city:sydney

  • Mayor and ‘Foreign Minister’ : How #Bernie_Sanders Brought the Cold War to Burlington - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/05/17/us/bernie-sanders-burlington-mayor.html

    La campagne du #New_York_Times contre l’"idéologie socialiste" de l’"idéologue" Sanders se poursuit,

    Sanders réagit à l’article dans un entretien téléphonique avec le journal,
    https://www.nytimes.com/2019/05/18/us/bernie-sanders.html

    Ici concernant sa présence au Nicaragua Sandinista dans les années Reagan,

    Q. In the top of our story, we talk about the rally you attended in Managua and a wire report at the time said that there were anti-American chants from the crowd.

    The United States at that time — I don’t know how much you know about this — was actively supporting the Contras to overthrow the government. So that there’s anti-American sentiment? I remember that, I remember that event very clearly.

    You do recall hearing those chants? I think the wire report has them saying, “Here, there, everywhere, the Yankee will die.”

    They were fighting against American —— Huh huh —— yes, what is your point?

    I wanted to ——

    Are you shocked to learn that there was anti-American sentiment?

    My point was I wanted to know if you had heard that.

    I don’t remember, no. Of course there was anti-American sentiment there. This was a war being funded by the United States against the people of Nicaragua. People were being killed in that war.

    Do you think if you had heard that directly, you would have stayed at the rally?

    I think Sydney, with all due respect, you don’t understand a word that I’m saying.

    Do you believe you had an accurate view of President Ortega at the time? I’m wondering if you’re ——

    This was not about Ortega. Do you understand? I don’t know if you do or not. Do you know that the United States overthrew the government of Chile way back? Do you happen to know that? Do you? I’m asking you a simple question.

    What point do you want to make?

    My point is that fascism developed in Chile as a result of that. The United States overthrew the government of Guatemala, a democratically elected government, overthrew the government of Brazil. I strongly oppose U.S. policy, which overthrows governments, especially democratically elected governments, around the world. So this issue is not so much Nicaragua or the government of Nicaragua.

    The issue was, should the United States continue a policy of overthrowing governments in Latin America and Central America? I believed then that it was wrong, and I believe today it is wrong. That’s why I do not believe the United States should overthrow the government of Venezuela.

  • Australie : Une cyberattaque contre des parlementaires menée par un pays étranger, selon le Premier ministre
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1Q70GD/australie-une-cyberattaque-contre-des-parlementaires-menee-par-un-pays-etr

    SYDNEY (Reuters) - Un gouvernement étranger a vraisemblablement mené une cyberattaque visant les parlementaires australiens en s’introduisant dans les réseaux informatiques des principaux partis politiques du pays, a déclaré lundi le Premier ministre Scott Morrison, sans désigner de suspect.

    En amont des élections fédérales prévues en mai prochain, il a été demandé ce mois-ci aux parlementaires de modifier en urgence leurs mots de passe informatiques après que les services du renseignement ont décelé une cyberattaque contre le réseau informatique du Parlement.

    Les pirates informatiques ont pu ainsi s’introduire dans les réseaux des principaux partis politiques du pays, a dit Scott Morrison en dévoilant les conclusions initiales des enquêteurs.

    « Nos experts informatiques estiment qu’un acteur étatique sophistiqué est responsable de cette activité malveillante », a-t-il déclaré devant le Parlement.

    Le chef du gouvernement n’a pas précisé quelles informations avaient été piratées, mais il a souligné qu’aucun élément ne suggérait une ingérence dans les élections.

    Plusieurs analystes ont désigné la Chine, la Russie et l’Iran comme les plus probables commanditaires de cette attaque informatique.

    #usual_suspects

  • The Gay Penguins of Australia - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/01/15/style/gay-penguins-australia.html

    It was a young penguin colony, and all but one of the couples were pretty bad parents.

    They would get distracted from their nests, go for a swim or play, and so neglected eggs were getting cold, likely never to hatch. This was normal for inexperienced penguins, and the aquarium managers didn’t worry. Next mating season would be better.

    One couple, though, was extraordinary. Not because they were the colony’s only gay penguins, though they were, but because Sphen and Magic looked like they would make great, diligent, careful egg-warming parents. They made the biggest nest, and they sat on it constantly.

    Curious, the aquarium managers gave the two males a dummy egg. They took to it. And so then, when a particularly negligent heterosexual penguin couple looked to be leaving an egg exposed (females lay two, but usually only one survives), the aquarium workers figured they would give it to Sphen and Magic.

    In October, that egg hatched. Now the chick of a gay penguin union is waddling around an ice enclosure by the touristy docks in Sydney.

  • Aurions-nous tout faux au sujet de la #dépression ? - ★ ZINZIN ZINE ★
    http://www.zinzinzine.net/tout-faux-depression.html

    Annotations :

    L’exception du deuil semblait avoir créé une faille dans l’affirmation voulant que les causes de la dépression seraient déjà scellées dans votre crâne. Cela laissait entendre qu’il existait des causes dans l’environnement extérieur, et qu’elles devaient être appréhendées et résolues dans cet environnement. Ce fut un débat que la #psychiatrie traditionnelle (à quelques exceptions près) ne voulu pas avoir. Donc, iels répondirent d’une manière simple – en réduisant petit à petit l’exception du deuil. À chaque nouvelle édition du manuel, iels réduisirent la période de deuil permise avant d’être étiqueté·e comme souffrant de maladie mentale – jusqu’à ce qu’elle ne soit plus que de quelques mois et pour ensuite finir par disparaître complètement. (...)

    #travail #médicaments #Science

    • Mais alors, que ce passe-t-il réellement ? Lorsque j’ai interviewé des spécialistes des sciences sociales du monde entier – de São Paulo à Sydney, en passant par Los Angeles et Londres – j’ai commencé à entrevoir un tableau inattendu. Nous savons tou·tes que chaque être humain·e a des besoins physiques de base : en nourriture, en eau, en logement, en air pur. Il s’avère que, de la même manière, tou·tes les humain·es ont certains besoins psychologiques fondamentaux. Nous avons besoin de sentir que nous avons une place dans le monde. Nous avons besoin de nous sentir valorisé·es. Nous avons besoin de sentir que nous sommes bon·nes à quelque chose. Nous avons besoin de nous sentir securisé·es vis-à-vis de l’avenir. Et de plus en plus d’éléments montrent que notre culture ne répond pas à ces besoins psychologiques pour beaucoup de gens, probablement la plupart. J’ai appris que, de manières très différentes, nous avons fini par être déconnecté·es des choses dont nous avons vraiment besoin, et cette profonde déconnexion est le moteur de cette épidémie de dépression et d’anxiété qui nous entoure.

    • Il s’avère que si vous n’avez aucun contrôle sur votre travail, vous êtes beaucoup plus susceptible de devenir stressé·e – et surtout, déprimé·e. Les humain·es ont un besoin inné de sentir que ce qu’iels font, au jour le jour, est significatif. Lorsque vous êtes contrôlé·e, vous ne pouvez pas créer un sens à votre travail.

    • Il y a certes des facteurs sociaux et de travail dans de nombreux cas de dépressions, mais en faire l’explication centrale et la solution évidente qui va marcher pour tou·tes, c’est se foutre de la gueule du monde.

  • Projet de mon prochain patriarche sur l’or.
    Patriarche n°8 - El Dorado
    à partir de cette image

    "Bernard Otto Holtermann and the world’s largest “nugget” of gold, North Sydney, ca. 1874-1876 / montage photograph by American and Australasian Photographic Company" The “nugget” was found in Hill End, New South Wales by German prospector, Bernhard Otto Holtermannon 19th October 1872. More than half of the 630 lbs weight was pure gold, at that time having the value of 12,000 pounds ($24,000). Today, with gold worth say $1400 per ounce, the value today would be over $10 million. Three photographs were used to create this image of Holtermann, (supposedly holding the worlds’ largest accumulation of rock and gold ever brought to the surface in one piece). He was posed in the studio with his hand on a headclamp, the nugget was inserted and both placed on a photograph of the verandah of his mansion, built from the proceeds of his goldmine.[1]

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    Fiche wikipédia sur la montagne d’or
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Montagne_d%27or_(mine)


    Résultats de la coulée de boues (de cyanure) issue de la rupture de barrages de Bento Rodrigues en 2015
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    Projet Montagne d’or en Guyane : après la mine de Lefa en Guinée, Nordgold peut-il faire mieux ? - Outre-mer la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/pojet-montagne-guyane-apres-mine-lefa-guinee-nordgold-peut-il-fa

    L’Etat doit se prononcer sur la réalisation de ce projet avant la fin de l’année. François de Rugy, le ministre de la Transition écologique a été interrogé à plusieurs reprises par la presse à ce sujet. Il a déclaré sur France Inter que « le projet ne pouvait pas être mené tel qu’il avait été envisagé ». A l’Assemblée nationale, le ministre a été plus loin en ajoutant « qu’il fallait le revoir de fond en comble ».

    Nordgold en Guinée
    En attendant la décision de l’Etat, deux journalistes du Monde et de France Inter se sont intéressés aux activités en Guinée du groupe russe Nordgold censé se charger de l’exploitation de la Montagne d’or en Guyane.

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    Le projet de Montagne d’or en Guyane va être revu pour obtenir le feu vert de l’Etat

    Cette mine d’or, qui serait la plus grande jamais construite sur le territoire français, provoque l’hostilité d’une partie de la population.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/09/07/montagne-d-or-nordgold-pret-a-revoir-son-projet-pour-obtenir-le-feu-vert-de-

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    Guyane française : la traque des orpailleurs clandestins
    https://www.youtube.com/watch?v=kRtFvKlC43w

    Cayenne : le nouveau far west français
    https://www.youtube.com/watch?v=SebdJ9FN-mc

    Chasseur de chercheur, l’or de Guyane
    https://www.youtube.com/watch?v=5geIRZZPWSc

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    Controverses géopolitiques 1A - Projet de la montagne d’or en Guyane
    https://www.youtube.com/watch?v=9qEeddqdPNA

    Mines en Guyane : le projet Montagne d’or "inacceptable" pour les autochtones
    https://www.youtube.com/watch?v=j5XaI65Hn-Y

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    mine d’or en Australie

    The ‘Super Pit’ is Australia’s largest open cut gold mine. It is 3.5 km long, 1.5 km wide and 350 m deep, and is large enough to be seen from space. It produces around 28 tonnes of gold per year, and they estimate it won’t reach the end of its life until 2021.

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    Mine de Yanacocha (Pérou)
    La plus grande mine d’or à ciel ouvert d’Amérique du sud


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mine_de_Yanacocha

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    Cartographie

    Schéma structural de la Guyane française( C. Delor , 2004 )


    http://www.jump-voyage.com/carte-guyane-francaise/vacances-guyane

    http://sphaera.cartographie.ird.fr/images/telechargement/00756.pdf

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    Vers la structuration d’une filière aurifère « durable » ? Etude du cas de la Guyane française
    Jessica Oder

    L’objectif de cet article est de se demander si la filière aurifère légale en Guyane française peut servir les objectifs du développement durable. En effet, cette filière est en proie à des difficultés : alors que les cours de l’or sont en constante augmentation, le nombre d’opérateurs miniers diminue constamment, depuis près de sept ans. Ce paradoxe aurifère guyanais trouve ses origines dans la volonté étatique française d’organiser la filière et d’en faire un exemple en matière de « durabilité », volonté clairement exprimée à la suite du Grenelle de l’Environnement. Principalement élaboré à partir d’entretiens semi-directifs et d’archives, l’article a notamment cherché à analyser les principaux éléments de cette structuration, le schéma départemental d’orientation minière (SDOM), en cours d’adoption, et plusieurs initiatives destinées à améliorer les pratiques des opérateurs miniers qui sont majoritairement des artisans. Toutefois, cette évolution révèle des antagonismes entre les parties prenantes (collectivités territoriales, services de l’État, opérateurs miniers et environnementalistes). Ces derniers ont fait surface lors de l’affaire du Camp Caïman, impliquant la multinationale Iamgold, et pendant le processus d’élaboration du SDOM lui-même. Des problématiques connexes telles que les revendications locales de gestion de la ressource aurifère, mais aussi et surtout l’orpaillage illégal, dressent des perspectives d’avenir plutôt incertaines pour la filière aurifère.

    https://journals.openedition.org/echogeo/12587

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    #mad_meg #or

    • José-Maria de Heredia
      Les Conquérants de l’Or

      Après que Balboa menant son bon cheval
      Par les bois non frayés, droit, d’amont en aval,
      Eut, sur l’autre versant des Cordillères hautes,
      Foulé le chaud limon des insalubres côtes
      De l’Isthme qui partage avec ses monts géants
      La glauque immensité des deux grands Océans,
      Et qu’il eut, s’y jetant tout armé de la berge,
      Planté son étendard dans l’écume encor vierge,
      Tous les aventuriers, dont l’esprit s’enflamma,

      Rêvaient, en arrivant au port de Panama,
      De retrouver, espoir cupide et magnifique,
      Aux rivages dorés de la mer Pacifique,
      El Dorado promis qui fuyait devant eux,
      Et, mêlant avec l’or des songes monstrueux,
      De forcer jusqu’au fond de ces torrides zones
      L’âpre virginité des rudes Amazones
      Que n’avait pu dompter la race des héros,
      De renverser des dieux à têtes de taureaux
      Et de vaincre, vrais fils de leur ancêtre Hercule,
      Les peuples de l’Aurore et ceux du Crépuscule.

      Ils savaient que, bravant ces illustres périls,
      Ils atteindraient les bords où germent les béryls
      Et Doboyba qui comble, en ses riches ravines,
      Du vaste écroulement des temples en ruines,
      La nécropole d’or des princes de Zenu ;
      Et que, suivant toujours le chemin inconnu
      Des Indes, par delà les îles des Épices
      Et la terre où bouillonne au fond des précipices
      Sur un lit d’argent fin la Source de Santé,
      Ils verraient, se dressant en un ciel enchanté
      Jusqu’au zénith brûlé du feu des pierreries,
      Resplendir au soleil les vivantes féeries
      Des sierras d’émeraude et des pics de saphir
      Qui recèlent l’antique et fabuleux Ophir.

      Et quand Vasco Nuñez eut payé de sa tête
      L’orgueil d’avoir tenté cette grande conquête,
      Poursuivant après lui ce mirage éclatant,
      Malgré sa mort, la fleur des Cavaliers, portant
      Le pennon de Castille écartelé d’Autriche,
      Pénétra jusqu’au fond des bois de Côte-Riche
      À travers la montagne horrible, ou navigua
      Le long des noirs récifs qui cernent Veragua,
      Et vers l’Est atteignit, malgré de grands naufrages,
      Les bords où l’Orénoque, enflé par les orages,
      Inondant de sa vase un immense horizon,
      Sous le fiévreux éclat d’un ciel lourd de poison,
      Se jette dans la mer par ses cinquante bouches.

      Enfin cent compagnons, tous gens de bonnes souches,
      S’embarquèrent avec Pascual d’Andagoya
      Qui, poussant encor plus sa course, côtoya
      Le golfe où l’Océan Pacifique déferle,
      Mit le cap vers le Sud, doubla l’île de Perle,
      Et cingla devant lui toutes voiles dehors,
      Ayant ainsi, parmi les Conquérants d’alors,
      L’heur d’avoir le premier fendu les mers nouvelles
      Avec les éperons des lourdes caravelles.

      Mais quand, dix mois plus tard, malade et déconfit,
      Après avoir très loin navigué sans profit

      Vers cet El Dorado qui n’était qu’un vain mythe,
      Bravé cent fois la mort, dépassé la limite
      Du monde, ayant perdu quinze soldats sur vingt,
      Dans ses vaisseaux brisés Andagoya revint,
      Pedrarias d’Avila se mit fort en colère ;
      Et ceux qui, sur la foi du récit populaire,
      Hidalgos et routiers, s’étaient tous rassemblés
      Dans Panama, du coup demeurèrent troublés.

      Or les seigneurs, voyant qu’ils ne pouvaient plus guère
      Employer leur personne en actions de guerre,
      Partaient pour Mexico ; mais ceux qui, n’ayant rien,
      Étaient venus tenter aux plages de Darien,
      Désireux de tromper la misère importune,
      Ce que vaut un grand cœur à vaincre la fortune,
      S’entretenant à jeun des rêves les plus beaux,
      Restaient, l’épée oisive et la cape en lambeaux,
      Quoique tous bons marins ou vieux batteurs d’estrade,
      À regarder le flot moutonner dans la rade,
      En attendant qu’un chef hardi les commandât.
      II

      Deux ans étaient passés, lorsqu’un obscur soldat
      Qui fut depuis titré Marquis pour sa conquête,
      François Pizarre, osa présenter la requête
      D’armer un galion pour courir par-delà
      Puerto Pinas. Alors Pedrarias d’Avila
      Lui fit représenter qu’en cette conjoncture
      Il n’était pas prudent de tenter l’aventure
      Et ses dangers sans nombre et sans profit ; d’ailleurs,
      Qu’il ne lui plaisait point de voir que les meilleurs
      De tous ses gens de guerre, en entreprises folles,
      Prodiguassent le sang des veines espagnoles,
      Et que nul avant lui, de tant de Cavaliers,
      N’avait pu triompher des bois de mangliers

      Qui croisent sur ces bords leurs nœuds inextricables ;
      Que, la tempête ayant rompu vergues et câbles
      À leurs vaisseaux en vain si loin aventurés,
      Ils étaient revenus mourants, désemparés,
      Et trop heureux encor d’avoir sauvé la vie.

      Mais ce conseil ne fit qu’échauffer son envie.
      Si bien qu’avec Diego d’Almagro, par contrats,
      Ayant mis en commun leur fortune et leurs bras,
      Et don Fernan de Luque ayant fourni les sommes,
      En l’an mil et cinq cent vingt-quatre, avec cent hommes,
      Pizarre le premier, par un brumeux matin
      De novembre, montant un mauvais brigantin,
      Prit la mer, et lâchant au vent toute sa toile,
      Se fia bravement en son heureuse étoile.

      Mais tout sembla d’abord démentir son espoir.
      Le vent devint bourrasque, et jusqu’au ciel très noir
      La mer terrible, enflant ses houles couleur d’encre,
      Défonça les sabords, rompit les mâts et l’ancre,
      Et fit la triste nef plus rase qu’un radeau.
      Enfin après dix jours d’angoisse, manquant d’eau
      Et de vivres, sa troupe étant d’ailleurs fort lasse,
      Pizarre débarqua sur une côte basse.

      Au bord, les mangliers formaient un long treillis ;
      Plus haut, impénétrable et splendide fouillis

      De lianes en fleur et de vignes grimpantes,
      La berge s’élevait par d’insensibles pentes
      Vers la ligne lointaine et sombre des forêts.

      Et ce pays n’était qu’un très vaste marais.

      Il pleuvait. Les soldats, devenus frénétiques
      Par le harcèlement venimeux des moustiques
      Qui noircissaient le ciel de bourdonnants essaims,
      Foulaient avec horreur, en ces bas-fonds malsains,
      Des reptiles nouveaux et d’étranges insectes
      Ou voyaient émerger des lagunes infectes,
      Sur leur ventre écaillé se traînant d’un pied tors,
      Ces lézards monstrueux qu’on nomme alligators.
      Et quand venait la nuit, sur la terre trempée,
      Dans leurs manteaux, auprès de l’inutile épée,
      Lorsqu’ils s’étaient couchés, n’ayant pour aliment
      Que la racine amère ou le rouge piment,
      Sur le groupe endormi de ces chercheurs d’empires
      Flottait, crêpe vivant, le vol mou des vampires,
      Et ceux-là qu’ils marquaient de leurs baisers velus
      Dormaient d’un tel sommeil qu’ils ne s’éveillaient plus.

      C’est pourquoi les soldats, par force et par prière,
      Contraignirent leur chef à tourner en arrière,
      Et, malgré lui, disant un éternel adieu

      Au triste campement du port de Saint-Mathieu,
      Pizarre, par la mer nouvellement ouverte,
      Avec Bartolomé suivant la découverte,
      Sur un seul brigantin d’un faible tirant d’eau
      Repartit, et, doublant Punta de Pasado,
      Le bon pilote Ruiz eut la fortune insigne,
      Le premier des marins, d’avoir franchi la Ligne
      Et poussé plus au sud du monde occidental.

      La côte s’abaissait, et les bois de santal
      Exhalaient sur la mer leurs brises parfumées.
      De toutes parts montaient de légères fumées,
      Et les marins joyeux, accoudés aux haubans,
      Voyaient les fleuves luire en tortueux rubans
      À travers la campagne, et tout le long des plages
      Fuir des champs cultivés et passer des villages.

      Ensuite, ayant serré la côte de plus près,
      À leurs yeux étonnés parurent les forêts.

      Au pied des volcans morts, sous la zone des cendres,
      L’ébénier, le gayac et les durs palissandres,
      Jusques aux confins bleus des derniers horizons
      Roulant le flot obscur des vertes frondaisons,
      Variés de feuillage et variés d’essence,

      Déployaient la grandeur de leur magnificence ;
      Et du nord au midi, du levant au ponent,
      Couvrant tout le rivage et tout le continent,
      Partout où l’œil pouvait s’étendre, la ramure
      Se prolongeait avec un éternel murmure
      Pareil au bruit des mers. Seul, en ce cadre noir,
      Étincelait un lac, immobile miroir
      Où le soleil, plongeant au milieu de cette ombre,
      Faisait un grand trou d’or dans la verdure sombre.

      Sur le sable marneux, d’énormes caïmans
      Guettaient le tapir noir ou les roses flamants.
      Les majas argentés et les boas superbes
      Sous leurs pesants anneaux broyaient les hautes herbes,
      Ou, s’enroulant autour des troncs d’arbres pourris,
      Attendaient l’heure où vont boire les pécaris.
      Et sur les bords du lac horriblement fertile
      Où tout batracien pullule et tout reptile,
      Alors que le soleil décline, on pouvait voir
      Les fauves par troupeaux descendre à l’abreuvoir :
      Le puma, l’ocelot et les chats-tigres souples,
      Et le beau carnassier qui ne va que par couples
      Et qui par-dessus tous les félins est cité
      Pour sa grâce terrible et sa férocité,
      Le jaguar. Et partout dans l’air multicolore
      Flottait la végétale et la vivante flore ;

      Tandis que des cactus aux hampes d’aloès,
      Les perroquets divers et les kakatoès
      Et les aras, parmi d’assourdissants ramages,
      Lustraient au soleil clair leurs splendides plumages,
      Dans un pétillement d’ailes et de rayons,
      Les frêles oiseaux-mouche et les grands papillons,
      D’un vol vibrant, avec des jets de pierreries,
      Irradiaient autour des lianes fleuries.

      Plus loin, de toutes parts élancés, des halliers,
      Des gorges, des ravins, des taillis, par milliers,
      Pillant les monbins mûrs et les buissons d’icaques,
      Les singes de tout poil, ouistitis et macaques,
      Sakis noirs, capucins, trembleurs et carcajous
      Par les figuiers géants et les hauts acajous,
      Sautant de branche en branche ou pendus par leurs queues,
      Innombrables, de l’aube au soir, durant des lieues,
      Avec des gestes fous hurlant et gambadant,
      Tout le long de la mer les suivaient.

      Cependant,
      Poussé par une tiède et balsamique haleine,
      Le navire, doublant le cap de Sainte-Hélène,
      Glissa paisiblement dans le golfe d’azur
      Où, sous l’éclat d’un jour éternellement pur,
      La mer de Guayaquil, sans colère et sans lutte,

      Arrondissant au loin son immense volute,
      Frange les sables d’or d’une écume d’argent.

      Et l’horizon s’ouvrit magnifique et changeant.

      Les montagnes, dressant les neiges de leur crête,
      Coupaient le ciel foncé d’une brillante arête
      D’où s’élançaient tout droits au haut de l’éther bleu
      Le Prince du Tonnerre et le Seigneur du Feu :
      Le mont Chimborazo dont la sommité ronde,
      Dôme prodigieux sous qui la foudre gronde,
      Dépasse, gigantesque et formidable aussi,
      Le cône incandescent du vieux Cotopaxi.

      Attentif aux gabiers en vigie à la hune,
      Dans le pressentiment de sa haute fortune,
      Pizarre, sur le pont avec les Conquérants,
      Jetait sur ces splendeurs des yeux indifférents,
      Quand, soudain, au détour du dernier promontoire,
      L’équipage, poussant un long cri de victoire,
      Dans le repli du golfe où tremblent les reflets
      Des temples couverts d’or et des riches palais,
      Avec ses quais noircis d’une innombrable foule,
      Entre l’azur du ciel et celui de la houle,
      Au bord de l’Océan vit émerger Tumbez.

      Alors, se recordant ses compagnons tombés
      À ses côtés, ou morts de soif et de famine,
      Et voyant que le peu qui restait avait mine
      De gens plus disposés à se ravitailler
      Qu’à reprendre leur course, errer et batailler,
      Pizarre comprit bien que ce serait démence
      Que de s’aventurer dans cet empire immense ;
      Et jugeant sagement qu’en ce dernier effort
      Il fallait à tout prix qu’il restât le plus fort,
      Il prit langue parmi ces nations étranges,
      Rassembla beaucoup d’or par dons et par échanges,
      Et, gagnant Panama sur son vieux brigantin
      Plein des fruits de la terre et lourd de son butin,
      Il mouilla dans le port après trois ans de courses.
      Là, se trouvant à bout d’hommes et de ressources,
      Bien que fort malhabile aux manières des cours,
      Il résolut d’user d’un suprême recours
      Avant que de tenter sa dernière campagne,
      Et de Nombre de Dios s’embarqua pour l’Espagne.
      III

      Or, lorsqu’il toucha terre au port de San-Lucar,
      Il retrouva l’Espagne en allégresse, car
      L’Impératrice-Reine, en un jour très prospère,
      Comblant les vœux du prince et les désirs du père,
      Avait heureusement mis au monde l’Infant
      Don Philippe — que Dieu conserve triomphant !
      Et l’Empereur joyeux le fêtait dans Tolède.
      Là, Pizarre, accouru pour implorer son aide,
      Conta ses longs travaux et, ployant le genou,
      Lui fit en bon sujet hommage du Pérou.
      Puis ayant présenté, non sans quelque vergogne
      D’offrir si peu, de l’or, des laines de vigogne
      Et deux lamas vivants avec un alpaca,
      Il exposa ses droits. Don Carlos remarqua

      Ces moutons singuliers et de nouvelle espèce
      Dont la taille était haute et la toison épaisse ;
      Même, il daigna peser entre ses doigts royaux,
      Fort gracieusement, la lourdeur des joyaux ;
      Mais quand il dut traiter l’objet de la demande,
      Il répondit avec sa rudesse flamande :
      Qu’il trouvait, à son gré, que le vaillant Marquis
      Don Hernando Cortès avait assez conquis
      En subjuguant le vaste empire des Aztèques ;
      Et que lui-même ainsi que les saints Archevêques
      Et le Conseil étaient fermement résolus
      À ne rien entreprendre et ne protéger plus,
      Dans ses possessions des mers occidentales,
      Ceux qui s’entêteraient à ces courses fatales
      Où s’abîma jadis Diego de Nicuessa.
      Mais, à ce dernier mot, Pizarre se dressa
      Et lui dit : Que c’était chose qui scandalise
      Que d’ainsi rejeter du giron de l’Église,
      Pour quelques onces d’or, autant d’infortunés,
      Qui, dans l’idolâtrie et l’ignorance nés,
      Ne demandaient, voués au céleste anathème,
      Qu’à laver leurs péchés dans l’eau du saint baptême.
      Ensuite il lui peignit en termes éloquents
      La Cordillère énorme avec ses vieux volcans
      D’où le feu souverain, qui fait trembler la terre
      Et fondre le métal au creuset du cratère,
      Précipite le flux brûlant des laves d’or

      Que garde l’oiseau Rock qu’ils ont nommé condor.
      Il lui dit la nature enrichissant la fable ;
      D’innombrables torrents qui roulent dans leur sable
      Des pierres d’émeraude en guise de galets ;
      La chicha fermentant aux celliers des palais
      Dans des vases d’or pur pareils aux vastes jarres
      Où l’on conserve l’huile au fond des Alpujarres ;
      Les temples du Soleil couvrant tout le pays,
      Revêtus d’or, bordés de leurs champs de maïs
      Dont les épis sont d’or aussi bien que la tige
      Et que broutent, miracle à donner le vertige
      Et fait pour rendre même un Empereur pensif,
      Des moutons d’or avec leurs bergers d’or massif.

      Ce discours étonna Don Carlos, et l’Altesse,
      Daignant enfin peser avec la petitesse
      Des secours implorés l’honneur du résultat,
      Voulut que sans tarder Don François répétât,
      Par-devant Nosseigneurs du Grand Conseil, ses offres
      De dilater l’Église et de remplir les coffres.
      Après quoi, lui passant l’habit de chevalier
      De Saint-Jacque, il lui mit au cou son bon collier.
      Et Pizarre jura sur les saintes reliques
      Qu’il resterait fidèle aux rois Très-Catholiques,
      Et qu’il demeurerait le plus ferme soutien
      De l’Église Romaine et du beau nom chrétien.
      Puis l’Empereur dicta les augustes cédules

      Qui faisaient assavoir, même aux plus incrédules,
      Que, sauf les droits anciens des hoirs de l’Amiral,
      Don François Pizarro, lieutenant général
      De Son Altesse, était sans conteste et sans terme
      Seigneur de tous pays, îles et terre ferme,
      Qu’il avait découverts ou qu’il découvrirait.
      La minute étant lue et quand l’acte fut prêt
      À recevoir les seings au bas des protocoles,
      Pizarre, ayant jadis peu hanté les écoles,
      Car en Estremadure il gardait les pourceaux,
      Sur le vélin royal d’où pendaient les grands sceaux
      Fit sa croix, déclarant ne savoir pas écrire,
      Mais d’un ton si hautain que nul ne put en rire.
      Enfin, sur un carreau brodé, le bâton d’or
      Qui distingue l’Alcade et l’Alguazil Mayor
      Lui fut remis par Juan de Fonseca. La chose
      Ainsi dûment réglée et sa patente close,
      L’Adelantade, avant de reprendre la mer,
      Et bien qu’il n’en gardât qu’un souvenir amer,
      Visita ses parents dans Truxillo, leur ville,
      Puis, joyeux, s’embarqua du havre de Séville
      Avec les trois vaisseaux qu’il avait nolisés.
      Il reconnut Gomère, et les vents alizés,
      Gonflant d’un souffle frais leur voilure plus ronde,
      Entraînèrent ses nefs sur la route du monde
      Qui fit l’Espagne grande et Colomb immortel.
      IV

      Or donc, un mois plus tard, au pied du maître-autel,
      Dans Panama, le jour du noble Évangéliste
      Saint Jean, fray Juan Vargas lut au prône la liste
      De tous ceux qui montaient la nouvelle Armada
      Sous Don François Pizarre, et les recommanda.
      Puis, les deux chefs ayant entre eux rompu l’hostie,
      Voici de quelle sorte on fit la départie.

      Lorsque l’Adelantade eut de tous pris congé,
      Ce jour même, après vêpre, en tête du clergé,
      L’Évêque ayant béni l’armée avec la flotte,
      Don Bartolomé Ruiz, comme royal pilote,
      En pompeux apparat, tout vêtu de brocart,

      Le porte-voix au poing, montant au banc de quart,
      Commanda de rentrer l’ancre en la capitane
      Et de mettre la barre au vent de tramontane.
      Alors, parmi les pleurs, les cris et les adieux,
      Les soldats inquiets et les marins joyeux,
      Debout sur les haubans ou montés sur les vergues
      D’où flottait un pavois de drapeaux et d’exergues,
      Quand le coup de canon de partance roula,
      Entonnèrent en chœur l’Ave maris stella ;
      Et les vaisseaux, penchant leurs mâts aux mille flammes,
      Plongèrent à la fois dans l’écume des lames.

      La mer étant fort belle et le nord des plus frais,
      Leur voyage fut prompt, et sans souffrir d’arrêts
      Ou pour cause d’aiguade ou pour raison d’escale,
      Courant allègrement par la mer tropicale,
      Pizarre saluait avec un mâle orgueil,
      Comme d’anciens amis, chaque anse et chaque écueil.
      Bientôt il vit, vainqueur des courants et des calmes,
      Monter à l’horizon les verts bouquets de palmes
      Qui signalent de loin le golfe, et débarquant,
      Aux portes de Tumbez il vint planter son camp.
      Là, s’abouchant avec les Caciques des villes,
      Il apprit que l’horreur des discordes civiles
      Avait ensanglanté l’Empire du Soleil ;
      Que l’orgueilleux bâtard Atahuallpa, pareil
      À la foudre, rasant villes et territoires,

      Avait conquis, après de rapides victoires,
      Cuzco, nombril du monde, où les Rois, ses aïeux,
      Dieux eux-mêmes, siégeaient parmi les anciens Dieux,
      Et qu’il avait courbé sous le joug de l’épée
      La terre de Manco sur son frère usurpée.

      Aussitôt, s’éloignant de la côte à grands pas,
      À travers le désert sablonneux des pampas,
      Tout joyeux de mener au but ses vieilles bandes,
      Pizarre commença d’escalader les Andes.

      De plateaux en plateaux, de talus en talus,
      De l’aube au soir allant jusqu’à n’en pouvoir plus,
      Ils montaient, assaillis de funèbres présages.
      Rien n’animait l’ennui des mornes paysages.
      Seul, parfois, ils voyaient miroiter au lointain
      Dans sa vasque de pierre un lac couleur d’étain.
      Sous un ciel tour à tour glacial et torride,
      Harassés et tirant leurs chevaux par la bride,
      Ils plongeaient aux ravins ou grimpaient aux sommets ;
      La montagne semblait prolonger à jamais,
      Comme pour épuiser leur marche errante et lasse,
      Ses gorges de granit et ses crêtes de glace.
      Une étrange terreur planait sur la sierra
      Et plus d’un vieux routier dont le cœur se serra
      Pour la première fois y connut l’épouvante.
      La terre sous leurs pas, convulsive et mouvante,

      Avec un sourd fracas se fendait, et le vent,
      Au milieu des éclats de foudre, soulevant
      Des tourmentes de neige et des trombes de grêles,
      Se lamentait avec des voix surnaturelles.
      Et roidis, aveuglés, éperdus, les soldats,
      Cramponnés aux rebords à pic des quebradas,
      Sentaient sous leurs pieds lourds fuir le chemin qui glisse.
      Sur leurs fronts la montagne était abrupte et lisse,
      Et plus bas, ils voyaient, dans leurs lits trop étroits,
      Rebondissant le long des bruyantes parois,
      Aux pointes des rochers qu’un rouge éclair allume,
      Se briser les torrents en poussière d’écume.
      Le vertige, plus haut, les gagna. Leurs poumons
      Saignaient en aspirant l’air trop subtil des monts,
      Et le froid de la nuit gelait la triste troupe.
      Tandis que les chevaux, tournant en rond leur croupe,
      L’un sur l’autre appuyés, broutaient un chaume ras,
      Les soldats, violant les tombeaux Aymaras,
      En arrachaient les morts cousus dans leurs suaires
      Et faisaient de grands feux avec ces ossuaires.

      Pizarre seul n’était pas même fatigué.
      Après avoir passé vingt rivières à gué,
      Traversé des pays sans hameaux ni peuplade,
      Souffert le froid, la faim, et tenté l’escalade
      Des monts les plus affreux que l’homme ait mesurés,
      D’un regard, d’une voix et d’un geste assurés,

      Au cœur des moins hardis il soufflait son courage ;
      Car il voyait, terrible et somptueux mirage,
      Au feu de son désir briller Caxamarca.

      Enfin, cinq mois après le jour qu’il débarqua,
      Les pics de la sierra lui tenant lieu de phare,
      Il entra, les clairons sonnant tous leur fanfare,
      À grand bruit de tambours et la bannière au vent,
      Sur les derniers plateaux, et poussant en avant,
      Sans laisser aux soldats le temps de prendre haleine,
      En hâte, il dévala le chemin de la plaine.
      V

      Au nombre de cent six marchaient les gens de pied.
      L’histoire a dédaigné ces braves, mais il sied
      De nommer par leur nom, qu’il soit noble ou vulgaire,
      Tous ceux qui furent chefs en cette illustre guerre
      Et de dire la race et le poil des chevaux,
      Ne pouvant, au récit de leurs communs travaux,
      Ranger en même lieu que des bêtes de somme
      Ces vaillants serviteurs de tout bon gentilhomme.

      Voici. Soixante et deux cavaliers hidalgos
      Chevauchent, par le sang et la bravoure égaux,
      Autour des plis d’azur de la royale enseigne
      Où près du château d’or le pal de gueules saigne

      Et que brandit, suivant le chroniqueur Xerez,
      Le fougueux Gabriel de Rojas, l’alferez,
      Dont le pourpoint de cuir bordé de cannetilles
      Est gaufré du royal écu des deux Castilles,
      Et qui porte à sa toque en velours d’Aragon
      Un saint Michel d’argent terrassant le dragon.
      Sa main ferme retient ce fameux cheval pie
      Qui s’illustra depuis sous Carbajal l’Impie ;
      Cet andalou de race arabe, et mal dompté,
      Qui mâche en se cabrant son mors ensanglanté
      Et de son dur sabot fait jaillir l’étincelle,
      Peut dépasser, ayant son cavalier en selle,
      Le trait le plus vibrant que saurait décocher
      Du nerf le mieux tendu le plus vaillant archer.

      À l’entour de l’enseigne en bon ordre se groupe,
      Poudroyant au soleil, tout le gros de la troupe :
      C’est Juan de la Torre ; Cristobal Peralta,
      Dont la devise est fière : Ad summum per alta ;
      Le borgne Domingo de Serra-Luce ; Alonze
      De Molina, très brun sous son casque de bronze ;
      Et François de Cuellar, gentilhomme andalous,
      Qui chassait les Indiens comme on force des loups ;
      Et Mena qui, parmi les seigneurs de Valence,
      Était en haut renom pour manier la lance.
      Ils s’alignent, réglant le pas de leurs chevaux
      D’après le train suivi par leurs deux chefs rivaux,

      Del Barco qui, fameux chercheur de terres neuves,
      Avec Orellana descendit les grands fleuves,
      Et Juan de Salcedo qui, fils d’un noble sang,
      Quoique sans barbe encor, galope au premier rang.
      Sur un bravo étalon cap de more qui fume
      Et piaffe, en secouant son frein blanchi d’écume.

      Derrière, tout marris de marcher sur leurs pieds,
      Viennent les démontés et les estropiés.
      Juan Forès pique en vain d’un carreau d’arbalète
      Un vieux rouan fourbu qui bronche et qui halète ;
      Ribera l’accompagne, et laisse à l’abandon
      Errer distraitement la bride et le bridon
      Au col de son bai brun qui boite d’un air morne,
      S’étant, faute de fers, usé toute la corne.
      Avec ces pauvres gens marche don Pèdre Alcon,
      Lequel en son écu porte d’or au faucon
      De sable, grilleté, chaperonné de gueules ;
      Ce vieux seigneur jadis avait tourné les meules
      Dans Grenade, du temps qu’il était prisonnier
      Des mécréants. Ce fut un bon pertuisanier.

      Ainsi bien escortés, à l’amble de leurs deux mules
      Fort pacifiquement s’en vont les deux émules :
      Requelme, le premier, comme bon Contador,
      Reste silencieux, car le silence est d’or ;

      Quant au licencié Gil Tellez, le Notaire,
      Il dresse en son esprit le futur inventaire,
      Tout prêt à prélever, au taux juste et légal,
      La part des Cavaliers après le Quint Royal.

      Or, quelques fourrageurs restés sur les derrières,
      Pour rejoindre leurs rangs, malgré les fondrières,
      À leurs chevaux lancés ayant rendu la main,
      Et bravant le vertige et brûlant le chemin,
      Par la montagne à pic descendaient ventre à terre.
      Leur galop furieux fait un bruit de tonnerre.
      Les voici : bride aux dents, le sang aux éperons,
      Dans la foule effarée, au milieu des jurons,
      Du tumulte, des cris, des appels à l’Alcade,
      Ils débouchent. Le chef de cette cavalcade,
      Qui, d’aspect arrogant et vêtu de brocart,
      Tandis que son cheval fait un terrible écart,
      Salue Alvar de Paz qui devant lui se range,
      En balayant la terre avec sa plume orange,
      N’est autre que Fernan, l’aîné, le plus hautain
      Des Pizarre, suivi de Juan, et de Martin
      Qu’on dit d’Alcantara, leur frère par le ventre.
      Briceño qui, depuis, se fit clerc et fut chantre
      À Lima, n’étant pas très habile écuyer,
      Dans cette course folle a perdu l’étrier,
      Et, voyant ses amis déjà loin, se dépêche
      Et pique sa jument couleur de fleur de pêche.

      Le brave Antonio galope à son côté ;
      Il porte avec orgueil sa noble pauvreté,
      Car, s’il a pour tout bien l’épée et la rondache,
      Son cimier héraldique est ceint des feuilles d’ache
      Qui couronnent l’écu des ducs de Carrion.

      Ils passent, soulevant un poudreux tourbillon.

      À leurs cris, un seigneur, de ceux de l’avant-garde,
      S’arrête, et, retournant son cheval, les regarde.
      Il monte un genet blanc dont le caparaçon
      Est rouge, et pour mieux voir se penche sur l’arçon.
      C’est le futur vainqueur de Popayan. Sa taille
      Est faite pour vêtir le harnois de bataille.
      Beau comme un Galaor et fier comme un César,
      Il marche en tête, ayant pour nom Benalcazar.
      Près d’Oreste voici venir le bon Pylade :
      Très basané, le chef coiffé de la salade,
      Il rêve, enveloppé dans son large manteau ;
      C’est le vaillant soldat Hernando de Soto
      Qui, rude explorateur de la zone torride,
      Découvrira plus tard l’éclatante Floride
      Et le père des eaux, le vieux Meschacébé.
      Cet autre qui, casqué d’un morion bombé,
      Boucle au cuir du jambard la lourde pertuisane
      En flattant de la voix sa jument alezane,
      C’est l’aventurier grec Pedro de Candia,

      Lequel ayant brûlé dix villes, dédia,
      Pour expier ces feux, dix lampes à la Vierge.
      Il regarde, au sommet dangereux de la berge,
      Caracoler l’ardent Gonzalo Pizarro,
      Qui depuis, à Lima, par la main du bourreau,
      Ainsi que Carbajal, eut la tête branchée
      Sur le gibet, après qu’elle eut été tranchée
      Aux yeux des Cavaliers qui, séduits par son nom,
      Dans Cuzco révolté haussèrent son pennon.
      Mais lui, bien qu’à son roi déloyal et rebelle,
      Étant bon hidalgo, fit une mort très belle.

      À quelques pas, l’épée et le rosaire au flanc,
      Portant sur les longs plis de son vêtement blanc
      Un scapulaire noir par-dessus le cilice
      Dont il meurtrit sa chair et dompte sa malice,
      Chevauche saintement l’ennemi des faux dieux,
      Le très savant et très miséricordieux
      Moine dominicain fray Vincent de Valverde
      Qui, tremblant qu’à jamais leur âme ne se perde
      Et pour l’éternité ne brûle dans l’Enfer,
      Fit périr des milliers de païens par le fer
      Et les auto-da-fés et la hache et la corde,
      Confiant que Jésus, en sa miséricorde,
      Doux rémunérateur de son pieux dessein,
      Recevrait ces martyrs ignorants dans son sein.

      Enfin, les précédant de dix longueurs de vare,
      Et le premier de tous, marche François Pizarre.

      Sa cape, dont le vent a dérangé les plis,
      Laisse entrevoir la cotte et les brassards polis ;
      Car, seul parmi ces gens, pourtant de forte race,
      Qui tous avaient quitté l’acier pour la cuirasse
      De coton, il gardait, sous l’ardeur du Cancer,
      Sans en paraître las, son vêtement de fer.

      Son barbe cordouan, rétif, faisait des voltes
      Et hennissait ; et lui, châtiant ces révoltes,
      Laissait parfois sonner contre ses flancs trop prompts
      Les molettes d’argent de ses lourds éperons,
      Mais sans plus s’émouvoir qu’un cavalier de pierre,
      Immobile, et dardant de sa sombre paupière
      L’insoutenable éclat de ses yeux de gerfaut.

      Son cœur aussi portait l’armure sans défaut
      Qui sied aux conquérants, et, simple capitaine,
      Il caressait déjà dans son âme hautaine
      L’espoir vertigineux de faire, tôt ou tard,
      Un manteau d’Empereur des langes du bâtard.
      VI

      Ainsi précipitant leur rapide descente
      Par cette route étroite, encaissée et glissante,
      Depuis longtemps, suivant leur chef, et, sans broncher,
      Faisant rouler sous eux le sable et le rocher,
      Les hardis cavaliers couraient dans les ténèbres
      Des défilés en pente et des gorges funèbres
      Qu’éclairait par en haut un jour terne et douteux ;
      Lorsque, subitement, s’effondrant devant eux,
      La montagne s’ouvrit sur le ciel comme une arche
      Gigantesque, et, surpris au milieu de leur marche
      Et comme s’ils sortaient d’une noire prison,
      Dans leurs yeux aveuglés l’espace, l’horizon,

      L’immensité du vide et la grandeur du gouffre
      Se mêlèrent, abîme éblouissant. Le soufre,
      L’eau bouillante, la lave et les feux souterrains,
      Soulevant son échine et crevassant ses reins,
      Avaient ouvert, après des siècles de bataille,
      Au flanc du mont obscur cette splendide entaille.

      Et, la terre manquant sous eux, les Conquérants
      Sur la corniche étroite ayant serré leurs rangs,
      Chevaux et cavaliers brusquement firent halte.

      Les Andes étageaient leurs gradins de basalte,
      De porphyre, de grès, d’ardoise et de granit,
      Jusqu’à l’ultime assise où le roc qui finit
      Sous le linceul neigeux n’apparaît que par place.
      Plus haut, l’âpre forêt des aiguilles de glace
      Fait vibrer le ciel bleu par son scintillement ;
      On dirait d’un terrible et clair fourmillement
      De guerriers cuirassés d’argent, vêtus d’hermine,
      Qui campent aux confins du monde, et que domine
      De loin en loin, colosse incandescent et noir,
      Un volcan qui, dressé dans la splendeur du soir,
      Hausse, porte-étendard de l’hivernal cortège,
      Sa bannière de feu sur un peuple de neige.

      Mais tous fixaient leurs yeux sur les premiers gradins
      Où, près des cours d’eau chaude, au milieu des jardins,
      Ils avaient vu, dans l’or du couchant éclatantes,
      Blanchir à l’infini, les innombrables tentes
      De l’Inca, dont le vent enflait les pavillons ;
      Et de la solfatare en de tels tourbillons
      Montaient confusément d’épaisses fumerolles,
      Que dans cette vapeur, couverts de banderoles,
      La plaine, les coteaux et le premier versant
      De la montagne avaient un aspect très puissant.

      Et tous les Conquérants, dans un morne silence,
      Sur le col des chevaux laissant pendre la lance,
      Ayant considéré mélancoliquement
      Et le peu qu’ils étaient et ce grand armement,
      Pâlirent. Mais Pizarre, arrachant la bannière
      Des mains de Gabriel Rojas, d’une voix fière :
      Pour Don Carlos, mon maître, et dans son Nom Royal,
      Moi, François Pizarro, son serviteur loyal,
      En la forme requise et par-devant Notaire,
      Je prends possession de toute cette terre ;
      Et je prétends de plus que si quelque rival
      Osait y contredire, à pied comme à cheval,
      Je maintiendrai mon droit et laverai l’injure ;
      Et par mon saint patron, Don François, je le jure ! —

      Et ce disant, d’un bras furieux, dans le sol
      Qui frémit, il planta l’étendard espagnol
      Dont le vent des hauteurs qui soufflait par rafales
      Tordit superbement les franges triomphales.

      Cependant les soldats restaient silencieux,
      Éblouis par la pompe imposante des cieux.

      Car derrière eux, vers l’ouest, où sans fin se déroule
      Sur des sables lointains la Pacifique houle,
      En une brume d’or et de pourpre, linceul
      Rougi du sang d’un Dieu, sombrait l’antique Aïeul
      De Celui qui régnait sur ces tentes sans nombre.
      En face, la sierra se dressait haute et sombre.
      Mais quand l’astre royal dans les flots se noya,
      D’un seul coup, la montagne entière flamboya
      De la base au sommet, et les ombres des Andes,
      Gagnant Caxamarca, s’allongèrent plus grandes.
      Et tandis que la nuit, rasant d’abord le sol,
      De gradins en gradins haussait son large vol,
      La mourante clarté, fuyant de cime en cime,
      Fit resplendir enfin la crête plus sublime ;
      Mais l’ombre couvrit tout de son aile. Et voilà
      Que le dernier sommet des pics étincela,

      Puis s’éteignit.

      Alors, formidable, enflammée
      D’un haut pressentiment, tout entière, l’armée,
      Brandissant ses drapeaux sur l’occident vermeil,
      Salua d’un grand cri la chute du Soleil.

      https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Conqu%C3%A9rants_de_l%E2%80%99Or

    • Question @simplicissimus
      En cherchant l’ideogramme chinois pour l’or, j’ai trouvé un symbole de « triple or »

      https://fr.wiktionary.org/wiki/%E9%91%AB
      mais il n’y a pas de traduction ni définition pour ce signe. Gogol translate traduit par Xin et Xin veut dire nouveau, mais j’ai un doute.
      Est-ce que tu sait si un triple or fait un nouveau mot qui n’a pas de rapport direct à l’or ou est ce que ca veux dire qu’il y a trois fois plus d’or dans cet or ?

    • Merci @mad_meg de ta grande confiance en mes capacités ! et, surtout, merci de mobiliser ma curiosité qui ne demande que cela…

      Je ne suis pas sinisant, mais un peu de recherche en partant de ton idéogramme me donne des éléments de réponse. Apparemment, différents idéogrammes retranscrivent le même son, transcrit xīn (et parfois jīn, avec la même prononciation…, le trait horizontal, dont le nom typographique est un #macron est la marque du premier ton (haut et long dixit WP https://fr.wikipedia.org/wiki/Macron_(diacritique)#Transcription_du_chinois )

      cf. gg:translate (à l’écoute du robot qui prononce ces trois idéogrammes, je ne perçois pas vraiment de différence)
      https://translate.google.fr/#zh-CN/fr/金%0A鑫%0A新

      D’après Chine nouvelle et son dictionnaire (Xinhua, justement l’un des xin, comme pour Xin Jiang (ex-Sinkiang dans les transcriptions françaises anciennes)

      • 金 : or

      • 鑫 : ton « triple or », signifiant prospère (et pas d’autre info, si ce n’est que ce caractère est très utilisé pour les noms de commerce…)

      • 新 : nouveau

      Au passage, je trouve les articles de Chine nouvelle particulièrement bien faits… et tu peux apprendre à l’écrire (semble-t-il çar le lien demande une connexion à son compte gmail…)

      https://www.chine-nouvelle.com/outils/dictionnaire.html

    • De mon point de vue, un incontournable : L’Or de Blaise Cendrars

      L’Or (roman) — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Or_(roman)

      L’Or (sous-titré La Merveilleuse Histoire du général Johann August Suter) est un roman de Blaise Cendrars paru chez Grasset en 1925. C’est le premier roman publié par son auteur, connu jusqu’alors pour ses poèmes (Les Pâques à New York, la Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France) et ses collaborations avec les peintres dans les milieux d’avant-garde.

    • Merci @simplicissimus j’étais sur que tu saurais résoudre cette énigme du « triple or » j’avais vu en effet beaucoup de logos commerciaux avec ce signe. Pour L’Or de Cendras je l’avais lu dans ma jeunesse mais je m’en souviens pas très bien, je vais voir si je te retrouve dans mes livres pour m’y replongé car c’est le moment de m’y mettre vu ma thématique actuelle.
      Et merci aussi pour le lien vers les mines sauvages des indiens du venezuela. Je vais regarder ca de près, ainsi que ce macron que j’ai pas bien compris ce que c’est ^^

    • Sinon sur l’or ca me fait toujours pensé à ce passage du deuxième chant de Maldoror - je pense pas l’utilisé mais j’en profite pour le collé ici

      Un jour, donc, fatigué de talonner du pied le sentier abrupte du voyage terrestre, et de m’en aller, en chancelant comme un homme ivre, à travers les catacombes obscures de la vie, je soulevai avec lenteur mes yeux spleenétiques, cernés d’un grand cercle bleuâtre, vers la concavité du firmament, et j’osai pénétrer, moi, si jeune, les mystères du ciel ! Ne trouvant pas ce que je cherchais, je soulevai la paupière effarée plus haut, plus haut encore, jusqu’à ce que j’aperçusse un trône, formé d’excréments humains et d’or, sur lequel trônait, avec un orgueil idiot, le corps recouvert d’un linceul fait avec des draps non lavés d’hôpital, celui qui s’intitule lui-même le Créateur ! Il tenait à la main le tronc pourri d’un homme mort, et le portait, alternativement, des yeux au nez et du nez à la bouche ; une fois à la bouche, on devine ce qu’il en faisait. Ses pieds plongeaient dans une vaste mare de sang en ébullition, à la surface duquel s’élevaient tout à coup, comme des ténias à travers le contenu d’un pot de chambre, deux ou trois têtes prudentes, et qui s’abaissaient aussitôt, avec la rapidité de la flèche : un coup de pied, bien appliqué sur l’os du nez, était la récompense connue de la révolte au règlement, occasionnée par le besoin de respirer un autre milieu ; car, enfin, ces hommes n’étaient pas des poissons ! Amphibies tout au plus, ils nageaient entre deux eaux dans ce liquide immonde !… jusqu’à ce que, n’ayant plus rien dans la main, le Créateur, avec les deux premières griffes du pied, saisît un autre plongeur par le cou, comme dans une tenaille, et le soulevât en l’air, en dehors de la vase rougeâtre, sauce exquise ! Pour celui-là, il faisait comme pour l’autre. Il lui dévorait d’abord la tête, les jambes et les bras, et en dernier lieu le tronc, jusqu’à ce qu’il ne restât plus rien ; car, il croquait les os. Ainsi de suite, durant les autres heures de son éternité. Quelquefois il s’écriait : « Je vous ai créés ; donc j’ai le droit de faire de vous ce que je veux. Vous ne m’avez rien fait, je ne dis pas le contraire. Je vous fais souffrir, et c’est pour mon plaisir. » Et il reprenait son repas cruel, en remuant sa mâchoire inférieure, laquelle remuait sa barbe pleine de cervelle.

      https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Chants_de_Maldoror/Chant_II

    • Encore une question pour @simplicissimus ou toute personne qui aurais des infos là dessus.
      Dans un interview sur la chaine Thinkerview mais je ne sais plus laquelle, le mec qui fait les entretiens dit que la Chine constituerait un stock d’or de manière à pouvoir étaloné le yuan sur l’or et prendre ainsi le dessus sur le dollar et faire du yuan la nouvelle monnaie de référence. J’en sais pas plus, mais si quelqu’un·e à des infos là dessus, ou sur cette rumeur, je suis prenneuse.
      Merci

      sur gogol j’ai trouver quelques infos de 2017 mais je sais pas ce que ca vaut
      https://www.loretlargent.info/crise/la-chine-adossera-le-yuan-%E5%85%83-a-l%E2%80%99or/7762
      https://www.businessbourse.com/2017/12/13/letalon-or-russo-chinois-signifie-fin-de-domination-dollar-americain
      https://medium.com/@Pierre_Paperon/alibaba-et-un-standard-mon%C3%A9taire-le-yuan-or-419b578c58d7
      https://blogs.mediapart.fr/jean-paul-baquiast/blog/170917/le-brics-prepare-la-mise-en-place-dun-nouvel-etalon-or

    • Une histoire de la ruée vers l’or, en Californie, à partir de 1848
      https://www.youtube.com/watch?v=XKxVyBo9jek

      Effondrement minier survenu sur la mine d’Elura située à 600 km à l’ouest-nord-ouest de Sydney, qui exploitait un gisement découvert dans les années 1970. Les mineurs y extrayaient de l’or, de l’argent, de l’ilménite, du leucoxène (altération de l’ilménite1), du zircon, du cuivre, du zinc et du plomb. L’effondrement s’est heureusement produit peu après le retrait des mineurs (et du matériel de chantier).

    • Dans l’Aude, la vallée de l’Orbiel minée par une pollution à l’arsenic
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/12/05/dans-l-aude-la-vallee-de-l-orbiel-minee-par-une-pollution-a-l-arsenic_539270
      #paywall je vais voire si il y a d’autres sources sur ce sujet.

      https://www.lindependant.fr/2018/11/14/pollution-a-larsenic-dans-lorbiel-suite-aux-intemperies-trois-associati
      –—

      https://www.lindependant.fr/2014/08/02/cet-arsenic-qui-empoisonne-la-vie-de-la-vallee-de-l-orbiel,1914128.php

      La préfecture a reconduit le 8 juillet un arrêté de 1997 interdisant la mise sur le marché des légumes-feuilles, légumes-racines, de thym ou d’escargots issus de huit communes.

      Le triste rituel est reconduit, chaque année, à de rares exceptions près, depuis 1997. Le 8 juillet, le préfet de l’Aude Louis Le Franc a, comme ses prédécesseurs, signé l’arrêté « portant suspension de la mise sur le marché des légumes feuilles, des légumes racines, des poireaux cultivés, du thym et des escargots ramassés dans la vallée de l’Orbiel, de ses environs et du site industriel de Salsigne ».

      C’est, comme pour les arrêtés des années passées, à de multiples analyses effectuées de 1997 à 2007 sur les végétaux que se réfère la préfecture. Arsenic, plomb, cadmium, mercure, voilà les éléments dont des « concentrations supérieures aux teneurs au-delà desquelles la sécurité des populations ne peut être garantie » ont été détectées.

      De quoi justifier ces suspensions de mise sur le marché des carottes, navets, choux, épinards, salades, mâche, blette, céleris branches et autres poireaux « cultivés sur des parcelles inondables, irriguées ou arrosées par des eaux en provenance de l’Orbiel et de ses affluents » : Villanière, Villardonnel, Conques-sur-Orbiel, Salsigne, Lastours et Villalier sont visées. Même mesure, donc, pour le thym et les escargots, avec une liste de villages concernés à laquelle viennent se rajouter Fournes-Cabardès et Limousis.

      –-----
      La mine d’or de Salsigne est un des sites les plus pollué en France.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mine_d%27or_de_Salsigne

    • Un bouquin sur le sujet signalé par @vanderling ;
      Ni or ni maître. Montagne d’or et consorts


      https://seenthis.net/messages/828122

      –—
      Au fait j’ai fait ce dessin il y a un bon moment mais il n’a pas encore été exposé et j’ai pas encore fait l’appli.
      J’ai pour le moment seulement un aperçu.

    • Merci @vanderling :)
      il fait 140x220cm
      –---

      RÉVÉLATIONS - FRANÇAFRIQUE : PARFUM DE CORRUPTION EN GUINÉE

      https://www.youtube.com/watch?v=j_whCfWEOds

      Un projet français capable de séduire des pontes du CAC 40 pour exploiter une mine de bauxite en Guinée tourne au vinaigre : entre paradis fiscaux et corruption, dictature tropicale et néocolonialisme, récit d’un incroyable scandale, au cœur d’une Françafrique qui ne veut pas mourir.

      L’enquête de Thomas Dietrich : https://www.lemediatv.fr/articles/enquetes/revelations-francafrique-parfum-de-corruption-en-guinee-KYxpRbuCQLyo39-sS5

  • 27 villes du C40 auraient atteint le pic d’émissions. Pourquoi à ce stade je me méfie de cette annonce ?
    https://www.c40.org/press_releases/27-cities-have-reached-peak-greenhouse-gas-emissions-whilst-populations-increas

    27 of the world’s greatest cities, representing 54 million urban citizens and $6 trillion in GDP have peaked their greenhouse gas emissions. New analysis reveals that the cities have seen emissions fall over a 5 year period, and are now at least 10% lower than their peak. City Halls around the world have achieved this crucial milestone, whilst population numbers have increased and city economies have grown. These 27 cities have continued to decrease emissions by an average of 2% per year since their peak, while populations grew by 1.4% per year, and their economies by 3% per year on average.
    The cities are: Barcelona, Basel, Berlin, Boston, Chicago, Copenhagen, Heidelberg, London, Los Angeles, Madrid, Melbourne, Milan, Montréal, New Orleans, New York City, Oslo, Paris, Philadelphia, Portland, Rome, San Francisco, Stockholm, Sydney, Toronto, Vancouver, Warsaw, Washington D.C.

    Comme c’est beau ! Comme par hasard, aucune ville des pays actuellement en voie d’industrialisation, tel que la Chine par ex. n’est dans ce groupe. On peut se demander comme sont calculées ces émissions. Mon hypothèse est que ces données ne prennent pas en compte le cycle de vie des matières et des services produits dans les villes en question, seulement les émissions locales. Ce qui est sale est aujourd’hui en Chine, au MO, etc. Merci la mondialisation...
    D’autre part, des questions se posent également sur les contours des villes prises en considération, par ex. est-ce uniquement Paris intra muros ou bien la Métropole, voire l’IdF ? Probablement la première option. A ce stage les informations disponibles ne répondent pas à ces questions de base.
    Pour aller plus loin sur la question des méthodes de calcul, et notamment la différence entre la méthode territoriale et celle basée sur la consommation des ménages prenant en compte le cycle de vie, voir par ex. Pichler, Peter-Paul, Timm Zwickel, Abel Chavez, Tino Kretschmer, Jessica Seddon, and Helga Weisz, ‘Reducing Urban Greenhouse Gas Footprints’, Scientific Reports, 7 (2017), 14659 <https://doi.org/10.1038/s41598-017-15303-x>

    #changement_climatique #fake_news_possible

  • L’ex-archevêque australien ayant couvert des abus pédophiles n’ira pas prison afp/nn - 14 Aout 2018 - RTS

    http://www.rts.ch/info/monde/9773886-l-ex-archeveque-australien-ayant-couvert-des-abus-pedophiles-n-ira-pas-p

    L’ancien archevêque australien Philip Wilson, condamné à un an de détention pour avoir couvert des abus pédophiles, n’ira pas en prison, un tribunal lui ayant accordé mardi de purger sa peine à domicile.
    En mai, monseigneur Philip Wilson, 67 ans, avait été reconnu coupable d’avoir dissimulé les abus commis dans les années 1970 par un prêtre pédophile notoire, Jim Fletcher, dans la région de Hunter, en Nouvelle-Galles du Sud, en s’abstenant de dénoncer les accusations portées contre lui.


    Le tribunal de Newcastle, au nord de Sydney, l’avait condamné à douze mois d’emprisonnement, sans possibilité de libération anticipée avant six mois.

    Il s’agit d’un des ecclésiastiques les plus hauts placés dans la hiérarchie catholique mondiale à se trouver condamné pour de tels actes. Le pape a accepté fin juillet sa démission.

    Bracelet électronique
    Mais le juge Robert Stone a annoncé mardi que l’ancien archevêque n’aurait pas à purger sa peine derrière les barreaux mais serait assigné à résidence. Philip Wilson devra porter un bracelet électronique, rapporte le Newcastle Herald.

    Les médias locaux rapportent que l’état mental et physique de l’accusé ainsi que son âge étaient entrés en ligne de compte.

     #impunité #justice pour les riches  #culture_du_viol #enfants #violences_sexuelles #religion #église #catholicisme #pédophilie #australie #prison #oligarchie

  • “The Hatpin Peril” Terrorized Men Who Couldn’t Handle the 20th-Century Woman | History | Smithsonian
    https://www.smithsonianmag.com/history/hatpin-peril-terrorized-men-who-couldnt-handle-20th-century-woman-18

    “The Hatpin Peril” Terrorized Men Who Couldn’t Handle the 20th-Century Woman
    To protect themselves from unwanted advances, city women protected themselves with some sharp accessories

    On the afternoon of May 28, 1903, Leoti Blaker, a young Kansan touring New York City, boarded a Fifth Avenue stagecoach at 23rd Street and settled in for the ride. The coach was crowded, and when it jostled she noticed that the man next to her settled himself an inch closer to her. She made a silent assessment: elderly, elegantly dressed, “benevolent-looking.” The horse picked up speed and the stage jumped, tossing the passengers at one another again, and now the man was touching her, hip to hip, shoulder to shoulder. When he lifted his arm and draped it low across her back, Leoti had enough. In a move that would thrill victim of modern-day subway harassment, she reached for her hatpin—nearly a foot long—and plunged it into the meat of the man’s arm. He let out a terrible scream and left the coach at the next stop.

    “He was such a nice-looking old gentleman I was sorry to hurt him,” she told the New York World. “I’ve heard about Broadway mashers and ‘L’ mashers, but I didn’t know Fifth Avenue had a particular brand of its own…. If New York women will tolerate mashing, Kansas girls will not.”

    Newspapers across the country began reporting similar encounters with “mashers,” period slang for lecherous or predatory men (defined more delicately in Theodore Dreiser’s Sister Carrie as “one whose dress or manners are calculated to elicit the admiration of susceptible young women”). A New York City housewife fended off a man who brushed up against her on a crowded Columbus Avenue streetcar and asked if he might “see her home.” A Chicago showgirl, bothered by a masher’s “insulting questions,” beat him in the face with her umbrella until he staggered away. A St. Louis schoolteacher drove her would-be attacker away by slashing his face with her hatpin. Such stories were notable not only for their frequency but also for their laudatory tone; for the first time, women who fought back against harassers were regarded as heroes rather than comic characters, as subjects rather than objects. Society was transitioning, slowly but surely, from expecting and advocating female dependence on men to recognizing their desire and ability to defend themselves.
    Hatpin-defence.jpeg
    (San Francisco Sunday Call, 1904)

    Working women and suffragists seized control of the conversation, speaking out against mashers and extolling women’s right to move freely—and alone—in public. It was true, as social worker Jane Addams lamented, that “never before in civilization have such numbers of young girls been suddenly released from the protection of the home and permitted to walk unattended upon city streets and to work under alien roofs.” Dating rituals and sexual mores were shifting. A man no longer called at a woman’s parlor and courted her under the close eye of her parents, but took her to a show or a dance hall, where all manner of evil lurked. The suffragists rejected the notion, advanced by the Chicago Vice Commission, that unchaperoned women should dress as modestly as possible—no painted cheeks or glimpse of ankle—in order to avoid unwanted attention. The issue lay not with women’s fashion or increasing freedoms, one suffragist countered, but with “the vileness of the ‘masher’ mind.”

    Instead of arguing with the suffragists, some detractors took a more subtle approach, objecting not to women’s changing roles but to their preferred mode of self-defense: the hatpin. Tales abounded of innocent men—no mashers, they—who fell victim to the “hatpin peril.” A 19-year-old girl in Scranton playfully thrust her hatpin at her boyfriend and fatally pierced his heart. A young New York streetcar passenger felt a sharp pain behind his ear—an accidental prick from a stranger’s hatpin—and within a week fell into a coma and died. Also in New York, a hundred female factory workers, all wielding hatpins, attacked police officers who arrested two of their comrades for making allegedly anarchistic speeches. Even other women weren’t safe. In a suburb of Chicago, a woman and her husband’s mistress drew hatpins and circled each other, duel-style, until policemen broke it up. “We look for the new and imported Colt’s hatpin,” one newspaper sarcastically opined, “or the Smith and Wesson Quick-action Pin.” By 1909, the hatpin was considered an international threat, with the police chiefs in Hamburg and Paris considering measures to regulate their length.

    In March 1910, Chicago’s city council ran with that idea, debating an ordinance that would ban hatpins longer than nine inches; any woman caught in violation would be arrested and fined $50. The proceedings were packed with curious spectators, men and women, and acrimonious from the start. “If women care to wear carrots and roosters on their heads, that is a matter for their own concern, but when it comes to wearing swords they must be stopped,” a supporter said. Cries of “Bravo!” from the men; hisses from the women. Nan Davis, there to represent several women’s clubs, asked for permission to address the committee. “If the men of Chicago want to take the hatpins away from us, let them make the streets safe,” she said. “No man has a right to tell me how I shall dress and what I shall wear.”

    Despite Davis’ impassioned speech, the ordinance passed by a vote of 68 to 2. Similar laws subsequently passed in several other cities, including Milwaukee, Pittsburgh, Baltimore and New Orleans. Ten thousand miles away, in Sydney, Australia, sixty women went to jail rather than pay fines for wearing “murderous weapons” in their hats. Even conservative London ladies steadfastly refused to buy hatpin point protectors.

    “This is but another argument for votes for women and another painful illustration of the fact that men cannot discipline women,” argued the suffragist Harriot Stanton Blatch, a daughter of Elizabeth Cady Stanton. “Women need discipline; they need to be forced, if not led, out of their barbarisms, but women never have and never will submit to the discipline of men. Give women political power and the best among them will gradually train the uncivilized, just as the best among men have trained their sex.”

    The furor over hatpins subsided at the onset of World War I, and died entirely when bobbed hair and cloche hats came into fashion—at which point emerged a new “social menace”: the flapper. It wouldn’t be long, of course, before politicians grew less concerned with what women wore than with how to win their votes.

    pas encor lu

  • L’Australie teste la reconnaissance faciale comme substitution au passeport
    https://www.usine-digitale.fr/article/l-australie-teste-la-reconnaissance-faciale-comme-substitution-au-pas

    Alors que le projet avait été dévoilé début 2017, les premiers tests de reconnaissance faciale ont eu lieu cette semaine du 2 juillet 2018 pour certains vols internationaux au départ de Sydney. L’Australie fait un pas de plus vers le remplacement des contrôles de passeports, au profit d’un contrôle par reconnaissance faciale. Des tests biométriques les plus complets commencent à être effectués par la compagnie aérienne australienne Qantas, en partenariat direct avec l’aéroport de Sydney. Seuls les (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #facial #vidéo-surveillance #surveillance #voyageurs

    ##voyageurs

  • Accor takes on rampant Airbnb in Australia with onefinestay | afr.com
    https://www.afr.com/real-estate/commercial/hotels-and-leisure/accor-takes-on-rampant-airbnb-in-australia-with-onefinestay-20180501-h0zinu

    Accor, the country’s biggest hotel operator, is taking on the rampant growth of Airbnb and the unregulated shadow accommodation sector in Australia with the launch in Australia and New Zealand of its luxury private rental business onefinestay.

    Offering stays in more than 10,000 high-end homes, penthouse apartments, beachside villas and grand country mansions around the world, onefinestay will initially launch in Sydney, Melbourne and Queensland before rapidly expanding nationally.

    “Private rentals are part of Accor’s global portfolio and have become a major part of the tourism sector,” Accor Pacific boss Simon McGrath told hotel industry conference AHICE on Wednesday.

    “With the amount of tourism happening worldwide, clients are inclined to not just stay in one sector. They will stay in different hotels at different times of the year for different reasons, so offering the breadth of brand and experience is very important,” he said.
    Accor, the country’s biggest hotel operator, is taking on the rampant growth of Airbnb.
    Accor, the country’s biggest hotel operator, is taking on the rampant growth of Airbnb. Josh Robenstone

    Last year, at the same conference, Accor’s visionary global CEO Sebastian Bazin described described Airbnb as a “formidable concept”.

    But he also said Accor, which is set to acquire its major Australian rival Mantra Group for $1.2 billion later this year, was tapping into Airbnb territory by acquiring a host of digital businesses and adapting its own business model to compete.

    “I am trying to adapt. I am saying what they do is nice and it’s growing, so why not tap into their territory. They are tapping into mine, so I might as well do it to them,” Mr Bazin said.

    Accor’s Australia and NZ launch of onefinestay, which it acquired in 2016 for €147 million, comes as the local hotel industry battles to keep up with the growth of Airbnb, which now exceeds 141,000 listings in Australia.

    Deloitte tourism and hospitality’s Bryon Merzeo told AHICE conference delegates that in 2017 growth in private rentals –Airbnb and others – was at 9.6 per cent, almost double the rate of growth in new hotels rooms (5.6 per cent).
    A major issue for Airbnb globally has been inconsistent or non-existent service for guests.
    A major issue for Airbnb globally has been inconsistent or non-existent service for guests. Stocksy

    Accor’s decision to bring onefinestay to Australia will provide an alternative platform for wealthy property owners and investors to rent out their villas, mansions and penthouses.

    For investors, it will give them access to the marketing power of one of the world’s biggest hotel networks and a platform while onefinestay guests will enjoy hotel-like services through Accor’s 24/7 mobile concierge business John Paul.

    A major issue for Airbnb globally has been inconsistent or non-existent service for guests, though a number of property management companies have sprung up to provide services such as housekeeping for investors.

    The hotel industry continues to push for regulation of Airbnb with Accommodation Association of Australia chief executive Richard Munro telling the conference that Airbnb and online travel agents (which take hefty commissions on room sales) were now the two biggest issues for its members.

    “Our role is to bring to the attention of government non-compliant accommodation providers. It’s a challenge because there’s three levels of government, including 547 local councils,” he said.

    Alongside the launch of onefinestay, Mr McGrath said Accor was also having “discussions” on bringing brands like Mama Shelters, 25Hours, Banyan Tree, Raffles and Fairmount to Australia amid a buoyant market.

    “We are having four or five discussions on each of those brands,” he said.

    Speaking at AHICE, Savills global head of hotels, George Nicholas, said he expected Australia to continue to punch above its weight as an investment destination with most of the demand coming from Asia along with some interest from the US and Germany.

    “We’re estimating there will be about 50 transactions in 2018 worth around $2 billion or more,” Mr Nicholas said. "This compares with just over 40 transactions in 2017 and more than 70 in both 2015 and 2016.

    #Airbnb #tourisme #logement #commerce #concurrence

  • Les compagnies aériennes s’inquiètent de la privatisation des aéroports Numa Laborde - Economie Matin - 4 Juin 2018
    http://www.economiematin.fr/news-compagnies-aeriennes-privatisation-aeroports-taxes-aeroportuaires

    Les compagnies aériennes, déjà soucieuses de la hausse des prix du pétrole et des revendications salariales, ont un autre motif d’inquiétude, à savoir la privatisation des aéroports, qui sera inévitablement source de coûts supplémentaires pour les compagnies.
    Les compagnies aériennes contre la privatisation des aéroports


    Les représentants des 290 compagnies aériennes membres de l’Association internationale du transport aérien (AITA) ce sont réunis le 4 et 5 mai 2018 pour leur assemblée générale à Sydney. Ils ont pu alors aborder le sujet de la privatisation des aéroports dans le monde. Ils demandent aux gouvernements du monde entier de faire attention quant à la privatisation des aéroports et d’imposer des conditions restrictives afin de protéger les intérêts et le bien-être des clients. Ils demandent aux États de ne pas penser à un gain économique à court terme, mais de voir sur le long terme.

    Les compagnies dénoncent l’attitude des gouvernements à chercher, en privatisant les aéroports, de gros bénéfices à court terme sans penser à une politique à long terme et d’investir correctement dans les dispositifs et capacités des aéroport pour prévoir l’augmentation des demandes qui doubleront dans les vingt prochaines années. « Nous vivons une crise sur le plan de la capacité. Et nous ne voyons pas les investissements nécessaires dans les infrastructures aéroportuaires qui permettraient de régler le problème. Les gouvernements s’efforcent de bâtir rapidement. Mais avec le manque de ressources financières, plusieurs cherchent des solutions auprès du secteur privé. Nous avons besoin de plus de capacités aéroportuaires. Mais il faut être prudent. Il est erroné de croire que la privatisation offre une solution magique », explique Alexandre de Juniac, le directeur général de l’IATA.

    Les aéroports privés coûtent plus cher aux compagnies et aux passagers
    Les redevances des aéroports privés sont automatiquement plus élevées et les taxes aéroportuaires sont évidemment incluses dans les prix des billets d’avion. Les aéroports privés sont donc par nature plus coûteux que les aéroports publics . . . . . . . .
    #mdr #privatisation #aéroports #couts

  • La route vers le Soi
    http://www.dedefensa.org/article/la-route-vers-le-soi

    La route vers le Soi

    Il est aisé de convenir avec Aristote que ce n’est pas la nature qui imite l’art mais l’art qui imite la nature. Et avec René Thom que des pompes technologiques ont été conçues par l’homme après que schéma de la pompe réalisée dans le muscle cardiaque ait été implicitement intégré intellectuellement.

    La constitution du « soi » immunologique peut être le substrat d’une métaphore pour l’approche du « soi » psychique ou social.

    L’énorme contingent qui reconnaît le ‘soi’

    Une publication récente par une équipe de l’Institut Garvin de Recherches Médicales à Sydney (Australie) qui traite d’une infection provoquée sur une lignée particulière a nourri cette réflexion. Les auteurs déclarent avoir trouvé la raison d’être des clones cellulaires compétents dans l’auto-immunité. (1) Les maladies auto-immunes (...)

  • Yang Ming Containership Loses 83 Containers in Heavy Seas Off Australia – gCaptain
    http://gcaptain.com/yang-ming-containership-loses-83-containers-in-heavy-seas-off-australia


    A grainy photo shows stacks of containers collapsed on board YM Efficiency

    Watch out, sailors! A Yang Ming containership has lost more than 80 containers overboard while battling heavy swells off the east coast of Australia.

    The Liberian-flagged ship YM Efficiency was sailing from Taiwan to Port Botany near Sydney when the stack of containers collapsed at as the ship was underway off New South Wales’ central coast at around 4 a.m. Friday morning.

    Officials say 83 containers tumbled overboard approximately 30 kilometers off the coast in Commonwealth waters. Another 30 containers were reportedly damaged but remained on board the vessel.

  • China retreats from U.S. #sorghum probe amid global market havoc | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-usa-trade-china-sorghum/china-drops-anti-dumping-probe-of-u-s-sorghum-imports-idUSKCN1IJ06Y

    China dropped its anti-dumping probe into imports of U.S. sorghum on Friday, beating a hasty retreat from a dispute that wreaked havoc across the global grain market and raised concerns about rising costs and financial damage at home.

    The move was seen as a goodwill concession as Chinese Vice Premier Liu He was in Washington for talks aimed at resolving trade tensions between the world’s two largest economies.

    The end of the investigation came as a huge relief to U.S. sorghum growers, who saw sales to the top grain buyer come to a halt and prices plummet over the past month.
    […]
    China has taught a lesson to the United States and showed how it can hurt U.S. exports,” said Ole Houe, director of advisory services at brokerage IKON Commodities in Sydney.

    Now they are showing goodwill by halting its anti-dumping investigation into sorghum imports, but it is a cheap way of showing goodwill as the U.S. does not have much sorghum left to export. The next U.S. sorghum crop will be harvested in August.

    Agricultural products are considered one of the most powerful weapons in Beijing’s arsenal because a strike against farm exports to China would hurt farmers in U.S. Midwestern states that backed Trump in the 2016 presidential election.

    The United States accounts for more than 90 percent of total sorghum shipments to China, with the American imports worth just over $1 billion last year.

    #sorgo #guerre_commerciale #guerre_douanière

  • Australia toughens welfare standards for live animal exports after death of 2,400 sheep | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-australia-liveexports/australia-toughens-welfare-standards-for-live-animal-exports-after-death-of


    The Awassi Express docked at the port of Fremantle, Australia, on Monday [April 9, 2018]. Its owner, Emanuel Exports, has been criticized before for its treatment of animals.
    Credit: Tony McDonough/Australian Associated Press, via Reuters

    Australia will require ships carrying live cattle and sheep exports to have an independent observer to ensure welfare standards, after 2,400 sheep died from heat stress, sparking calls for a ban on the A$1.3 billion industry ($977.47 million).

    Australia will also introduce new legislation to penalize any exporter that contravenes new welfare standards. Under the proposal, a director of a company could face 10 years prison or A$2.1 million fine if the welfare standards are not met.

    The Australian government, which relies on the support on rural voters, rejected a ban on live exports as it would cause too much damage to the country’s agricultural sector, Agricultural Minister David Littleproud said on Thursday.

    Littleproud said the government will instead reduce the number of sheep a vessel can carry during the summer months by 28 percent, with independent observers onboard to ensure welfare standards are adhered to.

    The policy comes as Australia attempts to stem public anger after footage emerged showing 2,400 sheep dying from heat stress on a vessel bound for the Middle East last year.

    The footage was disgraceful, but what you don’t need to do is predicate your decisions on emotions and without facts this was one exporter, one incident,” Littleproud told reporters in Sydney.

    By putting independent observers on all boats, it will eradicate this type of behavior going forward.

  • Pacific++ speaker applications open now
    http://isocpp.org/feeder/?FeederAction=clicked&feed=All+Posts&seed=http%3A%2F%2Fisocpp.org%2Fblog%2F2

    Do you have C++ knowledge to share? Speaker applications are now open for our October conference in Sydney, Australia.

    Pacific++: Call for Talks by PacifiC++

    About the conference

    We welcome applicants from all skill levels, so please do not hesitate to submit a talk! For more information or to apply now, please visit our speaker portal: https://speaker.pacificplusplus.com

    #News,_Events,

  • Des chercheurs découvrent une nouvelle forme de notre ADN

    http://www.gurumed.org/2018/04/24/des-chercheurs-dcouvrent-une-nouvelle-forme-de-notre-adn

    Une équipe de chercheurs australiens de l’Institut de recherche médicale Garvan de Sydney a identifié une version à “nœud” de l’ADN, connue sous le nom de I-motif, qui apparaît à l’intérieur de l’ADN lorsqu’il est lu.

    Selon John Mattick, le directeur de l’institut Garvan :

    Cela montre un autre niveau de régulation dynamique de l’ADN. Ce n’est pas seulement une voie ferrée tordue ; il y a des panneaux de signalisation et des bifurcations en cours de route.

    Tout comme les 1 et les 0 dans le code informatique/ binaire, les généticiens pensent depuis 1953, l’année où James Watson et Francis Crick ont découvert la double hélice, que l’information dans l’ADN était strictement linéaire.

    Mais au cours des deux dernières décennies, des scientifiques curieux (pléonasme…) ont réussi à montrer que des structures d’ADN autres que l’élégante hélice apparaissent au microscope. En tout, il y en a 5 autres qui diffère de la forme « standard », connue sous le nom d’ADN B : ADN A, ADN Z, ADN triplex, G-quadruplex, et l’ADN I-motif.

    • Bunnies by the boxful
      https://pateblog.nma.gov.au/2016/03/27/bunnies-by-the-boxful

      Opened in 1916, the freezing works supplied rabbit meat to markets around southern Queensland (Brisbane, Toowoomba, and Warwick), while pelts were sent to Sydney for auction and to hat factories in Melbourne. In 1917 the works processed over 110,000 rabbits. This success led to plans to expand capacity and establish exports.

      ‘The plant which did the freezing was small at first, supplying mainly Brisbane markets, but this grew until it was supplying a large city in Indonesia, then as the years went by, a firm in England…’

      Bert Wright, 1992

      Bert Wright was one of many locals who found employment at the works, operated in the 1920s by local businessmen Bill Wilkinson and Ted Maher.

      ‘I worked for the Yelarbon chiller for years on and off. The rabbit kept me in good work whenever I needed it. … I drove for them … from Yelarbon to Stanthorpe – 90 odd miles. Of course you were all over the place picking up, grading and buying rabbits. A docket was issued – so many pair of large, medium and small – all at different prices.’

      Bert Wright, 1992

      Bert recalled that in the interwar years (1919-1938) Yelarbon was known as a ‘rabbit town’. Over 20 tons of rabbits were trucked to Brisbane each week in peak periods and 151 trappers were on the freezing works’ books. During the 1930s Depression prices for rabbits were very low but trappers were able to make a little over £1 a week, enough for their families to survive the difficult times.

      With the start of the Second World War in 1939, most of the young trappers enlisted for the Army and the flow of rabbit carcasses to the freezing works dropped significantly, but the company remained in business. Bert explained the impact that the absence of trappers had on rabbit populations: when the war finished ‘… there were rabbits everywhere – even living under the freezing works itself.’ The trappers came back and shipments of rabbits started coming from as far away as St George, approximately 250 km west of Yelarbon. The record catch Bert remembers was 4007 pairs delivered by one trapper in 1947-48. The works closed in 1955.

      https://patenma.files.wordpress.com/2016/03/naa-a1200-l2648.jpg?w=425&zoom=2

      https://patenma.files.wordpress.com/2016/03/naa-a1200-l2650.jpg?w=323&zoom=2

    • Louis Pasteur and the $10m rabbit reward
      http://www.abc.net.au/radionational/programs/earshot/louis-pasteur-and-the-$10m-rabbit-reward/6703072

      Image: Plague proportions: farmers with one evening’s cull in central Victoria, 1949. (State Library of Victoria’s Pictures Collection/ Accession no H19019)

      In the 1880s, the greatest threat to Australia’s political and economic future was the rabbit, and our desperate struggle with the bunny resembled a Looney Tunes plot, involving biological warfare, a scientific genius, a world famous actress and a $10 million reward. Lorena Allam reports.

      Rabbits arrived in Australia with the First Fleet but didn’t thrive initially. The great bunny plague is commonly blamed on Thomas Austin of Barwon Park near Geelong, who decided in 1859 to organise a ’spot of hunting’ by releasing two dozen rabbits into the wild.

      ’Those two dozen rabbits went on to multiply, as rabbits do, to be a plague of a billion rabbits by the 1880s,’ says historian and author Stephen Dando-Collins.

      The speed of the invasion was astonishing.

      Some of the strong contenders were people who thought, “Well, let’s bring in something that will eat the rabbits.” In fact, some animals were brought in ... mongooses, cats.
      Brian Coman, author and research scientist

      ’In the west of NSW in particular, properties were quite marginal to begin with,’ says Dando-Collins. ’Once the rabbits arrived and stripped them of all the crops and stock feed, these places became dustbowls and totally useless to farmers.’

      Next the rabbits invaded politics.

      ’At that time there was no income tax, no company tax and the colonial government’s single biggest source of income was from the lease of crown lands,’ says Dando-Collins. ’By the late 1880s a lot of these leases were coming up for renewal, and farmers said to the government, “If you don’t sort out this rabbit problem, we’ll just walk away. We will not renew our leases.”’

      Under the Rabbit Nuisance Act, the NSW government paid a rebate for rabbit scalps. The act spawned an entire industry.

      ’In just 12 months near Wilcannia 782,510 rabbits were caught, and they were still saying the property was useless,’ Dando-Collins says.

      ’Near Menindee 342,295 were scalped over three months. Word came back to the government in Sydney: “It’s just not working!”’

      In 1887, the premier of NSW, Sir Henry Parkes, appointed an Inter-Colonial Rabbit Commission made up of prominent graziers, men of science and government administrators. The commission’s task was to find a biological solution to the rabbit problem. It sent out a global call for entries, with prize money of £25,000 ($10 million in today’s terms) for ’any method or process not previously known in the colony for the effectual extermination of rabbits’.
      Rabbit plague Image: Plague proportions: farmers with one evening’s cull in central Victoria, 1949. (State Library of Victoria’s Pictures Collection/ Accession no H19019)

      The Rabbit Commission received more than 1,500 suggestions, most of them ’pretty insane’ according to author and research scientist Brian Coman.

      Coman worked for the Victorian Department of the Environment for 23 years, battling rabbits for much of that time.

      ’Some of the strong contenders were people who thought, “Well, let’s bring in something that will eat the rabbits.” In fact, some animals were brought in ... mongooses, cats. There was a whole trainload of cats dispatched into outback Australia and let loose at various points along the line,’ he says.

      The NSW government and pastoralists sought a ’magic bullet’ because keeping rabbit numbers down was (and still is) expensive, backbreaking and unrelenting work. Coman, who grew up in the Western Districts of Victoria, can relate.

      ’Back then the first sort of crude methods—other than trapping and bounties, which were totally ineffectual—were broad-spectrum poisons like arsenic and phosphorous. These were terrible poisons to use in the bush because they were non-specific. A lot of other animals got killed as well,’ he says.

      ’They were also very dangerous. My father has a recollection, as a little boy, of coming home at night after he’d been with his uncle poisoning on a farm up near Euroa, and rubbing his hands and they glowed in the dark. That was the phosphorous all over his hands.’

      The Rabbit Commission did receive a few useful suggestions, including one from a great man of science: Louis Pasteur.

      Pasteur claimed he could eradicate rabbits with chicken cholera—something he’d trialled with some success in France. Pasteur dispatched his nephew, the scientist Adrien Loir, on a steamer from Paris to Australia with vials of chicken cholera in his luggage.

      The Rabbit Commission agreed to allow Loir’s team to conduct experiments and built them a laboratory and accommodation on tiny Rodd Island, which sits in a quiet bend of the Parramatta River, a safe distance from civilisation.

      Loir’s plan was to ’inject nine rabbits with food containing microbes of chicken cholera, placed in equal numbers in wooden hutches, wire-bottomed cages, and artificial burrows with healthy rabbits, and to place two healthy rabbits in a hutch with the excrement of diseased rabbits.’

      They would also ’feed sheep, cattle, calves, lambs, horses, pigs, goats, dogs, cats, rats and mice once a day for six days with cholera-tainted food. Various birds, including nearly all kinds of poultry and the principal native birds, are also to be fed and inoculated.’

      It soon became clear that chicken cholera killed the rabbits, but only those who ate the tainted food. It was not contagious for them but—and perhaps the clue was in the name—chicken cholera killed all the birds.

      The Rabbit Commission retired to consider its decision, and Adrien Loir was left to wait. Over the next few months he used the lab on Rodd Island to research the mysterious Cumberland disease which at the time was devastating Australia’s sheep and cattle. Loir established that Cumberland disease was actually anthrax and—better still—he had a vaccine.

      The Rabbit Commission eventually decided against ’recommending any further expenditure by government on testing the efficacy of this disease’. Nobody won the £25,000 prize. Instead, Loir and The Pasteur Institute made a healthy profit manufacturing anthrax vaccine on Rodd Island for the next four years.

      In 1891 Loir’s island life took a dramatic turn, thanks to a visiting actress and her two dogs.
      Sarah Bernhardt Image: The greatest actress of her age, Sarah Bernhardt (Photographed by Felix Nadar, 1864; Licensed under Public Domain via Commons)

      ’Sarah Bernhardt was the superstar of her age, and she brought her entire acting troupe to Australia for a tour,’ Stephen Dando-Collins explains. ’She arrived with her two dogs, and just as Johnny Depp ran afoul of quarantine regulations, she had her dogs taken off her, and she too was threatening to leave the country.

      ’Young Loir had bought tickets to all her shows, he was such a huge fan, and he approached her and said, “I think I can convince the NSW government to declare Rodd Island a quarantine facility and I’ll look after your dogs while you’re in Australia.”’

      Dando-Collins says the pair dined in her hotel each evening and Bernhard spent her weekends on Rodd Island ’visiting her dogs’. After one particularly boisterous party, Bernhard and her entourage were ’found on the laboratory roof’ drinking champagne.

      Loir eventually returned to France and Rodd Island is now a public recreation space.
      Rodd island Image: The view from Loir’s balcony on Rodd Island on a sunny winter’s day (Lorena Allam)

      So, what about that pesky plague of a billion rabbits?

      Australia had to wait another 60 years before the magic bullet was found.

      In 1950, after years of research, scientists released myxomatosis—and it was devastating. The rabbit population dropped from 600 million to 100 million in the first two years. The change was immediate.

      Brian Coman remembers walking in a field with his father as a boy and looking at a hill, part of which was covered with bracken fern.

      ’He clapped his hands, and it was almost as if the whole surface of the ground got up and ran into the bracken fern. There were hundreds upon hundreds, perhaps thousands of rabbits. It was a sight I’ll never forget.’

      But after myxomatosis ’the grey blanket’ disappeared.

      ’You could walk all day and not see a rabbit,’ says Coman.

      Even scientists were shocked by the cruel effectiveness of the disease.

      ’I had a friend, Bunny Fennessy, who was of course fortuitously named,’ says Coman.

      ’He remembers walking to the crest of this hill. There was a fence line there and a gate. He leaned over the gate and looked down. In front of him was this mass of dead and dying rabbits, blind rabbits moping around, birds of prey flying in the air, flies everywhere, a stench in the air—he was simply overawed. He had never seen sick rabbits before.’

      Genetic resistance to myxomatosis has been increasing since the 1970s and even after the release of the virulent rabbit haemorrhagic disease (RHD, or calicivirus) in 1991, the search for a biological solution continues.

      In the meantime, the ’traditional’ means of keeping rabbits under control—poisoning, and warren destruction—are still necessary. Coman says it’s a war that doesn’t end.

      ’You’ve got a situation here where an animal is causing immense ecological damage, not to mention economic damage, and you simply cannot let that go on. You have to act.

      ’We simply can’t allow them to gain a foothold again; the cost environmentally and economically would be enormous.’

    • La myxomatose c’est vraiment sale, le lapin souffre beaucoup avant d’en mourir. Cet enflure de français d’Armand-Delille est allé l’inoculer aux lapins de sa propriété d’Eure-et-Loir et ça a finit par gagner toute la France puis l’Angleterre et à la fin des années 1950, toute l’Europe était touchée. Ce ne sont pas seulement les lapins sauvages qui en sont morts, mais aussi les domestiqués ou dans les élevages familiaux. WP note Entre 1952 et 1955, 90 à 98 % des lapins sauvages sont donc morts de la myxomatose en France.

      Aujourd’hui le lapin élevé industriellement a moins de considération qu’une poule, c’est dire les conditions de vie infectes dans lesquelles il est maintenu.

      #épizootie

    • Nouvelle-Zélande : les autorités répandent un virus pour décimer les lapins nuisibles RTBF - Antoine Libotte - 28 Février 2018
      https://www.rtbf.be/info/monde/detail_nouvelle-zelande-les-autorites-repandent-un-virus-pour-decimer-les-lapin

      Le ministère néo-zélandais de l’Agriculture a annoncé le déploiement à travers le pays d’une nouvelle souche du virus de la maladie hémorragique virale du lapin. Il s’agit du RHDV1-K5, provenant de Corée.

      Les lapins, qui ont été introduits dans l’archipel au début du 19ème siècle, causent beaucoup de soucis aux agriculteurs du pays. Selon la BBC, ils « entrent en concurrence avec le bétail pour le pâturage et causent aussi des dégâts en creusant des terriers. »

      Selon le ministère de l’Agriculture, les pertes de production imputées aux lapins s’élèvent à 50 millions de dollars néo-zélandais (soit un peu plus de 29,5 millions d’euros), à quoi il faut ajouter 25 millions (environ 14,8 millions d’euros) pour la lutte contre les lapins.

      La population divisée
      Si la Fédération des fermiers néo-zélandais (FF) se réjouit de cette décision, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) aurait préféré une autre solution au problème.

      Andrew Simpson, porte-parole de la FF, explique à la BBC que certains agriculteurs sont désespérés : « Si une autre année s’écoule sans le virus, les dégâts écologiques causés à certaines propriétés seraient effrayants. »

      Pour Arnja Dale, de la SPCA, cette décision est décevante, vu « les souffrances que le virus causera aux lapins touchés et le risque potentiel pour les lapins de compagnie. Nous préconisons l’utilisation de méthodes plus humaines. »

      La SPCA pointe également du doigt le vaccin conçu pour protéger les lapins domestiques et dont l’efficacité n’aurait pas été suffisamment prouvée. Or, pour le ministère de l’Agriculture, la souche RHDV1-K5 a été déployée en Australie en 2017 et aucun lapin domestique n’a été touché par la souche virale.

      Vidéo : An introduction to the rabbit problem in Australia
      https://www.youtube.com/watch?v=xieW62u2bZQ

      #Nouvelle_Zélande #Australie #virus

  • Britain to sail warship through disputed South China Sea | UK news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/uk-news/2018/feb/13/britain-to-sail-warship-through-disputed-south-china-sea

    A British warship will sail from Australia through the disputed South China Sea next month to assert freedom of navigation rights, the UK’s defence secretary said on Tuesday in a move likely to irk Beijing.

    China claims nearly all of the resource-rich waterway and has been turning reefs and islets into islands and installing military facilities such as runways and equipment on them.

    Defence Secretary Gavin Williamson said HMS Sutherland, an anti-submarine frigate, would arrive in Australia later this week.

    She’ll be sailing through the South China Sea (on the way home) and making it clear our navy has a right to do that,” he told The Australian newspaper after a two-day visit to Sydney and Canberra.

    He would not say whether the frigate would sail within 12 nautical miles of a disputed territory or artificial island built by the Chinese, as US ships have done.

    But he said: “We absolutely support the US approach on this, we very much support what the US has been doing.

  • The Last Drop of Water in Broken Hill - Issue 57: Communities
    http://nautil.us/issue/57/communities/the-last-drop-of-water-in-broken-hill-rp

    “If the Lord won’t send us water, oh, we’ll get it from the devil.”—Banjo Paterson, “Song of the Artesian Water” (1896) It’s April in the outback of New South Wales, a southeastern state of Australia, and the afternoon sun is warming the red, sandy, and scrubby plains. We’re near the desolate area where The Road Warrior was filmed. But the movie got it wrong. The real fight around here is not for oil. It’s for water. “You’re under five meters of water right now,” Barry Philp says. “Hard to imagine, isn’t it?” I look through the windshield of his pickup. The sky is blue and empty and the land is dead flat. We’re rattling along the gray clay bottom of Lake Menindee, several miles from its shore. Three years ago the lake was full. Together with surrounding lakes, it held five times the water in Sydney (...)

  • The Mapping of Massacres in Australia | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/culture/culture-desk/mapping-massacres

    From New York to Cape Town to Sydney, the bronze body doubles of the white men of empire—Columbus, Rhodes, Cook—have lately been pelted with feces, sprayed with graffiti, had their hands painted red. Some have been toppled. The fate of these statues—and those representing white men of a different era, in Charlottesville and elsewhere—has ignited debate about the political act of publicly memorializing historical figures responsible for atrocities. But when the statues come down, how might the atrocities themselves be publicly commemorated, rather than repressed?

    #australie #aborigènes #massacres #cartographie #art

  • « Si vous êtes dépressif et anxieux, vous n’êtes pas une machine avec des pièces défectueuses. Vous êtes un être humain avec des besoins insatisfaits. | « PrototypeKblog
    https://prototypekblog.wordpress.com/2018/01/27/si-vous-etes-depressif-et-anxieux-vous-netes-pas-une-machi

    Alors qu’est-ce qui se passe vraiment ? J’ai rencontré des spécialistes en sciences sociales partout dans le monde – de São Paolo à Sydney, de Los Angeles à Londres – et j’ai commencé à voir une image inattendue émerger. Nous savons tous que tout être humain a des #besoins physiques élémentaires : nourriture, eau, hébergement, air propre. Il apparaît que, de la même manière, tous les êtres humains ont certains besoins psychologiques élémentaires. Nous avons besoin de sentir que nous avons notre place. (« We need to feel we belong. ») Nous avons besoin de sentir que notre valeur est reconnue. (« We need to feel valued ») Nous avons besoin de sentir que nous sommes bons à quelque chose. Nous avons besoin de sentir que nous avons un futur sûr. Et il y a des indices croissantes que notre culture ne répond pas à ces besoins psychologiques pour beaucoup de gens – peut-être pour la majorité des gens. Je continue à découvrir que, de toutes sortes de manières différentes, nous sommes devenus déconnectés de choses dont nous avons vraiment besoin, et que cette profonde déconnexion mène l’épidémie de #dépression et d’anxiété tout autour de nous.

    #société

    • La plupart des personnes dépressives et anxieuses que je connais sont dans les 87% qui n’aiment pas leur travail. J’ai commencé à creuser autour de ce point, pour voir s’il existait des preuves que cela puisse être lié à la dépression. Il est apparu qu’une percée avait été faite sur cette question dans les années 1970s, par un scientifique australien nommé Michael Marmot. Il voulait enquêter sur les causes du stress au travail, et il pensait avoir trouver le laboratoire idéal pour trouver la réponse : la haute fonction publique britannique, basée à Whitehall. Une petite armée de bureaucrates était divisées en 19 différentes strates, depuis les directeurs généraux d’administration au sommet, jusqu’aux dactylos. Ce qu’il voulait savoir, au début, c’était : qui a la plus grande probabilité d’avoir une attaque cardiaque liée au stress – le grand chef au sommet, ou quelqu’un en-dessous de lui ?

      Tout le monde lui disait : tu perds ton temps. Evidemment, c’est le chef qui va être le plus stressé parce qu’il a le plus de responsabilités. Mais quand Marmot a publié ses résultats, il a montré que la vérité est exactement à l’opposé. Plus un employé est bas dans la hiérarchie, plus hauts sont ses niveaux de stress et la probabilité qu’il fasse une attaque cardiaque. Alors il voulut savoir : pourquoi ?

      Et après deux années supplémentaires passées à étudier les fonctionnaires, il finit par découvrir le facteur le plus important. Il apparait que si vous n’avez pas de contrôle sur votre travail, vous avez une plus grande probabilité de devenir stressé – et, c’est crucial, dépressif. Les êtres humains ont un besoin inné de sentir que ce qu’ils font, jour après jour, a un sens. Quand vous êtes contrôlé, vous ne pouvez donner une signification à votre travail.

      Alors la dépression de beaucoup de mes amis, même ceux ayant une belle situation – mais qui passent la plupart de leurs heures éveillées à se sentir contrôlés et pas appréciés – commençait à ne plus ressembler à un problème avec leurs cerveaux, mais un problème avec leurs environnements. Il y a, comme je l’ai découvert, beaucoup de causes de dépression comme celle-ci. Cependant, mon enquête ne visait pas juste à trouver les raisons pour lesquelles nous nous sentons si mal. Le cœur de ma démarche était de trouver comment nous pourrions nous sentir mieux – comment nous pourrions trouver des antidépresseurs réels et durables qui fonctionnent pour la plupart d’entre nous, au-delà des boîtes de comprimés qu’on nous a offerts comme le seul item sur le menu pour les dépressifs et les anxieux. Je continuais à penser à ce que le Dr Cacciatore m’avait appris – nous devons traiter les problèmes profonds qui causent toute cette détresse.

      #travail (tout le monde déteste le)

  • Abus sexuels : démission de hauts dirigeants de la gymnastique américaine - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/01/22/abus-sexuels-demission-de-hauts-dirigeants-de-la-gymnastique-americaine_1

    La fédération américaine de gymnastique a annoncé lundi la démission de plusieurs hauts dirigeants en raison des abus sexuels commis par l’ancien médecin de l’équipe nationale Larry Nassar sur plus d’une centaine d’athlètes.

    La fédération américaine de gymnastique a annoncé lundi la démission de plusieurs hauts dirigeants après le scandale des abus sexuels commis par l’ancien médecin de l’équipe nationale Larry Nassar sur plus d’une centaine d’athlètes, dont certaines des figures les plus célèbres de la discipline. Le président du conseil d’administration de USA Gymnastics, Paul Parilla, son adjoint Jay Binder ainsi que la trésorière Bitsy Kelley ont présenté leur démission, effective à compter de dimanche.

    90 témoignages

    « Nous soutenons leur décision de démissionner », a déclaré dans un communiqué Kerry Perry, qui a été nommée présidente de USA Gymnastics en novembre. « Nous estimons que cette initiative nous permettra d’avancer de façon plus efficace dans la mise en place de changements au sein de notre organisation », a poursuivi la présidente.

    Dans un poignant défilé la semaine dernière au tribunal de Lansing, dans le nord des Etats-Unis, Larry Nassar a dû écouter les témoignages forts de près de 90 femmes, célèbres gymnastes ou victimes anonymes, lors d’une audience pour déterminer sa sentence. L’ancien médecin de l’équipe nationale encourt une peine de prison à perpétuité. Il a déjà plaidé coupable d’agressions sexuelles sur plus de cent femmes, pour l’immense majorité d’anciennes gymnastes mineures à l’époque des faits.

    Après Weinstein

    McKayla Maroney, Gabby Douglas et Jordyn Wieber, autres médaillées d’or olympique, figurent sur la longue liste des victimes du Dr. Nassar, comme Simone Biles, vedette des Jeux de Rio en 2016, et Jamie Dantzscher, médaillée aux Jeux de Sydney en 2000. La plupart d’entre elles se sont exprimées après la cascade mondiale de révélations d’abus sexuels déclenchée par l’affaire Weinstein.

    Face au flot des témoignages, USA Gymnastics a mis fin à son partenariat avec le célèbre centre d’entraînement national, connu sous le nom de ranch Karolyi, où Simone Biles affirme avoir été agressée. Mais la fédération n’est pas seule sous le feu des critiques. L’université d’Etat du Michigan (MSU), où travaillait également Larry Nassar jusqu’en 2016, est accusée d’avoir couvert les agissements du médecin en classant plusieurs plaintes. « Des gens ont parlé, pourquoi personne ne les a écoutés et n’a fait quelque chose ? », s’est interrogée, lundi devant le tribunal, Paula Daniels, dont la fille Samantha fait partie des victimes du Dr. Nassar.

    #pédophilie #agressions_sexuelles #viol #Nassar #gymnastique