city:syria

  • Le JSF fait merveille et les petits élèves israéliens aussi
    http://www.dedefensa.org/article/le-jsf-fait-merveille-et-les-petits-eleves-israeliens-aussi

    Le JSF fait merveille et les petits élèves israéliens aussi

    Qui a dit que le commerce des armements (in old times : marchands de canon) était une activité malséante et semeuse de morts, celui-là est un inculte et un malveillant qui devra être mis à l’index. Surtout, cela, lorsque la société impliquée est américaniste et se nomme Lockheed Martin.

    Ainsi est-ce un hasard fantasmagorique si tel jour (le 22 mai 2018), l’on apprend que le chef de la Force Aérienne Israélienne a affirmé que le F-35I était désormais de toutes les bagarres dans les cieux absolument légaux alentour de la Syrie et s’y révélait comme une merveille qui en ferait le meilleur avion de combat du XXIIème siècle...

    « F-35I stealth fighters of the Israeli Air Force (IAF) have participated in strikes on Syria, Israel’s air force commander Maj. (...)

  • Nuit de violences à #Lesbos : des centaines de militants d’#extrême_droite attaquent des migrants

    23 avril 2018 – 11h30 La police a évacué à l’aube ce lundi matin plusieurs dizaines de migrants qui campaient depuis le 18 avril sur la place principale de Mytilène. Ces hommes, femmes et enfants, pour la plupart originaires d’Afghanistan, ont été transportés en bus vers le camp de #Moria. Cette opération a été mise en œuvre après une nuit de violences.

    Dans la soirée de dimanche, environ 200 hommes ont attaqué les migrants en scandant « Brûlez-les vivants » et d’autres slogans racistes. Ils ont jeté des fumigènes, des pétards, des pavés et tout ce qui leur tombait sous la main en direction du campement de fortune. Des militants pro-migrants sont venus en renfort pour protéger la place, tandis que les rangs des assaillants grossissaient.

    Vers 1h du matin, les #affrontements ont atteint la mairie de #Mytilène. Les militants d’extrême-droite ont mis le feu à des poubelles et attaqué la police. Les affrontements n’ont pris in qu’avec l’#évacuation des migrants, dont plusieurs ont été blessés. La situation reste tendue, avec toujours un important dispositif policier déployé.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/les-dernieres-infos-nuit-violences-lesbos
    #asile #migrations #anti-migrants #attaques_racistes #anti-réfugiés #réfugiés #Grèce #it_has_begun #hotspot #violence

    • Non, Mouvement patriotique de Mytilène II. Le gouvernement avait autorisé une manifestation des fascistes à proximité de la place qu’occupaient les réfugiés depuis 5 jours…

      Πόσους φασίστες είπαμε συλλάβατε στη Μυτιλήνη ; | Γνώμες | News 24/7
      http://www.news247.gr/gnomes/leyterhs-arvaniths/posoys-fasistes-eipame-syllavate-sti-mytilini.6605215.html

      Πάμε όμως να δούμε πως λειτουργεί το βαθύ κράτος. Η διαδικτυακή ομάδα « Πατριωτική Κίνηση Μυτιλήνης ΙΙ » αναρτά στο διαδίκτυο μια ανακοίνωση που ζητούσε από τον κόσμο να προσέλθει μαζικά στην υποστολή σημαίας στις 19:00 το απόγευμα της Κυριακής, με την υποσημείωση όμως « Φτάνει πια ». Εφημερίδες του νησιού και μεγάλα αθηναϊκά sites αναπαράγουν το κάλεσμα, τονίζοντας πως πρόκειται για συγκέντρωση υποστήριξης των δύο Ελλήνων αξιωματικών που κρατούνται στην Ανδριανούπολη. Οι δε αστυνομικές αρχές, όχι μόνο δεν ανησυχούν, αλλά επιτρέπουν στους φασίστες να εξαπολύουν επί ώρες επιθέσεις στους πρόσφυγες, δίχως να συλλάβουν ούτε έναν από την ομάδα των ακροδεξιών.

    • Far-right hooligans attack migrants on Lesvos, turn town into battleground

      Police forced dozens of migrants, most Afghan asylum-seekers, who had been camped out on the main square of Lesvos island’s capital since last week, onto buses and transported them to the Moria camp in the early hours of Monday after downtown Mytilini turned into a battleground on Sunday.

      The operation was intended to end clashes that raged all night in the center of the eastern Aegean island’s capital after a group of some 200 men chanting far-right slogans attacked the migrants who had been squatting on the square since last Wednesday in protest at their detention in Moria camp and delays in asylum processing.

      The attack started at around 8 p.m. in the wake of a gathering of several hundred people at a flag ceremony in support of two Greek soldiers who have been in a prison in Turkey since early March, when some 200 men from that group tried to break through a police cordon guarding the protesting migrants on Sapphous Square.


      http://www.ekathimerini.com/227956/article/ekathimerini/news/far-right-hooligans-attack-migrants-on-lesvos-turn-town-into-battlegro

    • Lesbo, il racconto minuto per minuto dell’aggressione ai profughi afghani

      VIta.it ha raggiunto Walesa Porcellato, operatore umanitario sull’isola greca da quasi tre anni che era presente durante le 10 drammatiche ore almeno 200 estremisti di destra hanno attaccato altrettante persone scappate dall’Afghanistan che con un sit in di piazza protestavano contro le condizioni disastrose dell’hotspot di Moria in cui sono trattenute da mesi


      http://www.vita.it/it/article/2018/04/24/lesbo-il-racconto-minuto-per-minuto-dellaggressione-ai-profughi-afghan/146651

    • League for Human Rights expresses “dismay” over the racists attacks on Lesvos”

      The Hellenic League for Human Rights condemns the racist violent attacks against refugees and migrants on the island of Lesvos on Sunday. Expressing its particular concern, the HLHR said in a statement issued on Monday, the attacks ’cause dismay’, the ‘no arrests of perpetrators pose serious questions and requite further investigation.” The HLHR urges the Greek state to

      http://www.keeptalkinggreece.com/2018/04/23/hlhr-lesvos-statement

    • Συνέλαβαν... τους πρόσφυγες στη Μόρια

      Στη σκιά των επιθέσεων ακροδεξιών η αστυνομία συνέλαβε 120 πρόσφυγες και δύο Έλληνες υπήκοους για τα Κυριακάτικα γεγονότα στη Μυτιλήνη.

      Η αστυνομική επιχείρηση ξεκίνησε στις 05:30 τα ξημερώματα και διήρκεσε μόλις λίγα λεπτά, με τις αστυνομικές δυνάμεις να απομακρύνουν τους διαμαρτυρόμενους από την κεντρική πλατεία Σαπφούς.

      Πρόσφυγες και μετανάστες, που αρνούνταν να εγκαταλείψουν την πλατεία σχηματίζοντας μια σφιχτή ανθρώπινη αλυσίδα, αποσπάστηκαν με τη βία από το σημείο.


      http://www.efsyn.gr/arthro/astynomiki-epiheirisi-meta-ta-epeisodia-akrodexion

    • Le procès des « #Moria_35 » sur l’île grecque de Chios : entre iniquité et instrumentalisation de la justice sur le dos des exilés

      Le 28 avril 2018, 32 des 35 personnes migrantes poursuivies pour incendie volontaire, rébellion, dégradation des biens, tentative de violences ou de trouble à l’ordre public ont été condamnées à 26 mois de prison avec sursis par le tribunal de Chios (Grèce) après quatre jours d’une audience entachée de nombreuses irrégularités. Elles ont finalement été reconnues coupables d’avoir blessé des fonctionnaires de police, et ont été acquittées de toutes les autres charges.

      Avant cette sentence, les 32 condamnés ont subi neuf longs mois de détention provisoire sur une base très contestable, voire sur des actes non prouvés. En effet, les 35 personnes incriminées avaient été arrêtées en juillet 2017 à la suite d’une manifestation pacifique par laquelle plusieurs centaines d’exilés bloqués dans le hotspot de Moria, sur l’île de Lesbos, dénonçaient leurs conditions de vie indignes et inhumaines. Toutes ont nié avoir commis les délits qu’on leur reprochait. Certaines ont même démontré qu’elles n’avaient pas participé à la manifestation.

      Les membres de la délégation d’observateurs internationaux présents au procès ont pu y mesurer les graves entorses au droit à un procès équitable : interprétariat lacunaire, manque d’impartialité des juges, temps limité accordé à la défense, mais surtout absence de preuves des faits reprochés. En condamnant injustement les exilés de Moria, le tribunal de Chios a pris le relais du gouvernement grec – qui confine depuis plus de deux ans des milliers de personnes dans les hotspots de la mer Égée – et de l’Union européenne (UE) qui finance la Grèce pour son rôle de garde-frontière de l’Europe.

      Sorties de détention, elles n’ont cependant pas retrouvé la liberté. Les « 35 de Moria », assignés à nouveau dans le hotspot de l’île de Lesbos, ont été interdits de quitter l’île jusqu’au traitement de leur demande d’asile. Pourtant, le Conseil d’État grec avait décidé, le 17 avril 2018, de lever ces restrictions géographiques à la liberté d’aller et venir jugées illégales et discriminatoires. C’était sans compter la réplique du gouvernement grec qui a immédiatement pris un décret rétablissant les restrictions, privant ainsi d’effets la décision du Conseil d’État grec.

      La demande d’asile de la plupart de ces 35 personnes est encore en cours d’examen, ou en appel contre la décision de refus d’octroi du statut de réfugié. Au mépris des normes élémentaires, certains n’ont pas pu bénéficier d’assistance juridique pour faire appel de cette décision. Deux d’entre elles ont finalement été expulsées en juin 2018 vers la Turquie (considéré comme « pays sûr » par la Grèce), en vertu de l’accord UE-Turquie conclu le 16 mars 2016.

      Le 17 juillet prochain, à 19h30, au « Consulat » , à Paris, sera présenté le film documentaire « Moria 35 », de Fridoon Joinda, qui revient sur ces événements et donne la parole aux 35 personnes concernées. Cette projection sera suivie de la présentation, par les membres de la délégation d’observateurs, du rapport réalisé à la suite de ce procès qui démontre, une fois de plus, la grave violation des droits fondamentaux des personnes migrantes en Grèce, et en Europe.

      http://www.migreurop.org/article2892.html

    • Ouverture du procès des « #Moria_35 » le 20 avril prochain sur l’île grecque de Chios

      Le 18 juillet 2017, 35 résidents du hotspot de Moria sur l’île de Lesbos en Grèce ont été arrêtés à la suite d’une manifestation organisée quelques heures plus tôt dans le camp et à laquelle plusieurs centaines d’exilés avaient participé pour protester contre leurs conditions de vie indignes et inhumaines.

      Quelques jours plus tard, Amnesty International appelait, dans une déclaration publique, les autorités grecques à enquêter immédiatement sur les allégations de recours excessif à la force et de mauvais traitements qui auraient été infligés par la police aux personnes arrêtées. Ces violences policières ont été filmées et les images diffusées dans les médias dans les jours qui ont suivi la manifestation.

      Ce sont pourtant aujourd’hui ces mêmes personnes qui se retrouvent sur le banc des accusés.

      Le procès des « Moria 35 », s’ouvre le 20 avril prochain sur l’île de Chios en Grèce.

      Poursuivis pour incendie volontaire, rébellion, dégradation de biens, tentative de violences ou encore trouble à l’ordre public, ils encourent des peines de prison pouvant aller jusqu’à 10 ans, leur exclusion du droit d’asile et leur renvoi vers les pays qu’ils ont fui. Trente d’entre eux sont en détention provisoire depuis juillet 2017.

      Il a semblé essentiel aux organisations signataires de ce texte de ne pas laisser ce procès se dérouler sans témoins. C’est pourquoi chacune de nos organisations sera présente, tour à tour, sur toute la durée du procès afin d’observer les conditions dans lesquelles il se déroulera au regard notamment des principes d’indépendance et d’impartialité des tribunaux et du respect des règles relatives au procès équitable.

      https://www.gisti.org/spip.php?article5897

    • Reporter’s Diary: Back to Lesvos

      I first visited the Greek island of Lesvos in 2016. It was the tail end of the great migration that saw over a million people cross from Turkey to Greece in the span of a year. Even then, Moria, the camp set up to house the refugees streaming across the sea, was overcrowded and squalid.

      I recently returned to discover that conditions have only become worse and the people forced to spend time inside its barbed wire fences have only grown more desperate. The regional government is now threatening to close Moria if the national government doesn’t clean up the camp.

      Parts of Lesvos look like an island paradise. Its sandy beaches end abruptly at the turquoise waters of the Aegean Sea, houses with red tile roofs are clustered together in small towns, and olive trees blanket its rocky hills. When I visited last month, the summer sun had bleached the grass yellow, wooden fishing boats bobbed in the harbor, and people on holiday splashed in the surf. But in Moria sewage was flowing into tents, reports of sexual abuse were on the rise, and overcrowding was so severe the UN described the situation at Greece’s most populous refugee camp as “reaching boiling point”.

      More than one million people fleeing war and violence in places like Syria, Iraq and Afghanistan crossed from Turkey to the Greek islands between January 2015 and early 2016. Over half of them first set foot in Greece, and on European soil, in Lesvos. But in March 2016, the European Union and Turkey signed an agreement that led to a dramatic reduction in the number of people arriving to Greece. So far this year, just over 17,000 people have landed on the islands. At times in 2015, more than 10,000 people would arrive on Lesvos in a single day.

      Despite the drop in numbers, the saga isn’t over, and visiting Lesvos today is a stark reminder of that. Thousands of people are still stranded on the island and, shortly after I left, the regional governor threatened to close Moria, citing “uncontrollable amounts of waste”, broken sewage pipes, and overflowing rubbish bins. Public health inspectors deemed the camp “unsuitable and dangerous for public health and the environment”. Soon after, a group of 19 NGOs said in a statement that “it is nothing short of shameful that people are expected to endure such horrific conditions on European soil.”

      The Greek government is under increasing pressure to house refugees on the mainland – where conditions for refugees are also poor – but right now no one really knows what would happen to those on Lesvos should Moria be closed down.
      Razor wire and hunger strikes

      In some places in the north and the east, Lesvos is separated from Turkey by a strait no wider than 10 or 15 kilometres. This narrow distance is what makes the island such an appealing destination for those desperate to reach Europe. From the Turkish seaside town of Ayvalik, the ferry to Lesvos takes less than an hour. I sat on the upper deck as it churned across the sea in April 2016, a month after Macedonia shut its border to refugees crossing from Greece, effectively closing the route that more than a million people had taken to reach Western Europe the previous year.

      The Greek government had been slow to respond when large numbers of refugees started landing on its shores. Volunteers and NGOs stepped in to provide the services that people needed. On Lesvos there were volunteer-run camps providing shelter, food, and medical assistance to new arrivals. But the EU-Turkey deal required that people be kept in official camps like Moria so they could be processed and potentially deported.

      By the time I got there, the volunteer-run camps were being dismantled and the people staying in them were being corralled into Moria, a former military base. Once inside, people weren’t allowed to leave, a policy enforced by multiple layers of fences topped in spools of razor wire.

      Moria had space for around 2,500 people, but even in 2016 it was already over capacity. While walking along the perimeter I scrawled my phone number on a piece of paper, wrapped it around a rock, and threw it over the fence to an Iranian refugee named Mohamed.

      For months afterwards he sent me pictures and videos of women and children sleeping on the ground, bathrooms flooded with water and dirt, and people staging hunger strikes inside the camp to protest the squalid conditions.
      “The image of Europe is a lie”

      Two and a half years later, refugees now have more freedom of movement on Lesvos – they can move about the island but not leave it.

      I arrived in Mytilene, the main city on the island, in August. At first glance it was easy to forget that these were people who had fled wars and risked their lives to cross the sea. People were queuing at cash points to withdraw their monthly 90 euro ($104) stipends from UNHCR, the UN’s refugee agency. Some sat at restaurants that served Greek kebabs, enjoyed ice cream cones in the afternoon heat, or walked along the sidewalks pushing babies in strollers next to tourists and locals.

      The conditions on Lesvos break people down.

      The illusion of normalcy melted away at the bus stop where people waited to catch a ride back to Moria. There were no Greeks or tourists standing in line, and the bus that arrived advertised its destination in Arabic and English. Buildings along the winding road inland were spray-painted with graffiti saying “stop deportations” and “no human is illegal”.

      Moria is located in a shallow valley between olive groves. It looked more or less the same as it had two and a half years ago. Fences topped with razor wire stilled ringed the prefabricated buildings and tents inside. A collection of cafes outside the fences had expanded, and people calling out in Arabic hawked fruits and vegetables from carts as people filtered in and out of the main gate.

      Médecins Sans Frontières estimates that more than 8,000 people now live in Moria; an annex has sprung up outside the fences. People shuffled along a narrow path separating the annex from the main camp or sat in the shade smoking cigarettes, women washed dishes and clothing at outdoor faucets, and streams of foul-smelling liquid leaked out from under latrines.

      I met a group of young Palestinian men at a cafe. “The image of Europe is a lie,” one of them told me. They described how the food in the camp was terrible, how criminals had slipped in, and how violence regularly broke out because of the stress and anger caused by the overcrowding and poor conditions.

      A doctor who volunteers in Moria later told me that self-harm and suicide attempts are common and sexual violence is pervasive. It takes at least six months, and sometimes up to a year and a half, for people to have their asylum claims processed. If accepted, they are given a document that allows them to travel to mainland Greece. If denied, they are sent to Turkey. In the meantime, the conditions on Lesvos break people down.

      “Ninety-nine percent of refugees... [are] vulnerable because of what happened to them in their home country [and] what happened to them during the crossing of borders,” Jalal Barekzai, an Afghan refugee who volunteers with NGOs in Lesvos, told me. “When they are arriving here they have to stay in Moria in this bad condition. They get more and more vulnerable.”

      Many of the problems that existed in April 2016 when people were first rounded up into Moria, and when I first visited Lesvos, still exist today. They have only been amplified by time and neglect.

      Jalal said the international community has abandoned those stuck on the island. “They want Moria,” he said. “Moria is a good thing for them to keep people away.”


      https://www.irinnews.org/feature/2018/09/18/reporter-s-diary-back-lesvos
      #graffitis

    • Reçu via la mailing-list Migreurop, le 11.09.2018, envoyé par Vicky Skoumbi:

      En effet le camp de Moria est plus que surpeuplé, avec 8.750 résidents actuellement pour à peine 3.000 places, chiffre assez large car selon d’autres estimations la capacité d’accueil du camp ne dépasse pas les 2.100 places. Selon le Journal de Rédacteurs,(Efimerida ton Syntakton)
      http://www.efsyn.gr/arthro/30-meres-prothesmia
      Il y a déjà une liste de 1.500 personnes qui auraient dû être transférés au continent, à titre de vulnérabilité ou comme ayant droit à l’asile,mais ils restent coincés là faute de place aux structures d’accueil sur la Grèce continentale. Les trois derniers jours 500 nouveaux arrivants se sont ajoutés à la population du camp. La plan de décongestionn du camp du Ministère de l’immigration est rendu caduc par les arrivées massives pendant l’été.
      La situation sanitaire y est effrayante avec des eaux usées qui coulent à ciel ouvert au milieu du camp, avant de rejoindre un torrent qui débouche à la mer. Le dernier rapport du service sanitaire, qui juge le lieu impropre et constituant un danger pour la santé publique et l ’ environnement, constate non seulement le surpeuplement, mais aussi la présence des eaux stagnantes, des véritables viviers pour toute sorte d’insectes et de rongeurs et bien sûr l’absence d’un nombre proportionnel à la population de structures sanitaires. En s’appuyant sur ce rapport, la présidente de la région menace de fermer le camp si des mesures nécessaires pour la reconstruction du réseau d’eaux usées ne sont pas prises d’ici 30 jours. Le geste de la présidente de la Région est tout sauf humanitaire, et il s’inscrit très probablement dans une agenda xénophobe, d’autant plus qu’elle ne propose aucune solution alternative pour l’hébergement de 9,000 personnes actuellement à Moria. N’empêche les problèmes sanitaires sont énormes et bien réels, le surpeuplement aussi, et les conditions de vie si effrayantes qu’on dirait qu’elles ont une fonction punitive. Rendons- leur la vie impossible pour qu’ils ne pensent plus venir en Europe...

    • L’affaire des « Moria 35 » en appel : audience le 3 février 2020 à Lesbos

      Lundi 3 février aura lieu le procès en appel de 32 exilés, jugés en première instance, en avril 2018 pour incendie volontaire, rébellion, dégradation des biens, tentative de violences ou de trouble à l’ordre public à la suite d’une manifestation pacifique par laquelle plusieurs centaines de personnes bloquées dans le « hotspot » de Moria, sur l’île de Lesbos, dénonçaient leurs conditions de vie indignes et inhumaines.

      Sur 35 personnes poursuivies (les « Moria 35 »), 32 ont été reconnues coupables d’avoir blessé des fonctionnaires de police et condamnées à 26 mois de prison avec sursis par le tribunal de Chios (Grèce) après quatre jours d’une audience dont les membres de la délégation d’observateurs internationaux présents au procès avaient recensé, dans un rapport d’observation paru en juin 2018 (https://www.gisti.org/spip.php?article6080), les graves entorses au droit à un procès équitable : interprétariat lacunaire, manque d’impartialité des juges, temps limité accordé à la défense, mais surtout absence de preuves des faits reprochés.

      Les 32 exilés ont fait appel de leur condamnation. L’audience d’appel aura lieu le 3 février prochain, soit près de 2 ans plus tard, cette fois-ci sur l’île de Lesbos où se sont passés les faits.

      Le Gisti sera à nouveau présent à l’audience afin d’achever sa mission d’observation dans cette procédure criminelle visant des exilés.

      http://www.gisti.org/spip.php?article6306

  • New German minister to speed up migrant repatriations

    German Chancellor Angela Merkel’s incoming interior minister on Sunday vowed to take a tough line against convicted criminal migrants and speed up repatriations of rejected asylum seekers.

    https://www.thelocal.de/20180311/new-german-government-to-speed-up-asylum
    #Allemagne #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés

    L’Allemagne, comme la #France, veut se transformer en une #machine_à_expulser :
    https://seenthis.net/recherche?recherche=%23france+%23machine_%C3%A0_expulser

    • Le ministre du développement annonce un programme de retour au pays pour « 20 à 30 000 réfugiés par an »

      La crise des réfugiés a fait exploser les chiffres de l’immigration en Allemagne, pour atteindre au plus fort deux millions de nouveaux arrivants pour la seule année 2016. Selon le Larousse, le réfugié est une « personne ayant quitté son pays d’origine pour des raisons politiques, religieuses ou raciales, et ne bénéficiant pas, dans le pays où elle réside, du même statut que les populations autochtones, dont elle n’a pas acquis la nationalité. » Ce ne sont donc pas des populations destinés à s’intégrer durablement en Europe, mais à être protégées de la guerre. La situation au proche Orient se pacifiant peu à peu, avec la défaite inéluctable de Daech, il est désormais possible pour les réfugiés de revenir au pays.

      http://alsace-actu.com/allemagne-le-ministre-du-developpement-annonce-un-programme-de-retour-a

    • De l’accueil au refoulement des migrants, la mue contrainte d’Angela Merkel

      Pour une fois, les conservateurs bavarois de l’Union chrétienne-sociale (CSU) sont satisfaits. " Nous nous sentons renforcés ", s’est félicité Alexander Dobrindt, le chef de file des députés CSU au Bundestag, mardi 3 juillet, au lendemain de l’accord arraché par son parti à l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’Angela Merkel. Après trois semaines d’un bras de fer sans précédent entre les deux " partis frères " de la droite allemande, le ministre de l’intérieur et président de la CSU, Horst Seehofer, a obtenu de la chancelière ce qu’il voulait : le refoulement des demandeurs d’asile arrivant en Allemagne et déjà enregistrés dans un autre pays européen. En attendant d’être expulsés, ceux-ci seront transférés dans des " centres de transit " près de la frontière autrichienne. Un accord dont le Parti social-démocrate (SPD) doit dire, jeudi soir, s’il peut l’accepter, mais dont le secrétaire général de la CSU, Markus Blume, a déjà affirmé qu’il marquait " un tournant dans la politique d’asile " de l’Allemagne.

      Un tournant ? La réalité est plus compliquée. La période pendant laquelle l’Allemagne a été pleinement ouverte aux demandeurs d’asile n’a en fait duré que deux mois. Elle a commencé le 5 septembre 2015, quand Mme Merkel a décidé de laisser entrer les milliers de réfugiés arrivant d’Autriche après avoir été bloqués en Hongrie. Elle s’est achevée le 13 novembre 2015, quand la chancelière a annoncé que l’Allemagne allait de nouveau appliquer les accords de Dublin, qui obligent les migrants à déposer leur demande d’asile dans le pays de l’UE où ils sont arrivés en premier.
      Toujours plus de fermeté

      Cette décision a d’emblée été perçue comme une rupture. En promettant d’appliquer les accords de Dublin, qu’elle n’avait cessé de qualifier d’" obsolètes " les semaines précédentes, la chancelière cherchait à dissuader les réfugiés passés par un autre pays européen – la majorité d’entre eux – de rejoindre l’Allemagne, ceux-ci étant désormais prévenus qu’ils risquaient de se faire expulser.

      Les décisions prises par la suite allèrent toutes dans le même sens : montrer qu’en matière de politique migratoire, l’heure était désormais à toujours plus de fermeté. Le 25 février 2016, le gouvernement fit ainsi adopter un projet de loi durcissant drastiquement les conditions du regroupement familial. Le 18 mars 2016, l’UE signait avec la Turquie un accord qui prévoyait notamment que les " migrants irréguliers " arrivant en Grèce pourraient être refoulés en Turquie. Un texte dont Mme Merkel fut l’une des plus ardentes promotrices et qui contribua à faire significativement baisser les flux migratoires en provenance du Moyen-Orient : alors que près de 200 000 migrants avaient gagné les îles grecques entre décembre 2015 et février 2016, ils n’étaient plus que 3 500 sur la même période un an plus tard.

      La parenthèse ouverte à la fin de l’été 2015 était donc déjà largement refermée. Le gouvernement lui-même revendiquait cette rupture. " Ce que nous faisons aujourd’hui est tout le contraire de la politique des frontières ouvertes de l’an passé ", déclarait ainsi Sigmar Gabriel, alors ministre de l’économie et président du Parti social-démocrate (SPD), au printemps 2016. De son côté, la chancelière s’efforça de corriger son image, afin de montrer que ses priorités avaient changé. " Si nous devons commencer à nous excuser de montrer un visage amical à des gens en situation de détresse, alors ce n’est plus mon pays ", avait-elle affirmé, le 15 septembre 2015.

      " Nous avons besoin d’une mobilisation nationale pour que les demandeurs d’asile déboutés soient reconduits à la frontière ", déclarait-elle un an plus tard. " Il ne reste plus grand-chose du “visage amical” dont parlait Merkel pendant la crise des réfugiés ", analysait l’hebdomadaire Die Zeit, le 7 décembre 2016. Deux mois plus tôt, la chancelière avait annoncé qu’elle n’emploierait plus sa formule " Wir schaffen das " (nous y arriverons), tant critiquée par ses contempteurs depuis la première fois qu’elle l’avait utilisée, le 31 août 2015.

      Un nouveau pas fut franchi après les élections législatives du 24 septembre 2017, marquées par l’élection de 92 députés du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). Jusque-là, la chancelière avait toujours refusé d’accéder à la principale demande de la CSU depuis 2015 : la fixation d’un " plafond " (Obergrenze) au nombre de réfugiés susceptibles d’être accueillis chaque année outre-Rhin.

      " La logique des extrêmes droites "

      " Sur la question du plafond, ma position est claire : jamais je ne l’accepterai ", avait-elle assuré, le 16 juillet 2017. Le 9 octobre 2017, elle signait pourtant avec M. Seehofer un accord limitant à 200 000 le nombre annuel de demandeurs d’asile – exactement le seuil réclamé par le futur ministre de l’intérieur. Le mot " plafond " ne figurait pas dans l’accord, mais personne n’était dupe. " N’est-ce pas un pur reniement ? ", lui demanda ce jour-là un journaliste. " La question est légitime ", admit la chancelière, avant d’ajouter : " Hier, c’était hier… "

      Cet épisode apparaît rétrospectivement comme fondateur. De l’automne 2015 à l’automne 2017, Mme Merkel était assez forte pour résister à l’aile droite de sa majorité. Depuis, elle n’en a plus les moyens. Son bras de fer avec M. Seehofer sur les expulsions de demandeurs d’asile enregistrés dans un autre pays de l’UE ne fait que répéter – dans sa dramaturgie – celui d’il y a quelques mois sur le " plafond ". Dans les deux cas, la chancelière a cédé, sur l’essentiel, aux exigences de la CSU.

      Cette fois, les réactions sont toutefois beaucoup plus sévères qu’il y a quelques mois. " Le prix payé pour la préservation de l’alliance CDU-CSU est trop élevé. - Merkel - suit désormais la logique des nouvelles extrêmes droites ", s’indignait, mercredi matin, le quotidien Süddeutsche Zeitung. Un constat partagé, y compris par l’AfD. " Nous avons finalement réussi à ce que Mme Merkel fasse ce qu’elle avait toujours refusé : créer des centres pour demandeurs d’asile et refouler à la frontière les migrants illégaux ", se sont félicités, mardi, Alexander Gauland et Alice Weidel, les deux coprésidents du groupe AfD au Bundestag. Jamais, depuis 2015, l’extrême droite n’avait ainsi salué une décision de Mme Merkel.

      https://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2018/07/04/de-l-accueil-au-refoulement-des-migrants-la-mue-contrainte-d-angela-

    • Reçu via la mailing-list Migreurop, le 09.07.2018:

      69 personnes ont été expulsées vers Kaboul depuis l’Allemagne mercredi dernier. 51 vivaient en Bavière.
      Alors que l’instabilité politique est toujours d’actualité en Afghanistan, l’Allemagne a décidé de continuer d’expulser les Afghans sur son sol, et ce sans aucune limitation. C’est le groupe le plus important de personnes expulsées en une fois depuis l’Allemagne. Depuis décembre 2016, 300 personnes ont été renvoyées en Afghanistan.
      Un diplomate afghan, ne souhaitant pas être nommé, a déclaré :"les Allemands ont fait une erreur". Selon un accord, le nombre d’expulsions devrait être limité à 50.
      Il y avait plus d’une centaine de policiers mobilisés pour l’opération. Un policier présent dans l’avion interrogé au sujet du nombre élevé de passagers a répondu que cela venait compenser le petit nombre d’expulsions passées.
      Jusqu’alors étaient expulsées des personnes identifiées comme criminelles, islamistes radicaux, ou représentant une menace pour la sécurité nationale.
      Cette fois ci, le conseil des réfugiés de Bavière a publié une liste prouvant que parmi les expulsés se trouvaient des personnes vivant en Allemagne depuis plus de 5 ans, intégrés dans la société, travaillant déja ou suivant des apprentissages.

      Bisher größte Gruppe von Afghanen abgeschoben

      Mitten in die deutsche Asyldebatte fällt eine besonders massive Abschiebung nach Afghanistan. Die meisten Passagiere des Sammelfluges kommen aus Bayern. Dort lässt die Regierung Abschiebe-Restriktionen fallen.


      https://www.tagesspiegel.de/politik/flug-nach-kabul-bisher-groesste-gruppe-von-afghanen-abgeschoben/22766886.html

      69 abgelehnte Asylbewerber nach Afghanistan abgeschoben

      Erstmals seit Bekanntwerden des neuen Lageberichts der Bundesregierung zu Afghanistan sind abgelehnte Asylbewerber abgeschoben worden. In der Maschine waren 69 Menschen, darunter 51 aus Bayern.


      http://www.spiegel.de/politik/ausland/afghanistan-erste-abschiebung-seit-neuem-lagebericht-69-asylbewerber-betroff

    • Afghan deported from Germany commits suicide, leading to call for Seehofer to quit

      An Afghan man deported from Germany has been found dead in a hotel room in Kabul after committing suicide, officials said Wednesday.

      The 23-year-old man, who has not been identified, was forcibly returned to the Afghan capital on July 4th along with 68 other failed Afghan asylum seekers.

      He had been staying at a hotel used by the International Organization for Migration as temporary accommodation for returnees while he waited to go to the western city of Herat.

      His body was found on July 10th. A police investigation into his death is under way, but an IOM official said the man had “apparently” committed suicide.

      Afghanistan’s refugees and repatriations ministry spokesman Hafiz Ahmad Miakhail confirmed one of the 69 deportees had killed himself while staying at a temporary shelter.

      The German Interior Ministry has confirmed the man’s death. According to Spiegel, he lived in Hamburg where he had been convicted of theft and assault. He came to Germany in 2011 and applied for asylum but his case was rejected.

      The apparent suicide is set to heap pressure on Interior Minister Horst Seehofer, who had already faced criticism for a comment made on Tuesday in which he joked that the 69 deportations to Afghanistan had coincided with his 69th birthday.

      The remarks triggered a storm of protest, with Renate Schmidt of the Social Democrats calling them “shameful” and lacking “any shred of humanity”.

      Ulla Jelpke, an MP from the far-left opposition party Linke, called the comments “disgusting” and demanded Seehofer’s resignation.

      Kevin Kühnert, leader of the youth wing of the Social Democrats responded to the news of the suicide by calling for Seehofer to resign.

      “One of the 69 people deported on Seehofer’s 69th birthday is now dead after he took his own life,” Kühnert wrote. “Horst Seehofer is a reprehensible cynic whose character doesn’t befit his office. His resignation is overdue.”

      ’No forced returns’

      The IOM issued a statement calling for “assisted voluntary return and reintegration” instead of deportations.

      “Forced returns carry the stigma of failure, can encourage unsafe re-migration, and increase risks and hardships for the returnee,” the IOM said.

      Civilians continue to bear the brunt of the bloody conflict that has been raging since 2001, making the issue of deportations from Germany and other European countries highly controversial.

      Germany itself is deeply divided over the issue.

      Chancellor Angela Merkel has faced a strong backlash over her 2015 decision to open Germany’s borders to a mass influx of migrants, many from war-torn Syria, Iraq and Afghanistan, that led to more than one million arrivals.

      In 2016, Berlin signed a deal with Kabul to repatriate Afghans who had failed to obtain asylum, and began expelling people in December 2016.

      So far this year, 148 Afghans have been deported from Germany, official figures show.

      Some of the deportees have spent most of their lives living outside of Afghanistan before being deported.

      More Afghans are likely to be deported after Merkel’s shaky three-party coalition agreed last week on a tougher migration policy that will reduce the number of asylum-seekers in the country.

      Arch-conservative Seehofer had threatened Merkel with an ultimatum to curb arrivals, sparking the worst political crisis of her government of just barely 100 days.

      https://www.thelocal.de/20180711/afghan-deported-from-germany-commits-suicide-leading-to-call-for-seehofer-t
      #suicide #décès

    • Germany deports more Afghan asylum seekers

      Germany has deported another group of Afghan asylum seekers back to Kabul. 21 men arrived in the capital on Wednesday morning, bringing the number returned to the country over the past three years to more than 530. Critics say Afghanistan is still too dangerous for the rejected asylum seekers.

      The plane from Leipzig landed just after seven a.m. local time. It was the 22nd such group deportation of Afghans since December 2016. The previous flights have brought back a total of 512 Afghan men.

      Murtaza Rasouli, the head of legal support for Afghan returnees in the Ministry of Refugees and Repatriations, confirmed to InfoMigrants that the 21 men had arrived safely and some were being accommodated in guest houses. He said they would be returned to their families within the next two days.

      Returns controversial

      The German government signed a deal with Kabul in 2016 to repatriate Afghans who had failed to obtain asylum. It began deportation flights in December 2016. Rasouli said under the agreement, Germany was acting within its rights to carry out the latest deportation.

      The deportations have been very controversial. In July last year, one of a group of 69 men committed suicide after arriving back in the country. The 23-year-old had lived in Germany for eight years before being sent back to Kabul.

      A new report by the Danish Refugee Council has found that migrants who are forcibly returned to Afghanistan have problems reintegrating because of depression, anxiety, isolation and stress.

      Amnesty International and other international organizations continue to campaign to suspend forced returns of Afghans from European Union countries, saying Afghanistan is too dangerous for individuals to be deported to, and that they should be allowed to stay in Germany instead.

      Murtaza Rasouli said Germany was responding to concerns about the humanitarian and security situation in Afghanistan by limiting the number of individuals it deports, usually sending less than half the maximum of 50 per flight agreed in the bilateral deal.

      However, the reduced numbers of deportees are also the result of rejected asylum seekers absconding in Germany before they are due for deportation. According to anecdotal reports from the refugee council in Saxony last December, Afghans who feared deportation from Germany were fleeing to France, German public broadcaster MDR reports. France stopped deportations to Afghanistan in 2013.

      Demonstrations organized by groups in Germany also sometimes prevent authorities from deporting rejected Afghan asylum seekers. On Tuesday, an anti-deportation protest in Nuremberg resulted in efforts to put 26-year-old Jan Ali H. on the latest flight to Kabul being abandoned. He is understood to have been taken to hospital to receive medical care instead, according to the Bavarian refugee council.

      Security problems

      The European Union says Afghanistan is affected by “persistent insecurity and intensified conflict” which continue to cause “large-scale suffering and displacement of people.”

      Civilians are regularly the targets of attacks by the Taliban and Islamic State militants. Militant attacks on military posts also happen daily. Last week alone, more than 50 members of the state security forces were killed.

      In 2018, over 550 people died in 22 major attacks in Kabul. Across the country last year, over 10,000 civilians were killed or injured, according to the European Commission. At least five million Afghans live as refugees in neighboring Iran and Pakistan.

      Child in Afghanistan Credit Save the ChildrenZubair Shair Sherzay

      Children at risk

      A UN report released in February said around 927 children were killed in 2018. Aid workers also say a growing number of children are being forced to work on the streets. Sexual abuse and trafficking of boys has also worsened, according to Yasin Mohammadi, from the local NGO Youth Health Development Organization. Mohammadi says many boys from rural areas have moved to cities like Kabul and Herat to find work to support their families. This exposes them to the risk of being molested by their employers and sold on to other abusers, Mohammadi told Reuters.

      Reports that US President Donald Trump may be planning to withdraw US troops stationed in Afghanistan have contributed to further unrest, AP reports. This is despite several rounds of talks between US representatives and the Taliban aimed at finding a political solution to the conflict and to direct talks between the Taliban and the Afghan government.

      Aid groups worry that including the Taliban in a post-conflict government could lead to a return of Islamist rule of the kind that existed between 1996 and 2001.

      https://www.infomigrants.net/en/post/15817/germany-deports-more-afghan-asylum-seekers?ref=tw
      #Afghanistan #réfugiés_afghans

    • Schlag auf Schlag: Nach Asylrechtsverschärfung auch Ausweitung der Afghanistan-Abschiebungen?

      Kaum wurde sein umstrittenes Gesetzespaket im Eiltempo durch den Bundestag gepeitscht, unternimmt Horst Seehofer den nächsten Vorstoß: Bei der Innenministerkonferenz in der kommenden Woche soll ein Beschluss zur Ausweitung von Abschiebungen nach Afghanistan gefasst werden. Und: Diese beiden Themen hängen enger miteinander zusammen, als man denkt.

      https://www.proasyl.de/news/schlag-auf-schlag-nach-asylrechtsverschaerfung-auch-ausweitung-der-afghanist

  • Nasrallah accuse Riyad de vouloir semer la division au Liban et dans la région - R.M. - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1075635/nasrallah-accuse-riyad-de-vouloir-semer-la-division-au-liban-et-dans-

    M. Nasrallah a toutefois mis en garde contre « toute tentative de créer des divisions internes », en référence de manière indirecte aux visites de responsables libanais en Arabie saoudite au cours de la semaine dernière. « Il est dans l’intérêt du Liban d’éviter toute confrontation interne sous n’importe quel prétexte, a dit le chef du Hezbollah. Nous assistons à l’effondrement des axes dans la région et les Etats-Unis souhaitent l’éclatement de nouveaux conflits. Nous n’avons aucun intérêt à cela ».

    Nasrallah : L’Arabie saoudite est un « agent déstabilisateur dans la région, comme Israël » - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1077000/nasrallah-larabie-saoudite-est-un-agent-destabilisateur-dans-la-regio

    Le leader chiite a par ailleurs accusé les États-Unis de « protéger » les régions qui sont toujours contrôlées par Daech en Syrie. « L’armée de l’air américaine empêche les forces syriennes et les combattants de la résistance de s’approcher des derniers bastions de Daech près de l’Irak, a martelé Hassan Nasrallah. Washington veut préserver la présence de Daech pour garder le conflit pendant dix ans encore et embourber les Irakiens plus profondément dans ce conflit ».

    Nasrallah : US hampering fight against Daesh | News , Lebanon News | THE DAILY STAR
    http://www.dailystar.com.lb//News/Lebanon-News/2017/Oct-08/421901-nasrallah-begins-commemoration-speech.ashx

    “In Lebanon and the region, we are faced with a new situation.”

    “There is a new project which is a Saudi Arabian-American scheme for the war in the region – Syria, Iraq and others as well. But this project has failed. It failed in Iraq and Lebanon, and Syria is on the road to being finished. It failed in Yemen and Bahrain as well.”

    “They will try to hold accountable those sides that stood against this scheme. This means with Iran. The issue is no longer a nuclear weapons issue. The real issue between the U.S. and Iran is that Iran was the main power to stand against the Saudi-American scheme for the region.”

    “We are going to see what the new strategy is that [U.S. President Donald] Trump will announce regarding Iran, and this strategy will impact the whole region because Iran is a true regional power.”

    “There is a new American policy against Hezbollah that also falls within this. Even Russia is included in certain sanctions and now the Americans ... consider that Hezbollah had the ‘honor’ to foil this project.”

    • Riyad s’efforce de rétablir l’équilibre politique sur la scène libanaise - Zeina ANTONIOS - L’Orient-Le Jour
      https://www.lorientlejour.com/article/1075315/riyad-sefforce-de-retablir-lequilibre-politique-sur-la-scene-libanais

      Questionnée par L’Orient-Le Jour sur le timing de l’invitation officielle adressée à MM. Geagea et Gemayel, une source proche des Kataëb considère qu’elle intervient au moment où « le mandat Aoun a fait entrer le Liban dans un processus de normalisation des relations avec l’axe iranien qui divise les Libanais ». « L’Arabie n’est pas satisfaite de la situation et a voulu écouter les forces souverainistes libanaises, ce qui justifie l’invitation officielle lancée à Geagea et Gemayel. Riyad cherche à rétablir un équilibre dans le rapport des forces sur la scène politique libanaise. Dans la logique des choses, d’autres invitations à des figures souverainistes vont suivre », souligne ce proche du chef des Kataëb. Et d’ajouter : « Ce n’est pas peu que le prince héritier saoudien rencontre Samy Gemayel. »

    • Le retour de l’ancien clivage politique se profile à l’horizon - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
      https://www.lorientlejour.com/article/1075317/le-retour-de-lancien-clivage-politique-se-profile-a-lhorizon.html

      Certains les appellent « des visites officielles », d’autres « des convocations ». Mais quel que soit le nom donné aux voyages successifs de bon nombre de figures du « 14 Mars » soudain ressuscité, ceux-ci alimentent aujourd’hui la polémique interne. D’autant que, selon des sources proches des personnalités concernées, les invitations ont été adressées soudainement. Toutefois, ces mêmes sources rappellent que, lors de la visite du ministre saoudien chargé des Affaires du Golfe, Thamer el-Sabhane, à Beyrouth, au mois d’août, il était clair que le royaume wahhabite voulait reprendre l’initiative au Liban et tenter de créer un équilibre politique avec le camp qualifié de pro-iranien et mené par le Hezbollah.

      Cette visite de quelques jours, au cours de laquelle le ministre saoudien, connu pour son hostilité aux chiites (il avait dû quitter l’Irak, où il était ambassadeur de son pays, en raison de ses déclarations violentes contre les chiites et en particulier les « forces populaires »), avait rencontré un grand nombre de personnalités libanaises, essentiellement dans la mouvance du 14 Mars, tout en évitant de se rendre au palais de Baabda, avait été interprétée comme une tentative saoudienne de relancer l’alliance du 14 Mars pour redonner vie à l’ancien clivage politique qui avait divisé le pays entre 2005 et 2016. La visite de M. Sabhane devait être suivie de mesures concrètes qui se sont traduites récemment par les invitations adressées aux personnalités politiques libanaises.

    • U.S. believes Hezbollah determined to develop attack capability inside U.S. - U.S. News - Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/us-news/1.816692

      The announcement is part of the Trump administration’s broader plan to tackle Iran’s proxies in the Middle East, including Hezbollah, in line with its new Iran strategy. Administration officials briefed a number of U.S. media outlets last week about this strategy, saying it will include new measures against Hezbollah, including possibly imposing sanctions targeting the terror group.
      Trump is reportedly planning to decertify the nuclear deal with Iran by announcing that the agreement is not in the national interest of the United States. Rather than nullifying the deal, decertifying it would send the agreement back to U.S. lawmakers, who would then be left with the dilemma of whether or not to scrap it by reimposing sanctions on Iran.
      Rasmussen’s announcement came just hours after Defense Minister Avigdor Lieberman warned that Israel’s next war will be fought on two fronts, with Hezbollah along the northern border and Gaza in the south.
      Speaking to a group of soldiers at the Israeli army’s headquarters in Tel Aviv, Lieberman also accused the Lebanese army of being co-opted by Hezbollah.
      “The Lebanese army has become an integral part of the Hezbollah force and under its command. The Lebanese army has lost its independence and become an inseparable part of the Hezbollah force,” Lieberman said.

    • Tu as détecté une orientation politique, au delà de la neutralité qu’ils disent revendiquer ?
      https://liveuamap.com/about#history

      As dedicated and impartial reporters we consider ourselves citizens of the greater world, independent of geographic and political bias.

      At Liveuamap we use proprietary software tools, such as its intelligent web crawlers, to find news-worthy stories which will be forwarded to our group of expert analysts for fact checking. Our dedicated editors decide which facts and stories should be displayed on the map to minimize spam.

      Liveuamap was founded in 2014 by a team of devoted software developers and journalists who wished to inform the world about the Ukrainian conflict. By viewer request, it quickly expanded its scope to cover other regions, including Syria, Israel-Palestine and “Islamic State war” news.

    • Pour moi, il ne fait guère de doute que les auteurs ont une préférence marquée pour l’un des camps :
      • attribution des couleurs (traditionnellement, bleu = nous, rouge = les autres…)
      • sélection des zones sensibles (Transnistrie, Donbass, Abkhazie, Ossétie du sud)
      • peu d’empathie pour les victimes du 2/05/14 à Odessa (l’interface est très bien faite pour naviguer dans le temps)

      Mais sans que l’on perçoive un biais flagrant dans l’agrégation des nouvelles. Si ce n’est qu’il s’agit de news (en anglais, donc point de vue « occidental ») et donc pas (ou très peu) de représentation de la presse russe. Cette agrégation plutôt fidèle fait que le manque d’empathie évoqué ci-dessus résulte presque mécaniquement des sources utilisées.

      Ce fut pour moi un excellent point d’entrée, pratiquement quotidien voire plus, quand je suivais les phases « chaudes » du conflit. Je ne l’ai pratiqué qu’occasionnellement depuis.

      Un peu comme http://newsmap.jp, fabuleux outil de veille (qui n’a subi aucun changement depuis que je le pratique…) d’une part à froid (accès épisodique) et surtout à chaud (p. ex. suivi d’une pandémie…) la variété des pays « sources » permet d’assurer une couverture mondiale de qualité (les compétences linguistiques aident, mais je crois que ça ne te pose pas de problème pour l’univers latino-américain ;-)

      EDIT : sur newsmap, une discussion ici (en 2013, où il était déjà qualifié de « vieux »…)
      https://seenthis.net/messages/157578

  • L’article du jour sur « les origines climatiques des conflits » :
    Syria, Yemen, Libya — one factor unites these failed states, and it isn’t religion
    http://blogs.reuters.com/great-debate/2015/11/30/syria-yemen-libya-one-factor-unites-these-failed-states-and-it-isnt-r

    the connection between #climate change and Islamic State — and more broadly, between climate change and political instability — is not just a coincidence. It may instead be the key reality of the 21st century.

    Et une très bonne mise au point dans le Guardian :
    Is climate change really to blame for Syria’s civil war ?
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/nov/29/climate-change-syria-civil-war-prince-charles

    The earliest reports on the subject were not scientific studies but military-led attempts to dramatise the importance of climate change by linking it to security interests. And the recent outpouring of claims about Syria’s civil war is motivated by a similar attempt – in our view misguided – to “securitise” climate change ahead of the Paris summit. While some scientific studies do find that climate change has conflict and security implications, just as many disagree.

    On y trouve aussi une critique virulente de cet article paru dans PNAS et abondamment cité, traitant du rôle du changement climatique dans la sécheresse en Syrie et la guerre.

    The case for international action on climate change is strong enough without relying on dubious evidence of its impacts on civil wars. Claims such as these are mostly rhetorical moves to appeal to security interests or achieve sensational headlines, and should be recognised as such.

  • Russian Meddling in Syria Drives Netanyahu to Moscow - Diplomacy and Defense - Haaretz - Amos Harel - Sep 21
    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.676885

    Aside from reducing risk of unwanted clash between Israeli and Russian fighter jets, PM’s visit should be seen in a wider context of tensions between Moscow and Washington.

    The immediate reason for Prime Minister Benjamin Netanyahu’s trip to Moscow on Monday is increased Russian military involvement in Syria.

    On Sunday, the first satellite photos were released from the air base that Russia is building on the Alawite strip of coast in northern Syria near Latakia. Netanyahu, who in an unusual step is taking Military Intelligence chief Maj. Gen. Herzl Halevi, with him and, at the last minute, IDF Chief of Staff Lt. Gen. Gadi Eizenkot, will devote much of his talks with Russian President Vladimir Putin to preventing direct friction between Israel and Russia in the north.

    The aircraft photographed in northern Syria are Sukhoi 27s. Their main mission, according to experts on the Russian Air Force, is to ensure aerial superiority, not bombardment. That underscores the assessment that Russia has not sent its forces to the region just to fight Islamic State, which is what Russia stresses in justifying its new military deployment, but that Moscow wants to establish a more significant presence. Anti-aircraft batteries will apparently also be deployed to protect the base, as well as a small number of ground forces, tanks, APCs, and a special low-profile unit, in what is reminiscent of Russia’s conduct in the war in Ukraine.

    But beyond reducing the risk of an unwanted clash between Israeli and Russian fighter jets over Syria or Lebanon, it seems that the visit should be seen in a wider context of tensions between Moscow and Washington.

    And although Netanyahu only last week said “commentators” were wrong when they warned of a collapse of ties between Israel and the United States in light of the Iran nuclear deal, Netanyahu’s current visit to Moscow could be seen as an Israeli jab at Washington. The visit seems to reflect Netanyahu’s lack of faith in the ability or the intent of the United States to protect Israel’s security interests.

    The visit cannot be considered good news in Washington, which led a campaign of condemnation and sanctions against Moscow over its involvement in the war in Ukraine last summer. (Israel did not take a position on that conflict and was duly rewarded by Russia which issued a moderate response to Israel’s actions in the war on Gaza shortly thereafter.)

    The turning point in Russia’s policy in Syria can be traced to about a month ago. It’s interesting that it was a report from Israel — Yedioth Ahronoth’s report on the deployment of Russian fighter jets in northern Syria — that brought the issue to the attention of the world media. A few days later the American media began talking about it. It looks like Jerusalem is encouraging the publication of reports public of developments that would force the United States to intervene. But this time, Netanyahu is adding his high-profile visit to Russia.

    Security sources in Israel who are knowledgeable about preparations for the visit said that Israel wants to ensure that Russian planes will not restrict the Israel Air Force’s freedom of movement on the northern border and will not lead to accidents or aerial battles. To this end, there will be an attempt to set rules of caution and perhaps a coordination procedure. Israel will also tell Russia that it would only consider intervening in Syria if red lines are crossed — namely, terror against Israel from Syrian territory, or an attempt to move advanced weaponry from Syria to Hezbollah in Lebanon.

    These two red lines are connected to Russia. Most of the advanced arms Syria is getting are Russian. And with regard to terror, Israel is concerned over the third member of the partnership keeping Assad’s regime alive — Iran. Last year there was a series of attacks in the enclave still held by Assad’s forces in the northern end of the Syrian border with Israel in the Golan Heights. It is reasonable to assume that Israel will ask for Russia’s help in reining in attacks led by Iran from the border in the Golan.

    Another question preoccupying Israel involves the fate of the hundreds of thousands of Druze in the Jabal al-Druze region near the border with Jordan. The Druze have in recent months been trying to distance themselves from Assad’s regime, threatened as they are from east and west by Sunni rebel forces.

    Israel has in the past asked the United States to help protect the Druze in light of concern by Druze in Israel and in the Golan Heights for their brethren in Syria. A similar request might be addressed to Putin.

    In an article this week in the magazine Foreign Affairs, the Israeli scholar Dr. Dima Adamsky describes Russia’s current policy in the region as a new and expanded version of Soviet intervention for Egypt during the War of Attrition, 45 years ago.

    Adamsky, of the Interdisciplinary Center Herzliya, writes that the operation was considered a success because the contingent of forces and adviser it sent saved the Egyptian regime and deterred Israel. According to Adamsky, Russia’s new assertiveness in the Middle East serves its supreme goal: attaining regional status parallel to that of the United States, in addition to secondary goals such as creating a buffer zone against jihadists that could strike Russia from the south.

    Russia, Adamsky writes, sees the Arab Spring five years ago as the result of mistaken American Middle Eastern policy and the upheaval in the region almost directly hurt Russian interests when it led to the toppling of Gadhafi’s regime in Libya and endangered Assad’s regime.

    Russia is also working on improving ties with Sunni countries – Egypt, Jordan, Saudi Arabia and the Emirates. Russia played an important role in the agreement two years ago on the destruction of chemical weapons in Syria and to a certain extent also helped put together the Iranian nuclear agreement in Vienna.

    Russia hopes to parlay its renewed ties with Egypt and Syria into arms deals and economic contracts with countries in the region. In Moscow, Netanyahu and Eizenkot will be meeting a major player in the region, who long ago stopped making do with playing second fiddle to the United States.

  • Europe’s Mathematical Formula for Deciding Where Refugees Get Asylum - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/international/archive/2015/09/formula-european-union-refugee-crisis/404503

    “So, how do they decide how many refugees each country should receive? ‘Well, it’s very simple...’”

    What’s most striking to me is the contrast between the sigmas and subscripts in the refugee formula—the inhumanity of technocratic compromise by mathematical equation—and the raw, tragic, heroic humanity on display in recent coverage of the refugees from Syria, Afghanistan, Eritrea, and elsewhere who are pouring into Europe.

    #réfugiés #europe #formule

  • Le vilain petit secret : la majorité des journalistes morts (au nom de la liberté de la presse, donc) en 2014 sont des… musulmans.

    Let’s talk about the other dead journalists
    http://america.aljazeera.com/opinions/2015/1/charlie-hebdo-deadmuslimjournalistsfreedomofspeech.html

    However, this fight for freedom of speech is not always seen as a Muslim struggle. Yet the number of Muslim journalists killed defending journalism tells a different story. More than half of 61 journalists killed in 2014 were Muslims, many working in conflict-affected countries such as Iraq, Syria, Pakistan and Somalia. But few have received the recognition or commemoration accorded to Western journalists or a handful who worked for Western media outlets.

    (via Angry Arab)

    • Il n’est plus à démontrer que la mort de journalistes non-occidentaux passe inaperçu. Par contre comment sait-on que c’est des journalistes musulmans ?

      Dans la liste https://cpj.org/killed/2014 je ne vois pas une analyse statistique en fonction de la religion.

      Se sont ils dont basé uniquement sur les nom, prénom pour en déduire qu’ils sont musulmans ? Leur pays d’origine ? parceque je n’en vois pas d’autres.

      Si on suit la logique de Rafia Zakaria - associer une religion à nom ou bien à un pays ou une région du globe - Marcos de Barros Leopoldo Guerra, Pablo Medina Velázquez, Michael Tshele ou bien Camille Lepage ne peuvent être que Chrétiens pareil pour MVN Shankar qui ne peut être que Sikh. Bien sur il y a de fortes chances qu’ils le soient autant que Mohamed Taani ou bien Khaled Reyadh Hamad l’aient été aussi d’être musulmans. Mais cette logique, supprime totalement la possibilité que tous ces journalistes, peut importe leur origine et leur noms, soit athés ou agnostiques. Cette logique à mon avis, non seulement s’imisse dans l’intime des defunts journalistes mais en plus elle le récupère potentiellement à des fins politiques tout en discriminant encore plus.

  • Sur l’importance prêtée aux milices étrangères qui soutiennent le régime syrien
    –-

    L’article du 26 mai publié par Orient XXI prétend exposer « le rôle joué par les combattants étrangers soutenant le régime [syrien] », ce qui est résumé par le titre : « Ces milices qui se battent aux côtés de Bachar al-Assad ». Le sujet est présenté comme « moins documenté » que du côté rebelle, car son « importance est parfois mésestimée » :
    http://orientxxi.info/magazine/ces-milices-qui-se-battent-aux,0596

    Le texte est constitué de trois parties qui illustrent différentes lubies et fantaisies véhiculées par les propagandistes de la rébellion armée :
    – l’armée du régime se serait déjà effondrée, et le régime ne survivrait plus que par l’afflux massif de combattants étrangers ;
    – la force combattante principale permettant la survie du régime serait le Hezbollah libanais ;
    – même ce soutien du Hezbollah serait condamné par les dissensions internes.

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    1. LE RÉGIME RAPIDEMENT DÉPASSÉ
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    L’idée centrale est que « les troupes syriennes, mal formées et mal équipées, se sont […] effondrées, dévastées par les défections […], les morts et les blessés. » Après cet effondrement de l’armée, c’est donc le recours à des combattants étrangers, organisé par la Russie et l’Iran, qui permettrait au régime de tenir : « le régime syrien ne peut survivre sans la présence du Hezbollah ».

    Il y a plusieurs difficultés avec une telle thèse.

    La première, c’est que cette théorie a déjà été formulée, mot pour mot, par le porte-parole de l’Armée syrienne libre en… novembre 2011 (« Syria rebels : Assad regime recruiting Iranian, Hezbollah mercenaries Israel News », Jack Khoury & Associated Press)
    http://www.haaretz.com/news/middle-east/syria-rebels-assad-regime-recruiting-iranian-hezbollah-mercenaries-1.398010

    The Syrian regime is beginning to lose control over its security forces and is thus forced to hire mercenaries from Iran, Iraq and Lebanon, the Free Syrian Army spokesman told the Saudi newspaper Asharq Alawsat Newspaper on Sunday.

    The spokesman, Ammar al-Wawi, said that in recent months many army and police officers defected, a fact that “requires the regime to make internal changes in the military ranks.”

    Al-Wawi added that the mercenaries include members of Iraqi Shiite militias, the Iranian Revolutionary Guard and Hezbollah, and are being deployed in military operations against rebel forces.

    Or, à l’époque le nombre de morts de l’armée syrienne était encore très faible. Robert Fisk citait le chiffre de 1.150 soldats tués (« Assad’s army remains defiant as it buries its dead », 26 octobre 2011) :
    http://www.independent.co.uk/voices/commentators/fisk/robert-fisk-assads-army-remains-defiant-as-it-buries-its-dead-2375963

    Une récente lettre du Centre de doctrine d’emploi des forces (« L’armée syrienne (2/2) - Dans la guerre civile (2011-2013) », par Stéphane Mantoux, septembre 2013) indique :
    http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/content/download/4883/67608/file/armee_syrienne_2-2.pdf

    Ce qui veut dire que le régime peut compter sur un corps de bataille solide de 65 à 75.000 hommes. Les déserteurs ont peut-être représenté 20 à 30 % de l’effectif total de l’armée. Les services de sécurité ont prévenu les défections et la 4e division blindée, par exemple, pourtant unité d’élite, a dû fusiller 10 soldats qui menaçaient de le faire. Les éléments peu sûrs sont emprisonnés ou maintenus dans les casernes. Les pertes commencent à augmenter sérieusement à partir de la mi-2012. De 500 soldats tués en novembre 2011, on passe à 2.300 morts en juin 2012.

    L’analyse sur l’« effondrement » de l’armée et son remplacement par des supplétifs étrangers remonte donc à une époque où l’armée syrienne avait perdu entre 500 et 1.150 soldats selon diverses estimations, alors que les estimations basses du nombre de soldats fidèles étaient au-delà de 60.000 hommes. Si ces chiffres constituent à l’époque un changement de paradigme important (la militarisation de la rébellion apparaît alors clairement), ils ne permettaient évidemment pas de prétendre que le régime « perdait le contrôle » de ses forces de sécurité, et qu’il ne lui restait plus que des miliciens étrangers pour tenir.

    Cette thèse apparaît alors pour ce qu’elle est : un vœu pieux (ou, plus certainement, un élément de langage central de la propagande guerrière) qui a accompagné toutes les étapes de la militarisation de la révolte syrienne. De la mi-2011 jusqu’à maintenant, on n’a cessé d’annoncer l’effondrement du régime (si ce n’est aujourd’hui, au pire dans quelques semaines) pour justifier toujours plus de soutien en armes et en hommes à la rébellion armée, ou une intervention étrangères (bénigne et légitime à défaut de légale, puisque le régime serait déjà prêt à tomber comme un fruit mûr – de toute façon uniquement soutenu par des ingérences étrangères elles-mêmes illégales).

    Une seconde difficulté est de continuer à présenter les troupes syriennes sur la base de l’image du soldat syrien aux chaussures usées, mal armé, mal entraîné, pas motivé, occupant une maison au Liban sans chauffage ni électricité ni sanitaires. L’armée syrienne combat depuis plusieurs années contre la guérilla, il serait donc temps de considérer que ses troupes sont désormais réorganisées, bien mieux financées, armées et entraînées, et qu’une bonne partie de ses hommes et de son encadrement ont autant, sinon plus, d’expérience au feu que les combattants du Hezbollah (la guerre de 2006 au Liban a duré exactement un mois).

    La troisième difficulté de la thèse de cet article est qu’elle repose sur l’occultation d’une des principales forces loyalistes en Syrie. L’article ne fait aucune mention des Forces de défense nationale, cette force paramilitaire organisée par le régime syrien, et forte de plusieurs dizaines de milliers de combattants (le chiffre de 60.000 combattants circule régulièrement). Ce n’est même pas une milice occulte, son existence est tout à fait officielle depuis janvier 2013 : « Assad forme une nouvelle force paramilitaire pour seconder l’armée »
    http://www.france24.com/fr/20130123-assad-syrie-milices-baas-femmes-force-paramilitaire-seconder-arme

    La nouvelle n’a pas fait grand bruit, et pourtant, le président syrien Bachar al-Assad a annoncé en fin de semaine dernière la création d’une force paramilitaire pour seconder l’armée dans sa lutte contre les rebelles. Le régime baasiste fait face à un conflit ouvert avec une opposition armée qui a fait plus de 60.000 morts en 22 mois.

    Sous le nom de Forces de défense nationale, cette nouvelle formation regrouperait les divers Comités populaires, des civils favorables au régime qui ont pris les armes pour défendre leurs quartiers contre l’incursion de rebelles.

    La quatrième et principale difficulté, c’est que cette théorie ne peut pas du tout expliquer les proportions de combattants tués. Les dernières estimations livrées par l’OSDH sont les suivantes (« Syria Death Toll Reported to Rise By 10,000 in Less Than 2 Months », 20 mai 2014)
    http://www.nytimes.com/2014/05/20/world/middleeast/syria.html

    Mr. Abdul Rahman claims to have contacts among government supporters and the security forces, and has provided rare estimates of the toll among pro-government forces: currently 61,170 Syrians, including 37,685 from the military and 23,485 from pro-government militias.

    The Syrian Observatory also said that it had tallied 438 dead from Hezbollah, the Lebanese militia fighting on the government side, which has not cited a figure for its own losses. And the group said that 1,224 non-Syrian, pro-government fighters had also died. Iraqi and other foreign fighters, most of them Shiite Muslims, have flocked to the government side, much as foreign Sunnis have joined the insurgents.

    The group also said that 42,701 antigovernment fighters had been killed, including more than 13,500 from jihadist groups like the Nusra Front and the Islamic State of Iraq and Syria, both of which are affiliated with Al Qaeda. It has also documented more than 2,000 deaths of people whose names and affiliations could not be determined.

    J’ai réalisé un graphique à partir de ces chiffres, et il est très parlant :

    En haut à droite, le nombre de tués de l’armée syrienne régulière (37.685) ; en bas à droite, les tués parmi les milices pro-régime (23.485), très largement regroupées depuis début 2013 sous la bannière des Forces de défense nationale. L’OSDH souligne qu’il s’agit là de Syriens.

    Les tués parmi les milices étrangères pro-régime sont indiqués, en bas, par les deux toutes petites tranches (438 morts pour le Hezbollah, 1.224 pour les autres miliciens). C’est-à-dire, ensemble, moins de 3% des morts du côté du régime. Visiblement, le nombre de miliciens étrangers pro-régime tués est à la limite de l’anecdotique.

    Face à cela, il n’y a que 3 options :
    – décréter que les chiffres de l’OSDH sont totalement farfelus, non seulement en nombre mais aussi en proportions (et attention : il faut qu’ils soient vraiment très faux – par exemple si l’on considérait, au pifomètre, que l’OSDH triple le nombre de soldats loyalistes tués pour maintenir le morale des rebelles, les étrangers représenteraient encore moins de 10% des morts côté régime) ;
    – considérer que les combattants étrangers pro-régime, ces « autres djihadistes » de l’article, sont des combattants surhumains particulièrement difficiles à tuer ;
    – plus certainement : admettre que les forces loyalistes syriennes subissent 97% des pertes parce qu’elles constituent toujours l’essentiel des combattants, et que la thèse de la prépondérance des miliciens étrangers est fausse. Prétendre que les miliciens irakiens seraient jusqu’à 40.000 (c’est-à-dire à peine moins que l’estimation habituelle des FDN) et que le Hezbollah serait « une véritable force de substitution » est totalement indéfendable.

    Le rôle des milices étrangères est certainement important. Que ces forces permettent de faire la différence dans certaines situations spécifiques est également probable. Mais en faire l’élément fondamental de la survie du régime ne correspond pas à la réalité.

    De fait, il faut s’interroger sur l’intérêt de répandre de telles élucubrations.

    – Cette littérature repose fondamentalement sur le rejet de toute forme de « realpolitik » en Syrie, depuis 3 ans, au nom d’une posture totalement moralisatrice invoquant les grandes figures de la lutte du bien contre le mal. Cette partie du texte est d’ailleurs truffée de petites mentions typiques des prétentions moralisatrices du genre : « ces autres djihadistes », « notamment des snipers » (accompagné d’une note bien mystérieuse : « le parti chiite semble disposer d’une véritable expertise dans ce domaine »), l’affirmation curieuse selon laquelle « les blessés ne reçoivent pas de traitement adapté, quelle que soit la blessure », « Israël, ennemi qu’elle n’osait jamais attaquer »…

    Cette base morale a systématiquement été utilisée pour soutenir toutes les options de la rébellion armée, et éloigner tous ceux qui en ont, très tôt, dénoncé les dérives et la prévisible conclusion catastrophique. Lire par exemple : « Haytham Manna : “Catalogués malgré eux !” »
    http://cpa.hypotheses.org/5004

    Quotidiennement, on nous répétait : « Deux semaines et tout sera fini. » Nous répondions que ce serait long. Les accusations pleuvaient sur nous, nous accusant de toutes les trahisons possibles, alors que ce sont eux qui ont prêté l’oreille à l’étranger, qui ont trahi tous les espoirs. Le jour où nous avons lancé les slogans réclamant la chute du régime dictatorial accompagné des trois « non » (non au confessionnalisme, non à la violence et non à l’intervention militaire étrangère), le porte-parole des Frères musulmans a expliqué qu’il n’y avait pas de tabous.

    Nikolaos van Dam explique cette politique basée sur des vœux pieux : « Syria : The West Should Stop Raising False Expectations », 19 mai 2014
    http://www.joshualandis.com/blog/syria-west-stop-raising-false-expectations-nikolaos-van-dam

    The Western approach to the Syrian uprising has from the very beginning been dominated by an overdose of wishful thinking, because precedence was given to supposedly democratic and moralistic ideals over realpolitik. Many Western politicians based their positions on their day-to-day domestic political reflexes, rather than on the long-term vision and result-oriented pragmatism that is needed to work towards genuinely helping to solve the conflict. Most Western politicians became fixated on the idea that the conflict could only be resolved if al-Asad was removed from power. They had clear thoughts about what they did not want, but no realistic ideas of what they wanted in al-Asad’s place. Yes, they wanted a democracy, but a violent deposal of al-Asad could not realistically have been expected to result in such a desired peaceful democracy.

    Or, l’échec de cette politique est désormais tellement patent que Juan Cole peut écrire un jugement aussi explicite que celui-ci (« Is the Fall of Homs a turning point in Regime’s Quest to Recapture Syria ? », 8 mai 2014) :
    http://www.juancole.com/2014/05/turning-regimes-recapture.html

    The opposition’s decision to militarize was a serious error.

    On est là, très clairement, à l’opposé de ce qui pouvait se publier ouvertement en France il n’y a pas si longtemps. Ce genre de positions vous valait d’être rapidement traité d’« idiot utile du bacharisme », de « conspirationniste » et d’« ennemi du peuple syrien ». Et en tout état de cause, il était impossible d’être progressiste, de gauche, et de ne pas adhérer aux charmes d’une révolution armée soutenue par l’OTAN, les pétromonarchies et le 14 Mars libanais.

    Prétendre au rôle fondamental des milices étrangères en faveur du régime apparaît comme une justification à un choix stratégique catastrophique. Rendez-vous compte : sans le soutien russe, sans le soutien iranien, sans le Hezbollah, sans les milices irakiennes, ce serait déjà terminé puisque l’armée s’est déjà effondrée (et on mettrait Paris en bouteille). Mais on reste toujours dans l’argument purement moralisateur, alors que la question n’est pas là : même si tout cela était vrai, le problème reste que les soutiens étrangers au régime syrien ont toujours été connus et que l’importance stratégique de la Syrie pour ses alliés régionaux était notoire. À nouveau, il s’agirait d’avancer un jugement purement moral pour justifier les errements d’une politique fondée sur une « overdose of wishful thinking ».

    – La seconde utilité de ce genre de texte, c’est de justifier les dérives sectaires de l’opposition. Ces derniers temps, il est très fréquent d’entendre qu’il y aurait « plus de jihadistes étrangers chiites pro-régime que de jihadiste sunnites dans l’opposition ». C’est un des éléments de langage à la mode. C’est le genre d’excuse moraliste (basée sur de chiffres approximatifs) qui permet de distiller l’idée qu’il y aurait en Syrie un ignoble confessionnalisme chiite parfaitement illégitime, et un gentil confessionnalisme sunnite tout à fait légitime.

    – La troisième utilité est plus grave : c’est encore et toujours le même accompagnement des politiques de changement de régime de l’OTAN sur des base prétendument humanitaires et morales. On gagnera à lire le texte d’Edward S. Herman (le co-auteur, avec Chomsky, de l’ouvrage de référence La fabrication du consentement) : « Manufacturing Failed States », 27 août 2012 :
    http://zcomm.org/zmagazine/manufacturing-failed-states-by-edward-s-herman

    This is helped still further by the fact that the atrocity claims and pictures of grieving widows and refugees, the seemingly compelling evidence on atrocities, and an establishment consensus on the “responsibility to protect” the victim populations, also affect liberal and left elements in the West, causing some to join the mainstream throng in denouncing the targeted regime and demanding humanitarian intervention, and many others to lapse into silence because of confusion and an unwillingness to be accused of “supporting the dictators.”

    The argument of the interventionists is that while we may seem to be supporting an expanding imperialism, exceptions must be made where exceptionally bad things are happening and the home public is aroused and wants action, but we may show our progressive credentials by trying to micro-manage and contain the imperial attack, as in insisting on adherence to a no-fly zone intervention in Libya (see Gilbert Achcar, “A legitimate and necessary debate from an anti-imperialist perspective,” ZNet, March 25, 2011; and my reply in “Gilbert Achcar’s Defense of Humanitarian Intervention,” MRZine, April 8, 2011, which refers to the “imperialist fine-tuning left”).

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    2. LE HEZBOLLAH À L’AVANT-GARDE DES COMBATS
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    Si le texte d’Orient XXI prétend présenter « ces milices » et « les combattants étrangers », « l’engagement du Hezbollah, des pasdarans et des chiites irakiens », en pratique le texte est presque entièrement consacré au cas du Hezbollah.

    Hors Hezbollah, le lecteur a droit à deux phrases : la première au sujet d’une « mission de conseil » iranienne afin de coordonner l’arrivée des forces étrangères » et une rapide évocation des « miliciens irakiens », estimés par le Guardian à 10.000 hommes, et par Al Ahram Weekly à 40.000. (Le paragraphe suivant évoque des éléments totalement anecdotiques.)

    Rien sur le PSNS :
    http://english.al-akhbar.com/content/ssnp-‘hurricane’-syrian-conflict-syria-and-south-lebanon-are-same

    Rien sur les Nationalistes arabes :
    http://english.al-akhbar.com/content/arab-nationalists-take-arms-battle-syria

    Rien sur les Palestiniens du FPLP-CG :
    http://www.lemonde.fr/international/article/2013/01/03/les-palestiniens-de-syrie-dechires-par-les-combats_1812428_3210.html

    Rien (heureusement ?) sur les réfugiés afghans envoyés par l’Iran récemment introduits par le Wall Street Journal (affirmation récemment moquée par Angry Arab) :
    http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702304908304579564161508613846

    Une statistique éclairante : sur les 11.000 caractères du texte, 8.000 ne concernent que le Hezbollah. C’est donc une attaque frontale contre le Hezbollah, publiée par Orient XXI le lendemain même de l’anniversaire de la Libération du Liban le 25 mai 2000. C’est le genre d’élégance qui met donc Orient XXI au niveau de pertinence du site Now Lebanon, et de son magnifique « Resistance…What Resistance ? » :
    https://now.mmedia.me/lb/en/lebanon/548646-resistancewhat-resistance

    Toute la seconde partie prétend démontrer que « la branche militaire du parti chiite s’est rapidement transformée en véritable force de substitution ». Voir précédemment : avec moins de 1% des morts au combat, il n’est pas possible de parler ainsi de « substitution », ni de prétendre que « les régime syrien ne peut survivre sans la présence du Hezbollah ».

    Un aspect intéressant est le chiffre de 4.000 combattants du Hezbollah envoyés combattre à Qusayr. Cette information n’est pas sourcée. Je pense qu’il faut s’y attarder.

    Le 23 mai, l’AFP cite une estimation entre 800 et 1200 combattants : « AFP : ’75 Hezbollah fighters killed in Syria so far’ »
    http://www.arabnews.com/news/452647

    Le 29 mai 2013, sur la base des agences, Al Jazeera annonce 1700 combattants : « Syria and Hezbollah bolster forces in Qusayr »
    http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2013/05/2013529105510937115.html

    Le WINEP, le 31 mai, s’arrête sur le chiffre de 2000 combattants (et cinq à six mille troupes gouvernementales) : « The Qusayr Rules : The Syrian Regime’s Changing Way of War »
    http://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/the-qusayr-rules-the-syrian-regimes-changing-way-of-war

    At present, around five to six thousand government troops are involved in the battle, along with some two thousand Hizballah fighters. Each of these contingents has been reinforced in the past few days, reflecting the stubbornness of rebel resistance and the regime’s need for a clear victory. Unconfirmed opposition reports have also claimed that Iranian fighters are involved in the fighting.

    Toujours le 29 mai, la théorie est la suivante : les combattants étaient chiffrés à 1700, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port : « AFP (édité par LCI) : De 3.000 à 4.000 combattants du Hezbollah en Syrie »
    http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/de-3-000-a-4-000-combattants-du-hezbollah-en-syrie-7978352.html

    Le chiffre de 1.700 combattants du Hezbollah lancés dans l’offensive contre Qousseir était jusqu’à présent évoqué, mais l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG syrienne, a fait état mercredi [29 mai] de l’envoi de renforts du Hezbollah et des forces spéciales syriennes pour prendre le dernier carré de cette ville.

    Le 24 mai, le porte-parole de l’Armée syrienne libre estime le chiffre à 3.000 et annonce que 1.200 renforts sont prêts à arriver : « Hizbullah leading the fight in Qusayr : Syrian activists »
    http://al-shorfa.com/en_GB/articles/meii/features/2013/05/24/feature-01

    En fait de prompt renfort, c’est surtout une « Audition du ministre des affaires étrangères, M. Laurent Fabius, devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale » qui fixe la fourchette autorisée :
    http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/index.php?fichier=bafr2013-05-31.html

    Et en ce qui concerne le Hezbollah, puisqu’une question m’a été posée sur l’estimation qui peut être faite des chiffres des militants Hezbollah présents dans la bataille, les chiffres hésitent entre 3.000 et 10.000. Notre estimation est autour de 3 à 4.000, mais quand vous avez des combattants très solidement armés, qui sont prêts à mourir et qui sont plusieurs milliers, cela fait une différence importante.

    Pourtant, le 19 mars, Aurélie Daher faisait déjà remarquer que le chiffre de 3000 combattants n’était « pas crédible » (« En Syrie, le Hezbollah se bat d’abord pour préserver ses propres intérêts ») :
    http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/en-syrie-hezbollah-se-bat-d-abord-preserver-propres-interets-10603

    Il est difficile d’avancer des chiffres fiables. Certains sont exagérés, quand on parle par exemple de plus de 3000 combattants lors de la bataille de Qusayr. Ce n’est pas crédible. A titre comparatif, durant l’offensive israélienne contre le Liban de l’été 2006, le nombre de ses combattants oscillait entre 2500 et 5000, selon les sources. Or, il est très peu probable que la RIL dégarnisse largement ses rangs au profit de la Syrie, en abandonnant largement le territoire libanais.

    Habituellement, les estimations du nombre de combattants du Hezbollah engagés en 2006 contre Israël montent à 4.000 ou 5.000 combattants, alors qu’il s’agissait d’une guerre plutôt longue sur le sol libanais lui-même, et dans toutes les villes et tous les villages envahis par les Israéliens.

    En juillet 2013, on trouve une estimation plus récente, et plutôt élevée : Le Liban dans la crainte d’une nouvelle guerre civile
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/07/11/le-liban-dans-la-crainte-d-une-nouvelle-guerre-civile_3445096_3218.html

    L’avantage militaire et stratégique du Hezbollah au Liban freine encore les velléités des uns et des autres. « C’est une véritable armée conventionnelle et confessionnelle, qui dispose de 5000 à 7 000 combattants et d’une réserve de jeunes chiites formés dans ses camps, ainsi que d’un arsenal important. C’est un élement de neutralisation des forces en présence, même s’il n’est pas une garantie de paix et de stabilité », souligne Vincent Geisser.

    De fait, 4.000 combattants du Hezbollah à Qusayr signifierait que le parti aurait engagé toutes ses troupes d’active en Syrie. Plus loin, l’affirmation qu’« entre 5.000 et 10.000 hommes du Hezbollah y seraient présents en permanence » pose le même problème logique : il n’y aurait plus aucun combattant du Hezbollah sur le sol libanais.

    La reprise du chiffre de 4.000 combattants est ici intéressante : elle se base sur l’estimation haute fournie par Laurent Fabius le 29 mars 2013. À l’époque, personne ne doute que la déclaration de Fabius s’inscrit dans un agenda politique : « Faustine Vincent : Quel rôle joue le Hezbollah libanais en Syrie ? », le 29 mars :
    http://www.20minutes.fr/monde/syrie/1164279-20130529-role-joue-hezbollah-libanais-syrie

    Cette implication inquiète les Etats-Unis, la Turquie et le Qatar, qui ont déposé un projet de résolution débattu ce mercredi pour condamner « l’intervention de combattants étrangers » à Qousseir. Le projet vise, sans le nommer, le Hezbollah. Présenté au cours d’un débat en urgence devant le Conseil des droits de l’Homme, ses résolutions n’ont toutefois pas de caractère contraignant.

    En Europe, où l’on partage ces craintes sur le rôle croissant du Hezbollah, les pressions se multiplient pour classer le mouvement sur la liste européenne des organisations terroristes, comme c’est le cas aux Etats-Unis. « L’Europe cherche la position à adopter face à lui, mais sanctionner est délicat, parce que [la branche politique] du Hezbollah fait partie de la coalition au pouvoir au Liban », confie à 20 Minutes une source proche du dossier.

    La déclaration de Fabius est ici immédiatement associée à un projet de résolution au Conseil de sécurité, et au classement du Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes (ce qui a finalement été obtenu le 22 juillet 2013).

    Quel est donc, à nouveau, l’intérêt de reprendre des informations approximatives sur l’implication du Hezbollah sur la base de chiffres non sourcés ? Comment prétendre que « l’importance [de ces “autres djihadistes”] est parfois mésestimée », alors que ces chiffres et ces événements ont déjà été très largement exploités par le Quai d’Orsay pour obtenir le classement du Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes européennes ? « Le Hezbollah classé organisation terroriste par l’UE », 23 juillet 2013
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/23/le-hezbollah-classe-organisation-terroriste-par-l-ue_3451432_3214.html

    Mais la décision de l’UE constitue aussi et surtout la riposte de Bruxelles à l’enrôlement croissant des combattants du Hezbollah dans les rangs des forces favorables au président syrien, Bachar Al-Assad. “Le lien est indirect, mais rien n’aurait changé dans le débat européen sans le contexte syrien”, indiquent des diplomates à Bruxelles. Certains Etats, à commencer par la France et l’Espagne, ont revu leur position il y a quelques semaines. Il est probable à cet égard que la chute de Qousseir, une place forte de la rébellion syrienne, reconquise début juin par le régime et ses alliés libanais, ait constitué un tournant.

    Par ailleurs, il s’agit d’une des obsessions des propagandistes de la rébellion armée, et notamment du 14 Mars libanais et ses soutiens du Golfe. Le Akhbar a encore rappelé, le 22 mai 2014, qu’une partie de l’opposition, proche du 14 Mars libanais, avait très tôt attaqué le Hezbollah : « Syria : The ‘comforting’ narratives of the conflict »
    http://english.al-akhbar.com/content/syria-‘comforting’-narratives-conflict

    It was also natural for these factions to desire a clash between the Syrian uprising and Hezbollah (at the first week of the protests, Maamoun al-Homsi, a Syrian dissident close to the Future Movement, claimed that Hezbollah was behind the crackdown on protesters in Daraa).

    Le même était complaisament relayé par al-Arabiya en mai 2011 : « Analysis : Nasrallah comes to the rescue of Assad »
    http://www.jpost.com/Middle-East/Analysis-Nasrallah-comes-to-the-rescue-of-Assad

    On May 20 [2011], Al-Arabbiya interviewed Syrian oppositionist Mamoun Al-Homsi who accused Hezbollah of direct involvement in repressing the Syrian revolution.
    “Today thousands of men from Hezbollah entered the grand Bani Umayyah mosque [in Damascus] and beat the youngsters inside, sending dozens to the hospital,” Al-Homsi said. “What are Lebanese doing in the middle of the mosque with batons and knives? What is this brutality?”

    Hezbollah spokesman Ibrahim Al-Musawi denied Al-Homsi’s claims, but Nasrallah accused the station of broadcasting the denial only once while broadcasting the fallacious allegations “around the clock”.

    En fait, la focalisation très précoce sur le rôle supposé sur Hezbollah est une des raisons principales de la méfiance des gauches arabes et anti-impérialistes envers cette partie de la « révolution » organisée autour des Frères musulmans et soutenue par les dictatures du Golfe et le 14 Mars libanais. Il s’agit d’un axe fondamental de l’agitation organisée au Liban contre le parti de la Résistance. Je l’avais d’ailleurs indiqué en conclusion de mon article sur le cablegate au Liban :
    http://blog.mondediplo.net/2013-06-24-Au-Liban-ce-que-devoilent-les-cables-de-Wikileaks

    Sous couvert de soutien militaire à la révolution syrienne, c’est un étrange mélange des genres entre fondamentalisme religieux, haine confessionnelle contre les chiites et les alaouites, récupération des slogans des révolutions arabes, et volonté de « revanche » contre le Hezbollah, qui finit d’enterrer le sunnisme politique, néolibéral et pro-occidental, que prétendait incarner le camp de M. Hariri.

    D’ailleurs, le magazine Time, avec toujours une longueur d’avance dans le traitement du sujet-qui-intéresse-l’OTAN et la promotion du wishful thinking, s’interrogeait déjà lourdement en décembre 2011 (un an et demi avant Qusayr) : est-ce que le soutien du Hezbollah à la Syrie va provoquer sa chute ? L’article concluait avec l’introduction d’un jeu de mot élégant et pas du tout sectaire : « Hezb al-Shaitan » (le parti du diable) : « Will Hizballah’s Support for Syria Lead To Its Downfall ? »
    http://world.time.com/2011/12/08/will-hizballahs-support-for-syria-lead-to-its-downfall

    With Mubarak gone, and a new Israel policy in flux, Hizballah could find that it no longer dominates the anti-Israel space. “Hizballah is not the only game in town anymore,” says Cambanis. “As a result of the Arab Spring we now have authentic indigenous groups that oppose Israel. Egypt might be moving to a model where they challenge Israel politically without trying to start a war, where they can offer an alternative to armed resistance.”

    For Syrians of course, the betrayal is even more sharply felt. During the wars with Israel, Hizballah members and their families sought refuge among Syrians across the border with Lebanon. In many cases they are the same Syrians who are now suffering so acutely from the regime crackdown. To see Hizballah repudiate the anti-Assad resistance is the worst kind of betrayal, says Ahmed Moussa, a spokesman for Syrian refugees in Lebanon. “Hizballah means ‘Party of God,’ but we don’t call them that any more. What Hizballah is doing now is Satan’s work, so now we call them Hezb-e-Shaitan [party of the devil].”

    On est donc dans la vieille lubie, lancée dès les tous débuts de la révolution, mise en avant de manière systématique dans tous les médias internationaux depuis 3 ans, bien avant l’intervention du parti, et présentée ici comme « mésestimée ». De façon totalement transparente, il s’agit d’un axe central de la campagne de délégitimation de la Résistance libanaise.

    Le fait que le Hezbollah, avec les événements de Syrie, serait forcé de choisir entre deux (très) mauvaises solutions apparaissait comme inéluctable. Placé devant le même choix, le Hamas palestinien a opté pour la solution inverse, personne ne saurait dire aujourd’hui ce qu’il y a gagné.

    –-
    3. TENSION INTERNES AU CONDITIONNEL
    –-

    La dernière partie tente de broder sur les difficultés de la « cohabitation » entre le Hezbollah et l’armée syrienne. Il n’y a pas grand chose à discuter, vraiment, parce que l’intégralité de cette partie est rédigée au conditionnel de précaution.

    J’en ai fait une petite compilation (authentique) :

    […] semblent avoir contribué […] auraient été tués […] aurait même poussé […] auraient entraîné la mort […] tiendraient notamment […]

    […] elle serait tombée […] il est évidemment difficile de connaître les détails […] bien des interprétations […] aurait interdit […] auraient ainsi été tués […] Si… excessive et… mal documentée, elle souligne… qui pourraient…

    […] aurait tiré […] Qu’il s’agisse… ou… l’acte aurait apparemment […]

    […] pourraient, à terme, poser des difficulés […] pourrait conduire, sous peu…

    Je ne vois pas comment un site avec un minimum de sérieux peu publier quelque chose d’aussi invraisemblable. Ce qui donne une phrase qui devrait figurer dans les manuels de formation des journalistes (en tant que contre-exemple) :

    Si une telle interprétation apparaît comme sans doute excessive et en tout cas faiblement documentée, elle souligne néanmoins le développement de logiques qui pourraient à terme devenir conflictuelles.

    J’ignore comment on peut accepter qu’une interprétation présentée comme fausse et fondée sur rien pourrait souligner un « développement de logiques » qui pourraient… blah blah blah.

    Si l’on arrive cependant à supporter tous ces conditionnels, il semble que l’auteur affirme (peut-être et sous conditions) que l’armée syrienne serait en train de tuer des gens d’Al Manar et du Hezbollah au motif que ce dernier serait trop efficace dans sa façon de mener les combats (et donc de sauver le régime). À ce jour, c’est la théorie du complot la plus stupide que j’ai entendue au sujet du conflit syrien.

    Et évidemment, la toute dernière phrase de la conclusion est écrite au conditionnel :

    Cette situation pourrait conduire (ou pas) à aggraver les tensions… »

    –-
    4. ET UN PETIT MOT GENTIL POUR NOS AMIS
    –-

    J’aurais dû commencer par la fin :

    Mais d’autre part, le parti chiite, sous pression de la coalition libanaise du 14-mars (anti-syrienne et dirigée par Saad Hariri), n’envisage pas de rester indéfiniment en Syrie.

    Ah, c’est donc de ce genre comique qu’il s’agit…

    • Parfait ! Un reproche tout de même : la qualité de la réponse pourrait faire penser que l’article possède un minimum de sérieux, ce qui n’est vraiment pas le cas. Un petit exemple : "L’histoire retiendra la présence hallucinante de membres du gang californien Sureños, de combattants yéménites issus de la rébellion « houthiste » ou encore la « folle histoire » de ces mercenaires russes projetés pour reprendre les champs pétrolifères des mains des groupes djihadistes, avant d’être finalement rapatriés dans l’urgence."
      Comme j’aime bien ce genre d’histoires, je suis allé fouiller du côté des "membres du gang californien Sureños" en me disant que j’avais dû rater un truc passionnant. Il y a peut-être mieux comme source, mais ce que j’ai trouvé c’était ça !!!
      “I’m pretty sure that they’re in Syria ; I have no reason to believe they’re lying,” said Rafael Green, a researcher at the MEMRI, in comments to FoxNews.com.
      http://english.alarabiya.net/en/News/middle-east/2014/03/04/Video-Los-Angeles-gang-members-fighting-in-Syria.html
      Pour ceux qui l’ignorent encore, le MEMRI est une officine de propagande israélienne aux USA (qui fait par ailleurs un énorme travail, mais ils doivent avoir la foi des convaincus...) Quant à FoxNews, disons que c’est du niveau de l’article !

    • Sujet traité de manière à peine moins subtile hier dans le Financial Times :
      http://www.ft.com/intl/cms/s/0/b6f93e4e-e584-11e3-8b90-00144feabdc0.html

      The war this time generally pits three increasingly allied Shia-dominated governments in Syria, Iraq and Lebanon against Sunni rebels who appear to be learning tactics from each other and sharing resources. The governments are also taking varied levels of direction from Ayatollah Ali Khamenei’s regime in Iran. Weaponry supporting the Syrian regime comes from Russia, which with China provides cover from the UN Security Council.

      Shia-dominated government in Lebanon ?

    • Romain Caillet a aimé qu’on parle du sujet dont on ne parle jamais :
      https://twitter.com/romaincaillet/status/471690960213000192

      #Syrie : le jihadisme internationaliste chiite dont on ne parle jamais. http://orientxxi.info/magazine/ces-milices-qui-se-battent-aux,0596 …

      Ennasri Nabil aussi :
      https://twitter.com/ennasrinabil/status/471037192601485312

      De ces « jihadistes » qui soutiennent le massacre de Bashar et dont on parle peu : le « Hezbollah » notamment : http://orientxxi.info/magazine/ces-milices-qui-se-battent-aux,0596 … @Alkanz

      Et Leverrier Ignace a retweeté :
      https://twitter.com/orientxxi/status/471679951302057984

      #Syrie Le sujet est moins évoqué que les #djihadistes : qui sont ces étrangers qui se battent pour #AlAssad ? http://orientxxi.info/magazine/ces-milices-qui-se-battent-aux,0596 …

    • Peut-être Angry Arab devrait-il un peu moins « moquer » cette histoire de combattants afghans. Une explication alternative pour ces images des ces miliciens Hazaras dans les montagnes de Lattaquié ? A partir de 6:36, on peut les entendre converser en Dari et se présenter comme « Afghans ».

    • – Vous avez trouvé une vidéo avec deux Afghans. L’article du WSJ commence par cette phrase :

      Iran has been recruiting thousands of Afghan refugees to fight in Syria…

      Il y a de la marge.

      – C’est moi qui signale l’affirmation de la présence d’Afghans par le WJS, affirmation que je minore par la mention d’Angry Arab. L’article d’Orient XXI que je commente, en revanche, ne parle pas des Afghans (ni du PSNS, ni des nationalistes, ni de grand monde en fait).

      – L’article que vous indiquez va tout à fait dans le sens de ce que je dis : oui il y a 250 combattants du Hezbollah, et plein d’autres gens, tous Syriens :

      Predictably, they abandoned their positions in Zahra when the fighting began, leaving the other overstretched formations, the army, the Ba’ath Brigades, a Hezbollah detachment, Air Force Intelligence personnel and the Al-Quds Brigades to stand alone against an overwhelming number of attackers.

    • Plein d’autres gens qui, de leur propre aveu, auraient été incapables de tenir leurs positions sans le bataillon du Hezb ("Without them, I don’t think we could have held on").

      Je ne crois pas à la thèse de la « substitution », mais au fait que les combattants étrangers chiites ont joué un rôle clé dans la quasi-totalité des victoires remportées par le régime depuis un an. Sans eux, le régime n’aurait sans doute pas repris al-Qusayr, et donc Homs. Sans eux, il n’aurait pas pu affamer les banlieues sud de Damas et conclure les trêves qui en ont résulté. Le Hezb s’est suffisamment vanté de ses « exploits » dans le Qalamoun pour que l’on considère sa participation comme essentielle dans cette campagne. Et à en croire l’article cité plus haut, les rebelles auraient peut-être enfoncé le front de Jam’iyyat al-Zahra’ à Alep sans la présence de ces combattants étrangers (notons que la présence de bataillons irakiens est également attestée à Alep-Ouest, not. Harakat al-Nujaba’, établi à l’Académie Militaire). Bref, sans ces derniers, le régime syrien serait dans une situation catastrophique.

    • Je ne vois pas bien de quoi on discute, là. Très clairement, je n’ai pas écrit qu’il n’y a pas de combattants étrangers côté régime (au contraire, je signale qu’il « en manque » dans l’article), et je ne dis pas non plus qu’ils ne sont pas importants.

      J’ai écrit :

      – plus certainement : admettre que les forces loyalistes syriennes subissent 97% des pertes parce qu’elles constituent toujours l’essentiel des combattants, et que la thèse de la prépondérance des miliciens étrangers est fausse. Prétendre que les miliciens irakiens seraient jusqu’à 40.000 (c’est-à-dire à peine moins que l’estimation habituelle des FDN) et que le Hezbollah serait « une véritable force de substitution » est totalement indéfendable.

      Le rôle des milices étrangères est certainement important. Que ces forces permettent de faire la différence dans certaines situations spécifiques est également probable. Mais en faire l’élément fondamental de la survie du régime ne correspond pas à la réalité.

    • Historicoblog (3) : Les autres combattants étrangers du conflit syrien. Quelques réflexions sur un débat
      http://historicoblog3.blogspot.fr/2014/06/les-autres-combattants-etrangers-du.html

      Quelques jours plus tard, un auteur écrivant sous le pseudonyme de Nidal publie un article en forme de réponse au précédent, qu’il massacre pour ainsi dire en règle avec des arguments plus ou moins fondés, le tout desservi par un ton très polémique3. Comme je suis cité dans l’argumentaire de Nidal par l’intermédiaire de mes travaux, je souhaite réagir à ce sujet, en particulier sur les point sur lesquels je suis en désaccord, assez brièvement, en renvoyant aussi vers mes précédents billets.

    • Sur l’effondrement supposé de l’armée syrienne, Fabrice Balanche, Insurrection et contre-insurrection en Syrie, juin 2014
      https://www.academia.edu/7311706/Insurrection_et_contre_insurrection_en_Syrie_insurgency_and_counterinsurge

      L’armée syrienne était estimée à 325.000 hommes avant la crise, elle semble aujourd’hui réduite à 235.000 hommes. Une partie des désertions et les pertes ont été comblées par l’appel des réservistes. La moitié des troupes est constituée de conscrits qui effectuent un service militaire de deux ans et demi. […]

      Bachar el Assad, tout comme son père, contrôle personnellement les mutations et les promotions d’officiers. Il veillait notamment à ce que les officiers sunnites ne soient pas placés à des postes stratégiques et concentrés dans une même garnison pour éviter que des régiments entiers ne se mutinent. Aucun régiment complet n’a fait défection depuis le début de la crise, les désertions furent toujours individuelles ou en petits groupes.

  • Libya arms fueling conflicts in Syria, Mali and beyond : U.N. experts | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2013/04/09/us-libya-arms-un-idUSBRE93814Y20130409

    Les experts ont dit qu’ils avaient trouvé que le Qatar et les Emirats arabes unis avaient violé l’embargo sur les armes contre la Libye lors du soulèvement de 2011 par la fourniture d’armes et de munitions aux rebelles combattant les forces de Kadhafi.

    Faut-il comprendre qu’il faudra attendre 18 mois après la fin de la guerre en Syrie pour que les experts de l’ONU se prononcent sur la livraison d’armes par les pays du Golfe ?

  • APPEAL FROM HOMS TO SYRIANS!

    Khaled Abu Salah, on Al Arabya

    1) While we are being bombarded and shelled, the Observers are not lifting a finger.

    2) We do not want to make an appeal to anyone in the International Community nor to the Arabs or to the Muslims. We want our SYRIAN PEOPLE TO DO SOMETHING!

    3) An appeal to our people in Aleppo, in Damascus: HOMS, the capital of the revolution is running the risk of being EXTERMINATED

    4) We have already paid a tribute of 10,000 martyrs for the Syrians, it is indispensable for the SYRIANS to act for HOMS!

    5) If the United Nations will not stop THE MASSACRES, the future Syria will not be a member of the United Nations, who have become accomplices of the massacres of the Syrians with their SILENCE

    We can’t believe that Russia can face the entire world alone!

    The Syrians have to immediately RESCUE Homs!

    Cut the roads between Aleppo and Homs!

    Cut the roads between Damascus and Homs!

    Go out and INTENSIFY your peaceful and military commitment…

    DO ANYTHING YOU CAN FOR HOMS!!!

    http://a5.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash3/534093_394771967225583_2090925221_n.jpg