city:villeurbanne

  • pour mon premier message, je paye la tournée générale : http://lesdebouchees.com

    Salon de vins naturels et restauration en agriculture paysanne
    et biologique, casse-croûte fromager, charcutier et végétarien.
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    Concert et bistro à 19 h avec :
    la grosse guinguette à Suissa et la petite goguette à Bistan.

  • le bidonville de la soie, une ville détruite par des hommes en uniforme - makhnovtchina

    Je l’ai déjà dit, il y a du génie chez Echelle inconnue

    http://makhnovtchina.org/journal/?166-le-bidonville-de-la-soie-une-ville-detruite-par-des-hommes-en-un

    ♦ le bidonville de la soie, une ville détruite par des hommes en uniforme

    Par Julie Bernard, vendredi 7 juin 2013 , Le Havre : : #166
    La fabrique du nomade. Le territoire des chassés

    Ne cédons pas au fantasme des « Fils du vent » à moins que nous ne désirions qualifier ce vent : un souffle de pelleteuse encadrée de policiers.

    Les Rroms ne sont pas nomades, ils le deviennent. Et ce sont étrangement les déraisons d’état qui les poussent, un peu plus loin, toujours.

    Tel fut le cas à Villeurbanne quand la police rasa ce qui était, en 2007, le plus grand bidonville de France. Tel sera le cas de celui installé quartier de l’Eure au Havre. N’en restera, ici comme ailleurs, que quelques débris, vêtements, ustensiles et meubles de fortune abandonnés derrière eux par les sinistrés de la violence urbaine. On ne déménage pas d’un bidonville !

    A Villeurbanne nous arrivions après la guerre et dressions avec les rescapés des cartes, archéologies de notre présent pour en comprendre l’histoire.

    FILM DIEPPE - makhnovtchina
    http://makhnovtchina.org/journal/?126-film-dieppe.html

    ieppe

    Cartographie rupestre de la mobilité.
    Ici, la mobilité émaille le territoire autant que l’histoire. Des marins bien sur, jusqu’aux campeurs ou aux nomades du nucléaire d’aujourd’hui en passant par les habitants réfugiés dans les gobes (grottes des falaises calcaires) qui, pour certains, peupleront plus tard camps de transit et cité provisoire. À l’échelle d’une ville se retrouvent et se lisent alors, toutes les mobilités contemporaines ainsi que leurs racines qui plongent dans l’histoire familiale autant que collective. La mobilité est ici notoirement composante de la ville.

    #résistance #documentaires #cartographie #visualisation #Mobilité #roms

  • Les Roms sont dangereux pour la santé des morts

    http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/290313/les-roms-sont-dangereux-pour-la-sante-des-morts

    Le maire de Villeurbanne, est ce qu’on peut appeler un socialiste décomplexé. Cet été, il avait signé dans le journal Le Monde une tribune soutenant la politique raciste du gouvernement et appelant aux démantèlements ciblés des campements Roms. Pour lui, l’important, ce n’est pas la rose, ce n’est pas le campement non plus, c’est le campement Rom. (1)

    #roms #racisme #xénophobie #discrimination

    • J’aimerais voir la tête des heureux électeurs socialistes villeurbannais qui s’empresseront d’envahir les campings dès la mi-mai si d’aventure il venait à quelqu’esprit facétieux l’idée de les renvoyer dans leur pays avec leur Logan, leurs gosses à chier et leurs certitudes en microfibre.

  • Extraits de ce livre :
    Jean Duflot, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Edition Golias, Villeurbanne, France Novembre 2011, Livre de poche, 238 pages, CHF 20.- / EUR 15.-, ISBN 978-2-35472-139-8

    http://www.forumcivique.org/fr/produkt/de-lampedusa-%C3%A0-rosarno-euromirage

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    « Le racisme qui gangrène des pans entiers du tissu social du pays n’est pas une aberration géographique. Ce qui s’est passé à Rosarno, en janvier 2010, n’est pas l’exception honteuse qui confirmerait la règle. Elle est l’une des manifestations de l’intolérance communautaire qui instaure à l’intérieur des frontières de l’Europe un état d’exception permanente »

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.12.

    « ’Le syndrome de Rosarno’ que Le Monde (2/2/2010) diagnostique en Italie sévit sur l’ensemble du territoire européen. Au fond, le laboratoire italien et ses expérimentations juridiques ne posent pas trop de problèmes moraux à la plupart de ses partenaires »

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.59.

    « La criminalité de sang qui tue les femmes et les hommes issus de l’immigration tient une place importante dans des statistiques sérieuses. Elle dément la version officielle qui gonfle systématiquement les chiffres des délits ’étrangers’ proportionnellement à leur population, la criminalité des immigrés (tous délits confondus) n’atteint pas le quart de celle des citoyens italiens. Pourtant une enquête publiée par Panorama établissait en 2007 que 60% des interviewés étaient convaincus de l’incidence criminelle. Et la presse a embrayé en révélant que dans les prisons italiennes un détenu sur trois était étranger. Bien entendu, ces chiffres omettaient de préciser que la majorité de ces étrangers étaient incarcérés pour infraction aux lois de l’immigration »

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, pp. 76-77.

    « Toutes les zones méridionales visitées par MSF comportent des foyers d’immigration que les conditions de vie et le surpeuplement ont transformés en autant de bantoustants. Mais il ne faudrait pas penser que ce phénomène d’apartheid ne se vérifie qu’en Italie méridionale. Le samedi 9 janvier 2010, deux jours après les émeutes de Rosarno, le quotidien La Repubblica a publié très opportunément une liste de ghettos italiens (bidonvilles, baraques et campements ’illicites’) qui montre que le phénomène n’épargne pas les régions riches du nord »

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.112.

    "Un rapport du ministère de l’Intérieur reconnaît l’effet délétère d’une immigration socialement marginalisée par le manque de structures d’accueil. ’Les énormes flux migratoires qui ont déferlé au cours de ces dernières années ont donné lieu à des phénomènes tangibles de ségrégation résidentielle, basée sur les groupes ethniques d’appartenance’. Le discours officiel est sémantiquement clair : le désordre généré par l’immigration est la conséquence d’un refus d’intégration lié aux particularismes des envahisseurs. Autrement dit, c’est la xénophobie des immigrés qui a créé les ghettos sordides où ils se tassent : une inversion de la responsabilité qui voudrait faire oublier des décennies d’incurie.

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, pp.112-113.

    ’Vous pouvez construire des murs de dix mètres de haut, ils passeront en dessus ou en dessous, dit le responsable de la CGIL de Caserta ; l’image qu’ils se font de l’Europe est trop forte’. Il suffit d’un immigré de retour au pays avec quelques économies ou de l’envoi régulier d’argent aux familles pour que la machinerie de l’illusion s’emballe. Et puis, dans les villes il y a la télévision, les antennes paraboliques : la féérie des images qui dépeignent l’Europe comme un Eden aide beaucoup les rabatteurs de main-d’oeuvre dans leurs campagnes publicitaires."

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.123.

    "Dans un article du Figaro (5 octobre 2009), Renaud Girard explique le mode de paiement qui permet aux candidats à l’Eldorado européen de s’acquitter des sommes souvent exorbitantes que l’on exige d’eux. Il fonctionne sur l’ensemble de l’aire arabo-musulmane, de l’Afghanistan à la Corne d’Afrique et de la Turquie à l’Afrique du Sud. A propos d’une filière de passeurs baloutches qui opère à la frontière entre l’Afghanistan et l’Iran, il écrit : « A Zaranj, Khaled et ses trois amis ont un problème. Le passeur baloutche demande 500 dollars à chacun pour les amener à Téhéran. Comment garantir qu’il ne les abandonnera pas dans le désert, une fois qu’il aura empoché ses 2000 dollars ? Réciproquement, si le paiement ne se fait qu’après service rendu, comment la filière de passage baloutche peut-elle être sûre d’être payée à l’arrivée ? C’est là qu’intervient le système de l’hawala, réseau informel de paiement à distance, basé sur l’avance des ’frais’ d’acheminement des clandestins. Un réseau hawala unit, à travers le monde, des boutiquiers musulmans qui se font entre eux une confiance totale’ ».

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.125.

    « Depuis la fin des années 80, les réseaux de trafiquants et de passeurs se sont multipliés sur tous les continents. Les services secrets allemands ont estimé que 500’000 clandestins entraient chaque année en Europe. Le trafic d’immigration clandestine rapporterait aux grandes organisations criminelles (mafias) entre 5 et 6 milliards de dollars par an. Un rapport confidentiel de l’ONUDC évalue à 300’000 le nombre d’Africains qui pénètrent chaque année clandestinement dans l’espace communautaire. L’enquête menée au Sénégal, Mali, Mauritanie, Gambie, Sierra Leone a permi d’évaluer autour de 700 millions de dollars le chiffre d’affaires des réseaux opérant depuis l’Afrique de l’Ouest jusqu’en Europe »

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.124.

    « A travers le traitement des procédures qui réglementent les entrées, les visas, les titres de séjour, les contrats de travail, les regroupements familiaux, les demandes d’asile et de protection internationale, apparaît le dénominateur commun de cette jungle administrative : la violation des droits de l’homme de 1948 et notamment l’article 13 qui stipule que : ’Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays’ »

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.142.

    « Comme partout en Europe, l’Italie a légiféré pour se prémunir de ce que les pays membres considèrent comme les nouvelles invasions barbares du XXI siècle. Soixante-cinq ans après la fermeture des camps nazis, le territoire communautaire est quadrillé par des centaines de ’lagers’ où viennent échouer des convois d’hommes et de femmes fascinés par le mirage européen. Un dispositif concentrationnaire qui n’est pas sans rappeler à certains les déportations ’al confine’ du régime mussolinien »

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.165.

    « Jusqu’en 1992, à Milan, il y avait un zoo. On a même dit, à juste titre, que les animaux ne pouvaient pas être traités comme ils l’étaient. Et puis le zoo a été fermé. En 1999, en janvier, sept années après, le zoo a été rouvert. Dans la même ville. Il ne renfermait plus d’animaux. La loi l’interdisait. Il contenait des hommes et des femmes, des filles sans défense et même des malades âgés. Une grande cage à ciel ouvert. Des barreaux d’acier. Des barbelés et des baraques de tôles pour dormir. Ces hommes et ces femmes enfermés là n’avaient pas commis de délits, ils n’avaient tué personne. Simplement, ils étaient entrés en Italie, y étaient restés et avaient sans doute accepté de travailler sans permis de séjour ».

    Fabrizio GATTI, in Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.165.

    « Cet échec donne ainsi raison à tous ceux qui soutiennent qu’un centre de détention idéal est en pratique impossible. Précisément parce que ces structures naissent avec une tare qui, même avec l’approbation de la Cour Constitutionnelle, constitue ni plus ni moins un abus légal : à savoir la détention administrative de personnes soumises à une justice sommaire, après des audiences qui avalisent leur traitement et ne durent en moyenne que cinq minutes, sans procès véritable et surtout en l’absence de tout délit. Une absurdité juridique qui dissimule un mensonge avec lequel, toutes ces années, les forces politiques du centre-droit et du centre-gauche ont justifié les énormes dépenses faites pour la construction et le maintien du réseau de CIE : autrement dit destinées à l’expulsion des immigrés irréguliers.
    Le rapport de Médecins Sans Frontières révèle au contraire toute autre chose. 40% seulement des étrangers ont été rapatriés. Les autres, au terme de leur réclusion, à présent portée à six mois, ont été relâchés. Ils se sont donc retrouvés dans la situation de citoyens sans papiers, sans droits, condamnés à alimenter la force de travail au noir. Jusqu’au prochain contrôle de police »

    Fabrizio GATTI, in Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.167.

    « Mais, à bien y regarder, l’étanchéité de la Forteresse Europe est toute relative. Il n’y a pas de fermeture systématique de l’espace communautaire. La preuve en est ces milliers d’immigrés clandestins qui continuent d’y pénétrer et d’y séjourner. En fait, vu le peu d’efficacité réelle des dispositifs policiers et judiciaires, on peut se demander si l’appareil de répression ne vise pas surtout à marginaliser et à criminaliser une main d’oeuvre précarisée que l’on exploite ainsi plus aisément et à moindre coût »

    Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.168.

    « Le système de détention administrative ne semble donc pas tellement poursuivre un objectif de lutte contre l’immigration irrégulière, mais plutôt celui d’un confinement symbolique du phénomène dans l’optique d’offrir à l’opinion publique la perception de son confinement possible. Une distorsion maladive entre la finalité explicite et l’objectif implicite des CIE qui semble produire un humus pathogène d’insuffisances, d’abus, de violations des droits humains et maladies »

    Rapport MSF in Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.173.

    « La théorie de l’’appel d’air’ figure en bonne place dans l’arsenal idéologique ad hoc. Elle soutient que toute concession en termes de droits ou d’assistance humanitaire suscite de nouvelles envies d’exil, les migrants étant supposés n’avoir rien à fuir, être seulement aspirés par la tentation de l’Occident. La maltraitance aurait donc des chances de les dissuader de risquer l’aventure. Le dogme de l’appel d’air a une visée beaucoup plus nocive encore. En accréditant l’idée quel es migrations sont facultatives, qu’elles ne reposent sur aucune nécessité, il transfère la responsabilité des aléas liés au déplacement à ceux qui s’y risquent, légitimant dans la foulée la mise en place de dispositifs de surveillance et de répression qui tuent : si ces migrants, ces exilés meurent, c’est en quelque sorte de leur faute »

    Extrait d’un texte de la revue Gitsi Plein Droit, « Passeurs d’étrangers » (2010), Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, pp.206-207.

    « Une mobilité forcée imposée par le ’nettoyage ethnique’, certes avec des modalités quelque peu différentes à Rosarno, caractérise la pratique de nombreuses communes du nord qui ont construit leur bien-être sur le labeur des immigrés et les écartent aujourd’hui comme des détritus. La teneur de la loi Bossi-Fini qui prévoit, après le licenciement et six mois de chômage, que l’on perde le permis de séjour, constitue un extraordinaire instrument d’exploitation du travail des immigrés. En effet, en temps de crise l’étroite relation entre le contrat de travail et le contrat de séjour alimente le retour à l’irrégularité de milliers d’immigrés licenciés par leurs employeurs, un nombre très supérieur à la réduction drastique des débarquements de clandestins en Sicile, qui remplit tellement d’orgueil le ministre Maroni. Un orgueil qui devrait virer à la honte si l’on considère le nombre de victimes des trafiquants et de la police en Lybie, les abus subis dans ce pays par les migrants refoulés d’Italie ou par ceux qui n’ont aucune possibilité de fuite. Bien que le ministre parle de 40’000 expulsions exécutées en 2008 et 2009, selon d’autres sources le nombre d’expulsions d’immigrés irréguliers ’effectivement réalisées’ en 2008 ne dépasse pas 6553, et s’élève à environ 9000 en 2009, avec une baisse encore plus nette dans la partie de l’année où est entré en vigueur le ’pacchetto sicurezza’. […] Compte tenu de ces données il est facile de prévoir que la situation explosive qui s’est produite à Rosarno, par suite de la mobilité forcée vers le Sud à laquelle ont été contraints de nombreux immigrés sur le point de perdre leur permis de séjour, ou devenus déjà irréguliers, par suite d’un refus du statut de protection internationale, ne pourra que se répéter dans d’autres zones du pays ; en particulier dans les régions méridionales où prédomine l’exploitation d’une main-d’œuvre étrangère, surtout si elle comporte des immigrés irréguliers ».

    Fulvio VASSALO PLEOLOG in Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.212.

    « Les expulsions (non exécutées et non exécutables, malgré la prolongation à six mois de la détention administrative) se traduiront de plus en plus par la création d’une force de travail disposée à se vendre par pur et simple besoin de survie. Au nom de la ’sécurité’ et de la ’capacité d’accueil’ on va s’acheminer en Italie vers un ’régime’ social d’’apartheid’ qui a montré à Rosarno ses revers tragiques de violence et qui va empirer de plus en plus rapidement. Une spirale continue parce que les alarmes sécuritaires produiront des lois et des pratiques plus restrictives, et donc toujours plus de ’clandestinité’, comme effet de la fermeture des frontières et de la criminalisation des immigrés sur le territoire national ; et cette diffusion de la ’clandestinité’ déterminera à son tour une inquiétude sociale toujours plus grande, laquelle offrira à la spéculation politique et aux entrepreneurs des opportunités de politiques sécuritaires »

    Fulvio VASSALO PLEOLOG in Jean DUFLOT, De Lampedusa à Rosarno. Euromirage, Golias, 2011, p.213.

    #Rosarno #Italie #migration #racisme #révolte #travailleurs_irréguliers #loi_Bossi-Fini #ndrangheta #mafia #agriculture #euromirage #Jean_Duflot #expulsions #Maroni #Lybie #pacchetto_sicurezza
    @reka

  • Histoire intellectuelle et sociale de la cartographie

    Encore une initiative superbe, décidément, c’était la journée. Que je regrette de n’être pas en France.

    http://barthes.enssib.fr/cours/seminaire-histoire-cartographie

    Henri Desbois (Paris-X), Éric Guichard (Enssib) et Isabelle Lefort (Lyon-2)

    Enssib, Lyon-Villeurbanne

    Ce séminaire de recherche rend compte des travaux les plus récents du domaine. Ses responsables prolongent des chantiers qu’ils ont précédemment entamés à l’Ens-Ulm et à l’Ehess. Il est la version étoffée d’un séminaire qui s’est déjà tenu durant deux ans à l’Enssib.

    1.1 Projet général
    Le séminaire commencera par un panorama historique, de la première carte connue (il y plus de 8000 ans) aux grands atlas imprimés du XVIIe siècle. L’accent sera mis sur la dimension réflexive de la cartographie et de l’écriture.

    Ensuite, des thèmes plus spécifiques de l’histoire de la cartographie seront approfondis : cartes scientifiques de l’Antiquité, du Moyen-Âge et de la Renaissance, cartes de Cassini, militarisation de la géographie et nationalisation de la cartographie à la période révolutionnaire, épopée de la géographie militaire (française et coloniale) au XIXe siècle, paradigmes de la cartographie en Amérique du Nord et enfin géographie militaire du XXe siècle, intégrant les satellites et l’internet.

    Les aspects sociaux, intellectuels et politiques de cette histoire seront aussi étudiés. Par exemple, la façon dont les atlas imprimés ont homogénéisé les savoirs géographiques et permis l’essor d’un débat à leur sujet, la façon dont les logiciels de repérage en ligne infléchissent nos représentations territoriales et redéfinissent métiers et statuts de cartographes, etc. Ceci afin de mieux comprendre comment s’infléchissent cultures d’experts et de profanes, comment se sont conjugués imaginaires et conceptions de la réalité, comment s’articulent technique, science et culture.

    #cartographie #savoir #culture #représentation-du-monde #visualisation #cartographie-radicale

  • Violences d’extrême droite à Villeurbanne : « une affaire d’une gravité toute particulière » (Rebellyon)
    http://rebellyon.info/Un-an-apres-entretien-avec-l.html

    Le 15 janvier 2011, un couple tombe dans ce qui semble être un guet-apens sur un parking de supermarché à Villeurbanne, à la sortie d’un concert dans un squat, dont le lieu et les heures de début et de fin ont été annoncées sur Rebellyon. Agressés sur le trajet du retour vers le métro, les deux personnes sont laissées inanimées après avoir été roués de coups. Par le nombre de personnes qu’elle a impliquée, par la violence des coups portés et l’organisation des agresseurs, cette affaire semble être l’une des plus importantes de l’agglomération lyonnaise depuis quelques années. En détention provisoire depuis un an, quatre des auteurs des violences viennent d’être relâchés, alors que la date du procès n’est toujours pas fixée. Un an après les faits, entretien avec maître Sayn, l’avocat des personnes agressées. (...) Source : Rebellyon

  • Violences d’extrême droite à Villeurbanne : « une affaire d’une gravité toute particulière »
    http://rebellyon.info/Un-an-apres-entretien-avec-l.html

    Le 15 janvier 2011, un couple tombe dans ce qui semble être un guet-apens sur un parking de supermarché à Villeurbanne, à la sortie d’un concert dans un squat, dont le lieu et les heures de début et de fin ont été annoncées sur Rebellyon. Agressés sur le trajet du retour vers le métro, les deux personnes sont laissées inanimées après avoir été roués de coups.

    Par le nombre de personnes qu’elle a impliquée, par la violence des coups portés et l’organisation des agresseurs, cette affaire semble être l’une des plus importantes de l’agglomération lyonnaise depuis quelques années. En détention provisoire depuis un an, quatre des auteurs des violences viennent d’être relâchés, alors que la date du procès n’est toujours pas fixée. Un an après les faits, entretien avec maître Sayn, l’avocat des personnes agressées.

  • econoclaste - Le blog d’econoclaste
    http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2011/05/08/1788-le-porno-sur-internet-augmente-t-il-le-nombre-de-viols

    Mercredi, un fait divers particulièrement scabreux s’est déroulé à la gare de la Part Dieu, à Lyon : une jeune fille de 14 ans a été victime d’un viol collectif, sous les yeux d’une quinzaine d’adolescents, dont certains ont filmé la scène. En réaction, le maire de Villeurbanne a déclaré que « la circulation d’images agressives sur internet tend à banaliser des gestes d’une grande violence ». Lui emboîtant le pas, Ségolène Royal a déclaré sur twitter que cela mettait en évidence la "gravité de la dégradation de l’image des femmes sur internet", précisant ensuite qu’elle faisait allusion aux "images pornographiques accessibles aux ados qui en perdent leurs repères".

    Il y a là un vieux débat. Les images pornographiques ou violentes rendent-elles les spectateurs plus violents et sexuellement agressifs ? Ou jouent-elles un rôle de catharsis, permettant d’assouvir ses passions violentes sans passer à l’acte ? En langage économique, l’image sexuelle joue-t-elle un rôle de substitut à la violence sexuelle réelle - auquel cas, la diffusion plus générale de la pornographie aura pour effet de réduire le nombre de viols - ou de complément -auquel cas, elle l’augmentera ? Ce débat est l’occasion d’illustrer la façon dont on peut apporter des éléments de réponse à cette question.

    #pornographie #internet

  • A lire chez REFLEXes, un point sur la mouvance identitaire lyonnaise qui devait organiser une « Marche des cochons ». Celle-ci a été interdite par la préfecture hier.
    "Manifestation appelée et organisée par le groupe jeune de la mouvance identitaire lyonnaise « Rebeyne ! ». Prétendant surfer sur le « buzz » internet de leur « occupation » du « Quick hallal » de Villeurbanne courant 2010, la mouvance identitaire veut transformer l’essai. Assurément pour eux cette manifestation a une importance nationale, et pour s’en assurer il suffit de voir la communication faite autour de l’évènement : des bus affrêtés de Bretagne, de Paris et Nice, et 500 masques porcins prévus pour l’occasion. "
    http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article474
    #identitaires #extrême-droite #islamophobie #Lyon