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  • L’Italie rejoint les « nouvelles routes de la soie » de la Chine
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/03/23/malgre-l-inquietude-de-bruxelles-l-italie-rejoint-les-nouvelles-routes-de-la


    Les gouvernements italien et chinois ont signé samedi 23 mars un protocole d’accord « non contraignant » pour sceller l’entrée de l’Italie dans les nouvelles routes de la soie ».
    ALBERTO PIZZOLI / AFP

    Les gouvernements italien et chinois ont signé samedi 23 mars un protocole d’accord « non contraignant » pour sceller l’entrée de l’Italie dans les « nouvelles routes de la soie », malgré l’inquiétude de Bruxelles et Washington. Au cours d’une cérémonie en présence du président chinois, Xi Jinping, et du chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, l’Italie est devenue le premier pays membre du G7 à intégrer ce projet pharaonique d’infrastructures maritimes et terrestres lancé par Pékin en 2013.

    Au total, 29 contrats ou protocoles d’accord ont été signés, pour les deux tiers institutionnels, portant selon le gouvernement italien sur « 2,5 milliards d’euros et un potentiel total de 20 milliards ». Ils prévoient ainsi des investissements chinois, pour l’instant limités, dans les ports de Gênes et de Trieste, stratégiques pour l’accès maritime au marché européen depuis la Chine.

  • Une histoire des #micro-états

    #Paradis_fiscaux : une longue histoire ?

    Indissociables du fonctionnement de l’économie mondiale, les paradis fiscaux, du #Luxembourg aux #îles_Caïman, de l’état américain du #Delaware au #Panama en passant par la #Suisse n’ont pas toujours bénéficié de leur récente surexposition médiatique. Retour sur une histoire qui remonte au XIXe siècle.

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-des-micro-etats-14-paradis-fiscaux-une-longue-histoire

    Le #Vatican, un Etat à part ?

    Créé le 11 février 1929 par les #accords_du_Latran, le Vatican est avec moins de 900 habitants le plus petit état souverain du monde. Mais le Saint-Siège, état théocratique où le pape dispose d’un pouvoir absolu, se considère-t-il comme un micro-état ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-des-micro-etats-24-le-vatican-un-etat-a-part

    L’Etat libre de #Fiume (1919-1924)

    A la suite du #Traité_de_Versailles et de la paix de 1919, l’Italie a récupéré le #Trentin et #Trieste, mais malgré l’ampleur de ses protestations, d’autres territoires convoités n’ont pas été obtenus. Fiume, en #Dalmatie, symbolise cette frustration devant une « victoire mutilée ».

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-des-micro-etats-34-letat-libre-de-fiume-1919-1924


    #histoire

    Et le 4ème épisode, sur la #république_des_Escartons :
    https://seenthis.net/messages/758082

    #micro-nations

  • Réfugiés en #Slovénie : en #2018, plus d’interpellations et plus de demandes d’asile

    La Slovénie fait face à une hausse constante du nombre d’arrivées de migrants et de réfugiés sur son sol. Après que le ministère de l’Intérieur a tiré la sonnette d’alarme, le gouvernement vient d’activer la troisième phase de son plan de secours pour débloquer plus de moyens.

    Le nombre de migrants appréhendés à la frontière italo-slovène aurait triplé entre 2017 et 2018. C’est ce que révèlent les autorités policières de Trieste, citées par l’agence de presse Ansa. 1494 interpellations ont eu lieu l’an dernier, les Afghans et les Pakistanais arrivant en tête de ce triste classement. 29 passeurs ont aussi été arrêtés, deux fois plus qu’en 2017. Ce sont pas moins de 17 604 véhicules qui ont été contrôlés en un an sur cette frontière longue de 199 kilomètres, soit 48 par jour.

    En Slovénie, on a noté en parallèle un net accroissement des demandes d’asiles. Entre avril et septembre, elles auraient dépassé les 250 par mois, pour un total annuel de 2803. « Plus de 90% des demandeurs quittent notre pays bien avant d’avoir obtenu la moindre décision », a tempéré l’ancienne directrice du bureau du gouvernement pour la prise en charge et l’intégration des migrants, Mojca Špec Potočar, à l’antenne de la télévision nationale.

    Le ministère de l’Intérieur a récemment déclaré avoir atteint le plafond de demandes gérables avec ses moyens réguliers, un moyen d’inciter le gouvernement à activer la troisième phase de son plan d’urgence pour assurer un hébergement et une prise en charge suffisants. À la clé, 32 recrutements, des espaces libérés et de l’équipement supplémentaire.

    La Slovénie se remet tout juste d’un débat houleux sur la signature du Pacte mondial de l’ONU sur les migrations. Plusieurs publications dans la presse se sont attaquées aux prétendus « privilèges » des demandeurs d’asiles, qui ne perçoivent de l’État que 18 euros chaque mois.

    Alors que les ONG accusent la police de refouler illégalement des migrants en Croatie, la commissaire slovène à l’information, Mojca Prelesnik, a récemment enjoint les autorités policières à publier ses documents sur la prise en charge des réfugiés à la frontière, mais elle a immédiatement essuyé un recours en justice.

    Depuis 1991, la Slovénie a accordé l’asile politique à 808 ressortissants étrangers, dont 127 ont aujourd’hui la nationalité slovène. 255 demandeurs d’asile résident en ce moment sur son sol ainsi que 547 personnes ayant déjà reçu l’asile politique.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/Slovenie-augmentation-sensible-des-passages-de-la-frontiere-et-de
    #asile #migrations #réfugiés #statistiques #chiffres

  • (A Bruxelles pour 5 euros)
    20e Séminaire International d’Études Féministes 2018-2019
    « Violences et oppression des femmes : stratégies des institutions et revendications féministes »
    http://www.universitedesfemmes.be/events-universite-des-femmes/a-ne-pas-manquer/214-module-10-violences-et-oppression-des-femmes-role-de-l-etat-

    Module 10 : jeudi 31 janvier 2019 14h :
    Allers féministes et retours sexistes : le traitement judiciaire
    Retour sexiste : dépolitiser le privé
    – Le corps des femmes dans le patriarcat post-moderne, Patrizia ROMITO, professeure Université de Trieste

    – Autour du livre « Intouchables ? People, justice et impunité », Lise BOUVET, politiste et philosophe

    Dans le cadre des activités d’éducation permanente soutenues par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    #Patrizia_Romito

  • Loi sur la prostitution : « Dépénaliser serait une catastrophe »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/01/09/loi-sur-la-prostitution-depenaliser-serait-une-catastrophe_5406832_3232.html

    Saisi par neuf associations, en novembre 2018, le Conseil d’Etat a transmis au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité portant sur la loi de 2016 qui pénalise les clients de la prostitution. Un collectif de médecins dans une tribune au « Monde » s’alarme d’une possible abrogation du texte.

    Rien ne permet en 2019 d’affirmer qu’il y a plus de violences envers les personnes en situation de prostitution depuis la loi du 13 avril 2016 qui visait à renforcer la lutte contre le système « prostitutionnel » et à accompagner les personnes prostituées. Par contre, la loi a permis d’inverser la charge pénale et, ce faisant, oriente vers les vrais responsables de l’existence de la prostitution. Dépénaliser serait une catastrophe, tant sur le plan des violences que sur celui de la prise en charge sociale et sanitaire.

    Médecins du monde et d’autres associations réglementaristes questionnent le Conseil constitutionnel : la disposition de la loi pénalisant les clients n’est-elle pas contraire au droit au respect de la vie privée et à la liberté d’entreprendre ? Mais de quelle vie privée s’agit-il ? Sans doute pas de la vie privée des personnes en situation de prostitution dont la vie sexuelle et relationnelle est saccagée.
    Lire aussi La pornographie comme vengeance

    De quelle liberté d’entreprendre s’agit-il ? Probablement celle des proxénètes et des passeurs, au détriment du principe d’inaliénabilité et d’indisponibilité du corps humain, défini par le code civil et garanti par la Constitution à chaque citoyen et citoyenne, protégeant les plus vulnérables et précaires du commerce de leur corps.
    Violence

    « La prostitution, c’est la bouche, le vagin, le rectum, pénétrés d’habitude par un pénis, parfois par des mains, parfois par des objets, pénétrés par un homme et un autre et encore un autre et encore un autre et encore un autre. Voilà ce que c’est. » Ainsi s’exprimait Andréa Dworkin, survivante de la prostitution dans Pouvoir et violence sexiste (Ed. Sisyphe, 2017).

    Dans son essence même la prostitution est une violence pour retirer toute dignité humaine à la personne achetée en en faisant un simple objet de plaisir pour autrui. A cette violence initiale perpétrée sur des personnes vulnérables s’ajoutent les viols, les coups, les insultes, les actes de barbarie, les meurtres, et ce quelles que soient les formes de prostitution. Les clients achètent, ils exercent leur domination et se permettent tout. Toutes les survivantes de la prostitution en témoignent.

    Les violences du système prostitutionnel ont des conséquences dramatiques sur la santé physique, psychique et sexuelle des personnes prostituées quand elles ne sont pas à l’origine d’un décès. Dans un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), un gynécologue hospitalier ayant examiné de nombreuses femmes victimes constatait : « Des cicatrices consécutives au fait d’avoir été attachées, traînées, griffées, ainsi que des arrachages de cheveux et des brûlures de cigarette. Au niveau vulvo-vaginal, l’examen retrouve des vulves très déformées, et parfois des vagins cicatriciels durs et très douloureux, notamment dans la partie haute du vagin où il existe parfois des cicatrices rétractiles en diminuant nettement la longueur. »
    Santé publique

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dénonce les conséquences de la violence et de la coercition sexuelles sur les femmes, car elles constituent un problème de santé publique de toute première importance. Ces violences vécues multiplient par cinq ou six les risques d’être à nouveau la cible de nouvelles violences, les risques de dépressions, et par dix-neuf les tentatives de suicide, selon Patricia Romito, professeuse de psychologie à l’université de Trieste.

    Vivre la prostitution, c’est avoir une espérance de vie très écourtée : 40 ans, contre 85 ans chez les femmes de la population générale

    Vivre la prostitution, c’est avoir une espérance de vie très écourtée : 40 ans, contre 85 ans chez les femmes de la population générale. Les personnes en situation de prostitution ont un taux de mortalité très supérieur à ce qu’il est dans la population générale dû notamment à des meurtres mais aussi à l’usage de drogues pour supporter la prostitution, à des accidents, à des maladies chroniques non traitées.

    C’est être six fois plus victime de viols qui font le lit du stress post-traumatique et de la mémoire traumatique (enquête Prosanté, 2010-2011).
    Lire aussi Le Conseil constitutionnel appelé à se prononcer sur la conformité de la loi sur la prostitution

    Et on le sait aujourd’hui, les conséquences du stress post-traumatique vont au-delà de l’impact neurologique pour diffuser leurs effets sur tout l’organisme, système cardiologique, endocrinologique, immunitaire… L’IGAS, dans son rapport sur la santé des personnes prostituées, avait déjà alerté sur la diversité et la gravité des problèmes liés à l’exercice de la prostitution. On ne peut donc s’en tenir à la prévention des risques infectieux évidemment nécessaire, il convient aujourd’hui de prévenir la violence inhérente à la prostitution qui est le premier facteur de mortalité et de morbidité.

    80 % à 95 % des personnes prostituées ont été victimes de violences sexuelles dans leur enfance et adolescence

    Cette prévention doit mobiliser les professionnels de santé, mais aussi l’ensemble de la société. La loi de 2016 le permet. En pénalisant l’achat d’acte sexuel elle montre l’origine de la prostitution, la demande des prostitueurs, et sans cet interdit il serait impossible d’éduquer les jeunes au respect de l’autre et à l’égalité entre les femmes et les hommes.

    La prévention, c’est aussi et d’abord celle des mauvais traitements infligés aux enfants : 80 % à 95 % des personnes prostituées ont été victimes de violences sexuelles dans leur enfance et adolescence. La loi de 2016 est équilibrée en ce qu’elle pénalise les prostitueurs (proxénètes et clients) ; elle met en place des moyens pour l’accompagnement des victimes à la sortie de la prostitution et organise la prévention auprès des jeunes notamment dans l’éducation nationale.

    Nous médecins refusons la marchandisation des corps et demandons à l’Etat de mobiliser tous les moyens pour appliquer cette loi et réduire les violences et les conséquences destructrices sur les victimes.

  • Reinforcement of the southern borders because of nonexistent migratory pressure

    Since Gergely Gulyás, Viktor Orbán’s new chief-of-staff, has taken over, the so-called “government info” press conferences introduced by his predecessor János Lázár are held only every second Thursday. On the last such occasion, on October 25, Gulyás announced that, according to “the information of the Hungarian and European intelligence services, approximately 70,000 refugees are heading toward Hungary along the old Balkan route, and therefore the Hungarian government has offered assistance” to Croatia and has decided to reinforce the Croatian-Hungarian border.

    Prior to that day, I found only one short news item in Magyar Idők which reported that rumors were circulating among refugees stuck in Bosnia-Hercegovina that Zagreb would allow them to cross into Croatia, and from there they could proceed to Western Europe. About 100 refugees spent the night at the Bosnian-Croatian border in the hope of entry, but the Croatian ministry of interior denied the story. The paper gave official figures on the refugee situation in Bosnia. Since the beginning of the year 20,000 migrants have arrived in the country, but 13,000 were turned away. At the moment only 4,000-5,000 refugees can be found in Bosnia, some of whom are clustered in Bihać, close to the Croatian-Bosnian border. Those who manage to get into Croatia unnoticed usually go to Slovenia and from there to Trieste, Italy.

    I looked high and low on the internet to find the 70,000 refugees heading toward Hungary but was unsuccessful. In fact, according to the UN Refugee Agency, only 26,548 refugees arrived in Greece in 2018. So, I suspect that Gergely Gulyás’s story of 70,000 migrants was another instance of purposeful disinformation intended to mislead Hungarians fearful of migrants. Strengthening the Croatian-Hungarian border can serve only one purpose: to keep the fear of migrants alive among the population. I’m almost certain that the overwhelming majority of Hungarians don’t have any idea where Bihać is and that they would be surprised to hear that it is 6.5 hours away by car from #Röszke.
    The story of those migrants who managed to get through from Bihać to Italy, France, or Germany is vividly told by Davide Lemmi in his article “From Bosnia to Trieste, migrants’ journey across the new Balkan route” in Lifegate. The journey’s most difficult leg is the migrants’ stay in Croatia, where they are cautioned to remain in wooded areas near the Slovene border, which is far from the Hungarian-Croatian border Hungary is now reinforcing because of the alleged new migrant onslaught threatening the country.

    Of course, this new “danger” requires more money for border defense. On the very same day that Gulyás announced the new danger coming from Croatia, the government approved another 24 billion forints “for the handling of the extraordinary migratory pressure” that had presented itself. Although since the fence was erected in September 2015 Hungary hasn’t had any “migratory pressure” to speak of, just in 2017 the Hungarian government spent 155.1 billion forints on border defense. Given the opacity in which the Orbán government operates, we don’t really know where these large sums of money have been and will be going.

    Every time the government announces some new real or fake news, the regime’s faithful “national security experts” also show up. Georg Spöttle, a man of dubious past and dubious expertise, is always ready to claim that Hungary is in danger. Since there was a small clash between the refugees and the Croatian police 500 km away near Bihać, Spöttle predicted that “the scene will soon be repeated” along the Hungarian border. Therefore, more policemen and soldiers should be stationed there. In addition, the “weak spots” of the border fence should be reinforced with stronger fencing. It is possible that the source of Gergely Gulyás’s 70,000 migrants who are heading toward Hungary is Georg Spöttle, who told Hír TV that “at this very moment the number of migrants who are stuck in one of the Balkan countries is 60-70,000.” Where this figure comes from no one knows.

    The story of the clash in which some women and children were injured was widely covered in the government media. It is typical of the low level of government journalism that one of the journalists from Magyar Hírlap mixed up the name of the alleged Iranian instigator with the name of a Bosnian town, Velika Kladuša, where a fair number of refugees can be found, something that would be really ridiculous if it weren’t so sad. Figyelő, Mária Schmidt’s daily paper, tried to make “an organized operation” out of the clash between Croatian police and about 150 refugees. Who is behind it? According to the head of the Croatian border police, the culprits are the “Serbian and Bosnian migration centers.” The article calls attention to guide books prepared for the migrants by the Soros organizations in 2015. By making a reference to the Soros organizations’ activities three years ago, the article strongly suggests that these people are still working to help the refugees stranded in Bosnia get across the border to Croatia.

    While I was gathering material pertinent to this post, I couldn’t help comparing the story about the alleged 70,000 migrants heading toward Hungary to the frenzy Donald Trump has whipped up about the Honduran caravan. The caravan is still 1,500 miles from the United States border, and the refugees have an arduous journey ahead of them on foot. Yet the caravan is being described by the president as an imminent “assault on our country.” He keeps talking about criminals, gangsters, Middle Eastern terrorists in the crowd without any proof. He has hinted that the entire spectacle was funded by the Democrats, and he vows to send troops to the border while his supporters cheer. A Republican congressman insinuated that George Soros is financing the exodus. The story gets bigger and bigger with every passing moment in order to create fear and hatred–and, of course, to garner votes ahead of the mid-term elections. As we have seen in the last two days, verbal incitement can easily be translated into action, especially if it is the president who is inflaming passions. Right-wing populists like Donald Trump and Viktor Orbán are playing with fire when they unleash hatred and mislead their followers, creating an alternate reality.

    http://hungarianspectrum.org/2018/10/27/reinforcement-of-the-southern-borders-because-of-nonexistent-migr
    #militarisation_des_frontières #hongrie #frontières #asile #migrations #réfugiés #Croatie

  • Grèce : à Lesbos, le camp réservé aux migrants « est un monstre qui ne cesse de s’étendre » - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2018/09/20/grece-a-lesbos-le-camp-reserve-aux-migrants-est-un-monstre-qui-ne-cesse-d

    Alors que les dirigeants européens sont réunis à Salzbourg pour évoquer notamment les questions migratoires et la création de « centres fermés », les hotspots surpeuplés des îles grecques se trouvent dans une situation explosive.

    L’annonce n’aurait pu mieux tomber : mardi, le gouvernement grec s’est enfin engagé à transférer 2 000 migrants de l’île de Lesbos vers la Grèce continentale d’ici la fin du mois. Une décision censée décongestionner quelque peu le camp surpeuplé de Moria qui abrite près de 9 000 personnes, dont un tiers d’enfants. Or, depuis plusieurs jours, les ONG installés sur place ne cessent d’alerter sur les conditions de vie abjectes dans ce camp, aux allures de caserne, prévu au départ pour 3 000 personnes.

    Car #Moria est censé accueillir l’immense majorité de réfugiés et migrants qui accostent sur l’île (ils sont aujourd’hui plus de 11 000 au total à Lesbos), en provenance des côtes turques qu’on distingue à l’œil nu au large. Généraliser les #hotspots, ou centres fermés, en Europe : c’est justement l’une des options envisagées par les dirigeants européens réunis jeudi et vendredi à Salzbourg en Autriche. En Grèce, les hotspots créés il y a plus de deux ans, ont pourtant abouti à une situation explosive.

    Moria, comme les autres hotspots des îles grecques, n’est certes pas un centre fermé : ses occupants ont le droit de circuler sur l’île, mais pas de la quitter. En mars 2016, un accord inédit entre l’Union européenne et la Turquie devait tarir le flot des arrivées sur cette façade maritime. Comme Ankara avait conditionné le rapatriement éventuel en Turquie de ces naufragés à leur maintien sur les hotspots d’arrivée, les îles grecques qui lui font face se sont rapidement transformées en prison. Condamnant les demandeurs d’asile à attendre de longs mois le résultat de leurs démarches auprès des services concernés. Certains attendent même une réponse depuis déjà deux ans. Et plus le temps passe, plus les candidats sont nombreux.

    Silence

    Si le deal UE-Turquie a fait baisser le nombre des arrivées, elles n’ont jamais cessé. Rien que pour l’année 2018, ce sont près de 20 000 nouveaux arrivants qui ont échoué sur les îles grecques, où l’afflux des barques venues de Turquie reste quasi quotidien. Selon le quotidien grec Kathimerini, 615 personnes sont arrivées rien que le week-end dernier. Pour le seul mois d’août, Lesbos a accueilli plus de 1 800 nouveaux arrivants. Des arrivées désormais peu médiatisées alors que les dirigeants européens se sont écharpés cet été sur l’accueil de bateaux en provenance de Libye. Et pendant ce temps à Lesbos, la situation vire au cauchemar dans un silence assourdissant.

    Il y a une semaine, 19 ONG, dont Oxfam, ont pourtant tiré la sonnette d’alarme dans une déclaration commune, dénonçant des conditions de vie scandaleuses, et appelant les dirigeants européens à abandonner l’idée de créer d’autres centres fermés à travers l’Europe.

    « Moria, c’est un monstre qui n’a cessé de s’étendre. Faute de place on installe désormais des tentes dans les champs d’oliviers voisins, des enfants y dorment au milieu des serpents, des scorpions et de torrents d’eau pestilentiels qui servent d’égouts. A l’intérieur même du camp, il y a une toilette pour 72 résidents, une douche pour 80 personnes. Et encore, ce sont les chiffres du mois de juin, c’est pire aujourd’hui », dénonce Marion Bouchetel, chargée sur place du plaidoyer d’Oxfam, et jointe par téléphone. « Ce sont des gens vulnérables, qui ont vécu des situations traumatisantes, ont été parfois torturés. Quand ils arrivent ici, ils sont piégés pour une durée indéterminée. Ils n’ont souvent aucune information, vivent dans une incertitude totale », ajoute-t-elle.

    Avec un seul médecin pour tout le camp de Moria, les premiers examens psychologiques sont forcément sommaires et de nombreuses personnes vulnérables restent livrées à elles-mêmes. Dans la promiscuité insupportable du camp, les agressions sont devenues fréquentes, les tentatives de suicide et d’automutilations aussi. Elles concernent désormais souvent des adolescents, voire de très jeunes enfants.

    « Enfer »

    « J’ai travaillé quatorze ans dans une clinique psychiatrique de santé mentale à Trieste en Italie », explique dans une lettre ouverte publiée lundi, le docteur Alessandro Barberio, employé par Médecins sans frontières (MSF), à Lesbos. « Pendant toutes ces années de pratique médicale, jamais je n’ai vu un nombre aussi phénoménal qu’à Lesbos de gens en souffrance psychique », poursuit le médecin, qui dénonce la tension extrême dans laquelle vivent les réfugiés mais aussi les personnels soignants. Sans compter le cas particulier des enfants « qui viennent de pays en guerre, ont fait l’expérience de la violence et des traumatismes. Et qui, au lieu de recevoir soins et protection en Europe, sont soumis à la peur, au stress et à la violence », renchérit dans une vidéo récemment postée sur les réseaux sociaux le coordinateur de MSF en Grèce Declan Barry.

    « Comment voulez vous aider quelqu’un qui a subi des violences sexuelles ou a fait une tentative de suicide, si vous le renvoyez chaque soir dans l’enfer du camp de Moria ? Tout en lui annonçant qu’il aura son premier entretien pour sa demande d’asile en avril 2019 ? Actuellement, il n’y a même plus d’avocat sur place pour les seconder dans la procédure d’appel », s’indigne Marion Bouchetel d’Oxfam.

    Il y a une dizaine de jours, la gouverneure pour les îles d’Egée du Nord avait menacé de fermer Moria pour cause d’insalubrité. Est-ce cette annonce, malgré tout difficile à appliquer, qui a poussé le gouvernement grec a annoncé le transfert de 2 000 personnes en Grèce continentale ? Le porte-parole du gouvernement grec a admis mardi que la situation à Moria était « borderline ». Mais de toute façon, ce transfert éventuel ne réglera pas le problème de fond.

    « Il a déjà eu d’autres transferts, au coup par coup, sur le continent. Le problème, c’est que ceux qui partent sont rapidement remplacés par de nouveaux arrivants », soupire Marion Bouchetel. Longtemps, les ONG sur place ont soupçonné les autorités grecques et européennes de laisser la situation se dégrader afin d’envoyer un message négatif aux candidats au départ. Lesquels ne se sont visiblement pas découragés.
    Maria Malagardis

    Cette photo me déglingue ! Cette gamine plantée là les bras collés contre le buste, jambes et pieds serrés, comme au garde à vous. Et ce regard, cette expression, je sais pas mais je n’arrive pas à m’en détacher ! Et forcément le T-shirt ! Et le contexte du camp avec l’article, ça me flingue.

    #immigration #grèce #Lesbos #camps #MSF #europe

  • hypathie - Blog féministe et anti-spéciste : 25 novembre - Mettez-vous en colère, ce monde masculin est insupportable !
    http://hypathie.blogspot.fr/2017/11/25-novembre-mettez-vous-en-colere-ce.html

    En ces journées de lutte autour du 25 novembre, je propose un billet tentant de montrer que la violence contre les femmes est un long processus, mis en place et entretenu avec soin par la société patriarcale.

    Cette journée va bien sûr être relayée partout au sens violences physiques et sexuelles faites aux femmes. Or, je pense pour ma part que la violence faite aux femmes est un continuum qui va de la violence économique à la violence sociale, à la violence psychologique pour aboutir à la violence physique et au meurtre. Si on ne s’attaque pas en priorité à la violence économique, on ne résout rien et les femmes restent dans l’impuissance. Cantonnées dans les basses zones de l’économie, à une douzaine de métiers peu payés et peu valorisés, aux salaires inférieurs de 20 à 40 % à ceux des hommes à qualifications et responsabilités égales, aux plafonds de verre, aux faibles équipements quand elles sont agricultrices ou créatrices d’entreprises, avec peu ou pas d’accès aux prêts bancaires, peu ou pas d’accès à la propriété, leurs indispensables contributions économiques ignorées des comptabilités nationales (PIB), les femmes sont pauvres, ou si elles ne le sont pas, leur richesse dépend de celle d’un homme. Elles se contentent de rôder autour des banquets des mecs qu’elles ont préparés (courses, cuisine, service et vaisselle), où elle grappillent les miettes qui tombent de la table : faibles retraites, précarité économique et sociale, sous-emplois partiels, supplétives de la « force de travail » masculine, renvoyées à la cuisine en périodes de chômage, évidemment tout cela est un programme politique voulu, exécuté en pleine connaissance par la société patriarcale et ses agents. L’empowerment des femmes passe d’abord par l’indépendance économique : éducation, profession, et plus si elles le souhaitent, mariage et maternité, mais les deux premiers piliers sont les plus importants, et les deux autres facultatifs. La valorisation de la maternité est le fait d’une société conservatrice qui ne pense les femmes qu’en terme de (re)production. L’indépendance économique, c’est ne pas dépendre d’un autre pour ses ressources donc sa vie, l’indépendance économique est la clé de l’émancipation.

    • Si on ne s’attaque pas en priorité à la #violence économique, on ne résout rien et les #femmes restent dans l’impuissance. Cantonnées dans les basses zones de l’#économie, à une douzaine de métiers peu payés et peu valorisés, aux #salaires inférieurs de 20 à 40 % à ceux des hommes à qualifications et responsabilités égales, aux plafonds de verre, aux faibles équipements quand elles sont agricultrices ou créatrices d’entreprises, avec peu ou pas d’accès aux prêts bancaires, peu ou pas d’accès à la propriété, leurs indispensables contributions économiques ignorées des comptabilités nationales (PIB), les femmes sont pauvres, ou si elles ne le sont pas, leur richesse dépend de celle d’un homme. Elles se contentent de rôder autour des banquets des mecs qu’elles ont préparés (courses, cuisine, service et vaisselle), où elle grappillent les miettes qui tombent de la table : faibles retraites, #précarité économique et sociale, sous-emplois partiels, supplétives de la « force de travail » masculine, renvoyées à la cuisine en périodes de chômage, évidemment tout cela est un programme politique voulu, exécuté en pleine connaissance par la société patriarcale et ses agents. L’empowerment des femmes passe d’abord par l’#indépendance économique : éducation, profession, et plus si elles le souhaitent, mariage et maternité, mais les deux premiers piliers sont les plus importants, et les deux autres facultatifs. La valorisation de la maternité est le fait d’une société conservatrice qui ne pense les femmes qu’en terme de (re)production. L’indépendance économique, c’est ne pas dépendre d’un autre pour ses ressources donc sa vie, l’indépendance économique est la clé de l’émancipation.

    • Pour l’e-monde.fr son macronisme est assez flagrant aussi et dans ce sens c’est assez parlant de la pensé des libéraux. Pour moi c’est déjà un journal de droit et le figaro c’est ce que je peu lire de plus à l’extrême droite.

    • Le Figaro, le Monde, Libé : ou comment espionner les « tendances lourdes » de l’ennemi ;-) Quoique, avec l’ImMonde et Libé, c’est plus subtil, ils ont parfois (pour le premier) et souvent (pour le second) quelques velléités de pensée de gôche ... mais restent furieusement capitalist-friendly.

      Or, je pense pour ma part que la violence faite aux femmes est un continuum qui va de la violence économique à la violence sociale, à la violence psychologique pour aboutir à la violence physique et au meurtre.

      Voilà ...

    • j’aime assez le commentaire qu’elle assène à un anonyme qui a du patriarcaca plein la tête : « ah mais je connais des femmes qui ne subissent pas », sa réponse est suffisamment concise et tellement vraie :

      Regardez quand même du côté de vos salaires et accessoires de salaire, avancements, si vous êtes salariée, et scrutez bien votre retraite et comparez aux hommes à situation égale par ailleurs, formation, qualification et responsabilités, si c’est votre situation, MEME si vous êtes célibataire sans enfants. Et comparez bien tout : le diable est dans les interstices, ils ne peuvent pas s’en empêcher. Il n’est pas question de « fortes natures », les fortes natures n’ont jamais empêché quelque chose qui fait système politique de fonctionner. Même moi, qui ai une culture politique, elle ne me sert qu’à voir et repérer l’inégalité de traitement et à tenter d’y parer du mieux que je peux. En Afrique les femmes n’ont pas accès à la terre ni aux prêts bancaires, mais en France, les femmes non plus, pas de prêts bancaires, les banques sont réticentes, alors que Drahi, lui, endetté jusqu’à la moelle, les banques lui prêtent sans discussion. Si vous avez eu des enfants, le travail qui consiste à les élever et les corvées de ménage n’ont jamais été comptabilisées dans le PIB français et vous vous êtes au moins tamponné une double journée, en espérant que vous n’ayez pas été obligée de prendre un « temps partiel » pour « concilier ». Mi-temps = demi-salaire = demi-chômage = demi-retraite, ça va mieux en l’écrivant ! La situation des femmes n’est pas la même partout évidemment, mais le patriarcat vampire parasite est partout, il est consubstantiel des sociétés humaines. Vous et moi n’y pouvons pas grand chose, à part le combattre. Je sais que c’est douloureux à admettre, mais je n’y peux rien du tout. C’est certainement plus facile de s’aveugler et de vivre dans l’illusion. Mon blog sert à casser l’illusion et l’aveuglement.

    • Merci de l’avoir relevé @touti c’est une excellente réponse en effet.

      Pour le message de l’anonyme à laquelle Hypathie répond, il y a une chose qui me fait tiqué depuis cet après midi que j’ai réfléchit à ce mot.

      Toutes générations confondues les femmes que j’ai côtoyées ou connues étaient de fortes natures qui n’ont pas subi l’esclavage que vous décrivez et qui ont, bon an mal an, courtoisement vécu auprès de ces « horribles » hommes !!

      C’est le mot « courtoisie » qui est sensé être cool ou enviable. Or la courtoisie c’est le respect des règles de la cours du roi, c’est à dire le léchage de cul-alpha. Vouloir le respect des règles de courtoisie ou se réclamer de la courtoisie c’est l’idée de se réjouir à l’idée de lécher des fesses dominantes en gardant un beau sourie aimable quelque soit la propreté du royal séant. En république la courtoisie on devrait la garder pour les musées car c’est complètement contraire à toute notion d’égalité.

      Ca me rappel un pote qui me disait que le mariage forcé c’était pas si horrible car parfois les femmes pouvaient avoir de bons maris. C’était dans le contexte du « temps de nos grand-mères », il ne pensait pas que la pratique est toujours commune à notre époque. Il a fallu que je lui demande si il défendrait l’esclavage au prétexte que certain·e·s sont tombé sur de bons maître pour qu’il comprenne sa biterie et ma colère.

      #vocabulaire #monarchisme #misarchie

    • hihi ravi que ca te plaise @touti

      J’ai été voire « Galanterie » aussi :

      Maladie vénérienne. Donner, attraper une galanterie (Ac. 1798-1835). La maladie de cette vieille reine (...) c’était une suite de galanteries si mal guéries qu’elle ne pouvait tomber sans se casser un os (Stendhal, Souv. égotisme,1832, p. 121).

      http://www.cnrtl.fr/definition/galanterie

      Ravir c’est tout un poème aussi : http://www.cnrtl.fr/definition/ravi
      Tu remarquera le choix des exemples très genré et très violophiles

      Ravir un baiser. Embrasser quelqu’un contre son gré, par surprise. Je n’étais plus maître de moi : j’osai ravir ce baiser qu’elle me refusait (Duras, Édouard,1825, p. 194).
      b) Enlever quelqu’un de force. Ce même roi que Triboulet pousse au rapt, ravira sa fille à Triboulet (Hugo, Roi s’amuse,1832, p. 341).La fête delle Marie (des Maries) rappelait les fiançailles, l’enlèvement et la rescousse de douze jeunes filles, lorsqu’en 944 elles furent ravies par des pirates de Trieste (Chateaubr., Mém.,t. 4, 1848, p. 397).
      2.
      a) Ravir qqc. à qqn.Priver quelqu’un de quelque chose, lui ôter quelque chose. Ravir l’honneur d’une femme. Les amis de M. Necker sentaient avec quel art Mirabeau cherchait à lui ravir la faveur publique (Staël, Consid. Révol. fr.,t. 1, 1817, p. 247).

      VS

      2. [Sens affaibli] Procurer un vif plaisir. Synon. charmer, enchanter, plaire.
      a) [Le suj. désigne une chose] Elle courait avec une grâce qui ravit Julien (Stendhal, Rouge et Noir,1830, p. 321).

      Espérons que Julien reste maître de lui et ne la ravisse pas en retour.

      J’ai été voire « femme » et la définition commence par un exemple tellement typique de la misogynie française :

      FEMME, subst. fém.

      I.− Être humain de sexe féminin.
      − [En emploi générique ou attributif] :
      1. Selon Adler, l’enfant se représente ce rapport d’infériorité à supériorité selon le double schéma : faiblesse, infériorité, petitesse, bas égal féminin, force, supériorité, grandeur, haut égal masculin. Tout garçon cherche à s’élever à la masculinité. Toute fillette et toute femme, sans qu’il faille parler pour autant d’hermaphrodisme, éprouve un sentiment d’infériorité du fait même qu’elle est femme. Cette aspiration générale au pôle viril conçu psychiquement (et non génitalement) comme le pôle de la supériorité, constitue la « protestation virile ». L’enfant aspire « vers le haut » à rejoindre les adultes, et plus précisément son père. Mounier, Traité caract.,1946, p. 597.

      http://www.cnrtl.fr/definition/femme

  • À quand l’union des Balkans ?
    http://www.laviedesidees.fr/A-quand-l-union-des-Balkans.html

    Lors du sommet de Trieste en juillet dernier, l’idée d’instaurer une zone économique commune dans les Balkans occidentaux a officiellement vu le jour. Suffira-t-elle à faire oublier leur désir d’intégration européenne à des pays encore marqués par les conflits de l’ex-Yougoslavie ?

    Essais & débats

    / #Europe, #Union_Européenne, #ex-Yougoslavie, #diplomatie, #politique_économique

    #Essais_&_débats

  • Macron, Gentiloni Near Deal Giving Italy STX Control - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-09-25/macron-gentiloni-said-to-be-near-deal-giving-italy-stx-control

    French President Emmanuel Macron and Italian Prime Minister Paolo Gentiloni are close to an accord that would give Fincantieri SpA majority control of the French shipyard STX, ending a diplomatic dispute between the two countries.

    According to Italian and French officials, the two leaders could sign the deal at a bilateral summit Wednesday in Lyon, France. The accord would give Fincantieri a little over 50 percent of the Saint-Nazaire shipyard on the Atlantic coast, said two Italian officials who could not be named because negotiations are confidential.

    If the outcome is majority control for the Italians, then this spat has been a bit of a waste of time,” Marc Ostwald, global strategist at ADM Investor Services in London, said in a telephone interview. “But the rapprochement is definitely positive. Macron wants to reform the European Union, and he needs the Italians on board. Perhaps he’s also thinking that Italian investors, from inside the EU, are less worrying than, say, the Chinese.
    […]
    Relations between the two nations soured in August after Macron went back on an agreement reached under his predecessor Francois Hollande that gave Fincantieri control of STX. About a month before Macron was elected, the Italian company had agreed to buy 48 percent of the shipbuilder from South Korea’s STX Offshore & Shipbuilding Co. Ltd, with CR Trieste also holding its quota.

    • Le montage #subtil de l’Elysée pour céder le contrôle des chantiers STX à Fincantieri
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/09/27/stx-macron-invente-la-privatisation-a-l-elastique_5192124_3234.html

      Banquier d’affaires chez Rothschild, Emmanuel Macron avait découvert l’art délicat du mariage d’entreprises, la nécessité de s’y reprendre souvent à plusieurs fois et d’inventer des montages originaux. Le président de la République n’a rien oublié de tout cela. Pour preuve : après le subtil équilibre franco-allemand instauré mardi 26 septembre afin de rapprocher Alstom et Siemens, M. Macron devait dévoiler mercredi soir une solution créative pour confier les chantiers navals STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) à l’italien Fincantieri, le numéro un de la construction navale en Europe. De quoi mettre fin au psychodrame franco-italien actuel, espèrent les pouvoirs publics.

      Depuis des mois, le futur partage du pouvoir au sein des chantiers était au centre d’un bras de fer entre la France et l’Italie. Paris voulait un partage à 50-50, une parité absolue entre Français et Italiens au sein de STX France. Rome n’acceptait pas de descendre en dessous de 51 %. Le compromis trouvé, qui devait être finalisé lors du sommet franco-italien réuni mercredi à Lyon, doit répondre à ces deux exigences contradictoires.

      Officiellement, Fincantieri devrait devenir propriétaire de 50 % du capital, comme souhaité à Paris. Les autres 50 % seront aux mains du camp français. Ils seront répartis entre l’Etat, le groupe public militaire Naval Group (ex-DCNS) pour 10 % à 15 %, et peut-être des sous-traitants de l’entreprise dans la région de Saint-Nazaire, à titre très minoritaire.

      Mais cet équilibre exact sera modifié par un prêt, indiquent des sources concordantes. L’Etat français devrait prêter 1 % du capital à Fincantieri, qui disposera ainsi, en pratique, de 51 % des droits de vote, et récupérera une part équivalente des dividendes. Le groupe détenu en majorité par l’Etat italien obtiendra donc le contrôle opérationnel de la société française.

      L’accord sur ce prêt décisif de 1 %, établi sur douze ans, prévoit des rendez-vous réguliers entre Français et Italiens au cours de cette période. A chaque fois, les deux partenaires examineront l’état de leur entreprise commune, et le respect des engagements pris de part et d’autre. Si les promesses n’ont pas été tenues, la France pourra récupérer le précieux 1 %, et retirer à Fincantieri son rôle prédominant. Mieux : en cas de vraies difficultés, les Italiens devraient revendre leurs 50 % aux Français, qui redeviendraient alors seuls maîtres à bord, comme aujourd’hui.

      C’est donc une sorte de « privatisation à l’élastique » qui a été échafaudée entre l’Elysée et Bercy, et âprement négociée avec Rome. En cas de problème, la France pourra reprendre le contrôle des chantiers dont sont sortis des paquebots aussi célèbres que le Normandie ou le France. « On a fait preuve de créativité », se félicite un conseiller de l’Elysée. « C’est malin, non ? », se rengorge un autre. « On pose un verrou, mais cela donne l’impression qu’il n’y a pas de confiance entre les deux partenaires, nuance un autre homme au fait du dossier. Cela crée une incertitude majeure. »

      Oh le beau contentieux que voilà si ça se passe mal/quand ça se passera mal !

  • Why Was an Italian Graduate Student Tortured and Murdered in Egypt? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/08/15/magazine/giulio-regeni-italian-graduate-student-tortured-murdered-egypt.html?_r=0

    The target of the Egyptian police, that day in November 2015, was the street vendors selling socks, $2 sunglasses and fake jewelry, who clustered under the arcades of the elegant century-old buildings of Heliopolis, a Cairo suburb. Such raids were routine, but these vendors occupied an especially sensitive location. Just 100 yards away is the ornate palace where Egypt’s president, the military strongman Abdel Fattah el-Sisi, welcomes foreign dignitaries. As the men hurriedly gathered their goods from mats and doorways, preparing to flee, they had an unlikely assistant: an Italian graduate student named Giulio Regeni.

    He arrived in Cairo a few months earlier to conduct research for his doctorate at Cambridge. Raised in a small village near Trieste by a sales manager father and a schoolteacher mother, Regeni, a 28-year-old leftist, was enthralled by the revolutionary spirit of the Arab Spring. In 2011, when demonstrations erupted in Tahrir Square, leading to the ouster of President Hosni Mubarak, he was finishing a degree in Arabic and politics at Leeds University. He was in Cairo in 2013, working as an intern at a United Nations agency, when a second wave of protests led the military to oust Egypt’s newly elected president, the Islamist Mohamed Morsi, and put Sisi in charge. Like many Egyptians who had grown hostile to Morsi’s overreaching government, Regeni approved of this development. ‘‘It’s part of the revolutionary process,’’ he wrote an English friend, Bernard Goyder, in early August. Then, less than two weeks later, Sisi’s security forces killed 800 Morsi supporters in a single day, the worst state-sponsored massacre in Egypt’s history. It was the beginning of a long spiral of repression. Regeni soon left for England, where he started work for Oxford Analytica, a business-research firm.

    From afar, Regeni followed Sisi’s government closely. He wrote reports on North Africa, analyzing political and economic trends, and after a year had saved enough money to start on his doctorate in development studies at Cambridge. He decided to focus on Egypt’s independent unions, whose series of unprecedented strikes, starting in 2006, had primed the public for the revolt against Mubarak; now, with the Arab Spring in tatters, Regeni saw the unions as a fragile hope for Egypt’s battered democracy. After 2011 their numbers exploded, multiplying from four to thousands. There were unions for everything: butchers and theater attendants, well diggers and miners, gas-bill collectors and extras in the trashy TV soap operas that played during the holy month of Ramadan. There was even an Independent Trade Union for Dwarfs. Guided by his supervisor, a noted Egyptian academic at Cambridge who had written critically of Sisi, Regeni chose to study the street vendors — young men from distant villages who scratched out a living on the sidewalks of Cairo. Regeni plunged into their world, hoping to assess their union’s potential to drive political and social change.

    But by 2015 that kind of cultural immersion, long favored by budding Arabists, was no longer easy. A pall of suspicion had fallen over Cairo. The press had been muzzled, lawyers and journalists were regularly harassed and informants filled Cairo’s downtown cafes. The police raided the office where Regeni conducted interviews; wild tales of foreign conspiracies regularly aired on government TV channels.

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    RECENT COMMENTS

    Manon 31 minutes ago
    Thank you for shedding light on the horrible death of my compatriot and the responsibilities of the Egyptian authorities.
    Emanuele Cerizza 31 minutes ago
    Great reporting. Thank you Mr. Declan Walsh for this solid view on Giulio Regeni’s ill fated death. More and more we Italians have to...
    oxerio 32 minutes ago
    If a foreign person come in NY or Palermo or Shanghai or Mexico City and became to investigate about local gang, or local mafia’s...
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    Regeni was undeterred. Proficient in five languages, he was insatiably curious and exuded a low-intensity charm that attracted a wide circle of friends. From 12 to 14, he served as youth mayor of his hometown, Fiumicello. He prided himself on his ability to navigate different cultures, and he relished Cairo’s unruly street life: the smoky cafes, the endless hustle, the candy-colored party boats that plied the Nile at night. He registered as a visiting scholar at American University in Cairo and found a room in Dokki, a traffic-choked neighborhood between the Pyramids and the Nile, where he shared an apartment with two young professionals: Juliane Schoki, who taught German, and Mohamed El Sayad, a lawyer at one of Cairo’s oldest law firms. Dokki was an unfashionable address, but it was just two subway stops from downtown Cairo with its maze of cheap hotels, dive bars and crumbling apartment blocks encircling Tahrir Square. Regeni soon befriended writers and artists and practiced his Arabic at Abou Tarek, a four-story neon-lit emporium that is Cairo’s most famous spot for koshary, the traditional Egyptian dish of rice, lentils and pasta.

    Photo

  • Existe-t-il quelque part un comparateur de vols intelligent ? Je ne parle pas en terme de prix, pour gnognoter 3 euros, mais pour trouver différentes alternatives de voyage.

    Typiquement, je cherche à faire un vol, disons, Lannion-Ljubljana. Tous les comparateurs de prix vont me sortir des propositions délirantes de voyage en 36h pour 1500 euros pour relier ces deux petits aéroports spécifiquement à tout prix.

    Mais je sais qu’il existe plein d’autres alternatives plus intelligentes (notamment départs de : Brest, Rennes, Dinard, proches et bien desservis par des compagnies différentes, et comme destinations : Venise, Trieste, Zagreb, notamment, à 2h de Ljubljana avec des tas de liaisons par bus et de surcroît des escales intéressantes à visiter).

    Je ne trouve qu’une tripotée de comparateurs parasites à la noix, et d’agrégateurs agrégeant des comparateurs du même vol au même prix, et pas un seul pour me faire des propositions intelligentes (ne serait-ce qu’une liste d’alternatives possibles avec les compagnies et les correspondances).

    #aviation

    • j’ai besoin d’un comparateur qui me dise à quel moment acheter des billets si je sais 10 mois à l’avance où et quand je veux partir

    • @sandburg Sur traveloob, il n’y a pas les prix... mais surtout il n’y a pas les compagnies aériennes. Apparemment on a simplement le Transilien, Voyages-Sncf et Blablacar pour les transports, et sans les prix.

      @fil Là pour le coup même avec les données Amadeus je ne pense pas qu’on puisse prédire de façon fiable la réponse à ta question 10 mois avant puisqu’elles dépendent à chaque fois du taux de remplissage à l’instant t (et aussi de politiques tarifaires, marketing ou algorithmiques pouvant évoluer au cours de ces 10 mois). Sans compter que si un tel service existait, le système de réservation serait évidemment adapté pour lutter contre.

    • @lazuly En fait, ce que j’ai fait depuis une dizaine d’années, j’ai moi même fait les recherches (mais il faut renouveler tous les trois ou quatre mois) pour lister toutes les connexion possibles entre les aéroports que je fréquent dans l’année, depuis disons mon mini aéroport norvégien et ceux des environs (Kristiansand, Stavanger, Torp, Aarhus, Malmö), plus les bus et les bateaux. Et j’ai souvent trouvé des connexions complètement improbables mais qui marchent bien et qui m’ont fait gagner beaucoup de temps (moins le temps de la recherche pour le connexions) à des prix souvent très raisonnables sans être toutefois aussi obscènes que ceux pratiqués par Ryanair genre 9 euros aller retour Oslo Paris, mis ce n’est pas ce que je recherche. Mais voilà, beaucoup de travail personnel.

      Un peu comme la discussion sur le Décodex qui est aussi une espèce d’agrégateur complètement inutile, beaucoup d’agrégateurs de voyages sont complètement inutiles dans ce cas de figure (sauf Kelkoo, qui bizarrement, réussi des cocktails de compagnies tout à fait improbables mais assez efficaces).

    • @reka @fil @arno Ca ne me semble pourtant pas très complexe à développer, à condition d’avoir les données des transports (ville de départ et d’arrivée, heures de départ et d’arrivée et les jours/périodes applicables, durée et compagnie). Je ne parle même pas de proposer les prix dans ce service, mais rien que lister les possibilités de voyages intelligentes, ce serait très bien. Pour essayer, il suffirait de trouver en open data :
      – la liste des aéroports (européens déjà pour commencer), leur code IANA et position GPS
      – la liste des vols réguliers (programmes de vols avec le code compagnie).

      Avec ça tu dois pouvoir calculer tous les trajets possibles des aéroports à moins de 200km de ton point de départ souhaité, vers ceux à moins de 200km de ton point de destination souhaité, avec un temps de voyage inférieur à X, sur une période de temps donnée. Après, tu as juste à chercher le prix du vol Vueling de Brest à Malaga via Barcelone tel jour à telle heure.

    • Bon, on progresse, j’ai trouvé des copains : http://openflights.org/data.html

      Ils proposent de télécharger une liste d’aéroports (avec code IANA et position GPS), une liste de compagnies aériennes, et une liste des routes. Après les avoir chargés : tout a l’air propre et complet, j’y retrouve bien toutes les routes que je connais, sauf que pour le moment ils « considèrent » juste l’idée d’ajouter les horaires. On sait qu’il existe des vols BES->BCN (Brest Barcelone de Vueling et Iberia, mais on ne sait absolument pas à quelles dates), on peut éventuellement rechercher les aéroports à proximité basé sur la position GPS et les combinaisons de routes possibles, mais sans aucune information sur les dates et horaires des vols ça n’a guère d’utilité.

      Sinon, un site commercial avec des API et notamment les horaires : https://developer.flightstats.com/getting-started/pricing

      Les prix ne sont pas élevés du tout, ça peut être jouable d’essayer, mais la plaie avec leur API c’est qu’il faut chercher N fois (par date et aéroport) pour avoir les vols, c’est parfaitement idiot (enfin non : quand tu vends des API à l’acte, c’est tout sauf idiot). Bref, il faudrait la timetable à plat, comme sur OpenFlights.

      @reka @fil @arno

    • Bon, j’arrête tout, ça existe déjà. Mon collègue de bureau m’a donné le truc : suffit d’aller sur Skyscanner, on peut cocher « aéroports à proximité » à l’aller et au retour. Et ça marche plutôt bien.

  • When Einstein Tilted at Windmills - Issue 43: Heroes
    http://nautil.us/issue/43/heroes/when-einstein-tilted-at-windmills

    When they met, Einstein wasn’t Einstein yet. He was just Albert Einstein, a kid, about 17, with a dark cloud of teenage angst and a violin. Michele Besso was older, 23, but a kindred spirit. Growing up in Trieste, Italy he had shown an impressive knack for mathematics, but he was kicked out of high school for insubordination and had to go live with his uncle in Rome. Einstein could relate. At the Swiss Polytechnic, where he was now a student, his professors resented his intellectual arrogance, and had begun locking him out of the library out of spite. Their first encounter was on a Saturday night in Zurich, 1896. They were at Selina Caprotti’s house by the lake for one of her music parties. Einstein was handsome—dark hair, moustache, soulful brown eyes. Besso was short with narrow, (...)

  • Trieste, la ville qui a libéré les malades mentaux

    http://www.rfi.fr/europe/20120531-trieste-antipsychiatrie-franco-basaglia-maladie-mentale

    « Psychiatrie sociale »

    « La psychiatrie exercée ici est une psychiatrie sociale. Elle ne s’intéresse pas qu’aux symptômes, mais aussi et surtout à la complexité et à la globalité de la vie des personnes, assure Oletta Chiarappa, assistante sociale au sein du service de santé mentale depuis 30 ans. Nous pensons qu’une personne qui vit dignement, qui a un travail, un logement, la possibilité de se sociabiliser et les mêmes droits que les autres, va aller mieux ».

    A son arrivée dans un centre psychiatrique, le patient établit avec l’équipe un projet de vie. Au début, il s’agit de l’aider à retrouver ses repères : se lever à heures fixes, s’habiller correctement, ranger sa chambre. Puis on l’amène à participer à des activités, au sein du centre ou dans des associations partenaires, avant de lui trouver un travail. Chaque malade étant différent, les équipes du service de santé mentale cherchent à mettre en place des projets adaptés à chacun. « C’est du sur-mesure », explique Oletta Chiarappa. Du sur-mesure dont 5 000 malades ont profité en 2011, certains venant même parfois d’autres régions d’Italie pour être traités.

    Un rapport d’égal à égal entre personnel et patients

    Elia est l’un d’eux. Lorsqu’il est arrivé au centre Maddalena en 2011 après une tentative de suicide, ce professeur de théâtre a proposé de mettre ses connaissances artistiques au service des autres patients. Il ne l’a plus quitté, revenant chaque après-midi pour encadrer des activités de théâtre et d’arts plastiques. « Une des plus grandes satisfactions est de voir des personnes arriver avec un extrême manque de confiance en elles et en leurs capacités en affirmant qu’elles ne savent rien faire, et sortir avec quelque chose réalisée de leurs propres mains, et dire : ’ voilà, ça c’est moi qui l’ai fait ’ et être fières », rapporte Elia d’une voix posée.

    Il appelle ces activités des « laboratoires », car elles permettent à chacun de faire partager ses connaissances aux autres. Tout le monde est libre d’y participer. Des élèves d’Elia, des membres du personnel ou même de simples visiteurs se mêlent ainsi aux malades. « Ces laboratoires bousculent la hiérarchie entre personnel et patients, en les mettant sur le même pied d’égalité et de dignité, dit encore Elia. Une personne qui a acquis des techniques peut les enseigner à une autre ».

    #psychiatrie #folie #autonomie #prison #abolition #enfermement

  • Les #ports-frontières de #Trieste, #Koper et #Rijeka, futurs débouchés pour les conteneurs d’#Europe_centrale

    Au moment où l’Europe centrale s’insère toujours plus étroitement dans les échanges internationaux, de nouveaux marchés se dessinent naturellement pour les ports du nord-est de la #Mer_Adriatique, Trieste (Italie), Koper (Slovénie) et Rijeka (Croatie). Les trois sites portuaires offrent aux espaces continentaux voisins l’accès le plus direct aux grandes routes maritimes mondiales qui empruntent le canal de Suez. Si la création des trois ports est directement liée à l’éclatement politique de la péninsule istrienne, ils retrouvent avec l’ouverture des frontières une fonction de fenêtre littorale qui avait été jusque-là contrariée par l’histoire. Les perspectives européennes et un dynamisme récent alimentent de nouvelles ambitions pour les fonctions logistiques et commerciales qui tranchent avec les tonnages encore modestes des trois organismes portuaires comparés à leurs homologues de la Mer du Nord et de la Méditerranée occidentale.


    https://mediterranee.revues.org/2707
    #ports #transports_maritimes
    via @ville_en

  • Le réseau européens des artistes « Modernes » entre 1900ry 1938
    Hagenbund : Ein europäisches Netzwerk der Moderne - Belvedere

    Un exemple très intéressant de traitement de "complexité visuelle"

    https://tools.fas.at/hagenbund/exhibition.html

    

    Hagenbund
    A European Network of Modernism (1900 to 1938)
    11. Oktober 2014 to 01. Februar 2015
    Lower Belvedere

    The Vienna artist association Hagenbund had a major impact both on the local and Central European art scene between the years 1900 and 1938. It brought together various styles and advanced as early as 1907 to become a leading association for modern art, soon moving beyond Secessionism to represent current trends ranging from Expressionism to New Objectivity.?
    This artist association and its members established themselves through inclusive exhibition policies. Indeed, there was a group show featuring Hungarian, Polish, Czech, and German artists as early as 1907. The Hagenbund therefore represented an early network of European art with a regional location in Vienna. When the Secession´s clout dwindled after 1918, it was the Hagenbund that provided innovative impulses. It was thanks to the Hagenbund that many fundamental exhibitions of modern art were staged one of the most unrecognized phenomena in Austrian art history.

    Hagenbund - A European Network of Modernism (1900 to 1938) aims to present this European network and its activities in an innovative way and to provide new perspectives on the development of Austrian modernism, especially between the two world wars. The show is not dedicated to the battle of the isms or classifying art according to formal criteria but addresses the influences and interactions between artists in Vienna, Prague, Munich, Budapest, Lemberg (Lviv), Bratislava, Cracow, and Trieste.?This network analysis will for the first time be used as an art-historical tool to explore over nine historic exhibitions staged by the Hagenbund, thus conveying to the viewer this reevaluation of artistic developments in the interwar period. Furthermore, the show presents the interim findings of the two-year Belvedere research project, sponsored by the Austrian National Bank, on the topic of A European Network of Modernism (1900 to 1938).

    #art #complexité_visuelle #visualisation #réseaux

  • Liaison ferroviaire Lyon-Turin : un projet inutile et nuisible
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2015/10/liaison-ferroviaire-lyon-turin-un.html

    Le projet de liaison Lyon-Turin est revenu sur le devant de la scène médiatique début 2015 avec la signature par François Hollande et Matteo Renzi, réunis à l’occasion d’un sommet franco-italien, de l’avenant à l’accord de 2001 qui permet de lancer les premiers travaux. Mais son coût astronomique, les prévisions fantaisistes et les discours de ses promoteurs en contradiction totale avec les faits, les chiffres et les statistiques imposeraient d’arrêter immédiatement ce projet car c’est en définitive le contribuable qui payera la gabegie… La liaison Lyon-Turin est l’un des 30 projets prioritaires à l’horizon 2020 du Réseau Trans-Européen de Transport (RTE-T) et formulé de la sorte : l’axe ferroviaire Lyon-Trieste-Divaca-Koper-Ljubljana-Budapest-frontière ukrainienne, contenant la liaison ferroviaire (...)

  • les limbes | ou la vie sauvage, via @rezo et @kaparia sur to_eat_hours
    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/08/12/les-limbes

    Il y aura des #files_d’attente, des combats au couteau, une procession de femmes portant sur le visage de longs masques d’antilope à striures blanches et noires et traversant silencieusement le nord du Mali, une embarcation frêle dérivant au large de Metline, des militaires en guenilles courant derrière un camion dans le désert de Libye comme après un buisson emporté par le vent, des centaines puis des milliers d’hommes sur la mer d’Alboran se retournant l’un vers l’autre et se cherchant des yeux, un mineur afghan, de nom inconnu, marchant seul sur la côte de Jonic, en Calabre, un bateau sans équipage dérivant au large du canal d’Ibiza, des pêcheurs espagnols réparant leurs filets sur la plage de Calp et y voyant soudain apparaître des visages, une barque en flammes au large d’Annaba, des maisons et des champs tout au bord de la #frontière turque, un adolescent #clandestin disparaissant à l’arrière d’un camion, entre Patras et Ancône, des nuées d’enfants sur le port de Patras escaladant les grilles, courant vers les camions, se dispersant, réessayant quelques minutes ou heures plus tard et finissant à bout de ressources par se transformer en oiseaux, un homme d’une cinquantaine d’années et une jeune fille traversant au matin un champ de mines à la frontière gréco-turque et disparaissant eux aussi, devenant fumée, des mains et des regards à travers les grillages du centre pour demandeurs d’asile de Charleroi, Belgique, une tombe de fortune à la frontière grecque, un simple mot tracé sur le carton, “Afghan”, un téléphone cellulaire et le numéro d’un appartement de Tunis composé d’une main tremblante au milieu de la mer, une voix, une file d’attente dans le réfectoire du centre pour #demandeurs_d’asile de Sandholm, Danemark, l’heure de la paye sur le chantier de démolition de navires de Chittagong, Bangladesh, la silhouette de Wadim S., autour de 21 ans, #immigré de Lettonie marchant au bord d’une voie ferrée près de Hambοurg, la silhouette de Maiouad …, garçon de 15 ans traversant pieds nus une autoroute près de Calais, une lettre adressée à Jimmy Mubenga, 46 ans, originaire d’Angola, la silhouette penchée d’une Érythréenne de 22 ans sur la route, entre Tbilissi et Foggia, quelques mots en arabe retrouvés dans la doublure du manteau d’un mineur de nom inconnu, près de Trieste, la notification de refus à la demande d’asile déposée par Osman Rasul, 27 ans, Irakien (Nottingham), un sac de sport retrouvé dans une cellule de la #prison de Langenhagen, un livre ayant appartenu à un homme de pays et de nom inconnus poignardé par un autre demandeur d’asile, à Alves, Suisse, dans un appartement loué par l’Office d’immigration, le portrait souriant d’Abdoulaye …, 20 ans, né en Côte-d’Ivoire, le portrait d’Alan Rasoul Ahmed, Irakien, qui souffrait du mal du pays, “left in limbo ” ce qui signifie en anglais “en prison” et en latin du Moyen-Âge “à la frontière de l’Enfer”, Liverpool, la photographie de Ramahdin …, Afghan de 16 ans, dans une rue de Dunkerque, en route vers l’Angleterre, une photographie d’identité de …,

    #Dimitris_Alexakis

  • Fous à délier, par Mathilde Goanec
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/01/GOANEC/51936

    Les derniers #hôpitaux_psychiatriques judiciaires italiens devraient disparaître dans les prochains mois. Cette mesure, saluée par les militants de l’abolition de l’enfermement, parachève un long combat contre les préjugés ayant trait à la dangerosité des malades mentaux. A Trieste, des pionniers expérimentent avec succès des approches thérapeutiques alternatives depuis le début des années 1970. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/3506 via Le Monde diplomatique