city:steenokkerzeel

  • Une semaine marquée par les hommages à Semira Adamu, morte lors de son expulsion il y a 30 ans

    https://parismatch.be/actualites/politique/176787/une-semaine-marquee-par-les-hommages-a-semira-adamu-morte-lors-de-son-exp

    Se souvenir, 30 ans après et manifester : c’est remarquable. J’espère qu’on manifestera à Vienne le 1er mai 2019 pour marcus Omofuma.

    La mort de Semira Adamu reste très présente dans les esprits. Le 22 septembre 1988, la jeune Nigériane de 20 ans meurt étouffée par un coussin lors d’un rapatriement forcé. Elle avait fui le Nigéria pour échapper à un mariage forcé et introduit une demande d’asile en Belgique. Cette dernière avait été rejetée et la jeune femme avait été incarcérée au centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel. Elle avait fait l’objet de plusieurs tentatives d’explusions, et la dernière lui fut fatale. Le 22 septembre, elle est étouffée lors de son rapatriement forcé à l’aide d’un coussin par deux policiers belges. À l’époque, la technique était autorisée par les autorités dans certaines conditions pour calmer les demandeurs d’asile déboutés.

    #asile #migrations #meurtres

  • Projet de centre pour migrants : utile pour qui ?

    Un #centre_administratif_national_pour_les_migrants_en_transit sera prochainement installé au centre 127bis à Steenokkerzeel, annoncaient ce lundi le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), et le Secrétaire d’Etat à la migration, Theo Francken (N-VA). Toutes les personnes qui pénètrent illégalement en Belgique dans l’optique de se rendre au Royaume-Uni y seront emmenées.

    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_projet-de-centre-pour-migrants-utile-pour-la-police-ou-pour-les-migrants
    de la #novlangue... pour masquer la réalité, la multiplication de structures carcérales pour migrants !

    #mots #terminologie #vocabulaire
    #enfermement #détention_administrative #rétention #centres #asile #migrations #réfugiés #Belgique

    cc @reka

  • La Belgique veut enfermer tous les migrants de passage en centre de détention

    Enfermement de tous les migrants en transit, doublement des places dans les centres fermés, intensification des contrôles policiers… Bruxelles a annoncé lundi 10 septembre un vaste plan pour lutter contre la migration clandestine.

    La Belgique continue de durcir sa politique migratoire. Après la signature en août d’un arrêté royal prévoyant l’enfermement des familles avec enfants, le gouvernement belge a dévoilé lundi 10 septembre ses nouvelles mesures pour lutter contre la migration illégale.

    Le ministre belge de l’Intérieur, Jan Jambon, a notamment annoncé l’ouverture d’un « centre administratif national pour la transmigration », installé au 127bis à Steenokkerzeel (en banlieue bruxelloise) – là où sont déjà détenues les familles avant leur expulsion. Concrètement, toutes les personnes qui pénètrent illégalement en Belgique y seront enfermées. Comme dans un centre de détention classique.

    « Dans la première phase, les groupes de transmigrants [les migrants en transit, NDLR] interceptés lors de grandes actions seront concernés. Mais l’objectif est qu’à court terme tous les transmigrants interceptés par les polices locales et fédérales – où que ce soit dans le pays – seront aussi emmenés », indique à l’agence de presse belge Belga le cabinet du ministre de l’Intérieur.

    Au sein du centre, la police traitera les dossiers administratifs des migrants (demande d’asile, demande de protection, ‘dublinés’…), prendra leurs empreintes et pourra mener des recherches dans la banque de données belge. L’Office des étrangers aura 24 heures pour prendre une décision : soit le migrant est libéré, soit il est maintenu en détention en vue de son expulsion vers son pays d’origine ou vers le premier pays d’arrivée en Europe.

    En théorie, les demandeurs d’asile risquent d’être privés de liberté pendant l’instruction de leur demande d’asile.

    « Les autorités veulent se débarrasser des migrants »

    Les autorités belges prévoient d’ailleurs de doubler le nombre de places dans ces centres fermés, passant de 70 à 160.

    Autre mesure annoncée par le gouvernement, l’intensification des contrôles policiers sur les routes empruntées par les migrants (trains, parkings, aire d’autoroute…). Des véhicules de la police fédérale seront mis à disposition et l’armée déploiera également chaque jour un bus entre Bruxelles et Zeebrugge. C’est depuis cette ville côtière du nord de la Belgique que les migrants tentent de rejoindre l’Angleterre.

    Ce plan de lutte contre la migration illégale scandalise les associations belges d’aide aux migrants qui déplorent que le gouvernement mène « une politique de dissuasion et d’expulsion plutôt qu’une politique de protection », écrivent plusieurs associations dans un communiqué. « Tout ce que veulent les autorités c’est se débarrasser des migrants qui sont perçus comme des fraudeurs. Or, la majorité des personnes présentes en Belgique sont originaires du Soudan et d’Érythrée, des pays dont les ressortissants obtiennent plus facilement l’asile », déclare à InfoMigrants Sotieta Ngo, directrice du Ciré Belgique (coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers).

    http://www.infomigrants.net/fr/post/11917/la-belgique-veut-enfermer-tous-les-migrants-de-passage-en-centre-de-de
    #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #Belgique #enfermement

  • 600 personnes manifestent devant le Manneken Pis pour dénoncer le centre fermé pour familles du 127bis à Steenokkerzeel Belga - 15 Aout 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_600-personnes-manifestent-devant-le-manneken-pis-pour-denoncer-le-centre

    Quelque 600 personnes se sont rassemblées autour de Manneken Pis mercredi après-midi à Bruxelles pour protester contre l’enfermement d’une première famille dans l’une des nouvelles unités familiales du centre fermé 127bis à Steenokkerzeel https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_une-mere-et-ses-quatre-enfants-transferes-dans-le-centre-ferme-pour-fami . L’action était organisée par le collectif #NotInMyName.

    Les manifestants ont exprimé leur solidarité avec la famille serbe et leur mécontentement vis-à-vis de la politique du gouvernement fédéral. « On n’enferme pas un enfant », ont-ils notamment scandé.

    L’action était symbolique car, selon le collectif, Manneken Pis est le seul enfant qui peut se trouver derrière des barreaux en Belgique. « Rien ne justifie la détention de personnes, et certainement pas de mineurs » , ajoute un porte-parole de #NotInMyName. « C’est pourquoi nous nous mobilisons, pour que cette mesure ne passe pas inaperçue en plein été. »
    https://cdni.rt.com/french/images/2018.08/article/5b74741e09fac2a87a8b4567.jpg
    #Belgique #enfant #migrants #violence #solidarité #Bruxelles

  • Les journalistes et collaborateurs de la RTBF arrêtés par la police à Steenokkerzeel ont été libérés RTBF - 20 Juin 2018
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_une-equipe-de-la-rtbf-arretee-par-la-police-lors-d-une-action-au-centre-

    Une équipe de la RTBF se trouvait ce mercredi au centre 127 bis, à Steenokkerzeel, où se tenait une action du collectif #NotInMyName. Les membres de ce collectif protestaient contre les travaux d’extension du centre qui accueillera prochainement des familles en situation illégale.

    C’est alors que la police a procédé à l’arrestation de nos journalistes, Himad Messoudi et Julien Vlassenbroek, ainsi que leurs trois techniciens Marc Florent, Guy Talin et Jérémy Boisseau.


    Suite à un contact avec la rédaction, ils nous ont fait savoir qu’on leur avait signifié une arrestation administrative. Ils ont été libérés en début d’après-midi. Selon l’agence Belge, la police a également procédé à l’interpellation de dizaines de militants du collectif #NotInMyName.

    « Nous venons d’être libérés par la police de Katse. Les membres des forces de l’ordre ont fait preuve d’un grand professionnalisme dès notre prise en charge. Au 127bis, c’est sans raison que nous avons été empêchés de travailler et sans avertissement que nous avons été arrêtés », a expliqué Himad Messoudi.

    « Ça va on vient d’être relâchés. Très bien traités, juste des colsons un peu serrés », ajoute son collègue Julien Vlassenbroek.

    Nous venons d’être libérés par la police de Katse. Les membres des forces de l’ordre ici ont fait preuve d’un grand professionnalisme dès notre prise en charge. Au 127bis, c’est ss raison que nous avons été empêchés de travailler, et ss avertissement que nous avons été arrêtés.
    — Himad Messoudi (@Himad) 20 juin 2018

    Ça va on vient d’être relâchés. Très bien traités, juste des colsons un peu serrés. Retour au taf. https://t.co/JDnpiSWNzs
    — julienvlass (@julienvlass) 20 juin 2018

    Pour Jean-Pierre Jacqmin, le directeur de l’information de la RTBF, « il s’agit d’une entrave grave et exceptionnelle à la liberté d’information. Cette arrestation administrative abusive a empêché la RTBF d’informer son public sur un événement d’intérêt général qui se déroulait à la mi-journée. Les journalistes ont fait leur travail avec professionnalisme. La RTBF envisagera avec ses avocats les recours à mettre en oeuvre. »

    L’Association des journalistes professionnels (AJP) a déclaré pour sa part qu’elle « suiv(ait) l’affaire de près avec la RTBF ».

    Deux journalistes, dont @Himad, et deux caméramen arrêtés administrativement près du centre 127bis de Steenokkerzeel. L’AJP suit l’affaire de près avec la RTBF. https://t.co/rLm1HenzxM
    — AJP (@ajpjournalistes) 20 juin 2018

    Peu avant 13h, la police présente sur place a demandé à notre équipe d’arrêter de filmer, avant de confisquer son matériel. « Vers 10h, un certain nombre de personnes du groupe ’Not In My Name’ ont envahi le chantier », a expliqué Himad Messoudi lors d’une intervention en direct dans le JT de 13h.

    Selon notre reporter, l’action se passait « dans le calme ». « Un petit peu avant 13h, la police (...) a commencé une série d’arrestations. Nous étions avec les autres collègues en train de travailler de façon tout à fait normale. » C’est alors que les forces de l’ordre leur demandent de couper la caméra.

    La police nous a empêché de faire notre travail.

    « Cinq minutes après, on nous a carrément pris notre matériel », ajoute-t-il. Même les téléphones ont été confisqués, précise Himad Messoudi qui a pu utiliser sa montre connectée pour intervenir en direct dans le JT.

    Le journaliste poursuit : « On est dans un fourgon de la police. Nous avons quitté le centre 127 bis depuis 5 minutes environ et on nous emmène vers un commissariat de police proche. » Et ce alors que « nous avons simplement filmé ce qui se passait. La police nous a empêché de faire notre travail. »

    Voilà donc la question qui a tout fait basculer. Je trouve mon ton plutôt courtois mais je vous laisse juges pic.twitter.com/Szm2SpFS7G
    — julienvlass (@julienvlass) 20 juin 2018

    #police #Belgique #arrestations_administratives #journaliste
    #asile #réfugiés #migrations #violences_policières #répression

  • En tant que réfugié, tu n’ es pas le bienvenu en Europe | gettingthevoiceout
    http://gettingthevoiceout.wordpress.com/about/en-tant-que-refugie-tu-n-es-pas-le-bienvenu-en-europe

    Issa Salah 50 ans, Palestinien détenu au centre fermé 127bis à Steenokkerzeel depuis le 12 septembre 2011. Interview du dimanche 30 octobre 2011.

    Ceci n’est pas une transcription de son interview. Monsieur Issa Salah nous a demandé de rajouter certains éléments importants dont il n’a pas eu l’occasion de parler lors de l’interview. Il demande que son histoire soit connue de tous et diffusée.

    “J’ai appris une chose ici : En tant que réfugié, tu n’ es pas le bienvenu en Europe. Ils te mettent en prison sans que tu ais commis de crime, ils te traitent sans aucun respect. Je conseille à tout le monde de rester sur le territoire arabe. Je pensais pouvoir lutter en Europe pour une Palestine libre, mais je vois maintenant que je ne suis pas le bienvenu et que je n’ai pas plus de droits ici. Mon souhait est de retourner en Palestine, où j’ai encore des frères et soeurs et de réunir ma famille, ou de rester en Belgique avec mon fils.”