city:vélizy-villacoublay

  • Dans la peau d’un forçat d’Amazon - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/10/05/dans-la-peau-d-un-forcat-d-amazon_1683525

    Début septembre, on a candidaté à une dizaine d’offres d’emploi pour un poste de #chauffeur-livreur en CDI. Il a suffi d’une recherche sur la plateforme le Bon Coin pour en trouver. On a, bien entendu, sciemment oublié de mentionner notre activité de journaliste. Deux jours plus tard, le téléphone sonne. Au bout du fil, un homme nous tutoie d’emblée : « J’ai vu ton CV, t’es toujours intéressé ? » Nous acquiesçons.

    « Un peu dans le même sac »
    Il décline les conditions : « C’est pour un CDI, payé 1 300 euros net. Après, ça peut évoluer si tu livres beaucoup de colis, je ne suis pas fermé à ça. » Seule condition à l’embauche : réaliser une formation de trois jours avec des chauffeurs déjà en poste. Première surprise : elle est non rémunérée et aucun contrat n’est signé. Il faut en revanche transmettre par mail une carte d’identité et un permis valide. Si les deux parties s’entendent à la fin de la « formation », un premier CDD de trois mois sera signé. Puis un CDI.

    L’homme au bout du fil, Christophe (1), se justifie de procéder ainsi : « Tu sais, je vais te dire honnêtement, on est un peu dans le même sac. Moi, je ne suis qu’un sous-traitant de sous-traitant. En gros, Amazon sous-traite son activité de livraison à des dizaines de grosses entreprises. Elles ont des filiales dédiées qui, elles aussi, sous-traitent à des centaines de petites entreprises, donc nous. Et c’est là qu’on t’embauche. Donc je préfère faire ça, parce que livreur Amazon, ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air. »

    Rendez-vous est pris quatre jours plus tard pour entamer notre formation. Le soleil vient tout juste de se lever sur la zone commerciale de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), peu après 7 heures. Entre deux entreprises à l’architecture moderne, des dizaines de camions forment un étrange ballet. Certains chauffeurs en gilet jaune entrent sur un parking. Ils sont guidés par d’autres salariés en gilet orange qui beuglent des informations inintelligibles au mégaphone. Les chauffeurs ressortent quelques minutes plus tard, le coffre rempli de dizaines de colis Amazon pour faire la place à d’autres camionnettes. Garé quelques mètres plus loin en double file, Christophe nous invite à le rejoindre dans son véhicule. Sans badge, impossible pour nous d’entrer dans le dépôt.

    Le briefing de notre formation illégale aura donc lieu dans sa voiture, entre dix coups de téléphone de « ses » livreurs. Il pointe du doigt les dizaines d’utilitaires au loin. « Si tu t’en sors bien, t’en auras un pour toi. » Une chose nous étonne néanmoins : elles ont toutes un immense logo Europcar ou Rent A Car accolé sur le flanc. Christophe, bas de jogging et baskets, précise : « Comme je t’ai dit, on est des sous-traitants au dernier échelon. Donc on n’a pas vraiment l’argent pour investir dans un parc d’utilitaires. On loue des véhicules à des entreprises de location, on a des forfaits moins chers. » On apprend dans la foulée que notre employeur a fondé sa société avec des amis. Ils travaillent à 100 % pour l’entreprise de livraison nationale Easy2Go, ou plutôt l’une de ses filiales, nommée Flash. Dont le plus gros client est Amazon, assure Christophe.

    Pour nous mettre dans le bain, le jeune chef d’entreprise joue la carte de l’honnêteté : « Amazon nous met la pression. Si un chauffeur ne fait pas l’affaire, n’est pas efficace, ils nous appellent et ils nous disent : "Ton gars, là, il ne rentre plus chez nous." Et ils retirent son badge. Ce ne sont pas eux qui embauchent, donc ils s’en foutent, ils ne licencient pas. Mais nous, derrière, on n’a pas le choix… Donc si tu bosses bien, c’est donnant-donnant pour toi comme pour nous. » En attendant que ses chauffeurs sortent du dépôt, on se gare près d’une station-service et d’un parking Norauto. Un homme en chemise, pantalon de costard et ordinateur sous le bras, débarque à toute allure. Il scrute les camions de location, a l’air de prendre des notes sur son carnet. « Le patron de Norauto a appelé Amazon pour se plaindre que les chauffeurs stationnent là en attendant de récupérer leurs colis. Alors il a interdit de se garer là. Il est en train de prendre le nom de ceux qui le font quand même, pour les sanctionner », éclaire Christophe. Sur la sanction, il précise : « Il va leur retirer leur badge quoi, leur interdire d’entrer. » Comprenez, en langage de sous-traitant : les licencier.

    « Comme de l’intérim »
    Pour se défendre de créer une économie précaire, Amazon avance être à l’origine de milliers de CDI faciles d’accès. Ceux-là mêmes qui attendraient que l’on « traverse la rue ». Rien que pour le dépôt de Vélizy-Villacoublay, ouvert depuis le 3 septembre dans d’anciens entrepôts Peugeot de 13 000 m2, près de 580 chauffeurs sont employés, indique Christophe. L’immense majorité en CDI. On a également pu lire dans les médias mi-septembre que « 80 nouveaux » CDI seraient créés sur ce dépôt « d’ici 2020 » afin de « dispatcher » les colis avec, pour finalité, d’irriguer le sud de la région Ile-de-France. Pour la multinationale, la dureté de la tâche serait donc compensée par l’assurance d’avoir un emploi stable. Sur ce point, notre employeur sous-traitant tient à ce que l’on ne se fasse pas d’illusions : « Oui, c’est un CDI. Mais le dépôt est ici en phase de test. Si ça ne fonctionne pas, en décembre ils le ferment. » Quid des CDI créés donc ? Silence gêné de notre interlocuteur. « Au mieux, ils les dispatchent sur d’autres dépôts. Au pire… »

    Grégoire (1), chef de dépôt dans une grande ville française, confirme : « Ce métier, c’est comme de l’intérim. Car ta boîte peut fermer du jour au lendemain. » Lui en sait quelque chose, l’entreprise qui l’employait avec trois autres chauffeurs a mis la clé sous la porte. La société de transport donneuse d’ordre, Easy2Go (la même qui pourrait nous employer à Vélizy-Villacoublay), a perdu l’appel d’offres avec Amazon aux dépens d’une autre. Résultat, les myriades d’entreprises dans son giron dédiées à la livraison Amazon ont dû fermer en moins de dix jours. La société titulaire du nouveau marché en a bien repris quelques-unes, dont celle de Grégoire. Mais pas suffisamment pour éviter à des dizaines de livreurs en CDI de perdre leur emploi, plaide le chef de dépôt. Contacté, Easy2Go n’a pas souhaité répondre à nos questions et a transféré notre demande directement à Amazon.

  • Retombées désagréables : de gros soucis logistiques à prévoir pour l’opération #Barkhane

    Attaques en Syrie : comment Poutine coupe les ailes de l’armée de l’air en stoppant l’accès aux avions de transport Antonov - Challenges.fr
    https://www.challenges.fr/entreprise/defense/comment-poutine-coupe-les-ailes-de-l-armee-de-l-air-en-stoppant-l-acces-a

    Selon nos informations, rejoignant celles de Ouest-France, le groupe russe Volga-Dniepr a annoncé à l’OTAN qu’il arrêterait de fournir des avions de transport #Antonov_124 aux forces de l’alliance atlantique, dont la France, dès la fin de l’année 2018. Le groupe russe claque ainsi la porte du contrat #Salis, signé dans le cadre de l’OTAN, qui permettait aux armées européennes d’accéder aux fameux Antonov via un système d’heures de vol prépayées. Si Volga Dnepr est un groupe privé, le rôle du Kremlin, dans le contexte ultra-tendu du fait des possibles frappes franco-américaines en Syrie, apparaît évident. « Nous avons reçu des signaux forts selon lesquels cette décision est due aux sanctions américaines », peut-on lire dans un mail interne de l’armée française consulté par Challenges.

    Bien sûr, cette décision n’obère pas l’intégralité des capacités de projection des forces françaises. Celles-ci peuvent toujours s’appuyer sur 14 A400M (à la disponibilité certes très variable) et sur une flotte de C-130, de Transall et de Casa C295. L’armée de l’air peut aussi régulièrement compter sur l’appui de C-17 des alliés britanniques ou canadiens. La projection des forces peut également se faire par voie maritime puis terrestre, même si la solution est bien plus longue et complexe. La sortie de Volga Dnepr du contrat Salis n’en reste pas moins un coup dur pour les forces françaises. Pourquoi ? Parce que celles-ci, malgré l’arrivée de l’A400M d’Airbus, restent dépendantes des fameux Antonov 124 pour le transport de charges très lourdes (hélicoptères, blindés...)

    à la disponibilité certes très variable !… #certes !
    Doux euphémisme…

    • Assemblée nationale ~ Compte rendu de réunion de la commission de la défense nationale et des forces armées
      Mardi 20 septembre 2011 – Séance de 15 heures – Compte rendu n° 49
      http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cdef/10-11/c1011049.asp

      M. Louis Giscard d’Estaing, rapporteur. Nous apportons dans notre rapport des éléments sur la société ICS, mais je ne peux pas vous renseigner sur sa nationalité. Elle utilise plusieurs types d’avions en fonction de la charge à transporter : des Antonov 124, des Iliouchine 76, des Airbus A300, des Boeing 747 et des Hercule C130. Elle s’est engagée à baser un Antonov 124 sur l’aéroport de Châlons-Vatry, avec pour objectif de réduire les coûts. Les Antonov de la société Salis étaient basés à Leipzig en Allemagne, ce qui imposait des vols de positionnement chaque fois qu’ils devaient venir sur les bases françaises avant de partir sur les théâtres d’opérations, généralement en Afghanistan.

      Le général Philippe Carpentier qui est le responsable du centre multimodal de transport l’a reconnu lors de son audition le 6 avril dernier : à terme, même si nous disposons d’une capacité suffisante en A400M et MRTT, nous aurons toujours besoin d’un volume incompressible de 350 heures de vol par an d’Antonov 124 pour le fret hors gabarit. Se pose dès lors la question de savoir s’il vaut mieux affréter 350 heures de vol ou acheter un Antonov 124, sachant que les besoins de nos forces peuvent varier selon les années.

    • À propos des Antonov 124 : soupçons de #corruption (article du 4/12/2017)

      L’armée lâche son fournisseur de gros porteurs Antonov alors que le PNF enquête - Challenges.fr
      https://www.challenges.fr/entreprise/defense/l-armee-lache-son-fournisseur-de-gros-porteurs-antonov-alors-que-le-pnf-e

      Fin de partie pour ICS. Selon nos informations, le contrat liant l’armée à cette société française spécialisée dans l’affrètement d’avions de transport Antonov 124 n’a pas été renouvelé par le ministère des armées. Celui-ci a décidé le 30 novembre de ne pas procéder au renouvellement annuel prévu par cet accord signé en 2015, une décision confirmée à Challenges par l’hôtel de Brienne. Un nouvel appel d’offres devrait donc être organisé dans au second semestre 2018, «  sur la base d’une analyse nouvelle des besoins et de l’offre  », explique-t-on dans l’entourage de la ministre des Armées Florence Parly. Selon une source proche du dossier, c’est le cabinet de la ministre qui aurait imposé cette décision au CSOA (Centre du soutien des opérations et des acheminements), la division spécialisée dans le transport basée sur la base aérienne de Vélizy-Villacoublay. Ce dernier préconisait le renouvellement du contrat ICS.

      L’affaire est loin de se résumer à une simple renégociation commerciale. ICS était l’un des deux canaux utilisés par l’armée pour affréter des Antonov 124 russes et ukrainiens, seuls appareils de transport de taille suffisante pour le transport stratégique de certains matériels très lourds, une capacité essentielle pour la projection des force françaises. L’autre canal, toujours actif, est le recours à un contrat dit Salis, signé par plusieurs pays de l’OTAN pour accéder aux fameux Antonov. L’armée de l’air dispose bien d’une flotte d’avions de transports, mais celle-ci ne peut répondre qu’à un quart des besoins, du fait des retards de livraisons de l’A400M et de l’absence de très gros porteurs comme l’Antonov 124 ou le C-5 Galaxy américain. Le CSOA a donc toujours tenu à avoir une double source pour accéder aux Antonov 124, denrée rare sur le marché : un contrat privé (ICS), et le contrat Otan dit Salis.
      […]
      L’autre raison, plus officieuse, c’est que le fameux contrat liant cette micro-société à l’armée sent la poudre. Les conditions du contrat avaient déjà été dénoncées en mars dernier dans un rapport du député François Cornut-Gentille, dévoilé par Challenges et le Monde, qui évoquait des soupçons de #favoritisme, des prix jugés excessifs et des #irrégularités dans la passation de marchés publics. Dès son arrivée, la ministre des armées Florence Parly, avait d’ailleurs saisi la justice au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, qui enjoint à toute autorité ayant connaissance d’un crime ou d’un délit d’en informer le procureur de la République.

    • Interrogée par Challenges en mars dernier, ICS assurait être victime d’une campagne de désinformation lancée par la concurrence russe, dont SAS serait l’aiguillon. ICS attaquait aussi régulièrement ses rivaux : la société s’était plainte en 2015 de l’attribution d’un marché de transport pour les forces spéciales à son concurrent Pegasus Air Drop, créé par Pierre-Louis Lavie de Rande... lui aussi ancien du CSOA.

      La mise à l’écart d’ICS ouvre la voie à un nouvel appel d’offres, qui risque de se limiter à une poignée de candidats, tant l’Antonov 124 est une denrée rare sur le marché. La grosse vingtaine d’An-124 disponibles dans le monde est en effet détenue par seulement trois compagnies, qui fournissent les avions aux affréteurs privés et même à l’Otan : une ukrainienne (Antonov DB) et deux russes (une privée, Volga-Dnepr, et une société publique, TTF Air 224). Quel que soit le scénario choisi, la France restera donc dans un état de dépendance inquiétant.

      (conclusion de l’article de décembre 2017…)

    • et donc, l’article de mars 2017

      Transport militaire : l’incroyable dépendance russe de la France - Challenges.fr
      https://www.challenges.fr/entreprise/defense/transport-militaire-l-incroyable-dependance-russe-de-la-france_463147

      Un Scud. Le député François Cornut-Gentille a jeté un sacré pavé dans la marre militaire en présentant devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, mardi 28 mars, un rapport au vitriol consacré au transport stratégique de l’armée française.

      Le constat est double :
      • un, l’entrée en service de l’A400M ne va pas supprimer le recours des forces françaises aux gros porteurs ukrainiens Antonov An-124, aux capacités d’emport cinq fois supérieure à celle de l’avion européen
      • deux, cette situation met la France en situation de dépendance vis-à-vis de l’Ukraine, et surtout de la Russie. La grosse vingtaine d’An-124 disponibles dans le monde est en effet détenue par seulement trois compagnies : une ukrainienne (Antonov DB) et deux russes (une privée, Volga-Dnepr, et une société publique, TTF Air 224).

      La conclusion du député fait froid dans le dos. «  Dans les faits, ce sont les Russes et les Ukrainiens qui ont la maîtrise de la projection de nos forces sur les théâtres extérieurs, assène le député dans son rapport. C’est une véritable épée de Damoclès qui est suspendue au-dessus de la France.  » Une arme redoutable dans les mains du Kremlin, dont Vladimir Poutine s’est déjà servi, estime François Cornut-Gentille : l’élu de la Haute-Marne rappelle que la société russe TTF Air 224 a interrompu ses vols au profit de la France en septembre 2015… soit un mois seulement après l’annulation du contrat des porte-hélicoptères Mistral à la Russie, prononcée en août. «  La mise à disposition d’Antonov 224 devient un enjeu diplomatique, déplore François Cornut-Gentille. Une nouvelle dégradation des relations avec ces deux Etats [Ukraine et Russie] pourrait paralyser totalement les capacités de projection aérienne de la France. En dépit des grandes phrases, l’autonomie stratégique est en réalité virtuelle.  »

      98% de pièces russes
      Un compte-rendu de réunion de l’Agence européenne de défense et de la NSPA, (l’agence de soutien logistique) de l’OTAN, consulté par Challenges, confirme cette dépendance. Ce document, adressé en juin 2015 aux responsables du transport stratégique de l’armée française, évoquait des «  risques politiques de rupture de service élevés en raisons de la dépendance à des moyens sous contrôle de la Russie  ». Car si les Antonov sont des avions ukrainiens, «  98% des pièces de rechange viennent de Russie, les 2% restants de l’est de l’Ukraine  », soulignait le compte-rendu.

    • Transport aérien : soupçons de trafic d’influence dans l’armée (10/03/2018)
      https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-10-mars-2018

      C’est une véritable « bombe judiciaire » au sein de l’armée française.

      Favoritisme, irrégularités sur les marchés publics, usage de faux, et même trafic d’influence… La liste des soupçons sur lesquels enquête depuis l’été 2017 le Parquet national financier (PNF) agite le ministère des Armées.
      […]
      En octobre 2016, la Cour des comptes est la première à relever des «  anomalies  » dans le recours régulier à ICS. Le ministère de la Défense, alors dirigé par Jean-Yves Le Drian est informé, mais aucune procédure interne n’est déclenchée. Contacté, l’ancien ministre de la Défense, n’a pas souhaité répondre. Quelques mois plus tard, un courrier de dénonciation est envoyé par un mystérieux corbeau à la presse, au ministère de la Défense et à des sociétés concurrentes. Le dossier finit par atterrir sur le bureau des juges. À l’intérieur se trouvent des documents internes à ICS et des échanges de mails avec des responsables de l’état-major. «  Une entreprise de déstabilisation orchestrée par un ancien salarié  », pour le patron d’ICS, Philippe de Jonquières. Dans le petit milieu des entreprises privées qui concourent aux marchés du CSOA - elles sont une dizaine - les concurrents se frottent les mains, mais s’inquiètent de voir la justice s’intéresser à ce marché. «  C’est un marigot fait de contrats opaques, de clientélisme et de menaces contre ceux qui osent parler  » commente le responsable d’une entreprise du secteur.

      Les dysfonctionnements au sein du transport stratégique attisent la curiosité du député LR François Cornut-Gentille, qui publie en mars 2017 un rapport de la Commission des finances sur le sujet. «  On a eu du mal à comprendre les prix, qui sont difficilement explicables, commente le député. Curieusement, l’armée française utilise ICS qui est beaucoup plus cher. J’ai été assez saisi devant l’inertie des états-majors, du ministère. En dépit des questions qu’on a formulées, on n’a eu aucune explication claire.  »

    • Antonov ready to offer NATO AN-124 support as Volga-Dnepr bows out - The Loadstar
      https://theloadstar.co.uk/antonov-ready-offer-nato-124-support-volga-dnepr-bows

      Antonov Airlines is ready to provide any required additional support to the EU and NATO’s Strategic Airlift International Solution (SALIS) programme, following the exit of Volga-Dnepr, the other major operator of the AN-124 aircraft.

      … 50% plus cher que les Russes…

      According to the German media, last year Volga-Dnepr performed 973 hours for SALIS, while Antonov operated for 629 hours. Antonov set its fee at €37,500, while Volga-Dnepr’s flying hour charge was €23,300.

      The largest user of SALIS services was the German armed forces, which reserved 1,080 hours for 2017 and 980 hours for 2018, and the French Air Force.

      As a French MP noted, replacing the AN-124 with the A400M military transport aircraft would require five aircraft instead of one, and the cost of flights would triple.

  • Sarkozy : « On n’a vraiment que moi comme délinquant ? »
    http://www.brujitafr.fr/article-sarkozy-on-n-a-vraiment-que-moi-comme-delinquant-124799590.html

    Nicolas Sarkozy a affirmé ce lundi lors d’un meeting à Vélizy-Villacoublay que les différentes procédures judiciaires le visant avaient « beaucoup renforcé sa détermination » à être candidat à la présidence de l’UMP. « Je ne me plains pas, je continuerai à répondre à tout. Mais cela a beaucoup renforcé ma détermination parce que je n’aime pas l’injustice, je n’aime pas le mensonge. Et si on voulait que je reste tranquille dans mon coin, il ne fallait pas agir comme ça », a-t-il déclaré, après avoir glissé que s’il n’était pas, comme ancien président de la République, « au-dessus des lois », il ne voulait pas « être en dessous ». Et d’ironiser, sous les rires et applaudissements d’une partie de la salle : "Par moments, je me dis la sécurité en France, ça va très bien, parce que (...)

    #Présidentielles_2017