city:uzerche

  • A Uzerche, je vis des arbres de la liberté devant toutes les portes.
    Vous croyez que Uzerche est une ville, c’est une forêt. Je ne serais pas très rassuré s’il fallait la traverser à minuit. La diligence y passe heureusement à midi. Le beau sexe et celui qui ne l’est pas, m’ont paru très médiocrement attrayants. Des canards barbottent (sic) dans de petites mares, au milieu des rues encombrées de fumier. Un monsieur, très démocrate, je suppose, a fait dans sa maison, une niche à un arbre de la liberté, qui en cette qualité se trouve emprisonné dans la muraille, laquelle est peinte en rouge. Ce monsieur a bien du goût. A la bonne heure ! voilà un vrai patriote qui doit faire le bonheur de ses concitoyens, et qui voit les questions d’un peu haut. Braves Uzerchois, ou Uzerchiens, allez !

    Frédéric Le Blanc d’Hackluya, « De Toulouse à Paris », poème en prose publié en 1849 dans le quotidien Le Corsaire. Le Blanc d’Hackluya, de son vrai nom Frédéric Le Blanc du Vernet, est un écrivain et critique d’art toulousain du milieu du XIXe siècle.

    #uzerche #corrèze #géoculturelim

  • Henri #CUECO peintre à Vigeois - Vidéo Ina.fr
    http://www.ina.fr/video/RXC05019893

    Le peintre Henri CUECO est né à Uzerche où il fut peintre en bâtiment, puis professeur de dessin avant de devenir l’un des chefs de file de la peinture française. Il revient fréquemment dans sa maison au POUGET de Vigeois pour se reposer et pour travailler. Il explique comment dans une certaine mesure le Limousin influe sur sa peinture. Des habitants du village, Michel DESAGUIER (centre culturel d’Uzerche), le maire de Vigeois, parlent du peintre et de la peinture. Henri CUECO s’exprime sur son art et sur la place du peintre dans la société.

    J’aime bien Cueco, il a été prof aux Beaux-Arts de Paris, toujours bon pédagogue de la peinture, même en #1976. Dans la vidéo, il parle de la province et de Paris à une époque où la télévision n’existait pas partout, alors internet, hein…

    Bref, merci à lui (je me disais autant remercier les gens vivants) parce que dans son atelier c’était la multiplicité et la richesse des approches des élèves qui était réjouissante. C’était pas un castrateur imbu d’égo comme les profs artistes qui sévissaient à l’ENSBA, un mec généreux et comment dire, ce truc qui manque si cruellement aujourd’hui : #bienveillant, oui voila.