city:villefort

  • https://www.midilibre.fr/2018/11/02/un-fromager-suisse-sessaie-a-laffinage-musical-de-son-emmental,4753032.php

    Nom de code : « Sonoriser le fromage, expérience entre son et gastronomie ». L’instigateur de cette initiative s’appelle Beat Wampfler, vétérinaire et fromager passionné qui s’est un jour demandé si les sons, la musique ne pouvaient pas modifier le goût de ses meules.

    J’y crois. Les meilleures truites d’élevage que je connaisse, qui rivalisent en fait avec celles des rivières voisines, sont les truites du lac de Villefort en Lozère, truites dont l’éleveur écoute du Zappa du matin jusqu’au soir.

  • Les trucs que je connais pas, que j’ai pas encore essayés, mais qu’il faudrait que je me renseigne pour les beaux jours avec les enfants autour de #montpellier :

    – le Train à vapeur des Cévennes (reprise le 1er avril)
    http://www.trainavapeur.com

    - l’abbaye troglodyte de Saint-Roman, à Beaucaire :
    http://abbaye-saint-roman.com

    – le mas des Tourelles à Beaucaire, vigne gallo-romaine :
    http://tourelles.com

    – l’abîme de Bramabiau, à Camprieu :
    http://www.abime-de-bramabiau.com

    – grotte de la Cocalière à Courry :
    https://www.grotte-cocaliere.com

    – la visite des Salins d’Aigues-Mortes (reprise à la mi-mars) :
    http://www.visitesalinsdecamargue.com

    – oh, je découvre que la source Perrier est à une grosse demi-heure à l’est de #montpellier, et que ça se visite (à partir de début avril)
    https://www.perrier.com/fr/fr/visitez-le-musee-perrier-et-la-source

  • Dans mes rêves je rencontre Mac Cartney
    Et je collabore avec Frank Zappa, et
    Au rugby je gifle un gamin que je finis par adopter

    Voilà
    Mes
    Rêves !

    Me levant un peu plus tôt
    Je découvre que les pépiements matinaux
    Sont le fait d’une colonie de rouges-queues

    Je n’ai plus mal au dos
    Les vacances de juillet
    Peuvent commencer le 31

    C’est de plus en plus souvent
    Que je me touche
    Et que cela ne donne rien

    Ce matin le Mont-Lozère
    Me regarde, il n’est pas sévère
    Je crois qu’il s’est habitué à moi

    La margelle est d’autant plus belle
    Ce matin que j’ai repeint sa porte la veille
    Un été réussi. Sans elle. Seul

    J’avale
    Mes médicaments
    Avec une rasade de café

    Et je retourne
    À ma peinture
    Encore deux couches !

    Daniel qui revient de Villefort
    Au travers des vitres de sa voiture
    Un peu de musique : Morton Feldman

    Filet de truite en papillote
    Salade de tomates, mozzarelle
    Yaourts, confiture (ratée) de mûres

    Message d’Emmanuel Adely
    Amusant forcément (Emmanuel)
    Mais la rencontre cévenole reportée

    Il est question d’un jambon du Rosiers
    D’ubacs éternels en hiver, quand je l’ai rencontré
    J’étais tellement amoureux d’elle !

    Les chantiers que j’achève ici
    Découvrent lentement
    Ceux qui m’attendent à Fontenay

    Je sors
    La truite
    Du four

    Trois petites filles courent dans le hameau
    Mille aventures, leurs paroles sont celles
    De mes enfants au même âge

    Leurs paroles, leurs aventures
    Je les ai également vécues
    Il y a longtemps avec mon frère

    Sur le petit chemin qui longe la rivière
    Je parle d’elle avec Daniel
    Comme je suis démuni ! Amputé

    Au bord de l’eau, Daniel m’encourage
    À une reconversion professionnelle :
    Psychanalyste. Si seulement

    Une sieste sans rêve
    Est-ce encore une sieste ?
    Tout au plus un coma subit

    Je me fais du souci
    Pour le retour à la ville
    Je ne supporte plus le bruit

    Je ne supporte plus le bruit
    À Villefort, en Lozère
    Le département le moins peuplé

    Réouverture partielle de certains guichets
    Les préoccupations de la ville
    Font un retour prématuré

    Retour sans paroles
    Lacets de nuit
    Un blaireau !

    Nuit cévenole
    Immuable :
    Moustiques sur l’écran

    Elle
    Me
    Manque

    Elles
    Me
    Manquent ?

    Non, elle me manque
    C’est bien elle qui me manque
    Elle que je ne peux plus aimer

    Se promettre le soir
    De noter ses rêves le matin
    La promesse de ne pas en avoir peur

    Relire, avant de se coucher
    Le récit du rêve de la veille
    N’est-ce pas, un peu, compliquer ?

    #mon_oiseau_bleu

  • On commande à Dominique et moi
    Un spectacle à propos de Frank Zappa
    On peut toujours rêver !

    Je l’oubliais un peu ces derniers jours
    À la faveur de l’amitié et du mal de dos
    Elle revient, violemment, en rêve

    J’ai rêvé de faire l’amour avec elle
    Réveillé par la sensation trouble
    De mon éjaculation

    Tel le narrateur de la Recherche
    Mon rêve entièrement provoqué
    Par l’écrasement de mon sexe sous ma cuisse

    Dans la paume de ma main
    Le souvenir indélébile des ondulations
    De son bassin et de son sexe humide

    Mon bras est ankylosé
    Je porte ma main au visage
    Je sens l’odeur de son sexe

    Par bonheur je parviens à écrire
    Ces poèmes sans les dicter
    À mes filles !

    J’aurais dû enregistrer notre conversation
    Du 7 juin (J+52) quand elle m’a dit que c’était fini
    Pour la réécouter en boucle et anéantir tout espoir

    Une pie se jette du haut d’un arbre
    Et d’un déploiement d’aile, au dernier moment
    Se redresse en rasant les herbes, quelle grâce !

    J’ai de nouveau très mal au dos
    J’ai dû faire des (faux) mouvements
    Dans mon sommeil

    Naturellement j’ai tu à la toubib hier
    Que j’étais morphinomane, sur ma table de nuit
    J’ai des opiacées à bouche que veux-tu

    Échange de messages textuels avec B.
    Elle me fait rire, elle m’a toujours fait rire
    Elle rit elle aussi. Ce qui me manque

    Départ désordonné et chaleureux
    De Hanno et des enfants, jouets épars
    Et les voilà harnachés dans leurs capsules

    Sarah
    Apprend
    À laquer

    Émile
    Débroussaille
    Zoé range, je cuisine

    Une intuition
    Je donne à lire à Zoé
    Rose-Ronce de Chevillard

    Relisant-retouchant mon rêve de cette nuit
    Je tente vainement d’éteindre sa prégnance
    Comment suis-je pareillement captif à 52 ans ?

    Les relances ironiques de B.
    Me font le plus grand bien
    Sieste à l’opium. Chaleur

    Chaque degré d’inclinaison de la colonne
    Sans décharge électrique de douleur est une victoire
    Encore une cinquantaine de degrés à conquérir !

    En partance
    Pour les eaux froides
    De l’ascèse
    (merci Cath !)

    Lumbago
    Voilà un mot
    Pas beau

    Chaque année la famille Bidochon
    Rend l’un de mes gourds préférés
    Inhabitable : cette année tessons de bouteille

    Par bonheur les crues automnales de la Cèze
    Nettoieront tout ça, et poliront
    Les éclats de verre que je collectionnerai

    Un jour cependant, Je ferai mieux
    Que de rêver de noyer un enfant Bidochon
    Je passerai à l’acte

    La gentillesse de toutes et tous
    À la Cézarenque
    Pour Émile

    Le chemin forestier
    De retour de Concoules
    Mon paradis sur Terre

    La chaleur revient
    La lumière aussi
    Si seulement ma jeunesse

    Je n’en demande pas tant
    Si seulement
    Un peu de souplesse

    Et je ne cracherais
    Pas non plus
    Sur un peu de tendresse

    Les rideaux de ma chambre
    Se gonflent comme des voiles
    Puis libèrent un air comme une caresse

    Je voudrais, toute ma vie,
    Ce qu’il en reste
    Ecrire à cette table

    J’aurais alors le sentiment
    D’écrire sous la dictée
    De la montagne, de son vent

    Un jour,
    Plus tard,
    Peut-être

    Aperçu, en une du journal que je ne lis plus
    Le gouvernement veut réduire les garanties des CDD
    Moi, je veux la mort lente pour ces peigne-culs

    Zoé, tu t’en sors avec Rose Ronce ?
    Oui, Papa c’est génial ce bouquin !
    Monsieur Chevillard, chapeau bas !

    Restaurant à Villefort avec mes trois enfants
    Douce soirée, les desserts offerts par la maison
    Comme d’habitude

    https://www.youtube.com/watch?v=QK8mJJJvaes

    Route de nuit
    La musique des enfants
    À fond, leur joie, palpable

    Le plaisir rougissant des filles
    Quand je leur traduis des bribes
    Obscènes de leur rap

    La nouvelle lune
    Derrière le Mont-Lozère
    Se couche tôt. Et rousse

    La lecture abondante
    Mais surtout les opiacées
    Font leur effet. Je revis. Un peu

    La nuit, le retour
    Des grillons
    En tournée par ici

    Rêve érotique abouti avec elle
    Le rêve ? Tout le contraire, un enfer
    Toute la journée poursuivi par ce rêve

    #mon_oiseau_bleu

  • Rêve d’une audition pour Niels Arelstrup
    Je suis retenu pour mes grands talents
    De serveur-danseur équilibriste

    Le matin, après l’orage
    Trois petites balles de coton
    S’effilochent sur l’ubac

    Au marché sur la place
    Un vieil homme, sa canule,
    Sa bonbonne, mon futur ?

    L’insuffisance respiratoire, sa peur
    Est ce qui me fait nager, nager encore
    Et nager plus longtemps et plus vite

    Les trous de lumière
    Entre les platanes
    Sur les étals du marché

    Tel commerçant surpris
    Que je connaisse l’endroit
    Où paissent ses chèvres

    http://www.desordre.net/musique/zappa_illinois_ennema_bandit.mp3

    Les truites du lac de Villefort
    Ecoutent Frank Zappa
    Dans leurs derniers moments

    Je ne dirais pas que cela leur donne
    Un goût particulier, tout de même pas
    Mais cela rend chaleureux l’échange

    http://www.desordre.net/musique/taylor.mp3

    Mes repères dans l’existence
    Le pisciculteur écoute Zappa
    Mon garagiste Cecil Taylor

    Derrière le comptoir de la boucherie
    Des sachets de chips délicieuses
    Et une photographie d’un ex-Président en visite

    Spaghetti à la truite fumée
    Bleu de chèvre de Lozère
    Reines-Claudes

    Tout est tellement calme
    Nous sommes tous heureux
    Manque une étreinte

    Zoé cherche de la lecture
    Dans les rayonnages de châtaignier
    Parmi mes livres d’adolescent

    Cela faisait presque quarante ans
    Que ses livres attendaient une lectrice
    Sur les planches du vieux châtaignier

    Petit à petit l’apprenti poète
    Serre ses écritures
    Dans un recueil sans fin (connue)

    Je relis à voix haute la version courte
    D’ Une Fuite en Égypte
    En face du Mont-Lozère

    Puis je pars avec Clément, Juliette,
    Sarah et Émile marcher sur le Mont-Lozère
    Du Mas de la Barque au Pic Cassini

    Au Belvédère des Bouzèdes, sur le sentier
    Je retrouve, perdu l’année dernière
    L’œilleton de mon appareil-photo

    Comme un con je suis parti
    Avec de nouvelles chaussures
    Pas encore cassées, ampoules (quelles !)

    Au pas de l’aigle toujours cette pensée
    Pour mon ami Stéphane Pagano
    Au loin, parmi les sucs, en Ardèche

    Au pic Cassini, mes pieds brûlent
    Mais je suis entouré des miens
    Et nous dégustons les spéculoos locaux

    Du pic Cassini, je pointe la source du Tarn
    L’entrée des gorges, les contreforts, le causse
    Et le Mont Gerbier de Jonc

    Du pic Cassini on voit de l’eau partir
    Vers la Garonne, le Tarn, et on distingue
    Les sources de la Loire en Ardèche

    Les enfants me sèment dans la descente
    Les pieds en feu, je me sens vraiment bien
    En marchant à mon train de (vieux) sénateur

    On rit beaucoup
    Et je bois beaucoup
    Au dîner !

    Tant de souvenirs
    Heureux à cette table
    À cette heure du jour !

    Pieds, dos et genoux
    En capilotade, mais quel bonheur !
    La pensée d’elle tenue à distance

    Je me couche
    Sourire aux lèvres
    Verge flasque

    #mon_oiseau_bleu

  • http://www.desordre.net/musique/surnatural_orchestra.mp3

    Des photographies d’elle plein les kiosques
    On me confie le supplice au fer rouge d’une amie
    Le Surnatural donne un concert sous-marin

    Les trois rêves de cette nuit
    Notés avec précision au saut du lit
    La volonté d’aller mieux

    1/ Elle va donner un concert
    Dans une grande formation
    On ne parle que d’elle

    On dit d’elle
    Qu’elle est l’ambassadrice
    D’une nouvelle génération de musiciens

    C’est bien elle sur les photographies
    Mais je ne retrouve pas dans ces images
    Ce qui me plaisait tant chez elle

    2/ On m’a confié de surveiller le chauffage à blanc
    D’une grande plaque de fonte sur laquelle
    Sont dessinés des idéogrammes chinois

    On va m’amener une amie
    Que je vais devoir tatouer
    Avec ce fer rouge

    Je suis fasciné par les variations de couleurs
    Blanches et vermillon du métal
    Mais j’ai terriblement peur

    Je dois tout faire pour la trouver
    Et la garantir d’un péril épouvantable
    Ou raisonner ses amis

    Je les trouve justement dans une pièce voisine
    Chantant ses louanges selon une cérémonie
    Où il est question de son rôle sur seenthis !

    Je parviens à la détourner
    Du supplice tout en lui montrant
    À quoi elle a échappé

    Bien que la plaque se soit éteinte
    (Je manque de preuves)
    Elle me fait confiance, dit-elle

    Elle m’étreint, me remercie
    Me dit qu’elle ne sait jamais
    Si elle peut me faire confiance

    Mais
    Maintenant
    Si

    Dans une autre pièce
    Une performance se prépare
    J’ai peur de m’y ennuyer

    Je regrette en effet
    De n’être pas allé
    À son concert à elle

    Le Surnatural Orchestra
    En très grande forme
    Joue dans un réservoir d’eau glacée

    La musique n’est pas affectée
    Les instruments ne rouillent pas
    Je suis tellement heureux

    Je note mes trois rêves
    Je lui envoie un mail
    Je me pèse

    Je me pèse
    Je déjeune avec Émile
    Nous sommes silencieux

    Il pleut, il fait gris, il fait moche
    Mes rêves me rendent heureux
    Je pars dans les Cévennes

    La suite
    Au prochain
    Numéro

    Je pars avec Sarah et Émile
    Comme du temps
    Où Zoé n’était pas encore née

    Et comble de ressemblance
    Nous partons avec la petite
    Voiture des grands, telle l’ AX

    Sarah et Émile
    Ont tellement
    Grandi !

    J’ai à mon bord dorénavant
    Une jeune bachelière
    Et un apprenti jardinier

    A quoi tu penses ?
    Devant la centrale nucléaire de Neuvy
    À ses seins

    La route tellement familière
    Même Emile a ses repères
    Et quel répertoire de pique-niques !

    De fait, un chemin de terre
    Juste après la grande montée de Brioude
    Lumière de fin de jour, mes deux grands

    À quoi tu penses ?
    En passant devant le Fouga de Loudes
    À mon père, à mes parents

    Quand mon père était officier de réserve
    Mes parents descendaient en 2 CV
    À Salon-de-Provence pour deux jours

    Mon père faisait ses heures de vol
    Sur Fouga donc, deux photos de moi
    En bord de piste

    J’aime, comme aucun son,
    La déchirure de l’air
    Par un réacteur

    J’ai le souvenir d’un poème
    Écrit enfant, une ode aux Cévennes
    Que j’aime, ce genre de rimes

    Le barrage de Villefort
    A été construit en 1964
    1964, c’est bien le jour pour un tel rappel

    Comme chaque fois je cède à Sarah
    Et je prends la route du bas, de la Lauze
    Elle ne demande même plus

    Accueillis par les premières étoiles
    Je monte en hâte la tente d’Emile
    Dans les phares de la voiture

    Je suis accueilli
    Par mes grands enfants
    Dans ma propre maison

    Je retrouve quelques petits signaux
    Que je m’étais laissés l’été dernier
    Les tenailles sur une page du Diplo

    Travailler et lire
    Mais surtout travailler
    Qu’en penserait Alice ?

    Mon lit est fait
    Je n’ai plus qu’à m’y vautrer
    Mais avant cela, écrire un peu

    À ma table, en face du Mont-Lozère
    Dans la nuit, enfin, des lignes
    Et des lignes, encore et encore

    C’est comme si
    N’avaient jamais existé
    Les sièges à cinq roulettes

    Tel le vieil homme
    Que je suis devenu
    Je branche mon respirateur

    Hâte de boire mon café
    Demain matin
    Les fesses sur la margelle froide

    #mon_oiseau_bleu

  • Ode aux #trains de nuit (qu’ils veulent supprimer) | StreetPress
    http://www.streetpress.com/sujet/1485945199-trains-de-nuit-suppression

    «  Une phrase résume assez bien la magie du train de nuit : “Paris est, en train, à une heure de distance de Perpignan : 30 minutes pour s’endormir et 30 minutes pour se réveiller.”  »
    Nicola Delon, architecte passionné du rail

    #transport #territoire

  • Berger à lier par Gilles Lucas
    http://cqfd-journal.org/Berger-a-lier

    « La brebis pare-feux », c’est ainsi qu’Alain, jeune berger, a choisi de nommer son activité lorsqu’il s’installe dans les Cévennes, entre Les Vans et Villefort. Mais son mode de vie un brin anarchique a entraîné des conflits avec des autorités locales, jusqu’à son internement en psychiatrie…