city:yarmouk

    • Netanyahu polishes security image in Moscow as vote approaches
      Ben Caspit April 3, 2019
      https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/04/israel-russia-syria-benjamin-netanyahu-vladimir-putin.html#ixzz5kCuSazCq

      Prime Minister Benjamin Netanyahu will pass up no opportunity for political points as the April 9 elections approach. Today, April 4, he will meet with Russian President Vladimir Putin in Moscow, their second meeting in about six weeks. The last one took place on Feb. 27, after a long disconnect between the two leaders. This one comes only a few days before the political electoral verdict that will also decide Netanyahu’s personal fate. During this meeting, Netanyahu will also thank Putin. The Arab media reported that Russia was a third country that helped Israel to return the body of soldier Zacharia Baumel, who had been missing for 37 years. After he milked the March 25 celebration with President Donald Trump in the White House, Netanyahu is looking toward Putin, who is still venerated by many former Soviet Union citizens who moved to Israel. In this last-minute trip, Netanyahu is again trying to convey that no one can replace him in terms of international status.

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      Russia helps find remains of Israeli soldier missing since 1982
      April 4, 2019 4:56 P.M. (Updated : April 5, 2019 1:03 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=783107
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      https://seenthis.net/messages/772531

    • Le Hezbollah se mure dans son silence après le « cadeau » russe fait à Netanyahu
      Jeanine JALKH | OLJ | 05/04/2019
      https://www.lorientlejour.com/article/1164974/le-hezbollah-se-mure-dans-son-silence-apres-le-cadeau-russe-fait-a-ne

      La remise par Moscou des restes du soldat porté disparu en 1982 n’affectera toutefois pas les relations entre le parti chiite et la Russie, estime un analyste proche du Hezb.

      Par-delà sa signification et ses effets escomptés sur les relations russo-israéliennes, la remise des restes de Zachary Baumel, commandant de char du 362e bataillon blindé porté disparu en 1982 au Liban, par la Russie à Israël, n’a suscité aucune réaction de la part du Hezbollah qui se refuse catégoriquement à commenter cette affaire. Le parti a probablement du mal à comprendre pourquoi Moscou, voire même le régime syrien, partenaire présumé de la Russie dans cette opération, aurait consenti à cet échange, sachant qu’il a de tout temps adopté la politique du donnant donnant, notamment dans le cadre d’échanges de prisonniers de guerre ou des dépouilles de combattants ou de soldats.

      Hier, la Russie a annoncé officiellement son parrainage de l’opération de recherche qui a abouti à localiser le corps du soldat, un commandant de char qui avait disparu entre le 10 et le 11 juin 1982 lors d’une bataille qui s’était déroulée à la Békaa, dans la localité de Sultan Yacoub, non loin de la frontière libano-syrienne. (...)

    • Poutine : la Syrie a aidé la Russie à récupérer la dépouille de Zachary Baumel
      Par Judah Ari Gross, Times of Israel Staff et AFP 4 avril 2019
      https://fr.timesofisrael.com/poutine-la-syrie-a-aide-la-russie-a-recuperer-la-depouille-de-zach

      Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que l’armée russe, avec l’aide de la Syrie, avait participé aux efforts visant à récupérer la dépouille du sergent Zachary Baumel, qui avait été tué en 1982 lors de la Première guerre du Liban lors de la bataille de Sultan Yacoub contre l’armée syrienne.

      « Les soldats de l’armée russe ont trouvé le corps en coordination avec l’armée syrienne », a déclaré Poutine durant une conférence de presse avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

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      La Syrie contredit Poutine, nie avoir aidé au rapatriement de Zachary Baumel
      Par Judah Ari Gross, Adam Rasgon et Times of Israel
      https://fr.timesofisrael.com/la-syrie-contredit-poutine-nie-avoir-aide-au-rapatriement-dun-sold

      Damas soutient que "toute l’opération était l’œuvre d’Israël et de groupes terroristes," après que le Kremlin a indiqué que les troupes russes l’avaient menée avec l’armée syrienne
      (...)
      « Nous n’avons pas la moindre information sur le sujet et ignorons s’il y a des restes ou pas, » ajoute le communiqué.
      Un responsable de l’organisation terroriste palestinienne du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) basé en Syrie a fait savoir mercredi que des insurgés ayant pris le contrôle du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk à Damas jusqu’à l’année dernière avaient excavé des tombes à la recherche des dépouilles de trois soldats disparus. Le FPLP l’avait déjà affirmé par le passé.

      Le ministre de l’Information syrien Imad Sara a assuré à la télévision officielle que la Russie n’était pas non plus impliquée. « Ce que nous croyons, c’est que toute l’opération a été menée par Israël et des groupes terroristes armés en Syrie. »(...)

  • Réfugiés : un retour à Yarmouk sera-t-il bientôt possible ?
    23 novembre 2018 – Al-Monitor – Traduction : Chronique de Palestine
    http://www.chroniquepalestine.com/refugies-un-retour-a-yarmouk-sera-t-il-bientot-possible

    Ahmad Melhem – Lors d’une réunion tenue le 12 novembre, le gouvernement syrien a chargé le conseil provincial de Damas de réhabiliter l’infrastructure du camp de réfugiés de Yarmouk au sud de Damas et de rétablir les services en vue du retour des personnes déplacées.

    Cette déclaration fait suite à une décision officielle syrienne autorisant les réfugiés à retourner dans le camp de Yarmouk. Le 6 novembre, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal al-Miqdad, a informé les organisations palestiniennes en Syrie de cette décision.

    Bien que les autorités syriennes n’aient encore donné aucun détail concernant le processus de retour, cette décision a donné de l’espoir aux réfugiés palestiniens qui ont été déplacés du camp ces dernières années. Des opérations de déblaiement des décombres sont en cours dans le camp depuis le 15 septembre, après que le président palestinien Mahmoud Abbas se soit engagé à en assumer le coût.

  • Un pianiste réfugié palestinien reçoit le Prix Beethoven
    20 décembre 2015 | Source : Al Jazeera |Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/12/20/un-pianiste-refugie-palestinien-recoit-le-prix-beethoven

    Un réfugié palestinien, qui acquit une notoriété internationale après la diffusion d’une vidéo le montrant jouant du piano au milieu des ruines dans un camp de réfugiés de Damas, a reçu un prix prestigieux pour les droits de l’homme en Allemagne.

    Ayham Ahmad, 27 ans, du camp de réfugiés de Yarmouk, a reçu le Prix international Beethoven pour les droits de l’Homme, la paix, l’intégration et la lutte contre la pauvreté, vendredi soir, lors d’une cérémonie à Bonn, rapporte le quotidien Deutsche Welle.

    Les vidéos d’Ahmad ont commencé à se répandre dans les médias sociaux en 2014, alors que la situation pour les réfugiés palestiniens restés à Yarmouk continuait de se détériorer rapidement.

    Vidéo : L’homme au piano de Yarmouk, et ce qu’il a laissé derrière lui : https://www.youtube.com/watch?v=5JFCvLAJPns

    http://www.itele.fr/monde/video/un-pianiste-palestinien-ayant-fui-la-syrie-recoit-le-prix-beethoven-en-allemag

  • La création du camp de réfugiés de Yarmouk, ou la responsabilité d’Israël dans la crise des réfugiés syriens
    par Ramzy Baroud | 13 septembre 2015 – Maan News | Traduction : Info-Palestine.eu - Niha
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article15622

    (...) Yarmouk, un camp de réfugiés abritant plus de 200 000 habitants dont la plupart sont inscrits comme réfugiés par l’UNRWA, l’agence onusienne, a été dévasté et ne compte plus que 20 000 résidents. La majeure partie du camp n’est désormais que ruines. Des centaines de ses habitants ont soit été emportés par la famine, soit tués dans la guerre. Le reste a fui vers les autres régions de la Syrie, le Liban, la Jordanie, la Turquie et l’Europe.

    Le bon sens aurait été que les réfugiés retournent à Safed et aux villages comme Qaytiyya. Pourtant, peu d’appels et de demandes ont été lancés dans ce sens, et les demandes exprimées par des responsables Palestiniens ont été rejetées par Israël en disant qu’elles étaient vouées à l’échec.

    En fait, et alors que des pays comme le Liban ont accepté d’accueillir des réfugiés sur leur sol, le pays du cèdre a accueilli 1,72 million (1 citoyen sur 5 au Liban est un réfugié syrien), la Turquie 1,93 million, la Jordanie 629 000, l’Irak 249 000 et l’Egypte 132 000, Israël n’a fait aucune offre pour accueillir un seul réfugié. (...)

  • Yarmouk : une guerre de tous contre tous
    http://www.noria-research.com/yarmouk-une-guerre-de-tous-contre-tous

    « Cela fait plus de 650 jours que Yarmouk vit sous siège, plus de 200 jours que l’eau et l’électricité sont coupés… la souffrance de Yarmouk ne date pas de quelques jours ! » rappelle Basela, 45 ans, Palestinienne de Syrie et activiste dans le domaine humanitaire[1]. Alors qu’au mois d’avril, l’attention médiatique s’est dirigée pour un temps vers Yarmouk[2], camp de réfugiés palestiniens au sud de Damas, objet de l’incursion de l’organisation de l’État islamique (EI), le supplice vécu par sa population n’est pourtant pas un fait récent et sa fin ne semble pas s’annoncer.

    Massivement déserté face à la montée des affrontements entre les forces du régime syrien et les groupes de l’opposition armée, Yarmouk héberge aujourd’hui environ 18 000 personnes qui sont la cible, depuis juillet 2013, d’un siège implacable. L’armée régulière et les milices du FPLP-CG[3] bloquent l’accès nord du camp, interdisant la circulation de personnes et de denrées alimentaires. La violence qui s’est abattue depuis le 1er avril sur Yarmouk n’a fait qu’aggraver une crise humanitaire déjà manifeste, étouffant une vie civile qui, malgré le siège et le départ d’une grande partie de ses habitants, avait réussi à se maintenir grâce à l’action de multiples organisations civiles[4] et d’activistes palestiniens[5].

    #Noria_Research #Yarmouk #Syrie #Syria #Guerre #Guerre_en_Syrie #Camp_de_Réfugiés #Réfugiés #Migrations_de_Guerre

  • rfi | #Réfugiés #palestiniens : de la guerre de #Yarmouk à #Gaza

    « Les combats ont repris, ces derniers jours, dans le #camp_de_réfugiés palestiniens de Yarmouk », c’est ce qu’annonce l’UNRWA, l’agence des Nations unies. Le 1er avril 2015, l’organisation de l’Etat islamique est entrée dans le camp, situé dans le sud de la capitale syrienne, où plusieurs milliers de Palestiniens sont encore pris au piège. 150 familles palestiniennes suivent de près l’évolution de la situation. Ce sont les Palestiniens de Yarmouk qui ont rejoint Gaza, ces dernières années.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/05/27/rfi-refugies-palestiniens-de-la-guerre-de-yarmouk-a-gaza
    #asile #réfugiés #migration #Syrie

  • L’ombre de l’Etat islamique plane sur Yarmouk | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/lombre-de-l-etat-islamique-plane-sur-yarmouk-972355076

    Un militant à l’intérieur du camp de réfugiés assiégé explique à MEE comment l’Etat islamique a gagné autant de terrain dans la capitale syrienne.

    Deux témoignages (si l’on ajoute celui-ci en anglais http://www.middleeasteye.net/news/unravelling-media-spin-yarmouk-395625862) , qui permettent de mieux percevoir la complexité de la situation à #Yarmouk.

    #syrie

  • Syrie : les Palestiniens pour une opération militaire conjointe avec le régime à Yarmouk
    http://www.romandie.com/news/Syrie-les-Palestiniens-pour-une-operation-militaire-conjointe-avec-le-regime-a-/582741.rom

    Damas - Les organisations palestiniennes ont accepté jeudi pour la première fois de coordonner des opérations militaires avec l’armée syrienne pour repousser le groupe État islamique du camp de Yarmouk, dans le sud de Damas, a indiqué l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

    L’effort palestinien sera complémentaire avec le rôle de l’Etat syrien pour nettoyer le camp Yarmouk des terroristes, a affirmé jeudi à Damas le dirigeant de l’OLP Ahmad Majdalani.

    Cette déclaration intervient au lendemain d’une réunion d’Ahmad Majdalani avec toutes les organisations palestiniennes à l’exception d’Aknaf Beit al-Maqdess, proche du Hamas, et hostile au régime. Il n’a pas été possible de joindre ce mouvement pour connaître sa position.

    Lors de la réunion palestinienne, nous nous sommes mis d’accord sur la création d’une chambre d’opérations commune composée de forces syriennes, des mouvements palestiniens qui le souhaitent et qui ont une forte présence à l’intérieur du camp Yarmouk ou dans son périmètre pour mener cette opération militaire, a dit M. Majdalani, l’émissaire du président palestinien Mahmoud Abbas venu spécialement de Ramallah, en Cisjordanie, pour régler cette question.

  • « Syrie : le régime se prépare à une opération militaire à Yarmouk » - AFP

    Le régime syrien juge qu’une opération militaire est désormais nécessaire pour chasser les jihadistes de l’Etat islamique du camp de Yarmouk dans le sud de Damas, où des dizaines de milliers de civils sont pris au piège des combats.
    Pour l’Union européenne, qui a débloqué une aide d’urgence à une agence de l’ONU pour aider ce camp palestinien, le plus grand de Syrie, la souffrance des habitants a atteint des « niveaux intolérables ».
    « La priorité est d’expulser et de défaire les hommes armés et les terroristes du camp », situé à huit km seulement du centre de Damas, a affirmé le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haïdar, en référence aux jihadistes de l’EI qui ont pris d’assaut le camp le 1er avril.
    « Dans les circonstances actuelles, une solution militaire s’impose », a-t-il ajouté.
    « Ce n’est pas l ?État qui l’a choisie mais ceux qui sont entrés dans le camp », a-t-il dit en référence à l’EI, après une rencontre avec le dirigeant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Ahmad Majdalani.
    Interrogé sur la possibilité de l’entrée de troupes syriennes à Yarmouk, le ministre a répondu : « C’est l’Etat syrien qui décidera si la bataille le nécessite ».
    Depuis fin 2012, ce camp, qui est en réalité un grand quartier du sud de Damas, est un champ de bataille entre forces du régime de Bachar al-Assad et rebelles syriens, appuyés chacun par des groupes palestiniens.
    Mais depuis l’assaut de l’EI, la majorité des groupes palestiniens combattent ce groupe, tandis que l’armée de l’air du régime bombarde ses positions.
    M. Haïdar a laissé entendre que l’EI avait attaqué le camp car le régime et les factions palestiniennes hostiles à Bachar al-Assad étaient sur le point de conclure un accord pour lever le siège de l’armée qui asphyxie le camp depuis près de deux ans.
    La délégation de l’OLP à Damas a indiqué qu’elle donnait son feu vert pour toute opération décidée par le régime.
    « Il est de plus en plus difficile de parler de solution politique dans le camp », a affirmé M. Majdalani. « Le leadership palestinien soutiendra toute décision du gouvernement syrien », a-t-il dit.
    – Souffrance intolérable -
    « Il n’est pas possible de négocier avec » l’EI, a renchéri Anouar Abdel Hadi, un responsable de l’OLP à Damas.
    Une réunion doit rassembler mercredi soir toutes les factions palestiniennes à Damas, dont le mouvement islamiste Hamas, rival de l’OLP du président Mahmoud Abbas. Le Hamas soutient le principal groupe palestinien armé combattant actuellement l’EI, Aknaf Beit al-Maqdess, qui est également hostile au régime syrien.
    Des dizaines de milliers de civils sont actuellement bloqués à l’intérieur du camp, où les conditions de vie étaient déjà catastrophiques en raison du siège.
    « La souffrance des civils au camp de Yarmouk a atteint des niveaux intolérables », a affirmé dans un communiqué Christos Stylianides, commissaire de l’UE à l’Aide humanitaire.
    « J’appelle vivement tous les belligérants à permettre un accès humanitaire immédiat et inconditionnel au camp », a-t-il dit, réitérant un appel du Conseil de sécurité de l’ONU.
    Pour sa part, Amnesty International a déploré que « la vie de milliers de personnes soit menacée par les bombardements aériens du régime » depuis l’assaut de l’EI contre le camp, dont les habitants sont également « la cible de tireurs embusqués ».
    Depuis 2012, Yarmouk a été soumis à un siège impitoyable de la part du régime, provoquant la mort de près de 200 personnes par malnutrition et absence de médicaments, d’après l’OSDH. Cette situation s’est aggravée avec l’assaut de l’EI, poussant près de 2.500 civils terrorisés à fuir le camp.
    Sur un autre front, une double attaque à la voiture piégée perpétrée par l’EI a frappé mardi soir deux localités de la province septentrionale d’Alep, faisant au moins 32 morts dont trois hauts commandants islamistes.
    « L’EI veut ouvrir un nouveau front et cherche à s’étendre dans la province d’Alep » face à ses rivaux islamistes et notamment la branche syrienne d’Al-Qaïda, le Front Al-Nosra.
    Et à Moscou, des opposants et des représentants du régime syrien tentaient au 3e jour de pourparlers de faire revivre le processus politique actuellement au point mort, après quatre ans d’un conflit qui a fait plus de 215.000 morts.

  • Assad et Daesh unis contre les Palestiniens de Damas

    « Depuis juillet 2013, l’armée syrienne et les milices chiites qui lui sont alliées (Hezbollah libanais et mercenaires irakiens) ont imposé à Yarmouk un siège d’une extrême sévérité. La population du camp est tombée en-dessous de 20 000 personnes, dont les ressources se sont épuisées avec la poursuite du blocus. Les premiers cas de morts de faim ont été rapportés en décembre 2013. »

    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/jean-pierre-filiu/2015/04/04/assad-et-daesh-unis-contre-les-palestiniens-de-damas-234432

  • Pour un ministre syrien, « une solution militaire s’impose » à Yarmouk - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/919673/pour-un-ministre-syrien-une-solution-militaire-simpose-a-yarmouk.html

    Une opération militaire est inévitable à Yarmouk, à Damas, après la prise de contrôle d’une grande partie de ce camp de réfugiés palestiniens par les jihadistes du groupe Etat islamique, a affirmé mercredi le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haïdar.

    « La priorité est d’expulser et de défaire les hommes armés et les terroristes du camp. Dans les circonstances actuelles, une solution militaire s’impose. Ce n’est pas l’État qui l’a choisie mais ceux qui sont entrés dans le camp », a-t-il dit après une rencontre avec le représentant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Ahmad Majdalani. En réponse à une question sur la possibilité de l’entrée de troupes syriennes à Yarmouk, le ministre a répondu : « C’est l’Etat syrien qui décidera si la bataille le nécessite », sans plus de précisions. Cette annonce a été faite plus d’une semaine après le début de l’assaut lancé par l’EI le 1er avril à Yarmouk, le plus grand camp de réfugiés palestiniens en Syrie, situé dans le sud de Damas.

  • « Si l’EI se maintient à Yarmouk, les organisations palestiniennes pourraient collaborer pour le combattre » - Caroline HAYEK - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/919452/-si-lei-se-maintient-a-yarmouk-les-organisations-palestiniennes-pourr

    Les intentions de l’État islamique par rapport au camp palestinien de Yarmouk se sont-elles éclaircies ?
    Il y a une avancée de Daech (acronyme arabe de l’EI) dans le camp de Yarmouk qui est à la fois circonstancielle et stratégique. Des membres infiltrés de Daech auraient été arrêtés pour avoir assassiné un dirigeant palestinien. D’où l’offensive des jihadistes contre le camp. Quant à la dimension stratégique, elle tient au fait que l’EI s’active dans cette région, manifestement pour compenser ses reculs en Irak face à l’armée irakienne et aux miliciens, et en Syrie face aux Kurdes.

    Quelles sont les relations entre l’EI et les Palestiniens en général, et les réfugiés en particulier ? Cet événement changera-t-il la donne quant à l’implication des Palestiniens dans la lutte contre l’EI ?
    Ces relations sont pour le moins distantes et potentiellement conflictuelles. Il n’y a aucun rapport entre les revendications nationales palestiniennes et le jihadisme. Il n’échappe pas aux Palestiniens que les jihadistes ne combattent pas Israël et que certains, notamment le Front al-Nosra, reçoivent de l’aide israélienne. Il est probable que si l’EI persiste contre les Palestiniens, les organisations palestiniennes pourraient collaborer pour le combattre.

  • On ne doit jamais abandonner une bonne théorie du complot : ici Jean-Pierre Fiulu, Assad et Daesh unis contre les Palestiniens de Damas
    http://souriahouria.com/assad-et-daesh-unis-contre-les-palestiniens-de-damas-par-jean-pierre-f

    Cette sinistre prédiction s’est réalisée avec l’offensive éclair menée par les djihadistes de Daesh, le 1er avril 2015, qui leur a permis d’occuper la plus grande partie du camp de Yarmouk. Il est impossible que les partisans de Baghdadi, absents de Yarmouk comme de la banlieue de Damas, aient pu ainsi investir un camp hermétiquement assiégé sans une complicité active du régime Assad.

    Le despote syrien, dont le machiavélisme force l’admiration de certains, fait ainsi d’une pierre deux coups : il escompte briser par le truchement de Daesh la résistance de Yarmouk, inébranlable malgré les terribles souffrances de la population ; il met en scène la menace djihadiste à quelques kilomètres du centre de Damas, afin de se poser une fois encore comme moindre mal face à ce péril, alors même que, dans le nord-ouest de la Syrie et à la frontière jordanienne, il vient d’essuyer de très sérieux revers militaires.

    @gonzo se demandait il y a quatre jours :
    http://seenthis.net/messages/357139#message357226

    Je m’étonne qu’on ne nous ait pas encore expliqué que c’est une manoeuvre de Bachar…

    Hé bien voilà, c’est fait.

    • Bon, évidemment, précédé par le site complotiste de Leverrier :
      Les Palestiniens de Syrie, entre enfer des camps et réappropriation du mouvement national (1/2)
      http://syrie.blog.lemonde.fr/2015/04/05/les-palestiniens-de-syrie-entre-enfer-des-camps-et-reappropriatio

      Comme le relève le chercheur Salam Kawakibi, « cette irruption de Da’ech a de quoi surprendre. Alors qu’on peine à faire entrer un sac de blé à Yarmouk, comment les djihadistes ont-ils pu y pénétrer avec armes et bagages, sans que le régime syrien s’en aperçoive ? ». De plus, ce ne sont pas les forces du régime qui ont subi l’assaut des djihadistes, mais bien des rebelles, syriens et palestiniens, qui ne maintiennent leur contrôle que sur une petite partie du camp.

      Sur cette histoire de « un sac de blé », il faut tout de même suivre les rapports quotidiens de l’UNWRA (distributions et aide médicale le 28 mars, le 27 mars, le 26 mars, le 21 mars, le 20 mars, le 19 mars, le 14 mars, le 13 mars… depuis le 4 mars – sans doute très insuffisantes, mais le camp n’était justement plus en période de blocus complet en mars) :
      http://www.unrwa.org/yarmouk-updates

    • Et donc lui-même précédé par l’Arab Reform Initiative (de Bassma Kodmani), qui prétend encore que l’EI ne combat pas les forces du régime syrien : Malgré une incursion médiatique à Yarmouk, Daech ne menace pas Damas
      http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/malgre-une-incursion-mediatique-a-yarmouk-daech-ne-menace-pas-damas_1667805

      « Cette irruption de Daech a de quoi surprendre, explique à L’Express Salam Kawakibi, politologue, directeur adjoint de l’Arab Reform Initiative. On peine à faire entrer un sac de blé à Yarmouk, mais les djihadistes ont pu y pénétrer avec armes et bagages, sans que le régime syrien ne s’en aperçoive ? » Présent dans la banlieue sud de Damas depuis plusieurs mois, « on constate une fois encore que le groupe Etat islamique (EI) ne combat guère le régime. Mais il trouve utile de s’en prendre aux autres rebelles, dans le misérable camp de Yarmouk ? Ou de massacrer, mardi, des villageois de la province de Hama. »

    • Quand y’en a plus, y’en a encore...

      Boubaker Al-Hakim, le jihadiste qui veut mettre la France à feu et à sang
      Publication : 07/04/2015
      http://www.huffingtonpost.fr/jeanpierre-filiu/boubaker-al-hakim-daech_b_7009322.html

      (...) Mentor des frères Kouachi, les assassins de 12 personnes au siège de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, il est aussi l’inspirateur de la tuerie du Bardo, qui a fait 22 morts, dont quatre touristes français, le 18 mars suivant. Il menace aujourd’hui publiquement de mettre la France à feu et à sang, avant d’en « vendre les femmes et les enfants sur les marchés de l’Etat islamique », désigné par son acronyme arabe de Daech.

      Hakim a une longue histoire avec la Syrie. Il se rend à Damas dès juillet 2002, officiellement pour y étudier l’arabe. En fait, il est pris en mains par les services de « renseignement » de Bachar al-Assad, les très redoutés moukhabarates, qui contrôlent les infiltrations de militants étrangers dans l’Irak voisin. (...)

    • Jean-Pierre Filiu : « Aucun espoir pour la Syrie tant qu’Assad restera au pouvoir »
      http://geopolis.francetvinfo.fr/jean-pierre-filiu-aucun-espoir-pour-la-syrie-tant-quassad-rest

      Je me permets de renverser votre question en m’interrogeant sur les objectifs du régime Assad à laisser les djihadistes de Daech, l’acronyme arabe de l’Etat islamique, pénétrer dans un camp qui est assiégé par les forces gouvernementales depuis juillet 2013. Il n’y a pas eu en ce cas initiative de Daech, mais décision d’Assad de briser la résistance de Yarmouk en utilisant les commandos djihadistes contre les factions palestiniennes et les forces révolutionnaires de ce camp.

      […]

      Assad n’a pas hésité en août 2013 à utiliser les armes chimiques contre les habitants de sa capitale, il n’a pas hésité en avril 2015 à infiltrer des colonnes de Daech dans le camp palestinien de Yarmouk. Qui sait de quelle nouvelle escalade dans l’horreur il sera capable demain pour ne rien céder de son pouvoir absolu ?

      Admiration sans bornes pour le journaliste qui ne moufte pas.

  • Syrie : le Conseil de sécurité réclame un accès humanitaire à Yarmouk - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/919376/syrie-le-conseil-de-securite-reclame-un-acces-humanitaire-a-yarmouk.h

    Syrie : le Conseil de sécurité réclame un accès humanitaire à Yarmouk

    Ben du côté syrien (j’entends par là le régime), je ne crois pas qu’il y ait le moindre problème ! Mais il va falloir demander à tous ceux qui arment nos amis très barbus d’en faire autant... Vu la manière donc ils traitent les statues, c’est pas gagné pour les humains...

  • Etat islamique : Près de 2000 personnes évacuées du camp palestinien de Yarmouk - Monde - tdg.ch
    http://www.tdg.ch/monde/Pres-de-2000-personnes-evacuees-du-camp-palestinien-de-Yarmouk/story/11132671

    « Face à l’avancée de l’EI, 400 familles, soit environ 2000 personnes, ont pu quitter vendredi et samedi, le camp à partir de deux routes sécurisées vers le quartier limitrophe de Zahira, tenu par l’armée syrienne, où des abris ont été installés », a indiqué Anouar Abdel Hadi, un responsable de l’OLP à Damas.

    En outre, selon lui, 25 blessés ont été transportés vers l’hôpital national de Damas et vers l’hôpital Jaffa à Mazzé.

    Une des routes sécurisées part au sud-est vers la localité Beit Sahem, aux mains de l’armée, et une autre vers le nord-est, à partir de la municipalité de Yarmouk. « Nous pouvons évacuer toute personne qui réussit à atteindre la municipalité », a ajouté M. Abdel Hadi. L’OSDH a confirmé que « des centaines de personnes » avaient été évacuées ».

  • L’EI s’empare de l’essentiel du camp de Yarmouk aux portes de Damas

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/04/04/l-ei-s-empare-de-l-essentiel-du-camp-de-yarmouk-aux-portes-de-damas_4609788_

    Les Nations unies se disent extrêmement préoccupées pour la sécurité et la protection des quelque 18 000 civils, syriens et palestiniens, qui y vivent encore. « La situation à Yarmouk est un affront à notre humanité à tous, une source de honte universelle », a déclaré Chris Gunness, porte-parole de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

    #Syrie #EI #Palestiniens #Yarmouk

  • Syrie : Le chef de l’UNRWA accompagne un convoi d’aides au camp Yarmouk à Damas - AFp/OLJ http://www.lorientlejour.com/article/915110/le-chef-de-lunrwa-accompagne-un-convoi-daides-au-camp-yarmouk-a-damas

    Pierre Krähenbühl, le commissaire général de l’UNRWA, l’agence de l’Onu pour l’aide aux réfugiés palestiniens, a jugé « totalement inacceptable » le fait que les quelque 18 000 habitants du camp n’aient pas reçu d’aides depuis près de trois mois.

    Des groupes rebelles se trouvent à l’intérieur de ce camp, le plus grand de Syrie, assiégé par l’armée depuis plus d’un an et dont les habitants souffrent de la faim.
    Plus de 200 personnes sont mortes depuis le début du siège, dont plusieurs dizaines de la faim, selon des ONG.

    « Il est nécessaire que les distributions (d’aides) soient plus régulières durant la semaine. Il ne faut pas procéder à des distributions pendant un jour et puis s’arrêter », a déclaré à l’AFP M. Krähenbühl, en soulignant « les terribles conditions à Yarmouk où les civils vivent dans l’indigence la plus totale ».
    « Il ne faut pas imposer de limites concernant le nombre de gens que nous devons secourir tous les jours. Cela doit être amélioré », a ajouté le chef de l’UNRWA, en disant avoir reçu « l’engagement du gouvernement » à pouvoir distribuer les aides sur une base plus régulière.

    M. Krähenbühl a en outre appelé les groupes rebelles à « respecter les réfugiés palestiniens, les civils, et (..) à ne pas interférer dans les fournitures d’aides ».
    « C’est vraiment choquant. Nous avons vu des femmes et des enfants faisant la queue. Nous avons vu leurs souffrances dans leurs yeux. Ils sont entourés de destructions. Ils n’ont ni eau ni électricité. Ils ont de graves problèmes de santé », a-t-il dit.

    « L’UNRWA est déterminée à augmenter son assistance dans les domaines de la santé et la nourriture. Nous y travaillons », a assuré le chef de l’UNRWA, appelant la communauté internationale à « trouver une solution à cette situation ».
    « Les habitants du Yarmouk et les réfugiés palestiniens dans les autres camps en Syrie ont besoin avant tout de sécurité et de paix », a encore dit M. Krähenbühl, qui a rencontré à Damas le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem.

    Plus de 160 000 personnes, des Palestiniens et des Syriens, vivaient à Yarmouk avant le début de la guerre en Syrie qui entre le 15 mars dans sa cinquième année.
    Des rebelles ont pris position il y a plus d’un an dans le camp. Depuis fin juin 2014, une trêve conclue entre régime et rebelles a permis d’alléger très partiellement le siège.

  • Le piano légendaire de Yarmouk | Agence Media Palestine
    Par Moe Ali Nayel on Tue, le 14/10/2014 - Traduction : Charlotte D.
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/24/le-piano-legendaire-de-yarmouk

    https://www.youtube.com/watch?v=v3jkpwL2slA

    (...) Le pianiste de Yarmouk est réapparu il y a trois jours. Cette fois il est seul, son piano est peint en blanc, décoré des couleurs aux couleurs palestiniennes et marqué du personnage emblématique de dessin animé de Naji Al-Ali, Handala. Dans cette troisième vidéo, Aeham joue son dernier morceau « Ends ». Sur Facebook, il décrit la musique comme « une mélodie du Levant mélangée aux rues misérables de Yarmouk compressées en trois minutes. »

    Cette dernière vidéo me força à trouver et communiquer avec le pianiste de Yarmouk. Je ressentais le besoin de le rencontrer, virtuellement au moins, et savoir comment pouvait-il survivre. J’écrivis à Aeham et il répondit. Le réfugié palestinien de 27 ans de Yarmouk partagea un peu de son histoire :

    « Au début du siège dans le camp, j’ai décidé de m’isoler de la musique, j’ai décidé de rester neutre dans le conflit syrien. J’ai vendu des fallafels pendant 6 mois, et j’ai gardé la musique dans mon âme. Mais je ne pouvais m’en empêcher. Alors j’ai pris mon piano, je l’ai attaché au chariot à légumes de mon oncle et j’ai commencé à parcourir les quartiers déprimants du camp.

    Les rues du camp étaient désertes, tous ceux que l’on aime et qui auparavant remplissaient les rues de leur bruit et de leur joie étaient partis. J’ai commencé à jouer de mon piano, sillonner les rues de Yarmouk pour ramener l’espoir. C’est pourquoi je parcourais les rues, parce que je ne pouvais garder la musique silencieuse. Je nourrissais mon corps de fallafels, mais je devais nourrir mon esprit et ce malgré la faim et ce malgré le siège, j’ai continué à jouer de mon piano.
    J’ai commencé à jouer du piano à l’âge de cinq ans ; j’ai étudié la musique au conservatoire arabe depuis l’âge de 6 ans jusqu’à 16 ans. Je joue habituellement des morceaux académiques mais les circonstances actuelles m’ont poussé à composer une musique qui parle du siège et de la crise dans un camp assiégé durant deux ans et demi. »

    Lorsque nous avons fini de discuter, je suis resté à souhaiter que je puisse prendre cette course de 2h de taxi, si familière, entre Beyrouth et Damas, rencontrer Aeham en personne et l’inviter à prendre une tasse de thé dans les vieilles rues sinueuses de l’ancienne capitale de la Syrie.

    Un jour, les palestiniens et le syriens qui ont survécus à la guerre raconteront des histoires sur ce qui s’est produit à Yarmouk. Les gens se rappelleront comment ils ont dû manger de l’herbe pour rester en vie durant le siège. Dans la mémoire collective des survivants, Aeham et son piano vivront. Dans le futur, certains diront peut-être que le piano Aeham était une légende.(...)

  • #film #documentaire : LES CHEBABS DE YARMOUK

    Les #Chebabs sont un petit groupe de #garçons et de #filles qui se connaissent depuis l’#adolescence. Aujourd’hui au seuil de l’âge adulte, ils ont une véritable soif de vivre et d’absolu, mais sont tous confrontés à des réalités complexes. Entre le besoin de #liberté et l’#appartenance au groupe, le désir de #révolte et la perspective d’un vie bien rangée, les #choix sont difficiles ; mais tout l’est plus encore quand on est #réfugié_palestinien dans le camp de #Yarmouk, en #Syrie.

    http://www.docks66.com/les-chebabs-de-yarmouk

    #camp_de_réfugiés #asile #migration #réfugiés
    cc @albertocampiphoto @wizo

  •  La vie et la mort dans le camp de réfugiés de Yarmouk
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article14651

    « Nous voulons recouvrer notre liberté ; » « Nous voulons que ces crimes qui nous ciblent cessent ; » « Je n’ai pas vu mes parents depuis plus d’un an, et j’ignore où sont-ils ou s’ils sont encore en vie ; » « Nous vivons une seconde Nakba (catastrophe), nous nous déplaçons d’un endroit à un autre, et d’un camp à un autre ; » « Nous voulons sortir de cette cage. »

    Ce sont là des exemples de récits déchirants sur la vie dans le camp de réfugiés de Yarmouk recueillis par la photographe Leila Ben Allal* durant sa visite sur les lieux avant le cessez-le-feu annoncé cette semaine.

    Environ 18.000 Palestiniens ont été assiégés dans le camp depuis le mois de juillet dernier, où la famine a sévi et a emporté des centaines de vies.

    Lundi dernier, on a annoncé que les combattants devaient se retirer du camp « dans les quelques heures » suivant une trêve conclue samedi après-midi et qui mettra un terme aux combats meurtriers.

    Les voix du camp reflètent l’amertume et le ravage de ceux que Leila a rencontrés : « Je n’ai pas eu une goutte d’eau depuis des jours ; » « Ma femme a un cancer et je la voir mourir à petit feu faute de prise en charge médicale ; » « La semaine passée, j’ai vu comment mon voisin est mort parce qu’il n’a pas mangé pendant des semaines, tout comme beaucoup d’entre nous. Vous avez sûrement vu sa photo, elle a fait le tour des médias sociaux ; » « La faim ne doit pas être une arme utilisée contre nous. »

    la galerie de photos : http://middleeasteyemultimedia.businesscatalyst.com/PhotoGalleries/PhotoGallery_05/in-pictures-yarmouk-refugee-camp

    • in L’Histoire occultée des Palestiniens de Sandrine Mansour-Mérien, page 205, Privat.

      Dans une lettre adressée en mars 1950 aux ministres d’Italie, de France, d’Espagne, de Belgique et des États-Unis, la Ligue des réfugiés palestiniens, une association de réfugiés opposée au roi Abdallah, proteste de façon appuyée :
      << Appel aux nations.
      [...] Pensez cependant que vous avez le temps et les moyens de réparer plus efficacement le tort que vous avez causé. Vous pouvez encore panser la blessure des misérables palestiniens. Premièrement par leur rapatriement et deuxièmement par l’internalisation de Jérusalem et ses environs. [...] Avez-vous tenté de maintenir avec fermeté et vigueur toute résolution pour laquelle vous avez dépensé un très précieux temps pour peser sa valeur logique et à la fois juste ? Sachez dès maintenant que notre volonté réside dans notre retour à notre patrie et l’internationalisation de notre Ville sainte. [...] Mais dépêchez-vous, de grâce, de mettre fin à nos souffrances, nos misères et nos angoisses. Car le mal est à son comble et l’éruption qui menace sera forte et fulgurante ; Dépêchez-vous donc ! Dépêchez-vous ![note 300]>>
      note 300 : MAE/CADN Amman ambassade B25

  • Syrie : le camp de Yarmouk assiégé | Amnesty International France

    http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Armes-et-conflits-armes/Actualites/Syrie-le-camp-de-Yarmouk-assiege-11125

    Le camp de Yarmouk, en périphérie de Damas, subit un siège très dur imposé par les forces gouvernementales syriennes. Le nouveau rapport d’Amnesty International expose les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis contre des civils palestiniens et syriens à Yarmouk.

  •  Photos de Yarmouk : « Ne nous oubliez pas ! »
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article14370

    Depuis juillet, le camp de réfugiés de Yarmouk à la périphérie de Damas a été fermé à l’aide humanitaire. Des milliers de personnes - Palestiniens et Syriens - piégés à l’intérieur du camp ont souffert de malnutrition et d’un manque grave de soins médicaux. Des dizaines de personnes sont déjà mortes de faim.

    Hala Jaber, journaliste britannique-libanaise, a rapporté pour le Sunday Times d’aujourd’hui et The Australian, depuis Yarmouk, « où les 150.000 habitants se sont réduits à 18 000 après une année de combats acharnés entre les factions palestiniennes de bords opposés dans la guerre civile en Syrie. Un siège imposé par l’armée syrienne et qui dure depuis sept mois a aggravé la misère. »

    La semaine dernière, l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine, a tenté d’apporter de l’aide dans le camp, mais elle a constaté que les procédures mises en place par l’armée syrienne ont considérablement ralenti leurs efforts.

    Ces images tweetées par Jaber et prises par le photographe Ghassan Najjar, le 20 Janvier, donnent un aperçu trop rare des personnes vivant dans le camp dans d’horribles circonstances.

    Fondant en larmes, cet homme arrive juste à nous dire : "ne nous oubliez pas !" - Photo : Ghassan Najjar