Comme ce film a été peu apprécié, que ce soit par les vieux intellos abonnés à #Télérama, ou par les « gamers » de moins de quinze ans, un petit mot pour dire que j’ai bien aimé #SuckerPunch.
Je ne surprendrais personne en disant que le scénario est un peu faible et que l’intérêt principal se trouve dans les scènes d’action et dans les graphismes (magnifiques scènes de combat, avec plein d’inventions visuelles, comme celles des morts-vivants propulsés à la vapeur). Tous les critiques ont déjà noté que le film était surconstruit pour le jeu vidéo qui suivra (quatre objets à rassembler, avec un combat à chaque fois), mais je n’y vois pas qu’un complot marketing, simplement l’influence de la culture du jeu vidéo sur les autres arts. La musique est formidable, aussi.
On peut glousser, rire, ou tout simplement rester bouche bée lorsque le bombardier B-26 de la seconde guerre mondiale survole #Minas_Tirith.
Du point de vue politique, ça progresse par rapport aux films précédents de #Zack_Snyder : 300 était franchement nazi (seule la race compte, et les qualités ou défauts sont forcément ceux de la race), Watchmen plutôt fasciste (la force du groupe est dans sa solidité et sa cohésion, et l’élite a tous les droits), Sucker Punch se rallie au libéralisme bourgeois : l’individu doit se débrouiller seul et se défendre (seul) au lieu de geindre.
Ce qui suit dévoile des moments-clés de l’intrigue, comme dirait Wikipédia donc ne lisez pas si vous envisagez de voir le film.
Et vous avez même des surprises : c’est rare un film où la bombe qui affiche un compte à rebours en gros chiffres rouges explose quand même (normalement, elle est désactivée une minute avant). Et encore plus rare les films où on ne découvre qu’à l’avant-dernière scène que l’héroïne n’était pas celle qu’on croyait (pourtant, tout était bien expliqué dans la première minute, mais personne ne lit la doc’).