city:sos

  • SOS Méditerranée | Un “code de conduite pour les ONG”, seule réponse de l’Europe à une crise humanitaire majeure ?
    https://asile.ch/2017/07/04/sos-mediterranee-code-de-conduite-ong-seule-reponse-de-leurope-a-crise-humanit

    Déclaration de Sophie Beau, co-fondatrice et vice Présidente de SOS MEDITERRANEE, après la rencontre à Paris le 2 juillet des ministres de l’Intérieur de France, d’Allemagne et d’Italie ainsi que le Commissaire européen en charge des migrations et des affaires intérieures.

  • SOS Méditerranée | Message au Conseil européen
    https://asile.ch/2017/06/24/sos-mediterranee-message-conseil-europeen

    SOS MEDITERRANEE, organisation civile européenne de sauvetage en mer, invite les membres du Conseil Européen à reconsidérer leur soutien aux « garde-côtes libyens » qui ont récemment mis en danger des vies humaines en Méditerranée et à débloquer les ressources financières nécessaires et urgentes pour la mise en place d’un dispositif de sauvetage adéquat, garant de la […]

  • Un faux prophète | ARTE Radio
    https://www.arteradio.com/son/61658673/un_faux_prophete

    Un « radicalisateur » raconte 10 années de #prison à fabriquer des djihadistes.
    Dans les années 90, Mohamed se radicalise en prison au contact de musulmans salafistes. Devenu imam autoproclamé, il exhorte à son tour des détenus à partir faire le djihad. A 40 ans, après 20 ans à l’ombre, celui que les surveillants surnommaient « Oussama Ben Laden » a aujourd’hui décroché et est sur la voie de la réinsertion. Il raconte le processus d’embrigadement derrière les barreaux, favorisé par la #violence et le #racisme à l’œuvre dans la détention.

    Super reportage où il apparaît très clairement que le système carcéral est un système qui accélère le basculement et la communauté créée par le groupe de coreligionnaires fait fonction de groupe sûr qui sera là quoi qu’il arrive. Cette communauté fait le travail social qui incomberait à l’État s’il faisait ce qui est dans ses prérogatives.
    La phrase qui résume tout : « Comment tu veux éduquer les gens par la souffrance ? »
    Le problème est fondamentalement que leur but n’est pas d’éduquer les gens. Par contre le problème des oligarques c’est de ne pas se rendre compte que cela crée une situation de quasi guerre civile qui finira bien par les emporter.
    Comme le rappait si bien Kery James à l’époque : « L’Amour nous a rayés »
    #islam #embrigadement #radio #audio

    • Cette communauté fait le travail social qui incomberait à l’État s’il faisait ce qui est dans ses prérogatives.

      Ben non. Ce qui fait défaut c’est des formes de socialisation, de reconnaissance et d’entraide qui soient à la fois affirmatives et conflictuelles, des communautés de lutte aptes à affronter la gestion des replis identitaires dont l’État fait son miel. C’est sur le blocage (soigneusement entretenu) de l’inventivité sociale que prospèrent ces organisations fascistes.

    • Pourtant c’est très clair quand Mohamed explique qu’à la sortie de prison, pouvoir être pris en charge, savoir où tu vas dormir, que tu vas pouvoir avoir à manger et pas te retrouver à la rue si tu fais partie des « frères mus » ça fait toute la différence et là le gars sait qu’il a un groupe derrière lui. On peut comparer à son expérience de la sortie à lui, ses difficultés et le fait qu’il ait tenu parce qu’il avait entamé de lui même un très gros travail de remise en question, ce qui est une exception.
      Quand il explique aussi le rapport au système scolaire excluant.
      Je ne comprends même pas de quoi tu parles quand tu dis

      des communautés de lutte aptes à affronter la gestion des replis identitaires dont l’État fait son miel.

      Je ne vois pas pourquoi tu parles de repli identitaire. Le gars explique à quel point c’est politique, à quel point le rejet violent et la souffrance que ces jeunes se prennent en pleine tête tout comme l’histoire impérialiste et coloniale leur retournent le cerveau : ça te fait bouillir ! Il n’y a plus qu’à pousser un petit peu. Qui peut supporter ça ? Si tu n’as pas une structure familiale en béton c’est impossible et même là… Il le répète plusieurs fois : l’état leur mâche le travail par son absence de protection et surtout la guerre qu’il mène contre les jeunes des quartiers populaires principalement noirs et arabes.
      Et puis la communauté musulmane pourrait tout à fait être une communauté de luttes structurante et émancipatrice, mais elle est l’objet de tant d’enjeux de la part des pouvoirs politiques qu’elle est noyautée.
      L’islam est une religion de luttes et de combats (cf Farid Esack qui a beaucoup travaillé là dessus et qui prône un islam de libération tout comme peut exister une théologie de la libération en Amérique latine).
      Pour les ravages de la position d’aliéné je renvoie à Frantz Fanon, irremplaçable.

    • Il n’y a pas de communauté musulmane mais des Musulmans aux intérêts et aspirations différentes et contradictoires (le pipo de la bourgeoise Boutledja faisant du pdt Ahmadinejad un héros « indigène » ne leurre que ceux qui veulent l’être). L’État ne protège rien d’autre que lui-même et l’orde social capitaliste, et ce par tous les moyens nécessaires, quitte à organiser un délaissement et une relégation graduées (de la chômeuse sans revenu au garçon qui avec ses pairs « tient les murs »). Rien de mieux pour un État xénophobe que de se forger ou de se choisir une opposition à sa main, des « adversaires » qui puissent servir de repoussoir (le FN ou les « radicaux islamistes » ici, le Hamas pour Israël depuis que cet état a fait ce choix au Liban en 1982 pour briser l’Op, etc) pour se donner un semblant de légitimité. Rien de mieux que de ruiner et d’interdire de fait les formes d’auto-organisation pour jeter dans les bras d’organisations fascistes ceux qui risqueraient de mettre en cause pratiquement ce qui se passe ici, pour fabriquer de l’allégeance, enterrer toute perspective d’émancipation.

      Je connais pas Farid Esack, mais lorsqu’il dit :

      Donc l’épreuve de justice dans le Coran ne consiste pas à savoir si tu te soulèves pour défendre tes propres droits. Tout le monde le fait, cela vient naturellement, et c’est très bien de le faire.. Mais l’épreuve coranique de l’engagement pour la justice consiste à savoir si tu peux te soulever en tant que témoins de Dieu dans la quête de la justice même si cela peut se faire contre ton pouvoir.

      je reconnais en sa parole un discours idéologique, c’est-à-dire sans attention aux faits, car non, en réalité, tout le monde ne se soulève pas pour « défendre ses droits ». Derrière cette pseudo évidence, il y justement la situation inverse, une impossibilité entretenue et construite, et qui fait le lit de tous les replis identitaires actuels, derrière et sous des figures sacrées (la patrie, dieu,...), et selon des modalités où l’obéissance, la soumission au chef sont impérativement requises. Et dans ce cas, non seulement ça ne se soulève pas (de combien de défaites ici faudrait il prendre la relève ?) mais ça s’aplatit...

      Ces logiques identitaires supposées répondre au chaos de la mondialisation capitaliste, permettre de s’arrimer dans la tempête de la concurrence dévastatrice et le désarroi, ne travaillent d’ailleurs pas seulement l’extrême droite française, ou les « radicaux » (fondamentalistes d’invention en fait) islamiques.
      Ce que je dis c’est que le besoin d’échapper ne serait-ce qu’un tant soit peu aux eaux glacées du calcul égoïste, n’impliquant pas nécessairement ces « solutions » mortifères. Non l’alternative n’est pas entre la barbarie capitaliste et la barbarie fasciste.

      Laissons de côté ses âneries théologiques (pléonasme ?) pour revenir un instant à Farid Esack :

      Ceci dit, j’ai évidemment un problème fondamental avec les réponses problématiques à l’hégémonie et au pouvoir, qui est si profondément ancrée dans la conscience occidentale. Et ce sont souvent ces personnes engagés dans – peu importe comment on les appelle, fondamentalistes ou radicaux musulmans – leur vision du monde est exclusiviste. Ce n’est pas une vision de liberté, ce n’est pas une vision libératrice. Leur vision du monde est plus que répugnante ! Donc je comprends que c’est une réaction à l’impérialisme, à l’occupation et au colonialisme. Mais, dans le même temps, ce n’est pas une vision que je partage.

      Des petits soldats des états fascistes, théologiques ou pas, on doit déplorer le malheur. Mais certainement pas pour admettre les rackets étatiques, religieux, militaires auxquels ils sont conduits à participer.

    • Rien de mieux que de ruiner et d’interdire de fait les formes d’auto-organisation pour jeter dans les bras d’organisations fascistes ceux qui…

      Si là tu parles des organisations politiques de gauche ou tout mouvement libertaire, syndical ou autre lol lol et relol. Je ne sais pas pourquoi tu parles d’interdiction mais la répression à l’œuvre contre les quartiers populaires (je te parle des cités où il y a plein de noirs et d’arabes) est sans commune mesure avec celle subie par les groupes que tu sembles évoquer. Va tenir un discours politique construit dans une mosquée et tu verras la répression immédiate qui s’en suivra.
      L’islam est une composante essentielle et indépassable de la politisation de ces quartiers, ne t’en déplaise. Et surtout, l’entre-soi et la défiance des organisations qui aspirent à l’autogestion, vis à vis des habitants des cités et de leurs valeurs est un invariant. Dans ces organisations il n’y a que des blancs et en option un noir ou un arabe qui s’est perdu en route et qui sert le plus souvent de caution aux blancs en question pour dire qu’ici on accueille tout le monde. Généralement il s’avère que l’heureux élu a tout pour plaire puisqu’il est souvent athée, et a soit pas trop de souci à être isolé en territoire hostile ou ne tient pas bien longtemps là.
      Quant à Houria Bouteldja je ne vois pas le rapport. On parle d’islam politique. Le parti des indigènes n’est pas un parti qui relève de cette catégorie et c’est encore moins un parti qui prône le changement social.
      Quant au :

      je reconnais en sa parole un discours idéologique

      euh…je ne vois pas où est le problème d’avoir un discours idéologique, c’est plutôt incontournable quand on fait de la politique non ?
      En fait la discussion est impossible parce que tu sembles nier toute possibilité d’action progressiste dans le cadre musulman.

      Concernant la communauté musulmane, tout groupe social appartenant à une minorité opprimée, va de fait faire communauté. Cela n’est pas du tout invalidée par le fait qu’elle est traversée par des contradictions, des rapports de classe internes ou tout autre rapport de domination quel qu’il soit.

      Enfin l’adjectif fasciste utilisé à tort et à travers pour parler de l’islam salafiste franchement ça saoule, c’est tellement à côté de la plaque. Ça fait référence au terme d’islamo-fasciste je suppose, qui est débile et en plus constamment utilisé par le pouvoir. La rhétorique utilisée par ces groupes n’a rien à voir avec le fascisme, les courants qui les traversent et les filiations qui les sous-tendent n’ont rien à voir avec le fascisme, ce sont d’autres références. Tu ne comprendras jamais ce qui peut agir dans ces mouvements si tu en restes à une comparaison avec le fascisme qui est une idéologie fondamentalement européenne.

      Je n’ai pas compris à quoi tu faisais référence quand tu disais « Laissons de côté ses âneries théologiques (pléonasme ?) » mais il est clair que nos positions n’ont pas un socle commun suffisant pour permettre un échange. Délégitimer la foi dans sa capacité à être un facteur ou un support de conscientisation politique révolutionnaire juste parce que ça ne correspond pas à sa propre construction politique, c’est limite.

    • Non, je parle pas de ces organisations, mais bien d’une autonomie politique des premiers concernés qui a été et reste empêchée (par ex, création de SOS Race par des ex-gauchos versés dans la com pour le compte du PS). Et ce n’est pas une simple question de répression, ça ne suffirait pas. Il est plus intéressant pour un État qui mène une guerre sociale de basse intensité de guider les conduites de ses adversaires, par exemple de privilégier un « retour au religieux ».
      Oui, la discussion est impossible dans ces conditions, je ne vais pas démentir point par point ce que tu écris lorsque tu m’attribues des positons qui ne sont pas les miennes. Ce théologien qui dit « la lutte est partout » a un discours idéologique au sens où sa position se fonde sur un déni massif de la réalité sur ce point comme sur d’autres. En l’occurrence c’est l’absence de luttes (pour « des droits » ou simplement pour l’existence), l’absence d’horizon politique qui fait le lit
      Je ne conteste pas que des croyants de quelque religion monothéiste que ce soit puissent agir dans un sens émancipateur. Lorsque l’on fait du neuf, on use de traditions, d’archaïsme (sans que ce soit nécessairement péjoratif, faut trier). Mais cela ne modifie qu’à la marge et ponctuellement (fut-ce pour plusieurs décennies, cf prêtres ouvriers ou théologie de la libération en Amérique du sud, ou chiisme dans l’Iran en révolution, mais pas après...) la fonction de maintien de l’ordre de la religion (cf les appels au calme des imams de quartier lors des émeutes de 2005, cf, la pression exercée par en bas contre tous ceux, et surtout celles, qui « devraient » être musulmans mais se comportent en koufars, etc.). La (dé)politisation sous la bannière de l’Islam est fascisante dans bien des cas : ordre moral, soumission à l’autorité comme béquille existentielle, exaltation du sacrifice, façon « viva la muerte », organisation des jeunes hommes en vue du contrôle de « la communauté » et en particulier des femmes, et de l’extermination, mise en place d’un « ordre social » terrible). Le fascisme ce n’est pas seulement un type de régime, c’est aussi des formes d’organisation - les moyens en disent long sur les fins -, c’est aussi une organisation des affects, voir par exemple
      Une introduction à la vie non fasciste
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4790
      Le rapport avec Boutledja ? L’idée même que l’islam soit une communauté. On a une politique qui part d’une identité donnée ou/et supposée.
      Un exemple d’auto-organisation : http://rapdocsonores.org

    • L’islam est une composante essentielle et indépassable de la politisation de ces quartiers, ne t’en déplaise.

      Cette phrase est historiquement fausse, en tout cas là comme ça sans ajouter de contours. Car si c’est le cas, c’est uniquement là maintenant récemment, à une époque très précise.

      Il y eu d’autres temps où les quartiers populaires, y compris ayant plein de musulmans, se politisaient autrement en dehors de ça, y compris tout en étant bien sûr musulmans à côté de ça pour certains.

      Puis, pour plein d’autres raisons croisées, la gauche est partie en fumée, le libéralisme a augmenté exponentiellement partout et s’est infiltré dans tous les mouvements, de moins en moins de crédit, etc.

      Mais donc ça veut bien dire qu’il y a d’autres moyens, non religieux, pour ces quartiers, de se politiser et de s’auto-organiser. Ça a existé, ça a marché et même parfois plutôt bien. Donc ça pourra un jour exister de nouveau, sans faire appel à la religion pour ça.

      Il n’y a absolument rien d’indépassable (merci pour le TINA inverse…).

    • Ayant fort longtemps habité dans une banlieue « rouge » où le PCF avait pour principal exigence la construction d’un commissariat contre les jeunes prolos « issus de l’immigration », je plussoie. Par ailleurs, issus de famille lointainement musulmanes ou pas, on se foutaient le plus souvent ouvertement de la/les religion/s. Avant SOS race, avant le « retour au religieux », c’est alors la diffusion de l’héro (et pas seulement la répression) qui permit de détruire les communautés de lutte qui se constituaient là.
      L’exemple algérien de la fin des années 80 est là lui aussi pour montrer que l’écrasement des révoltes, la défaite peut empêcher la reprise d’un mouvement d’émancipation, quitte à donner vie à la terreur du FIS. Encore une fois, l’’État veut des ennemis à sa main.

    • Non je maintiens. Je ne parle pas de politisation dans une organisation qui se revendiquerait forcément comme musulmane mais il ne peut y avoir un projet de fond politisé dans les cités qui apparaisse en contradiction avec les notions fondamentales de l’islam et plus globalement avec une culture politique propre à ces lieux. Je ne parle pas non plus de la religion dans les rapports individuels.
      L’état n’a pas besoin de privilégier un retour au religieux. C’est aussi la conséquence de l’échec des mouvements précédents, leur répression et les conséquences très dures pour les militants des cités qui ont participé aux luttes (voir le MIB). Il y a eu des luttes, des révoltes, des mouvements extrêmement importants mais la situation aujourd’hui est catastrophique, c’est cela qui est terrible. Le rapport colonial du pouvoir à ses lieux et ses habitants y est pour beaucoup.
      Les appels au calme des imams en 2005 ce sont ceux qui ont été médiatisés à dessein par les médias. Et de toute façon je ne parle pas des imams. Pour rester imam il faut un discours qui soit accepté par le pouvoir ou alors on se fait tout petit, petit. Ceux qui ont perpétré des attentats sont presque toujours en rupture avec les organisations traditionnelles autour des mosquées, avec les prêches.
      De la même façon, il n’y a pas de dépolitisation sous la bannière de l’islam dans le cas qui nous occupe, même s’il y a effectivement des courants dans l’islam qui prônent le fait de ne pas s’occuper de politique. Le terrorisme islamique est une politisation dans une direction qui est violente, avec un rapport à la mort spécifique à ses racines et à son idéologie.

      Le parti des indigènes de la république ne représente absolument personne dans les cités et absolument personne ne s’en revendique. C’est une histoire entre les medias et cette organisation, un bluff médiatique qui sert les deux parties.

      Je ne comprends pas non plus la comparaison avec l’Algérie puisque je parle des cités en France. D’autant plus que le FIS a été empêché d’accéder au pouvoir après des élections démocratiques qu’il avait remportées.

      Sinon je ne connais pas SOS Race. C’est un mouvement des quartiers populaires ?

    • Mais ça m’évoque surtout ce truc sur le FN d’Hénin-Beaumont qui fait des actions très conviviales, qui invite tout le monde, qui accueille les gens paumés ou un peu seuls, offre à bouffer et à boire, du divertissement, et se fait ainsi des affidés de personnes qui a priori n’en avaient rien à branler.

      Ah ouais c’est un bon exemple, c’est vrai !
      Concernant la notion de communauté je parle des musulmans en France et spécifiquement dans les cités.

    • Nedjib Sidi Moussa ("La frabrique du musulman", ) : « Ne rien céder aux illusions identitaires »
      https://www.revue-ballast.fr/nedjib-sidi-moussa

      ... récits dits « intégristes républicains » ou « islamo-gauchistes », présentés comme des exacts opposés [mais qui] ne sont, dans les faits, que les deux faces d’une même pièce menant à la confusion et la capitulation. Peut-on, par exemple, laisser dire que l’on défend la séparation des Églises et de l’État tout en soutenant l’installation des crèches de Noël dans les mairies ? Peut-on, au nom de la lutte antiraciste, s’allier avec des associations qui sont les émanations de formations intégristes ? Ce sont là des questions concrètes qui sont posées à des militants, collectifs ou organisations qui, en dépit de leur relative faiblesse numérique, possèdent une audience importante et peuvent donc influencer les débats dans un sens progressiste ou réactionnaire...

    • Je ne sais pas dans quel type d’action il est engagé mais je pense que son positionnement ne peut pas fédérer grand monde dans les cités. Je ne sais pas non plus de quel groupe il parle quand il évoque « les émanations de formations intégristes ». C’est ça qui est chiant avec les théoriciens qui parlent d’action, ils restent dans le flou dans leurs accusations et ça jette un discrédit d’ensemble. Mon propos concerne la base de la base, le local. Et je répète, dans les groupes qu’il évoque comme étant les exemples à suivre, je n’en connais pas qui aient une mixité raciale. Pourquoi ? S’interroge t’il là dessus ? Je ne l’ai jamais lu donc je ne sais pas s’il a une réponse. Pour moi ça discrédite d’emblée ces mouvements et ça participe de mon positionnement sur la question.
      Enfin, je voulais ajouter que prendre en compte l’islam dans son combat, ça ne veut pas du tout dire cracher sur les rapports de classe et le marxisme ou l’anarchisme. Je ne vois pas pourquoi il y aurait une opposition entre ces deux pôles. Le sentiment d’appartenance à une classe sociale opprimée est très présent dans les cités tout en se mêlant forcément aux rapports d’oppression raciale. L’intersectionnalité en action plutôt qu’en théorie dans les beaux colloques des universités parisiennes.

    • Le sentiment d’appartenance à une classe sociale opprimée est très présent dans les cités tout en se mêlant forcément aux rapports d’oppression raciale.

      Euh.. Comment te dire. Faut pas trop se voiler la face. Quand y a pas de politisation / conscientisation dans les quartiers y en a juste pas. Si on ne voit pas l’islamisation comme un mouvement politique d’extrême droite, et le renouveau des pratiques rigoristes comme un relais de ces courants on se mets le doigt dans l’œil.

    • Ben si, les cités sont très politisées. Qu’elles n’aient aucun relais dans les structures politiques traditionnelles ou les mouvements d’opposition que tu connais ou côtoies, c’est autre chose, mais les jeunes surtout, sont très politisés. Les émeutes par exemple sont des mouvements politiques et je pense que tu ne peux pas nier qu’elles sont fréquentes.
      L’islamisation je ne sais pas de quoi tu parles, ça ne veut rien dire en soi ou plutôt ça peut regrouper trop de choses différentes. Tout comme le "renouveau des pratiques rigoristes que tu cites, je ne sais pas de quoi tu parles exactement, quel groupe, quelles pratiques ?
      Concernant les mouvements qui sont dans un projet de terreur globale et d’attentats, je ne vois pas le rapport avec l’extrême droite du tout.
      En fait, vous appliquez une lecture classique gauche/droite facho/pas facho à des mouvements qui ne sont pas du tout dans ces grilles. Vous ne pouvez du coup pas analyser les choses comme ça, vous ne comprendrez pas.

  • affordance.info : Le financement participatif de la haine. Et la place de Paypal.
    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/06/largent-na-pas-dodeur-mais-paypal-si.html
    http://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef01b7c9009fac970b-600wi

    Financement participatif de la haine.

    L’organisation néo-fasciste « Bloc identitaire » vient de terminer une collecte de dons en ligne (du « crowdfunding » donc) pour, je cite, « protéger nos pays de l’immigration illégale et si besoin tenir tête en mer aux bateaux des ONG. » En clair il s’agit de saboter les opérations de sauvetage des migrants, comme le titre l’article du Guardian repris (en français) par (notamment) BFM. 

    Saboter les opérations de sauvetage des migrants que différentes ONG et associations mettent, tant bien que mal, en place. Associations parmi lesquelles SOS Méditerranée et d’autres. Qui sont simplement l’honneur de l’Europe.

    « Saboter les opérations de sauvetage des migrants » : sept mots. Qui en deviennent huit dans l’immonde novlangue fascisante et xénophobe : « tenir tête en mer aux bateaux des ONG ».

    http://affordance.typepad.com//.a/6a00d8341c622e53ef01bb09a3b6f8970d-800wi

    #Olivier_Ertzscheid #racisme #crowdfunding #néo-fascisme

  • https://expansive.info/Dans-la-rue-contre-le-fascisme-samedi-10-juin-a-Guingamp-497

    Nous partageons le communiqué du Collectif de
    #vigilance_antifasciste des Côtes-d’Armor (CVA 22), qui organise une manifestation antifasciste à Guingamp, place du Vally, samedi 10 juin, à 14 h 30.

    Nous ajoutons en avant-propos que cette action se déroulera dans un contexte local marqué par l’ouverture à Guingamp d’un bar par le militant d’extrême-droite Jerom Ar Banner et son frère Anton Ar Banner. Le premier affiche publiquement ses accointances avec le néonazi Boris Le Lay, comme l’a relevé la page Facebook Veille Extrême fin mai. Un commerçant qui a bénéficié d’un article promotionnel dans Le Télégramme.

    La presse locale n’était pas davantage émue par la candidature de Catherine Blein aux législatives pour le FN. L’ex-attachée de presse du #Bloc_identitaire, établie à Moustéru, répendait pourtant sa prose raciste et homophobe à jets continus sur les réseaux sociaux, jusqu’à un article de Buzzfeed qui a entraîné son retrait.

    C’est aussi à Guingamp, à la Fondation Yann Fouéré (propagandiste antisémite et collaborateur notoire), que le directeur du site d’extrême-droite #Breizh_Info Yann Vallerie avait reçu les journalistes de Canal + pour un reportage diffusé en janvier intitulé « Stratégie : Quand les identitaires infiltrent l’info locale ».

    Les Côtes-d’Armor ne sont pas déconnectées du reste du pays, où la xénophobie prospère sur le terreau de la pauvreté et l’acquisition des médias par les plus grandes puissances. Pas de quartier pour les facsistes, solidarité et vigilance !

    Radio Debout Lannion

    L

    e fascisme tue, le capitalisme en est le marchepied

    Il y a quatre ans déjà, le 5 juin 2013, notre camarade, Clément Méric, syndicaliste et antifasciste était assassiné à 18 ans par des militants d’extrême-droite.

    A l’heure où le Front National améliore une fois de plus son score aux élections présidentielles en pourcentage et en nombre de voix, à l’heure où les discours racistes et xénophobes se propagent, il est de notre devoir de ne pas leur laisser l’espace public et de nous opposer avec force à toute infiltration de ses idées dans la société.

    Nous manifesterons pour rendre hommage à notre camarade, ainsi qu’aux victimes des agressions récentes dont nous avons connaissance :

    => Hervé Rybarczyk infatigable militant révolutionnaire et antifasciste, dont le meutre probablement commis par des membres du réseau Hermant-Denevi, vient d’être mis à jour à Lille 5 ans après les faits. Ce réseau a, semble-t-il, procuré au djihadiste Amedy Coulibaly le fusil d’assaut et les pistolets Tokarev qui lui ont servi à massacrer des juifs à l’Hyper Cacher, près de la porte de Vincennes à Paris comme le révèle l’enquête effectuée par médiapart. Claude Hermant, militaire puis mercenaire au compte du Front National en Afrique, révèle, à visage découvert, l’existence d’un groupe paramilitaire secret au sein du FN. Selon Hermant, "infiltrer les « ennemis » (Ras l’Front ou SOS Racisme) et des bandes de jeunes susceptibles d’accentuer le climat d’insécurité dans certains quartiers, non acquis au Front national" permet de faire grimper ses scores aux élections.

    => A Marseille dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 mars, l’agression spectaculaire d’un militant antifasciste est relatée sur la page facebook de « l’action antifasciste Marseille ». Il était attendu dans son bâtiment par deux individus. Ceux-ci se sont ensuite introduits chez lui et l’ont attaqué avec un couteau, et ce qui semble être une matraque. Le camarade s’est vu asséner cinq coups de couteau et une dizaine de coups de matraque.
    Pendant l’agression, il a été traité de « sale rouge », ce qui laisse peu de doutes quant à la motivation politique de l’acte. D’ailleurs, plusieurs sites, blogs et forum d’extrême-droite publient des articles et/ou des vidéos en ciblant particulièrement H. Sa photo accompagnée de son adresse ainsi que son lieu de travail y sont mis à disposition, agrémentés d’encouragements à passer à l’action.

    =>À Nantes, le soir du 7 mai, deux jeunes ont eu le tort de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, croisant le chemin de militants néonazis. Ils ont été agressés à coup de bouteille de verre et de barre de fer au niveau du visage par 4-5 individus à une centaine de mètres d’intervalle. L’un a été laissé pour mort, est défiguré à vie et devrait avoir 1 an d’ITT, l’autre a dû son salut à un passager d’une voiture qui s’est arrêtée. Avant de les ratonner les assaillants leur ont demander s’ils étaient Antifa.

    => A Rennes, le 27 janvier, une quarantaine d’ultras des bancs nationalistes nantais ont fait régner la terreur rue saint Michel à coup de tables et de saluts nazi sans réaction des policiers (BAC et police municipale) présents.

    La lutte contre l’extrême droite est une urgence. Mais ce combat ne se limite pas à notre présence dans la rue, il prend corps quotidiennement dans les luttes que nous menons.

    En portant un projet de transformation sociale, en se battant pour une éducation critique et ouverte à toutes et tous, pour un travail émancipateur, nous ferons reculer l’extrême droite.

    => En luttant contre la précarisation, la flexibilité, les temps partiels imposés, les licenciements, les fermetures d’entreprises, et pour les droits des salarié-e-s, nous ferons reculer l’extrême-droite.

    => En développant la solidarité internationale avec les peuples qui luttent pour leur auto-détermination et contre le colonialisme, nous ferons reculer l’extrême-droite.

    Actuellement les Kurdes sont, en Syrie, les seuls à véritablement se battre contre l’état islamique, avec un projet de société émancipateur qui seul peut faire reculer le fascisme politique ou religieux.

    => En combattant encore et toujours le sexisme, le racisme, toutes les discriminations et système d’oppression, nous ferons reculer l’extrême-droite.

    => En nous organisant pour faire vivre notre arme la plus puissante, la solidarité, nous ferons reculer l’extrême-droite.

    http://www.cva22.lautre.net/agenda/rassemblement-le-fascisme-tue-le-capitalisme-en

  • Un réseau d’hommes pour avancer avec les femmes - Happy Men
    http://www.happymen.fr/reseau-hommes-pour-avancer-avec-les-femmes

    Un réseau d’hommes, uniquement d’hommes, pour plus d’égalité hommes-femmes et de mixité ? Quelle idée paradoxale !

    90% des postes de membres de CODIR ou de COMEX sont occupés par des hommes. 75% des cadres dirigeants sont des hommes, comme 60% des cadres : les hommes concentrent entre leurs mains l’essentiel des leviers de pouvoir. Ce sont ces leviers qui peuvent faire évoluer les cultures d’entreprises, les comportements et les pratiques managériales. Il est donc essentiel que les hommes, en particulier les hommes managers ou dirigeants, soient moteurs de l’égalité entre hommes et femmes.

    Pourquoi un réseau uniquement composé d’hommes ? Parce que qu’une prise de parole libre, entre soi, favorise - beaucoup - la prise de conscience. Et que cette prise de conscience est essentielle pour progresser vers plus d’égalité. Les critiques ou les oppositions doivent aussi pouvoir s’exprimer pour trouver une réponse ce qui n’est pas le cas dans les réseaux mixtes. L’idée de réseaux pour l’égalité mais non mixtes, les femmes l’avaient d’ailleurs eue bien avant les hommes : la plupart des grands groupes internationaux comptent aujourd’hui un réseau de femmes. On a parfois besoin de ne pas être dans un environnement mixte pour mieux progresser vers la mixité !

    Je découvre cette structure via un article de libé sous paywall dont je n’ai vu que le titre.
    Ce forum non-mixte masculin a été cloturé par Marlene Schiappa et c’est donc une forme de non-mixité validé par le gouvernement. Je suis plutot opposé à la non mixité entre dominants et ici ca me semble suspect. Je pense que c’est une manière de récupéré les budjets qui devraient etre à destination des femmes. Pour les entreprises sponsor ca fait du lessivage féministe pas cher.
    Comme par hasard cette non-mixité là ne terrifie pas SOS racisme ni la LICRA et Anne Hidalgo ne pense pas à faire interdire cet événement.
    #non-mixité

    • http://www.liberation.fr/france/2017/06/02/happy-men-ou-la-complainte-des-males-blancs-cravates_1574012

      "Jeudi 1er juin se tenait au ministère des Solidarités et de la Santé (ex-ministère des Affaires sociales), dans le VIIe arrondissement de Paris, le troisième forum des Happy Men, un réseau masculin « engagé pour l’égalité hommes-femmes ». L’événement, auquel Libération a assisté, a fait, à raison, tiquer certains utilisateurs de Twitter (plusieurs d’entre eux, dont l’auteure de ses lignes, s’étonnaient d’ailleurs d’avoir été bloqués de manière préventive par le compte de @HAPPY_MEN_Fr). Lancé en 2013, le mouvement au nom mi Oui-Oui mi Bisounours (trouvé par l’agence de pub BETC), qui avait fait l’objet il y a deux ans d’une double page dans Libération, revendique désormais environ 500 membres. Parmi eux, des managers et des cadres dirigeants, issus de douze grands groupes, du secteur de la banque, de l’énergie ou encore des télécoms : BNP Paribas, Orange, EDF, SNCF, Caisse des dépôts, Caisse d’épargne… Douze entreprises toutes dirigées par des hommes, à l’exception d’Engie, dont la patronne, Isabelle Kocher, est depuis l’année dernière la première (et seule) femme à la tête d’un groupe du CAC 40.

      Dans l’assemblée, des mâles encravatés (et quasi exclusivement blancs) mais aussi des femmes, le forum – qui s’est conclu par une intervention élogieuse de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes (et fondatrice de Maman travaille) –, étant ouvert également aux réseaux féminins. Les « cercles » Happy Men, en revanche, sont exclusivement masculins – comprenez non mixtes. Lors de ces réunions régulières, les collègues se retrouvent, souvent « autour d’un bon déjeuner », pour « parler librement » entre couilles, pardon, entre hommes. Des rendez-vous qui ne doivent pas vraiment ébranler leurs habitudes, les hommes trustant massivement les postes de cadres dirigeants et les entreprises partenaires du forum étant régulièrement épinglées pour leurs comités exécutifs ou de direction très testostéronés. Antoine de Gabrielli, fondateur du réseau, défend cet entre-soi : « On est plus en confiance entre hommes, ça libère la parole », assume-t-il sans ciller. Evidemment, cette non-mixité entre privilégiés ne provoque aucun remous, aucune polémique, aucun communiqué du Front national ou de la Licra, contrairement aux controversés ateliers du festival afroféministe Nyansapo, organisés, eux, entre personnes discriminées.

      On est loin des initiatives d’hommes féministes existantes
      Que revendiquent exactement ces « hommes heureux » ? Davantage de femmes dans leur conseil d’administration, moins de discriminations à l’embauche, d’inégalités salariales, de temps partiel subi ? Pas vraiment. Le credo du mouvement est d’abord d’« harmoniser le temps consacré à la vie personnelle et à la vie professionnelle » (des salariés masculins, donc). « Et si le sujet, c’était aussi les hommes ? » interroge le manifeste à propos de l’égalité. Le texte prône candidement la « confiance », la « bienveillance » et le « partage », pour plus de « bonheur » (des hommes, toujours, si vous suivez). Si on ne peut pas accuser le réseau de masculinisme, idéologie ouvertement misogyne, on semble ici loin des initiatives déjà existantes qui cherchent à impliquer les hommes dans le combat féministe (on pense au collectif antiprostitution Zéromacho ou à la campagne HeForShe de l’ONU).

      Les Happy Men veulent par exemple pouvoir quitter plus tôt leur poste de travail pour aller chercher leur progéniture à l’école ou pour « dîner avec leur femme ». Qui cuisine et fait la vaisselle ? L’histoire ne le dit pas. Les problématiques de la « charge mentale » qui pèse sur les femmes ou du partage des tâches domestiques (auxquelles les femmes consacrent trois heures et demie par jour contre deux pour les hommes, selon l’Insee) sont seulement effleurées. A la place, les membres, pin’s jaune façon smiley (le logo du réseau) épinglé à la boutonnière, prennent le micro pour raconter leurs bonnes actions (mise en place du télétravail, respect du congé parental…). « J’essaye de ne pas couper la parole aux femmes en réunion », avance un des participants, tandis qu’un autre jure traquer les blagues sexistes (dont les hommes « souffrent », on l’apprend, aussi), avant d’être applaudi par l’assistance (à ce moment-là, on se dit qu’il manquerait juste une petite distribution de cookies).

      Pas besoin d’être Simone de Beauvoir pour bondir face à certaines des punchlines prononcées : « Le système qui discrimine les femmes ne rend pas les hommes heureux », « l’égalité des femmes fait la liberté des hommes », ou encore « la frustration des hommes à quelque chose à voir avec celle des femmes » (sic). Quand les Happy Men opposent au « plafond de verre » théorisé par des sociologues féministes dans les années 70 le concept osé de « plancher de verre », on s’étrangle carrément. Difficile de se prétendre engagé pour l’égalité et d’occulter à ce point les rapports de domination à l’œuvre dans la société. Les membres du réseau se disent aussi victimes des stéréotypes de genre (leur manifeste dénonce le cliché des « hommes forts, qui assurent, qui se battent, qui protègent ») sans remettre en question à aucun moment le modèle patriarcal… pourtant responsable de cette répartition genrée des rôles. Les chercheurs qui explorent depuis des années les préjugés autour du masculin et du féminin, de la virilité ou des masculinités le montrent bien (Libération s’en est fait l’écho dans ses pages, ici ou là). Les Happy Men, eux, font l’erreur d’aborder l’égalité femmes-hommes uniquement sous l’angle du développement personnel, alors même que cette question est hautement politique."

    • Waaa, sur cette idée de décrocher les hourras financiers de nouveaux #imposteurs, je propose
      – un réseau de nucléocrates pour l’énergie éolienne
      – un réseau de camionneurs pour la défense du vélo
      – un réseau de bus pour la défense du train (ah zut, déjà fait)
      – un réseau de pollueurs pour défendre le bio

      et tout ça sans inviter ni les acteurs de l’éolien, du vélo, du train ou du bio bien entendu

    • Comme dit une copine, pour que des dirigeants d’entrepisse se mettent à fomenter de telles choses, c’est qu’ils y trouvent leur intérêt.

    • Pour les articles de libération c’est pas compliqué de lire sans s’abonner, il suffit de désactiver le javascript sur leur site. moi j’utilise un plugin mais sinon par défaut sur Firefox faut passer par about:config

      On tape about:config dans la barre d’adresse de Firefox, puis faire Entrer.
      Sur la page de mise en garde qui s’affiche, cliquer sur « Je ferai attention, promis ! ».
      Dans le champ de recherche de la page qui ouvre, taper : javascript.enabled.
      Passer la valeur de l’option à false (en double-cliquant ou en faisant un clic droit sur la valeur, Inverser) pour désactiver JavaScript.
      Puis repasser la valeur à true (toujours en double-cliquant ou en faisant un clic droit sur la valeur, Inverser) pour activer JavaScript quand vous aurez fini de lire votre article

      Je crois que sous Chrome il y a une option dans les menus qui permet de désactiver. Je n’utilise que Firefox donc je ne sais pas.
      Forcément, rechargez la page après avoir désactiver javascript. Et après vous pourrez lire autant d’articles que vous voulez.

    • @ninachani, j’interdis tous scripts avec l’extension firefox noscript https://noscript.net, tu peux autoriser les scripts que tu veux et tu vois aussi tous les sites d’administration français qui sont surveillés par google et autres sniffeurs … tiens dernièrement c’était le site des impots …

  • Comme les néofascistes italiens avant eux, le GUD ouvre un squat à Lyon pour les « Français de souche » - Œil sur le front
    https://oeilsurlefront.liberation.fr/les-idees/2017/05/30/comme-les-neofascistes-italiens-avant-eux-le-gud-ouvre-un-

    Le lieu est inspiré du Casapound romain : des militants du GUD occupent un immeuble vide de Lyon pour le réserver à des personnes en situation de précarité, sur la base du principe de préférence nationale. Une action qui témoigne de l’existence d’une droite radicale mouvementiste.

    Libé valide le language fasciste sans prise de distance alors que les utilisations étranges de guillemets est très courante dans ce journal.

    L’article de Libé ne prend pas la peine de définir ce que les gudards entendent par "français de souches", Libé ou plutot Jean-Yves Camus préfère faire la promo de Casapound et de félicité l’ouverture au débat des fascistes !

    Le Bastion social lyonnais a encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir, comme Casapound, un lieu de vie, un mouvement politique, un espace de débats (y compris avec des adversaires de la gauche radicale) et de concerts.

    On connait l’habitude de libé d’utilisé les guillemets ou le conditionnel
    comme ici : https://seenthis.net/messages/602256 ou là https://seenthis.net/messages/427801

  • Anne Hidalgo et la Licra en croisade contre la non-mixité - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/anne-hidalgo-et-la-licra-en-croisade-contre-la-non-mixite

    Certains, qui n’ont jamais eu besoin de lutter pour leur émancipation et pour l’égalité, ont trouvé un nouveau passe-temps : chercher quel événement organisé par et pour les personnes racisées ils vont pouvoir attaquer. L’été dernier, le camp décolonial de Reims avait donné des haut-le-cœur aux antiracistes spécialistes ès "racisme anti-blancs" (camp qui, au demeurant, avait réuni 170 personnes). Cette année, c’est donc au tour du collectif Mwasi d’en faire les frais. En cause : l’organisation du "Nyansapo Fest", un "festival afroféministe", à Paris du 28 au 30 juillet.
    Anne Hidalgo dans la foulée de la fachosphère

    Concrètement, ce festival se décompose en quatre espaces : un premier réservé aux femmes noires, un deuxième aux personnes noires, un troisième aux femmes racisées et un dernier ouvert à tout le monde, comme il est clairement indiqué sur la brochure du programme.

    Le 26 mai, sur le forum de jeuxvideo.com, la fachosphère organise la fronde pour dénoncer cet événement. Et les dominos tombent. Fdesouche et le FN d’abord. Puis la Licra s’en fait l’écho, osant sur Twitter un « Rosa Parks doit se retourner dans sa tombe ». Enfin viennent Ni putes ni soumises, SOS Racisme, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), Raphael Enthoven, Joann Sfar, etc.

    Mais c’est surtout la vive réaction d’Anne Hidalgo, en sa qualité de maire de Paris, qui a le plus surpris. Via Twitter, elle « condamne avec fermeté l’organisation à Paris de cet événement "interdit aux blancs" », en « demande l’interdiction », annonce « saisir le Préfet de police en ce sens » et se « réserve également la possibilité de poursuivre les initiateurs de ce festival pour discrimination ».

    • Arrêter Madame Hidalgo vous ne connaissez rien du racisme ordinaire qu’une femme noire - ou métis subit au quotidien à Paris et en IDF, et quand plusieurs femmes noires parlent ensembles on sent suinter un mépris des blancs et des blanches autour d’elles qui est insupportable. Alors posez vous les bonnes questions, ne jouez pas au jeu du FN et d’une LICRA radi-laïqualiser, laissez les s’exprimer sans contrainte, et méditez aussi la position du CRAN : « Quelle hypocrisie ! Personne n’est choqué par une autre non-mixité, celle qui est omniprésente dans les milieux des dominants. Ils cultivent l’entre-soi comme une stratégie de domination, en restant dans un monde d’énarques qui est masculin, quinquagénaire et bourgeois. Nous le faisons sur une autre logique, celle de l’ “empowerment”, en nous fondant sur le principe du “For us, by us”… et nous suscitons les critiques ! »

  • Anne Hidalgo demande l’annulation d’un festival en partie réservé aux femmes noires
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/05/28/anne-hidalgo-demande-l-annulation-d-un-festival-en-partie-interdit-aux-blanc

    Anne Hidalgo a fait savoir, dimanche 28 mai sur Twitter, qu’elle demandait l’annulation d’un festival décrit par ses détracteurs comme « interdit aux Blancs » et allait « saisir le préfet de police en ce sens ». Condamnant « avec fermeté » cet événement, la maire de Paris n’a pas exclu d’attaquer en justice ses organisateurs « pour discrimination ».

    Le festival Nyansapo, prévu du 28 au 30 juillet, se présente sur son site Internet comme un « festival afroféministe militant » organisé en quatre espaces : un « non-mixte femmes noires [80 % du festival] », un « non-mixte personnes noires », un « non-mixte femmes racisées » et un dernier « ouvert à tous ». Le festival doit se dérouler à la Générale, un local situé dans le 11e arrondissement et qui appartient à la Ville de Paris.

    Wallerand de Saint-Just, président du groupe Front national (FN) au sein de la région Ile-de-France est contre ce festival. Très vite il a le soutiens d’organisation que je ne pensait pas si voisine du FN... enfin pas à ce point...

    La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) avait elle aussi pris position contre le festival, déplorant que « le combat antiraciste [soit] devenu l’alibi d’un repli identitaire ». Joint par LCI, le président de l’association Alain Jakubowicz a dénoncé un événement « terrifiant et déséspérant » où « des gens qui se sentent victimes de racisme ou de discrimination ne trouvent pas d’autre issue que l’entre-soi ».

    Que des femmes noires se réunissent entre elles pendant certains moment d’un festival, TERRIFIE la LICRA. On a droit à un bel inversion des responsabilités. Des personnes discriminées qui s’organisent entre elles c’est du repli identitaire. Le FN par contre c’est de gens ouverts avec qui on peu être d’accord à la LICRA. Les identitaires ce sont les afromilitantes...

    Apportant son soutien à la maire de Paris, SOS Racisme a jugé « sur le plan politique » ce festival comme une « faute – sinon une abomination – car il se complaît dans la séparation ethnique là où l’antiracisme est un mouvement dont l’objectif est post-racial ».

    SOS racisme aligné sur le FN on commence à être habitués. On parle carrément d’abomination....

    La Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) a quant à elle dénoncé sur Twitter « l’organisation d’un festival comportant des espaces “en non-mixité” fondés sur la race ». « La lutte contre le racisme est l’affaire de tous et ne saurait justifier tout repli identitaire. »

    Quel bande d’ordures, le repli identitaire c’est par l’organisation autonome des personnes concernées. Parler de « terreur » et « d’abomination » pour cet événement est complètement hallucinant. Que je sache une organisation pédocriminelle multirécidiviste comme l’église catholique commet l’abomination de ne pas autorisé de mixité et discrimine les femmes depuis toujours et cette bande abject de misogynes violeurs d’enfants bénéfice de l’occupation gratuite des locaux publiques et même de subventions publique via le concordat.

    Enfin les festivals de nazis eux ne risquent rien, pour eux pas besoin de marquer sur leurs flyers que les personnes racisées sont interdites, ce sont de véritables républicains. Alors Anne Hidalgo, SOS racisme, la Licra et l’autre Dilcrah peuvent félicité les nazis et leurs amis du FN, eux ne sont pas des identitaires dans le replis, ils sont des « post-racistes » pas comme ces abominables femmes noires terrifiantes !!!

    #renversionniste #inversion #racisme

    • En plein week-end de pentecôte (édit. : ascension, en fait), Anne Hidalgo réagit dans l’heure à la sollicitation du FN qui relaie le harcèlement subi par MWASI de la part des fafs. La communication compulsive, avec demande solennelle d’intervention du préfet de police, met son propre cabinet dans l’embarras.

      http://www.liberation.fr/france/2017/05/28/aux-origines-de-la-polemique-sur-le-festival-afrofeministe-nyansapo_15728

      Le problème, c’est qu’Anne Hidalgo a cru que l’intégralité du festival se déroulerait dans les locaux de la Générale. Or, les ateliers organisés en non-mixité se tiendront dans un lieu privé, explique le collectif Mwasi. La mairie de Paris ne devrait donc avoir aucun droit de regard dessus.

      La phase de damage control va commencer pour Hidalgo. En attendant elle aura pelleter du charbon dans la machine à harceler pilotée par les fafs. Ceux-ci vont se prévaloir de l’agitation médiatique pour possiblement perturber les lieux et les événements qu’ils prennent pour cible. Elle a jamais entendu parler des méthodes de Civitas, Riposte Laïque et autres nuisants, Hidalgo ?

    • SOS Racisme a jugé « sur le plan politique » ce festival comme une « faute – sinon une abomination – car il se complaît dans la séparation ethnique là où l’antiracisme est un mouvement dont l’objectif est post-racial ».

      Alors celle-là il faut l’encadrer !! Abomination mdr !!! Ils n’ont rien trouvé de plus fort : il y avait aussi monstruosité, crime contre l’humanité ou génocide. Ils n’en sont pas loin… Allez les gars, continuez, vous y êtes presque !
      Ces gens sont nos véritables ennemis politiques : PS, Licra, Sos racisme. C’est toujours bien d’avoir des piqûres de rappel et là ça en est une sacrée !

      Post-racial

      oui oui on sait tout le monde il est pareil, tout le monde il est égaux et si on dit le contraire c’est qu’on est ségrégationniste loooooool

      Si vous voulez soutenir financièrement l’organisation :
      https://www.lepotcommun.fr/pot/55bdrc55

  • Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat aux Droits des Femmes, complice des masculinites
    (par Stéphanie Lamy sur son twitter : https://twitter.com/WCM_JustSocial/status/865288468175433728 )
    J’ai de grandes inquiétudes quant au sérieux que @MarleneSchiappa va pouvoir amener à la lutte pour les Droits réels des femmes
    Schiappa c’est le #féminisme à la Sheryl Sandberg qui fonctionne à merveille pour les femmes blanches nanties (capital social & économique)
    Un féminisme qui sur-responsabilise les femmes quant-à leur « succès » (pro uniquement, bien sûr). Si elles échouent, ce serait de leur faute
    C’est un « féminisme » qui à aucun moment remet en cause la domination masculine. Un « féminisme safe » pour les hommes. Mais du coup...
    Est-ce encore du féminisme ? En 2014 Schiappa signait la tribune d’une pro-masculiniste du collectif de la Grue Jaune
    http://www.liberation.fr/societe/2014/01/13/des-femmes-en-faveur-de-la-garde-alternee_972479
    S’est rebiffée lorsque @mascuwatch l’épingla et se justifiait par une « erreur de lecture » de la part de l’auteure http://yahoo.mamantravaille.fr/maman_travaille/2014/01/peut-on-%C3%AAtre-f%C3%A9ministe-et-pour-la-garde-altern%C3%A9e


    Mais de fait, son soutien malencontreux aux masculinistes (avec B. Pompilli, qui elle avait subventionné SOS Papa via sa réserve P) est significatif. Négation des violences machistes, des systèmes d’oppression et des inégalités dans le partage des tâches. Du Patriarcat.
    Comment peut-on être « féministe » et oublier que TOUTES les femmes sont opprimées par un système qui bénéficie aux hommes ? Q. sincère.
    Je prend pour exemple sa tribune sur les viols à Cologne ou elle avait fustigée la vaste majorité des assos DDF http://www.huffingtonpost.fr/marlene-schiappa-bruguiere/cologne-ou-legarement-feministe_b_9049756.html
    Dans cette tribune elle prétend que des assos féministes auraient « excusé des viols » (sans sourcer ses affirmations, of course.)

    Fustiger celles (et qques ceux) qui travaillent sur le terrain, alors que son propre bilan en matière d’égalité au Mans est plus que mitigé ?
    Elle a changé son profil de blogueuse @LeHuffPost. Cette tribune qui humilie les assos DDF est maintenant signée par une Secrétaire d’État

    Alors oui, on peux tou.te.s écrire des conneries. Mais de là à en faire un livre, c’est qu’on ne veut pas (ou on ne peut pas) comprendre.
    Ce livre de Schiappa doux mélange de grossophobie & paillasson au patriarcat, c’est @dariamarx qui en parle le mieux http://dariamarx.com/2011/02/20/osez-lamour-des-rondes-marlene-schiappa-la-musardine
    C’est au niveau de l’économie (féministe) que Schiappa m’inquiète le plus. Ici elle s’appuie sur des stats bizarres http://www.huffingtonpost.fr/marlene-schiappa-bruguiere/egalite-hommes-femmes-addition-restaurant_b_11473794.html

    (de nouveau sans sourcer ces stats). En France, les femmes en couple gagnent aujourd’hui 42 % de moins en moyenne que leur conjoint (INSEE)
    Inventer des stats pour appuyer une opinion, ça a un nom. C’est de l’intox.
    Mais passons sur cette énième bourde. Au fond ce que Schiappa développe, c’est un féminisme de paille. Elle semble instrumentaliser une lutte sociale fondamentale pour son profit personnel. #notOK
    Et en ce faisant, elle nie la responsabilité des hommes dans cette oppression des femmes. Leur donne le feu vert pour continuer.
    (MAJ) cette pépite de #maletears #masculiniste ou @MarleneSchiappa s’identifie comme « mère-fille » http://papatravaille.typepad.com/papa-travaille/a-propos-qui-sommesnous-.html

    (MAJ) en fev 2011 Schiappa fait la promo de la résidence alternée en disant « pas d’études » sur impact/enfant. Faux. http://yahoo.mamantravaille.fr/maman_travaille/2011/02/garde-partag%C3%A9e-facteur-de-r%C3%A9ussite-professionnelle-po

    Par ex. en 2006 déjà Jacqueline Phélip (préface du Pr Berger) publiait « Le livre noir de la garde alternée ». https://books.google.fr/books/about/Le_livre_noir_de_la_garde_altern%C3%A9e.html?id=ulL-eQuoBOAC&printsec=f
    Vu sa connivance avec B Pompili, il y a fort à craindre qu’elle nous ressort la PPL masculiniste #APIE (#loiFamille)
    https://pbs.twimg.com/card_img/865335021963325440/77j7RciL?format=jpg&name=600x314
    Ici @MarleneSchiappa fait la promo du livre de Elodie Cingal, caution « clinique » des masculinistes « pères enragés »
    http://yahoo.mamantravaille.fr/maman_travaille/2011/06/les-10-commandements-de-la-parentalit%C3%A9-par-elodie-cingal.h
    Sur la question des conséquences financières des séparations, aussi, Schiappa se fait relais des masculinistes. http://yahoo.mamantravaille.fr/maman_travaille/2012/04/semaine-sp%C3%A9ciale-parents-actifs-et-divorc%C3%A9s-agence-re

    Alors oui, les conséquences € des séparations n’est pas une thématique de choix des féministes FR (vs Canada par ex) https://annerevillard.files.wordpress.com/2010/11/revillard-art-jurisprudence2011.pdf
    Mais de là à sciemment véhiculer les #maletears des assos #masculinistes, il y a un gouffre. L’égalité mères/pères passe aussi par l’égalité
    de la prise en charge financière des enfants. Aujourd’hui ce sont encore largement les F (& collectivité) qui supportent cette charge.
    (MAJ) ici elle est applaudie par le #masculiniste Patrick Guillot (La Cause des Hommes) http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique76

    (MAJ) on apprend que c’est Schiappa elle mm qui n’a pas souhaitée offrir le 100% aux F. Pq avoir un ministère DDF, qd on peut défendre les H ?
    lien vers article. L’hallu totale. https://twitter.com/Gaelle_Dupont/status/865598350242066434
    Gaëlle Dupont @Gaelle_Dupont
    Marlène Schiappa : « un secrétariat d’Etat, c’était mon idée » http://www.lemonde.fr/gouvernement-philippe/article/2017/05/19/marlene-schiappa-defend-son-secretariat-d-etat-a-l-egalite-femmes-hommes_513
    « la société empêche les pères à s’investir dans le foyer »
    Comment déresponsabiliser les pères : C’est la société
    Alors que Schiappa amène sa fille avec elle aux conseils municipaux, pr ne pas demander à son mari de rentrer plus tôt le soir pr la garder !
    via @HypathieBlog. Schiappa elle mm ne souhaite srtt pas responsabiliser son mari quant-à son devoir envers F&enfant http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/photo_marlene_schiappa_ministre_des_droits_des_femmes_viendra-t-elle_avec_ses_f

    #travail_reproductif #dissociation_valeur

  • Jean-Michel Blanquer : Portrait d’un revenant
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/05/18052017Article636306889214179524.aspx

    Jean-Michel Blanquer est tout sauf un homme nouveau ou un simple technicien de l’éducation. C’est une figure très connue qui revient rue de Grenelle où il a fait carrière pendant 6 ans dans des cabinets de droite, particulièrement ceux de Robien et Chatel. Il revient avec un entourage qui était également au cabinet de Luc Chatel. Avec la nomination de Jean Michel Blanquer rue de Grenelle, les émigrés de la Sarkozie sont de retour.

    Lettre ouverte au nouveau ministre de l’Éducation nationale
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/05/18/31001-20170518ARTFIG00273-lettre-ouverte-au-nouveau-ministre-de-l-education

    FIGAROVOX/LETTRE OUVERTE - « L’échec n’est plus une option », rappelle Jean Paul Mongin, délégué général de SOS éducation, qui se réjouit de la vision de l’école pragmatique et enracinée du nouveau ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer.

    SOS éducation - L’École des réac-publicains
    http://www.questionsdeclasses.org/reac/?+-SOS-education-+

    L’École des réac-publicains
    La « Pédagogie noire » du FN et des néo-conservateurs

    SOS Éducation — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/SOS_%C3%89ducation

    Créée en 2001, SOS Éducation est une association se présentant comme indépendante et apolitique. Elle réunit des parents et des professeurs et se fixe pour objectif d’améliorer l’école. L’association revendique 60 000 membres.

    Jean-Michel Blanquer Education

    Les Inrocks - En cachette, la sulfureuse association SOS Education efface tous ses liens avec le nouveau ministre de l’Education nationale
    http://www.lesinrocks.com/2017/05/19/actualite/en-cachette-la-sulfureuse-association-sos-education-efface-tous-ses-lien

    Une “interview exclusive” du nouveau ministre de l’Education nationale donnée le jour de sa nomination, à une sulfureuse association anti-avortement et proche de l’extrême-droite, a mystérieusement disparu du jour au lendemain.

    #gouvernement_macron

    • J’ai l’impression que c’est un type qui a trop lu sans comprendre sur les charter schools . Byebye l’éducation nationale, dites bonjour au paradis des écoles privées financées par l’état.

      http://www.publiccharters.org/get-the-facts/public-charter-schools
      https://en.wikipedia.org/wiki/Charter_school

      Just What IS A Charter School, Anyway ? : NPR Ed : NPR
      http://www.npr.org/sections/ed/2017/03/01/511446388/just-what-is-a-charter-school-anyway

      We’re all familiar with the term “hidden in plain sight.” Well, there may be no better way to describe the nation’s 6,900 charter schools.

      These publicly-funded, privately-run schools have been around since the first one opened in St. Paul, Minn., in 1992. Today, they enroll about 3.1 million students in 43 states, so you’d think Americans should know quite a bit about them by now. But you’d be wrong.

      “Most Americans misunderstand charter schools,” was the finding of the 2014 PDK/Gallup poll on public attitudes toward education. The survey found broad support for charters, but also revealed that 48 percent of Americans didn’t know charter schools were public. Fifty-seven percent thought they charged tuition. And nearly half thought charters were allowed to teach religion.

      Now that the Trump administration has made school choice a cornerstone of its education policy, we thought it would be worth exploring how charter schools work, who runs them, how they’re funded and whether they work better than the traditional public schools they’re often competing against.

      We asked three charter experts to help us out with a survey course. Welcome to Charter Schools 101, your professors are:

      Ted Kolderie, a former journalist and senior fellow at the University of Minnesota’s Hubert Humphrey School of Public Affairs. He helped create the nation’s first charter law in 1991 and helped 25 states design their own.

      #privatisation

  • BALO : SOS ?
    http://www.precisement.org/blog/BALO-SOS.html

    Un bibliothécaire aimerait savoir où/comment consulter le BALO (Bulletin des annonces légales obligatoires) à distance. BALO en ligne Contrairement (heureusement) à ce qui est indiqué en bas de la page BALO > Consulter les annonces sur le site Journal officiel, le recul chronologique dépasse les trois dernières années. Des tests rapides indiquent un début du fonds à environ automne 2008. Mais attention, le moteur de recherche « bugue » souvent. Il ne faut pas hésiter à refaire sa recherche (...)

  • Les Inrocks - En cachette, la sulfureuse association SOS Education efface tous ses liens avec le nouveau ministre de l’#Education nationale
    http://www.lesinrocks.com/2017/05/19/actualite/en-cachette-la-sulfureuse-association-sos-education-efface-tous-ses-lien

    Mais où est donc passée “l’interview exclusive” de Jean-Michel Blanquer, le nouveau ministre de l’Education nationale, donnée juste après sa nomination, à l’association proche de l’#extrême_droite et anti-avortement, SOS Education ? Deux jours après la nomination de cet homme de 52 ans, rue de Grenelle, l’entretien publié sur le site de l’association, a disparu. Réalisé par son délégué général, Jean-Paul Mongin, Jean-Michel Blanquer y exposait sa vision de l’éducation et ce qu’il compte entreprendre au ministère.

    #France

  • SOS Méditerranée | Nous avons repéré un cadavre : quand la mort flotte à l’horizon
    https://asile.ch/2017/05/01/sos-mediterranee-avons-repere-cadavre-mort-flotte-a-lhorizon

    L’Aquarius est de retour dans la zone de sauvetage. Les conditions météo, avec des vagues de plus de deux mètres, rendent improbables d’éventuelles traversées. Mais le bateau de SOS MEDITERRANEE patrouille en pleine mer, qu’il fasse beau temps ou mauvais temps. Prêt à intervenir pour aider ceux qui en ont besoin. Mais parfois il est […]

  • Face au chantage : à propos du 7 mai 2017

    Je sais que l’alternative qui nous est aujourd’hui proposée (entre la finance ou le fascisme) est une forme particulièrement viciée, particulièrement perverse de reconduction de ce pacte passé dès les premières années du gouvernement socialiste (1983) entre ces mêmes classes moyennes, les professions libérales et le patronat, sur le dos de ceux qui ne possèdent pas de capital et, en particulier, pas de capital culturel.

    Je sais que, par rupture avec toute une partie du mouvement ayant suivi Mai 68, l’écrasante majorité des intellectuels « de gauche » a, à un moment crucial, pris le parti ou décidé de se retirer du jeu, de la construction de solidarités entre les classes, de l’organisation de transferts et d’échanges réciproques de savoir permettant de bâtir des luttes entre pratiques ouvrières, agricoles et savoir livresque, théorie, réflexion collective, création d’espaces pour un discours et une expérience politique en commun entre l’usine, les champs et l’université : de cesser d’incarner un point de connexion, de jonction, entre classes populaires et classes passées par l’université (et cela vaut autant pour le monde de la production industrielle que pour le monde rural ; mais aussi, de manière chaque jour plus aiguë, de la solidarité en acte avec les migrants).

    Je sais que la reconduction de ce pacte marqué par l’égoïsme bourgeois le plus étroit ne peut plus aujourd’hui se prévaloir, s’il l’a jamais pu, de cette caution morale qu’était jusqu’à présent censée lui apporter l’injonction du « tous ensemble contre le fascisme », en premier lieu parce que la gauche de gouvernement a transformé l’antiracisme en serpillière de ses opportunismes et de ses reniements, en second lieu parce qu’aucune réflexion sociale n’a jamais accompagné aucun « sursaut républicain ». Privé de toute véritable réflexion sur les causes sociales de la montée de l’extrême-droite, cet antiracisme-là (celui de SOS Racisme comme des grandes manifestations unitaires des années 90 — mais certainement pas celui, dans notre enfance, de la belle marche pour l’égalité) n’a jamais été qu’une passoire, qu’un crible ne faisant dans le fond barrage à rien — la preuve en est apportée aujourd’hui, de la façon la plus critique, la plus criante et, au vrai, la plus dramatique qui soit.

    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2017/04/29/face-au-chantage-a-propos-du-7-mai-2017

    #ANTIFASCISME #AUSTÉRITÉ #ÉLECTIONS #EXTRÊME-DROITE #FASCISME #FRONT_NATIONAL #LUTTES #MACRON #MÉLENCHON, #MOUVEMENT #MOUVEMENTS #NÉO-LIBÉRALISME #OCCUPATION #POLITIQUE #RÉSISTANCES #RUES #SYNTAGMA

    • écho (pas si lointain) retrouvé par @colporteur :

      Un nouveau « style Libé », fait de renoncement, de torpeur et fréquemment de cynisme, n’a cessé de gagner du terrain [parmi les composantes intellectuelles dites de gauche]. (...) Sans qu’on y ait pris garde, une restauration de valeurs traditionnelles s’est instaurée. Elle a fait le lit de la révolution de droite en train de s’affermir. Et toute cette affaire, ce qui ne manque de piment, s’est développée dans le contexte sirupeux d’un pouvoir socialiste bon chic bon genre, lui-même très soucieux d’assurer son image de marque auprès des milieux financiers et des oligarchies traditionnelles. Le résultat est là : une masse considérable d’abstentions (...), une force fasciste en voie de constitution, l’émiettement de la capacité collective de résistance au conservatisme, la montée du racisme et de l’entropie mortifère. (...)
      Force est de constater que les socialistes français ont perdu la mémoire du peuple. La plupart d’entre eux ne donnent plus à la polarité droite-gauche un autre sens que circonstanciel. Qui mise encore, parmi eux, que les opprimés, en France comme dans le reste du monde, sont porteurs d’un avenir, de potentialités créatrices ? Qui mise encore sur la démocratie comme levier de transformation (pour autant qu’elle donnerait une prise sur les réalités contemporaines) ? Faute d’avoir œuvré à temps à la cristallisation des nouveaux modes de socialité articulés aux « révolutions moléculaires » qui traversent les sciences, les techniques, la communication, la sensibilité collective, la gauche a laissé passer l’occasion historique qui lui était offerte. Elle s’est engagée dans une surenchère absurde avec la droite sur le terrain de la sécurité, de l’austérité et du conservatisme.

      (Félix Guattari, Les Années d’hiver, 1980-1985 )

    • @kaparia a aussi publié Étrangers et intellectuels: les deux cibles de l’extrême-droite
      https://oulaviesauvage.wordpress.com/2017/05/02/etrangers-et-intellectuels-les-deux-cibles-de-lextreme-dro

      en souvenir de Sadek Aïssat

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      Constitution d’un corps national ou racial opposé à celui de l’étranger et se définissant par son opposition à lui, le fascisme est aussi, et peut-être surtout, le nom d’une politique contre la #pensée, d’un discours érigeant la haine de la culture (de la critique, des livres, de la solitude de l’étude comme de la vie sociale, des discussions du dimanche, au marché, dans les quartiers où les gens parlent, de la parole elle-même, de la discussion libre) en principe d’organisation politique. Le fascisme contemporain tend ainsi, quels que soient les pays où il prend racine, à réduire la figure des possédants à ceux qui détiennent un capital symbolique. Par l’effet d’un glissement aussi pervers qu’efficace, le #possédant devient celui qui possède des livres, des mots, un savoir : celui qui a le temps et le loisir d’exercer sa pensée, de réfléchir, d’avoir une vie sociale et une vie politique nourrie du commerce et de la pensée des autres. Sous cet angle, l’extrême-droite peut apparaître comme la conjugaison de deux haines, de deux cibles proposées à la vindicte du plus grand nombre en guise de discours unificateur : la haine des intellectuels et la haine des étrangers, de ceux que l’on présente comme ne faisant pas partie du peuple, comme détachés du corps social — un corps préalablement identifié à la Nation, ou à la Race.

  • Sonia : Je voterai pour celui qui nous insultera le moins RTS - Feriel Mestiri - Vies Françaises
    http://www.rts.ch/info/monde/8479420-vies-francaises.html
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    Sonia Nemer incarne une France multiculturelle, dans le Sud-Est _

    Marseille avec ses 855’000 habitants est la deuxième ville du pays. Les vagues migratoires successives ont construit l’identité de cette cité, considérée comme l’une des plus cosmopolites de toute la Méditerranée. La pluralité y est religieuse aussi, avec d’importantes populations chrétiennes, juives et musulmanes. Ces derniers représentent environ un quart de la population marseillaise.

    Fille d’immigrés Kabyles (nord de l’Algérie), Sonia Nemer est née à Marseille il y a 37 ans. Cette mère de deux enfants et épouse d’un Guadeloupéen se dit profondément Française dans sa culture et sa manière de vivre, tout en préservant aussi sa culture orientale à travers la danse. A la tête de trois compagnies, elle enseigne cet art depuis 11 ans. Un métier, dit-elle, où il n’existe aucun racisme. Ceux qui font appel à ses services cherchent justement une ouverture sur une autre culture. 

    Au quotidien, Sonia Nemer déplore toutefois une ambiance devenue pesante pour les minorités arabo-musulmanes. « Je n’ai plus envie de me justifier face aux amalgames entre musulmans et terroristes. »
    Selon elle, il y a un avant et après 11 septembre 2001. Enfant, elle ne se souvient pas avoir connu de discrimination vis-à-vis de sa couleur ou de sa religion. Mais depuis les attentats contre le World Trade Center, la méfiance envers sa communauté se fait ressentir. Cette méfiance s’est accrue, précise-t-elle, depuis les attentats perpétrés en France. Selon SOS racisme, les actes antimusulmans ont bondi de 223% entre 2014 et 2015.

    Sonia Nemer accuse les politiques et les médias de véhiculer une image négative des arabes et des musulmans. « On ne parle jamais des arabes dans les médias, sauf quand ils font du trash. » Depuis deux ans, elle a d’ailleurs éteint sa télévision. « Je ne voulais plus payer une redevance pour me faire insulter. » Elle se renseigne désormais sur les réseaux sociaux.

    Outre le racisme, la danseuse reproche aussi aux autorités leur inaction face aux « vrais problèmes » de la population : la pauvreté extrême dans certains quartiers totalement délaissés. Une économie parallèle y a pris ses aises, entraînant dans son sillage une criminalité débridée. En 2016, Marseille détenait le triste record national du nombre de tués par balle : trente-quatre.

    Interrogée sur la campagne présidentielle et sur les différentes affaires qui entachent certains candidats, la danseuse dessine un sourire ricaneur, avant de répondre : « Je suis atterrée de voir que certains politiciens peuvent faire ce qu’ils veulent, alors que d’autres se font emprisonner parce qu’ils ont fraudé le bus. »

    Elle ne veut plus de président et souhaite voter ses propres lois. « Il faut arrêter de leur donner autant d’argent et autant de pouvoir. » A défaut, elle glissera le nom de Jean-Luc Mélenchon dans l’urne au premier tour. C’est selon elle le candidat qui « l’insulte le moins », en tant que musulmane.
    Feriel Mestiri

    #Présidentielles_2017 #Marseille

  • Océanerosemarie et le « chinois tué » : et s’il avait été blanc ? - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=7TqbmT3B9PA


    #racisme #violence_policière #sinophobie

    ci dessous le communiqué de press de SOS racisme
    https://sos-racisme.org/communique-de-presse/meurtre-de-shaoyo-lui-sos-racisme-demande-une-enquete-serieuse-exempte-

    Pour Dominique Sopo, président de SOS Racisme, « il serait bon que les policiers ne confondent pas un père de famille chinois en train de faire la cuisine avec un yakuza japonais armé et en train de les agresser. Il n’est jamais sans conséquence de confondre la réalité et les films de série Z. »

  • Chauffeur de car, « pas auxiliaire de police » ! - autrefutur.net
    http://www.autrefutur.net/Chauffeur-de-car-pas-auxiliaire-de-police

    Pour l’heure, on en est là. Il n’y a pas eu de suite et Tony conduit toujours son bus de Menton à Sospel, le long d’une route étroite et en lacets. « Le plus important pour moi a été de faire le courrier, explique Tony, il n’était pas question de laisser passer ça. » Il précise que certains dans son entreprise lui ont confié « qu’il avait bien fait d’éviter ce truc-là », mais que beaucoup reconnaissaient qu’ils n’auraient pas forcément suivi son exemple « par crainte de représailles » (Tony, en tant que délégué syndical, est, lui, un salarié protégé). Contactés, les responsables de Carpostal Riviera ont expliqué ne pas vouloir « commenter cette affaire qui est celle d’une personne qui a manifesté une position "personnelle" ». « Il n’y a pas eu de sanctions », rappelle la direction, soulignant qu’elle s’est contentée de lui « rappeler les règles légales et ce qu’il pouvait encourir de l’Etat. Il n’a jamais été question de lui faire une retenue sur salaire… »

  • Travailleur social précarisé, étranger maltraité, Plein droit, n° 112 - 2017/1. ce n° de la revue du Gisti est en ligne, Cairn.info
    http://dedi.cairn.info/NL/NewsHTM/newsletter_PLD_112.htm

    Avec deux articles sans#paywall :

    ÉDITO Délinquants solidaires, le droit à la désobéissance
    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PLD_112_0001&WT.mc_id=PLD_112

    Entre éthique et libéralisme, Christophe Daadouch
    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PLD_112_0003&WT.mc_id=PLD_112

    Le reste du sommaire :

    Impuissants, écœurés, bâillonnés, licenciés

    « Désolée, je ne peux rien pour vous », Rozenn le Berre

    Cherche travailleur précaire, Bac+5 souhaité, 1800 € bruts mensuels, Mathilde Pette

    CAO : du vite fait au mal fait, Clémence Flaux

    Les associations participent aux mutations de l’emploi, Matthieu Hély

    Précarité en miroir au guichet de l’État social, Pascal Martin

    HORS THÈME

    L’humanitaire instrumentalisé à Calais, Marjorie Gerbier-Aublanc

    Quel statut pour les enfants migrants, Tatiana Eremenko

    MÉMOIRE DES LUTTES

    SOS Refoulement : une lutte oubliée, Alice D. Peinado

    LE FOCUS JURIDIQUE

    La situation des travailleurs intervenant auprès des étrangers au prisme du contentieux, Cyril Wolmark

  • Le jour où la #France s’est divisée sur le foulard
    http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2017/02/03/le-jour-ou-la-france-s-est-divisee-sur-le-foulard_5074145_4497186.html

    C’était il y a vingt-huit ans. Fatima Achahboun avait 14 ans. Le 18 septembre 1989, Ernest Chénière, le principal du collège Gabriel-Havez de Creil, petite ville déshéritée de l’Oise, décide « au nom du respect de la laïcité » d’exclure l’adolescente d’origine marocaine, sa sœur Leïla et leur camarade Samira Saïdani, toutes deux âgées de 13 ans, car elles refusent de retirer le #foulard qu’elles portent depuis quelques mois.

    C’est le premier épisode de ce qui deviendra l’« affaire du foulard », une longue controverse qui divise le pays et déchire la gauche. L’acte fondateur d’un affrontement sur la #laïcité au sein du #PS, où deux conceptions de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État s’affrontent. Ceux qui réclament une « laïcité ouverte » face à ceux qui la défendent comme la gardienne de l’« identité française » et de l’égalité entre les hommes et les femmes.

    #paywall

    • C’est le premier épisode de ce qui deviendra l’« affaire du foulard », une longue controverse qui divise le pays et déchire la gauche. L’acte fondateur d’un affrontement sur la laïcité au sein du PS, où deux conceptions de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État s’affrontent. Ceux qui réclament une « laïcité ouverte » face à ceux qui la défendent comme la gardienne de l’« identité française » et de l’égalité entre les hommes et les femmes.

      Ces deux positions ont évolué mais restent aujourd’hui séparées par une ligne de démarcation vivace. Elles ont encore divisé les candidats de la primaire à gauche, Manuel Valls plaidant pour une laïcité plus stricte « réaffirmée partout » et Benoît Hamon, jugeant que, conformément à la loi de 1905, la laïcité impose à l’État un devoir de neutralité, non de combat.

      Ce qui serait bien @baroug si tu es abonné, comme le dit si bien @mad_meg, à l’-e-mmonde c’est de mettre l’article, sous mur de paye, en ligne dans sa totalité, sans citer le lien juste en mettant la source : Le Monde du 3 février 2017.

    • J’ignorais cette généalogie :

      Au retour des vacances, le débat s’enflamme naturellement. Gisèle Halimi claque la porte de SOS Racisme, qui, comme le MRAP, juge que l’école doit accueillir tous les enfants. La tribune la plus fracassante est publiée dans Le Nouvel Observateur le 2 novembre.

      C’est une lettre ouverte à Lionel Jospin, signée par cinq intellectuels (Régis Debray, Élisabeth Badinter, Alain Finkielkraut, Élisabeth de Fontenay et Catherine Kintzler), intitulée « Profs, ne capitulons pas ! ».

      Elle débute par ces lignes : « L’avenir dira si l’année du Bicentenaire aura vu le Munich de l’école républicaine. » L’hebdomadaire Politis publie la réplique de Joëlle Kauffmann, Harlem Désir, René Dumont, Gilles Renault et Alain Tournaux qui parle d’« un Vichy de l’intégration des immigrés ».

      Le débat s’embourbe. Désormais, les nuances ne sont plus audibles. Elles ne le seront jamais plus. Les périphrases « les laïcards qui ont peur des musulmans » et, en face, « les laïcards complaisants » augurent les qualificatifs d’islamophobes et d’islamo-gauchistes qui n’existaient pas alors et qui continuent en 2017 d’empoisonner le débat public. Les deux camps de l’époque perdurent aujourd’hui : ceux qui pensent que ce déchaînement de violence intolérable contre des adolescentes a braqué durablement la communauté musulmane et ceux qui jugent que l’État, en manquant de fermeté, a laissé s’épanouir l’intégrisme islamiste.

    • Merci @thibnton pour cet extrait et pour l’éventuelle prise de risque encourue. Il faut savoir vivre dangeureusement :) Au moins cela pourra donner des éléments à celles ou ceux qui souhaitent entamer un nième débat sur la laïcité en étant non abonné à ce journal récemment introduit dans l’éducation national par le biais du décodex « le guide pour savoir à qui faire confiance sur internet »

      http://www.les-crises.fr/bien-sur-et-maintenant-leducation-nationale-recommande-le-decodex/#comment-429198

  • Bonsoir ! Voici une nouvelle “Fiche info” ! Celle-ci...
    http://f-dellerie-illustration.tumblr.com/post/157993649174

    Bonsoir ! Voici une nouvelle “Fiche info” ! Celle-ci complète la série consacrée aux urgences, et permet d’agir face à une chauve-souris en détresse. Car les chiroptères sont de petits mammifères assez particuliers. N’hésitez pas à enregistrer cette fiche dans votre téléphone pour l’avoir rapidement sous la main au cas où !Très bonne soirée à tou-te-s ! :)-------------------------------+ d’infos :►Réseau SOS Chauve-souris►Liste et localisation des Centre de sauvegardes de la faune sauvage►Page Facebook de la LPO France

  • Nos luttes sont belles et fortes, elles n’ont pas besoin de vous !

    http://fuiqp.org/pourquoi-nous-ne-participerons-pas-au-rassemblement-appele-entre-autres-par-l

    18 février 2017
    Pourquoi nous ne participerons pas au rassemblement appelé entre autres par Le #MRAP, SOS racisme , la# CGT et #Unef ce Samedi 18 février.
    Halte a la récupération politique : nos luttes sont belles et fortes, elles n’ont pas besoin de vous !

    La lutte contre les crimes policiers ne peut pas être menée par des structures qui accueillent en leur sein des amis et collaborateurs directs d’un gouvernement qui appelle le viol en réunion de Théodore Luhaka par 4 policiers un « tragique accident ». Ces gens, ne sont pas des alliés des quartiers populaires assoiffés de justice mais des complices des violeurs de Théo.
    Ceux qui appellent à ce rassemblement sont les complices d’un Etat raciste et bourgeois qui travaillent main dans la main avec ce gouvernement qui nous tue et nous viole via sa milice policière.
    En mémoire de nos luttes : #SOS_racisme a contribué transformer la révolte des quartiers populaires lors la marche de 1983 « marche pour l’égalité et contre le racisme » en la vidant de son contenu politique, en la transformant en vulgaire Logo. La récupération des luttes de l’immigration et des quartiers populaires est un procédé qui tire son origine de l’époque coloniale et consiste à choisir des « arabes et des noirs de services » pour vider nos luttes de leur contenu politique et mater les révoltes des indigènes.
    Que ce soit pour cette manifestation-mascarade ou pour toutes les initiatives militantes, le #FUIQP 93 n’a qu’une seule boussole : celle qui s’ancre dans les quartiers populaires et oriente le combat à partir de ses propres forces, sans paillettes mais avec nos lumières à nous, que ce soit celles des feux de poubelles, du néon des locaux du quartier où les projecteurs des artistes qui portent nos indignations.

  • Avec Théo et les autres victimes | LDH Ligue des droits de l’Homme
    http://www.ldh-france.org/theo-les-autres-victimes

    Avec Théo et les autres victimes

    Rassemblement à Paris, samedi 18 février 2017, à 15h place de la République

    A l’initiative des organisations suivantes : Cran, Ligue des droits de l’Homme, Mrap, SOS Racisme, CGT et FSU

    Avec le soutien de l’AMF, la Confédération nationale du logement, la FTCR, le Réseau Euro Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC), Unef…

    rassemblements partout en France : (liste non-exhaustive)
    Samedi 18 février 2017, à 15h :
    – place du Ralliement, Angers
    – allées de la Liberté, Cannes
    – place de l’Hôtel de ville, Chalon-sur-Saône
    – la fontaine des Éléphants, Chambéry
    – place Darcy, Dijon
    – place de Verdun, La Rochelle
    – devant la sous-préfecture, Montbard
    – devant la préfecture, Montpellier
    – devant le palais de justice – quai F. Mitterand, Nantes (16h)
    – place Garibaldi, Nice

    – devant la prefecture, Le Mans (14:30)