city:toulouse

  • Bac : Le ministère obligé de suppléer à l’absence de notes
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/07/04072019Article636978219725865707.aspx

    « En cas de note manquante, les jurys sont invités à remplacer celle-ci à titre provisoire par la moyenne obtenue par l’élève sur les trois trimestres de la classe de terminale dans la matière concernée », annonce le ministère. « Ceci permettra aux jurys d’établir des résultats provisoires pour permettre notamment aux candidats qui pourraient ne pas être reçus de se présenter aux épreuves de rattrapage selon le calendrier prévu. Lorsque la note initialement manquante aura été transmise au centre d’examen, les jurys arrêteront le résultat définitif en veillant à ce que ces circonstances exceptionnelles ne portent pas préjudice aux candidats ». Autrement dit en retenant la meilleure des deux notes.

    #éducation, #blanquer
    ce qui se passe aujourdhui pour le baccalauréat est tout simplement hallucinant

  • #Climat : les scientifiques passent à l’action
    https://www.bastamag.net/Giec-Climat-scientifiques-action-campus-transition-Jiec-bastamag-mediapart

    Pour leur troisième publication commune, les Journalistes d’investigation sur l’écologie et le climat (Jiec) qui rassemblent les rédactions de Basta !, Mediapart, Politis, Reporterre et la Revue Projet ont voulu partir à la rencontre de scientifiques. Atelier d’écologie politique à Toulouse, Campus de la transition en Seine-et-Marne, multiplication des groupes d’experts régionaux pour suivre l’évolution du climat et faire avancer les politiques locales... Quelque chose est en train de changer. Les (...)

    #Chroniques

    / #Le_défi_du_réchauffement_climatique, Climat, #Médias_libres, #Sciences

  • A Toulouse, des chercheurs sortent du labo pour le climat
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040719/toulouse-des-chercheurs-sortent-du-labo-pour-le-climat

    Des chercheurs d’Occitanie, en sciences dures comme en sciences sociales, se sont regroupés depuis un an au sein de l’Atelier d’écologie politique. Leur but : réfléchir sur les implications, physiques comme philosophiques, de leur métier sur le dérèglement climatique, et trouver « une nouvelle manière de s’impliquer ».

    #France #grève_pour_le_climat,_AtEcoPol,_dérèglement_climatique,_Université,_Climat,_chercheurs,_Toulouse

  • 3e Assemblée des Assemblées + rencontre Anti-répression | L’Actualité des Luttes
    https://actualitedesluttes.info/?p=4854

    1e partie : Entretien avec l’un des organisateurs de la 3e Assemblée des Assemblées des Gilets jaunes, qui s’est tenue à Montceau-les-Mines fin juin.

    2nde partie : nous serons par téléphone avec les organisatrices et organisateurs des rencontres nationales anti répression qui se tiendront à Toulouse les 6 et 7 juillet 2019 à la Maison du peuple. Durée : 1h. Source : Fréquence Paris Plurielle

    http://actualitedesluttes.info/wp-content/uploads/2019/06/190625.mp3

  • Un #tribunal allemand empêche le transfert en #France d’une demandeuse d’asile et de sa fille

    Le juge a considéré que la femme et sa fille, iraniennes, encouraient des #risques de #traitement_inhumain_ou_dégradant.

    La décision est peu courante et révélatrice de la situation difficile des demandeurs d’asile en France. Le tribunal administratif allemand d’#Arnsberg (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) a annulé le transfert vers la France d’une Iranienne et de sa fille en raison des risques de traitement inhumain et dégradant qu’elles y encourent.

    La décision remonte au 25 avril mais elle vient d’être relayée par le réseau européen d’avocats spécialisés dans le droit d’asile, Elena. La femme et sa fille de 10 ans souhaitaient obtenir le statut de réfugié en Allemagne mais elles se sont heurtées au règlement de Dublin, qui stipule qu’un seul Etat membre de l’Union européenne est responsable de l’examen d’une demande d’asile. En l’espèce, la requérante devait déposer sa demande en France, pays dans lequel elle avait été enregistrée en premier lieu.

    Le juge allemand a toutefois considéré que son transfert devait être suspendu. Pour motiver sa décision, il s’est appuyé sur l’expérience de la requérante en France lorsqu’elle y avait été une première fois renvoyée par les autorités allemandes, déjà en application du règlement de Dublin. La mère et sa fille seraient ainsi arrivées en 2018 à l’aéroport de Toulouse sans qu’aucune prise en charge ne leur soit proposée, en dépit de leur vulnérabilité et, notamment, de l’asthme de la petite fille. On aurait alors conseillé à la mère de rester à l’aéroport ou dans une gare pour s’abriter.
    Victime de viol

    Après une semaine à l’aéroport, elle aurait été expulsée et se serait retrouvée à la gare. Chassée à nouveau, mise à la rue, elle aurait été victime d’un viol. « Si elle n’avait pas eu à prendre soin de sa fille, elle se serait suicidée », rapporte le jugement allemand, estimant que la requérante court le risque d’être à nouveau exposée à la même situation d’« urgence humanitaire » dans le cas d’un nouveau retour en France.

    Pour étayer sa décision d’annulation du « transfert Dublin », le tribunal allemand s’appuie notamment sur le rapport AIDA (Asylum Information Database) sur le droit d’asile en France. Rédigé par l’association Forum réfugiés-Cosi, le document constate que les personnes « dublinées » transférées en France peuvent avoir un accès difficile à la demande d’asile, ce qui les place dans une attente longue de plusieurs semaines.

    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/07/02/un-tribunal-allemand-empeche-le-transfert-en-france-d-une-demandeuse-d-asile
    #justice #Allemagne #renvoi #renvoi_Dublin #asile #migrations #réfugiés #annulation
    #paywall

    ping @karine4 @_kg_

  • En Ariège, le permis d’exploration de la mine de Salau est annulé
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010719/en-ariege-le-permis-d-exploration-de-la-mine-de-salau-est-annule

    Le tribunal administratif de Toulouse a estimé que les conditions d’attribution d’un permis de recherche de tungstène à Couflens, au fin fond de l’Ariège, étaient irrégulières en raison du montage financier présenté.

    #ENVIRONNEMENT #environnement,_mine,_Salau

  • « Looser », « opposant », « timide » : au CHU de Toulouse, un document suggère de cataloguer des soignants
    https://www.bastamag.net/Management-hopital-soignants-CHU-Toulouse-direction-looser-opposants

    Seriez vous un « looser », fragilisé par des situations difficiles de travail ? Ou un « opposant » qui conteste trop souvent la direction ? Ou encore un « pessimiste » ? C’est en ces termes qu’une docteure influente a proposé de cataloguer les personnels soignants du centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse qui participent à certaines réunions de crise, suite au décès d’un patient notamment. Une manière de « neutraliser » les avis divergents, et un exemple supplémentaire de la façon dont la (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Syndicalisme, #Conditions_de_travail, Santé , #Services_publics

    #Santé_

    • L’auteure de ce bréviaire, Beatrice Guyard-Boileau, a dirigé depuis dix ans une centaine de réunions de mortalité et de morbidité en obstétrique à Toulouse. « Ce diaporama est un document interne, c’est tout », argue-t-elle, tout en réfutant l’idée d’un manuel anti-opposants. Elle plaide la malice, l’ironie, la légèreté. « Je comprends que certains termes puissent être choquants, mais c’est comme dans tous les boulots, on essaye d’avoir un espace de discussion démocratique. On fabriquerait des boulons ou des tartes tatin, ce serait pareil. Si vous avez quelqu’un qui parle tout le temps et un autre qui ne peut pas parler à cause du bavard, c’est pas très productif pour la réunion. »

      Ca fait donc des années que Beatrice Guyard-Boileau fait de bonnes blagues sur la morbidité et mortalité en obstétrique !
      #violence_médicale #violence_patronale #violence_gynecologique et #violence_contre_les_femmes - le personnel médical est très féminisé et on ne parle qu’au masculin alors que ces violences sont faites avant tout à des femmes (médecines, infirmières, aides soignantes, sages femmes, personnel administratif, personnel d’entretiens..).

      Sinon l’article dit que cette gyneco est pas syndiqué mais ca m’étonnerais pas qu’elle soit au SYNGOF.

  • Découvrir la #France derrière des barbelés

    Chaque année, à leur descente de l’avion, du train ou du bateau qui les a menés en France, des milliers d’étrangers sont victimes de l’arbitraire de la frontière et ne sont pas autorisés à pénétrer sur le territoire. Quand ils ne sont pas renvoyés illico, on les enferme en « #zone_d’attente ».

    Tout commence lors des contrôles des passagers. Certaines personnes sont admises sur le territoire Schengen sur simple présentation de leurs documents de voyage. D’autres, en raison de leur provenance, de leur nationalité ou de leur comportement, subissent un contrôle plus poussé.

    Claudia, Lola et Sarah [1], trois amies de nationalité dominicaine, résident à Naples depuis huit ans. Elles décident de venir en France, sans avoir réservé leur billet retour, une condition nécessaire à leur entrée sur le territoire – ce qu’elles ignorent. Lorsque Claudia passe les #contrôles_frontaliers, aucune question ne lui est posée : elle est admise sur le territoire français. Ses deux amies n’ont pas la même chance et subissent un contrôle plus approfondi. Elles ont beau présenter immédiatement leurs cartes de résidence italienne, comme pour rassurer la police française : elles ne veulent pas rester, elles ont leur vie en Italie... rien n’y fait. L’entrée leur est refusée et elles sont enfermées jusqu’à leur refoulement.

    Bienvenue en « zone d’attente ». Des lieux de #privation_de_liberté [2] qui se trouvent dans les #aéroports, les #ports et les #gares desservant l’international. En France, il en existe cent une, toutes différentes. Il peut s’agir d’une salle dans l’aéroport de Toulouse, de cellules dans le sous-sol de l’aéroport de Marseille ou encore d’une chambre d’hôtel en face de l’aéroport de Nantes.

    À #Roissy, la #Zapi_3 (Zone d’attente pour personnes en instance) s’étend sur deux niveaux et peut recevoir jusqu’à 120 personnes. Placé au bord des pistes, le bâtiment est entouré de grillages surplombés de barbelés. L’intérieur n’est pas moins oppressant : présence policière constante, caméras de surveillance, fenêtres condamnées, lumière de néons blafarde et bruit incessant des haut-parleurs appelant des personnes pour un éventuel renvoi. Surnommée « l’hôtel » par la police aux frontières, la Zapi 3 est la vitrine des zones d’attente françaises.
    *

    Lorsqu’elles ne sont pas immédiatement renvoyées vers leur pays de provenance, les personnes non-admises sur le territoire sont donc enfermées en zone d’attente, pour une durée initiale de quatre jours et une durée maximum de vingt jours, le temps pour les autorités d’organiser leur renvoi. Durant leur maintien, elles sont dépendantes de la #police_aux_frontières (#PAF) pour l’exercice de leurs droits : enregistrement d’une demande d’asile, repas, accès aux soins.

    Dina et Ehsan, un couple afghan, sont arrivés de Grèce à l’aéroport de Beauvais. Placés en zone d’attente, ils ont vécu un calvaire durant cinq jours avant d’être libérés au titre de l’asile. Dina, alors enceinte de cinq mois, souffrait de maux de ventre et de saignements abondants ; Ehsan, lui, avait une plaie au bras nécrosée et inquiétante, due à une blessure par balle. Seule une lotion vitaminée leur a été délivrée lors de leur bref passage à l’hôpital.

    Les conditions d’enfermement étaient également inhumaines : un espace extrêmement sale, des poubelles débordantes, une chaleur suffocante, l’impossibilité de se laver, pas d’accès à un espace extérieur et une nourriture en quantité et qualité insuffisantes.

    À leur arrivée, la police a refusé d’enregistrer leurs demandes d’asile, et tenté de les renvoyer à deux reprises vers la Grèce. Pendant quatre jours, le couple n’a reçu aucune explication sur ses droits, la PAF n’ayant pas fait appel à un interprète. Les agents ont refusé de leur remettre les documents administratifs relatifs au refus d’entrée et au maintien en zone d’attente.

    La procédure de demande d’asile à la frontière est un #filtre qui sert avant tout au contrôle des flux migratoires, au détriment de la protection des personnes. Elle ne tend pas à reconnaître le statut de réfugié, mais seulement à donner l’autorisation d’entrer sur le territoire français afin d’y déposer une demande d’asile. Cette première décision revient au ministère de l’Intérieur. Pour cela, le demandeur est entendu par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et des apatrides) qui examinera de façon superficielle le « caractère manifestement infondé » de sa demande [3].

    Lydia est nicaraguayenne. Elle a demandé l’asile à la frontière depuis la zone d’attente de Roissy. Sur la base d’un entretien de 25 minutes avec interprète, l’Ofpra et le ministère de l’Intérieur ont considéré que sa demande était manifestement infondée, décision confirmée par le tribunal administratif qui a rejeté son recours contre la décision ministérielle. Lydia a alors subi plusieurs tentatives d’embarquement. Après vingt jours d’enfermement, elle est placée en garde à vue pour avoir refusé d’embarquer, puis directement au Centre de rétention administrative (#CRA) sur la base d’une obligation de quitter le territoire français émise à l’issue de la garde à vue. L’Ofpra lui accordera finalement le statut de réfugiée depuis le CRA.

    La situation de Lydia n’est malheureusement pas isolée. Si certaines personnes finissent par être libérées de la zone d’attente, les autres sont majoritairement refoulées ou placées en garde à vue pour leur refus d’embarquer, ce qui constitue souvent le point d’entrée d’une spirale d’enfermements successifs. Les possibilités sont nombreuses : prison, local ou centre de rétention administrative. Si le juge prononce une interdiction du territoire français, la personne est placée en rétention juste après l’audience. Si, en plus, le juge condamne la personne (le refus d’embarquer est un délit passible de trois ans de prison ferme), elle sera placée en rétention à sa sortie de prison. La police tentera de nouveau de l’éloigner et si elle persiste à refuser d’embarquer, elle pourra une nouvelle fois être placée en garde à vue et condamnée.
    *

    Pour se protéger d’un prétendu « risque migratoire » ou d’un « afflux massif », l’enfermement est un instrument central et banalisé de gestion des populations migrantes en Europe et au-delà. Les logiques frontalières sont généralement les mêmes : rejet, #invisibilisation, opacité des pratiques, fichage, violations des droits fondamentaux. L’enfermement se double d’une dimension de « #tri à l’entrée », qui renverrait à l’idée de prévention associée à l’image de « criminels » placés derrière des barreaux. Cet enfermement crée surtout des traumatismes profonds.

    http://cqfd-journal.org/Decouvrir-la-France-derriere-des

    #zones_d'attente #refoulement #push-back #refoulements #refoulements #aéroport #enfermement #détention_administrative #rétention

    ping @karine4 @isskein

  • Un policier se suicide à Toulouse
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/21/un-policier-se-suicide-a-toulouse_5479752_3224.html

    Un policier de 45 ans s’est suicidé, par pendaison, jeudi 20 juin soir à Toulouse, à son domicile. Il est le trente-quatrième à s’être donné la mort depuis le début de l’année.

    Ce policier, affecté à la brigade territoriale centre, au commissariat central de Toulouse, était passé mardi en conseil de discipline, mis en cause pour « permutation financée », soit le versement de dessous-de-table pour obtenir une mutation, a indiqué une source proche du dossier.

  • Grève du bac, un mouvement social inédit (Revue de presse)

    La perspective de mener un mouvement revendicatif au moment des épreuves du baccalauréat a été longtemps tabou, tant pour les syndicats que pour l’immense majorité des enseignant·es, notamment militant·es. Pour les premiers, ils y voyaient un mode revendicatif condamné à l’impopularité, pour les seconds qui sont souvent parmi les plus impliqué·es pour la réussite des élèves c’était un “crève-cœur” que de l’envisager.

    Cette année le pas a été franchi [1]. D’abord par un appel à la grève de la surveillance parti du terrain et relayé ensuite par des syndicats qui craignaient un décalage avec la base. Ce mouvement a eu peu d’effet car la surveillance a pu être assurée par d’autres personnels de l’Éducation Nationale (hiérarchie locale, administratifs, précaires). Mais il a été l’occasion de mobilisations devant les établissements ou rectorats localement [2]. Les chiffres des grévistes annoncés par le ministère calculés avec une grande mauvaise foi [3] font passer, à tort, une montée forte de l’exaspération pour un mouvement ultra-minoritaire.
    Des appels à la rétention des notes[4], voire à la grève des corrections, remontent maintenant d’AG d’établissements [5][6] et commencent à être repris par certains syndicats, cette étape sera plus difficile à négocier médiatiquement car les effets sur les candidats seront réels.

    D’après les remontés de collègues du secondaire se dessine un mouvement inédit porté par des enseignant·es habituellement peu mobilisé·es et éloigné·es des syndicats. Une "radicalisation" sans doute à associer à la dynamique des "stylos rouges", cousins lointains des "gilets jaunes" [7].

    Les raisons de l’exaspération sont notamment :
    – la perte notable de pouvoir d’achat de la profession sur une génération, et sur la dernière décennie de rigueur budgétaire, associée à un sentiment de déclassement ;
    – Le #ProfBashing permanent des médias et du personnel politique en dépit de conditions de travail ressenties comme de plus en plus dures, ainsi que ce qui s’apparente à la dénonciation incessante de leur incompétence tandis que les rapports internationaux pointent le manque de formation initiale et continue ;
    – le durcissement des conditions sociales (retraites, congés) alors que le métier ne séduit plus et peine à recruter et que les démissions s’envolent.

    [1] Grève du bac : une session 2019 sous tension sans être pour autant menacée (Le Monde)
    https://www.lemonde.fr/education/article/2019/06/14/greve-du-bac-une-session-2019-sous-tension-sans-etre-pour-autant-menacee_547

    A l’appel d’une intersyndicale opposée à la réforme de l’examen, des enseignants n’excluent pas une grève de la surveillance au premier jour des épreuves écrites, lundi 17 juin.

    [2] Le rectorat de Toulouse face aux profs et aux parents (La Dépêche)
    https://www.ladepeche.fr/2019/06/14/le-rectorat-de-toulouse-face-aux-profs-et-aux-parents,8256331.php

    [3] Surveillance du bac : le taux de grévistes était-il de 5,4%, comme le dit le ministère de l’Education nationale ? (France Info)
    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-du-bac/surveillance-du-bac-le-taux-de-grevistes-etait-il-de-5-4-comme-le-dit-l

    La « grève de la surveillance » a débuté le 17 juin, premier jour des épreuves du baccalauréat de l’édition 2019. Le ministère de l’Education nationale reconnaît que son calcul est basé sur l’ensemble des enseignants, même ceux qui ne surveillent pas les épreuves.

    [4] Bac 2019 : Quelle sera l’ampleur du mouvement de rétention des notes par les profs en colère ? (20 minutes)
    https://www.20minutes.fr/societe/2546043-20190622-bac-2019-ampleur-mouvement-retention-notes-profs-colere

    Après la grève de la surveillance le jour de l’épreuve de philo, les profs fourbissent de nouvelles armes. Plusieurs collectifs d’enseignants en colère, qui dénoncent la réforme du lycée, ont appelé leurs collègues à la rétention des notes du bac.

    [5] Comment je me suis « radicalisé » : un professeur de philosophie explique pourquoi il bloquera les notes du baccalauréat (France 3 Occitanie)
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/comment-je-me-suis-radicalise-professeur-philosophie-ex

    Contre la réforme Blanquer, en Occitanie, des professeurs rentrent en désobéissance civile. Ils ont décidé de geler les notes du baccalauréat.

    [6] La grève des examens tourne à celle des corrections (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/06/20062019Article636966253952915897.aspx

    [7] Les « stylos rouges » s’inspirent des « gilets jaunes » (Le Figaro)
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/01/03/01016-20190103ARTFIG00230-les-stylos-rouges-s-inspirent-des-gilets-jaunes.p

    Pour séduire davantage le grand public et trouver un second souffle, des enseignants ont créé un collectif de revendications sociales sur Internet… sans leurs syndicats.

    #éducation #enseignant·es #salariat #mouvement_social #baccalauréat

  • Gilets jaunes : la Ligue des droits de l’Homme de Montpellier dénonce la répression judiciaire
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/gilets-jaunes-ligue-droits-homme-montpellier-denonce-re

    Dans un rapport dévoilé jeudi 20 juin, la Ligue des droits de l’Homme de Montpellier examine les réponses judiciaires apportées au mouvement des Gilets jaunes, à travers 46 cas traités par le tribunal correctionnel de Montpellier de fin décembre à mi-mars. Les prévenus étaient entre autres poursuivis pour dégradation de biens (20% des cas), violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique (28% des cas), ou encore participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences (63% des cas)*.

    La LDH s’interroge sur ce dernier point : elle s’étonne en effet que cette infraction soit quasi-systématiquement envisagée par le Parquet alors que par essence, la preuve de cette infraction est très difficile à rapporter. Par exemple, il faut pouvoir prouver que le prévenu savait que ledit groupement était constitué en vue de la préparation de violences. Or, dans les cas jugés à Montpellier, « l’infraction semble se présumer par la seule présence du prévenu dans ou à proximité de la manifestation après 17h », note l’association, qui dénonce une « justice prédictive ».
     

    La Ligue des droits de l’Homme pointe aussi du doigt la pratique quasi-systématique de la comparution immédiate, « quelle que soit la gravité des faits, dès lors qu’il s’agissait d’une infraction commise ’en marge du mouvement de contestation des gilets jaunes’ ». Pour l’association, ce choix aboutit à une réponse pénale plus sévère en comparaison avec les audiences classiques, et constitue de fait une « véritable violence institutionnelle ». Avec la comparution immédiate, les Gilets jaunes, qui pour la plupart n’avaient jamais eu affaire à la justice et qui découvrent donc ce monde, arrivent « sonnés souvent par les 24 à 48 heures de garde à vue », sans avoir eu le temps de préparer leur défense.
     
    […]

    Tout cela témoigne de la volonté du pouvoir en place de restreindre la liberté de manifester et d’aller et venir, juge la LDH. « Il faut faire peur », « juger vite et frapper fort » constate-t-elle, s’interrogeant en conclusion de son rapport sur le « deux poids deux mesures » qu’elle constate : les victimes de violences policières attendent elles toujours que l’on donne suite à leurs plaintes.

    Le rapport est diffusé ici :
    https://www.dropbox.com/s/lsqwluhdnh43hsr/Legal%20Team%20répression%20judiciaire%20juin%202019.pdf

    • Dans le rapport de la LDH Montpellier :

      D’autant que les Gilets Jaunes n’ont dans leur grande majorité jamais eu affaire à la justice. C’est un monde qu’ils découvrent et pensent qu’il est préférable d’être jugé immédiatement afin d’en fini au plus vite, « sonnés » souvent par les 24 à 48 heures de garde à vue, mesure pendant laquelle les policiers, pour leur faire croire qu’ils en sortiraient plus vite, les ont incités à ne pas avoir recours à un avocat et à ne pas respecter leur droit au silence.

      Or, si l’on conteste l’infraction, il convient nécessairement de demander un délai pour préparer utilement sa défense, afin de disposer du temps matériel nécessaire pour produire témoignages et vidéos justifiant de sa mise hors de cause, alors qu’en comparution immédiate le tribunal ne dispose que des seuls éléments à charge fournis unilatéralement par les services de police.

      Et même quand les faits sont avérés, seul le délai permettra là aussi de produire témoignages et vidéos permettant de resituer dans son contexte l’infraction reprochée – laquelle n’est bien souvent qu’une réplique à un usage disproportionné de leurs moyens de coercition par les forces de l’ordre –, avec pour résultat une diminution de la peine par rapport à celle qui aurait été appliquée en comparution immédiate.

      Mais il y a tout de même un risque dans ce cas d’être maintenu en détention, ce qui pousse certains à accepter d’être jugés « en l’état »… et de se voir condamnés à une peine de prison au moins en partie ferme.

    • Sur les poursuites sur le chef de participation à un groupement violent :

      Il convient de s’interroger sur les preuves de la culpabilité des prévenus poursuivis du chef de participation à un groupement violent : article 222-14-2 du Code pénal.

      […]

      En réalité, cette infraction doit être envisagée comme permettant de sanctionner des faits commis par le prévenu et constitutifs d’une infraction pénale dont la peine encourue est plus forte que celle visée par l’article 222-14-2 du Code pénal, mais sans incidence réelle pris isolément.

      Exemples :
      • jet d’une bouteille plastique aux 3/4 vide sur les forces de l’ordre sans les toucher
      • jet de 4 pommes de terre sur les forces de l’ordre sans les toucher
      • prévenu qui ramasse un fumigène au sol, ou un caillou
      • prévenu qui transporte dans son sac des cailloux
      • prévenu qui ramasse des pierres avant de les déposer plus loin
      • jet de mottes de terre sur un policier
      • renvoi d’une grenade de gaz lacrymogène sur les forces de l’ordre
      • port d’un T-shirt « Force et Honneur » et prise en main d’une bouteille de bière vide

      Cette infraction semble également servir d’infraction « filet de sécurité », c’est-à-dire une infraction permettant au Parquet de pallier à l’éventualité d’une relaxe sur d’autres chefs d’inculpation lorsque les éléments de preuve ne sont pas suffisants :
      • prévenu contestant avoir délibérément frappé un policier : en l’espèce, il indiquait qu’il était aspergé de gaz lacrymogène et qu’il a agité son drapeau pour essayer de faire circuler l’air mais qu’il a ainsi porté involontairement un coup au policier ; il indiquait également avoir été auparavant victime de violences policières
      • prévenu qui enclenche à deux reprises la flamme de son briquet pendant quelques secondes sur une poubelle
      • violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, poursuivies sur les seules déclarations du policier victime

    • Et les victimes de violences policières ?

      Par comparaison à cette procédure « juger vite et frapper fort », les nombreuses victimes répertoriées de violences policières sont toujours dans l’expectative, alors que notamment 4 pendant cette période ont été atteintes d’un tir de LBD 40 dans la tête, ce qui est rigoureusement illégal !

      Des plaintes circonstanciées, recoupées par des témoignages et des vidéos ont été adressées à l’IGPN, la police des polices, et doublées auprès du Parquet, maître des poursuites, l’IGPN n’intervenant que sur le plan déontologique. Mais si à ce jour certaines victimes ont bien été entendues par l’IGPN, aucune suite n’est connue, et a fortiori aucune poursuite engagée devant le tribunal.

    • CONCLUSION

      Le Parquet de Montpellier a eu recours quasi-systématiquement à la procédure de comparution immédiate dans le cadre des poursuites visant les Gilets Jaunes, sans procéder à une appréciation au cas par cas en fonction de la gravité des faits reprochés et la suffisance ou non des charges retenues.
      • Ce mode de comparution entraîne inévitablement en pratique une réponse plus rapide et plus sévère
      • Le choix du Parquet porte également sur l’infraction visée, c’est à dire quasi-systématiquement le délit de participation à un groupement qualifié de violent. Ce délit, créé par le législateur et largement critiqué et critiquable, permet d’aboutir à une répression de tous les faits matériels qui n’auraient en l’absence de cette infraction pas fait l’objet d’une répression pénale.

      Il s’agit de faire peur, et d’interdire la rue comme moyen d’expression : à travers les Gilets Jaunes, c’est le mouvement social en tant que tel qui est visé par cette volonté de stigmatisation et qui doit donc préparer les moyens de sa riposte et s’affirmer.

      N.B. La Legal Team de Montpellier n’est pas isolée. Elle est en lien avec d’autres structures participant de la même philosophie, notamment à Toulouse, Bordeaux et Nantes.

      Pour l’Observatoire Nantais des Libertés dans son rapport « Exercice du maintien de l’ordre à Nantes et respect des droits - mai 2017 / mai 2019 » : « Le terrorisme a justifié la banalisation de mesures considérées antérieurement comme d’exception ».

      De son côté, l’Observatoire Girondin des Libertés Publiques, dans son rapport « Maintien de l’ordre à Bordeaux » - 17 novembre 2018 / 16 février 2019 - », soupçonne « l’existence d’un fichier des manifestants constitué illégalement par les services d’enquête ».

      Enfin, l’Observatoire des Pratiques Policières de Toulouse, dans son rapport « Un dispositif de maintien de l’ordre disproportionné et dangereux pour les libertés publiques - mai 2017 / mars 2019 - » enfonce le clou : « À laisser la police s’autonomiser et exercer sa violence sans retenue et sans déontologie, on court le risque de changer de régime et de glisser vers des formes totalitaires de maintien de l’ordre. »

      Vous avez dit « démocratie » ?...

  • Menacé par la spéculation immobilière, un hôpital résiste en s’ouvrant sur la vie de son quartier
    https://www.bastamag.net/Toulouse-hopital-Saint-Cyprien-quartier-libre-gentrification-immobilier-lo

    Coincé entre coupes budgétaires, gentrification et promotion immobilière, l’hôpital de La Grave, à Toulouse, fait de la résistance. Résolument ancré dans la vie du quartier populaire de Saint-Cyprien, le CHU est défendu bec et ongles par un collectif de personnels, de syndicats, d’associations et d’habitants. Ces derniers défendent « une vision sociale de l’hôpital » à rebours des politiques récentes, ainsi qu’une médecine urbaine de proximité accessible aux personnes précaires. Un centre auto-géré, qui (...)

    #Inventer

    / A la une, #Luttes_sociales, #Habitat_écologique_et_social, #Garantir_l'accès_au_logement, #Reportages, #L'âge_de_faire, #Classes_populaires, #Logement, (...)

    #Santé_

  • L’interminable traque des black blocs - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/l-interminable-traque-des-black-blocs_2083881.html

    Alors que le mouvement des gilets jaunes semble à bout de souffle, des groupes d’enquête sont engagés dans un vrai travail de fourmi pour identifier les casseurs.

    Ils le surnomment le « Punisher » parce qu’il porte un masque de super-héros - une sorte de face de squelette. Le 23 février dernier, à Toulouse, lors de l’acte XV des gilets jaunes, la vidéosurveillance l’a surpris en train de jeter un cocktail Molotov sur les forces de l’ordre. Impossible de l’identifier, il est camouflé de la tête aux pieds. Comme n’importe quel pilier d’un black bloc - comprendre un regroupement ponctuel de manifestants qui ne se connaissent pas forcément mais passent à l’affrontement. Des heures durant, les enquêteurs toulousains écument toutes les sources d’images possibles : caméras de la ville ou des policiers eux-mêmes, photos de la presse régionale, live sur Facebook tournés par des manifestants... Et soudain, enfin, dans un banal reportage filmé par un Youtubeur, la chance leur sourit. A l’arrière-plan, on aperçoit le « Punisher » qui a relevé son masque deux minutes pour griller une cigarette...

    Ce genre de « traque » constitue le quotidien du « groupe d’enquête gilets jaunes » basé dans la Ville rose. Neuf policiers de la sûreté départementale ont été choisis et totalement détachés depuis le mois de janvier pour confondre les casseurs des rassemblements de chasubles. Des limiers de la brigade criminelle, de la financière ou de la lutte contre la cybercriminalité constituent cette force logée à l’hôtel de police, dans un open space dont les murs arborent des photos de suspects. Sur un tableau blanc, une trentaine d’hommes au visage immortalisé, auxquels aucun nom n’a encore été donné. « Des objectifs », selon la terminologie, qui accaparent leur journée. 80 % de celle-ci est occupée à visionner les 10 000 heures d’images stockées sur leurs ordinateurs.
    De nouvelles interpellations chaque semaine

    Une quinzaine de groupes similaires ont été mis en place en France, parfois brièvement, dans les villes marquées par les plus fortes tensions. Le mot d’ordre : « Ne laisser passer aucune exaction », selon Kevin Gutter, le chef adjoint de la sûreté départementale toulousaine. Un travail de fourmi qui perdure, malgré le déclin du mouvement : « Chaque semaine, à l’aube, il y a de nouvelles interpellations, assure ce commissaire. Encore aujourd’hui, nous identifions des individus pour des faits datant de janvier. » Dans la capitale occitane, où les services de renseignement jaugent le noyau dur à 500 ultras, les violences ont blessé 249 membres des forces de l’ordre. Il y en a eu plus de 1600 au niveau national. Le préfet d’Occitanie, Étienne Guyot, l’assure à L’Express : « On a parfois eu l’impression d’avoir en face de nous des gens prêts à tuer. »

    LIRE AUSSI >> Profession : avocats de black bloc

    Pour chaque manifestation décortiquée, la première étape consiste à cerner les faits commis, de la destruction de mobilier urbain aux tentatives d’homicide avec cocktails Molotov (les faits seront peut-être requalifiés en violences volontaires au moment du procès). Puis vient l’identification des auteurs. N’importe quel détail saisi par un zoom sur les images compte : une boucle d’oreille, la couleur d’une semelle, même un tic. Un vandale s’est, par exemple, trahi parce qu’il avait la manie de poser ses mains sur ses hanches. Ce même détail a ensuite été recherché sur les vidéos jusqu’à ce que la « cible » en laisse voir davantage.

    « On n’a pas affaire à des professionnels de la criminalité, ils font donc forcément des erreurs, même s’ils pensent être des maîtres en camouflage », constate le capitaine Vincent Escorsac, qui dirige le groupe. Mais la réalité n’est pas la science-fiction : même lorsqu’un visage finit par se découvrir, aucun logiciel à leur disposition ne permet la reconnaissance faciale. La plupart du temps, les portraits sont donc transmis aux différentes brigades dans l’espoir d’un contrôle fructueux sur la voie publique.
    Radicalisés en cours de mouvement

    La difficulté est d’autant plus grande qu’une large partie des suspects est inconnue des services de police et de renseignement. « Nous avons des profils qui se sont radicalisés au cours du mouvement, observe Kevin Gutter. Il y a ceux qui nourrissent une réelle haine des institutions et ceux qui se sont laissé entraîner par la foule. En général, ceux-là s’effondrent en garde à vue. Mais ceux qui nous intéressent le plus, ce sont les recruteurs. »

    Les profils débusqués ménagent parfois des surprises : comme ce sexagénaire, qui se prétendait légionnaire, et stimulait les cortèges. Ou cette étudiante en ergothérapie qui dévoilait les identités de policiers sur les réseaux sociaux dissimulée sous un pseudonyme masculin. Un phénomène qui porte un nom - le #copwatching - et qui a d’ailleurs attiré l’attention des services de renseignement au niveau national depuis la fin mars. A Toulouse, les investigations sur cette pratique ont également été confiées au groupe d’enquête spéciale.

    #maintien_de_l'ordre #police #justice

  • Soutien National à #Ebru_Firat

    Chers amis

    Proches ou non , anonymes ou pas , vous qui m’avez soutenue depuis septembre 2016 où l’on est venue « me chercher » pour , de Toulouse et sans aucun moyen , « faire quelque chose » pour Ebru que je ne connaissais pas , ebru embastillée dans une prison kurde ...

    Comme moi , par sa défense et son soutien ,vous avez appris à la connaitre et l’ aimer à travers cette page et quelques événements qui ont pu être organisés avec l’appui de l’association ALEIF , association laïque ,fondée il y a 20 ans avec pour objet l’entraide internationale des femmes .

    Combat quelque peu hasardeux et ambiguë , ponctué de deux déplacements sur place où les autorités turques , avec l’assistance de Maître KIRAZ avocat à Istanbul m’ont permis de la visiter dans la prison de BAKERKOI .

    Il n’a pas été si facile de trouver des relais dans l’Opinion car
    Ebru a fait un choix de liberté et d’indépendance en entendant clairement s’emparer de sa vie et de son avenir en quittant les lignes de guerre non par abandon de ses engagements mais par la rencontre d’un amour .

    Patrice FRANCESCHI , qui connait si bien la question kurde en syrie , Caroline FOUREST courageuse et pertinente intellectuelle m’ont aidé par leur lumières et leurs amicaux encouragements .Patrice FRANCESCHI est venu pour une conférence en Avril 2018 organisée par ALEIF avec le soutien de SIA ( solidarité internationale antifasciste ) héritière directe et légitime du mouvement anarchiste espagnol arrivé à TOULOUSE en 1938 . Des soutiens solides et inattaquables se sont donc présentés à Ebru .
    Je remercie aussi tous les toulousains qui m’ont fait signe pour proposer leur aide , les journalistes , des artistes , le bel événement des 1001 nuits à la cave poésie ou Ebru a été honorée par la lecture d’un de ses poèmes . Dernièrement la CNT AIT de Paris relançait les actions de soutien ..Merci à tous pour elle .

    Ebru s’est battue contre DAESH donc pour nous aussi .

    Qui sont ceux qui la jugent pour avoir oser prendre sa liberté ?.
    Depuis quand la liberté est elle trahison ?

    Ebru n’a de cesse et n’a eu de cesse , y compris du fond de sa cellule , de revendiquer ses choix , tous ses choix , son inaltérable amour pour son peuple mais aussi l’amour de sa liberté et donc l’affirmation de sa personne .Depuis quand gagnerait on des guerres en se limitant à l’obéissance d’une cause ?.Et n’est ce pas parce qu’elles sont fières et libres de leur personnes et de leur féminité que les femmes kurdes lèvent la tète et prennent des armes contre des oppresseurs qui le sont à l’encontre ,du peuple kurde mais aussi des femmes en tant que telles ?

    Avant de prendre son envol personnel Ebru formée comme infirmière dans une zone de guerre a soigné des blessés et apporté plusieurs années de sa jeunesse à son avant de se rendre au nord de la sirye au Rojava dans les suites de la victoire de KOBANE ;

    Aujourd’hui Ebru est « libre » et a pu rejoindre la ville de DYIARBAKIR où vit sa famille ,sa mère et ses frères et où elle devra de toute façon rester pendant au moins un an ;Dans un an elle demandera à retrouver la liberté de ses mouvements et revenir si elle le souhaite en France ..Nous verrons .

    Le papa de Ebru vit à Toulouse et il va devenir plus facile pour vous tous de manifester votre solidarité à Ebru directement .

    Le combat de ALEIF et de ses amis va continuer car les combattants kurdes et qui ont besoin de notre aide sont nombreux

    Mais pour Ebru ,celle ci est libre maintenant et il lui appartient de s’exprimer personnellement .Bien sur le relais ne se fera pas en si vite ..J’espère la visiter dans le prochaines semaines et informerai à travers cette page .J’ai cru aussi comprendre que des journalistes etait déja en contact avec elle et je ne doute pas que des informations circuleront .

    Merci encore de votre soutien et RV au 2 juillet 19 salle st jean à 17 h pour l’assemblée générale annuelle de ALEIF ( pour les adhérents ) en présence de Fatiah AIGAR- BOUDjALAT qui présentera son dernier livre ; ;

    Car le combat pour la liberté n’arrête jamais !

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1441245592685166&id=833718436771221

  • En #Ariège, la #mine de #Salau en terrain miné

    Mardi 11 juin, le tribunal administratif de Toulouse a examiné les conditions d’attribution d’un permis de recherche de #tungstène à #Couflens, au fin fond de l’Ariège. Le rapporteur public s’est prononcé pour l’annulation, en raison du montage financier présenté. Mais rouvrir la mine serait surtout une catastrophe environnementale et de #santé_publique.


    https://www.mediapart.fr/journal/france/130619/en-ariege-la-mine-de-salau-en-terrain-mine?onglet=full
    #extractivisme #France #environnement #amiante
    ping @daphne @albertocampiphoto

  • En Ariège, la mine de Salau en terrain miné
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130619/en-ariege-la-mine-de-salau-en-terrain-mine

    Mardi 11 juin, le tribunal administratif de Toulouse a examiné les conditions d’attribution d’un permis de recherche de tungstène à Couflens, au fin fond de l’Ariège. Le rapporteur public s’est prononcé pour l’annulation, en raison du montage financier présenté. Mais rouvrir la mine serait surtout une catastrophe environnementale et de santé publique.

    #ENVIRONNEMENT #Salau,_environnement,_mine

  • La France expulse vers l’Érythrée

    Le 6 juin 2019, la préfecture des Pyrénées-Orientales a expulsé une personne érythréenne vers Asmara depuis le centre de rétention administrative (#CRA) de #Toulouse. Il s’agit de la première expulsion par la France vers l’Érythrée, pays où règne l’une des dictatures les plus violentes du monde.

    https://www.lacimade.org/presse/la-france-expulse-vers-lerythree
    #Erythrée #France #expulsions #renvois #réfugiés_érythréens

    A la lecture du rapport parlementaire dévoilé la semaine dernière par @le_Parisien @nicojacquard on apprend page 92 que @Place_Beauvau a demandé 7 LPC au consulat de l’#Érythrée pour expulser 7 de leurs ressorissant·e·s (et 6 pour la Syrie) !


    https://twitter.com/lacimade/status/1138730170288943104
    #Erythrée #it_has_begun

    ping @karine4

    • France : une femme expulsée en Érythrée, un des pays les plus répressifs au monde

      C’est une première depuis au moins 20 ans. D’ordinaire, les Érythréens qui ont pu prouver leur nationalité auprès des autorités françaises obtiennent une protection. L’Érythrée est considérée comme l’un des pays les plus répressifs au monde.

      Cette ressortissante érythréenne a été arrêtée le 8 mai à la frontière espagnole, à bord d’un autobus, avec un titre de séjour « contrefait » et un passeport, selon la préfecture des Pyrénées-Orientales. On ignore encore les détails du périple qui l’a conduit en France.

      Placée en centre de rétention, elle a multiplié les recours judiciaires et déposé en urgence une demande d’asile, mais en vain. Tout a été rejeté. Elle a fait appel du rejet de l’asile, mais, avant l’examen de son recours, a été reconduite de force dans son pays natal le 6 juin. En dépit des mises en garde sur le régime totalitaire qui règne à Asmara. Et alors que la France n’a plus renvoyé d’Érythréens depuis plus de 20 ans.

      Alors que s’est-il passé ? Au ministère de l’Intérieur, on renvoie vers la Préfecture. Et à la Préfecture, on fait valoir l’épuisement de tous ses recours juridiques pour motiver l’expulsion.

      Du côté de l’OFPRA, on assure pourtant que la doctrine française n’a pas changé : la preuve de la nationalité suffit à octroyer une protection aux Érythréens. Mais selon nos informations, la dame aurait mal parlé l’anglais et ses premières déclarations auraient laissé croire qu’elle ne craignait rien en cas de renvoi dans son pays natal.

      http://www.rfi.fr/afrique/20190612-france-une-femme-expulsee-erythree-pays-plus-repressifs-monde?ref=tw_i

    • Une femme déboutée du droit d’asile expulsée vers l’Erythrée

      La Cimade dénonce cette expulsion, « une première » souligne l’association de défense des migrants, vers un pays où le régime commet des « violations massives des droits de l’homme » selon l’ONU.

      Le 6 juin, la préfecture des Pyrénées-Orientales a expulsé du territoire français une femme étrangère, dont la demande d’asile avait été rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Arrêtée dans un bus en provenance de l’Espagne en mai, elle avait été placée en rétention à Toulouse et, comme le recours déposé devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) n’est pas suspensif, finalement expulsée. L’histoire serait assez banale si la destination vers laquelle cette femme a été envoyée n’était pas Asmara, capitale de l’Erythrée.

      Ce pays ultrafermé est dirigé par le même homme, Isaias Afwerki, depuis 1991. L’année dernière, la rapporteure spéciale de l’ONU sur place s’inquiétait de la persistance de « violations massives des droits de l’homme » par le régime. « Il faut faire le service militaire dans notre pays. Si cela durait deux ou trois ans, je serais d’accord, mais c’est un service qui ne finit jamais. Ou plutôt, ça finit quand tu meurs. Mes frères et mon père, qui a 70 ans, sont toujours soldats », témoignait auprès de Libération en décembre 2017 un jeune homme qui avait fui l’Erythrée. Le Quai d’Orsay déconseille d’ailleurs vivement aux Français de s’y rendre, les prévenant que l’ambassade y dispose de « moyens limités pour venir en aide aux Français en cas de crise ».
      « Risques importants »

      C’est ce qui inquiète la Cimade : « La personne qui a été expulsée court des risques importants en Erythrée, dit David Rohi, responsable rétention de l’organisation de défense des migrants. On ne sait pas si cette expulsion, c’est un dérapage ou si elle marque une volonté de reprise des expulsions [vers ce pays]. »

      La préfecture des Pyrénées-Orientales, elle, ne voit pas le problème : « La personne a fait valoir tous les modes de recours, et il y a quand même eu cinq décisions de justice, dont l’Ofpra qui est indépendante, le juge des libertés qui l’a maintenue en rétention… Ce n’est pas seulement une décision en sa défaveur, c’est cinq. Donc le préfet, qui n’est pas seul dans sa prise de décision, l’a exécutée comme il pourrait le faire sur d’autres dossiers de ce type », explique-t-on.
      « Justice déshumanisée »

      David Rohi balaye l’argument : « La préfecture se borne à dire qu’elle a respecté la loi et la procédure, mais un préfet est aussi lié par les risques d’exposition à des traitements inhumains et dégradants, ce n’est pas pour rien que la France, d’habitude, n’expulse pas vers l’Erythrée ! »

      Surtout, il pointe les conditions dans lesquelles cette femme a constitué son dossier de demande d’asile : « Le préfet a décidé de la maintenir en rétention quand elle a déposé sa demande d’asile, ce qu’il n’était pas obligé de faire. Or une demande d’asile en rétention n’a rien à voir avec une demande normale. Il faut rédiger son dossier en français par exemple. Elle a été entendue par l’Ofpra par visioconférence, le traducteur n’était pas dans la même pièce qu’elle, cela limite la qualité de l’examen. »

      La vidéo-audience est d’ailleurs dénoncée par les avocats des barreaux de Lyon, Nancy et Paris après qu’il a été décidé de l’expérimenter pour les audiences à la Cour nationale du droit d’asile, cette fois. « Nous ne pouvons pas admettre ce type de justice déshumanisée, dans un domaine où l’intime conviction du juge va décider de la vie d’une personne et de sa famille », expliquait Serge Deygas, bâtonnier élu du barreau de Lyon, alors que les avocats se mobilisaient contre au début de l’année.

      https://www.liberation.fr/france/2019/06/13/une-femme-deboutee-du-droit-d-asile-expulsee-vers-l-erythree_1733475

    • Sur les traces d’#Aatifa, expulsée par la France vers l’Erythrée, « la Corée du Nord de l’Afrique »

      Une Erythréenne a été expulsée par la France le 6 juin, malgré les dangers encourus dans son pays. Elle n’est pas la première. Trois l’auraient précédée en 2017. « L’Obs » a mené l’enquête.
      Ce 6 juin, quand les policiers sont venus l’extraire de sa petite chambre du centre de rétention de Toulouse-Cornebarrieu, on imagine mal Aatifa (le prénom a été changé) s’être débattue. Menue, elle a les bras couverts de cicatrices, comme autant de témoignages des mauvais traitements qu’elle a subis en exil. A près de 40 ans, elle est alors sur le point d’être renvoyée par les autorités françaises dans son pays d’origine, l’Erythrée. Une décision qui, pour beaucoup, sonne comme une condamnation à mort. Ce petit pays, indépendant de l’Ethiopie depuis 1993, est l’un des plus fermés au monde. Certains le surnomment « la Corée du Nord de l’Afrique ».

      Ce 6 juin, quand les policiers sont venus l’extraire de sa petite chambre du centre de rétention de Toulouse-Cornebarrieu, on imagine mal Aatifa (le prénom a été changé) s’être débattue. Menue, elle a les bras couverts de cicatrices, comme autant de témoignages des mauvais traitements qu’elle a subis en exil. A près de 40 ans, elle est alors sur le point d’être renvoyée par les autorités françaises dans son pays d’origine, l’Erythrée. Une décision qui, pour beaucoup, sonne comme une condamnation à mort. Ce petit pays, indépendant de l’Ethiopie depuis 1993, est l’un des plus fermés au monde. Certains le surnomment « la Corée du Nord de l’Afrique ». Comment la France, pays des droits de l’homme, a-t-elle pu décider pareille expulsion alors même que les pays européens s’y refusent traditionnellement ? Que s’est-il passé ? Erreur administrative, zèle d’une préfecture qui n’aurait pas mesuré les conséquences de sa décision ? Selon nos informations, ce cas est rarissime : c’est l’une des premières fois qu’un ressortissant d’Erythrée est expulsé par la France. MEHDI BENYEZZAR / L’OBS Avant Aatifa, trois autres migrants l’avaient déjà été en 2017, selon le ministère de l’Intérieur. Les autorités françaises peinent à dissimuler leur gêne. A Beauvau, on dit avoir « découvert l’info [sur Aatifa] dans la presse » : « On ne supervise pas toutes les expulsions. On ne peut pas. » Du côté de la préfecture des Pyrénées-Orientales, on s’en tient au minimum syndical. Aatifa a été expulsée « en application des décisions de justice prononcées à son encontre ». Depuis que les migrants arrivent plus nombreux par la frontière espagnole plutôt qu’italienne, « les préfets des Pyrénées-Atlantiques et des Pyrénées-Orientales font du zèle, sous la pression de Castaner », souffle un haut fonctionnaire sous couvert d’anonymat. Nul ne sait ce qu’est devenue aujourd’hui l’ancienne travailleuse domestique. « Elle a très peur d’être enfermée » Toulouse-Paris. Paris-Istanbul. Et enfin Istanbul-Asmara, la capitale de l’Erythrée. Plusieurs sources concordantes indiquent que des policiers français ont accompagné Aatifa tout au long de son voyage retour. Ces derniers l’auraient directement « remise » aux autorités érythréennes, une fois arrivés à bon port. « C’est ce que prévoit la procédure », indique un fonctionnaire de la police aux frontières. Une procédure qui ne prévoit toutefois pas de s’assurer de sa sécurité sur place. « A peine arrivés, ils ont pris le vol retour », raconte « Léo », de la Cimade, une association de soutien aux migrants. L’un des membres de la famille d’Aatifa, réfugié en Europe, assure qu’elle est toujours en vie : il l’a eue au téléphone à la mi-juin. Si elle n’a pas été enfermée à son arrivée, « elle a très peur de l’être ». En 2018, plus de 80 % des demandeurs d’asile érythréens ont pourtant été reconnus réfugiés par l’Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides (Ofpra). Il leur suffit, en général, de prouver leur nationalité pour être protégés par l’Etat français. Aatifa, détentrice d’un passeport en cours de validité, était dans ce cas. Mais l’Ofpra lui a tout de même refusé le statut de réfugiée. Dans sa décision, l’office explique que « ses déclarations ne permettent pas [...] de conclure au bien-fondé de ses craintes [...] de persécution en cas de retour ». La députée LREM Valérie Thomas, présidente du groupe d’amitié France-Erythrée à l’Assemblée nationale, réagit : « Cette décision [d’expulsion] m’a surprise. On ne sait pas grand-chose de ce qui se passe en Erythrée. Et lorsque l’on ne sait pas, il ne faut pas expulser. » D’autant que l’ONU s’est déjà alarmée de la situation sur place à plusieurs reprises. Dans un rapport de mai 2019, elle a dénoncé de nombreuses violations des droits de l’homme : arrestations arbitraires, détentions illimitées, enfermement systématique des migrants érythréens qui ont tenté de fuir sans visa... Le pays est toujours tenu d’une main de fer par le dictateur Issayas Afeworki, héros de l’indépendance, devenu pourfendeur des libertés publiques depuis un coup d’Etat en septembre 2001. Alors que le monde pleurait les morts des Twin Towers, Afeworki a muselé la presse et enfermé les opposants politiques. Plus rien ne filtre de cet Etat fermé à double tour. « Pour les autorités locales, la migration de nombreux Erythréens est un complot de l’étranger », indique une source diplomatique. Un pays caserne Qui est Aatifa ? Quelle est son histoire ? Nous avons pu reconstituer une partie de son parcours. De son départ d’Asmara à son retour forcé. Aatifa est née en Erythrée au début des années 1980. Elle est tigréenne, l’ethnie majoritaire du pays, et de confession orthodoxe. Après avoir grandi dans une zone rurale, elle gagne, encore adolescente, la capitale, Asmara. Au terme de sa onzième année de scolarité, comme des milliers d’écoliers, elle rejoint le camp militaire de Sawa. Depuis une vingtaine d’années, l’ancienne base du parti nationaliste érythréen, située à la frontière avec le Soudan, est le symbole de l’embrigadement de la jeunesse. Dans des baraquements posés au milieu d’un désert de roches ocre, les jeunes cadets apprennent, parfois par la force, l’amour du drapeau et le maniement des armes. LIRE AUSSI > Pourquoi les Erythréens émigrent Dans ce pays caserne, la conscription peut durer toute une vie. Pour Aatifa, elle s’achève au bout d’un an. La jeune femme dit avoir été réformée pour raisons médicales. De retour à Asmara, elle vit de petits boulots. Vendeuse à la sauvette, elle est envoyée à plusieurs reprises en prison. C’est en tout cas ce qu’elle a soutenu devant les officiers de l’Ofpra, qui ont jugé cet élément trop peu étayé pour être crédible. « Comme elle n’avait pas achevé son service militaire, la police était aussi sur son dos », complète son avocate. LIRE AUSSI > Le parcours du combattant du demandeur d’asile en France C’est en 2009 qu’Aatifa aurait quitté l’Erythrée, selon des documents que nous avons pu consulter. Sa destination ? Le Koweït, où elle est embauchée comme employée de maison. « C’est très courant pour les femmes de mon pays d’aller travailler dans le Golfe, explique la journaliste érythréenne établie en Suède Meron Estefanos, l’une des porte-voix de la communauté. Il y a des agences de recrutement de domestiques en Erythrée qui démarchent les jeunes filles dans la rue pour les envoyer là-bas. » Le voyage coûte entre 15 000 et 30 000 nafkas (900 et 1 800 euros), à verser à ces officines. Salaire mensuel promis ? 180 euros. « Situation de quasi-esclavage » De son passage au Koweït, Aatifa n’a que peu parlé à l’officier de l’Ofpra avec lequel elle s’est entretenue par visioconférence, après son arrestation en France. Depuis 2018 et la loi asile et immigration, ce dispositif permet de traiter plus rapidement - et avec moins de moyens - les demandes d’asile formulées par les étrangers placés en centre de rétention. Il est fréquemment décrié tant par les associations de soutien aux réfugiés que par les syndicats de l’Ofpra. Une intervenante en centre de rétention explique : « Il faut s’imaginer qu’on est face à une caméra dans une petite pièce. Avec un policier à ses côtés. Ce n’est pas idéal. Peut-être qu’avec le stress elle n’a d’ailleurs pas tout compris », explique une intervenante en centre de rétention. Gérard Sadik, coordinateur asile pour la Cimade, rebondit : « Je pense qu’elle aurait eu l’asile si elle était passée en procédure normale. » Alexandre GELEBART/REA Manifestation de soutien aux sans papiers lors de la journee contre l’enfermement dans les centres de retentions et l’alllongement de la duree de la retention.

      Manifestants devant le centre de retention administrative de Toulouse Blagnac Cornebarrieu. « Devant moi non plus, elle ne s’est pas étendue sur cet épisode », complète son conseil. Tout juste a-t-elle précisé, du bout des lèvres, qu’elle avait travaillé pour trois familles. Que les conditions étaient rudes. « Ces femmes vivent dans une situation de quasi-esclavage », insiste la journaliste Meron Estefanos. Mais les derniers employeurs d’Aatifa l’ont quand même aidée à s’enfuir vers la Turquie. Elle rejoindra ensuite la Grèce, puis les rivages de l’Espagne. Son périple dure encore plusieurs mois, jusqu’à son interpellation à la frontière franco-espagnole, le 8 mai dernier, par la police française. Elle est en possession de deux passeports. L’un vrai, érythréen. L’autre faux, portugais, qu’elle aurait acheté à un passeur en Grèce. Elle disait vouloir rejoindre l’Allemagne. LIRE AUSSI > Soigner les traumas des réfugiés : « J’ai reçu des patients ne sachant plus parler » Aussitôt arrivée au centre de rétention, elle formule une demande d’asile. Car le préfet vient de prononcer une obligation de quitter le territoire français à son encontre. « Elle était en état de stress énorme », se souvient l’un des intervenants associatifs. Lors de son audition, les policiers ont noté qu’elle affirmait ne pas craindre pour sa vie en cas de retour en Erythrée. « Elle s’est effondrée devant moi quand je lui ai lu la retranscription. Elle m’a dit qu’elle n’avait jamais dit ça », explique Me Lévy. Cette réponse supposée ainsi que le manque de documents étayant son parcours ont certainement joué en sa défaveur lors de l’examen de sa situation. Mais son avocate ne désarme pas. Elle entend saisir la Cour nationale du Droit d’Asile pour faire reconnaître sa cliente comme réfugiée statutaire. Si elle obtient gain de cause, Aatifa aura théoriquement le droit de revenir en France. Encore faudra-t-il la retrouver.

      https://www.nouvelobs.com/monde/20190703.OBS15411/sur-les-traces-d-aatifa-expulsee-par-la-france-vers-l-erythree-la-coree-d

  • « Gilets jaunes » : face aux manifestants, de plus en plus de policiers choisissent l’anonymat au tribunal
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/05/24/gilets-jaunes-face-aux-manifestants-de-plus-en-plus-de-policiers-choisissent

    Le titre est réducteur : on voit bien que l’anonymisation va bien au delà des seuls tribunaux.

    L’anonymisation des forces de l’ordre dans les procédures judiciaires, auparavant réservée aux dossiers d’antiterrorisme, s’est multipliée depuis le début du mouvement des « gilets jaunes ». Une disposition adoptée après l’assassinat de deux fonctionnaires de police à Magnanville (Yvelines) à l’été 2016, et entrée en vigueur en avril 2018, a permis d’élargir la possibilité de l’identification « sous RIO » d’un policier dès lors que « la révélation de son identité (…) est susceptible de mettre en danger sa vie ou son intégrité physique, ou celle de ses proches ». A charge pour la hiérarchie policière de délivrer les autorisations.

    L’identification sous RIO est apparue dans au moins une centaine de dossiers depuis le début des manifestations

    En Loire-Atlantique par exemple, la DDSP a autorisé dès 2018 ses 1 300 policiers à avoir recours à l’anonymat dans plusieurs situations : lorsqu’ils rédigent un procès-verbal ou sont amenés à témoigner ou à demander des dommages et intérêts pour des faits passibles de plus de trois ans d’emprisonnement. L’anonymat reste cependant impossible lorsque les policiers sont eux-mêmes mis en cause.

    Inutilisée jusqu’au mois de novembre 2018, l’identification sous RIO est apparue, depuis le début des manifestations des « gilets jaunes », dans plus d’une cinquantaine de dossiers jugés dans les tribunaux de grande instance de Nantes et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), selon les remontées d’avocats de manifestants et de policiers recueillies par Le Monde. Le dispositif est encore inutilisé à Paris, Toulouse ou Lyon, selon plusieurs avocats, mais une dizaine de policiers l’ont demandé à Bordeaux, affirme leur conseil, Me Guillaume Sapata.
    Lire : Quand des « gilets jaunes » disent manifester « la boule au ventre »

    Ce recours à l’anonymat pour des procédures liées au maintien de l’ordre traduit un niveau de crainte inédit des policiers quant à l’exposition de leur identité. « Ce n’est pas le fait que le prévenu connaisse notre nom qui pose problème, mais le fait qu’il puisse, avec son entourage, le diffuser sur Internet », estime le fonctionnaire menacé. Le précédent du site CopWatch, qui diffusait en 2011 les noms et les photographies de fonctionnaires avant d’être fermé, hante encore une partie de la profession.

    « On sait où il étudie, fais gaffe »

    L’identification sous RIO est avant tout demandée par les fonctionnaires de la BAC et des compagnies départementales d’intervention, qui évoluent chaque samedi « à domicile », selon l’expression d’un policier, contrairement aux CRS et aux escadrons de gendarmes mobiles, opérant dans toute la France. A Nantes, un policier raconte qu’il y a quelques mois un manifestant l’a interpellé par son prénom et celui de l’un de ses enfants, avant de lui lancer : « On sait où il étudie, fais gaffe. »

    Selon Jean-Christophe Bertrand, directeur départemental de la sécurité publique en Loire-Atlantique, la présence d’une « mouvance d’ultragauche » dans la région de Nantes a favorisé la multiplication de ce type de menaces.

    « Les manifestations d’opposition au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, puis contre la loi travail, ont été très dures et très violentes pour les fonctionnaires, estime le chef de la police nantaise. L’anonymat est une bonne extension de la protection policière, notamment quand les menaces touchent leur famille. »

    A Nantes, le recours de plus en plus fréquent à l’anonymat par les fonctionnaires fait, cependant, débat. Le 14 mai, un manifestant « gilet jaune », jugé pour avoir lancé des pierres et des morceaux de grenade lacrymogène sur des fonctionnaires de police lors de l’acte XII de la mobilisation, le 2 février, a été relaxé par le tribunal. Les magistrats ont considéré que « la décision générale d’anonymisation n’apparaît pas motivée » pour les deux victimes présumées et les deux auteurs des procès-verbaux, et qu’« aucun élément ne permet d’établir l’existence du risque d’atteinte à l’intégrité physique des quatre agents concernés ».

    Les juges nantais ont décidé de la nullité de la procédure. Une logique qui a abouti à au moins trois relaxes de manifestants depuis janvier – dans le reste des dossiers, les magistrats ont mené la procédure jusqu’au bout, malgré l’anonymat des policiers.

    #maintien_de_l'ordre #police #justice

  • #DHIHA8 Nous sommes à la croisée des chemins ! | Devenir historien-ne
    https://devhist.hypotheses.org/3692

    Cela fait maintenant plus d’une décennie que l’on parle de “révolution numérique” ou, de façon plus appropriée de “tournant numérique”, des sciences humaines et sociales. Le label “Humanités numériques”, s’il est d’une redoutable efficacité académique, avec ses quelques créations de postes universitaires, ses injonctions à “faire du numérique” dans les financements par projets, etc., ne semble pas vraiment avoir permis à l’ensemble de la profession de négocier le tournant.

    La légitimité des enseignements dits “numériques” doit encore trop souvent être défendue.

    Il est vrai que les formations “au numérique” se sont pourtant multipliées dans les cursus en histoire. On pense bien sûr à celles que deux des intervenants à #DHIHA8 avaient mises sur pied, en Licence à Reims pour Caroline Muller et en Master à Toulouse pour Sébastien Poublanc, mais aussi aux initiatives pionnières, qu’il s’agisse du Pireh ou des ateliers de Claire Lemercier et Claire Zalc.

    Si je pense malgré tout pouvoir parler de demi-échec, c’est que toutes ces formations, autant que celles que j’ai pu être amené à dispenser, d’abord à l’EHESS avec Franziska, puis à l’Université de Lille, apparaissent très largement attachées à des individualités. Elle sont souvent considérées par nos pairs comme des formations à confier aux “geeks-de-service”, idéalement de façon optionnelle et, si c’est obligatoire, sans que cela n’occupe trop d’heures dans la maquette. C’est que, voyez-vous, les étudiantes et étudiants doivent plutôt faire “des-choses-vraiment-importantes” ; certains n’hésitant pas à affirmer leur inanité la plus totale, s’interrogeant régulièrement sur l’intérêt même du maintien de telles options et s’élevant systématiquement contre toute proposition de rendre ces enseignements en partie obligatoires.

    Le propos de ce billet est de faire quelques hypothèses sur les raisons de cet échec et de tenter d’imaginer des solutions qui nous permettront de “négocier le tournant” numérique de nos disciplines.

    #humanité_numérique #pédagogie #pompe_a_fric

  • De la Lozère à Toulouse, les deux jours de calvaire d’une famille ukrainienne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080619/de-la-lozere-toulouse-les-deux-jours-de-calvaire-d-une-famille-ukrainienne

    Arrêtés, convoyés, placés en rétention, conduits sur le tarmac puis laissés « libres » après un malaise de la mère : entre mardi 4 et jeudi 6 juin, une famille ukrainienne a été ballottée entre Langogne et le centre de rétention administrative de Cornebarrieu, près de Toulouse. Une séquence éprouvante au terme de laquelle le "statu quo "administratif et le risque de renvoi demeurent pour les Okhomouch, installés en #France depuis quatre ans.

    #asile,_CRA,_Ukraine

  • De la Lozère à Toulouse, les deux jours de calvaire d’une famille urkrainienne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080619/de-la-lozere-toulouse-les-deux-jours-de-calvaire-d-une-famille-urkrainienn

    Arrêtés, convoyés, placés en rétention, conduits sur le tarmac puis laissés « libres » après un malaise de la mère : entre mardi 4 et jeudi 6 juin, une famille ukrainienne a été ballottée entre Langogne et le centre de rétention adminstratif de Cornebarrieu près de Toulouse. Une séquence éprouvante au terme de laquelle le "statu quo "administratif et le risque de renvoi demeurent pour les Okhomouch, installés en #France depuis quatre ans.

    #Ukraine,_CRA,_asile

  • Actualité été 2019 à Ecolectif
    https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2262

    « Habitants d’Écolectif, un écohameau situé dans le Comminges à 100 km au sud ouest de Toulouse, nous y développons nos projets professionnels. Nos activités sont dédiées à l’autonomie, la responsabilité, le souci de l’environnement et du bien-être des personnes et des groupes. Artisans, musiciens, accompagnants, thérapeutes, facilitateurs de formation et de coopération, nous vous accueillons sur place ou nous nous déplaçons en fonction de vos besoins. » La présentation de cette actualité donne une idée (...)

    Agenda & Actualité

    #Agenda_&_Actualité

  • Toulouse : fête de réouverture du Kiosk
    https://infokiosques.net/spip.php?article1670

    Samedi 8 et dimanche 9 juin 2019 À la Chapelle 36 rue Danielle Casanova 31000 Toulouse Le Kiosk fête sa réouverture, mais qu’est-ce que c’est ? Lors de l’expulsion du Clandé (squat dans la rue de Quéven de 1996 à 2006), son lieu de naissance, le Kiosk déménage avec ses bouquins, ses revues et ses brochures à quelques rues de là, dans le quartier Arnaud-Bernard. Il trimbalera ensuite ses livres et autres écrits de table en table et son équipe sera accueillie à la Chapelle. Puis, deux ans (...)

    #Le_Kiosk_Toulouse

    / Le Kiosk de (Toulouse)

    #Le_Kiosk_de_Toulouse_
    https://fr.squat.net/tag/clande

  • #Toulouse : intervention contre une présentation de « Mauvaise Troupe »
    https://fr.squat.net/2019/06/03/toulouse-intervention-contre-une-presentation-de-mauvaise-troupe

    Ce samedi 1er juin, on est allées à quelques personnes lire à plusieurs voix le texte qui suit au début de la présentation du nouveau bouquin du collectif « Mauvaise Troupe » et en lien avec l’orga de l’anti G7 de cet été. Il y avait une trentaine de personnes dans le bar L’Itinéraire Bis. La lecture […]

    #Euskal_Herria_/_Pays_basque #Notre-Dame-des-Landes