city:vanves

  • Jeunes en grève pour le climat : 24 heures en garde à vue pour de la farine bio et un gilet jaune)
    https://reporterre.net/Jeunes-en-greve-pour-le-climat-24-heures-en-garde-a-vue-pour-de-la-farin

    Le vendredi 22 mars dernier, une petite centaine de jeunes représentants parisiens du Conseil de vie lycéenne (CVL) ont été conviés au lycée Louis Dardenne à Vanves (Hauts-de-Seine) pour un débat informel sur l’écologie en présence de cinq membres du gouvernement, dont Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education, et François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire.

    Un petit groupe de jeunes en grève pour le climat s’est rendu à Vanves, au petit matin, pour dénoncer « un énième plan (…) permettant de garder un contrôle médiatique et d’assurer une communication huilée d’avance, jurant que les ministres sont à l’écoute des plus jeunes qui réclament un droit à l’avenir à un gouvernement fort peu écolo », expliquent-ils dans un courriel envoyé à Reporterre.

    Le groupe raconte avoir été appréhendé alors qu’il se réunissait pour se concerter sur un plan d’action. Étant en possession de 3 kilogrammes de farine bio, d’un gilet jaune et d’un mégaphone, six étudiants ont été conduits au commissariat de Vanves où il ont été placés en garde à vue pour 24 heures pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou la dégradation de biens ».

    Les jeunes en grève pour le climat disent avoir été « agressés verbalement » et « intimidés par des mensonges visant à leur faire signer de force des procès-verbaux erronés » : « Leur travail [celui de la police] consistait en une compétition de celui qui humiliera le plus les autres sous couvert d’humour, une surenchère de violences verbales et morales, produisant son lot de mal-être et d’angoisse. Une ambiance savamment entretenue par la hiérarchie qui trouve nécessaire la haine du moindre individu libre-pensant, et l’orchestration à leur égard d’une répression que le pouvoir désire plus que tout. »

    Source : courriel à Reporterre

  • Un splendide isolement. Les politiques françaises du maintien de l’ordre | Olivier Fillieule et Fabien Jobard
    https://laviedesidees.fr/Un-splendide-isolement.html

    Tandis qu’en France, la police tenue pour coupable d’acharnement appelle à un rassemblement contre la « haine anti-flics », en Allemagne, en Suède, en Suisse, l’interaction entre police et manifestants se distingue par la maîtrise et le dialogue. La police française résiste aux nouveaux modèles de maintien de l’ordre, articulés autour de la notion de désescalade. O. Fillieule et F. Jobard expliquent les raisons de ce retranchement doctrinal. Source : La Vie des idées, 24 mai 2016

    • La violence de la police entraine des réactions

      Appelés pour un malaise en gare, des policiers attaqués à Antony Le Parisien, ce jour
      http://m.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/hauts-de-seine-heurts-et-degradations-ce-vendredi-dans-une-quinzaine-de

      Incidents et heurts perturbent également des établissements de Gennevilliers, Antony, Bagneux, Meudon, Vanves, Montrouge et Le Plessis-Robinson.

      Par ailleurs, tandis que les forces de l’ordre interviennent devant les établissements perturbés, un groupe de policiers a été accueilli par des jets de projectiles alors qu’ils allaient porter secours à une jeune femme qui aurait fait un malaise, à la gare Chemin d’Antony. Des policiers ont été poussés sur les voies du RER. Le trafic a été interrompu.

    • Comme on le voit, les polices allemandes ne chôment pas. Elles affrontent des violences de gauche et des violences de droite ; des violences dont elles sont l’objet et des belligérant.e.s qu’elles séparent ; elles protègent des ministres et des foules ; elles emploient la force et elles interpellent. Mais le point crucial qui les distingue des polices françaises est ceci : force reste à la loi ; force reste dans la loi. Pas de manifestant.e.s menotté.e.s et frappé.e.s par un policier. Pas de manifestant.e.s à terre et frappé.e.s. Pas de manifestant.e.s injurié.e.s. Pas de jets indiscriminés de gaz lacrymogène dans une foule composite engouffrée dans le métro, au prétexte que s’y seraient glissé.e.s des autonomes ou des casseur.e.s. Pas de matraquage dans le dos de passant.e.s. Pas de perte de contrôle. Pas de gazage dans les entrées ou les enceintes du métro. Au final, pas de polémique.

  • Hauts-de-Seine - Les cités-jardins de #Vanves et #Suresnes distinguées pour leur architecture
    http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/les-cites-jardins-de-vanves-et-suresnes-distinguees-pour-leur-architectur
    https://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/BBMECn7.img?h=630&w=1200&m=6&q=60&o=t&l=f&f=jpg

    Au cœur de l’été, certains habitants de Vanves profitent de l’esprit village qui règne dans leur quartier. Derrière la façade rouge du square Payret-Dortail, de petits immeubles de quatre étages accueillent près de 150 logements et 27 ateliers d’artistes. Bienvenue dans 30 premiers sites franciliens à être labellisés et des deux sites alto-séquanais. Et c’est une autre cité-jardin, celle de la ville de Suresnes, qui s’est vue distinguée dans le département. Probablement la plus emblématique de France, elle fut initiée par...

    Au cœur de l’été, certains habitants de Vanves profitent de l’esprit village qui règne dans leur quartier. Derrière la façade rouge du square Payret-Dortail, de petits immeubles de quatre étages accueillent près de 150 logements et 27 ateliers d’artistes. Bienvenue dans 30 premiers sites franciliens à être labellisés et des deux sites alto-séquanais. Et c’est une autre cité-jardin, celle de la ville de Suresnes, qui s’est vue distinguée dans le département. Probablement la plus emblématique de France, elle fut initiée par Henri Sellier, qui fut maire (SFIO) de la ville de 1919 à 1941, ministre de la Santé du Front populaire et fondateur de l’Association française pour l’urbanisme.
    Au cœur de la cité-jardin de Suresnes, le collège #Henri-Sellier rend hommage à l’initiateur du quartier./LP/E.D.

    « C’était un homme à la pointe qui, pendant l’entre-deux-guerres, a souhaité offrir du logement qui pourrait accueillir toutes les classes moyennes et dans lequel elles auraient accès à des équipements publics, raconte Christian Dupuy, actuel maire (LR) de Suresnes. Il s’est inspiré d’un concept anglais, le garden-city d’Ebenezer Howard, pour réaliser cette cité et répondre à la crise du logement. »

    #cités-jardins #banlieues #urban_matter #utopies #utopies_urbaines #otto_neurath

  • Hidalgo réfléchit à une police municipale armée, Béatrice Jérôme, LE MONDE | 17.07.2018
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/07/17/hidalgo-reflechit-a-une-police-municipale-armee_5332651_1653578.html

    A moins de deux ans des municipales, la maire de Paris dit ne pas avoir de « tabous » sur ce sujet sensible.

    Menace terroriste, protection des touristes, délinquance, cambriolages en hausse, tensions croissantes dans les quartiers populaires, théâtres de trafic de stupéfiant ou de rixes mortelles entre bandes… Face à l’insécurité à Paris, Anne Hidalgo ne veut pas rester l’arme au pied. Longtemps hostile à la création d’une police municipale, la maire de la capitale prépare un aggiornamento. « Pourquoi pas une police parisienne ? », a-t-elle confié, le 2 juillet, à quelques journalistes, avant d’ajouter : « Sur l’armement non plus, je n’ai pas de tabous ».

    Un changement important dans cette capitale où la sécurité est avant tout de la responsabilité de la police nationale. Selon ses mots, la maire juge que « le dispositif est perfectible, tant en termes de moyens que de répartitions des compétences », à propos du partage des rôles entre policiers nationaux et agents de sécurité de la ville.

    Lire aussi : Police municipale à Paris : un débat juridique épineux, dans un contexte particulier
    https://lemonde.fr/police-justice/article/2018/07/17/police-municipale-a-paris-un-debat-juridique-epineux-dans-un-contexte-partic

    Si elle préempte le débat à deux ans des municipales, elle se garde de le trancher. Une façon de ne pas braquer les écologistes et les communistes, qui, au sein de sa majorité, sont vent debout contre une police municipale, armée ou pas. Elle fera « des propositions » début 2019 au vu d’un audit indépendant commandé par la ville et qui sera rendu à la fin de l’année.

    Futur sujet pour les municipales

    Enlisée par ailleurs dans le fiasco de Vélib’ et critiquée sur la propreté de sa ville, Mme Hidalgo entend couper l’herbe sous le pied de ses adversaires qui ne manqueront pas de lui reprocher son bilan en matière de sécurité. Parmi ses concurrents éventuels en 2020, Pierre-Yves Bournazel, député (Agir) de Paris prône depuis longtemps la création d’une police municipale armée, à l’instar de la droite et de l’UDI-MoDem à Paris. Gaspard Gantzer, à la tête de son mouvement « Parisiennes, Parisiens », estime qu’« une police parisienne armée est une des toutes premières priorités pour Paris ». « Il faudra une police municipale armée à Paris, confie également Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement qui se prépare à défier la maire sortante. Mais c’est bien beau de le dire. On fait comment ? Moi je consulte, j’y travaille. »

    Elle a beau être à l’offensive, la maire de Paris sait que le terrain est miné. Et ce n’est pas le rapport confidentiel posé sur son bureau depuis mai qui devrait la rassurer. L’étude de 120 pages que Le Monde s’est procurée, commandée à un administrateur de la ville, Hervé Hulin, visait à répondre aux revendications des syndicats en faveur d’un armement renforcé des agents après la mort du policier Xavier Jugelé, en avril 2017, lors d’une attaque terroriste sur les Champs-Elysées. Consacré à l’armement des agents parisiens, le rapport estime que « le statu quo » paraît « difficile ». Mais il insiste sur « les risques et les dangers » d’une évolution et rappelle que leurs missions actuelles ne l’exigent pas.

    En créant en 2016 la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP), Mme Hidalgo lui a assigné la lutte contre les incivilités du quotidien. Les 1 200 agents de surveillance de Paris (ASP) transférés le 1er janvier 2018 à la DPSP, en passant de la tutelle du préfet à celle de la Ville, y sont uniquement chargés du stationnement gênant et de la régulation de la circulation. Quant aux 900 inspecteurs de sécurité de la Ville (ISVP), leur première mission est de sévir contre les atteintes à la propreté (jets de mégots, dépôts sauvages, épanchement d’urine, crottes de chien) et contre les nuisances sonores dans les lieux publics.

    Baisse d’effectifs

    Dans les faits, pourtant, les interventions des ISVP confinent à des opérations de maintien de l’ordre. Qu’il s’agisse de fermer certains parcs la nuit, de barrer les voitures sur les Champs-Elysées piétons une fois par mois ou de lutter contre les ventes à la sauvette dans le 18e arrondissement… « Le public rencontré est plus difficile. Les gens sont moins dans le dialogue, plus dans l’agressivité », observe Frédéric Frémont, représentant CGT au sein de la DPSP.

    Les ISVP interviennent aussi de plus en plus aux côtés de la police nationale, de façon programmée ou imprévue, comme lors des attentats du 13 novembre 2015 ou de l’agression d’un militaire près du Louvre en février 2017. Avec leur uniforme bleu barré du mot « sécurité », ils sont souvent assimilés à des policiers municipaux, voire nationaux, sans avoir les mêmes armes. Outre une matraque et une bombe lacrymogène, comme les ASP, les ISVP sont dotés d’un bâton de défense, de type Tonfa.

    Dans leurs rangs, la demande d’un armement plus offensif est pressante depuis les attentats terroristes. Tous les syndicats, hormis le Supap-FSU, réclament des pistolets électriques de type Taser ou des Flash-Ball. « Nous sommes des cibles potentielles en cas d’attaques, explique Laurent Zignone, président de l’Union des cadres de Paris (UCP) au sein de la DPSP. Nous armer nous permettrait de nous protéger et de pouvoir défendre les usagers ». La plupart des organisations – UNSA, CFTC, FO, UCP, CGT – sont favorables à des armes létales pour une partie des agents et dans certaines missions. Mais le rapport Hulin souligne « la complexité » qu’engendrerait une telle décision : risque d’accidents sur les agents, exigences d’une formation, d’une protection contre le vol des armes… Armer les 900 ISVP aurait un coût élevé, qu’il estime à 10,7 millions d’euros par an.

    Plus largement, le rapport met en garde contre l’effet contre-productif d’un armement renforcé – létal ou non. Alors que la Mairie de Paris déplore la baisse régulière depuis des années des effectifs policiers à Paris, l’armement des personnels de la ville « entraînerait une restriction du nombre d’agents de police sur la voie publique », explique l’étude. A Lyon, Marseille ou Toulouse, après l’équipement de la police locale en armes létales, les effectifs de la police nationale sur le terrain ont diminué. Les agents parisiens armés devraient « assurer des missions de maintien de l’ordre qui ne sont pas de leur compétence », insiste le rapport.

    Cette crainte se fait d’ores et déjà jour au sein de la DPSP. « Notre vocation n’est pas de devenir une variable d’ajustement de la police nationale, prévient Sylvie Borst, directrice adjointe de la DPSP. Aujourd’hui, lorsqu’ils sont sollicités par la police nationale pour prêter main-forte lors d’une opération Vigipirate, nos agents peuvent refuser au motif qu’ils ne sont pas armés. Armés, ils n’auront plus la possibilité d’invoquer cette raison. »

    « Fragilité au niveau du droit »

    Le rapport préconise du coup un scénario très circonscrit qui consisterait à armer de pistolet de type Taser la seule Brigade d’intervention de Paris, unité « volante » de la DPSP, qui compte 300 ISVP. M. Hulin reconnaît que ce scénario ne répond pas « aux inquiétudes des agents face au risque terroriste », contrairement aux armes à feu.

    Qu’il soit létal ou pas, un armement renforcé supposerait une nouvelle loi, assure le rapport. A la demande de M. Hulin, la direction des affaires juridique de la ville a conduit une expertise de la loi d’avril 1999 qui autorise les maires à armer les policiers municipaux. Dans sa note de novembre 2017, la Ville estime que la règle ne s’applique pas aux agents de sécurité de Paris car ils n’ont pas le statut de policiers municipaux et ne sont pas mentionnés dans le texte de loi. Selon le rapport Hulin, cette « fragilité au niveau du droit » « exposerait la Ville » en cas d’usage d’une arme par un de ses agents à des « recours » ou des « contentieux ».

    Le débat sur la nécessité d’armer les agents de la municipalité est loin d’être clos. Interrogé par Le Monde, le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, voit en tout cas plutôt d’un bon œil cette possibilité. Selon son cabinet, le cadre juridique actuel permet aux agents de la Ville chargés d’un service de police de détenir une arme de poing. « L’amélioration de la sécurité à Paris suppose une complémentarité et la coordination entre les agents de la Ville et les policiers. C’est le sens de la première convention que j’ai signée, en mars, avec Mme Hidalgo », estime le préfet.

    La préfecture considère que, dans la capitale comme ailleurs, le maire peut prendre l’initiative d’armer ses agents et l’Etat valide par un arrêté ministériel. En clair, Mme Hidalgo aurait, selon le préfet de police, non seulement le choix des armes mais aussi celui de créer – ou non – une police municipale. Si la balle est dans son camp, le dilemme est plus cruel encore.

    En 1978, Paris Maquis, « inventer la liberté »
    https://www.youtube.com/watch?v=KW-peug4e8s

    #Paris #sécuritaire #police_municipale #armes

    • « L’heure est venue de créer une police municipale parisienne », Tribune Le Monde

      Deux élus parisiens, Benjamin Djiane, apparenté PS, et Vincent Baladi, divers droite, appellent, dans une tribune au « Monde », à dépasser les clivages partisans afin de lutter efficacement contre l’insécurité dans la capitale.

      Tribune. Contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, le dernier Conseil de Paris des 2,3 et 4 juillet n’a rien tranché d’une épineuse question. Au contraire, il a écrit une nouvelle page de cette sempiternelle « saga », celle de la création d’une police municipale. Alors que la question lui était posée, la majorité municipale vient, à nouveau, de rejeter cette idée, préférant – comme toujours dans les situations où l’on ne veut pas décider – lancer un « grand audit » de la sécurité des Parisiens, c’est-à-dire élever une immense montagne qui, on peut le craindre, accouchera d’une souris.

      C’est une perte de temps. Une de plus. Un manque de courage également. Car l’heure est venue de créer une police municipale parisienne, sans tergiverser, en dépassant toutes les réticences dogmatiques, en allant également au-delà des clivages partisans, comme nous nous efforçons ici de le faire en cosignant ce texte. Nous devons avoir pour ambition une large adhésion, à droite comme à gauche, parce qu’une telle réforme engage la Ville de Paris, non pas pour une mandature, mais vers un changement structurel, lourd budgétairement, mais indispensable.

      Les policiers nationaux font déjà énormément

      Nous sommes en effet passés, ces dernières années, au rythme des transferts réguliers de compétences, d’une situation où la préfecture de police faisait tout, à une situation où la Ville de Paris doit remplir davantage de missions – circulation et stationnement, salubrité publique, bruits de voisinage, occupation illicite de l’espace public, prévention et répression des incivilités – sans pour autant s’être dotée des moyens humains adaptés. Si bien que nous nous trouvons dans la pire des configurations : l’entre-deux, c’est-à-dire moins de missions pour la police nationale (en tout cas sur le papier) et pas de police municipale, pour autant, pour prendre véritablement le relais. La conséquence ? Une dégradation de la tranquillité et de la sécurité des habitants. C’est vrai dans le centre de Paris. C’est vrai malheureusement partout, depuis la porte de Vanves (au sud de la capitale) jusqu’à celle de La Chapelle (au nord).

      Comme de nombreux élus d’arrondissement chargés de ces questions, nous sommes las de devoir toujours répondre aux habitants, qui légitimement nous interpellent, « ceci n’est pas de ma compétence » alors que ces derniers attendent justement de leurs élus locaux de régler leurs problèmes, d’avoir prise sur ce qui pourrit la vie de tous les jours : confiscation de l’espace public, vendeurs à la sauvette, noctambules bruyants ou en état d’ébriété, altercations, actes de vandalisme… La liste est longue.

      Nous dénonçons ce confort qui consiste à toujours tout renvoyer vers le préfet de police, à charger la barque, tout en s’en lavant les mains. Les policiers nationaux font déjà énormément, avec énormément de courage. Les Parisiens voient notamment combien ils sont mobilisés face à la menace terroriste. Il s’agit à un moment pour la capitale et ses élus d’assumer leurs responsabilités.

      Une force de soutien

      Berlin, Madrid, Rome ont leur police municipale. Paris, de manière paradoxale, toujours pas ! De manière d’autant plus paradoxale quand on sait que la préfecture de police a compétence sur l’ensemble de l’agglomération parisienne. Ce qui veut dire que dans de nombreuses communes de la périphérie directe de Paris, dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne (par exemple à Nanterre, Courbevoie, au Raincy, aux Lilas, à Nogent-sur-Marne ou Ivry-sur-Seine), la police nationale – la même qui intervient dans les arrondissements parisiens – est épaulée par des policiers municipaux. Paris intramuros, pourtant soumis aux mêmes phénomènes, fait exception. Le seul principe d’efficacité justifierait le contraire.

      Le principe de réalité aussi. C’est une certitude : les effectifs de la police nationale ne sont pas appelés à augmenter au cours des prochaines années. Et la fameuse Police de sécurité du quotidien [lancée par Gérard Collomb, le ministre de l’intérieur, en février 2018], sans effectifs supplémentaires, ne suffira pas à régler tous les problèmes. Il appartiendra donc, de plus en plus, aux maires d’assurer la sécurité publique, même si rien ne remplacera jamais la police nationale. Coupons court à tous les fantasmes : il ne s’agit pas de se substituer à cette dernière. Elle doit conserver ses missions essentielles : lutte contre la criminalité et la délinquance, maintien de l’ordre public, en particulier en cas de troubles graves, sécurisation des grandes réunions et manifestations. L’objectif est bien de créer une force de soutien intervenant dans un cadre précis.

      Dans toutes les communes de France ayant une police municipale, des conventions, établies sous l’autorité des préfets, précisent la nature, l’amplitude horaire et les lieux d’intervention des agents municipaux. Elles déterminent également les modalités de coordination avec les forces de police ou de gendarmerie, notamment en matière d’opérations de maintien de l’ordre public. Cette démarche devra être menée à Paris pour établir un périmètre des compétences adapté qui prenne bien en compte les zones intéressant l’Etat, celles liées à sa mission exclusive de protection du siège des institutions de la République et des représentations diplomatiques.

      Des négociations sont également possibles en matière judiciaire. Les policiers municipaux n’ont aucun pouvoir d’enquête ou d’interrogatoire, mais en cas de flagrant délit, ils peuvent bien évidemment intervenir, constater, entamer des procédures. On pourra également envisager un état-major et une salle de commandement communs.

      Plan de recrutement

      Toutes ces questions réclament sérieux et volonté d’aboutir. Il ne suffit pas de petites déclarations politiques opportunes, qui viennent d’ailleurs pour certaines contredire les positions constantes du passé. Il faut de vrais engagements mutuels, durables, entre la Ville de Paris et la préfecture de police pour continuer d’avancer dans un climat de confiance, vital pour la bonne entente sur le terrain. Et donc pour protéger les Parisiens. Concrètement, il faut, pour la Ville de Paris, s’engager sur un plan d’action qui couvrira au moins la durée d’une mandature, car on ne crée pas une police municipale d’un claquement de doigts, en partant de rien.

      Ce plan d’action, c’est d’abord un plan de recrutement, pour faire venir des cadres issus de la police et de la gendarmerie nationales ou d’autres polices municipales. L’intégration de ces compétences est indispensable pour aider à bâtir une force crédible. A ces recrutements doit s’ajouter un plan de formation massif. On ne fait pas, du jour au lendemain, des agents actuels de la direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) des policiers municipaux. Il faut développer les aptitudes, les bons réflexes, les conditions physiques. Il faut enfin un plan d’équipement ambitieux intégrant le développement de la vidéoprotection, les nouvelles technologies, en particulier l’Internet des objets qui est un appui précieux pour la sécurisation bâtimentaire, la bonne coordination des équipages ou bien encore l’objectivation en temps réel des nuisances.

      Ce plan d’équipement doit intégrer les questions de l’armement. Dans ce domaine, il convient de lever un tabou. Oui, les policiers municipaux à Paris devront, comme la législation le permet, être équipés d’#armes_létales. Mais pas n’importe comment ! Et surtout pas tous d’un coup. Dire le contraire, c’est être candide. On peut envisager que, dans un premier temps, seuls les anciens policiers ou gendarmes pourraient porter une arme à feu. Puis, au fur et à mesure des montées en compétence des personnels, ce type d’armement pourrait être étendu.

      Quoi qu’il en soit, la question des équipements ne doit pas précéder la réflexion sur leur finalité. L’enjeu, c’est surtout de donner à l’ensemble des personnels des moyens matériels (Taser, matraques tonfa, gilets pare-balles, véhicules automobiles performants…) permettant d’être réactifs, dissuasifs et garantissant un haut niveau de protection pour tous. Ce qui jouera notamment sur le ressenti de la population.

      Voilà en quelques lignes, sans démagogie, l’immense chantier qui pourrait être devant nous. On peut regretter qu’il n’ait pas été entamé plus tôt, tant dans les grandes villes françaises la complémentarité entre les forces de sécurité a permis des améliorations très sensibles des conditions de vie des habitants. Il faudra, à partir de 2020, avancer une bonne fois pour toutes. Et avec des idées très claires.

      Benjamin Djiane, adjoint au maire du 3e arrondissement de Paris, chargé de la sécurité (apparenté PS) et Vincent Baladi, adjoint au maire du 8e arrondissement de Paris, chargé de la sécurité (divers droite).

  • En mathématiques, les filles restent des inconnues - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2018/06/21/en-mathematiques-les-filles-restent-des-inconnues_1660876

    Article déjà mis en lien ici : https://seenthis.net/messages/703974 mais j’ai fait un copier coller pour les personnes qui ne savent pas désactiver javascript vu le paywall de Liberation à partir d’un certain nombre d’articles lus.

    Normale Sup, Polytechnique… Les grandes écoles scientifiques peinent à faire de la place aux filles. Une discrimination insidieuse que certaines vont jusqu’à intégrer. « Libération » a rencontré de jeunes mathématiciennes qui racontent les stéréotypes auxquels elles font face et leur combat pour s’en affranchir.

    Zéro. Aucune fille n’a intégré le département de mathé­­ma­tiques de l’Ecole normale ­supérieure (ENS) de la rue d’Ulm (Paris) l’an dernier. Voilà, un problème réglé. Après la disparition, en 1985, de l’ENS jeunes filles de Sèvres la prédominance des « mâles » n’a cessé de se confirmer.

    Elles s’appellent Edwige, Lola, ­Sonia, Camille, elles ont réalisé un parcours sans faute, mais pas sans douleurs, pour s’imposer parmi les meilleurs élèves de la filière des mathématiques. Elles ont intégré l’une des ENS ou l’Ecole polytechnique, et racontent les petites vexations et les grands préjugés, les révoltes et les victoires remportées contre le mécanisme qui voudrait qu’elles n’aient rien à faire dans le domaine des mathématiques, qu’elles soient appliquées ou fondamentales.

    Il y a d’abord Camille (2), une trajectoire rectiligne à « Stan », Stanislas un établissement privé situé dans le VIe arrondissement de Paris, du collège à la prépa. Brillante, elle a le choix des meilleurs  : l’ENS et Polytechnique, l’X. Elle choisit la seconde. Neuf filles sur 30 élèves en terminale S, neuf sur 50 en math sup, et quatre sur 42 en math spé, sans que cela suscite d’interrogation  : « Je n’ai jamais senti de différence de traitement entre filles et garçons. »

    Pourtant Edwige, Sonia et Lola ont une autre vision des choses. A des degrés différents, elles racontent une discrimination palpable ou impalpable qui leur donne des envies de combattre pour l’égalité des filles et des garçons en maths.

    Egaux devant Pythagore

    A la veille de l’été 2017, Lola était aussi admise à l’ENS, rue d’Ulm d’où sont sorties toutes les médailles Fields de France à l’exception d’Alexandre Grothendieck. Elle préférera elle aussi le campus de l’X à Palaiseau. Au collège à Vanves, celui que les contourneurs de carte scolaire évitent et où elle a voulu rester, Lola est dans les meilleures élèves. Les 17, succèdent aux 19, sans efforts particuliers. Filles ou garçons, il n’y a pas de différence. Tous égaux devant Pythagore.

    Bonne élève, elle intègre le lycée Louis-le-Grand en seconde. Les notes chutent, mais elle bosse et intègre « la » 1ère S1, et la TS1, « la » terminale S qui donne accès à « la » classe prépa qui permettra d’accéder à l’une des quatre ENS (Ulm, Rennes, Lyon, Paris-Saclay, l’ex-Cachan) ou à l’X. En TS1, la parité est respectée 50 % de filles 50 % de garçons.

    C’est ensuite que tout se complique. Lola se voit reléguée tout au fond la classe  : 35e, 35e, 36e aux trois premiers contrôles. En janvier, elle doit choisir entre faire autre chose ou s’accrocher. A la maison, son père ne cesse de lui répéter que les filles sont meilleures que les garçons. Le stéréotype qui veut que les mathématiques ne sont pas faites pour les filles tourne dans l’autre sens. « J’ai repris les bases, repassé les programmes de 1ère et de TS, quand le professeur était déjà passé au programme de math sup. » C’est à ce moment qu’elle découvre le sexisme très ordinaire qui traîne dans les couloirs d’un grand lycée parisien. « On pardonne très facilement aux garçons de ne faire que des maths. Ils peuvent s’enfermer dans le travail, ne faire que bosser, passer de l’internat aux salles de cours en peignoir, en survêtement ou même en pyjama. C’est presque normal. On dira  : “C’est un bosseur”. Des filles, on attend autre chose. Il faut qu’elles soient sympathiques, qu’elles préparent le buffet pour les fêtes, qu’elles s’investissent dans la vie de la classe. Elles doivent “jouer les princesses” et passer du temps à se préparer. On perd un temps fou, et pendant ce temps, les garçons bossent et passent devant. Moi, je descendais comme j’étais, et tant pis si ça provoquait des remarques », s’agace Lola qui refuse la division surhommes et princesses, nouvelle version du « Sois belle et tais toi  ! ». Elle remonte à la 17e place et intègre finalement « la » bonne prépa.

    « Travailler dur »

    Sonia raconte un parcours similaire. Elle aussi se dit « ni bonne ni mauvaise » élève, quand les garçons souligneraient la puissance de leur machine cérébrale. Elle aussi échappe aux stéréotypes familiaux, avec une mère anglaise féministe virulente, un père mexicain, l’un et l’autre artistes plasticiens. Après la seconde à Louis-le-Grand, elle voit les garçons lui passer devant sans qu’elle comprenne bien pourquoi. Pas de 1ère S1, pas de TS1, pas de prépa « étoilée ». « On proposait à des garçons moins bien notés que moi d’aller dans les bonnes math sup, et je me suis retrouvée en MP5 [la classe préparatoire qui ne prépare pas aux meilleures écoles, ndlr]. Ça m’a révoltée, et, du coup, je me suis mise à travailler dur. » Elle raconte les perles du sexisme ordinaire en classe prépa  : « Pour une matheuse t’es bonne », sous entendu « t’es mignonne  ! ». « Une fille, enfin elle compte pour une demie. »« Un jour, un garçon fait le décompte des filles en prépa et il ajoute  : “Elle, elle compte pour une demie.” Il fallait la disqualifier parce qu’elle ne faisait pas assez ­attention à son look  ! » L’un des meilleurs élèves de la prépa lancera en cours de philo que la place de la femme est à la maison pour s’occuper des enfants. Plus tard, une fois intégrée l’X, Lola entendra dire en stage qu’elle n’allait pas toute sa vie faire des maths, qu’il fallait songer à se marier et à faire des enfants.

    Le syndrome de la vieille fille allume des clignotants dans tous les sens  : « Le garçon est prêt à s’enfermer dans les études, quand la fille n’a pas de temps à perdre pour trouver un mec. » En dépit des obstacles, elle intégrera l’ENS-Lyon où le sexisme s’atténue peut-être parce que les femmes ont disparu, elles sont quatre sur 40 élèves. Pour décrire un monde où les mâles dominants s’agrègent, elle évoque la salle du concours où se retrouvent les postulants à Polytechnique  : « Un océan de mecs. Là, j’ai senti la différence, ça n’était pas la place pour une fille. »

    Conscience collective

    Edwige partage le constat de Lola et Sonia sur la mise à l’écart ­insidieuse des filles, mais elle veut transformer le discours individuel en une arme collective dans un domaine où la solidarité féminine est presque inexistante. « Les filles ne se voient pas comme les victimes d’un système, la solidarité féminine est inexistante. Chacune pense qu’il s’agit d’un problème individuel. A chacune de trouver la solution, il n’y a pas de sororité, vraiment il n’y a aucune solidarité », estime Edwige qui a choisi l’ENS-Lyon.

    Pour susciter une prise de conscience collective, Edwige organise dans le cadre d’Animath (1) des week-ends « Filles et Maths » avec des rencontres avec des mathéma­ticiennes de métier et des ateliers d’algèbres, de géométrie ou d’arithmétique. Faut-il faire des quotas dans les préparations aux grandes écoles pour les filles  ? « Pourquoi pas  ? La loi ORE (3) a fixé des quotas pour les boursiers, pourquoi pas pour les filles  ? »

    L’idée a été évoquée à l’ENS-Lyon tant le désarroi est grand face à la raréfaction des filles dans le département de mathématiques, admet Emmanuelle Picard, sociologue impliquée dans un groupe d’études mis en place par les ENS pour comprendre l’incompréhensible. Pourquoi les filles représentent 20 % des élèves en prépa, 16 % des candidats au concours MP des ENS, celui qui privilégie les maths, 8 % des admissibles et 5 % des intégrées par concours  ? Et question subsidiaire  : comment remédier à cette situation  ? « La pression sociale, les stéréotypes qui classent, rangent les garçons du côté des chiffres et les filles du côté des lettres tout cela est vrai, mais il faut comprendre ces phénomènes pour comprendre à quel moment les filles s’éliminent », explique la sociologue.

    « Avoir une barbe »  ?

    Rozzen Texier-Picard, mathématicienne et vice-présidente chargée des questions liées à la diversité à l’ENS-Rennes, avoue ne pas avoir trouvé la solution à un problème qu’elle examine depuis plusieurs années  : « Nous avons intégré les matières littéraires, le français et les langues dès l’admissibilité pour le concours 2018, et nous allons voir ce que cela donne », dit-elle sans attendre un bond spectaculaire.

    Elyès Jouini, mathématicien, vice-président de l’université Paris-Dauphine et coauteur de plusieurs études, n’a pas beaucoup plus de certitudes pour expliquer la sexuation des maths. « Beaucoup d’efforts ont été réalisés pour réduire l’écart entre le niveau moyen des filles et des garçons. Mais, quand on regarde le haut du panier, les 5 % qui se trouvent tout en haut de la pyramide, les garçons s’imposent à chaque fois qu’il y a une sélection. Là, les archétypes et les stéréotypes fonctionnent, et quand il s’agit de se présenter à un concours réputé difficile, les garçons iront quand ils ont 12 ou 13, les filles attendront d’avoir 15 ou 16. Prenez un pays comme la Norvège qui a sans doute le plus fait pour effacer les écarts entre femmes et hommes, le biais mathématiques demeure. »

    La situation est-elle désespérée  ? Pas tout à fait. Elyès Jouini rappelle qu’au XVIIIe siècle, l’un des cerveaux les plus brillants de l’Europe s’éclairant à la raison, Emmanuel Kant, estimait que les filles n’étaient pas faites pour les lettres classiques  : « Une femme qui sait le grec est si peu une femme qu’elle pourrait aussi bien avoir une barbe. » Faudra-t-il attendre un siècle ou deux pour que les choses s’arrangent  ? « Si nous voulons maintenir le niveau de l’école française de mathématiques, on ne peut pas se passer de la moitié de la population », constate un mathématicien pressé de voir les choses bouger, sans savoir comment faire. Inutile de porter attention aux explications mettant en cause des différences fondamentales entre les deux sexes, sinon en donnant la parole à un enfant de 5 ans rentrant de l’école  : « Le cerveau des filles ne tourne pas dans le même sens que celui des garçons. »

    Une autre scène vaut la peine d’être racontée. Un matin de juin, les enfants de l’école maternelle de la rue Clauzel à Paris sont déguisés pour fêter la fin de l’année. Toutes les filles sont en princesses, sauf une, habillée en catwoman. Les garçons sont tous en super-héros, sauf un pirate. Et un tigre pas du tout méchant.
    (1) Animath est une association qui cherche à promouvoir les mathématiques auprès des jeunes.
    (2) Nous ne parlerons à aucun moment du physique des jeunes femmes que nous avons rencontrées, pour ne pas avoir à aborder cette question qui voudrait qu’une fille qui fait des maths sacrifie sa féminité.
    (3) Loi du 8 mars 2018 relative à l’orientation et à la réussite des étudiants.

    Philippe Douroux , Magalie Danican

    Par contre je ne suis pas d’accord avec l’argument qui cite Kant et les lettres classiques. Tout le monde le sait, le problème ce ne sont pas les maths en eux mêmes mais le fait que c’est la matière qui est considérée comme un marqueur d’excellence et de sélection. Donc si les maths cessent d’être cet outil de sélection, il n’y aura aucun souci et les filles deviendront aussi bonnes en maths que les garçons pendant que la matière qui sera devenue matière marqueur d’excellence, la géographie par exemple, sera squattée par les garçons. Ça ne voudra absolument pas dire que l’éducation mettre filles et garçons sur le même pied d’égalité. C’est ce qui s’est passé avec les humanités qui jouaient ce rôle avant les maths, raison pour laquelle Kant évoque les lettres classiques.

    #mathématiques #sexisme #orientation #éducation #discriminations #école #filles #genre

    • Je sais plus ou j’avaiis lu ca et je vais chercher ou c’étais, mais le pbl des choix d’orientations n’est pas lié au fait que les filles ne vont pas en sciences, maths, mais ce déséquillibre serait lié au fait que les garcons desertent les secteurs féminisés. Les filles font des maths, mais les garçons evitent totalement les branches féminisées pour ne pas passer pour féminins. Il ne manque pas de programmes pour inciter les filles a faire des etudes de math, mais des programmes pour inciter les garçons à choisir les fillières féminisées (qui sont méprisées e dévalorisées parceque féminisées, avec tres faibles salaires et progressions de carrières) c’est ca dont on aurais besoin.

      edit c’est ici : https://seenthis.net/messages/704072

      [Les garçons] se retrouvent de manière très concentrée en S (69 %) alors que les filles se répartissent dans les 3 séries de manière plus équilibrée et choisissent préférentiellement la section S, à l’opposé de ce que l’on pense généralement (…). Contrairement aux injonctions qui leur sont faites, les filles n’ont pas, du moins au niveau de l’enseignement secondaire général, un problème de diversification des choix d’#orientation.

      […] C’est l’observation de la répartition des filles et des garçons, pas seulement la proportion des filles dans les filières, qui révèle le jeu du #genre, c’est-à-dire l’impact du système féminin/masculin sur les orientations des deux sexes. C’est cela qui doit nous poser question et non pas seulement le constat de la moindre orientation des filles vers les sciences et techniques. On devrait effectivement se demander d’une part, pourquoi les filles sont attirées par les secteurs du soin, de l’éducation, du social et, d’autre part, pourquoi l’absence des garçons dans ces filières et métiers ne fait pas problème.

      […] Le survol rapide que l’on vient d’en faire [des politiques de promotion de l’égalité] pour les quarante dernières années révèle qu’il est quasi exclusivement question de l’orientation des filles vers les sciences et techniques. On ne se préoccupe pas réellement du fait que la division sexuée de l’orientation touche aussi les choix des garçons, comme nous l’avons souligné plus haut. L’absence des garçons des filières littéraires et sociales, du soin et de l’éducation, ne fait pas question, elle n’est pas une préoccupation sociale et politique. Par ailleurs, ces politiques concentrent beaucoup d’énergie sur l’information, comme si l’absence des filles dans les filières visées provenait essentiellement de leur manque d’informations objectives sur ces secteurs. Enfin, on semble croire que la diversification des choix d’orientation des filles produira de facto l’égalité des sexes en matière de formation et d’emploi. Il suffirait que les filles soient présentes pour que disparaissent les inégalités entre sexes… L’aveuglement, aux rapports sociaux de sexes qui régissent la société, donc l’école et le travail, laisse perplexe.

      Comme d’habitude on rend les filles et les femmes responsables des discriminations qu’elles subissent et jamais on ne dit ni ne fait rien qui puisse vaguement incommodé le moindre garçon ou homme.

  • Plus on avance, moins on pénètre l’horrible mystère dont l’infortuné #Crapaud a été victime. [caricature] | Paris Musées
    http://parismuseescollections.paris.fr/en/node/153353

    Creator(s) : #Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
    Dates : Vers 1837 — 1847
    Object type(s) : Estampe, Arts graphiques
    Type(s) : Estampe
    Institution :Musée Carnavalet, Histoire de Paris

  • Émile fait un stage dans un vivarium
    Dans ce rêve aux images complexes
    Je vois clair dans les enjeux du débat d’hier

    C’est samedi matin
    Café et free jazz
    À volonté

    Je m’octroie une répétition
    Je dois trouver une voie sereine
    Dans mon électricité autrement brute

    Je mets de l’eau dans mon free jazz
    Et ressort une vieille galette de Monk
    En repensant à Trahison de Pinter jeudi

    C’est l’heure des nouilles sautées
    Pendant que l’eau boue
    Je descends l’ampli, salon salle de répétition

    Discussion rapide avec Adrien
    Comment on fait, première tentative
    On se regarde, incrédules

    C’était un peu la chance des débutants
    Nous allons passer l’après-midi
    À retrouver le miracle premier

    Mais on retrouve ce premier sillon
    Comme dans Matrix, tu vois
    C’est l’Instant chaviré !

    Ou comment des blagues (potaches)
    Faites à Rennes finissent
    Par dessiner les contours futurs (sérieux)

    Un doigt de whisky
    Eune fleppe d’gouda
    Tous les deux hors d’âge

    Ruban périphérique
    Embouteillé
    On s’en fout un peu, on parle

    Printemps
    De Sylvaine Hélary
    Au Théâtre de Vanves

    Scène remplie à craquer
    Écran sur toute la largeur
    Anticipation

    Et rapidement c’est l’usine
    On s’affaire de toutes parts
    C’est même copieux

    Aucune concession
    La musique sera complexe
    Et ce qui se passe sur scène aussi

    Moments intenses
    On est très bien nourris
    Merci

    Antonin passe sous son piano
    Marche à quatre pattes
    Et porte son piano à dos

    Le piano se promène sur scène
    L’éclairagiste bricole, tente des trucs
    Le conteur nous dit ce qu’il se passe dans nos têtes

    Le percussionniste a disparu
    Depuis les cintres il joue du piano
    En lançant des balles de ping-pong dans le piano

    Antonin, Sylvain et Sylvaine
    Sont au four et au moulin
    Et ne chôment pas

    On repart avec à manger
    Mieux on repart avec un poème !
    Et quel !

    Rarement je me suis senti
    Aussi déplacé
    Comme renvoyé à mes rêves

    Je me perds dans la banlieue Sud
    Ce dont je me moque un peu
    Je suis heureux

    #mon_oiseau_bleu

    https://vimeo.com/248440002

  • http://manhaast.tumblr.com

    Ce serait très mal de ma part de ne pas signaler aux Franciliens cette initiative amie, le dernier spectacle de la compagnie Manhast intitulé Winterreise , petite pièce minimale de théâtre avec pour thème central l’arrivée d’un enfant dans la vie d’un jeune couple, dit comme ça, bien sûr, mais les choses changent !

    C’est au théâtre de Vanves, ce soir et demain soir à 20H30.

  • TRAFIC INTERROMPU AU DÉPART ET À L’ARRIVÉE DE PARIS-MONTPARNASSE

    http://www.sncf.com/fr/horaires-info-trafic#animation-1

    Le trafic est interrompu au départ et à l’arrivée de Paris-Montparnasse et Paris Vaugirard en raison d’un dérangement d’installations à Vanves-Malakoff (près de Paris).

    Vos TGV partent ou ont pour terminus exceptionnel Paris Austerlitz. Certains de vos TGV sont supprimés.

    Les Intercités partent ou ont pour terminus exceptionnel Dreux. Certains de vos Intercités sont supprimés.

    Vous êtes invités à reporter votre voyage toute cette journée de dimanche 30 juillet 2017.

    • Reprise progressive du trafic SNCF à la gare Montparnasse à Paris
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/07/30/trafic-sncf-interrompu-gare-montparnasse-a-paris-en-plein-week-end-de-chasse

      Le chaos régnait dimanche 30 juillet en gare Montparnasse, où le trafic SNCF reprenait « très progressivement » dans l’après-midi mais restait « très perturbé » après avoir été interrompu depuis le matin, en plein week-end de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens.

      Le porte-parole de la SNCF, Matthieu Chabanel, a précisé que cinq trains TGV, soit un tiers des trains, ont été supprimés dimanche matin, touchant 3 000 voyageurs. « Mais 7 000 personnes ont pu voyager » grâce aux trains détournés sur la gare d’Austerlitz ou celle de Lyon, a-t-il ajouté, assurant que « les investigations reprendront d’arrache-pied cette nuit » pour déterminer les causes de l’incident.
      […]
      Si le trafic a repris à 14 h 23 avec le départ d’un TGV à destination de Toulouse initialement programmé à 11 h 52, « on ne sait pas exactement le nombre de trains qui rouleront » sur l’ensemble de la journée, a prévenu le directeur de crise.

      Peu après midi, la SNCF avait annoncé une reprise « très progressive » de la circulation autour de 13 heures, au rythme de trois TGV au départ et à l’arrivée par heure, contre « jusqu’à neuf » en temps normal. Mais celle-ci s’est longuement fait attendre au grand dam des voyageurs excédés par des sons de cloche très différents en gare de Montparnasse.

      Il est évident que les chiffres avancés relèvent de l’affabulation la plus pure. Ils sont même incohérents entre eux…

      Sachant qu’aucun train n’a pu circuler entre 6h et 14h, que les 9 maxi par heure étaient très probablement largement dépassés en ce jour sans doute le plus chargé de l’année, les 5 (CINQ !) trains annulés sur un total de 15 (même pas une heure et demie de trafic maxi), ça fait doucement rigoler (enfin, sans doute pas les intéressés). Alors, les 3000 touchés par le problème…

    • Dans le sens des retours, c’est presque autant le chaos : comme les trains n’ont pas pu partir, ils ne peuvent pas revenir. Au départ d’Auray en fin de journée, le TGV était tellement bondé qu’il a fallu faire descendre des « volontaires » pour qu’au bout du compte (et de plusieurs tentatives) il puisse démarrer…

    • Troisième version du titre de l’article (et chiffres « mis à jour ») : on gagne en cohérence, le pourcentage de voyageurs qui n’ont pu circuler correspond à celui des trains supprimés (qui double presque). Note aussi que le niveau du communicant augmente puisqu’on passe du porte-parole à la directrice de SNCF Voyages.

      Pagaille à la gare Montparnasse à Paris en plein chassé-croisé
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/07/30/trafic-sncf-interrompu-gare-montparnasse-a-paris-en-plein-week-end-de-chasse

      En fin d’après-midi, la directrice de SNCF Voyages Rachel Picard a assuré que « près de 32 000 voyageurs étaient arrivés à destination » dans les deux sens, soit près de « 85 % de ceux qui avaient prévu de voyager aujourd’hui ». En tout, 60 trains sont arrivés à destination et 9 ont été supprimés, a précisé la compagnie ferroviaire.

      En revanche, la SNCF ne connaît toujours pas les origines de la panne de signalisation : « La source du problème n’est pas complètement identifiée, mais circonscrite », a expliqué M. Chabanel, évoquant « un réseau vieillissant ».

      « Les investigations reprendront d’arrache-pied » dans la nuit de dimanche à lundi pour déterminer les causes de l’incident, a-t-il précisé.

      Le trafic risque ainsi d’être à nouveau perturbé lundi matin, comme l’a anticipé Mme Picard qui a d’ores et déjà prévenu qu’il y aurait « moins de trains » que prévu et conseillé « de voyager lundi plutôt dans l’après-midi ».

    • Montparnasse : trafic TGV toujours perturbé lundi, pagaille en gare - La Croix
      http://www.la-croix.com/France/Montparnasse-trafic-TGV-toujours-perturbe-lundi-pagaille-gare-2017-07-31-1

      Le trafic restait perturbé lundi à la gare Paris-Montparnasse, qui dessert l’ouest et le sud-ouest de la France, en raison d’une panne dont l’origine était toujours inconnue de la SNCF, provoquant la pagaille sur place.

      « On va annuler quelques trains, on va en regrouper d’autres. On va réussir à faire partir 3 trains sur 4 aujourd’hui (lundi) pour les TGV », a déclaré à franceinfo Rachel Picard, la directrice générale de SNCF Voyages.

      En ce qui concerne les autres trains (TER, Transilien, Intercités), « le trafic sera normal », a-t-elle assuré.

      Le site internet dédié aux Transilien indiquait toutefois que le trafic était perturbé sur certaines lignes, faisant état de ralentissements et de suppressions de trains.

      Mme Picard a ajouté qu’elle conseillait « plutôt de reporter » son voyage si possible, puisque les conditions en gare « ne vont pas être idéales ».

    • Gare Montparnasse : « on ne sait pas combien de temps ça peut durer » | L’interconnexion n’est plus assurée
      http://transports.blog.lemonde.fr/2017/07/31/gare-montparnasse-juillet-17

      17 armoires électriques. La panne, indique Rachel Picard, directrice générale de Voyages SNCF, est localisée au Poste relais à commande informatique (PCRI) de Vanves-Malakoff (Hauts-de-Seine), un « grand centre d’aiguillage » situé à moins de trois kilomètres de la gare. « Il y a 17 armoires avec des centaines de fils à l’intérieur qu’il faut vérifier un à un », explique-t-elle à France Info. Cette vérification ne peut en outre être « effectuée que la nuit, quand les trains ne roulent plus », précise le service de communication de la SNCF.
      […]
      Un précédent Gare de Lyon. Le week-end du 17 au 19 mars dernier, un poste d’aiguillage de la gare de Lyon, à Paris, avait été remplacé par une tour de contrôle entièrement informatisée. L’opération était programmée et annoncée longtemps à l’avance, les trains n’avaient pas été supprimés mais détournés vers les gares parisiennes de Montparnasse, Austerlitz et de l’Est. Au fond, c’est à une situation similaire que fait face la SNCF, mais dans la précipitation.

      A un détail près : Matthieu Chabanel, porte-parole de la SNCF, qualifie le système d’aiguillage de Montparnasse de « réseau vieillissant ». Les incidents se sont d’ailleurs multiplié ces derniers mois, comme le rappelle Le Monde. Mais le poste d’aiguillage de la gare de Lyon datait de 1933, alors que le réseau de la gare Montparnasse a été mis en place « dans les années 1990, avec le TGV Atlantique », indique M. Bussereau.

    • SNCF : la panne liée à « un défaut dans les travaux » de la LGV, selon Guillaume Pepy
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/08/01/gare-montparnasse-la-panne-localisee-trafic-encore-perturbe_5167279_3234.htm

      Le président-directeur général de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), Guillaume Pepy, a précisé mardi 1er août dans une interview à Ouest-France les causes de la panne de signalisation qui a provoqué un blocage d’une ampleur exceptionnelle depuis dimanche matin à la gare Montparnasse, à Paris. Selon lui, c’est « un défaut dans les travaux » des nouvelles lignes à grande vitesse vers Rennes et Bordeaux qui est « à l’origine de la panne ».

      Le problème provenait en effet d’un « défaut d’isolement » dans une alimentation d’un poste de commande de signalisation à Vanves, près de Paris. M. Pepy a précisé que cet équipement avait été « étendu dans le cadre de la mise en service des nouvelles lignes à grande vitesse vers Rennes et Bordeaux ».

      Ouf ! rien à voir donc avec l’insuffisance de maintenance…

      Et toujours le bazar sur le réseau…

      Trois TGV sur quatre circulaient en moyenne mardi, et un retour à la normale du trafic est prévu pour mercredi. Bien que la panne ait été réparée, la circulation restait difficile mardi, certains trains étant supprimés, regroupés ou encore déroutés vers la gare d’Austerlitz.

      en moyenne

  • Love & Revenge, de Rayess Bek et La Mirza, théatre de Vanves, 1er décembre:
    http://www.theatre-vanves.fr/spectacle/rayess-bek-la-mirza

    https://www.youtube.com/watch?v=WfW0uRo5lC8

    Love & Revenge est un concert visuel alliant musique électronique et montage vidéo en temps réel, un dialogue entre musique et cinéma. Le duo libanais, formé par le musicien Rayess Bek et la photographe plasticienne La Mirza, s’empare des grands succès de la variété moyen-orientale et du cinéma égyptien des années 1940 aux années 1990. L’un remixe les grands airs populaires arabes tandis que l’autre remet en mouvement des extraits de l’époque dorée des studios du Caire. Réflexion sur l’identité féminine et la double culture, la pièce raconte avec amour, humour et une pointe de nostalgie le monde arabe, son libertinage, ses traditions mais aussi ses contradictions.

  • À Malakoff, une fresque qui raconte l’histoire oubliée des « chibanis »
    Rachid Laïreche
    http://www.liberation.fr/france/2016/05/27/a-malakoff-une-fresque-qui-raconte-l-histoire-oubliee-des-chibanis_145556

    Rue de la Tour, à Malakoff (Hauts-de-Seine), la fresque n’est pas tout à fait terminée, mais presque. Elle est visible du périphérique intérieur entre la porte de Châtillon et la porte de Vanves. On y voit un homme, la tête sur le côté, les yeux fermés. Il ajuste son nœud de cravate. L’image est belle. Elle est forte et elle est signée par l’artiste Vince. Sur la fresque, un mot est écrit en grand : « chibani ». Une dédicace pour tous les pères qui ont traversé les mers après la Seconde Guerre mondiale, pour travailler loin de leur famille. Aujourd’hui, en France, certains vivent seuls malgré les années passées. Ils se battent pour leurs droits et la reconnaissance.

    • Je quitte le café suivi par mes âmes damnées et pense leur échapper grâce à un bus qui s’arrête opportunément devant moi. J’éteins complètement mon portable et je file vers Paris en métro pour rejoindre un lieu ami où je suis certain de ne pas pouvoir être interpellé facilement. Entretemps j’apprends l’assignation d’une première personne et à 14h45 je reçois le coup de fil de ma voisine affolée (qui pensait qu’on en voulait à sa famille parce qu’elle est libanaise) et qui me dit que ma cage d’escalier est emplie de flics du rez-de-chaussée jusqu’au 3e étage. Tout un bataillon pour m’apporter un papier … un gradé prend le téléphone et m’intime de me présenter au plus vite au commissariat de Vanves pour retirer le papier me concernant. A partir de là je saisis ce qui m’attend et je profite de l’heure et demie de mouvement qu’il me reste pour rallumer mon portable et prévenir un certain nombre de personnes de mon assignation prochaine et ma possible mise en garde à vue. Je reçois un nouveau coup de fil de ma voisine qui me dit que 5 agents du renseignement de Paris veulent me voir.

      Je rejoins Montrouge en métro, la filature reprend avant même que j’arrive à destination ; et à la sortie du métro j’échappe très brièvement à la filature en reprenant mon vélo que j’avais laissé là deux jours plus tôt. Sur ma route je croise un nombre impressionnant de flics en civil dans Malakoff qui suivent ma progression. Je croise une amie et lui confie les quelques affaires que j’ai sur moi (téléphone portable, carte bancaire, clés, etc.) et je me rends au commissariat de Vanves à 16h30. Là on me conduit immédiatement auprès du commissaire qui me remet mon assignation à résidence. Je refuse de la signer et lui dis cet arrêté est complètement ahurissant, il me répond qu’il n’est qu’un « simple exécutant » chargé de me le remettre. Le papier émane du ministre de l’intérieur et est daté de mercredi 25, soit donc le jour où je me suis présenté à la préfecture pour retirer l’interdiction de manifester …

      À partir de ce moment-là je suis obligé de pointer à 9 h, 13 h et 19h30, tous les jours, de rester chez moi entre 20 h et 6 h et de ne pas sortir des limites de la commune de Malakoff jusqu’au 12 décembre.

      #surveillance #cop21 #filature #assignation_résidence #état_policier #état_d'urgence #socialistes

  • #DARONZ - Pendez-les (Les #X-Men)
    http://www.youtube.com/watch?v=0ClMbC2fcOs

    #Reprise d’un #rap des X-Men par le #supergroupe #a-capella Daronz (Karim Ammour, D’ de Kabal, Franco Mannara, Arnaud Vernet).

    Alors que les groupes de reprise sont nombreux, en rock, jazz, blues notamment, aucun groupe n’a encore véritablement repris à son compte les classiques du rap. Ce vide est patent. Et révélateur de l’image et de la place du rap dans le paysage musical français. Il s’explique non seulement par la jeunesse de ce mouvement mais également par les résistances à reconnaître le rap comme un style musical partie prenante du patrimoine musical national - au même titre que la culture #hip-hop dont il est issu éprouve des difficultés à être envisagée comme une culture et une expression artistique à part entière.

    http://www.d2kabal.com/concerts_11.html

    #musique