city:tampa

  • Syrie : Florence Parly demande des sanctions contre un colonel
    Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 27/02/2019 à 22:59
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/02/27/97001-20190227FILWWW00328-syrie-florence-parly-demande-des-sanctions-contre

    La ministre des Armées Florence Parly a demandé des sanctions contre un colonel qui critique les opérations de la coalition internationale antidjihadiste en Syrie, dénonçant une « certaine fausseté » de sa part.

    Le colonel François-Régis Legrier, qui a commandé les artilleurs français engagés contre le groupe Etat islamique (EI) d’octobre à février, a dénoncé dans un article une victoire « poussive à un coût exorbitant et au prix de nombreuses destructions » lors de la bataille d’Hajine fin 2018. « S’il n’était pas d’accord avec l’action de la France, il devait demander à être déchargé de son commandement », a estimé la ministre lors d’une audition le 20 février devant la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, dont le contenu a été rendu public mercredi. « Je vois donc dans son attitude une certaine fausseté et un manque de courage », a-t-elle poursuivi en rappelant qu’elle avait rendu visite à son détachement d’artillerie (Task Force Wagram) le 9 février en Irak et qu’il ne lui avait alors fait « aucune observation ». « Sa hiérarchie prendra donc les mesures qui s’imposent et rappellera les règles de base qui s’appliquent à tous », a ajouté Florence Parly.

    #colonel_Legrier #stratégie_militaire

    • Syrie : la coalition internationale a-t-elle fait fausse route ?
      28/02/2019
      https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour

      /syrie-la-coalition-internationale-a-t-elle-fait-fausse-route

      La stratégie militaire menée par la coalition internationale en Syrie peut-elle être critiquée ? Un colonel de l’armée française, qui a mené des opérations auprès des forces françaises, dans la région, a récemment fait part de son analyse critique dans une revue spécialisée.

      L’officier risque aujourd’hui des sanctions. Face aux djihadistes de l’Etat Islamique, la coalition a-t-elle adopté la meilleure stratégie dans ses opérations militaires ? Pouvait-elle faire autrement ?

      Intervenant : Michel Goya, stratégiste, historien, ancien colonel, auteur notamment de « Les vainqueurs : comment la France a gagné la Grande Guerre », ed. Tallandier.

      http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16362-28.02.2019-ITEMA_21995423-0.mp3

    • Georges Malbrunot
      ‏ @Malbrunot
      https://twitter.com/Malbrunot/status/1101030728790347777

      F. Parly demande des sanctions contre le cel Legrier : rappel d’1"moment de folie à l’Elysée après les attentats du
      Bataclan. On a tapé des hangars vides près de Falloudja et un pseudo camp d’entraînement djihadiste ». Déroulé des confidences d’un militaire alors aux avant-postes.

      1- Après les attentats « l’Elysée nous appelle : il faut taper, il faut taper sur les ponts, taper sur les convois. Ils étaient très en colère. J’ai répondu : pour taper il me faut des cibles. Des cibles fiables, je ne veux pas taper pour le plaisir et faire des victimes civiles"

      2- "On n’a pas d’objectifs, répond le haut-gradé. Il faut frapper, ne vous foutez pas de ma gueule, répond l’Elysée. Le CEMA appelle. Mais on n’a pas d’objectifs, lui dis-je. Il faut frapper, il faut frapper".

      3- "Je téléphone à Tampa à Loyd Austin au Centcom américain. Il me dit condoléances etc… Je lui dis : donne-moi des dossiers d’objectifs ! Il me répond : mais je n’en ai pas. Tu ne peux pas me dire çà, lui dis-je. Donne m’en. Il m’en a donné deux".

      4-" On a tiré contre deux cibles. L’une : des hangars vides pas loin de Falloudja. Là tu peux tirer m’avait dit Austin, on a déjà tiré, il n’y a rien en-dessous. Cela ne fera pas de dégâts collatéraux".

      5- "La deuxième cible, j’ai tiré contre ce qu’on a appelé dans le communiqué un camp d’entraînement djihadiste, c’était un parcours du combattant vide au milieu de nulle part ! On a balancé pour cinq millions d’euros de bombes sur un pseudo camp d’entraînement. De la com".

      6 - "Quand mon entourage m’a interrogé sur le dossier d’objectifs, ils m’ont dit mais c’est un terrain de foot. J’ai dit non c’est un parcours du combattant vide. Mais officiellement ce sera un camp d’entraînement".

      7- "A l’Elysée, la nervosité du général Puga qui nous appelait traduisait l’état d’esprit du président Hollande. Avec Jean-Claude Mallet, ils nous mettaient la pression. J’ai dit non, je ne pratique pas la politique de la vengeance, et je ne veux pas faire des victimes civiles"

      Fin des confidences de ce haut-gradé : "Ou j’ai des cibles ennemies clairement identifiées, ou je ne fais rien. Il y a un décalage croissant entre ce qu’on dit faire et ce qu’on fait".

  • États-Unis : Une start-up facture 8000 $ le litre de sang des jeunes pour le vendre à des clients fortunés [Vidéos]
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/15567-etats-unis-une-start-up-facture-8000-le-litre-de-sang-des-jeunes-po

    Ça se confirme, et c’est même devenu un business.... Mais ça, c’est le sommet de l’iceberg ne loupez pas la vidéo au milieu de l’article sur le plasma humain.... Ces financiers me donne envie de gerber... Quand à la croix rouge on les avait déjà épinglés....

    Une société basée en Floride tente de lutter contre le processus de vieillissement en prélevant le sang d’enfants et en le transfusant à des patients âgés de 30 ans et plus, dans le cadre d’une nouvelle lubie douteuse qui déferle sur les États-Unis.

    Ambrosia, fondée en 2016 par Jesse Karmazin, diplômé de la Stanford Medical School, a déjà ouvert des centres de transfusion dans cinq villes des États-Unis : Los Angeles, Tampa, Omaha, Houston et San Francisco. Leurs traitements aux allures macabres commencent à seulement 8000 dollars pour un (...)

    #En_vedette #Actualités_scientifiques #Sciences

  • Le scandale du dieselgate génère de gigantesques « cimetières » à VW RTS - 20 Octobre 2018
    https://www.rts.ch/info/economie/9932932-le-scandale-du-dieselgate-genere-de-gigantesques-cimetieres-a-vw.html

    Contraints de rappeler des centaines de milliers de véhicules à travers le monde, les constructeurs empêtrés dans le scandale des moteurs diesel doivent improviser des parkings géants pour stocker les voitures.
    Visé cette semaine par une enquête des autorités allemandes, le constructeur allemand Opel pourrait être obligé de rappeler quelque 100’000 voitures, comme ont déjà dû le faire les autres marques impliquées dans l’affaire du dieselgate.


    Après l’éclatement du scandale en 2015, VW, notamment, avait dû racheter 8,5 millions de véhicules pour les mettre au normes d’ici 2020, dans l’espoir de les remettre sur le marché. A l’heure actuelle, Volkswagen se targue d’un taux de réparation de quelque 80% - avec de fortes disparités d’un pays à l’autre.

    Mais le groupe a dû improviser des sites pour déposer des centaines de milliers de véhicules. L’un de ces « purgatoires » automobiles est le nouvel aéroport de Berlin Brandenbourg - un chantier interminable, empêtré dans des affaires de corruption et de malfaçon notamment.

    Vols de véhicules
    Aux Etats-Unis - où VW a dû débourser près de 15 milliards de dollars pour indemniser ses clients américains, un demi-million de véhicules ont été rappelés, certains ajustés et revendus. Mais les véhicules restants sont entreposés sur une quarantaine de sites : dans le désert californien, dans un ancien stade de foot dans le Michigan, dans un port de Tampa en Floride, ou encore une ancienne usine de papier dans le Minnesota.

    >> Voir la galerie photo de différents exemples :
    https://www.rts.ch/info/economie/9932932-le-scandale-du-dieselgate-genere-de-gigantesques-cimetieres-a-vw.html

    Ces dépôts gigantesques ont entraîné de nouvelles difficultés pour VW, notamment des vols. Certains sont allés se servir dans ces dépôts, ont ensuite truqué les immatriculations des voitures, avant de revendre les véhicules. Dans d’autres cas, VW a fait l’objet de plaintes - les habitants de certaines régions n’appréciant guère de vivre à côté de des immenses parkings.
    Sujet radio : Katia Schaer

    Dernière étape avant la casse ?
    Un important procès s’est ouvert en septembre devant le tribunal régional de Brunswick, en Allemagne. Des actionnaires de VW reprochent au groupe de ne pas les avoir informés des risques financiers générés par le Dieselgate et exigent des dédommagements à hauteur de 10 milliards de francs.

    A ces difficultés judiciaires s’ajoute l’introduction de nouvelles normes d’émission en Europe depuis le premier septembre. Des normes auxquelles l’industrie automobile - Volkswagen inclus - se dit mal préparée. Certaines villes veulent d’ailleurs interdire une partie de ces voitures.

    Raison pour laquelle VW vient d’annoncer le rachat de ses anciens modèles encore en circulation. Des voitures qui seront d’abord entreposées avant de, par milliers aussi, partir à la casse.

     #dieselgate #pollution #volkswagen #voiture #diesel #Allemagne #USA #tricheurs #polueurs #escrocs

  • Richard Florida : « La #crise urbaine, c’est la crise centrale du #capitalisme »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/07/07/richard-florida-la-crise-urbaine-c-est-la-crise-centrale-du-capitalisme_5327


    Je n’arrête pas de m’en faire la réflexion : les métropoles sont connectées entre elles et tout le reste est de plus en plus exclu, éloigné et négligé.
    À la rentrée, ma fille va intégrer un lycée de la métropole régionale… ce qui a l’air d’être déjà une chance, tant les gosses de bouseux ont l’air assignés à résidence, dans des établissements aussi peu dotés que possible.
    Il y a 30 ans, quand j’ai fait le même chemin, je prenais le bus pour aller à la métropole régionale. Là, les lignes ont été supprimées, nous n’avons trouvé aucune correspondance possible pour le lundi matin, ce qui était impensable il y a 30 ans.
    Là, c’est devenu normal. La plupart des métropoles sont à présent plus proches les unes des autres que les gens de leurs périphéries le sont du centre-ville qui est devenu inatteignable de l’extérieur. Je mets plus de temps pour aller inscrire ma fille à son lycée (où ma présence physique est requise avec des tirages papiers de mes scans, à l’heure d’Internet !), que pour me rendre à Paris, qui est 5 fois plus éloignée !

    Le problème, c’est que quelques grandes ­#métropoles internationales concentrent la ­majorité des #richesses, et deviennent de plus en plus #inaccessibles. Dans ces villes superstars, l’explosion des prix de l’#immobilier chasse peu à peu les artistes, les professions intellectuelles, les créatifs des quartiers qu’ils avaient investis. Mais ce ne sont pas les moins bien lotis, car ceux-ci trouvent souvent d’autres quartiers ­populaires où ils peuvent s’installer. Ce qui est terrifiant, c’est que les policiers, les pompiers, les gens qui travaillent dans des boutiques ou des restaurants, les infirmiers, les artisans, les jardiniers doivent quitter ces grandes villes, devenues trop chères. Et vivre beaucoup plus loin, dans des zones mal desservies par les transports en commun. La nouvelle crise urbaine n’est pas une crise du déclin des villes, comme dans les années 1970. C’est une crise causée par leur succès. Et la conséquence, c’est qu’aux Etats-Unis nous avons d’un côté une petite vingtaine de métropoles superstars, entrées de plain-pied dans l’économie de la connaissance, et de plus en plus riches. Et tout le reste du pays qui plonge et s’appauvrit. La crise urbaine, c’est la crise centrale du capitalisme contemporain.

  • Fire engulfs casino shuttle boat off Florida coast, 15 injured
    https://www.reuters.com/article/us-florida-boat-fire/fire-engulfs-casino-shuttle-boat-off-florida-coast-15-injured-idUSKBN1F400N


    A shuttle headed to a casino boat in the Gulf of Mexico caught fire on Sunday off the coast of Pasco County, forcing the passengers to swim ashore in freezing waters. One of the passengers, a 42-year-old woman, died Sunday night of her injuries, according to the Pasco County Sheriff’s Office.
    [Photo Courtesy Christine Hashim]

    At least 15 people were injured when a fire engulfed a boat off the coast of Florida on Sunday, causing the 50 people aboard to jump into the Gulf of Mexico and swim to shore, local officials said.

    A preliminary investigation showed the fire broke out at about 4:17 p.m. EST from an apparent engine issue, said Shawn Whited, division chief with Pasco Fire Rescue.

    The captain of the boat said there was an issue with the engine. He said he noticed smoke coming form the engine room and turned the boat around,” Whited said.

    The 60-foot shuttle boat was on its way to the Sun Cruz Casino boat, a little more than three miles away in international waters. It had only made it about 100 yards from where it originated in Port Richey, about 30 miles north of downtown Tampa.

    Casino hors des eaux territoriales,…

  • L’Afrique de l’Ouest dans l’œil du cyclone US
    http://www.dedefensa.org/article/lafrique-de-louest-dans-loeil-du-cyclone-us

    L’Afrique de l’Ouest dans l’œil du cyclone US

    Depuis la mort de quatre soldats des Etats-Unis au Niger, tombés dans une embuscade le 4 octobre dernier, les citoyens américains découvrent l’Afrique et la présence de leur armée sur ce continent. Cet engagement n’est pourtant pas nouveau. Sous les deux mandats de Barack Obama, leur présence militaire n’a cessé de croître. SOFRICA, le commandement des opérations spéciales en Afrique dont le siège est à Tampa en Floride, et Africom, le commandement des USA pour l’Afrique, basé à Stuttgart en Allemagne, ont multiplié leurs bases et leurs opérations (1). Selon Vice News : « En 2006, seulement 1% de tous les commandos américains déployés à l’étranger se trouvaient en Afrique. En 2010, ils étaient 3% ; en 2016, ce nombre avait bondi à plus (...)

  • Meyer Lansky - Cuba
    https://en.wikipedia.org/wiki/Meyer_Lansky

    After World War II, Luciano was paroled from prison on the condition that he permanently return to Sicily. However, Luciano secretly moved to Cuba, where he worked to resume control over American Mafia operations. Luciano also ran a number of casinos in Cuba with the sanction of Cuban president General Fulgencio Batista, though the US government succeeded in pressuring the Batista regime to deport Luciano.

    Batista’s closest friend in the Mafia was Lansky. They formed a renowned friendship and business relationship that lasted for a decade. During a stay at the Waldorf-Astoria in New York in the late 1940s, it was mutually agreed upon that, in exchange for kickbacks, Batista would offer Lansky and the Mafia control of Havana’s racetracks and casinos. Batista would open Havana to large scale gambling, and his government would match, dollar for dollar, any hotel investment over $1 million, which would include a casino license. Lansky would place himself at the center of Cuba’s gambling operations. He immediately called on his associates to hold a summit in Havana.

    The Havana Conference was held on December 22, 1946, at the Hotel Nacional. This was the first full-scale meeting of American underworld leaders since the Chicago meeting in 1932. Present were such figures as Joe Adonis and Albert “The Mad Hatter” Anastasia, Frank Costello, Joseph “Joe Bananas” Bonanno, Vito Genovese, Moe Dalitz, Thomas Luchese, from New York, Santo Trafficante Jr. from Tampa, Carlos Marcello from New Orleans, and Stefano Magaddino, Joe Bonanno’s cousin from Buffalo. From Chicago there were Anthony Accardo and the Fischetti brothers, “Trigger-Happy” Charlie and Rocco, and, representing the Jewish interest, Lansky, Dalitz and “Dandy” Phil Kastel from Florida. The first to arrive was Lucky Luciano, who had been deported to Italy, and had to travel to Havana with a false passport. Lansky shared with them his vision of a new Havana, profitable for those willing to invest the right sum of money. According to Luciano’s evidence, and he is the only one who ever recounted the events in any detail, he confirmed that he was appointed as kingpin for the mob, to rule from Cuba until such time as he could find a legitimate way back into the U.S. Entertainment at the conference was provided by, among others, Frank Sinatra who flew down to Cuba with his friends, the Fischetti brothers.

    In 1952, Lansky even offered then President Carlos Prío Socarrás a bribe of U.S. $250,000 to step down so Batista could return to power. Once Batista retook control of the government in a military coup in March, 1952 he quickly put gambling back on track. The dictator contacted Lansky and offered him an annual salary of U.S. $25,000 to serve as an unofficial gambling minister. By 1955, Batista had changed the gambling laws once again, granting a gaming license to anyone who invested $1 million in a hotel or U.S. $200,000 in a new nightclub. Unlike the procedure for acquiring gaming licenses in Vegas, this provision exempted venture capitalists from background checks. As long as they made the required investment, they were provided with public matching funds for construction, a 10-year tax exemption and duty-free importation of equipment and furnishings. The government would get U.S. $250,000 for the license plus a percentage of the profits from each casino. Cuba’s 10,000 slot machines, even the ones that dispensed small prizes for children at country fairs, were to be the province of Batista’s brother-in-law, Roberto Fernandez y Miranda. An Army general and government sports director, Fernandez was also given the parking meters in Havana as a little something extra. Import duties were waived on materials for hotel construction and Cuban contractors with the right “in” made windfalls by importing much more than was needed and selling the surplus to others for hefty profits. It was rumored that besides the U.S. $250,000 to get a license, sometimes more was required under the table. Periodic payoffs were requested and received by corrupt politicians.

    Lansky set about reforming the Montmartre Club, which soon became the “in” place in Havana. He also long expressed an interest in putting a casino in the elegant Hotel Nacional, which overlooked El Morro, the ancient fortress guarding Havana harbor. Lansky planned to take a wing of the 10-story hotel and create luxury suites for high-stakes players. Batista endorsed Lansky’s idea over the objections of American expatriates such as Ernest Hemingway and the elegant hotel opened for business in 1955 with a show by Eartha Kitt. The casino was an immediate success.[18]

    Once all the new hotels, nightclubs and casinos had been built Batista wasted no time collecting his share of the profits. Nightly, the “bagman” for his wife collected 10 percent of the profits at Trafficante’s interests; the Sans Souci cabaret, and the casinos in the hotels Sevilla-Biltmore, Commodoro, Deauville and Capri (part-owned by the actor George Raft). His take from the Lansky casinos, his prized Habana Riviera, the Nacional, the Montmartre Club and others, was said to be 30 percent. What exactly Batista and his cronies actually received in total in the way of bribes, payoffs and profiteering has never been certified. The slot machines alone contributed approximately U.S. $1 million to the regime’s bank account.

    Revolution

    The 1959 Cuban revolution and the rise of Fidel Castro changed the climate for mob investment in Cuba. On that New Year’s Eve of 1958, while Batista was preparing to flee to the Dominican Republic and then on to Spain (where he died in exile in 1973), Lansky was celebrating the $3 million he made in the first year of operations at his 440-room, $18 million palace, the Habana Riviera. Many of the casinos, including several of Lansky’s, were looted and destroyed that night.

    On January 8, 1959, Castro marched into Havana and took over, setting up shop in the Hilton. Lansky had fled the day before for the Bahamas and other Caribbean destinations. The new Cuban president, Manuel Urrutia Lleó, took steps to close the casinos.

    In October 1960, Castro nationalized the island’s hotel-casinos and outlawed gambling. This action essentially wiped out Lansky’s asset base and revenue streams. He lost an estimated $7 million. With the additional crackdown on casinos in Miami, Lansky was forced to depend on his Las Vegas revenues.

    ...

    When asked in his later years what went wrong in Cuba, the gangster offered no excuses. “I crapped out,” he said. Lansky even went as far as to tell people he had lost almost every penny in Cuba and that he was barely scraping by.

    ...

    Since the warming of relations between the United States and Cuba in 2015, Lansky’s grandson, Gary Rapoport, has been asking the Cuban government to compensate him for the confiscation of the Riviera hotel that his grandfather built in Havana.

    #Cuba #USA #mafia #histoire

  • Family of late US gangster wants compensation for Cuba hotel
    http://www.msn.com/en-us/news/crime/family-of-late-us-gangster-wants-compensation-for-cuba-hotel/ar-AAgcPBt


    The Hotel Habana Riviera on the Malecon coastal road in Havana, Cuba, circa 1959.

    12/9/2015 TAMPA, Fla. — The family of the late gangster Meyer Lansky is hoping to be compensated for a Havana casino hotel seized after Cuba’s 1959 revolution, now that the two countries have eased relations.

    The countries are trying to resolve billions in dollars in claims for the confiscation of American properties by the island’s socialist government, and Lansky’s family sees an opportunity to reclaim the Habana Riviera or its cash equivalent.

    Lansky’s 60-year-old grandson, Gary Rapoport, of Tampa, says the hotel was taken from his grandfather forcefully and Cuba owes his family money, The Tampa Tribune reported.

    The Havana hotel became kind of a base for Lansky, who is considered one of the most significant mob figures of the 20th century.

    #Cuba #USA #mafia

  • Voyage dans l’Amérique en guerre (2/4) : « Thank you for your service »

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/04/voyage-dans-l-amerique-en-guerre-2-4-thank-you-for-your-service_5057751_3222

    Au nom de la lutte contre le djihadisme, le 11-Septembre a précipité les Etats-Unis dans quinze années de combats. Deuxième volet de notre reportage sur le culte des vétérans.

    Les vétérans sont à la fois au cœur de l’Amérique post-11-Septembre et un peu, comme toujours, les incompris de l’Histoire. Contrairement aux soldats revenus du Vietnam, accusés d’avoir mené une sale guerre colonialiste et mal accueillis par une génération contestataire, ceux des guerres d’Afghanistan et d’Irak sont formidablement bien reçus et célébrés au retour à la maison. Eux-mêmes s’en moquent parfois, entre eux. La politique n’entre pas en ligne de compte dans leur statut d’icônes. Le 11-Septembre est passé par là. L’unité de la nation prime sur tout. Même les Américains opposés à l’invasion de l’Irak, qui sont aujourd’hui une forte majorité, vont dire « Thank you for your service » à un vétéran.

    « Il existe un sentiment de culpabilité collective sur la manière dont furent traités les soldats au retour du Vietnam. Aujourd’hui, il y a un respect presque excessif », témoigne John Nagl, un ex-lieutenant-colonel qui a dirigé le Center for a New American Security, un temps le think tank le plus influent de Washington sur les questions de stratégie militaire. Attablé dans un relais de chasse non loin de l’université d’Haverford, dans la région de Phila­delphie (Pennsylvanie), où il enseigne, Nagl témoigne que « quiconque a porté un uniforme au cours des quinze dernières années vous racontera qu’au restaurant ou au café on lui annonce, au moment de payer l’addition, qu’un inconnu a déjà réglé la note. C’est ça l’Amérique ! ».

    Les vétérans sont fiers de cet accueil, même s’ils le trouvent souvent décalé par rapport à leur expérience sur le terrain. Rares sont ceux qui contestent la célébration permanente dont les militaires font l’objet. Perry O’Brien est de ceux-là, un des trente objecteurs de conscience que compte l’armée en moyenne par an. Lui a demandé à rompre son contrat, à son retour d’Afghanistan, « pour des raisons morales ».

    Un tank réformé, à Mountain Home (Idaho), le 24 septembre 2016.

    A New York où il vit, O’Brien s’est engagé au sein des Vets Against the War (« Vétérans contre la guerre »), devenus cette année les Vets Against Hate (« Vétérans contre la haine »), puis les Vets Against Trump (« Vétérans contre Trump »). « L’Amérique est bizarre. D’un côté, elle célèbre ses soldats et leurs batailles, alors que la guerre est un truc vraiment lointain et abstrait. D’un autre côté, les gens ont tendance à oublier que, si Obama a été élu après Bush, c’était essentiellement parce qu’il était contre la guerre et promettait de ramener les troupes à la maison, commente O’Brien. Pour ma part, je crois que nous n’avons fait qu’augmenter les menaces pour notre sécurité nationale. Ces guerres, ces occupations de pays étrangers, ont créé les conditions qui font que nous avons aujourd’hui davantage d’ennemis. » O’Brien s’est attelé à l’écriture d’un roman sur la guerre.

    « IL EXISTE UN SENTIMENT DE CULPABILITÉ COLLECTIVE SUR LA MANIÈRE DONT FURENT TRAITÉS LES SOLDATS AU RETOUR DU VIETNAM. AUJOURD’HUI, IL Y A UN RESPECT PRESQUE EXCESSIF », TÉMOIGNE JOHN NAGL, UN EX-LIEUTENANT-COLONEL

    Si la société américaine ne connaît de la guerre que ces hommes en uniforme, souvent muets sur leur vie en Afghanistan et en Irak, et les films hollywoodiens, souvent irréels, certains commencent à se rendre compte de ce qu’ont vécu leurs concitoyens envoyés au bout du monde avec un fusil. Cette prise de conscience passe notamment par des livres, et par les lectures publiques et discussions accompagnant ces parutions. Comme ce fut le cas après le Vietnam avec une admirable littérature de guerre, certains vétérans ont commencé à raconter leur histoire, que ce soit sous la forme d’un récit documentaire ou d’une fiction. Deux hommes ont notamment écrit des livres qui ont touché les Américains au cœur : Phil Klay, avec Redeployment (Fin de mission, Gallmeister, 2015), et, avant lui, Kevin Powers, avec Yellow Birds (Stock, 2013).

    Une littérature de guerre

    Phil Klay boit des bières au comptoir de Shorty’s, dans le quartier de Hell’s Kitchen, à New York, en attendant d’aller assister au forum présidentiel entre Hillary Clinton et Donald Trump, une discussion publique consacrée aux affaires stratégiques et organisée à bord de l’Intrepid, le porte-avions amarré à Manhattan devenu Musée de la mer, de l’air et de l’espace.

    De gauche à droite et de haut en bas : Phil Klay, auteur de « Fin de mission », à New York, le 12 octobre ; l’ex-colonel Stuart Bradin, à Arlington (Virginie), le 21 septembre ; l’ex-lieutenant-colonel John Nagl, à Philadelphie (Pennsylvanie), le 16 septembre ; Kevin Powers, auteur de « The Yellow Birds », en Virginie, le 17 septembre.

    « Il est vrai que, contrairement à ce qui s’est passé au retour du Vietnam, les gens nous remercient d’avoir servi, et que même ceux qui étaient opposés à la guerre d’Irak respectent le choix que nous avons fait de nous engager… Le problème est que la société est totalement déconnectée de la guerre, et que les soldats ne racontent pas la vérité à leurs parents et amis. Les gens n’ont que deux images du vétéran : le gamin paumé qui revient traumatisé et le Navy SEAL qui écrit ses mémoires de super-héros-tueur-de-djihadistes. La figure du vétéran doit être celle d’une victime ou d’un héros, constate l’ex-sous-lieutenant Klay. Or la vaste majorité des vétérans ne se reconnaissent pas dans ces clichés. Leur expérience de la guerre est différente… »

    « LE PROBLÈME EST QUE LA SOCIÉTÉ EST TOTALEMENT DÉCONNECTÉE DE LA GUERRE, ET QUE LES SOLDATS NE RACONTENT PAS LA VÉRITÉ À LEURS PARENTS ET AMIS », COMMENTE L’ÉCRIVAIN PHIL KLAY

    « Le retour est un truc compliqué…, raconte lui aussi Kevin Powers. Ta mère te demande : “Es-tu OK ?” Et toi tu réponds : “Oui.” Alors que non, je n’étais pas “OK” du tout. J’étais simplement plus “OK” que beaucoup de camarades, je n’étais ni blessé ni mentalement dérangé. Mais j’étais effrayé tout le temps, je percevais des dangers. J’étais en colère. Et puis, même si je savais très bien que cette guerre d’Irak était une connerie, tu quittes le champ de bataille avec le sentiment que rien n’est fini, avec la culpabilité d’être à la maison pendant que d’autres soldats sont encore là-bas. »

    Powers s’apprête à baptiser ses jumeaux le lendemain. Des parents arrivent dans sa maison d’Henrico, près de Richmond (Virginie). Yellow Birds a changé sa vie, comme Redeployment celle de Klay. Outre son statut d’écrivain reconnu et sa nouvelle vie consacrée à la littérature et à la poésie, il constate que les Américains qu’il rencontre commencent à comprendre que la guerre n’est pas ce qu’ils imaginaient. « Pour résumer, on passe de “Merci pour votre service” à “Putain, on n’aurait jamais dû vous envoyer là-bas !”. Les gens me demandent si on a changé l’Irak en mieux, et je raconte les villes en ruine, les centaines de milliers de civils tués. »

    Kevin Powers travaille, dans la cave de sa maison où quelques souvenirs de guerre sont éparpillés, à un autre livre sur les Etats-Unis et la violence. « Mon prochain roman portera sur les conséquences pour la société de la guerre de Sécession. Sur le sens du combat et du sacrifice. Et sur cette attirance incroyable qu’a l’espèce humaine pour la violence. » Non loin de chez lui, dans ce coin de Virginie, d’anciens champs de bataille portent encore les stigmates de la guerre la plus terrible, la plus meurtrière, de l’histoire des Etats-Unis.

    Une garde prétorienne

    La société américaine entretient un rapport complexe avec la guerre. Depuis la fin de la guerre du Vietnam, il n’y a plus de conscription. Un lien avec la nation a été rompu. Le pays est désormais commandé, d’un point de vue militaire, par une élite d’officiers issus de familles où tout le monde ou presque s’engage sous le drapeau. Une garde prétorienne de l’Amérique, accompagnée d’une troupe issue du bas de l’échelle sociale, de soldats venus des milieux populaires et des migrations récentes, qui s’engagent davantage pour un salaire ou pour payer leurs frais de scolarité que pour une cause.

    Un soldat et sa fille, à Arlington (Virginie), le 21 septembre 2016.

    Donc, même si le 11-Septembre a provoqué, par réflexe patriotique, une vague d’engagements volontaires sans précédent, la société reste très éloignée des communautés très spécifiques qui composent les forces armées. Les Américains se sentent également très éloignés des débats sur l’état du monde et les menaces, sur la doctrine militaire et les combats à mener. La majorité d’entre eux fait confiance aux hommes en armes pour protéger le pays. Sans se poser de questions.

    Dans cette garde prétorienne, quinze ans de « guerre au terrorisme » décrétée par Bush au lendemain du 11-Septembre ont permis à des officiers de se distinguer. Une génération de types éduqués et malins, dont peu d’ailleurs avaient l’expérience du feu, a remplacé la génération du Vietnam, marquée par la défaite, et celle de la guerre froide, ankylosée dans une vision conventionnelle de la guerre.

    A la tête de cette bande d’officiers aussi à l’aise dans les symposiums de théorie militaire que sur une ligne de front, rois aussi, comme le veut l’époque, de la communication, on trouve notamment l’ex-commandant emblématique des opérations spéciales Stanley McChrystal et trois généraux qui ont dirigé le Commandement central (Centcom), l’état-major responsable des guerres d’Afghanistan et d’Irak : James Mattis – qui s’apprête à devenir le secrétaire à la défense du gouvernement Trump –, John Allen, et le plus célèbre de tous, l’icône d’une génération, David Petraeus.

    Au mémorial de la guerre du Vietnam, à Washington, le 19 septembre 2016.

    C’est sous l’impulsion de ce général, qui a mené son bataillon à la conquête de Mossoul lors de l’invasion de l’Irak, que l’armée américaine a revu sa doctrine de fond en comble. « Le chef d’état-major m’a dit : “Bouscule l’armée, Dave !” Alors, c’est ce que j’ai fait, se souvient David Petraeus. On a brassé des idées et écrit très vite, en un an, une nouvelle doctrine. Et comme nous contrôlions aussi les écoles militaires et les entraînements, nous avons imposé cette vision. »

    SOUS L’IMPULSION DU GÉNÉRAL PETRAEUS, L’ARMÉE AMÉRICAINE A REVU SA DOCTRINE DE FOND EN COMBLE

    M. Petraeus a rédigé le manuel 3-24 de l’armée, Counterinsurgency (« contre-insurrection »), conçu avec une poignée d’officiers et un brillant théoricien de la guerre non conventionnelle, le capitaine australien David Kil­cullen, en 2006. L’idée principale est que, pour combattre efficacement des insurgés, il faut s’allier la population. Le général Petraeus obtient alors, à son retour en tant que commandant à Bagdad, le seul véritable succès de quinze années d’aventures militaires américaines : en s’appuyant sur les tribus sunnites, il met temporairement fin à la guérilla et coupe la tête d’Al-Qaida en Irak.

    Si le manuel guide encore aujourd’hui la stratégie américaine sur le champ de bataille, on ne peut toutefois pas dire que Kilcullen, qui expliquait à l’époque que « la contre-guérilla, c’est 20 % de militaire et 80 % d’activités non combattantes », ait été entendu.

    « Cela aurait bien sûr été formidable de tuer Ben Laden à Tora Bora, mais je crois que la guerre aurait tout de même continué. D’autres auraient poursuivi ses activités terroristes, pense David Petraeus. Et puis, bon, nous ne l’avons pas tué, et il était hors de question d’envoyer des troupes le traquer au Pakistan. Voilà la réalité. Et nous, militaires, nous agissons en fonction de la réalité. »

    La guerre aurait-elle pris une telle tournure régionale, voire planétaire, même sans l’invasion de l’Irak ? David Petraeus assume. « Je ne peux pas répondre à cette question. J’ai eu l’honneur de commander nos troupes en Irak, et j’ai dû écrire tant et tant de lettres de condoléances aux mères et pères de nos hommes et femmes en uniforme… »

    Le culte des forces spéciales

    Depuis la révolution militaire introduite par le 11-Septembre et par la « doctrine Petraeus », le culte des forces spéciales a atteint son apogée aux Etats-Unis. L’ex-colonel Stuart Bradin dirige, à Tampa (Floride), la première fondation qui leur est consacrée, la Global SOF Foundation. Il croit qu’« avant le 11-Septembre, nous vivions dans le déni que la guerre, depuis la Corée et le Vietnam, avait changé de nature. Elle est devenue asymétrique et non conventionnelle. La précision – les armes de précision – est le plus grand changement dans l’art de la guerre depuis Napoléon ».

    Stuart Bradin est heureux de constater qu’« aujourd’hui, 80 % des opérations militaires américaines dans le monde sont des opérations spéciales ». Le contingent de guerriers d’élite est monté à 70 000 hommes. « On a coutume de dire que le monde des opérations spéciales a été multiplié, depuis le 11-Septembre, par 2, 3 et 4 : 2 fois le nombre de soldats, 3 fois le budget, 4 fois le nombre d’opérations. De toute façon, il n’y a pas le choix : la guerre conventionnelle, c’est fini. Il faut des opérations spéciales, et s’appuyer sur les armées locales. A elles de faire le travail… En Afghanistan, les forces spéciales avaient fini la guerre en décembre 2001. Pourquoi ensuite y avoir déployé des forces conventionnelles ? Cela n’avait aucun sens. Je crois que l’une des raisons est que nous avions des généraux qui se prenaient pour Eisenhower ou Patton et y voyaient un moyen d’être promus. »

    « LA GUERRE CONVENTIONNELLE, C’EST FINI. IL FAUT DES OPÉRATIONS SPÉCIALES, ET S’APPUYER SUR LES ARMÉES LOCALES. A ELLES DE FAIRE LE TRAVAIL… », ANALYSE L’EX-COLONEL STUART BRADIN

    Bradin ne jure que par ces hommes d’action de l’ombre. Selon lui, eux seuls peuvent gagner le combat contre les djihadistes. A leur retour, ils sont aussi les vétérans qui sont les plus recherchés par le monde de l’entreprise : « On retrouve beaucoup des nôtres à Wall Street et dans la Silicon Valley », rapporte-t-il fièrement. Les soldats d’élite peuplent aussi désormais, dès qu’ils quittent le service actif, les conférences, les médias, les réseaux sociaux. Afficher le label « special ops » est un formidable passe-partout dans l’Amérique post-11-Septembre et, parmi les forces spéciales, celui de « Navy SEAL Team Six » équivaut, depuis la mort de Ben ­Laden, à une couronne en or.

    Cette reconnaissance absolue n’est pas pour déplaire à Dick Couch. Le romancier et professeur à l’Académie navale a vécu toute sa vie avec les Navy SEAL. Célèbre pour avoir, à la tête du peloton Navy SEAL Team One, libéré des soldats prisonniers derrière les lignes ennemies au Vietnam, il a ensuite dirigé les opérations paramilitaires navales de la CIA et, à cetitre, puisé dans le contingent des Navy SEAL pour les missions les plus délicates. Il s’inspire désormais de cette expertise unique pour écrire des romans d’action à la Tom Clancy.

    Dick Couch donne ses rendez-vous au Sawtooth Club de Ketchum (Idaho), dans la Sun Valley. Il est impossible d’arriver à Ketchum et d’entamer une conversation sur la guerre sans évoquer d’abord « papa » Hemingway, qui y a fini sa vie en se suicidant avec son fusil favori devant la porte de sa maison. Au bout de la rue principale, au cimetière, une tombe au nom d’Ernest Miller Hemingway est recouverte de crayons et de bouteilles vides. La plume et l’alcool, pour résumer la vie de l’écrivain aventurier.

    Pour Dick Couch, l’Amérique est embarquée dans une « guerre sans fin ». « Depuis le 11-Septembre, nos soldats des opérations spéciales ont été présents, à des titres variés et pas forcément uniquement pour des combats, dans une soixantaine de pays. Or nous avons de plus en plus d’ennemis, donc c’est sans fin. ­Notre rôle, à nous special ops, est de tuer des types. On ôte des vies. Je ne veux pas savoir combien de gens nous avons tués depuis quinze ans, mais c’est énorme… Et ça va durer encore très longtemps. »

    L’ex-Navy SEAL, qui considère que « Petraeus et McChrystal sont deux des meilleurs leaders de l’histoire de l’Amérique », en veut beaucoup au premier d’avoir eu une fin de carrière au parfum de scandale. Il a été forcé de démissionner de la direction de la CIA – où le président Obama l’avait nommé après qu’il eut quitté l’armée avec les honneurs – pour avoir communiqué par mails des informations classées secrètes à Paula Broadwell, sa biographe et amante. « Petraeus nous a laissés tomber, nous les militaires. Il était le premier d’entre nous depuis Eisenhower qui aurait pu devenir un jour président des Etats-Unis. »

    A Boise (Idaho), le 23 septembre 2016.

  • Un peu en vrac, la question de la politique de l’#excision de l’#Australie (#excision_territoriale):

    La première excision (2001), celle des îles, et contenu dans ce document législatif:
    https://www.comlaw.gov.au/Details/C2004A00887

    Et puis ils ont décidé d’exciser tout le territoire australien pour l’arrivée par bateau, en 2013:

    “The effect of this change, while it has been discussed as the ‘excision of the Australian mainland from the migration zone’, in fact only excises the mainland for those who arrive to Australia by boat. Previously, only those who were intercepted in waters on the way to Australia and then transferred to Christmas Island, or arrived at Christmas Island or another “excised offshore place”, became an offshore entry person and were thereby excluded from making a Protection application by section 46A of the Migration Act. Following this amendment, all those who arrive by boat, including those who actually land on Australia’s shores, are now barred by section 46A. Any person arriving by boat to seek asylum in Australia must have this bar lifted by the Minister personally, in circumstances where the Minister finds it is in the public interest to do so. All boat arrivals are now also subject to Australia’s offshore processing regime and can be transferred to a regional processing country under section 198AD of the Migration Act, even if they first land on the Australian mainland. Any asylum seeker arriving by plane is still able to lodge a protection application and is not subject to the regional processing arrangements. These changes also ensure that all boat arrivals are subject to mandatory detention, are to be taken to a regional processing country, and cannot institute or continue certain legal proceedings in Australia.”
    http://www.iarc.asn.au/_blog/Immigration_News/post/excision-of-the-australian-mainland-for-boat-arrivals

    http://www.abc.net.au/news/2013-05-16/parliament-excises-mainland-from-migration-zone/4693940

    Il y a aussi un wiki sur cela:
    https://en.wikipedia.org/wiki/Australian_migration_zone#cite_note-abcnews-5

    Et une vignette:


    http://www.kudelka.com.au/tag/excision

    #Australie #migrations #asile #externalisation #réfugiés

    cc @reka

    • Out of sight, out of mind : excising Australia from the migration zone

      The migration zone is any place in Australia where a person arriving without a valid visa - what is technically called “without lawful authority” - can still make a valid visa application.

      It is distinct from the territory of Australia and might best be understood as a legal boundary within which people arriving without valid visas can still fall under the remit of the Migration Act of 1958. Protections afforded by the Migration Act - in addition to being permitted to apply for asylum - include having asylum claims processed in Australia, rather than in a detention centre such as Manus Island or Nauru

      https://theconversation.com/out-of-sight-out-of-mind-excising-australia-from-the-migration-zone

      #migration_zone

      –-> on explique très bien dans cet article aussi l’histoire du #Tampa et de #Arne_Rinnan :

      To understand how we started tinkering with the boundaries of the migration zone, one must go back to 2001 and the so-called Tampa Affair. In August 2001, Captain Arne Rinnan rescued 433 asylum seekers from their sinking boat and sheltered them on his freighter, the MV Tampa. He then made the decision to head to Christmas Island (which was at the time still in Australia’s migration zone) for the safety of his vessel, the crew and the people he had rescued.

      As a way to solve what then prime minister John Howard viewed as a direct challenge to border security in the aftermath of September 11 terrorist attacks, he proposed and had passed legislation that re-defined Christmas Island, Ashmore and Cartier Islands, Cocos (Keeling) Islands and Australian sea and resources installations as well as any other external territories, or state or territory islands, prescribed by regulations as “excised offshore places”. Importantly, this legislation was also retrospective.

      With a stroke of the proverbial parliamentary pen, while the Tampa asylum seekers had reached Australian territory, they were no longer in the “migration zone” and were subsequently removed to offshore detention centres.

    • Voir aussi ce décret de #Reagan mentionné dans l’article « Immigration Enforcement and the Afterlife of the Slave Ship » :

      But in our present day, it began in earnest with President Ronald Reagan’s Executive Order 12324 of 1981, also called the Haitian Migrant Interdiction Operation (HMIO), which exclusively tasked the USCG to “interdict” Haitian asylum seekers attempting to enter the United States by sea routes on unauthorized sailing vessels. Such people were already beginning to be derogatorily referred to as “boat people,” a term then borrowed (less derogatorily) into Haitian Kreyòl as botpippel.

      https://seenthis.net/messages/901628

    • Reprise du #modèle_australien et son concept de l’#excision_territoriale par les Etats-Unis :

      “People intercepted at sea, even in U.S. waters, have fewer rights than those who come by land. “Asylum does not apply at sea,” a Coast Guard spokesperson told me. Even people who are fleeing violence, rape and death, who on land would be likely to pass an initial asylum screening, are routinely sent back to the countries they’ve fled.”

      #USA #Etats-Unis

  • Photographer Bill Yates unearths album of photos taken at Sweetheart Rink, Florida | Daily Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-3249720/Meet-kids-Sweetheart-Rink-Photographer-unearths-incredible-album-portra

    They are a collection of hundreds of photos that capture an incredible moment in time and history.

    But the series of snapshots of a rural Florida rollerskating rink in 1972 and 73 have been languishing in a box pretty much since they were taken - until now.

    The Sweetheart Rink was the place to be in downtown Tampa when student photographer Bill Yates, who was then 26, stumbled upon it during his final year at the University of South Florida. ’That was big time, going to the skating rink,’ he told The Bitter Southerner.

    By the summer of 1973, Yates had become as commonplace at Sweethearts as Pepsi and cigarettes. He took around 800 photos of the many walks of life that hung out there each weekend.

    He said the era was a very exciting time for everyone. ’You had the Women’s Movement and the Civil Rights movement. You had Vietnam raging. You had the hippies. You had sex, drugs and rock and roll. Music was changing dramatically. All that stuff from California had moved east.’

    His photos gained him admission to the graduate photography program at the Rhode Island School of Design, where he was encouraged to ’start from scratch’. So he put his Sweetheart pictures and negatives into a box and forgot about them for more than three decades.

    It was only when he was looking back over his career that he decided to get them out and take another look. The incredible snaps will now be displayed at New Orleans’ Ogden Museum of Southern Art from October 3.

  • National Museum of Australia - ‘Tampa affair’

    http://www.nma.gov.au/online_features/defining_moments/featured/tampa_affair

    http://nla.gov.au/nla.pic-vn3581017-v

    2001: Australian troops take control of Tampa carrying rescued asylum-seekers

    On this day in 2001, Australian troops boarded the Norwegian freighter MV Tampa off Christmas Island. The commander of the vessel, Captain Arne Rinnan, had rescued hundreds of asylum-seekers from a stranded Indonesian fishing boat in the Indian Ocean and was attempting to bring them to Australia. The ‘Tampa Crisis’ became the catalyst for Australia’s new ‘border protection’ policy.

    No one knows how many boat people have died, but thousands have been rescued at sea. In the reality of dangerous journeys undertaken to gain access to reluctant coastal states, the time-honoured maritime traditions of rescue at sea collide with the growing determination of states to prevent illegal entry to their territory.

    United Nations High Commissioner for Refugees, 2006

    #arne_rinnan #tampa #australie #réfugiés #migrants

  • Refugee shares Tampa memories | SBS News
    http://www.sbs.com.au/news/article/2011/08/23/refugee-shares-tampa-memories

    SPECIAL REPORT: Amin Sharzad was just one of the multitudes, one of the 438 on board the boat of asylum seekers when Captain Rinnan’s ship found it.

    –—

    Tampa key players look back | SBS News
    http://www.sbs.com.au/news/article/2011/08/24/tampa-key-players-look-back

    The Tampa ship captain, former immigration minister Phillip Ruddock, a former SAS commander and a refugee relive the Tampa ordeal and ponder whether they would do it all again, Ron Sutton reports.

    –—

    Tampa SAS commander remembers ’overreaction’ | SBS News
    http://www.sbs.com.au/news/article/2011/08/23/tampa-sas-commander-remembers-overreaction

    SPECIAL REPORT: Ten years ago, Peter Tinley was second-in-command of the SAS counter-terrorism force sent to Christmas Island by the federal government to keep the Tampa away.

    –—

    No regrets for Ruddock 10 years after Tampa | SBS News
    http://www.sbs.com.au/news/article/2011/08/23/no-regrets-ruddock-10-years-after-tampa

    Ten years after the Tampa, former Immigration Minister Philip Ruddock says he wouldn’t do anything differently, Ron Sutton reports.

    #tampa #arne_rinnan #australie #Migrations #réfugiés

    • Arne RInnan a été menacé par Canberra d’être arrêté et jugé avec le risque d’une peine de 20 ans de prison

      Truet Tampa-kaptein med 20 års fengsel - Utenriks - Dagbladet.no
      http://www.dagbladet.no/nyheter/2001/10/22/289852.html

      Truet Tampa-kaptein med 20 års fengsel

      Kaptein Arne Rinnan ble truet med at han ville bli arrestert og dømt til fengsel i 20 år hvis han satte flyktninger i land på Christmas Island i Australia.

      HELT : Tampa-kaptein Arne Rinnan skal ha blitt truet med fengsel av australske myndigheter. Men han holdt hodet kaldt og gjorde det han mente var riktig likevel.

      HELT : Tampa-kaptein Arne Rinnan skal ha blitt truet med fengsel av australske myndigheter. Men han holdt hodet kaldt og gjorde det han mente var riktig likevel.
      Foto : SCANPIX
      Wilhelmsen-rederiet, som eier « Tampa », sier de ikke har noen kjennskap til truslene.

      Den australske avisen The Sydney Morning Herald har spadd fram nye opplysninger om dramatikken som utspilte seg om bord på « Tampa » og i parlamentskorridorene i Canberra.

  • En 2011 cette chaine australienne marquait le 10e anniversaire de l’assaut des forces australiennes sur le navire norvégien le Tampa.

    Il faut lire l’article et surtout regarder le reportage. C’était en 2011, puis en 2011. Vous pouvez rouvrir les yeux, et vous brancher sur la télé en septembre 2015, et comparer...

    https://www.youtube.com/watch?v=RlEi-374y4A

    http://www.sbs.com.au/news/article/2011/08/22/ten-years-tampa

    Mise en ligne le 21 août 2011

    Ten years ago this week, the cargo ship MV Tampa picked up more than 400 asylum seekers near Christmas island. Watch World News Australia 6.30pm nightly and 9.30pm Mon-Fri on SBS ONE.

    #arne_rinnan #tampa #australie #réfugiés #migrants

  • UNHCR - Nansen Winners

    http://www.unhcr.org/pages/49c3646c467-page3.html

    Puisqu’on en parle en direct avec @cdb_77 ce soir, j’avais envie d’avoir sa photo. Regardez cette photo : Arne Rinnan et une partie de son équipage, c’est l’honneur de l’humanité. Ce sont nos héros.

    2002 Captain Arne Rinnan and the crew and owners of the Norwegian container ship, MV Tampa

    Captain Arne Rinnan and the crew and owners of the Norwegian container ship, MV Tampa, for demonstrating courage and a unique degree of commitment to refugee protection. Capt. Rinnan was in charge of the Tampa when it rescued 438 boat people in the Indian Ocean on August 26, 2001. Despite the risk of substantial delays and a large financial loss to the company, the huge container ship - unsuitable to carry a large number of passengers - altered its course to rescue the asylum-seekers.

    Une grande partie des « réfugiés du Tampa » sont aujourd’hui en Nouvelle-Zélande.
    #arne_rinan #tampa #norvège

  • #Nauru - How to Make Money with Bird Shit

    This was the only country on my trip where the immigration requirements were not really clear to me, as the few comments on the net I found made different statements, one claiming they even refuse the boarding without showing a visa, confirmed hotel booking and booked onward flight. As I hoped for a visa on arrival I was a bit nervous at the airport check in. But nobody asked me for anything of those things. In Nauru I became nervous again already seeing me arguing with the immigration officer. To my surprise not even a visa on arrival was required, as they just gave me a transfer stamp for the 3 days I´ve planned to stay. „Great I´m in“, I thought, not knowing that exactly 3 days later I will think, „Great I´m out“.

    https://thorstenmehret.exposure.co/nauru-how-to-make-money-with-bird-shit?slow=1

  • BALLAST Les tribunaux d’arbitrage contre les peuples
    http://www.revue-ballast.fr/les-tribunaux-darbitrage-contre-les-peuples

    Les mesures d’aide au développement durable sont, par ailleurs, régulièrement mises en accusation. À la suite d’une plainte, l’Ontario (Canada) a dû renoncer à sa politique de soutien aux entreprises locales investies dans la transition énergétique19. Mais il y a mieux encore. Veolia n’hésite pas à remettre en cause les mesures gouvernementales en matière sociale : le 25 juin 2012, cette société française a porté plainte auprès du CIRDI contre l’Égypte, considérant que la revalorisation du salaire minimum de 31 euros contrevenait à ses profits20. De même, Tampa Electric a obtenu 25 millions de dollars du Guatemala pour avoir plafonné les tarifs de l’électricité21. La Libye, quant à elle, a été condamnée à verser 900 millions de dollars à un plaignant ayant investi seulement 5 millions de dollars dans un projet de tourisme. Celui-ci jugeait que l’instabilité politique actuelle attentait à ses profits et constituait une expropriation indirecte. Cette condamnation va à l’encontre des décisions arbitrales antérieures, qui ont généralement jugé que les profits perdus ne peuvent être accordés que si l’entreprise en question dispose d’un bilan de la rentabilité des opérations, de sorte que les bénéfices futurs peuvent être établis avec suffisamment de certitude, ce qui n’était pas le cas ici. Mais qu’importe, 900 millions de dollars, une bagatelle pour un pays comme la Libye22. L’Argentine, amenée à prendre des mesures d’urgence à la suite de la crise économique qu’elle connaissait, a été tout particulièrement attaquée. Le peuple argentin a été condamné à payer 500 millions de dollars à cinq entreprises pour avoir dévalué sa monnaie23. Au total, depuis 2002, ce pays a essuyé 52 plaintes. Parmi celles qui ont été traitées, 10 ont déjà mené à la condamnation du pays. Plus récemment, l’État argentin a dû verser 405 millions de dollars à Suez Environnement24 à la suite de la résiliation par le gouvernement de son contrat de concession et d’assainissement des eaux, l’expérience de la privatisation de ce secteur s’étant soldée par une hausse des prix, des défauts de maintenance, des problèmes de contamination des eaux et des coupures d’eau rapides en cas de facture impayée.

  • Rinse and repeat: 82 new US-trained Syrians prepare for fighting — Sharmine Narwani
    http://www.rt.com/op-edge/313792-turkey-islamic-state-syria

    According to legislation approved by the US Congress, the candidates have to be “screened for any association with terrorist groups, militias aligned with or supporting the government of Syria, and any groups that were associated with Iran,” CENTCOM spokesman Lt. Commander Kyle Raines said from headquarters in Tampa, Florida.

    Jabhat al Nusra - Al Qaeda’s affiliate in Syria and a US-designated terrorist organization - is clearly one such group.

    But a TV interview last week with Abu Iskandar, a leader of the 54 coalition-trained fighters, illustrates how - post-training - these “rebels” break all the rules. Asked about the group’s interactions with Al Nusra, Abu Iskandar replied:

    We are required to coordinate with all the fighting groups. There were contacts made with Nusra a week before we entered. Four months ago, Nusra expressed great admiration for our program. They said: go get arms and come and fight Daesh (ISIS). You will relieve some of the pressure that’s on us.

    “Coordinating” with Al Nusra, in fact, seems exactly the kind of activity that is prohibited under the guidelines established by Congress. But Abu Iskandar embraces the group further during the interview and calls Jabhat al-Nusra “our brothers.”

    What does CENTCOM have to say about this? Raines explains: “We don’t ‘command and control’ these forces – we only ‘train and enable’ them.”

  • Migration : #Bourbon_Argos not authorised to land 700 rescued migrants in Sicily

    Rome - Médecins Sans Frontières’ (#MSF) search and rescue vessel Bourbon Argos is currently navigating the northern coast of Sicily with about 700 people on board, towards the port of Reggio Calabria, where it should land Saturday early morning. Despite lengthy discussions with Italian authorities and efforts by the Italian Coastguards, the Bourbon Argos was not authorised to disembark the 700 migrants in Sicily due to lack of capacity of the reception system.

    http://www.msf.org/article/migration-bourbon-argos-not-authorised-land-700-rescued-migrants-sicily
    #Italie #mer #secours #migration #asile #réfugiés #frontière #droit_de_la_mer
    cc @reka... qui trouvera aussi les bons tags !

    cf. histoire du #Tampa et du capitaine #Arne_Rinan en #Australie #Arne_Rinnan

  • The #Leaky_Boats (Documentary)

    A moving documentary about how the Australian Government used the Refugee Boats as a mechanism to boost it’s standing in the Polls during the election to clinch a victory and keep John Howard in Parliament

    https://www.youtube.com/watch?v=3c_phJsx1NE

    #documentaire #film #migration #asile #réfugiés #Australie #refugee_boats #haute-mer #externalisation #Manus_island #Nauru #Pacific_solution

    • J’ai enfin réussi à regarder le documentaire, je vais mettre ici la trame et quelques extraits...

      26.08.2001 : 433 réfugiés s’approchent des côtes australiennes.
      Le « #Tampa » boat (un cargo norvégien) répond à un appel des secours et s’approche du bateau de #réfugiés pour le sauvetage.
      Les réfugiés sont sauvés et montés à bord du Tampa, mais le capitaine du Tampa reçoit l’ordre de ne pas s’approcher des côtes australiennes.
      Tampa était un bateau norvégien, s’il avait été australien, son capitaine, #Arne_Rinan, aurait été emprisonné en Australie dès son entrée sur le territoire australien.

      L’opinion publique et les politiciens s’enflamment (c’est temps d’élection). John Howard disant notamment que les réfugiés n’ont qu’à faire la queue dans les ambassades pour demander un visa...

      7’50 : Mais "some basics facts have been left out of the loop :
      – in Afghanistan or Irak, there was no Australian embassy. The idea of a queue was a fantasy
      – The people on the boats were not « illegals », Australia’s laws gave them the right to seek asylum
      – the most basic fact : the numbers :
      Brigadier Gary BORNHOLDT, Head of Military Public Affairs « In defence, it was not a big deal, because the number of the people was very very small. That’s why they did not represent a security threat »
      Admiral Chris BARRIE, Chief of Australian Defence Force : « We don’t actually remember that much of the illegal immigration takes place at airports »

      8’50 : Carmen LAWRENCE, Labor member of the Parliament : « It has to be described as a ’moral panic’ »

      3 jours après le sauvetage, le capitaine du Tampa décide d’entrer dans les eaux australiennes (surtout car certains réfugiés nécessitaient d’une assistance médicale urgente). Il a fait cela « to get the reaction ». Et la réaction a été que... l’Australie a envoyé le counter-terrorism squat (SAS).

      15’50 : Major Peter TINLEY : « I said, well, they are a bunch of refugees. I can’t help to feel that the Prime Minister John Howard viewed the SAS as something that would resony politically to the message of border security. You can’t amp it up more in the public’s mind that in saying ’we’ve gonna send the SAS, we’ll show how though we are in border security ».

      Mais... le Tampa n’a pas pu être renvoyé dans les #eaux_internationales par les SAS.

      La Nouvelle Zélande a offert son aide en disant voulant accueillir les enfants et les familles de réfugiés. Mais quid des autres réfugiés ?

      The island of #Nauru was a place that most Australians never heard about. It was 4000 km from Sidney. The smallest Republic in the world. A nation of just 12’000 people, living on 21 km2, and an economy based on guano mining. The guano was running out, and Nauru was closed to bankrupcy.
      Phone calls were made to Nauru’s President. 8 days after they have been rescued, the refugees left the Tampa for an Australian navy ship.
      But... there was actually an issue in Australia’s arrangment with Nauru : when the Australian ship took on board the refugees, there was no agreement between Australia and Nauru.

      Peter REITH, Minister of Defence, was sent to Nauru : « I said to John : ’I think we should give them whatever the want ».
      Le Président de Nauru a demandé 20 mio. de dollars australiens... qui lui ont été donnés !

      From now on, the boats would be stopped. The government would sent the navy to turn them back in a new operation called #Operation_Relex. The arrival of boats has past from an immigration issue into a defence issue. The leaky boats were now called #SIEV (#Suspected_illegal_entry_vessels). With the Operation Relex, when SIEV would approach, the navy executed the order.
      Within a week that Relex started, the navy had nearly 1000 refugees in their hands.
      –-> L’ordre donné par les militaires « retourner en Indonésie » n’était jamais exécuté par les réfugiés, qui restaient donc juste en decà des eaux internationales australiennes, sans bouger.

      A decision came from Canberra : bring the people to #Manus_Island.

      Jenny McKERRY, Head of public affairs, Department of Defence : « We were told not to say anything in the public form which would humanise those people »
      Head of military public affairs : « They wanted to portray that these were not normal people »

      Entre temps... 11 septembre 2001.

      Et SIEV 4 s’approche des côtes... et encore une fois les personnes à bord ne veulent pas retourner en Indonésie.

      Et là, l’histoire de la couverture médiatique de SIEV 4.

      Le bateau militaire HMAS Adelaide s’approche de SIEV 4 pour leur dire de retourner en Indonésie. A l’équipage on dit qu’il pourrait y avoir des terroristes à bord. Quand HMAS s’approche de SIEV 4, ils tirent des coup en l’air. Quelques réfugiés décident de se jeter à l’eau. D’autres montrent soulèvent des enfants, pour montrer à HMAS qu’il y a des enfants à bord. L’équipage de HMAS appelle Canberra pour dire que des adultes se sont jetés dans l’eau et qu’il y a des enfants à bord. Canberra averti les médias en disant que les réfugiés jettent les enfants à l’eau... L’indignation s’empare du pays « qui peuvent bien être ses sauvages qui jettent leurs enfants à l’eau »...
      En réalité, le HMAS a attendu que le SIEV 4 coule pour pouvoir sauver les réfugiés...

      Able Seaman Bec LYND, membre de l’équipage du HMAS : « We thought that when we would return to Australia, we would have commend for the job we did » (i.e. rescuing the refugees), « but the captain told us that some photos that has been sent from the ship had been misinterpreted. From that came the story that the people we rescued had thrown the children overboard. He said he was absolutely obviously not true, but we were told not to talk to the media or to our families »

      Les réfugiés sauvés ont ensuite été envoyés sur les îles de Nauru et Manus.

      A refugee : « Actually, we felt that we are not on the world anymore, we are somewhere wehre nobody had an idea ».

      3 weeks before elections, Relex was not achieving its objective : not a single boat had been turned back. The government’s response : escalate Relex. From now on, instead of trying to turn boats back, the navy would board them and send them all the way back to Indonesia.

      Témoignage d’un réfugiés qui était dans un bateau, arrivé après SIEV 4 : « We thought we had to throw the children in water, becaue in the other boat they did and the navy accepted them ».
      –-> en réalité, ce même réfugié a fait seulement semblant de jeter son enfant, pour attendre la réaction de la marine.

      « We created a high risk situation, where it is the interest of the people in the boat to sink the boat »

      Quelques jours/semaines après, un bateau avec 353 réfugiés à bord a coulé à cause d’une tempête. Tous les réfugiés sont morts.
      –-> John Howard : « This has been a terrible tragedy. Terrible. It was heart breaking, with little children. But we sent them a message ’Don’t try in the first place, because you’re not going to succeed ».
      (et, assez insupportable, Howard a les larmes aux yeux en disant cela !!! ARRRGHHHH)

      Et 3 jours avant les élections, les médias annoncent la nouvelle comme quoi l’histoire des enfants « never happened ». Pourtant, malgré cela, cette annonce, au lieu de plomber Howard dans les projections électorales, l’a boosté.

      « In the end, in the people who came on boat in the spring of 2001, 70% were found to be genuine refugees. Today the majority of them are living in Australia. People we spent hundreds of milions of dollars to stop »

      cc @reka

  • A Line in the Sea

    It was almost spring in Sydney the day the M.V. #Tampa sailed into our national consciousness. At first it seemed like another of those stories we are now accustomed to hearing: people packed on a ramshackle boat, headed for some ocean outpost or other – Ashmore Reef, Cocos Islands, Christmas Island – it didn’t much matter which. But for these voyagers a different (and as I write still unknown) landing awaited. Perhaps more than any event of subsequent weeks, the conflagrations in the United States that almost, but never quite, eclipsed it, the day the Tampa set sail towards us is a day that will change the meaning of Australia.

    ...

    Of course Chippendale, where I write this today, is not Colombo (although in the week of September 11, I was racially abused on Sydney’s Broadway as I was on Colombo’s streets almost twenty years ago). Australia is not Sri Lanka. But it is as well to remember that multiethnic, multiracial societies are not geared towards unavoidable conflict. For that to happen active choices must be made; one set of options adopted over another; certain things said or not said; positions actively staked out; exclusions and inclusions clearly demarcated. As the recent work of Henry Reynolds shows, alongside the stream of racism, exclusion and violence there also always exists the possibility of dissent and opposition; of critiquing the racial claims and myths of our society; of challenging the stereotypes that would exclude certain groups from full citizenship in the public sphere. 14 Historically this stream is a source of counter-representations and narratives that resist the powerful, ongoing legacies of empire in Australia.

    http://www.australianhumanitiesreview.org/archive/Issue-September-2002/perera.html

    Pour télécharger l’article original en pdf :
    http://espace.library.curtin.edu.au/R?func=dbin-jump-full&local_base=gen01-era02&object_id=131
    (mais très mauvaise qualité)

    #Australie #migration #asile
    cc @reka

  • Palestinian teen returns home to US after being beaten by Israeli police
    http://english.al-akhbar.com/node/20775

    Fifteen-year-old #Tareq_Abu_Khudair speaks to the media after his arrival home, having spent nine days under house in Jerusalem, on July 16, 2014 in Tampa, Florida. (Photo: AFP/Getty Images - Tim Boyles)

    A Palestinian-American teenager who was detained in #Israel and beaten by police returned home to Florida on Wednesday, eager to seek medical care and put behind him a summer trip that drew renewed world attention to the Israeli-Palestinian conflict. Tareq Abu Khudair called his attack by masked police “the scariest thing that has happened to me,” and told reporters he believes his story drew outrage largely because he was a US citizen. read (...)

    #Gaza #united_states #west_bank

  • Tariq Abukhdeir , sauvagement passé à tabac par les flics israéliens (vidéos)
    5 juillet 2014 - The Electronic Intifada / Traduction : Info-Palestine.eu
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article14667

    Tariq Abukhdeir, jeune américano-palestinien âgé de 15 ans et cousin de la récente victime de lynchage Muhammed Abu Khudair, a été brutalement battu par des flics israéliens jeudi soir dans le quartier de Shuafat à Jérusalem-Est sous occupation.

    Depuis, il a été arrêté et détenu sans inculpation et se voit tout traitement médical refusé, selon sa famille et le groupe de défense des prisonniers, Addameer.
    La famille de Tariq vit à Tampa, en Floride, et est en vacances en Palestine depuis le début de Juin. Ils doivent être de retour aux États-Unis le 16 juillet. La prochaine audience du tribunal de Tariq est prévue pour le dimanche 6 juillet.

    Les photos des terribles contusions faciales de Tariq ont été diffusées, ainsi que deux vidéos qui montrent des officiers israéliens masqués frappant à coups de poing, de pied et traînant un jeune Palestinien menotté dans Shuafat.
    Salahedeen Khdeir, le père de Tariq, a déclaré à The Electronic Intifada par téléphone depuis Shuafat que le Palestinien dans la vidéo est son fils Tariq et que les images ont été enregistrées par des voisins qui les ont ensuite transmises à un média palestinien.

    Salahedeen a expliqué que Tariq était en visite à la maison de son oncle dans une rue sans affrontements entre les forces israéliennes et les Palestiniens, quand lui et cinq autres jeunes ont été attaqués dans la cour par deux agents masqués de la police israélienne.

    Tariq a été malmené de la pire des manières, tellement battu qu’il a perdu conscience. Mais cela n’a pas empêché les forces israéliennes d’arrêter Tariq et les autres, sans aucune charge, et d’empêcher Tariq de recevoir un traitement médical pendant cinq heures.


    « Tariq a été arrêté à 19h35, mais n’a pas été transféré à l’hôpital avant environ 1h30 du matin », a déclaré Salahedeen. Au cours de ces cinq heures, ses parents ont été empêchés de le voir.

    Au poste de police, Salahedeen s’est retrouvé face à face avec ceux qui avaient agressé son fils, qui ont qualifié Tariq de « garçon dangereux » et affirmé qu’il avait tenté de les attaquer (!)

    (...) « Addameer appelle à une action immédiate et demande à l’Organisation des Nations Unies, au Comité international de la Croix-Rouge, au consulat des États-Unis et à toutes les ambassades et les consulats, les organisations des droits de l’homme et les journalistes, d’assister à l’audition de Tarek Abou Khdeir ce dimanche 6 juillet pour constater l’intensification des agressions contre les enfants palestiniens »

    (...)

    • L’adolescent américano-palestinien décrit son agression sauvage par la police israélienne
      7 juillet 2014
      http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/07/07/ladolescent-americano-palestinien-decrit-son-agression-sauvage-

      L’affaire de Tariq a largement alimenté l’attention des médias internationaux à la fois parce que l’agression sauvage a été vidéo-filmée mais aussi parce que c’est un citoyen américain, raison qui a incité le Département d’Etat à dire qu’il était « profondément troublé » par le traitement subi.

      Graham Liddell (sur twitter)

      La mère de Tariq Abu Khdeir : « Si Tariq n’était pas un citoyen américain, on l’aurait juste écarté comme un chien. On l’aurait laissé pourrir en prison. »

      Mais l’aventure de Tariq est loin d’être rare. Fin avril 2014, un total de 196 enfants palestiniens étaient dans les prisons israéliennes, selon Défense des Enfants International Section Palestine.
      Agressions contre des enfants habituelles

      Les associations de droits de l’Homme, dont l’association israélienne B’Tselem, disent que les enfants palestiniens détenus par les forces d’occupation israéliennes sont régulièrement soumis à l’isolement et autres formes de mauvais traitements, dont des menaces de viol, assimilables à de la torture.

      Etant donné la culture généralisée de l’impunité, les forces israéliennes qui attaquent les Palestiniens ne sont presque jamais tenues pour responsables.

      Source : Electronic Intifada

  • Géographie critique : The Post-Crisis Geography of Risk Production

    J’ai pas tout compris, mais c’est quand même super bien.

    –---

    Call for Papers: Association of American Geographers Annual Meeting 2014, Tampa, Florida, April 8-12th
    Organized by Ben Teresa (Rutgers) and Mark Kear (Simon Fraser University)

    The Post-Crisis Geography of Risk Production

    “Rather than a problem of transferring assets from outside to inside the boundary, rearrangement of power, inequality, and poverty are at stake” (Mitchell, 2007, p. 260).

    Orthodox economic explanations treat risk as an object originating outside of financial markets. Indeed, the function of finance is purportedly to bring externally generated risks “inside” to be rationalized, repackaged, managed, spread and reallocated to those best able to bear them (Dymski, 1998; Ashton, 2011). The financial crisis of 2008 demonstrates that products designed to rationalize risk (e.g. CDOs and CDSs) can become sources of new, endogenously produced, forms of risk. This means that risk is not only an input to the financialization process, but an output to be (re)internalized and (re)rationalized by the financial system. Post-crisis manifestations of such endogenously produced risks—foreclosed homes, overmortgaged homeowners, high unemployment, and public debt crises at multiple scales—are being reworked into new platforms for speculation and sources of value.

    The reworking of endogenously produced risks is an improvisational, contingent and variegated process that has received little attention from geographers. This session seeks papers that explore this process, both theoretically and empirically, addressing the production and reinscription of risk through processes of financialization in post-crisis geographies. In other words, how are the new forms and manifestations of risk produced during the financial crisis being reconceptualized, reworked and repackaged, and how are such processes transforming, deepening or challenging extant processes of financialization, spatially and otherwise? Answering this question will provide an opportunity to reflect on exactly what kind of crisis this was for capital (Mann, 2010).

    Potential topics include:

    • Credit repair and financial subject formation
    • Anglo-American ‘poverty capital’
    • REO to Rental
    • Municipal bankruptcy
    • Underwater mortgages and eminent domain
    • Tax increment financing

    Submissions need not be limited to these suggestions; we welcome abstracts with expansive interpretations of these topics and themes.

    Please send proposed titles and abstracts of up to 250 words to Mark Kear (mkear@email.arizona.edu) and Ben Teresa (beteresa@rutgers.edu) by October 11th, 2012. Selected abstracts will be accepted by October 18th in order to allow participants to meet the earlybird registration deadline (October 23rd).

    References

    Ashton, P. (2011). The financial exception and the reconfiguration of credit risk in US mortgage markets. Environment and Planning-Part A, 43(8), 1796-1811.

    Dymski, G. (1998). Disembodied risk or the social construction of creditworthiness?. New Keynesian Economics/Post Keynesian Alternatives. New York: Routledge.

    Mann, G. (2010). Value after Lehman. Historical Materialism, 18(4), 172-188.

    Mitchell, T. (2007). The properties of markets. In D. A. MacKenzie, F. Muniesa & L. Siu (Eds.), Do Economists Make Markets? (pp. 244-275). Princeton, NJ: Princeton University Press.

    #géographie_critique #géographie_radicale

  • Enorme...

    « Pope Candidate Axed Over Trashy Facebook Photos » (The New Yorker)

    http://www.newyorker.com/online/blogs/borowitzreport/2013/03/pope-candidate-axed-over-trashy-facebook-photos.html

    VATICAN CITY (The Borowitz Report)—The brave new world of social media torpedoed the chances of a leading papal candidate today, as a Dutch cardinal struggled to explain newly surfaced Facebook photos showing him on a 2007 spring-break romp in Tampa.

    Cardinal Bonifacius Steuer had been on the shortlist to replace Benedict XVI as Pope, but his fellow cardinals abandoned him after the startling emergence of the photos, which chronicle Steuer on a seventy-two-hour nonstop-party rampage in Florida.

    In the Facebook photo album, which Cardinal Steuer labeled “Tampa Phun,” the Dutchman appears at a dizzying array of frat parties and strip clubs, throwing gang signs at the camera and steadily drinking from two Old Milwaukees mounted on a beer hat.

    #humour #christianisme #Vatican #papapile #spring-break #facebook