvent l’éteindre quand ils veulent, ça ne sert à rien. Les caméras doivent être allumées en permanence, note-t-il. Ensuite, il faut qu’une personne qui a été contrôlée puisse avoir accès aux images, en saisissant le #défenseur_des_droits par exemple. »

    En 2015, ce dernier a enregistré plus de 900 réclamations liées à la « déontologie de la sécurité » - qui inventorie les plaintes visant les forces de l’ordre pour « violences », « fouilles à nu », « propos déplacés ou insultants », « manque d’impartialité ». Selon son rapport annuel, qui doit être présenté ce jeudi, il s’agit d’un bond de 29 % comparé à 2014. L’article 20 déboule donc au moment où les tensions sont extrêmement aiguës.

  • Un syndicat de policiers inquiet de la nomination de Jean-Jacques Urvoas
    http://www.brujitafr.fr/2016/01/un-syndicat-de-policiers-inquiet-de-la-nomination-de-jean-jacques-urvoas.h

    Communiqué du Syndicat De la Police Municipale (SDPM) Hier, Mme Christianne TAUBIRA a laissé sa place à M. Jean-Jacques URVOAS, au poste de Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, suite à un désaccord politique majeur. Si le SDPM peut se réjouir, comme...

  • Le départ de la dernière figure de gauche du #gouvernement
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270116/le-depart-de-la-derniere-figure-de-gauche-du-gouvernement

    En plein débat sur la #réforme_constitutionnelle, la démission de #christiane_taubira, remplacée par un proche de Manuel Valls, Jean-Jacques Urvoas, signe l’ultime rétrécissement politique du gouvernement, sur la ligne libérale et sécuritaire voulue par #François_Hollande.

    #France #déchéance_de_nationalité #Elysée #Justice

    • Il faut je pense distinguer Taubira la personne et Taubira la ministre. Taubira ministre a beaucoup parlé et peu agit, mais après tout il y a beaucoup de gens qui sont dans la même situation en dehors de ministère et se refugient dans un idéal de pureté.

    • Distinguer la personne de la ministre ??? Hum ! Hum ! Arrêtons de trouver des excuses que ce soit un homme ou une femme « politique », le seul mot qui me dérange là-dedans c’est « politique ». Et puis, c’est bon, cessons de nous fabriquer des icônes. De plus, Mme Taubira n’ira pas pointer au chômedu après son passage au gouvernement ... Là où j’ai carrément honte pour certains mes concitoyens, c’est de la façon dont elle a été maltraitée. Bravo la république de M Valls ! La France, berceau des droits de l’Homme ? Mon cul, ouais !

    • Arrêtons de trouver des excuses... tu te prend pour Valls ? Expliquer qu’une personne peut avoir des convictions mais que son milieu social / la manière dont elle intègre la politique ne lui permet pas de les mettre en œuvres, c’est juste appliquer à la politique politicienne le même genre de discernement qu’on fait (à juste titre) pour d’autres personnes.

      Et je ne vois pas en quoi la question de savoir si elle va pointer au chomdu change quelque chose à l’affaire.

      Et je ne crois pas avoir vu une seule personne en faire une icône dans cette conversation. Par contre constater que son départ, malgrès tout les reproches possibles et imaginables, symbolise quelque chose de ce gouvernement, on peut le faire. Tu peux ne pas être d’accord, mais n’accuse pas d’iconolatrie.

    • Arrêtons de trouver des excuses... tu te prend pour Valls ?

      pffff ....

      Et je ne vois pas en quoi la question de savoir si elle va pointer au chomdu change quelque chose à l’affaire.

      Si, justement ...

      Et qu’on arrête de jouer les pleureuses avec la gauche, la gauche, la gauche !!! La gauche, elle est morte en 1982 avec François Mitterrand. Et ce fut lui qui joua le rôle de fossoyeur.

    • je vois. tu affirme mais ne répond pas au fond. On clos ici, cela vaudra mieux. Que la gauche soit morte, je ne le pense pas. Qu’elle soit en sale état et pas représenté par 90 % des politciens qui s’en réclame, très certainement.

    • Et toi, tu invectives. Qui es-tu pour t’adresser à moi de la sorte ?
      Mon jugement n’était pas dirigé spécialement contre toi mais contre une opinion générale qui veut encore croire que nos représentants politiques « sont » le peuple. Mais ils n’en n’ont rien à carrer du peuple. C’est pour ça que je ne comprends pas pourquoi on s’attarde en atermoiements sur la démission de Christiane Taubira. Elle aurait dû partir bien avant lorsque son petit chef de premier ministre l’a désavouée sur la déchéance de nationalité.

    • je ne vois pas où je t’invective. Je m’étonne simplement que tu utilise l’argument Vallsien « expliquer c’est excuser » ce qui me semble quand même assez fort. Je t’ai dit pourquoi pour moi on devait différencier la femme ministre de la femme tout court (et c’est vrai pour beaucoup de personnalité). Et tu n’as pas répondu sur cela.

      Quant à savoir pouquoi des gens s’attardent sur Taubira, je pense qu’effectivement tu as raison sur le fait qu’on peut en faire un icône. Mais je ne pense pas que ce soit le cas des personnes ici.

    • @unagi très certainement. comme un peu près n’importe quel attachement fort en politique, que ce soit à une personne, un parti ou une idée. Son action au gvt est un peu près nulle. Mais cela n’empêche pas de distinguer Taubira ministre de Taubira personne.

    • Nuit & Jour en résumé, chaque jour dans votre courrier.
      http://us3.campaign-archive2.com/?u=4d7c36121326eeb3e6dc506b0&id=ee2464671c&e=a84c83f2ad

      Nous ne sommes donc pas mécontents d’apprendre ce matin la démission de Christiane Taubira. C’est officiel : il ne reste donc plus personne de gauche dans ce gouvernement. Impressionnant déni de démocratie pour des millions d’électeurs de François Hollande, non ?

      Christiane Taubira, bien plus qu’une démission…
      http://seenthis.net/messages/454732

      Si le verbe est efficace, l’action l’est moins. Et son goût pour l’improvisation baroque laisse songeur. Un exemple parmi d’autres : en octobre dernier, à la faveur – si l’on ose dire – d’un fait-divers, elle avait annoncé une réforme visant à escorter certains détenus dangereux en congé par des policiers ou des gendarmes. Comme si les agents de la sécurité intérieure étaient sous-employés après les attentats de janvier 2015 ! Évidemment, plus personne ne parle aujourd’hui de cette « réforme ». En outre, son caractère autoritaire et cassant a usé quatre directeurs de cabinet, soit plus d’un par an. Cela traduit son incapacité à mener une équipe, ce qui est bien gênant pour une responsable politique.

      Cela dit, sa démission dépasse de plusieurs coudées son cas personnel. Les médias ne cessent de rabâcher que François Hollande a ainsi perdu sa « caution de gauche ». Cette caution, cela fait longtemps que le président français l’a égarée, depuis qu’il a accepté la politique « austéritaire » de Berlin, quelques heures seulement après son investiture à l’Élysée. Toutefois, il est vrai que le départ de Christiane Taubira permet au président de disposer d’un gouvernement entièrement à sa main.

      Présenté par les médias comme « l’homme de la police », le nouveau ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas appliquera d’autant plus volontiers la politique antiterroriste de l’exécutif, qu’il en a promu la plupart des textes lorsqu’il présidait, il y a quelques heures encore, la Commission des lois de l’Assemblée nationale. C’est notamment lui qui a conçu en grande partie la législation sur le renseignement dont il fut le rapporteur. Or, dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, ces textes offrent aux services de renseignements des pouvoirs d’intrusion dans la vie privée qui leur étaient jusqu’alors interdits et qui paraissent dangereusement invasifs. De plus, Urvoas est un proche du premier ministre Valls dont il soutient la politique musclée.

      Christiane Taubira démissionne... enfin
      http://www.politis.fr/articles/2016/01/christiane-taubira-demissionne-enfin-83

    • @maieul

      Non, je ne me prends pas pour Valls. A ma décharge, je ne savais même plus que Valls avait tenu ce genre de propos avant que tu me le renvoies en pleine face.

      je ne vois pas où je t’invective. Je m’étonne simplement que tu utilise l’argument Vallsien « expliquer c’est excuser » ce qui me semble quand même assez fort.

      Bon, ça y est ? Tu es fier de ta répartie ? Question d’élever le débat, tu te poses là aussi toi ...

      Je t’ai dit pourquoi pour moi on devait différencier la femme ministre de la femme tout court (et c’est vrai pour beaucoup de personnalité). Et tu n’as pas répondu sur cela.

      La « femme tout court » que tu mentionnes, tu dois certainement mieux la connaître que quiconque ici. Moi je n’ai pas cet honneur (et ça ne me manque pas). Je ne vois que la fonction qu’elle a occupée depuis le début du quinquennat. Je te rappelle aussi ce que je disais dans mon premier commentaire

      Là où j’ai carrément honte pour certains mes concitoyens, c’est de la façon dont elle a été maltraitée.

      J’avais publié un article ailleurs qu’ici sur l’incident d’Angers (la guenon, mange ta banane) et tout ce qui s’en suivit d’humiliation et de calomnie à son encontre. Bravo la justice de cette brave république qui a laissé passer tout ça sans broncher ou tellement peu. C’est là qu’elle aurait dû claquer la porte et retourner défendre la cause des indépendantistes des DOM-TOM. 
      Voilà.

    • Bon, alors je m’excuse pour la référence à Valls, qui ne visait pas à t’attaquer toi mais à pointer la nature de l’argumentaire. Mais je ne comprend toujours pas l’argument « explique c’est excuser ». Que cela soit dit par Valls, par un tier ou par quiconque.

      Et non je ne connais pas particulièrement Taubira. Par contre je constate que ses actes ne suivent pas ses discours. Mais qu’elle était à contre-courant de son gouvernement dans ses discours. Et ca je pense que cela relève effectivement de ses convictions politiques. Mais qu’en tant que ministre elle s’est largement assise dessus. Et j’explique cela par le fait qu’elle participe à un système, celui de la politique politicienne. En tant que ministre je pense que son bilan est un peu prêt nul. En tant que personne elle a au moins le mérite d’avoir porté un discours à contre courant du milieu dans lequel elle évolue, même si elle n’a pas plus appliquer ce discours. Est-ce lui chercher des excuses ? Non. Simplement expliquer la dissonnance entre le dit et le fait par autre chose que l’opportunisme (même s’il peut en avoir).

    • Elle tenait essentiellement un ministère de la parole destiné à signifier l’appartenance à la gauche de ce gouvernement, de relayer sur la durée les « notre ennemi c’est la finance » ou les « priorité à la jeunesse » et autre « le changement c’est maintenant » de la campagne électorale de Hollande.
      Elle a eu en charge de défendre « avec lyrisme » le « mariage pour tous », formule où le "pour tous" était chargé de dire une égalité, de donner un brevet d’égalité à un gouvernement qui la refuse par ailleurs de façon résolue et obstinée. Elle ne pouvait pas tenir sur la durée une parole « orwellienne » (cf le tweet ci dessus) où tout repère doit être détruit. Elle pouvait pas présenter le projet de constitutionnalisation de l’état d’urgence.

      On sait par ailleurs que toutes les « peines de substitution » à l’incarcération ne font qu’étendre l’archipel du pénal hors les murs. Il en est de même pour la « contrainte pénale » qu’elle a instaurée, celle-ci n’a en rien fait reculer le taux d’incarcération mais elle a permis, comme les TIG avant elle, de faire condamner des justiciables que l’on avait pas les moyens d’enfermer.

      Aujourd’hui (Urvoas), comme le rappelle
      http://seenthis.net/messages/454755
      nous en sommes au stade rêvé tout haut par l’UMP (Bertrand) depuis un bout de temps : Une fusion, certes informelle, du ministère de l’intérieur et de celui de la justice.
      http://seenthis.net/messages/417598#message418069

      Le PS a depuis les années 80 pour spécialité de générer des ministres de l’intérieur putatifs, disponibles à occuper toutes sortes de postes, en symbiose avec les chargés de com’ et les sortants d’HEC qui font ce parti.

    • “La situation de la justice est aujourd’hui pire qu’à l’arrivée de Christiane Taubira”
      http://www.telerama.fr/monde/la-situation-de-la-justice-est-aujourd-hui-pire-qu-a-l-arrivee-de-christian

      Laurence Blisson, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature, commente la démission du Garde des Sceaux Christiane Taubira

      Vous en êtes là ?
      https://florealanar.wordpress.com/2016/01/27/vous-en-etes-la

      Chers électeurs de gauche, faut-il que vous soyez dans un profond désarroi pour vous trouver une Louise Michel au petit pied en la personne de Mme Taubira.

  • #christiane_taubira quitte le gouvernement
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270116/christiane-taubira-quitte-le-gouvernement

    L’Elysée a annoncé mercredi 27 janvier le départ du gouvernement de Christiane Taubira et son remplacement par le député socialiste Jean-Jacques Urvoas. L’ex-garde des Sceaux avait fait connaître son opposition à l’extension de la déchéance de nationalité. Ce départ intervient alors que débute l’examen parlementaire de la révision de la #Constitution.

    #France #déchéance_de_nationalité #Justice

  • Face au projet de loi attendu en février, les premiers présidents de cour d’appel signent une motion alarmante. Un geste rarissime...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11181-face-au-projet-de-loi-attendu-en-fevrier-les-premiers-presidents-de

    Les socialistes “lus avec 23% détiennent le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et maintenant s’octroient le judiciaire. C’est leur vision de la démocratie.

    Duguesclin

    Bertrand Louvel, premier président de la Cour de cassation, le 29 août 2014 à Paris. (AFP Photo / F. DUFOUR)

    Il est rare que les hauts magistrats sortent de leur sacro-saint droit de réserve et de leur légendaire prudence. Leur initiative est donc suffisamment rare pour être soulignée. Dans un texte commun rédigé jeudi 14 janvier, la conférence des premiers présidents de cour d’appel s’alarme contre les dispositions anti-terroristes que la garde des Sceaux Christiane Taubira doit porter dans les toutes prochaines semaines dans son projet de loi contre la criminalité organisée.

    “La France ne saurait sacrifier les valeurs fondamentales (...)