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  • (20+) Scandale Facebook : les petits remèdes du Dr Zuckerberg - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/03/22/scandale-facebook-les-petits-remedes-du-dr-zuckerberg_1638235

    L’un des investisseurs historiques de Facebook, l’homme d’affaires Roger McNamee, a quant à lui déclaré sur la radio NPR : « J’ai bien peur qu’il y ait un problème systémique avec les algorithmes et que le modèle économique de Facebook permette à de mauvais acteurs de nuire à des utilisateurs innocents. »
    « Intégrité »

    De fait, depuis l’époque où il balayait les critiques sur la propagation des « fake news », le patron de Facebook a changé de langage. « La question n’est pas "faut-il ou non de la régulation", la question, c’est comment on procède », déclare-t-il à Wired. « Comment on procède », c’est bien toute la question. Car Zuckerberg met sur la table l’idée d’une détection « proactive », appuyée sur les progrès de l’intelligence artificielle, des contenus « choquants » ou illégaux. Soit la perspective d’une surveillance algorithmique généralisée, qui alarme les défenseurs des libertés publiques.

    Interrogé sur CNN, Zuckerberg a souvent semblé dépassé par sa propre créature : « Nous avons un gros travail à faire pour qu’il soit plus difficile pour des Etats, comme la Russie, d’interférer dans les élections. Nous avons la responsabilité de le faire, pas seulement pour les élections de mi-mandat aux Etats-Unis en 2018 […]. Il y a aussi une élection importante cette année en Inde, une autre au Brésil… » Et le patron du réseau social de s’engager à tout faire pour que « l’intégrité de ces élections soit assurée sur Facebook ». « On ne parle plus de sociétés commerciales, mais d’entités qui font à la fois du commerce et de la politique », expliquait en septembre à Libé, à propos des plateformes du Net, l’enseignant-chercheur Olivier Ertzscheid, blogueur sur Affordance.info. Nous y voilà, plus que jamais.
    Amaelle Guiton

    #Surveillance #Facebook #Cambridge_analytica

  • (3) Que reste-t-il des utopies du Net ? - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2016/02/09/que-reste-t-il-des-utopies-du-net_1431942

    Bel hommage par Amaelle Guiton

    Le 8 février 1996, John Perry Barlow est à Davos, en Suisse, à l’invitation du Forum économique mondial. Drôle d’oiseau que l’Américain, à la fois poète, essayiste, ranchero et parolier du Grateful Dead. Libertarien revendiqué, il penche, dans les faits, du côté des Républicains – en 1978, il a dirigé la campagne pour le Congrès de Dick Cheney dans le Wyoming –, dont il ne se distanciera qu’au début des années 2000, échaudé par George W. Bush. Surtout, il est une figure d’une des premières communautés en ligne, fondée en 1985 : The Well, qui sera la matrice du magazine Wired. Avec deux autres membres de The Well, l’informaticien John Gilmore et l’entrepreneur Mitch Kapor, il a créé, en 1990, l’Electronic Frontier Foundation, une association de défense des libertés civiles sur Internet.

    Mais sa « Déclaration d’indépendance du cyberespace », envoyée par e-mail à quelque 400 contacts, va se répandre dans la nuit telle une traînée de poudre. « Gouvernements du monde industriel, vous, géants fatigués de chair et d’acier, je viens du cyberespace, la nouvelle demeure de l’esprit, écrit l’Américain, lyrique à souhait. Au nom du futur, je vous demande à vous, du passé, de nous laisser tranquilles. Vous n’êtes pas les bienvenus parmi nous. Vous n’avez pas de souveraineté là où nous nous rassemblons. » En 2013, le microlabel Department of Records en enregistrera la lecture par son auteur :

    https://player.vimeo.com/video/111576518?title=0&byline=0&portrait=0

    De fait, la « Déclaration d’indépendance du cyberespace » va devenir un bréviaire des cyberutopies libertaires. A la relire aujourd’hui, alors qu’elle vient de fêter son vingtième anniversaire, elle semble terriblement datée. « On a l’impression d’avoir changé de monde, et d’Internet », résume Benoît Thieulin, le président sortant du Conseil national du numérique (CNNum). Sont passés par là, à mesure que croissait le nombre d’utilisateurs du réseau, les luttes des industries culturelles contre le piratage, les débats sur les limites à la liberté d’expression, entre régulation et censure, et l’extension de la surveillance de masse. Barlow lui-même n’a pas oublié les déclarations de Nicolas Sarkozy sur « l’Internet civilisé » au G8 de 2011, comme il le raconte à Wired.

    Passée par là, aussi, la domination des géants de la Silicon Valley avec son corollaire, l’hyperconcentration des données personnelles. Dans sa « Déclaration », Barlow ne s’attaquait qu’aux gouvernements, sans voir (ou sans vouloir voir) que d’autres forces étaient déjà à l’œuvre – trois ans plus tard, le juriste américain Larry Lessig, créateur des licences Creative Commons, le rappellerait utilement dans le lumineux Code et autres lois du cyberespace. Et loin de s’autonomiser, le « cyberespace » est tout au contraire devenu une dimension, à l’échelle planétaire, du monde sensible, où se renouent et se rejouent les rapports de forces et les conflits, y compris les plus violents.

    Surtout, la vision d’Internet comme espace d’autonomie individuelle et collective, d’émancipation et de réinvention sociale, portée entre autres par Barlow, n’a pas disparu. « La puissance d’Internet a toujours été de s’appuyer sur un imaginaire fort, souligne Benoît Thieulin. Cet imaginaire de transformation sociale est toujours là ». Pour lui, il y a surtout, aujourd’hui, une « invitation à repenser les promesses initiales des pères fondateurs » du réseau, à l’heure d’un Internet massifié où « les combats se sont déplacés ». L’avenir du « cyberespace » ne se joue certes plus dans une logique de sécession radicale qui, même à l’époque, semblait illusoire à bien des égards, mais dans le débat démocratique et dans la construction d’alternatives. De ce point de vue, les discussions autour de la neutralité du Net, de la reconnaissance des « biens communs numériques », de l’usage de la cryptographie ou de la protection des données personnelles portent toujours la marque des utopies premières. Même corrigées des variations saisonnières.

    #John_Perry_Barlow #Cyberespace #Histoire_numérique

  • Solid, le projet de Tim Berners-Lee pour sauver Internet | Usbek & Rica
    https://usbeketrica.com/article/solid-le-projet-de-tim-berners-lee-pour-sauver-internet

    Comme il n’est pas homme à rester les bras croisés, Tim Berners-Lee a pris la tête du projet #Solid, développé au sein du MIT et dérivé du syntagme « social linked data ». Un projet de recherche, donc, dont l’objet est de créer un nouveau standard pour permettre de séparer les données des applications et des serveurs qui les utilisent.

    Un standard de ce type vous permettrait par exemple de stocker les données liées à votre réseau social préféré sur le serveur de votre choix, dont vous gardez le contrôle. L’idée est que vous décidiez de stocker toutes vos données personnelles sur un serveur vous appartenant, en autorisant, ou pas, les plateformes à s’y connecter. Autrement dit, dans le monde idéal de Berners-Lee, la constitution d’un Web moins centralisé est encore possible : « Le point de bascule pourrait être atteint quand les gens réaliseront que les données leur appartiennent », confie-t-il à Wired, avant de mentionner les décisions récentes des législateurs américains comme potentiel détonateur de cette prise de conscience.

    https://solid.mit.edu

  • Qu’est-ce que tous les techos du monde font sur GitHub ? - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/31/quest-tous-les-techos-monde-font-github-258439

    GitHub, c’est un site où n’importe qui peut déposer son projet web. Qu’il s’agisse de quelques lignes de code pour une page modeste, ou d’une grosse application, amateurs et professionnels ouvrent des comptes sur GitHub pour soumettre leur travail à l’appréciation de tous.

    Chacun peut donc jeter un œil au boulot de l’autre, l’annoter, voire en proposer une modification – c’est ce qu’on appelle « forker », dans le jargon. La particularité de GitHub, c’est la communauté.

    Au départ, ça n’avait rien d’idéologique. A l’inverse, tout est parti d’un simple manque pratique. En 2012, dans l’un des premiers articles fouillés consacrés au site, Chris Wanstrath, l’un des deux premiers fondateurs de GitHub, confiait ainsi à Wired :

    « GitHub n’était pas censé devenir une start-up ou une entreprise. GitHub était juste un outil dont nous avions besoin. »

    • GitHub, c’est un site où n’importe qui peut déposer son projet web .

      jeter un œil au boulot de l’autre, l’ annoter , voire en proposer une « modification » - c’est ce qu’on appelle « forker » , dans le jargon.

      Il y a des choses qu’il vaut mieux lire un premier avril ^^ ... même quand ce n’en est pas un.

      ><>

    • Sur « forker » : il se trouve que chez github, la logique de base pour proposer des modifications est effectivement de forker puis de proposer des pull request... mias c’est très approximative.

      Pour SombreHermano sur les liens avec Framapad :
      – le code de Framapa est hébérgé notamment sur Github
      –Github utilise git, un logiciel de gestion de versions qui permet de remonter l’historique du code
      – Framapad permet aussi de remonter l’historique des modifications

      Mais

      1) le but de framapad c’est de voir des modifications instantanéement sur une page
      2) le but de git c’est de garder l’historique des modifications sur un ensemble de fichiers. Le caractère instantanée est moins importante que la possibilité de savoir qui a modifié quoi et pour quelle raison. Ainsi toute modification en git s’accompagne normalement d’un petit commentaire/résumé. Pas le cas sur un pad. En revanche pour qu’une personne puisse voir les modifications il faut a) que ses auteurs les envoie sur un service commun (type github) b) que l’utilisateur les récupère

      Donc 2 outils pour 2 besoins bien différent.

  • The Most Wanted Man In The World
    By James #Bamford
    http://www.wired.com/2014/08/edward-snowden

    “I told the government I’d volunteer for prison, as long as it served the right purpose,” he says. “I care more about the country than what happens to me. But we can’t allow the law to become a political weapon or agree to scare people away from standing up for their rights, no matter how good the deal. I’m not going to be part of that.”

    #Snowden

    • Trois jours avec l’homme le plus recherché au monde
      http://m.slate.fr/story/90975/portrait-snowden-wired-nsa

      « J’étais l’expert en technologie référent d’un bureau de partage d’informations à Hawaï, explique ainsi Snowden à Wired. J’avais accès à tout. »

      Et ce qu’il voit tout au long de sa carrière lui déplaît. Le #lanceur_d'alerte évoque plusieurs anecdotes qui l’ont marqué –pour certaines complètement inédites.

      Ainsi, quand l’unité de #hackers de la NSA, le #TAO, a éteint par erreur l’ensemble de l’#Internet syrien en 2012 –une panne qui n’était pas passée inaperçue à l’époque, sans être toutefois liée aux services américains. Le TAO était alors chargé d’installer un programme au sein d’un équipement central de l’Internet syrien, afin de pouvoir accéder aux « emails et au trafic Internet de la plupart du pays ». Mais l’opération a mal tourné.

      De même, Snowden s’inquiète de la #surveillance menée en #Chine :
      « Tout le monde sait que nous hackons la Chine de façon très agressive. Mais nous avons dépassé les bornes. Nous hackons des universités et des hôpitaux et toute l’infrastructure civile au lieu de viser de véritables cibles gouvernementales et militaires. Et c’est un vrai souci. »

      Autre motif d’inquiétude : le programme #Monstermind, sur lequel Wired revient également longuement. Un dispositif censé non seulement contrer des attaques informatiques de manière automatisée, sans intervention humaine, mais aussi lancer des représailles contre les auteurs supposés de l’attaque. Ce qui pose deux problèmes majeurs : d’un côté, l’origine de l’attaque peut être masquée et la contre-attaque de cibler des innocents ; de l’autre, ce dispositif impose, pour repérer les menaces, d’analyser tout le trafic Internet. « Pour tout le monde, tout le temps », précise Snowden.

    • Wired’s Edward Snowden Profile Is Public Relations, Not Journalism
      http://www.newrepublic.com/article/119074/wireds-edward-snowden-profile-public-relations-not-journalism

      Early in his profile, Bamford explains that he has come to Moscow to identify Snowden’s motivations, to uncover “what drove Snowden to leak hundreds of thousands of top-secret documents.” But Bamford spends very little time actually engaging this question. He doesn’t probe Snowden’s politics, general ideological outlook, or psychological profile. Instead he unhesitatingly accepts Snowden’s claim that his transformation from aspiring marine to anti-government mole was purely a product of encountering surveillance programs that he found disturbing. Of course, he hardly needed to travel to Moscow for that; he could have simply read anything by Glenn Greenwald. The reader is thus left wondering: Is Bamford really trying to understand “what drove Snowden,” or did he make up his mind before he ever sat down?

  • Modem Grrrl | Rosie Cross (trad. Elodie Chatelais)
    http://owni.fr/2012/07/12/modem-grrrl

    Pâles greluches geekettes idôlatrant l’iPhone, lisez donc cette interview que feu Jude Milhon accorda à Wired en 1995. « Trouvez-vous des modems ! », tel était le conseil que St. Jude, « hackeuse du futur » donnait aux femmes qui avaient du mal avec la technologie. Pour cette féministe, le combat passait aussi par le numérique.

    #Cultures_numériques #Traduction #Vive_Internet ! #couillue #féminisme #hackers #Jude_Milhon #programmation #traduction #wired

  • Des robots techno américains sur le front | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/28/robotique-des-robots-techno-americains-sur-le-front

    http://www.youtube.com/watch?v=NjANAebfs6Q&feature=player_embedded

    ❝En zone de guerre, ce robot équipé d’une caméra aura notamment pour fonction de mener à bien des opérations de repérage et d’infiltration. Un robot d’intelligence et de renseignement. Interrogé par le magazine Marine Times, le colonel Peter Newell qui dirige la Force d’équipement rapide (REF) indique en avoir commandé huit exemplaires pour les soumettre à l’appréciation de ses hommes. Et si les résultants sont probants, il n’est pas impossible que des commandants souhaitent en avoir des milliers pour leurs opérations, précise le colonel. « Évidemment, il peut aller dans des endroits où il est impossible d’envoyer des tanks et où il est plus stratégique de sauter plutôt que de voler », analyse l’ingénieur Jon Salton à Wired.
    Ce robot a été développé par l’agence de recherche du Pentagone (DARPA) et réalisé par l’entreprise Boston Dynamics, spécialisée dans la conception de robots avancés. Parmi leur dernière création, le très impressionnant Alpha Dog. Un quadrupède autonome et résistant capable d’évoluer en milieu hostile.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=SSbZrQp-HOk

    ça fait peur

    #armement