city:trappes

  • Adolescente de Trappes : « J’en peux plus, je suis à bout » - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/08/27/adolescente-de-trappes-j-en-peux-plus-on-cherche-a-m-enfoncer-mais-je-sui

    Ce lundi soir, avant de tenter de se suicider, Aïssetou a envoyé un texto à ses deux amies : « Salam. Depuis quelques semaines ça se voit que je vais mal mais bon (je dois) toujours (le) cacher. T’es une sœur pour moi mais là j’en peux plus, j’ai plus espoir, on cherche à m’enfoncer mais je suis à bout, le commissaire j’ai l’impression qu’il fait tout pour pas m’aider, désolée. » Elles ont toutes les deux été auditionnées par la sûreté départementale en charge de l’affaire. De son côté, la mère de Nassima fulmine : « Même pas de cellule psychologique mais on nous envoie des renforts policiers... C’est invraisemblable. » Lundi soir, des renforts ont rejoint les CRS qui stationnent devant le commissariat depuis les violences urbaines dans le quartier des Merisiers.

    #islamophobie

  • Trappes : radiographie d’une émeute

    http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2013/08/16/trappes-radiographie-d-une-emeute_3462360_3224.html

    Il y a un mois, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 juillet, une brutale poussée de violence a tenu éveillé le quartier défavorisé des Merisiers, à Trappes (Yvelines). A l’origine, un contrôle d’identité qui tourne mal, la veille. Celui de Cassandra, une jeune femme de 21 ans portant le voile intégral. « On n’est pas à Kaboul ! », lui aurait lâché un policier. Son mari, Mickael, 20 ans, s’est interposé. Il est soupçonné d’avoir tenté d’étrangler un des fonctionnaires et a été placé en garde à vue.

    Comme dans d’autres cités, aux Merisiers, les relations entre jeunes et forces de l’ordre sont loin d’être au beau fixe. Mais, de l’avis des habitants, de la police et des élus, un élément inédit a cette fois participé à l’engrenage qui a conduit aux deux nuits de heurts : une solidarité religieuse, ingrédient absent des violences urbaines qui ont marqué ces dernières années.

  • Retour sur une émeute
    http://lmsi.net/Retour-sur-une-emeute

    Huit ans après les « émeutes » de Clichy-sous-bois, six ans après celles de Villiers-le-Bel, médias et politiques s’intéressent à nouveau, après les mouvements de protestation à Trappes, au fameux « problème des quartiers sensibles » – ou « mal-être des banlieues ». Et comme en 2005, comme en 2007, comme déjà en 1990 à Vaux-en-Velin, le problème est toujours posé en des termes vagues et biaisés, entre misérabilisme et fuite en avant dans le sécuritaire. Si quelques médias et personnalités de gauche refusent la (...)

    • En 1981, les médias ne semblaient pas voir dans les rodéos des Minguettes l’expression d’un phénomène plus large. Le “ problème social ” n’existait pas encore. À l’inverse, on constate la soudaine émergence, juste après la mort d’un jeune à Vaulx-en-Velin en octobre 1991, d’une catégorie massivement utilisée pour expliquer l’événement : le “ problème des quartiers ”.

      Or, cette catégorie n’est pas neutre, elle propose une certaine interprétation de la réalité : le mal des « quartiers » résulterait de l’accumulation de problèmes, à la fois économiques et sociaux, dont l’origine et les responsables vont être absents des discours qui se développent avec la politique de la ville. Les choix de politique économique pris lors du tournant de la « rigueur » en 1983, considérés comme inéluctables, sont passés sous silence au profit d’une rhétorique consensuelle axée sur le délitement du « lien social », le manque d’ « intégration » et le déficit de « citoyenneté ». Et pour longtemps, le contentieux jeunes-police, et plus largement la question de la discrimination et du racisme, dont la mort de Thomas Claudio aurait pu être l’emblème, seront évacués des discours et de l’action politiques.

      #racisme
      #police

  • Le voile intégral : en quoi ça nous regarde ?

    http://www.huffingtonpost.fr/ruth-grosrichard/le-voile-integral-sociologie-colonisation_b_3682166.html

    Mickaël et Cassandra, deux jeunes français de la ville de Trappes, ont défrayé la chronique ces derniers temps. En ont-ils eu l’intention délibérée ? Rien ne permet de l’affirmer. On objectera que Cassandra, convertie à l’islam comme son époux, porte le voile intégral proscrit par la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public [1]. Ce qui, de fait, place cette jeune femme d’origine antillaise en infraction et, à ce titre, la fait tomber sous le coup de cette loi. Sans doute, mais toutes les transgressions des lois de la République ne font pas l’objet de tant de commentaires de la part des responsables politiques ni de tant de publicité dans les médias.

    Quel quotidien fait sa Une sur un quidam coupable d’avoir brûlé un feu rouge ? Quel journal de 20h s’ouvre sur un fumeur pris en flagrant délit d’allumer sa pipe dans un lieu public ? Or, il s’agit bien de contraventions au sens juridique du terme, en ce qu’elles révèlent une indiscipline à l’égard des règles de la vie en commun. A cet égard, la loi évoquée ci-dessus, bien que ne qualifiant pas explicitement la dissimulation du visage, l’assimile toutefois à une simple « contravention », punie comme telle « de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe ».

  • Trappes : ce que le voile dévoile
    http://bourgoinblog.wordpress.com/2013/07/29/trappes-ce-que-le-voile-devoile

    Les multiples « réflexions » ou « conventions » sur la réglementation du port du voile, dont les conclusions sont invariablement les mêmes, sont l’exemple type du débat-écran dont la fonction est de masquer les problèmes réels (recul des services publics et développement du chômage et de la précarité, en particulier dans les quartiers populaires) en présentant un bouc émissaire parfait c’est-à-dire visible, fragile et isolé. Elles sont a chaque fois l’occasion de réactiver la figure de l’ennemi intérieur (...)

  • Si je n’avais pas vu Genevilliers ... - [UJFP]
    http://www.ujfp.org/spip.php?page=article&id_article=2830
    Par Michèle Sibony, le 22 juillet 2013

    Trappes en passant par Genevilliers.

    (...) Je me souviens de ce qu’Ali m’avait une fois expliqué, à Gennevilliers, par bloc, on retrouve des villages entiers reconstitués, la carte du Maroc peut se déchiffrer à travers les immeubles des cités. Les gens du même village se retrouvaient ensemble pour survivre en arrivant dans ce nouveau monde. Cette proximité cette solidarité les a protégés, sauvés sans doute. J’aimerais poser plus de questions. Découvrir un peu les anciens, leurs histoires. Mais je n’ai pas envie d’intervenir dans cette ambiance tranquille et fatiguée à la fois. Laisser la fête se dérouler à son rythme... dans la moiteur de cette soirée de juillet, entre la cour et la salle, on parle. Saïd évoque la 2e lune du dernier Murakami, quand je lui parle de la troisième étoile nécessaire dans le ciel pour marquer la fin du chabbat ou du jeûne. Nous avons les mêmes goûts.
    J’avais dit à Ali que j’aimerais être raccompagnée au moins jusqu’au métro si on finissait tard. Peureuse, je crains les mauvaises rencontres tardives.
    C’est Fadila qui me ramène, elle-même doit prendre encore un bus. Il est 23h30. L’ambiance de la rue a changé. Les jeunes sortent après la fin du repas et se rendent vers le métro pour retrouver leurs amis en ville. Téléphones portables, rendez-vous, rires, sur les bancs des gens plus âgés prennent l’air, petits groupes mélangés. Tout est tranquille, provincial presque. Je me moque intérieurement de moi. Sur le trajet elle me raconte son long combat encore inachevé pour percevoir la pension d’ancien combattant de son mari mort d’un accident il y a trente ans. « C’est pas grave, j’attends. » On se quitte en s’embrassant on est amies. Elle va attendre son bus pour rentrer dans sa chambre petite, mais le cœur est grand. Juste à temps pour prier : il faut calmer le monde.

    Samedi matin : j’allume la radio avec mon premier café : Trappes !
    J’écoute la description de l’affaire, un homme et sa femme en voile intégral interpellés par la police en début de soirée, jeudi 18, lui est emmené au poste. Vendredi 250 personnes rassemblées devant le commissariat sont venues le réclamer. Gennevilliers resurgit en moi. Mais c’est le Ramadan, vont-ils le dire ? Émeutes, flashballs, hélicoptère, bientôt les drones... Pas une fois de la journée, ni à la radio ni à la télé n’est évoquée la fête et son lien avec l’interpellation du couple, la réaction du quartier. Le 14 juillet, 5 jours avant, à Trappes 2 hommes avaient menacé avec un couteau une femme voilée ? Condamnés en comparution immédiate à 2 mois de prison ferme. Ceux qui comptent les Burkas et les voiles au nom de la République Laïque, comptent-t-ils les agressions racistes sexistes sur ces femmes depuis des semaines ? (...)

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    Le mari de la femme voilée contrôlée à Trappes donne sa version des faits
    Publié le 24/07/2013
    http://www.rue89.com/zapnet/2013/07/24/mari-femme-voilee-controlee-a-trappes-donne-version-faits-244498

    Mickaël, le jeune homme poursuivi pour avoir tenté d’étrangler un policier qui contrôlait l’identité de sa femme, intégralement voilée, à Trappes jeudi, a donné une interview à la télévision La Locale.

    Il réfute la version des policiers, reconnaissant s’être interposé mais pas s’en être pris physiquement aux policiers. Il affirme avoir été insulté dans la voiture qui l’amenait au commissariat. Il doit être jugé en septembre.

  • Blacks, blancs, beurs, la bavure pour tous

    http://philippealain.blogspot.fr
    I am Spartacus

    Compiler, articuler, relier, seule méthode pour saisir le déploiement d’une « sale petite méchanceté » sans complexe...

    Blacks, blancs, beurs, la bavure pour tous

    De plus en plus de policiers sont au bord de la crise de nerfs. L’avocat de l’un d’entre eux le souligne comme un appel au secours : « Les policiers se sentent stigmatisés. » Ils s’étaient engagés dans la police pour protéger la France, la veuve et l’orphelin, les voilà de plus en plus souvent sur le trottoir obligés d’aller casser du manifestant catholique, de la femme voilée, ou même du passant tout court. Chez le Défenseur des Droits, le nombre de dossiers concernant les bavures policières à augmenté de 96%.

    A Trappes, nous avons assisté récemment à 3 exemples de stigmatisation des policiers qui méritent d’être dénoncés de la manière la plus virulente. Bon, le syndicat maison Alliance, à bien propagé sa version sur tous les médias officiels, mais voilà maintenant que des policiers sont mis en cause par des médias étranges aux consonances pas très catholiques.

    Samir, appelons le Samir, a 14 ans. Alors qu’il rentre chez lui au moment des émeutes qui visent le commissariat selon son avocat, il est victime d’un tir de flash-ball qui lui fait perdre son œil. Le policier aurait visé la tête.
    La famille décide de porter plainte pour « tentative d’homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans ». Des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.
    Non mais, ils se croient où ? On n’a pas confié des flashball aux policiers juste pour faire peur aux enfants. Si on peut plus s’en servir, c’est un scandale…(...)

  • Ce qu’il faudra retenir de juillet 2013 en France : voile, mensonges et réseaux sociaux
    Le policier de Trappes sur Facebook : « oui, je sais qu’on se régale »
    http://www.al-kanz.org/2013/07/26/trappes-policier-facebook

    Avec Trappes, quelque chose a changé. Le journalisme de révérence et de connivence, dirait Serge Halimi, n’a pas réussi à imposer comme c’est la tradition la parole des autorités. Le dépit de certains policiers se comprend naturellement. D’aucuns pourraient même penser que la constitution de partie civile serait le signe d’une certaine fébrilité. Et si le policier, décrit comme un premier de la classe, voyait sa version mise à mal ?

  • Trappes : les habitants racontent leur vérité aux médias
    http://www.saphirnews.com/Trappes-les-habitants-racontent-leur-verite-aux-medias_a17259.html?preac

    Les habitants de Trappes se mobilisent pour raconter leur vérité Jusque là, qui daignait vraiment les écouter ? Une semaine après les violences qui ont secouées Trappes, dans les Yvelines, un collectif d’habitants tout récemment constitué a convoqué en urgence une conférence de presse, mercredi 24 juillet, à Trappes même. Face aux journalistes qui ont répondu présents, ses membres ont fermement contesté la version de la police. Saphirnews revient sur le détail des témoignages

    #racisme #police #banlieue #islam #ump #Valls #ps #violence_policière

  • Les rédactions parisiennes cherchent désormais à se dédouaner d’ouvrir chaque jour leurs colonnes aux syndicats de police les plus démagogues :

    Depuis quelques semaines, le syndicat policier Alliance est omniprésent. De l’accident de train de Brétigny-sur-Orge aux échauffourées de Trappes, l’organisation, proche de la droite, est toujours prête à réagir. Une visite sur sa page Facebook est assez édifiante : difficile, voire impossible, de trouver un jour sans une réaction officielle ou un lien vers une intervention médiatique.

    http://www.liberation.fr/societe/2013/07/25/alliance-le-syndicat-policier-omnipresent_920763

  • Au vu des condamnations immédiates suite aux incidents de Trappes, il me semble clair que désormais, les porteurs de burqas devraient s’équiper de caméras de surveillance pour filmer les contrôles dont ils sont l’objet.

    A défaut, ils peuvent envisager de ne plus jamais se déplacer qu’en chaise à porteur fermée.

  • Où l’on entend le ministre incapable d’entendre une habitante « normale »....
    i>TELE - Manuel Valls interpellé par une habitante de Trappes
    http://www.itele.fr/france/video/manuel-valls-interpelle-par-une-habitante-de-trappes

    En marge de la conférence de presse qu’il a donnée au commissariat de Trappes (Yvelines), le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, accompagné du maire de la ville, a été apostrophé par une femme, dont la mère, menacée d’expulsion, habite le quartier des Merisiers. Un échange vif.

  • Trappes : #intox et fausses photos | Les décodeurs
    http://decodeurs.blog.lemonde.fr/2013/07/22/trappes-intox-et-fausses-photos

    Comme souvent lors d’événements de ce type, les tensions ont été déclinées sur les réseaux sociaux. Depuis vendredi, nombre d’informations, de documents et de commentaires y circulent. Mais toutes ne sont pas vraies, loin s’en faut. Quelques personnes, en général connues pour leur activité militante, diffusent sciemment de fausses informations.

    Une image de voiture renversée... qui date de 2010

    (...)

  • Agressions islamophobes en série : la police mise en cause à Trappes

    http://www.saphirnews.com/Agressions-islamophobes-en-serie-la-police-mise-en-cause-a-Trappes_a1722

    Depuis quelques semaines, les violences visant des Françaises de confession musulmane se multiplient de manière grave. Vendredi 19 juillet, le CCIF a été saisi par Hajar, la jeune femme victime d’un contrôle d’identité musclé par la police nationale à Trappes.

    Lors de ce contrôle, son mari a été molesté et placé en garde à vue pour avoir osé s’opposer à la violence et aux provocations indues des policiers. Il est jugé le samedi 20 juillet en comparution immédiate au Tribunal de Grande Instance de Versailles. Comme dans d’autres cas, le rôle de la police est ici mis en cause et les syndicats se hâtent de faire des déclarations pour exonérer leurs collègues de toute responsabilité, et ce avant même qu’une enquête ne soit menée. (...)

    Dans ce contrôle qui tourne mal, plusieurs témoins de la scène rapportent des déclarations racistes de la part des policiers et un abus de moyens physiques à l’encontre d’une personne qui coopérait (Hajar acceptait de se plier au contrôle).

    Le témoignage de la jeune femme :

    « J’allais lever mon voile lorsque j’ai vu l’un des agents pousser violemment ma mère. Une fois que le policier en a fini avec ma mère, il vient vers moi et fait de grands gestes devant mon visage en me tenant un langage agressif. Apeurée, je lui ai demandé de se taire. Il m’a alors attrapée par le voile au niveau de la tête et traînée avec une force monstrueuse, avant de me plaquer sur le capot de la voiture en me criant : "C’est à moi que tu parles ?? C’est à moi que tu parles, hein ?" Je me suis retournée puis j’ai aperçu mon mari maintenu à terre par deux policiers qui le menottaient », a-t-elle raconté au CCIF, accusant les policiers de les avoir insultés.

    (http://www.saphirnews.com/Vives-tensions-a-Trappes-apres-des-violences-policieres-presumees_a17226)

    #France #police #islamophobie #Trappes #banlieues