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  • À #Vittel, #Nestlé contrôle l’eau, la politique et les esprits
    https://reporterre.net/A-Vittel-Nestle-controle-l-eau-la-politique-et-les-esprits

    Nestlé pompe abondamment l’eau de Vittel, dans les Vosges, malgré un déficit inquiétant de la #nappe_phréatique. À tel point que la commune va devoir importer de l’#eau_potable de villages voisins. Depuis près de trente ans, la multinationale a noyauté le territoire, régentant le développement économique et agricole. Elle est l’objet d’une enquête pour #corruption.

    #agriculture #contrôle_des_terres #stratégie_foncière #Agrivair #Nestlé_Waters « #associations-écrans » #lutte_d'influences #économie #chantage_à_l'emploi #microcosme

  • Comme certaines et certains boycottent FB ici, je me permets parfois de retranscrire ds contributions quand je les trouve utiles :

    Un témoignage d’Eric Lenoir signalé par notre copine Emma Walter

    On me demande de trier ce que l’on me force à acheter emballé.

    On me demande d’acheter des ampoules basse consommation et d’éteindre ces ampoules qui ne consomment rien alors que je vois fleurir partout des écrans publicitaires lumineux, qui fonctionnent 24h/24 et consomment autant qu’une famille.

    On m’interdit le glyphosate pour ma cour alors que des millions d’hectares en sont aspergés sur ma nourriture.

    On met ma voiture fonctionnelle pour bosser au rencard parce qu’elle pollue un peu trop mais on agrandit les aéroports.

    On me demande de consommer local et sain tout en signant des traités qui permettent l’importation massive de denrées de mauvaise qualité à bas coût qui envahiront les étals et les plats des cantines de mes enfants.

    On me demande d’arrêter de boire de l’eau en bouteille mais l’eau à mon robinet est polluée, et Nestlé peut légalement assoiffer Vittel.

    On me demande de limiter mes déplacements quand l’air est irrespirable, mais on autorise encore ce qui le sature de poisons.

    On me demande d’arrêter le feu de bois pour ne plus émettre de particules fines, mais je vois passer des avions pleins de touristes survoler des champs recevant des engrais volatils.

    On augmente le prix de mon carburant qui me sert à travailler ou déplacer mes enfants dont l’école est lointaine, mais les bateaux qui amènent les biens inutiles depuis la Chine le font avec un carburant détaxé en polluant à chaque voyage autant que le parc automobile mondial.

    On me demande de comprendre qu’il est normal d’attendre aux urgences des infirmiers et médecins épuisés et rares car on n’a plus d’argent, et l’on déploie des forces de polices inouïes qui coûtent des millions pour juguler toute contestation sociale.

    On me dit de ne pas boire trop d’alcool et de ne pas fumer parce que c’est cancérigène, mais on me vend encore alcool et cigarettes en prélevant des taxes dessus.

    On me dit que je coûte trop cher à l’État quand je suis malade d’un cancer, mais on installe la 5 G, on n’a pas encore fait la liste des produits émis par l’industrie, on n’a pas encore testé la nocivité de 90% des ingrédients des produits ménagers et cosmétiques du quotidien.

    On m’interdit de manger le poisson de la Seine parce qu’il est dangereusement pollué aux PCB, mais on vend partout celui pêché à son estuaire, où les mêmes polluants sont bien plus concentrés.

    On me dit que mon élevage est non conforme aux normes de bien-être animal , alors qu’on m’a subventionné pour le construire ainsi et que je suis endetté pour une vie de l’avoir ainsi réalisé, conformément aux souhaits du législateur et de la chambre d’agriculture.

    On m’accuse d’être un monstre parce que j’élève du bétail, mais on hurle dès qu’on coupe une haie ou que disparaît le bocage.

    On me demande d’être à jour de mes cotisations sans retard, mais on en invente toujours plus, tout en rendant les aides auxquelles j’ai droit toujours plus difficiles à obtenir, en ne les distribuant qu’avec un retard parfois effarant.

    On me demande de faire barrage à l’extrême-droite et de soutenir la démocratie, quand celle-ci tabasse ses manifestants et noie les migrants à ses frontières pour ne pas les voir arriver sur son sol.
    On me demande d’obéir, alors que chaque jour je vois que les puissants ne le font pas.

    On me demande de payer des impôts dont les plus grandes entreprises parviennent à s’affranchir.

    On demande à ma famille d’être un ensemble de consommateurs responsables, mais on l’assomme de messages publicitaires incessants pour l’inciter à acheter de la merde, des aliments mauvais, des marchandises inutiles ou destructrices.

    On me demande d’être en règle sur tout, mais on m’a privé d’interlocuteurs en chair et en os pour y parvenir, en les remplaçant par des robots ou des algorithmes auxquels je ne comprends rien.

    On me demande de vieillir sans emmerder personne et en continuant de consommer aussi tard que possible, mais on rend ma vieillesse terrible à force de dénuement, de peur d’un monde qui court et d’isolement.

    On me demande d’être compétitif, mais on ne me dit pas en quoi j’en vivrai mieux, et je n’en profite pas.

    On me demande de travailler à n’importe quel poste, pourvu que je puisse consommer, mais on ne punit pas les entreprises géantes qui détruisent les emplois tout en ayant touché aides et subventions, tout en ayant été affranchies des taxes locales que payent les petits entrepreneurs locaux qui, eux, créent plus d’emplois proportionnellement à leur chiffre d’affaires.

    Dès lors, pourquoi ferais-je un quelconque effort ? Pourquoi changerais-je ma façon de faire tandis qu’on me méprise, qu’on ne m’écoute ni me comprend, tandis qu’on laisse faire à d’autres des choses dix fois pires que les pires que je pourrais commettre, et qu’on me rend la vie bien plus compliquée qu’à eux tout en continuant de les enrichir ?

    Peut-être par civisme, par conviction, par citoyenneté consciente.
    Parce que je ne veux pas laisser le déchet d’une vie dégueulasse pour avenir à ceux qui me suivent.

    Mais, nom de dieu, qu’il m’est insupportable de devoir tolérer que la rigueur et le civisme doivent être majoritairement supportés par le petit peuple, les classes moyennes et supérieures basses tandis que les tenants du reste de la puissance économique peuvent à ce point s’en affranchir.

    Qu’on se nappe de jaune fluo, de vert ou de rien du tout, l’enjeu social actuel pour lequel nous nous battons est celui-ci : établir ou rétablir l’équité. Et notre société n’est actuellement équitable ni face aux services publics, ni face aux enjeux environnementaux.

  • Un nouveau projet d’usine d’eau minérale en bouteilles plastiques suscite l’incompréhension
    https://www.bastamag.net/Un-nouveau-projet-d-usine-d-eau-minerale-en-bouteilles-plastiques-suscite-

    Alors que les ressources en eau sont sous tension, et que la pollution plastique a tous les aspects d’un désastre planétaire, est-il encore raisonnable de mettre de l’eau minérale en bouteilles ? A Divonne-les-Bains, ville française collée à la frontière suisse, la question est tranchée : une usine doit voir le jour, et produire 400 millions de bouteilles par an. Les élus espèrent ainsi voir rayonner l’image de la ville. Mais alors que le pays de Gex manque déjà d’eau, et que les conséquences (...)

    #Résister

    / #Accès_à_l'eau, #Reportages, Pollutions , #Société_de_consommation, A la une

    #Pollutions_

  • Nestlé se gorge d’eau de Vittel : émotion allemande.... discrétion française Juliette Gramaglia - Arret sur image
    https://www.arretsurimages.net/articles/sources-de-vittel-surexploitees-par-nestle-emotion-allemande-discret

    Pétition et reportages : en Allemagne, on est choqué par la main-mise de Nestlé sur la nappe phréatique de Vittel, dans les Vosges. En France, la prudence médiatique est de mise... Analyse d’une bien curieuse asymétrie.

    Aurait-on manqué le "“Watergate européen”" qui se joue en France ? C’est bien ainsi que titre, en juin 2018 le quotidien allemand “Frankfurter Rundschau http://www.fr.de/wirtschaft/skandal-in-frankreich-nestles-europaeisches-watergate-a-1525866 . Il ne s’agit pas d’un scandale à la Nixon, mais littéralement d’un conflit d’accès à l’eau qui dure à Vittel depuis plusieurs années - dans une quasi-indifférence des médias français.


    VOIR LES ILLUSTRATIONS ET LES VIDEOS SUR LES SITE D’ARRET SUR IMAGE

    Revenons donc de ce côté-ci du Rhin, dans les Vosges, au cœur de la ville qui a donné son nom à l’eau désormais vendue par millions de litres par la multinationale suisse Nestlé. Et penchons-nous sur la bataille qui se joue pour "“mettre un terme à la surexploitation de la nappe des GTI (grès du trias inférieur) dans la région autour de Vittel”", raconte le journaliste Robert Schmidt sur le site de “Mediapart”“ ”en mars dernier. Car c’est de cette nappe que sont tirés les quelques 750 millions de litres d’eau annuels que la filiale Nestlé Waters embouteille sous le nom de Vittel Bonne Source. Des millions de litres qui partent pour l’Europe et plus particulièrement pour l’Allemagne - la marque "Bonne Source" n’est pas vendue en France . 

    La multinationale suisse et une entreprise de fromagerie de la région pompent ainsi à elles deux près de 47% des ressources annuelles de la nappe GTI. Pire, rapporte toujours Robert Schmidt, "“l’ONG Vosges Nature Environnement a calculé que, depuis 1992 ”[date à laquelle Nestlé rachète Vittel]“, Nestlé serait responsable à elle seule de plus de 80 % du déficit de la nappe”". Car cette nappe, qui par une particularité géologique est coupée de ses consœurs, se régénère très lentement, et son niveau diminue régulièrement depuis les années 1970. Le déficit de la nappe (c’est-à-dire la quantité d’eau qui n’a pu se régénérer), s’élevait environ à 800 000 mètres cubes d’eau (soit 800 millions de litres d’eau) selon l’enquête de “Mediapart ”en mars dernier.

    Soupçons de conflit d’intérêts pour nestlé
    Pour faire face à cette baisse alarmante, les acteurs de la politique locale de l’eau se sont mis, il y a plusieurs années, à la recherche d’une solution. Une association locale, la Vigie de l’Eau, et la commission locale de l’eau (CLE) s’attellent à la tâche. C’est là qu’apparaît un soupçon de conflit d’intérêts. L’association est présidée par “"”“un certain Bernard Pruvost, ex-cadre de Nestlé International et… responsable de la stratégie de coopération de la multinationale « pour assurer une gestion durable de l’eau avec l’ensemble des parties prenantes »"”, nous explique Robert Schmidt. Quant à la commission, elle était présidée de 2013 à 2016 par... Claudie Pruvost, l’épouse de Bernard Pruvost. La coïncidence fait bondir plusieurs associations et ONG, dont certaines font également partie de la dite commission. Fin 2016, l’affaire est signalée au parquet d’Épinal et une enquête est ouverte. L’instruction est toujours en cours.

    Voilà pour le conflit d’intérêts. Quant à la solution pour réduire le pompage de la nappe ? Après des mois de rumeurs, un projet a finalement été rendu public début juillet par la CLE, comme le rapporte alors “Reporterre” https://reporterre.net/Nestle-gagne-la-premiere-manche-de-la-privatisation-de-la-nappe-de-Vitte : on va transférer "“un million de mètres cubes d’eau depuis des zones voisines, à travers des canalisations souterraines”". Un projet qui devrait coûter plusieurs dizaines de millions d’euros, et dans lequel Nestlé a assuré qu’il s’engagerait pour qu’il n’y ait "“aucune incidence au niveau du prix de l’eau pour les usagers”". Dit autrement : Nestlé peut continuer à pomper l’eau de la nappe, et les habitants seront approvisionnés en eau par les sources environnantes - qui approvisionnent déjà d’autres populations. C’est peu dire que le projet ne convainc Vosges Nature Environnement (branche vosgienne de France Nature Environnement). L’ONG y voit la négation d’un principe inscrit dans une loi de 2006 selon lequel "“la priorité d’usage doit aller à l’alimentation en eau potable des populations”". Le projet déplaît également au conseil économique et social de la région Grand-Est (Ceser).

    Une médiatisation... en allemagne
    L’histoire a tout d’une affaire à raconter : un conflit d’intérêt, un accaparement privé des ressources publiques... En France, pourtant, elle reste peu médiatisée. Depuis l’article de “Mediapart”, on note deux articles de “Reporterre ”(en mai et en juillet), une dépêche AFP en juillet (reprise par “Le Point”, France 24 ou encore “Capital”), ou encore un reportage du “Parisien”“”, qui ne mentionne pas l’enquête pour soupçons de conflit d’intérêts, mais rappelle les efforts de Nestlé Waters pour limiter ses ponctions dans la nappe.“ ”Enfin, un reportage du JT de 20 heures de France 2, fin avril, qui ne mentionne pas, lui non plus, l’enquête pour conflit d’intérêts.

    Pour une couverture plus extensive, c’est de l’autre côté de la frontière qu’il faut aller voir. En Allemagne, où les fameuses bouteilles "Bonne Source" sont distribuées, les mot-clés "Nestlé", "Vittel" et "Skandal" font surgir un plus grand nombre de publications. A commencer par un reportage diffusé dans l’“Envoyé Spécial ”allemand, l’émission “Frontal21 https://www.zdf.de/politik/frontal-21/das-geschaeft-mit-dem-durst-100.html de la chaîne publique ZDF, sur "“le commerce de la soif”". On y retrouve tous les éléments de l’article de “Mediapart”, de l’assèchement de la nappe phréatique à l’enquête en cours pour "prise illégale d’intérêt". Le gros mot des "“intérêts économiques”" de Nestlé est prononcé.

    Accaparement des ressources
    C’est en fait le collaborateur de Mediapart, Robert Schmidt, qui est à l’origine du reportage, en collaboration avec un journaliste de la ZDF, comme il l’explique à “Arrêt sur images”. Il a d’ailleurs également rédigé un article fin mai pour l’hebdomadaire de référence “Die Zeit”“” sur la "“bataille de l’eau”" à Vittel. En Allemagne, le sujet fait des émules : les articles se multiplient. Dans les médias locaux : “Frankfurter Rundschau”, “Stuttgarter Zeitung”, la SWR (radio-télévision du sud-ouest de l’Allemagne). Mais aussi dans des médias d’envergure nationale : “Frankfurter Allgemeine Zeitung”, “Süddeutsche Zeitung”, l’hebdomadaire“ Stern”“”... En août dernier, le “Tagesschau”“”, le JT du groupement audiovisuel public ARD, y consacre à son tour un reportage.

    "“La grosse différence que j’ai constatée, c’est qu’en Allemagne ils font le lien entre la stratégie de Nestlé à Vittel et ce qui se passe partout dans le monde”", pointe Jean-François Fleck, porte-parole de Vosges Nature Environnement, interrogé par ASI“.” Plusieurs enquêtes ont en effet documenté ces dernières années les stratégies d’accaparement des ressources en eau de Nestlé à travers le monde. "“Vittel devient l’illustration en Europe d’une stratégie similaire”", pointe Fleck. On retrouve en effet cette analyse sur le site de la radio-télévision publique SWR, ou celui du quotidien “Frankfurter Allgemeine Zeitung”“” ou de l’hebdomadaire “Stern”.

    En Allemagne, la médiatisation est plus importante... mais pas exempte d’erreurs. Ainsi, le reportage de “Frontal 21” avance une restriction de l’eau à "“six bouteilles”" d’eau pour les habitants. Image illustrée par une file de gens remplissant leurs bouteilles devant une fontaine au-dessus de laquelle trône un panneau : "Maximum 6 bouteilles". 

    Or il s’agit d’une autre source, et l’avertissement est destiné aux touristes ! L’anecdote, pourtant, se retrouve dans plusieurs papiers, contribuant à la dramatisation du sujet. Et si l’hebdomadaire “Stern” nuance l’affirmation de la chaîne ZDF, certains comme le quotidien suisse-allemand “Tages Anzeiger”“” ont repris l’information erronée. 
    des médias français en veilleuse

    Au-delà de cette erreur, comment expliquer que la médiatisation, et l’impact auprès du public - une pétition de l’ONG "Rettet den Regenwald" a recueilli plus de 170 000 signatures - soient plus forts en Allemagne ? " “On est dans un contexte économique difficile”, avance Jean-François Fleck. “Et il y a du chantage à l’emploi de la part de Nestlé, comme d’autres employeurs aussi”“." ”Peut-être aussi que les Allemands sont "“plus sensibles à ces sujets environnementaux”", juge le journaliste Robert Schmidt. Dans cette affaire, la capacité d’indignation et d’analyse globale des médias français semble en veilleuse.

    A Vittel, en tout cas, l’histoire est loin d’être terminée. Une concertation publique doit débuter au cours de l’automne, afin d’entendre l’avis des habitants. Pas sûr que le rapport qui en découlera change quoi que ce soit au projet, qui semble déjà acté. Mais le scandale ne s’éteindra pas, espère-t-on à Vosges Nature Environnement. “"I”“l constitue une atteinte à l’image de marque de Nestlé qui n’est pas supportable pour eux à moyen terme"”, ajoute Fleck.

    #accaparement #nestlé #vittel #eau #pillage #multinationale #Allemagne #France #privatisation (

  • Zéro végétation sur les voies, la SNCF cherche une alternative au glyphosate - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/zero-vegetation-sur-les-voies-la-sncf-cherche-une-alternative-au-glyphosate


    Un « train brosseur » nettoie les voies entre Saint-Pierre-des-corps et Vierzon, le 18 novembre 2016
    afp.com/Guillaume SOUVANT

    Peut-on trouver un meilleur exemple d’#externalisation ?
    C’est beaucoup moins cher quand «  personne  » ne paye les coûts induits par l’utilisation du produit…

    Il y a urgence, car le coût du traitement des voies et des pistes sans glyphosate atteindrait environ 500 millions d’euros par an, avec les moyens actuellement à disposition. Certes, cette facture pourrait, selon Michel Morin, être réduite à 350 millions « si on dégradait (les) standards », mais la note serait particulièrement douloureuse par rapport aux 30 millions actuels...
    […]
    Le groupe teste notamment des herbicides alternatifs, et en particulier des produits de biocontrôle — des désherbants naturels —, qui n’ont pas encore fait leurs preuves... et ne sont pas homologués. Idem pour d’autres produits de synthèse proposés par les fournisseurs, qui pourraient au final être plus dangereux que le glyphosate.

    Un certain nombre de robots ont aussi été mis à contribution, comme Vitirover, un petit coupeur d’herbe autonome venu de Saint-Emilion essayé sur les pistes qui longent le TGV Nord. Les premiers tests sont «  prometteurs  », juge M. Morin.

    Toujours pour les pistes, la pose de géotextiles — des matériaux synthétiques — pourrait aussi être une solution, ajoute-t-il.

    Sur les voies de service, on teste également des techniques d’ensemencement choisi, en laissant délibérément pousser des plantes que l’on maîtrise. Une thésarde est sur le coup.

    SNCF Réseau entend aussi explorer pour les voies les effets herbicides du courant électrique ou des ondes électromagnétiques, et aussi du thermique.

    Le thermique est d’ailleurs déjà employé sur une partie des 1.000 km de voies (sur un total de 50.000) où l’on doit se passer de produits chimiques. Des trains, très lents, passent par exemple de la vapeur d’eau pour désherber du côté de Vittel. Ce qui est très cher, et finalement peu écologique.

    «  Aujourd’hui, ça fait deux ans qu’on fait des recherches. Mais on est encore très loin de l’industrialisation de ces techniques alternatives  », soupire Michel Morin. Et faute d’avoir trouvé des solutions efficaces avant 2021, il frémit à l’idée de devoir «  arracher des touffes d’herbe à la main  ».

  • À Vittel, Nestlé privatise la nappe phréatique
    https://reporterre.net/A-Vittel-Nestle-privatise-la-nappe-phreatique

    Une longue file de camions coule à travers les rues de Vittel en direction de l’autoroute A31. Dans leurs immenses bennes, des milliers de bouteilles d’eau attendent de se déverser dans les rayons des supermarchés français et européens… D’Allemagne au Japon, on s’abreuve d’eau vosgienne. Qu’elles s’appellent Hépar®, Contrex®, Vittel®, chaque goutte provient de ces sous-sols vosgiens riches en minéraux. Et chaque centime revient dans le portefeuille de #Nestlé Waters, propriétaire des marques.

    Des centaines de millions de litres du précieux liquide sont ainsi extraits, chaque année, des profondeurs lorraines. Tant et si bien qu’une de ces nappes souterraines, la plus profonde et la plus importante, est menacée d’épuisement. Mais plutôt que d’exiger de la multinationale qu’elle réduise ses prélèvements, élus et industriels envisagent ni plus ni moins de serrer la ceinture hydrique des habitants. Bientôt, à Vittel, l’eau des robinets ne proviendra peut-être plus du sous-sol, mais sera acheminée par pipeline sur des dizaines de kilomètres.

    #eau #privatisation #prédation

  • A #Vittel, l’eau de Nestlé ne coule plus de source (La Cité)
    https://www.wereport.fr/articles/a-vittel-leau-de-nestle-ne-coule-plus-de-source-la-cite

    Alors que l’eau potable pourrait venir à manquer aux habitants de la région vosgienne, la multinationale suisse continue d’exploiter la nappe phréatique vittelloise pour commercialiser l’eau minérale Vittel. A lire dans l’édition de mars de La Cité.

    #Enquêtes_et_reportages #Eau #enquête #France #La_Cité #Nestlé

  • A #Vittel, l’eau de Nestlé ne coule plus de source
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110318/vittel-l-eau-de-nestle-ne-coule-plus-de-source

    Alors que la nappe phréatique de Vittel est en voie d’épuisement, la multinationale suisse continue de l’exploiter pour commercialiser l’eau minérale Vittel Bonne Source. La justice enquête sur un cas potentiel de conflit d’intérêts qui aurait favorisé Nestlé aux dépens de la population locale.

    #France #accès_à_l'eau

  • A #Vittel, l’#eau de #Nestlé ne coule plus de #source - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110318/vittel-l-eau-de-nestle-ne-coule-plus-de-source?page_article=2

    Dans la politique locale de gestion de l’eau, la CLE, qui se réunit plusieurs fois par an, joue un rôle central. Cette commission prend toutes les décisions importantes en la matière. Elle compte quarante-cinq membres, représentant les usagers, les collectivités territoriales dont plus de 180 communes, les agences de l’eau, et l’État. « Depuis de nombreuses années, Nestlé fait partie de la Commission locale de l’eau. Notre présence y est parfaitement légitime », déclare le porte-parole de la multinationale. Et de souligner que « toutes ses décisions sont votées à la majorité des membres, dans la plus grande transparence ».

    Comment en est-on arrivé là ? Le pouvoir d’influence de Nestlé – trop grand selon sur les ONG – aurait, selon elles, joué un rôle déterminant. Son poids fiscal explique en grande partie sa position dominante. L’entreprise est le plus important contribuable de Vittel, un euro sur six provient de sa taxe. Et, pour donner un autre exemple, cette taxe sur l’eau minérale représente presque la moitié des recettes fiscales de la commune voisine d’Haréville, qui abrite également un forage de Nestlé. « Cette taxe nous a permis d’avoir une belle école, de beaux locaux publics », reconnaît le maire de cette petite ville.

    Appelée à démêler cet écheveau de relations d’influence, la justice se prononcera-t-elle sur le rôle de Nestlé ?

    #nappe #ressource_naturelle
    #lol
    https://www.nestle-waters.fr/preserver-respecter/proteger-les-sources/agrivair
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Vittel-bilan-apres-20-ans-de-protection-de-l-eau
    https://alencontre.org/europe/france/nestle-dialogue-de-sources-dans-les-vosges.html

  • Les alchimistes voulaient transformer le plomb en or.
    Alors qu’il suffisait de mettre l’eau en bouteille !
    Nestlé et le business de l’eau en bouteille.

    Comment transformer de l’eau en or ? Une entreprise détient la recette : #Nestlé, #multinationale basée en Suisse, leader mondial de l’agroalimentaire, grâce notamment au commerce de l’eau en bouteille, dont elle possède plus de soixante-dix marques partout dans le monde (Perrier, San Pellegrino, Vittel ou Poland Spring aux États-Unis). Pour le président du conseil d’administration, Peter Brabeck, l’eau, fer de lance d’une stratégie planétaire, peut « garantir encore cent quarante ans de vie » à l’entreprise. Malgré le refus de répondre de la direction de Nestlé, Res Gehriger et Urs Schnell dévoilent les coulisses de ce marché qui brasse des milliards. Des États-Unis au Nigeria en passant par le Pakistan, ils explorent les circuits de l’eau en bouteille, mettant en lumière les méthodes parfois expéditives du plus puissant groupe agroalimentaire de la planète. Ils montrent qu’elles reposent sur une question cruciale, objet dans nombre de pays d’un vide juridique dont les avocats et #lobbyistes de la firme savent tirer profit : à qui appartient l’eau ?

    http://www.arte.tv/guide/fr/041127-000-A/nestle-et-le-business-de-l-eau-en-bouteille/?vid=041127-000-A_SHOW_ARTEPLUS7_FR_fr

    Une enquête édifiante dans laquelle le PDG de Nestlé, M. Peter Brabeck (photo) qualifie d’ « extrémiste » l’idée que l’eau doit rester un bien public.
    Après ça, l’eau en bouteille n’aura plus le même gout.

    Une récente étude analysant le noyau financier des entreprises multinationales éclaire certaines questions qui se posent en Suisse, et notamment les menées du P-DG de Nestlé qui conspire depuis des années pour accélérer la marchandisation de l’eau.

    à lire sur le site de @marclaime : http://www.eauxglacees.com/La-Suisse-et-le-1-par-Franklin

  • #Nestlé et le #business de l’#eau en bouteille | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/041127-000/nestle-et-le-business-de-l-eau-en-bouteille

    Comment transformer de l’eau en or ? Une entreprise détient la recette : Nestlé, multinationale basée en Suisse, leader mondial de l’agroalimentaire, grâce notamment au commerce de l’eau en bouteille, dont elle possède plus de 70 marques partout dans le monde (Perrier, San Pellegrino, Vittel ou Poland Spring aux États-Unis). Pour le président du CA, Peter Brabeck, l’eau, fer de lance d’une stratégie planétaire, peut « garantir encore cent quarante ans de vie » à l’entreprise. Malgré le refus de collaborer opposé par la direction, Res Gehriger et Urs Schnell dévoilent les coulisses de ce marché qui brasse des milliards. Des États-Unis au Nigeria en passant par le Pakistan, ils explorent les circuits de l’eau en bouteille, mettant en lumière les méthodes parfois expéditives du plus puissant groupe agroalimentaire de la planète. Ils montrent qu’elles reposent sur une question cruciale, objet dans nombre de pays d’un vide juridique dont les avocats et lobbyistes de la firme savent tirer profit : à qui appartient l’eau ?