city:tremblay

  • Montréal ne fait déjà plus partie du Québec
    http://www.dedefensa.org/article/montreal-ne-fait-deja-plus-partie-duquebec

    Montréal ne fait déjà plus partie du Québec

    La fronde organisée par la Ville de Montréal contre le projet de loi 21 sur la laïcité de l’État traduit parfaitement l’état des choses. Montréal est devenu une cité-État coupée de ses constituantes naturelles. Ses édiles et les oligarques qui se terrent dans leurs quartiers huppés n’entendent pas se conformer aux desiderata du gouvernement québécois.

    Montréal est une centrifugeuse

    Montréal est devenu une sorte de centrifugeuse qui repousse les Québécois francophones hors de son territoire pour accueillir une cohorte de nouveaux arrivants qui prêtent serment à la Reine et au multiculturalisme canadien. Voilà où nous en sommes.

    De l’administration Tremblay jusqu’à la mairesse Plante, les édiles de la métropole du Québec ont tout mis en œuvre pour faire de Montréal une (...)

  • Pas encore là, Europacity angoisse déjà les commerçants - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/04/11/pas-encore-la-europacity-angoisse-deja-les-commercants_1720690

    Aujourd’hui, ces commerçants tiennent boutique dans les rues, les centres commerciaux ou les marchés des communes d’Aulnay, Tremblay, Drancy, La Courneuve, Le Bourget, Dugny, Villepinte, Sevran, Gonesse, Roissy, Arnouville, Villiers-le-Bel et Garges-lès-Gonesse. Demain, ils en sont certains, leur chiffre d’affaires va s’écrouler, leur activité sera en péril et ils seront obligés de licencier.

    Ainsi, quand on les interroge sur l’impact d’#Europacity pour eux, ils sont 92% à craindre une diminution de leur chiffre d’affaires, qui leur paraît donc presque sûre. Et 34% à penser qu’ils devront peut-être mettre la clé sous la porte. Enfin, 25% estiment aussi qu’ils devront sans doute procéder à des licenciements.

    Au-delà de leur cas particulier, les commerçants prêtent-ils des effets positifs à l’arrivée de cet équipement hors normes pour le secteur ? Pas vraiment. Alors que l’attraction du touriste est la raison d’être d’Europacity, 46% seulement des sondés lui accordent cette qualité. Mais les trois quarts d’entre eux sont convaincus que les conséquences sur l’environnement et la circulation seront mauvaises.

    • Présentation résumée de #CARMA
      http://carmapaysdefrance.com/index.php/carma/presentation-resumee-de-carma

      Le projet CARMA (Coopération pour une Ambition agricole, Rurale et Métropolitaine d’Avenir) a démarré fin 2016 à l’occasion de l’appel à projets « Inventons la métropole du Grand Paris » , sur un site de 15 hectares situé à l’intérieur du #Triangle_de_Gonesse. Notre Groupement, qui s’inscrit dans le cadre de l’Economie Sociale et Solidaire, a été incité par de nombreux partenaires à poursuivre cette action et à lui donner toute sa dimension : un projet-phare de transition écologique pour le Triangle de Gonesse et les communes environnantes s’inscrivant dans le bassin du Grand Roissy.

      Le projet s’est développé sur les 670 ha des terres fertiles du Triangle de Gonesse, les #terres_agricoles les plus proches de Paris, à seulement 15 Km de son centre, en proposant la mise en place d’une démarche exemplaire au bénéfice du territoire, pour un cycle alimentaire sain et durable. La priorité était de répondre aux besoins des habitants du territoire.

  • http://www.bondyblog.fr/201712131124/messieurs-finkielkraut-bussereau-joffrin-vous-savez-ce-quelle-vous-dit-la-

    Messieurs Finkielkraut, Bussereau, Joffrin, vous savez ce qu’elle vous dit la Seine-Saint-Denis ?
    mercredi 13 décembre 2017

    Plusieurs maires, députés, conseillers municipaux, départementaux et régionaux de #Seine-Saint-Denis et de région parisienne prennent la plume pour dénoncer les propos tenus par trois personnalités publiques sur la prétendue absence des habitants du département à l’hommage rendu à Johnny Hallyday. Des propos que ces élu.e.s jugent “gravissimes“

    #Alain_Finkielkraut s’est plaint de l’absence de “#non-souchiens” à l’hommage rendu à Johnny Hallyday. “Le petit peuple blanc est descendu dans la rue pour dire adieu à #Johnny. Il était nombreux et seul. Les non-souchiens brillaient par leur absence“, avait-il affirmé dimanche 10 décembre sur l’antenne de la radio #RCJ. Des propos qui n’ont pas été condamnés par la puissance publique et les autorités.

    Doit-on rappeler que Monsieur Finkielkraut est coutumier du fait ? Qu’il anime une émission sur une radio du service public, #France_Culture, qu’il est donc payé grâce à notre redevance audiovisuelle et qu’il est de surcroît membre de l’#Académie_française ?

    Sa formule a été reprise le 11 décembre sur l’antenne de #Sud_Radio par un ancien ministre, ancien député, ancien secrétaire d’Etat et actuel président #Les_Républicains de l’Assemblée des Départements de France, #Dominique_Bussereau, : “Je n’ai pas vu en effet le peuple de Seine-Saint-Denis mais peut-être qu’il était là partiellement. C’était une certaine #France qui était là.”

    Enfin, #Laurent_Joffrin, directeur du journal #Libération y est également allé de sa sortie dans un reportage sur la chaîne publique #France_2. “C’est vrai que les #banlieues n’y étaient pas, j’imagine que ce n’est pas leur goût, chacun a ses goûts”.

    Ces propos sont gravissimes, car ils essentialisent la population de tout un département. Ces trois personnalités publiques sous-entendent qu’ils n’ont vu aucune personne #noire ou #arabe lors de l’hommage national rendu à #Johnny Hallyday.

    Dominique Bussereau était-il présent tout le long de cet hommage ? Partout ? Et ce, depuis l’annonce de la mort du chanteur ? Etait-il présent dans chaque foyer de ce prétendu “peuple de Seine-Saint-Denis” pour vérifier si les familles n’étaient pas, elles aussi, touchées par cette disparition ?

    Était-il muni d’un détecteur de souche ? Est-il enfin habilité à décerner un diplôme de bon français “de #souche” donc à certaines catégories de la population ? Si oui, sur quels critères ?

    Que signifie cette injonction à témoigner sa tristesse exclusivement en se déplaçant en famille à #Paris ? Sur les #Champs-Elysées ?

    Monsieur Bussereau serait bien inspiré de s’intéresser au quotidien de ce “peuple de Seine-Saint-Denis” qui dans sa très grande majorité n’a jamais connu les arcanes du pouvoir ou les ors de la #République.

    Une population populaire, qui vit de son travail, qui se bat au quotidien pour que ses enfants aient les mêmes droits, pour une égalité pleine et entière. Une population diverse, assumée avec fierté, tout ce que Monsieur Bussereau semble regretter et rejeter. Nous le répéterons en effet jamais assez mais la Seine-Saint-Denis est forte et fière de toutes ses identités, qui sont autant de richesses.

    En tant que Président de l’Assemblée des Départements de France, on aurait préféré voir Monsieur Bussereau s’exprimer sur les difficultés sociales rencontrées dans certaines villes, le manque de services
    publics, les discriminations, le désengagement de l’Etat…. Mais il a préféré l’anathème et l’insulte.

    Messieurs #Bussereau, #Finkielkraut et #Joffrin, nous ne souhaitons plus être les prétextes de vos frustrations identitaires, ce “peuple de Seine-Saint-Denis” est la France, il faudrait songer à vous y faire.

    Signataires :

    El Madani Ardjoune, 1er adjoint au maire de Tremblay-en-France

    Bally Bagayoko, adjoint au maire de Saint-Denis

    Elsa Bardeaux, adjointe au maire de Villeneuve-Saint-Georges

    Mounia Benail, conseillère municipale de Juvisy-sur-Orge

    Brahim Benramdan, conseiller municipal de Bagnolet

    Habiba Bigdade, adjointe au maire de Nanterre

    Salah Bourdi, adjoint au maire d’Epinay-sur-Seine

    Mehdi Bouteghmes, conseiller municipal de La Courneuve

    Silvia Capanema, vice-présidente du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis

    Fethi Chouder, adjoint au maire d’Aubervilliers

    Amel Jaouani, adjointe au maire de Tremblay-en-France

    Ramej Kassamaly, adjoint au maire d’Epinay-sur-Seine

    Samia Kasmi, conseillère régionale Ile-de-France

    Fatiha Kernissi, conseillère municipale déléguée d’Epinay-sur-Seine

    Rajaa Krata, adjointe au Maire de Parempuyre (33)

    Madjid Messaoudene, conseiller municipal délégué de Saint-Denis

    Abdelfattah Messoussi, conseiller municipal délégué de Stains

    Stéphane Peu, député de Seine-Saint-Denis

    Laurent Russier, maire de Saint-Denis

    Abdel Sadi, vice-président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis

    Samia Saidj, conseillère municipale de Nanterre

    Fouad Sari, conseiller municipal de Vigneux-sur-Seine

    Aissata Seck, adjointe au maire de Bondy

    Azzédine Taibi, maire de Stains, conseiller départemental délégué de Seine-Saint-Denis

    Marie Christine Vergiat, députée européenne

    Mélissa Youssouf, conseillère régionale d’Ile-de-France

    Ali Zahi, adjoint au maire de Bondy

    Wahiba Zedouti-Rhouzli, adjointe au maire de Saint-Ouen

    • On va de surprise en surprise dans ce pays : pour être un bon citoyen, si je résume, faut manger de la charcuterie, aimer la bibine et vibrer aux chansons de Johnny Hallyday. Ça risque de laisser pas mal de gens de côté cette affaire là. Mais on a bien compris qui est visé, faut pas vous donner tant de mal les adeptes de la théorie du grand remplacement !

  • Gilles Kepel au pays des merveilles - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/gilles-kepel-au-pays-des-merveilles.html

    Gilles Kepel publie un livre intitulé « la Fracture » reprenant ses chroniques radio diffusées sur France Culture. Pour justifier d’une telle publication, l’auteur s’est fendu de quelques textes supplémentaires afin de donner au chaland des raisons de débourser 19 euros pour découvrir des contenus déjà disponibles sur le net. 

    Créatif, Gilles Kepel a décidé de consacrer l’essentiel de sa promotion média à parler, en des termes peu amènes, du CCIF et de son directeur, Marwan Muhammad. 

    Et donc, sans surprise, le voici propulsé numéro 1 des ventes dans la rubrique terrorisme : 

    S’il s’agissait simplement de permettre à M. Kepel de sillonner les plateaux télévisés pour vendre son livre, nous aurions été ravis. Le seul hic, c’est que l’ensemble de ce que dit Gilles Kepel sur le CCIF est un tissu de mensonges. 

    Voici donc une vérification point par point des calomnies diffusées par M. Kepel sur tous les plateaux où il est invité : 

    1) "le concept d’islamophobie interdit toute critique de la religion" (France Culture) 

    FAUX. La définition qu’utilise le CCIF est on ne peut plus précise : il s’agit de « l’ensemble des actes de discrimination ou de violence qui visent des institutions ou des individus en raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à la religion musulmane ». 

    On remarque donc que :

    Elle n’inclut pas la critique des religions et des idéologies.
    Elle vise aussi des non-musulmans, pris pour tels par leurs agresseurs/discriminants.
    Le CCIF n’a jamais mené de procès pour blasphème ou critique du religieux.
    Une instrumentalisation malveillante à des fins de censure du débat critique pourrait avoir lieu, quel que soit le terme utilisé. 
     
    2) "le CCIF dit que la France est islamophobe" (Quotidien)

    FAUX. Le CCIF a, à plusieurs reprises, rappelé que NON, la France n’était pas islamophobe par nature, mais que la France était un pays OU il existait de l’islamophobie, comme d’autres formes de racisme contemporaines. Ces différentes formes d’un même mal, ont des mécanismes parfois spécifiques, avec différents degrés de prise en compte au niveau institutionnel. C’est cette indépassable réalité qui nous oblige à mettre en évidence les actes qui visent des personnes à raison de leur religion supposée et à œuvrer pour rétablir leurs droits.

    Pour le constater en images et à une heure de grande écoute, voici la réponse du directeur du CCIF, à cette question précise : 

    3) "le CCIF est lié aux Frères Musulmans" (L’Obs)

    FAUX. Le CCIF est apolitique et areligieux et n’entretient aucun lien, organique ou idéologique, avec aucune organisation, religieuse ou politique, quelle qu’elle soit. En tant qu’association de lutte contre l’islamophobie, le CCIF intervient auprès de toutes les communautés locales, y compris religieuses et publiques, sans nécessairement adhérer aux idées des uns comme des autres. 

    Gilles Kepel semble lire Michel Houellebecq un peu trop au premier degré, en reprenant au passage l’une des calomnies les plus souvent répétées à propos du CCIF, de l’extrême droite aux tenants d’un militantisme laïc poussé à l’extrême.

    Voici comment leur « raisonnement » s’articule :

    « Les Frères Musulmans incarnent un islam politique »

    DONC 

    « Tout musulman s’exprimant dans l’espace politique/médiatique est un Frère Musulman »

    ET suspecté d’un agenda secret visant (au choix) à infiltrer, influencer, islamiser toutes les sphères de la société… soit à peu près la BASE de toutes les théories du complot.

    Ces raisonnements conspirationnistes, dans des versions édulcorées du Grand Remplacement, jettent la suspicion sur toute personne supposée musulmane s’exprimant dans l’espace public, comme si, en définitive, l’émergence d’une parole libre émanant des quartiers populaires, des Noir-e-s, des Arabes et/ou des musulman-e-s devait invariablement faire l’objet d’une diabolisation.

     

    4) "la France n’est pas islamophobe, la preuve : Leila Slimani et Yasmina Reza ont reçu un prix littéraire" (Le Quotidien)

    BUG. Quel rapport de l’un avec l’autre ? Quel lien entre ces deux auteures primées pour leur talent littéraire et l’islamophobie ? Faut-il assigner les deux auteures à une islamité supposée ? Si l’on suivait le même raisonnement, faudrait-il en déduire qu’il n’y a pas de négrophobie aux Etats Unis parce que Barack Obama a été élu président ?

    Ce type de raisonnement consternant est une double faute : d’une part il nie la réalité de l’islamophobie en France, comme maintes fois relevée dans les rapports de la CNCDH comme dans ceux des instances internationales (sans même mentionner ici les rapports annuels que publie le CCIF). De l’autre, il place les deux auteures dans un rôle qu’elles n’ont pas nécessairement souhaité ou revendiqué.

     

    5) « Le CCIF a instrumentalisé l’affaire du burkini. » (Le Figaro)

    FAUX. Dans ces polémiques autour du « burkini », on a affaire à des femmes qui veulent profiter de l’été et de leurs vacances pour aller à la plage, au même titre que n’importe quelle autre personne. Gilles Kepel considère cela comme de la « provocation », reprenant à son compte la rhétorique utilisée lors de l’exclusion de ces femmes. 

    Ce faisant, il refuse de voir dans les arrêtés pris une volonté manifeste d’interdire à ces femmes musulmanes l’accès à un espace public, ce qui constitue une discrimination pure et simple, préférant considérer que « ça révèle une situation plus complexe » (Le Figaro). Cette façon de relativiser le racisme et les discriminations est en opposition directe avec la posture d’un chercheur : Gilles Kepel ne s’est ainsi pas intéressé au fait que les villes qui ont pris les arrêtés avaient presque toutes, à leur tête, des maires proches de Nicolas Sarkozy et participaient, selon des informations de l’Express, à une stratégie au cœur de la primaire des Républicains, préférant mettre en cause le CCIF. 

    Or il existe dans cette affaire un horizon indépassable :

    Le CCIF n’a pas pris ces arrêtés « anti-burkini ». Le CCIF n’a pas décidé que les médias devaient en faire un sujet central dans l’actualité. Le CCIF n’a pas ordonné au premier ministre et à la ministre du droit des femmes de faire des déclarations pour soutenir ces arrêtés de la honte. Le CCIF n’a pas commandé aux policiers de forcer des femmes à se déshabiller. Le CCIF n’a pas demandé à des sympathisants d’extrême droite d’insulter des femmes voilées sur les plages.

    Le CCIF n’a pas fait de notre classe politique la risée de l’opinion internationale.

    Non. Elle a fait ça toute seule.

    Par contre, ce que le CCIF a fait, c’est :

    Se mobiliser juridiquement et avec ses partenaires, dont la LDH, pour ramener la discussion à un terrain rationnel : celui du droit.
    Proposer un contre-discours au monologue idéologique qui faisait des femmes musulmanes des cibles désignées, dans l’espace médiatique comme (hélas) sur les plages.
     Et si ce travail a fourni des résultats, alors il s’agit d’une bien triste victoire.

    6) L’affaire des « voilées » du Cénacles est une « histoire pas claire »

    FAUX. A ce stade, les équipes de police ont enquêté, ainsi le juge d’instruction également et rien ne permet de mettre en doute le moindre élément, dans le récit des deux victimes. Le chef d’inculpation est maintenu et le restaurateur a, pendant l’enquête, maintenu et confirmé les faits.

    Par ailleurs, on notera que ces deux femmes sont réduites à des « voilées ». Elles ne sont ni clientes, ni femmes. Juste « voilées ».

    Là encore, cette façon d’essentialiser les deux victimes et de les réduire à leur voile, dénote complètement avec la posture du chercheur et montre un aspect clairement partisan.

     

    7) « Le CCIF surjoue la question de l’islamophobie » et anime un sentiment « communautaire » et « identitaire »

    FAUX. Le CCIF fait précisément les mêmes constatations que la CNCDH en France, en ce qui concerne les discriminations touchant les musulman-e-s : elles sont structurelles et ancrées, avec un impact disproportionné sur les femmes. 

    Par ailleurs, sur quoi se base Gilles Kepel pour porter un tel jugement, alors même que tous les spécialistes de la recherche sur l’islamophobie abondent dans le sens des analyses que fait le CCIF ?

    En accusant le CCIF d’assigner les musulmans à une appartenance communautaire et identitaire, Gilles Kepel montre une fois de plus sa méconnaissance, à la fois des sympathisants et adhérents du CCIF, comme de ses membres.

    Une simple présence dans un événement du CCIF ou dans ses bureaux lui aurait montré le contraire. Les adhérents du CCIF sont de toutes les appartenances religieuses et politiques, tout comme ses bénévoles.

      

    Ce qui les rassemble, c’est la volonté commune de lutter contre l’islamophobie, au-delà des choix personnels de chacun, en matière de politique ou de religion. C’est ce qui est incompréhensible pour des gens comme Gilles Kepel, bloqués dans des schémas périmés depuis 30 ans, commentant une actualité qu’ils observent sur des écrans de contrôle, parce qu’ils n’en font tout simplement pas partie. 

    Une telle erreur d’analyse serait risible, si elle n’était pas au fond une insulte, aux milliers de personnes qu’a aidées le CCIF comme à toutes celles et ceux qui le soutiennent, chaque jour plus nombreux.

     

    8) « Je connais le terrain », « j’ai 35 ans d’expérience », « j’ai passé un an à Clichy sous Bois », « je sais de quoi je parle »…

    La posture de base du chercheur est de poser une question, puis de concevoir un système d’étude qui permette d’y répondre. 

    Or, s’agissant de l’islamophobie et du CCIF, en 35-ans-d’expérienceTM, Gilles Kepel n’a jamais étudié le CCIF. Gilles Kepel n’a jamais posé la moindre question au CCIF. Gilles Kepel n’a jamais assisté à un événement du CCIF. Gilles Kepel n’a jamais fait de demande d’accès aux données du CCIF, ni passé de temps auprès des juristes chargées de la résolution des dossiers. Gilles Kepel n’a jamais mené d’entretien avec les victimes assistées par le CCIF, ni avec ses bénévoles, ni avec ses salariés. Rien. 

    Dès lors, d’où Gilles Kepel tire-t-il sa science magique ? 

    C’est simple. Gilles Kepel a vu un discours de Marwan Muhammad sur youtube, donné à la mosquée de Tremblay (le 28 août 2016). Puis il a été inspiré. 

    Il est comme ça, Gilles Kepel.

    Normal, donc, qu’il soit devenu « spécialiste » instantané du fait religieux, puisque la vérité cachée lui vient sous forme de révélations, l’affranchissant ainsi de toute méthodologie scientifique ou du travail de terrain, laissé le plus souvent aux étudiants.

    Le problème, c’est que l’ensemble de ses oeuvres, notamment sur les mouvements radicaux et jihadistes, semble teinté des mêmes approximations et du même sens créatif, avec plus de livres alarmistes que de travaux universitaires écrits, d’après ses pairs, sur la banquette arrière des voitures diplomatiques… puis diffusés à grande audience, avec le soutien complaisant de la technosphère sécuritaire. Ce sont ces manquements qui valent aujourd’hui à Gilles Kepel un discrédit sans cesse grandissant, au sein du milieu académique, dénoncé de moins en moins timidement. 

    Dès lors, que nous apprend Gilles Kepel ? 

    Que la France serait fracturée. Que les musulmans n’en font pas assez. Qu’il n’y a aucune responsabilité gouvernementale dans l’émergence des formes de racisme contemporaines. Que le fait religieux est un opium pour les quartiers populaires. Que la guerre civile arrive. Qu’il faut être vigilants. Que des musulmans politisés et citoyennement impliqués sont en fait des islamistes qui se cachent. Qu’il est plus commode de calomnier les quartiers populaires et la société civile qui en émerge, plutôt que de mettre en cause les pétro-monarchie qu’il exonère complaisamment sous les ors de la République. Que la lutte pour les droits humains est suspecte dès lors qu’elle s’affranchit de la tutelle de ceux qui l’entravent. Qu’il lui est insupportable de voir une organisation comme le CCIF recueillir des dizaines de milliers de soutien et porter, de manière libre et autonome, un contre discours aux injustices de notre temps, mais surtout… qu’il a 35 ans d’expérience et quelques livres à vendre. 

    Crédit photo : Capture d’écran - Gilles Kepel dans l’émission "Le Quotidien"

      Par : Ccif | 7/11/16                                                                      http://www.islamophobie.net

  • Seine-Saint-Denis : des femmes voilées chassées d’un restaurant (VIDEO) — RT en français
    https://francais.rt.com/france/25591-seine-saint-denis--femmes

    3h
    Thomas Poupeau @thomaspoupeau
    Des jeunes de Tremblay demandent des explications au restaurateur du #Cenacle suite à ses propos islamophobes pic.twitter.com/TzwJvkcUss
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    Thomas Poupeau @thomaspoupeau
    @thomaspoupeau « j’ai pété un plomb. Un ami est mort au Bataclan, j’ai tout mélangé » plaide le restaurateur
    16:10 - 28 Août 2016
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  • Le numéro d’octobre 2015, en kiosques mercredi 30 septembre, est le premier à avoir été imprimé à l’Imprimerie du Nord, située à Tremblay-en-France. Ce changement fait suite à la fermeture de l’imprimerie du Journal Le Monde à Ivry.

    La nouvelle imprimerie appartient au Groupe Riccobono. Y sont également imprimés Le Figaro, Les Echos, Le Monde, Midi Olympique, Le nouvel Economiste, Metro et 20 Minutes…
    http://www.riccobono-imprimeurs.com/qui-sommes-nous.html#AEC

    Le format berlinois (315 x 470 mm) y est imprimé avec un système « sans eau » à 80 000 exemplaires par heure. Il permet une plus grande précision des couleurs et des traits que la précédente, ce qui devrait se voir en particulier sur les œuvres, les photos et les cartes. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/8344 via Le Monde diplomatique

  • C’est l’une des plus grosses surprises de l’élection européenne 2014 : la Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus pauvres et les plus cosmopolites de France, a placé le Front national en tête de ses votes, dimanche 25 mai. Avec un peu plus de 20 % des voix, le parti de Marine Le Pen devance de loin l’UMP (14,8 %), les socialistes (13,7 %), le Front de gauche (12 %) et les écologistes (10 %), alors qu’il y a deux ans, le 93 votait massivement pour François Hollande au second tour de la présidentielle, avec 65 % des suffrages exprimés.

    Le phénomène est particulièrement frappant dans les villes dirigées par un maire de gauche. Le FN devance les autres partis à Bondy, Clichy-sous-Bois (qui avait pourtant élu son maire PS au premier tour en mars dernier), Dugny, La Courneuve (un bastion communiste), Noisy-le-Grand, Pierrefitte, Romainville, Rosny, Sevran (la ville de l’écologiste Stéphane Gattignon), Stains, et à Tremblay-en-France (dirigée par le député François Asensi, une figure du PCF). Les villes de droite donnent ses plus gros scores au Front national : Coubron (plus de 32 % des votes), Montfermeil, Vaujours, Villepinte... Aux Pavillons-sous-Bois, dans la commune dirigée par le leader départemental de l’UMP, Philippe Dallier, élu au premier tour avec 82 % des voix, le FN l’emporte avec près de 25 % des suffrages.

    Le contraste est saisissant avec le résultat des élections municipales du printemps dernier, quand le Front national n’avait pu présenter que deux listes, à Noisy-le-Grand et Rosny-sous-Bois. Le parti de Marine Le Pen s’en était sorti avec quatre conseillers municipaux. C’est un tout autre paysage politique qui apparaît aujourd’hui en Seine-Saint-Denis, marqué également par une abstention record de près de 69 %. En Île-de-France, c’est le département qui a le moins voté aux européennes. Dans certaines villes, comme La Courneuve, Villepinte et Clichy-sous-Bois, le taux de participation plafonne à 22 %, contre près de 57 % au niveau national.

    Quatre scores surprenants disent les ressorts du vote Front national
    http://www.mediapart.fr/journal/france/270514/quatre-scores-surprenants-disent-les-ressorts-du-vote-front-national

  • « On est devenus les péstiférés de la République » | Ixchel Delaporte (Côté quartiers)
    http://quartierspop.over-blog.fr/article-on-est-devenus-les-pestiferes-de-la-republique-710052

    Le lundi 28 mars, la ville de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) inaugurait sa mosquée. En plein dérapage de la droite sur le thème de la laïcité, nous avons rencontré des musulmans tremblaysiens, aussi fiers de leur lieu de culte qu’indignés par la tournure du débat. Reportage.