city:vincennes

  • MAJ :Prise d’otages porte de Vincennes : au moins deux morts
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/breaking-news-prise-d-otages-porte-de-vincennes-5-otages-dont-des-femmes-e

    14H20. Diffusion d’un appel à témoins

    14H18. Au moins deux morts

    14H15. Le périphérique coupé dans les deux sens au niveau de la porte de Vincennes 14H05. Le trafic du tramway partiellement interrompu Le trafic est partiellement interrompu sur les lignes 3 (A et B) du tramway, aux abords de la porte de Vincennes, "en raison de mesures de sécurité" liées à une fusillade qui a éclaté dans ce quartier.

    14H03. Un hélicoptère survole la zone

    (c) Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/france/fusillade-de-montrouge-le-suspect-identifie-deux-interpellations-dans-s

    L’auteur présumé de la fusillade de Montrouge, au cours de laquelle une policière a trouvé la mort, a été localisé porte de Vincennes. Une prise d’otages (...)

  • Saint-Mandé : deux ados d’origine algérienne agressés par de jeunes juifs - 08/09/2014 - leParisien.fr
    Aurélie Selvi | Publié le 08.09.2014
    http://www.leparisien.fr/saint-mande-94160/saint-mande-deux-jeunes-maghrebins-agresses-par-une-trentaine-de-juifs-08

    Ce dimanche, vers 18 heures, deux jeunes de 17 ans d’origine algérienne se sont fait violemment agresser par plusieurs dizaines de jeunes issus de la communauté juive, dans le centre-ville de Saint-Mandé, au Sud-Est de Paris. Les victimes, deux lycéens parisiens qui venaient livrer du pain dans deux restaurants de cette banlieue bourgeoise, ont d’abord été pris pour cible par un couple, « à cause d’un simple échange de regards », raconte ce lundi après-midi Ahmed*, l’un d’entre eux.

    Rapidement, d’autres jeunes de la ville s’en seraient pris à eux, leur infligeant plusieurs coups de poings, de pieds et de casques. « Ils nous disaient : sales arabes, vous n’avez rien à faire chez nous. Ici, c’est notre quartier », témoigne, choqué, Yacine*, fils d’un couple de boulangers parisiens, d’origine algérienne, qui a coutume de dépanner ses parents en effectuant quelques livraisons de pain à pied les week-ends.

    Suivis par plusieurs jeunes à scooter alors qu’ils tentaient de regagner leur domicile, près de la porte de Vincennes, les deux jeunes, ont de nouveau été pris pour cibles, avenue Victor-Hugo, à la frontière avec Paris (XIIe), cette fois par une trentaine de jeunes, comme le confirme une source policière.

    « Ils nous ont remis des coups de casques, raconte Yacine. Un copain polonais est venu parler avec eux mais il s’est lui aussi retrouvé roué de coups, par terre. » Après le déploiement d’un important dispositif policier, trois jeunes hommes ont été interpellés (dont deux mineurs) puis relâchés, leur implication n’ayant pour l’heure pas été avérée bien que leur présence sur place attestée.

    « C’est vraiment parti d’un mauvais regard, mal interpreté et après c’est parti dans tous les sens. Il faut prendre tout ça avec des pincettes », a déclaré la mère d’une des victimes. « Ce sont des histoires entre jeunes de 16 ou 17 ans. Ce serait ahurissant de faire remonter cette affaire à des conflits de communauté », a-t-elle précisé.

    Les trois victimes ont toutes trois porté plainte dès dimanche soir auprès du commissariat de Vincennes, en charge de l’enquête. Hospitalisé brièvement dimanche soir à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (XIIIe), le jeune Yacine souffre d’un traumatisme crânien, d’hématomes au cuir chevelu, de contusions sur le front et à l’épaule gauche. Ce mardi matin, les victimes seront examinées par un médecin dans le cadre de l’enquête.

    *Les prénoms ont été changés.

    #racisme

    • Saint-Mandé : Des adolescents agressés par une trentaine de jeunes
      Créé le 08.09.2014 à 23:03
      http://www.20minutes.fr/paris/1439427-20140908-saint-mande-adolescents-agresses-trentaine-jeunes

      Trois adolescents ont été agressés et légèrement blessés dimanche soir à Saint-Mandé (Val-de-Marne) par une trentaine de jeunes, a-t-on appris lundi de sources concordantes. « Pour le moment, nous n’avons pas d’éléments qui nous laissent supposer que les violences sont agravées par un mobile religieux ou raciste », a affirmé une source judiciaire.

      Deux des victimes sont d’origine maghrébine et les agresseurs membres de la communauté juive de cette ville à l’est de Paris.
      Une rixe dont l’origine reste à déterminer

      « C’est vraiment parti d’un mauvais regard, mal interpreté et après c’est parti dans tous les sens. Il faut prendre tout ça avec des pincettes », a déclaré la mère d’une des victimes.

      Selon la source judiciaire, qui confirme une information du parisien.fr, une rixe, dont l’origine précise reste à déterminer, a débuté dimanche vers 18h30 dans le centre de cette ville cossue du Val-de-Marne, quand les victimes âgées de 16 à 17 ans ont été « prises à partie » par des individus « de confession juive ».
      « Ahurissant de faire remonter cette affaire à des conflits de communauté »

      Alertée, la police a constaté à son arrivée sur les lieux la dispersion d’une « trentaine de jeunes », a précisé une source policière. « Deux individus se sont alors présentés » aux forces de l’ordre, déclarant avoir été agressés « sans raison », puis un troisième, a ajouté cette source.

      Trois jeunes hommes, âgés de 16 à 18 ans, sont interpellés dans le même temps, puis relâchés, selon la source policière.

      « Ce sont des histoires entre jeunes de 16 ou 17 ans. Ce serait ahurissant de faire remonter cette affaire à des conflits de communauté », a précisé la mère d’une des victimes. Les trois victimes ont porté plainte au commissariat de Vincennes, selon la source policière.

    • Paris. Trois adolescents agressés par une trentaine de jeunes
      France - 08 Septembre
      http://www.ouest-france.fr/paris-trois-adolescents-agresses-par-une-trentaine-de-jeunes-2809614

      http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/des-adolescents-agresses-par-une-trentaine-de-jeunes-pres-de-paris-7774196937

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      Ados agressés à Saint-Mandé : le mobile religieux ne serait pas à l’origine de la rixe
      http://www.lexpress.fr/actualite/societe/ados-agresses-a-saint-mande-le-mobile-religieux-ne-serait-pas-a-l-origine-d

      Trois ados - dont deux d’origine maghrébine - ont été agressés dimanche soir à Saint-Mandé par une trentaine de jeunes appartenant à la communauté juive. Mais selon la mère d’une des victimes, le mobile religieux ne serait pas à l’origine de la rixe.

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      Etre d’origine algérienne et distribuer du pain à Saint Mandé (Paris) est très dangereux

      HuffPost Algérie
      Publication : 09/09/2014 06h03 CEST
      http://www.huffpostmaghreb.com/2014/09/09/algeriens-saint-mande-agression_n_5788428.html

      Deux jeunes français d’origine algérienne de 17 ans qui livraient du pain à deux restaurants dans le centre-ville de Saint-Mandé, au sud-est de Paris ont été violemment agressés par des dizaines de jeunes « issue de la communauté juive », rapporte le Parisien.

      Sans autre raison apparente que le fait qu’un couple qui n’a pas apprécié leurs « regards » les a pris à partie. Des dizaines de jeunes ont pris le relais en les tabassant à coup de pieds et de casques.

    • VIOLENTE AGRESSION DE DEUX JEUNES D’ORIGINE ALGÉRIENNE A SAINT-MANDÉ
      9 septembre 2014 17 h 22 min
      http://www.mosqueedeparis.net/violente-agression-de-deux-jeunes-dorigine-algerienne-a-saint-mande

      C’est avec consternation que nous avons appris la violente agression dimanche soir 7 septembre 2014 à Saint-Mandé (94), de deux jeunes musulmans d’origine algérienne par plusieurs dizaines de jeunes issus de la communauté juive.
      Les propos insultants tenus par les agresseurs laisseraient croire qu’il s’agit là d’un acte à caractère raciste. Si les motivations islamophobes et racistes de cette agression sont avérées, cela la rendra d’autant plus intolérable.
      Nous condamnons fermement cette agression et demandons aux autorités de tout mettre en œuvre pour faire toute la lumière sur cette agression afin que cela ne se reproduise plus et veillons attentivement sur les suites de cette affaire.

    • Saint-Mandé : tabassés et traités de « sales arabes »
      RMC E.B. Publié le 09/09/2014 à 09h17
      http://rmc.bfmtv.com/emission/saint-mande-tabasses-et-traites-de-sale-arabebr-833070.html

      « Qu’est ce que tu fais ici, sale arabe ? »

      Pour la police, le motif d’agression inter-communautaire n’est pas privilégié, mais les insultes racistes sont avérées.

      « C’est une violence gratuite », a témoigné Lynda, la mère de Hyacine. "Qu’est-ce que l’agresseur a gagné dans tout ça ? Il a tapé un plus petit, un « rebeu », « un sale arabe » ?

      "Il y a eu des propos racistes., comme « Qu’est-ce que tu fais ici, sale arabe » ? Le sale arabe était juste en train de livrer du pain..."

      Avant d’ajouter : "Un groupe criait « Israël, Israël ». Mais Israël, c’est Israël. Ici, nous sommes en France. Je suis sous le choc, c’est vraiment lâche."

    • Agression de Maghrébins par des juifs : deux hommes en garde à vue
      Elsa Marnette et Aurélie Selvi | Publié le 11.09.2014,
      http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/deux-hommes-entendus-par-la-police-apres-l-agression-de-saint-mande-11-09

      Deux hommes, un mineur et un majeur, ont été placés en garde à vue jeudi matin. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à l’agression de deux jeunes hommes d’origine maghrébine à Saint-Mandé dimanche soir par des jeunes issus de la communauté juive, a-t-on appris de source policière.

      La garde à vue de ces deux jeunes, originaires de Charenton et du 19e arrondissement de Paris, a été prolongée jeudi soir, a ajouté cette source.

      Il s’agirait d’un majeur et d’un mineur. Le premier, âgé de 19 ans pourrait être mis hors de cause. Le second en revanche — âgé de 16 ans et de confession israélite — aurait reconnu avoir participé à la rixe, selon cette même source policière. Une information confirmée par la mère de la victime la plus touchée, un lycéen parisien âgé de 17 ans, qui assure qu’une confrontation a bien eu lieu ce jeudi matin, en présence de l’une des victimes.

      « Mon fils, qui avait fait un malaise un peu plus tôt, n’a lui pas pu s’y rendre », indique cette dernière. Dimanche dernier, le fils de cette boulangère de Paris XIIe, accompagné d’un copain, était parti livrer du pain dans deux restaurants de cette banlieue chic du Val-de-Marne.

      Suite à un simple échange de regards, les adolescents avaient été vivement pris à partie par un groupe de jeunes avant d’être suivis et frappés à plusieurs reprises. Les deux garçons assurent par ailleurs avoir été traités à plusieurs reprises de sales arabes. D’autres adolescents pourraient être prochainement entendus par les policiers.

    • Agression de deux ados à Saint-Mandé : le parquet retient le mobile raciste
      urélie Selvi et Elsa Marnette | 13 sept. 2014, 07h00

      http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-de-marne-94/agression-de-deux-ados-le-parquet-retient-le-mobile-raciste-13-09-2014-41

      Trois jeunes hommes ont été déférés, hier après-midi, dans l’affaire de l’agression de trois adolescents, dont deux Maghrébins, à Saint-Mandé dimanche soir. Le parquet de Créteil a retenu le mobile raciste puisqu’il a, pour les deux mineurs âgés de 16 ans...

  • Mort d’un migrant lors de son expulsion : Le Figaro salue le difficile travail de la police
    http://larotative.info/mort-d-un-migrant-lors-de-son.html

    Jeudi 21 août, Abdelhak Goradia est décédé lors de son transfert du CRA de Vincennes vers l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle pour être expulsé [1] vers l’Algérie. Il est mort dans un fourgon de police, par asphyxie et régurgitation selon l’autopsie. Cet assassinat ordinaire a notamment été dénoncé par la Ligue des Droits de l’Homme et par Sans Papiers Ni Frontières [2]. Des détenus du CRA de Vincennes sont entrés dans une grève de la faim vendredi 22 pour exiger justice pour M. Goradia et pour dénoncer leurs conditions de rétention [3].

    Le Figaro, par l’intermédiaire de la journaliste Angélique Négroni, s’est lui aussi ému à sa manière de ce décès. Dans un article intitulé La délicate mission des policiers en charge de l’expulsion des étrangers daté du 26 août, on assiste à un plaidoyer virulent en faveur des forces de l’ordre et de l’oppression. A grands renforts de témoignages de la flicaille, on nous explique que ces pauvres policiers sont confrontés à des « difficultés » (sic !) quand il s’agit d’embarquer de force des étrangers condamnés à l’expulsion.

    Pour « neutraliser ces violences », les flics ligotent souvent brutalement les expulsés, pour éviter qu’ils ne se blessent. Belle ironie ! M. Goradia a eu droit à un casque de boxe matelassé utilisé « pour protéger celui qui se projette, tête la première, contre les parois du fourgon » avant d’être étouffé.

    Négroni nous explique bien sûr que si certains sans-papiers se rebellent dans les CRA et lors des expulsions, c’est parce qu’ils sont agités et violents, laissant le secrétaire général de la Cimade avancer l’argument de troubles psychologiques liés à l’enfermement en CRA.

    #migrants #rétention #police #Figaro #Vincennes #meurtre #violences

  • Suite à la mort par asphyxie d’Abdelhak Goradia pendant son expulsion, les retenus du bâtiment 1 du centre de rétention de Vincennes se sont mis en grève de la faim. Ils ont transmis le communiqué suivant :

    "Nous, retenus du bâtiment 1 du CRA de Vincennes, demandons :
    –que des journalistes puissent venir voir les conditions de vie dans le centre
    –que les acteurs des violences envers M. Goradia soient punis, car ils l’ont tabassé à mort.
    –que la durée de rétention soit réduite à 20 jours car il y a trop de violences. Ce n’est pas la peine, 45 jours, ça ne sert à rien.
    –que la nourriture soit améliorée. On mange très mal alors qu’on n’a pas demandé à être ici.
    Une partie de la police est très agressive verbalement et fait des provocations. Ils vont jusqu’à dire des insultes dans le micro. Ils hurlent et font des gestes obscènes.
    On ne négociera pas. On continuera la grève de la faim tant que nos revendications ne seront pas satisfaites "

    Par ailleurs, plusieurs témoignages ont été recueillis par téléphone :

    "Vers 18h, les flics ont dit à Abdelhak qu’il devait aller voir l’infirmière. En fait, c’était faux. Il est sorti de sa chambre, ils l’ont emmené à l’accueil et lui ont mis les menottes. A l’accueil, on entendait des bruits étranges, des bruits bizarres. Les gens qui étaient aux visites [au-dessus de l’accueil] ont tout entendu. Les flics lui ont mis une cagoule, un masque sur la tête. Les flics savaient qu’il allait refuser. Lors de la première expulsion ils lui avaient dit « Vous allez devant le juge ». En fait, ils l’ont emmené à l’aéroport.‌ Il n’était pas d’accord, il a protesté et ils l’ont ramené au centre.
    Hier, toute la nuit, on l’a attendu parce qu’on savait qu’il allait refuser. Son cousin a téléphoné, il était inquiet. Et puis ce matin, il nous a rappellés et il nous a dit qu’il était mort. Du coup, on fait la grève de la faim."

    "On est stressé parce qu’Abdelhak est mort. Son nom n’était pas affiché sur le tableau des expulsions. Il l’on appelé quand on était en train de faire la prière vers 18h. Dès qu’on a fini, il est descendu soi-disant parce qu’il avait une visite. Dans un local de l’accueil, les flics l’ont frappé.‌ Ils lui ont mis un casque, des menottes aux poignets et lui ont entravé les jambes. Les flics savaient qu’il allait refuser, alors ils ont fait la force avec lui. Ils avaient tenté de l’expulser une première fois le quatrième jour après son arrivée. Il ne savait pas comment ça se passait. Il est parti tout seul, dans une petite voiture voir le juge et pas dans une camionnette comme habituellement. Déjà les flics l’avaient menotté aux jambes et aux poignets, il a refusé l’expulsion. Dès la première fois, ils ont fait la force, ils avaient la rage contre lui. Ils font n’impporte quoi avec nous ! Même ses affaires sont encore ici, son portefeuille, sa veste... J’arrive pas à dormir, je stresse. Il dormait sur un matelas par terre, à coté de moi, je voyais sa tête. Et maintenant son matelas est vide, ça me stresse. On était décidé à tout brûler. J’ai vu la dame de l’ASSFAM et j’ai pleuré. On a décidé de faire la grève de la faim."
    "On est toujours en grève de la faim. Le commandant n’est pas revenu nous voir depuis vendredi. La nuit a été calme. Mais les policiers continuent de nous provoquer. Ils veulent qu’on mange et ils nous cherchent, ils veulent qu’on craque. D’habitude il y a 2 policiers dans les parties communes, là ils sont 5 ou 6..."

    "On continue la grève de la faim. Il n’y a pas de changements. Les policiers essaient de nous convaincre de manger. Dès la première tentative d’expulsion, les policiers avaient scotché Abdelhak. Ils lui avaient scotché les jambes et menotté les mains dans le dos. C’est pas normal ! Ils l’ont amené comme ça dans l’avion et c’est le commandant de bord qui a refusé de le prendre, parce qu’il était complètement ligoté. On ne demande rien pour nous. On ne veut pas que ça se reproduise. C’est pas normal. On est des êtres humains. Il y a des policiers qui nous traitent comme des chiens. "

  • Un #Algérien sur le point d’être expulsé meurt à #Roissy

    Un Algérien de 51 ans qui devait prendre l’avion pour être expulsé de France est mort jeudi soir d’une crise cardiaque survenue au cours de son transfert vers l’aéroport parisien de #Roissy-Charles-de-Gaulle, a-t-on appris vendredi de source policière. Parti à bord d’un fourgon jeudi peu avant 19 heures du Centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, escorté par des policiers, « il a fait un malaise en arrivant à l’aéroport de Roissy », a assuré cette source. « En arrivant à Roissy, les policiers se sont aperçus qu’il était en train de faire un malaise dans le fourgon, et malgré les secours prodigués, il est décédé d’une crise cardiaque », a-t-elle précisé.


    http://www.liberation.fr/societe/2014/08/22/un-algerien-sur-le-point-d-etre-expulse-meurt-a-roissy_1084883

    #expulsion #aéroport #mourir_aux_frontière #mort #décès #renvoi #renvoi_forcé #détention_administrative #rétention #migration #asile #réfugiés

  • Le FN à #Villers_Cotterêts, 3 mois après
    http://lahorde.samizdat.net/2014/07/01/le-fn-a-villers-cotterets-3-mois-apres

    Trois mois après avoir été élu maire par 27,24% des inscrits, #Franck_Briffaut, le candidat FN, compte bien instaurer sa vision du monde à Villers-Cotterêts. L’équité sociale selon le FN Ce conducteur de travaux au Ministère de la Défense, responsable du patrimoine bâti sur des sites militaires dont le Fort Neuf de Vincennes et le [&hellip

    #Extrême_droite_institutionnelle #Front_National

  • La jeune lune tient la vieille lune toute une nuit dans ses bras — Wikipédia

    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_jeune_lune_tient_la_vieille_lune_toute_une_nuit_dans_ses_bras

    Pour moi c’était il y a 35 ans et j’en ai un souvenir presque intact. J’y pense même souvent. Qui se souvient avoir vu et aimer cette oeuvre théâtrale magnifique ? Qui a envie aujourd’hui de se sentir « un·e jeune truc qui tient un·e vielle·ieux truc toute une nuit dans ses bras » ?

    La jeune lune tient la vieille lune toute une nuit dans ses bras est un spectacle du théâtre de l’Aquarium créé en décembre 1976.

    Il est joué à La Cartoucherie de Vincennes, où la troupe est installée, depuis 1973, avec d’autres théâtres militants ou engagés, comme le Théâtre du Soleil ou le Théâtre de la Tempête. Troupe engagée, l’Aquarium, après les expulsions abusives – Marchands de Ville – ou les inégalités sociales – L’Héritier ou les étudiants pipés – s’attache cette fois à parler des usines en grève. La pièce parle du milieu ouvrier et des occupations d’usines, véhiculant des convictions politiques fortes et reflétant un véritable engagement des comédiens auprès des ouvriers. Les enjeux politiques et sociaux n’excluent toutefois pas un travail esthétique important, fortement inspiré des théories brechtiennes.

    #théâtre #cartoucherie_vincennes #théâtre_aquarium #activisme #résistance #années_70

  • Mouvement de rébellion au centre de rétention de Vincennes - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/02/14/mouvement-de-rebellion-au-centre-de-retention-de-vincennes_980401

    Deux personnes, considérées comme les meneuses, ont été placées en garde à vue.

    Deux personnes ont été placées en garde à vue après un mouvement de rébellion survenu dans la nuit de jeudi à vendredi au centre de rétention (CRA) de Vincennes, a-t-on appris de sources proches du dossier. Une trentaine de personnes retenues dans le CRA de Vincennes se sont rebellées « suite à l’expulsion d’un Algérien qui avait passé une vingtaine de jours en rétention », selon l’une des sources.

  • Une chaine humaine pour transférer les livres de la vieille bibliothèque vers la nouvelle bibliothèque de Riga

    ’Grāmatu draugu ķēdes’ spilgtākie fotomirkļi - DELFI

    http://www.delfi.lv/kultura/news/culturenvironment/gramatu-draugu-kedes-spilgtakie-fotomirkli.d?id=44051359#dgslv-17645:4084006

    « La jeune lune tient la vieille lune toute une nuit dans ses bras » : c’était une pièce de théâtre magnifique, par le théâtre de l’Aquarium qui était, si je me souviens bien, à la Cartoucherie de Vincennes à côté de l’équipe d’Ariane Mnouchkine, et c’était il y a bien 30 ou 40 ans. Un des acteurs disait : « J’avance, j’avance, mais le problème, c’est que je ne sais jamais si ce sont les orteils qui tirent ou les talons qui poussent » .

    Aujourd’hui, les lettons ont fait un truc marrant : ils ont transféré, grâce à une chaîne humaine, les livre de la vieille bibliothèque vers la jeune bibliothèque (celle qui ressemble à un gros paquebot et dont on voit la silhouette de partout). Ils se sont bien amusés, et pour une fois que l’armée, les flics, les assoss et n’importe qui étaient réunis pour le fun... Qu’est-ce que je regrette de ne pas y avoir été pour filmer.

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    #lettonie #riga #bibliothèque #chaine_humaine

  • À l’attention de M. Philippe GALLI
    Préfet de Seine-Saint-Denis
    1 esplanade Jean Moulin
    93007 Bobigny Cedex

    Monsieur le Préfet

    Je me permets d’attirer votre attention sur le cas de M. Shixian YANG qui a été arrêté jeudi 20 juin et placé en Centre de rétention à Vincennes.

    Ce Monsieur vit en France depuis plus de cinq ans ou réside sa mère et son unique sœur. De son mariage avec Mme ZHU, sont nés deux enfants de 7 ans et 4 ans, tous deux nés en France.

    Sa situation professionnelle est stable puisqu’il travaille comme cuisinier selon un contrat à durée indéterminée.

    Je me permets d’insister sur le fait que disposant de toutes les preuves de cinq ans présence en France avec une enfant scolarisée depuis presque quatre ans, cette famille rentre pleinement dans le cadre de la circulaire du Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, en date 28 novembre 2012 et pourrait à ce titre voir sa situation régularisée.

    Aussi je vous demanderais de bien vouloir, ne pas porter préjudice à la vie de cette famille, en particulier de ses enfants et permettre la libération de M. YANG.

    En vous remerciant pour l’attention que vous accorderez à cette demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma considération distinguée.

    <prefecture@seine-saint-denis.gouv.fr>
    Fax : 01 48 30 22 88

  • Proposition de texte à faxer et mailer auprès de la préfecture et du ministère ;

    « Nous protestons contre la rafle organisée dans le quartier de Barbès jeudi 6 juin 2013 : pendant plus de deux heures, les rues ont été bloquées par les forces de l’ordre empêchant passants et riverains de sortir. D’après les témoignages receuillis, les policiers en uniformant et en civil ont réalisé des contrôles au faciès, ce qui est formellement illégal. Les personnes interpellées, pour le seul fait qu’elles étaient dépourvues de pièces d’identité ou de titre de séjour, ont été violemment menottées et conduites ainsi à travers les rues du quartier jusqu’à des bus de police. La Cour européenne de justice a récemment rappelée à la France que le défaut de titre de séjour n’était pas un délit !
    Nous exigeons la libération de toutes les personnes arrêtées et actuellement enfermées au Centre de rétention de Vincennes et l’arrêt des rafles ! »

    Préfecture de police de Paris
    Fax cabinet du préfet : 01 53 71 67 23
    Fax direction de la police générale : 01 53 71 57 10
    prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr

    Cabinet du ministre de l’Intérieur :
    fax : 01.40.07.13.90
    manuel.valls@interieur.gouv.fr

    #RESF #RAFLES

    • Voici le message que j’ai envoyé :

      sujet :
      Je proteste donc contre la rafle organisée à Paris dans le quartier de Barbès jeudi 6 juin 2013

      message :

      Monsieur le Ministre, Monsieur le Préfet,

      J’ignore si ma démarche peut avoir la moindre influence sur vos décisions mais le sentiment qui m’habite, au regard des événements récents dans la continuité de ceux provoqués par vos prédécesseurs, m’incite à vous adresser ce message.

      Je proteste donc contre la rafle organisée à Paris dans le quartier de Barbès jeudi 6 juin 2013 : pendant plus de deux heures, les rues ont été bloquées par les forces de l’ordre empêchant passants et riverains de sortir. D’après les témoignages recueillis les policiers en uniforme et en civil ont réalisé des contrôles au faciès, ce qui est formellement illégal. Les personnes interpellées, pour le seul fait qu’elles étaient dépourvues de pièces d’identité ou de titre de séjour, ont été violemment menottées et conduites ainsi à travers les rues du quartier jusqu’à des bus de police. Cependant que la Cour Européenne de Justice a récemment rappelée à la France que le défaut de titre de séjour n’était pas un délit !

      J’exige par conséquent la libération de toutes les personnes arrêtées et actuellement enfermées au Centre de Rétention de Vincennes, et, je vous demande de faire cesser les rafles !

      Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de ma bienveillante vigilance.

      (j’ai signé de mon vrai nom ^)
      Citoyen Français

  • Témoignage n°2, lundi 10 juin 2013

    « Je descendais du métro Barbès avec mon cousin vers 15h30. La police m’a demandé un titre de transport, je le leur ai donné, et ensuite ils ont demandé les papiers. J’ai dit que je n’en avais pas. Ils m’ont mis les menottes et m’ont amené dans un car. Dans le commissariat [rue de Clignancourt] il devait y avoir 80 personnes arrêtées. On a passé 3 ou 4 heures dans une cellule à 20. il y avait une personne très malade qui se plaignait auprès des policiers mais ils s’en fichaient. Et puis quelqu’un a demandé d’aller aux toilettes et les policiers ont dit non. Les gens n’étaient pas contents. Alors des flics sont entrés dans la cellule et ils ont frappés 3 personnes avec les mains et les pieds. Dans la cellule, on avait ni ceinture ni lacets puis, 3 ou 4 flics sont arrivés et ils nous ont demandé de nous mettre tout nu, d’enlever les vêtements, d’enlever les slips
     ! On ne voulait pas, on a refusé ! Alors le chef est intervenu et a dit à
    ses collègues de laisser tomber.

    Pour l’instant, à ma connaissance, personne de Barbès n’a été expulsé. Mais il y a des gens qui ne sont pas bien, ils ne veulent pas manger et ils ne veulent pas rester enfermés. »

    Karim, arrêté
    lors de la rafle et enfermé au CRA de Vincennes.

  • Témoignage d’un sans-papiers arrêté lors de la rafle de Barbès et
    conduit au CRA de Vincennes, vendredi 7 juin

    Les flics nous ont traités comme des terroristes. Ils nous ont mis des
    menottes en plastique. Elles étaient très serrées, on a encore les
    marques. On va aller voir le médecin pour faire un certificat.
    Ils ont encerclé Barbès et ils contrôlaient « au visage », tous les
    Arabes, les Noirs... Ils étaient très méchants et ne respectaient
    personne. Ils sont arrivés vers 14 heures et gueulaient après tout le
    monde dans la rue. Il y a des gens, ça fait dix ans qu’ils sont ici et
    ils n’avaient jamais vu ça. Moi je sortais de chez le coiffeur et c’est un policier en civil qui m’a arrêté. C’était comme Guatanamo. Ça veut dire quoi ? Parce que on est arabe, on est des terroristes, ou quoi ? On a risqué notre vie sur un bateau, on est passé par Lampedusa et ici il n’y a pas de liberté. On a cru qu’on était en Tunisie. On n’a pas de problème avec les gens ici, on a un problème avec les flics.

    Ensuite ils nous ont amenés au commissariat de Clignancourt, on était 40 dans une cellule et on ne pouvait pas respirer. Et si on protestait, les flics disaient : « Ferme ta gueule. Pourquoi vous êtes venus ici, Restez chez vous ! ».

    Il y avait aussi un vieux touriste marocain au commissariat, sa
    famille a apporté ses papiers et il a été libéré. Quel accueil touristique ! Devant le commissariat il y avait des dames qui n’étaient pas d’accord et qui criaient « Liberté ! » Et les flics les ont frappées. On doit être 40-50 de Barbès au CRA. Même en Tunisie la prison c’est pas comme ça. Personne ne mange. On a décidé de faire la grève de la faim la semaine prochaine. La prison c’est mieux parce que là je ne sais ce qui va se passer demain. Il n’y a pas de solution. Si on passe le [Ramadan] ici, on va brûler le centre.

  • Rafle le jeudi 6 juin 2013.

    On n’a pas de problème avec les gens ici, on a un problème avec les flics.

    Jeudi dernier, une rafle géante de personnes sans papiers a eu lieu autour de Barbès. La Goutte d’or a été complètement bouclée et ratissée. Ambiance guerre d’Algérie. Voici le récit écrit d’une camarade (version non tronquée par Mediapart), suivi de deux témoignages téléphoniques d’hommes arrêtés puis enfermés au camp de rétention de Vincennes.

    Jeudi 6 juin 2013 après-midi, une rafle comme on n’en voyait plus depuis la guerre d’Algérie ou depuis les grandes vagues d’expulsions de squatts au début des années 80, a eu lieu à Barbès. Pendant presque 2 heures tout un quartier a été bouclé, les gens ne pouvant plus ni entrer ni sortir bloqués par des centaines de flics de toute sorte arrivés à bord de dizaines de véhicules quadrillant la zone jusqu ’à gare du nord, la chapelle, château rouge et Anvers. A l’intérieur du périmètre qui comprenait la rue de la goutte d’or, la rue des islettes et une autre rue parallèle à la rue des islettes, les flics se déploient. A l’extérieur du périmètre ils sont apparemment
    aussi extrêmement nombreux. Divers contrôles sont effectués : papiers et ventes à la sauvette, hygiène dans les établissements (d’après ce que disent certains commerçants mais ça je n’ai pas vu). Des gens commencent à s’entasser aux différents check points. Protestations molles entre résignation et agacement. Très vite, à l’intérieur du quartier bouclé, beaucoup moins de "vrais gens" que d’habitude et une multitude patrouilles de robocop qui interpellent au faciès. Comme souvent, délit d’extranéité et de classe sociale sont de mise, à savoir que les cibles principales du contrôle sont les Africains qui ressemblent à des mecs qui viennent d’arriver du bled. A chaque fois qu’ils en capturent les bleus appellent victorieusement leur central avec leur talkie pour annoncer combien ils en ont attrapé. Puis ils les ramènent vers des bus d’embarquements sur le boulevard barbès. Apparemment tout un staff technique et bureaucratique était installé dans les bus.

    Après, quelqu’un m’a raconté qu’à un moment, une vieille dame juive a attrapé un jeune sans papier qui était capturé et elle a dit que c’était son fils. Les flics voulaient quand même l’emmener car évidemment ils ne la croyaient pas mais elle criait et s’accrochait au jeune homme et ils ont finalement du le lâcher. Quand les flics bouclent un quartier ils sont plus ou moins obligés de
    relacher les barrages qui empêchent de sortir et entrer dans le quartier pour la sortie de l’école. Du coup ils ont ouvert les barrages à 16h25 Mais attention, info à faire circuler autour de vous, ouvrir les barrages et laisser les gens circuler dans le quartier ne signifie pas que les controles vont s’arrêter... Au contraire, et de fait plein de gens se sont fait attraper comme ça. Voyant que certains flics en uniforme partaient et que les camionettes de crs qui barraient les rues se poussaient, pas mal de personnes sans doute réfugiées dans des halls sont sorties de leurs cachettes... Mais c’était sans compter sur des groupes de civils qui par 4 ou 5 ou 6 sillonaient le quartier, pour certains avec des camouflages assez réussis (le rasta, le gars qui ressemble à un sans pap, la fille déguisée en jeune de quartier), et controlaient et arrêtaient les gens. Les personnes arrêtées étaient alors conduites menottées dans des bus stationnés à ce moment là sous le métro au carrefour barbès.

    Le dernier bus rempli est parti vers 16h30 je pense. En tout cas, même à 4 ou 5 ça vaut le coup de commencer à gueuler. Dans cette apathie déprimante où on a l’impression que les gens sont menés à l’abattoir dans la passivité la plus totale si ce n’est quelques ronchonnements individuels (mais on est prisonniers dans notre quartier) ou désabusés (Ah ici c’est comme ça ils cherchent les cigarettes, les sans papiers, pff) ça finit toujours par entrainer des personnes qui n’osaient pas se lancer pour protester et se transformer en petit rassemblement, ça permet de discuter de ce qu’il se passe. Ca met un rapport de solidarité minimal mais essentiel avec les gens arrêtés et les autres qui y ont échappé. A une époque où, de plus en plus, chacun/e pointe mutuellement l’ « Autre » comme responsable de ses petits tracas et des malheurs du monde (les Rroms, les vendeurs à l sauvette, les sans papiers, les jeunes...) ça permet de rappeler que la cible de l’Etat qu’il soit estampillé de droite ou socialiste c’est toujours les pauvres. Même seul/e, et bien pareil on peut toujours discuter (et donc de ne pas rester seul/e) et même parfois donner des petits coups de main à des gens pour essayer de leur éviter d’être controlés. Et puis ça permet toujours d’essayer d’analyser comment cela se passe et raconter.

    Plus tard, au rassemblement pour l’assassinat de Clément Méric nous avons appris qu’une partie des gens emmenés dans les bus avaient été conduits au commissariat de la rue de Clignancourt. Cela avait un vrai sens par rapport à l’assassinat de Clément Méric et à ses engagements de lier les 2 événements. C’est en tout cas ainsi que plusieurs d’entre nous l’ont ressenti. On ne peut pas laisser des Manuel Valls affirmer vouloir « éradiquer la violence d¹extrême droite » le matin et faire rafler 150 sans-papiers à Barbès l¹après-midi. On ne peut pas ignorer que les politiques de tous bords depuis des années instrumentalisent la montée de l’extrême droite pour leurs objectifs électoraux tout en faisant son terreau en favorisant le nationalisme et en désignant des bouc-émissaires (les « clandestins », les Rroms, les vendeurs à la sauvette...) à la misère sociale dont ils sont les gestionnaires. Cela a d’ailleurs été rappelé aux socialistes tels Anne Hidalgo qui sont venus au rassemblement mais qui ont du très vite le quitter sous les cris de « les fascistes assassinent à saint lazare ; le PS rafle à barbès »

    Un appel à se rendre au commissariat de la rue de Clignancourt pour 20h30 a donc circulé. La rue était bloquée à la circulation par plusieurs camionettes et un bus de la police qui sert à transporter les gens arrêtés dans les manifs. Les premières personnes arrivées ont
    constaté que dans ce bus posté juste devant le commissariat étaient parqués plusieurs sans-papiers. Quelques autres sortaient libres. Ils nous ont dit que dans le commissariat ils avaient été triés : certains comme eux pouvaient sortir et d’autres qui allaient être conduits au
    centre de rétention de Vincennes étaient montés dans le bus. Ils pensaient que les gens emmenés à Vincennes étaient ceux qui avaient déjà un « quitte » (oqtf). Cela faisait plusieurs heures que ces derniers étaient enfermés là sous une chaleur écrasante, sans pouvoir boire ; manger, aller aux toilettes. Sans attendre l’heure du rassemblement, des slogans ont commencé à fuser « Liberté », « solidarité avec les sans-papiers » auxquels les dizaines de personnes emprisonnées dans le bus ont répondu chaleureusement en criant eux aussi et en tapant sur les vitres. Très vite les flics ont violemment repoussé les quelques personnes présentes en bas de la rue à grand renfort de coups de tonfas, coups de pieds, insultes, Š Très vite, alors qu’en bas de la rue quelques autres personnes commençaient à arriver, le bus a commencé à partir, protégé par un grand renfort de flics dont certains étaient flashball à la main. Nous n’avons pu qu’unir nos slogans à ceux de ceux qui étaient enfermés à l’intérieur.

    Le lendemain nous avons su qu’une quarantaine de personnes étaient enfermés au centre de rétention de Vincennes. D’autres sont peut être dans d’autres centres de rétention. Les gens arrêtés devraient passer devant un JLD mardi ou mercredi si ils ne sont pas expulsés d’ici là.

    • dans le même temps :

      "PARIS, 10 juin 2013 (AFP) - Le gouvernement veut inscrire dans la loi le droit des journalistes d’accéder aux centres de rétention, où sont placés les sans-papiers avant leur expulsion, a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur.

      « L’accès des journalistes aux centres de rétention sera dans le
      prochain projet de loi immigration », qui doit être présenté en
      Conseil des ministres à la rentrée, a indiqué à l’AFP l’entourage de Manuel Valls.

      Les modalités pratiques pour « permettre aux journalistes d’entrer sans empêcher les services de fonctionner » ne sont toutefois « pas encore arrêtées », a ajouté cette source.

      En France, la loi pénitentiaire de 2009 établit précisément sous
      quelles conditions un directeur de prison peut refuser à un journaliste d’entrer dans son établissement.

      Mais rien n’existe pour les centres de rétention administrative (CRA) ou les zones d’attente en aéroport. Dans ce vide juridique, l’administration refuse quasiment systématiquement les demandes de journalistes.

      Environ 25.000 personnes sont passées en 2011 par un CRA de métropole et autant en Outre-Mer, selon un rapport d’associations publié fin 2012.

      Depuis plus d’un an, les réseaux Migreurop et Alternatives européennes mènent une campagne baptisée « #Open_Access » pour faciliter l’accès aux structures de détention des étrangers sur l’ensemble du continent européen. Dans ce cadre, Reporters sans frontières (RSF) avait transmis en octobre un recours au ministère de l’Intérieur pour obtenir l’accès en #CRA." #détention #migration #prison #police #journalisme

      chp/caz/nm

      http://seenthis.net/messages/147421
      http://seenthis.net/messages/157608

    • J’ai entendu hier matin aux infos sur France culture, que selon cette nouvelle loi, les journalistes pourraient accéder aux centres de rétention dans la mesure où ils accompagneraient un élu en mission... C’est déjà beaucoup plus restrictif mais ça reste à vérifier.

    • Voici un reportage à lire ici :
      http://www.streetpress.com/sujet/94794-quand-la-police-met-barbes-en-etat-de-siege-pour-rafler-des-sans-

      Métro Barbès – 15 heures. Ce jeudi, Kamel* est posté comme chaque jour face aux tourniquets de sortie de la station. Il tente d’alpaguer le chaland -« cigarettes, cigarettes ! » – quand il voit « des dizaines de fourgons de police arriver par tous les côtés. » En un instant c’est la débandade. Les vendeurs à la sauvette courent dans tous les sens, semant derrière eux des paquets de clopes et quelques babioles. Le jeune Tunisien, comme bon nombre de ses amis, n’a pas de titre de séjour. La plupart se précipitent à l’intérieur du Tati situé de l’autre côté de la rue.

      Du premier étage du magasin, ils assistent au déploiement des CRS. « Ils ont mis en place des barrages », raconte Karim. Harnachés « comme Robocop », ils prennent position en travers de la rue, formant un mur d’uniformes. Impossible de passer. La même scène se répète dans les rues voisines : les forces de l’ordre établissent un périmètre. A l’intérieur : une partie de la rue de La Goutte d’Or, la rue des Islettes, la rue Capla, la rue Charbonnière et une partie du boulevard Barbès. En un instant, le quartier est bouclé.

  • « faire L’idiot avec Deleuze »
    "http://philo.over-blog.com/article-faire-l-idiot-avec-deleuze-nouveaute-fevrier-2013-112672178

    Faire l’idiot, est-ce un moyen de résister aux puissances établies ?
    Dans un cours à #Vincennes, Deleuze déclarait que « philosopher, c’est faire l’idiot ». Le personnage de l’#idiot a d’ailleurs une place importante dans la philosophie deleuzienne. Le prince Mychkine de Dostoïevski, le #Bartleby de H. Melville, sont les héros deleuziens par excellence, en ce qu’ils sont porteurs d’une même indétermination fondamentale. L’idiot est une figure, un intercesseur des intuitions ; il donne au système de #Deleuze une cohérence et à sa #politique ses orientations principales. Une #politique de l’idiot permet de faire valoir autre chose que ce que proposent aujourd’hui les organisations et les programmes politiques

    #Philosophie #Concept #Dostoïesvski #Melville #Littérature #Livre

  • Paroles de retenus depuis la prison pour étrangers de Vincennes ([infokiosques.net])
    http://infokiosques.net/spip.php?article996

    Nous avons (...) entretenu un contact régulier avec des retenus pendant plusieurs mois. Cette pratique nous est en effet apparue comme essentielle dans le cadre d’une lutte contre les centres de rétention (...). Être régulièrement en contact avec les retenus permet tout d’abord de faire sortir leur parole de ces lieux d’enfermement, sans la médiation des associations qui collaborent à l’intérieur ou de celle des flics. (...) Relayer la parole des retenus est un moyen d’estomper le flou entretenu autour de ces lieux et d’être au courant des luttes à l’intérieur, nous laissant la possibilité de les soutenir. (...) Source : [infokiosques.net]

  • Paroles de retenus depuis la prison pour étrangers de Vincennes (infokiosques.net)
    http://infokiosques.net/spip.php?article996

    Je suis entré légalement en France, j’ai vécu et travaillé ici pendant 26 ans. Y’a eu des retards dans le renouvellement de mon passeport par mon ambassade, ils me mettent là et ils veulent m’embarquer, moi je n’irai pas, s’il le faut j’irai jusqu’au bout, s’il le faut je me tue. J’ai tout en France, qu’est-ce que j’irai faire là-bas après 26 ans. C’est difficile de s’organiser, on n’a rien en commun à part d’être enfermés. Y’en a qui sont là parce qu’ils sont venus y’a pas longtemps, ils viennent de pays où ça va pas, d’autres qui sont là suite à des délits, les cas sont vraiment différents. Y’en a qui sont arrivés en France mineurs, aujourd’hui qui sont majeurs mais ont toujours pas de papiers, donc on veut les renvoyer, ce qui fait que pour que les gens se mettent ensemble il faut qu’ils aient les mêmes problèmes. Par exemple les Tunisiens, ils sont venus en bateau, ils ont traversé l’Italie, eux ils sont vraiment ensemble, ils sont solidaires, ils vivent les mêmes problèmes. Mais par exemple, y’a des Sri Lankais qui sont déboutés du droit d’asile, y’en a qui sont sortis de prison, y’en a qu’on arrête mais qu’ont aucun papier. On les met là le temps d’enquêter sur leur pays d’origine. En général ils baladent les flics, s’ils sont originaires d’un pays A ils disent qu’ils sont d’un pays B, on les amène à l’ambassade pour qu’elle établisse un sauf-conduit⁴, l’ambassadeur dit au flics qu’il n’est pas de ce pays là et en général on les ramène au centre, ils sortent après les 45 jours. Ces derniers temps, y’a beaucoup beaucoup d’expulsions de Tunisiens, y’a eu comme un deal avec l’ambassade de Tunisie. Elle délivre des sauf-conduits, du coup on les oblige à partir. Ici quand vous devez partir, on affiche d’abord l’heure du vol le soir, avec le nom, le prénom. Généralement les gars n’opposent pas de résistance quand on vient les chercher, après une deuxième équipe de police les prend en charge et les amène à l’aéroport. Arrivés à l’aéroport, la première fois vous pouvez refuser le vol en demandant à voir le commandant de bord. Vous lui dites que vous ne souhaitez pas prendre le vol. Mais quand ça se répète, au bout de la deuxième ou troisième fois ils vous attachent avec du scotch. Y’en a qui réussissent à refuser plusieurs fois, ils sont jugés au pénal et vont en prison, entre 3 et 6 mois en général pour refus d’embarquement. Ils font un détour en prison puis ils reviennent ici au centre pour être expulsés...Selon les programmations des vols, y’en a qui passent 45 jours et puis après qui sont libérés, soit parce que ils sont pas arrivés à déterminer de quelle nationalité est la personne et donc elle a pas de sauf-conduit, soit parce que la personne se mutile, donc on l’amène à l’hôpital et ensuite on la ramène ici et on lui trouve un autre vol, et ça se répète comme ça jusqu’à ce que les 45 jours soient terminés… »

  • RETOUR SUR L’AFFAIRE #MERAH ou #CHRONIQUE D’UNE #MANIPULATION

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1354

    par Djamal Benmerad #JOURNALISTE ALGERIEN

    Non, nous n’allons pas évoquer l’affaire Coupat qui ne fait pas honneur au criminel de guerre en #Algérie, M. #FrançoisMitterrand, ni celle des « #terroristes » de Vincennes, qui est encore plus loin de lui faire honneur, ni celle de Khaled Kelkal, pour étayer ce que nous avançons dans les lignes qui suivent. Nous préférons entamer notre propos par cette citation de notre confrère, Christophe Barbier, directeur de L’ #Express : « La seule chance pour #Sarkozy de remporter cette élection réside dans un événement exogène à la campagne électoral, un événement exceptionnel ou traumatisant » (Chistophe Barbier dans C dans l’air ( #France5) du 12 mars 2O12.) Cette phrase qui pourrait paraître, pour certains, prémonitoire, et pour d’autres une prophétie, signifie en fait l’abandon de Sarkozy par ses alliés et, surtout, par l’intelligentsia de droite. Mais cela ne suffit point à notre argumentation. Allons chercher ailleurs le pourquoi et le comment de la manipulation que nous allons traiter ici.

  • Procès antiterroriste pour 6 camarades du 14 au 22 mai 2012 à #Paris
    https://www.lereveil.ch/contrib/proces-antiterroriste-pour-6
    "Ivan, Bruno et Damien sont arrêtés en janvier 2008 alors qu’ils se rendent à une manif devant le centre de rétention de Vincennes avec des fumigènes artisanaux et des crève-pneus, qui deviennent pour la justice et les médias une “bombe à clous”. Ivan et Bruno sont alors placés en détention préventive et Damien sous contrôle judiciaire."
    #France #répression

  • >http://epinenoire.noblogs.org/?p=366
    Procès antiterroriste pour 6 camarades
    du 14 au 22 mai 2012 à Paris
    Appel à solidarité
    Petit rappel des faits

    Ivan, Bruno et Damien sont arrêtés en janvier 2008 alors qu’ils se rendent
    à une manif devant le centre de rétention de Vincennes avec des fumigènes
    artisanaux et des crève-pneus, qui deviennent pour la justice et les
    médias une “bombe à clous”. Ivan et Bruno sont alors placés en détention
    préventive et Damien sous contrôle judiciaire.

    #solidarité #antiterrorisme #répression

  • Comment nous n’avons pas pu rentrer au centre de rétention
    http://www.lesinrocks.com/2012/04/27/actualite/comment-nous-navons-pas-pu-rentrer-au-centre-de-retention-11253883

    Nous attendons deux parlementaires, rentrés dans le centre parce qu’ils en ont le droit. Christian Favier, sénateur (PCF) et Marie-Christine Vergiat, eurodéputée (Front de gauche) viennent exercer leur droit de regard sur les conditions d’accueil dans le Centre de rétention administrative. Les sans-papiers qui y sont envoyés peuvent y rester jusqu’à 45 jours, en attente de leur expulsion ou de leur libération. De la gare RER au CRA, nous avons suivi les parlementaires le plus loin possible, en filmant les lieux.

    #CRA #rétention #Vincennes #sans-papiers

  • La frontière pour lieu de vie. La rétention administrative en France (Contretemps)
    http://www.contretemps.eu/interventions/fronti%C3%A8re-lieu-vie-r%C3%A9tention-administrative-en-france

    Des centres de rétention administrative (CRA), on se rappelle en général des scandales et controverses périodiques – celui de la révolte et de l’incendie du centre de Vincennes en juin 2008, lui-même déclenché par le décès d’un retenu malade quelques jours plus tôt, ou les débats autour de la présence associative en rétention, entre 2008 et 2010. Les vingt-cinq centres aujourd’hui en activité en métropole sont pourtant les héritiers d’une histoire plus longue et aux multiples ramifications – celle, au cours du XXe siècle, du contrôle et de la mise à l’écart des différents « gibiers de police », et celle, plus récente, du contrôle toujours accentué de l’immigration irrégulière depuis le milieu des années 1970. (...) Source : Contretemps