• #Lebanon’s #Blue_Gold Project: Vote to Privatize Your Water
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanon%E2%80%99s-blue-gold-project-vote-privatize-your-water

    On Tuesday, December 17, Lebanese President Michel Suleiman and Prime Minister-designate Tammam Salam attended a launch ceremony for what is actually yet another nail in the coffin of the Lebanese state: the Blue Gold project (Photo: Marwan Tahtah). On Tuesday, December 17, Lebanese President Michel Suleiman and Prime Minister-designate Tammam Salam attended a launch ceremony for what is actually yet another nail in the coffin of the Lebanese state: the Blue Gold project (Photo: Marwan Tahtah).

    Vote for the Blue Gold project. Many have noticed the television ads on Lebanese networks, and some may have even thought that Blue Gold is a campaign to protect Lebanon’s water resources. However, the project owner – the Civic (...)

    #Economy #Articles #Civic_Influence_Hub #Farid_Chehab

  • L’opération séduction d’ #Ayrault en #Chine

    Le #premier #ministre [français] débute une #visite #officielle en République populaire de #Chine. Le #nucléaire #civil et les échanges commerciaux sont au cœur de ce voyage.

    Une visite de 5 jours qui je l’espère, contrastera positivement la visite éclaire (36H) de François Hollande immédiatement après son élection.

    http://www.lefigaro.fr/politique/2013/12/05/01002-20131205ARTFIG00380-l-operation-seduction-de-ayrault-en-chine.php

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 02/12/2013

  • Tous les trucs que vous pouvez imprimer en 3D étaient au #salon de l’#imprimante_3D
    http://www.vice.com/fr/read/je-suis-allee-au-salon-de-l-imprimante-3d

    En repartant du salon, j’étais à la fois impressionnée par la réalité du truc et flippée pour le #futur de l’humanité. Sérieux, si ce truc se commercialise à prix abordable et devient objectivement opérationnel, alors ce sera la #fin_du_monde barbare dans lequel nous vivons et le début d’un monde encore plus barbare où la notion de #bien aura disparu et où le #troc sera redevenu la norme, comme quand les #civilisations n’existaient pas. En revanche, il existe aussi pas mal de chances pour que ce projet de tout imprimer avorte et que rien ne change.
    C’est ce que semble indiquer cette manette de #Xbox imprimée, trouvée à la sortie du salon, qui ressemble à un gros chewing-gum en plastique échoué sur un présentoir. Elle montre à quel point les hommes n’ont pas envie de #changer. Ils veulent continuer à bouffer des chips devant GTA V en attendant de retourner au boulot. Je dois reconnaître que c’est aussi mon cas.

    Bonne synthèse finalement.

  • #NATO to probe Afghan strike that killed two-year-old
    http://english.al-akhbar.com/content/nato-probe-afghan-strike-killed-two-year-old

    Afghan children walk along a wall in Mazari Sharif on November 25, 2013. (Photo: AFP - Farshad Usyan)

    US-led NATO forces in #Afghanistan on Friday vowed to investigate an #airstrike that President Hamid Karzai said killed a two-year-old boy, as acrimony deepens over a deal to allow US troops to stay in the country after 2014. Civilian casualties have been one of the most sensitive issues of the 12-year military occupation of Afghanistan, and Western-picked Karzai warned that the latest killing threatened the proposed “bilateral security agreement” (BSA) with Washington. read (...)

    #Civilians #Top_News

  • Le monde du #travail est-il soluble dans la gauchitude ?
    http://blog.monolecte.fr/post/2013/11/20/Le-monde-du-travail-est-il-soluble-dans-la-gauchitude

    Peut-on être dans la #communication et de gauche ? C’est la question que m’a posée un de mes lecteurs par mail. Il attend toujours la réponse. Je ne compte plus le nombre considérable de fois où j’ai dû justifier de la neutralité #politique de mon travail. D’expliquer que dans mon boulot, je fais la part des choses et ceci, cela. Que oui, il est possible de travailler avec moi dans la sérénité, que non, je ne me rends pas au boulot chaque matin avec un couteau entre les dents. Sauf que cette (...)

    #Carnets_de_chômage #civilisation #débat #entreprise #Les_Affabulateurs #libéralisme #lutte #médias #publicité #société #violence #élection

    • Un gars de droite dans une association à caractère social ou culturel ne va jamais se dire qu’il n’est pas du tout à sa place (ce qui est pourtant le cas). Non, il va juste peser de toute la force de sa conviction intime qu’il est le meilleur et qu’il a toujours raison pour faire d’une structure démocratique, fondée sur la coopération, l’échange et la solidarité, une bonne grosse machine de guerre économique, qui élimine les activités non rentables, compresse les couts (à commencer par les personnes) et augmente les profits en se focalisant sur les prestations à haute valeur ajoutée. Si, en plus, les politiques et gouvernants marchent dans la combine en étranglant financièrement tout ce qui est de l’ordre du non marchand, on voit alors avec quelle efficacité une pensée politique n’a absolument pas besoin de passer par le cirque médiatique et électoral pour s’imposer brutalement à tous.

      @monolecte Tu ne parles pas pas forcément d’un type de « droite », par contre tu décris exactement le raisonnement d’un vrai social-démocrate.
      cf. http://seenthis.net/messages/168078

      Avant sa chute Ehlert était jeune entrepreneur brillant, chef du prestataire de services sociaux Treberhilfe , membre du SPD-Schöneberg, député au parlement de Berlin, bref un personnage qu’on respectait pour ses compétences et son succès. Avec lui on croyait pouvoir réaliser une politique d’austérité visant à se débarasser des dettes municipales tout en améliorant la qualité des prestations sociales par leur privatisation.

    • Marrant, dans ma boîte, le marketing serait plutôt un repaire de gauchistes - bon on n’est pas très nombreux non plus hein et le reste de la boîte, ce sont des commerciaux donc le mal incarné.

      Rien n’est tout blanc ou tout noir même si parfois on croise d’étonnantes contradictions : j’ai connu un couple, ingénieurs qui chez Matra, qui à l’ONERA, travaillant et fabriquant essentiellement des missiles, tout en militant très activement chez Amnesty International.

    • Le sens général est ambigu je trouve, car le titre parle du travail en général (de tout travail), tandis que le texte parle surtout de la communication.

      Alors autant je pourrais être d’accord sur la communication, autant je ne crois pas que pour tout travail « c’est avant tout ce que l’on en fait ». (De la même façon que je ne crois pas que toute technique soit neutre et que c’est avant tout « comment on l’utilise ».)

      Parfois, il faut peut-être savoir déserter certains champs que l’on trouve néfastes. Je ne crois pas que travailler au CEA puisse améliorer quoi que ce soit à l’état du monde, proche ou lointain (bien que je sois d’accord avec l’assertion de Matthieu Amiech et Julien Mattern qui disaient qu’il nous faudra des spécialistes en nucléaire pour dénucléariser, pour démanteler l’existant).

      Si l’on est « juste » salarié⋅e quelque part, on ne peut souvent qu’être obligé⋅e de participer aux buts fixés par l’équipe dirigeante. Ou alors on devient salarié de quelque chose que l’on aime pas, explicitement pour le saboter de l’intérieur, mais c’est un autre débat… (qui souvent ne marche pas, à mon avis, c’est souvent plus pérenne de construire des choses que de juste détruire, mais je comprends que ça puisse avoir son intérêt).

      Du coup, pour l’instant, si on parle de la communication ou de certains métiers précis, je suis plutôt d’accord. Sinon, pas vraiment.

    • Ce que je trouve assez remarquable, en creusant quelque peu dans mes souvenirs professionnels, c’est que, oui, généralement, les gens de droite ont plutôt tendance à se trouver légitimes, quelle que soit leur fonction dans le système. Ils se trouvent d’autant plus légitimes qu’ils sont hauts dans la hiérarchie et dans la fourchette des salaires. En fait, l’aisance des gens de droite dans le monde professionnel contemporain aurait tendance à conforter l’idée que le système socioéconomique actuel leur convient parfaitement et qu’ils y sont comme des poissons dans l’eau.
      Le gars de droite trouve ses convictions renforcées par ses réussites concomitantes matérielles et professionnelles quand le gauchiste éprouve toujours une certaine culpabilité à l’amélioration sensible de ses conditions de vie, un peu comme s’il lui avait fallu pactiser avec l’ennemi ou transiger avec ses convictions pour se couler dans un moule bien inconfortable pour ses idées.

      Un peu comme si le système lui-même était profondément de droite.

      J’abonde, et ce d’autant plus que cela correspond à ma définition privilégiée du clivage gauche/droite :
      la pensée de droite affirme que le système est bon, et que l’humain, plus ou moins adapté, doit s’y plier... ensuite le mérite fait le reste (les riches méritent ce qu’ils ont, les pauvres ont ce qu’ils méritent ).
      La pensée de gauche affirme que l’humain est bon, et que le système, plus ou moins adapté, doit s’y plier. Plutôt qu’invoquer un ordre naturel et une notion de mérite, la morale s’appuie sur le concept de justice égalitaire.
      En résumé, les gauchistes critiquent plus facilement le système, les droiteux les individus. Au boulot, les gauchistes dénigrent le travail, les droiteux dénigrent les travailleurs... :-)

      et puis sinon

      Sauf que si on retourne la proposition, la communication, c’est avant tout ce que l’on en fait. On peut bien sûr laisser les coudées franches à toute cette mentalité réductrice et vaine que l’on combat chaque jour dans ses effets les plus pernicieux tout en se plaignant de perdre bataille sur bataille dans le domaine des représentations sociales que les médias aux ordres pondent chaque jour un peu plus dans la tête de nos concitoyens. En gros, on peut faire nos dégoutés, n’y toucher qu’avec des gants et une pince à linge plantée sur le nez, mais on peut aussi décider, à l’instar des petits Midas de l’entreprise, que la communication gagnerait beaucoup à évoluer vers une configuration déontologique plus conforme à notre confort intellectuel.

      On peut juste estimer que communiquer, c’est rendre des informations visibles et intelligibles au plus grand nombre, c’est porter le message, l’amplifier, l’adapter sans jamais le faire mentir, sans jamais tenter de tromper le chaland, c’est participer à la petite musique des mots et à la symphonie des images, c’est créer du lien, bâtir des passerelles, construire des émulations, des coopérations là où il n’y avait que du vide, de l’incompréhension et des rodomontades.

      là aussi j’abonde, en m’auto-citant pas plus tard qu’hier...

      (malheureusement) c’est le monde de l’entreprise qui semble à l’heure actuelle exploiter au mieux ces précieuses techniques, avec tous les écueils que l’on peut craindre. En effet tirer le meilleur de son prochain grâce à une bonne communication, si c’est à ses dépens, comme souvent en entreprise, c’est plutôt malsain. Justement, ne leur laissons pas le monopôle de ces outils.

    • Je suis d’accord avec les commentaires qui disent que tu y es allée à la truelle au sujet des « de droite ». Pas que ça manque de nuances... enfin si un peu... Mais il y a des moments dans ton texte inutilement violents, parce qu’on ne comprend pas à quoi correspond le « de droite » que tu « conchies » (plus sûr que tu ais utilisé ce mot, mais le registre est celui que j’ai retenu).

      Peut-on être de droite et être bénévole au Resto du coeur ? Oui... J’en connais. Promis. Nous n’avons pas la même définition de ce qu’est une gauche et une droite.
      Tu conchies l’Etat ? Tu es de droite ou de gauche ? T’es anar, tu conchies l’Etat, mais... Tu es de droite ou de gauche ?
      Tu bosses dans la com’... tu es de droite ou de gauche ? Est-ce que ça peut aider à te jauger politiquement ? N’y-a-t-il aucun communicant en politique ?

      Et tout ça parce que dans une assemblée, un jour, les aristocrates se sont mis d’un côté, et le tiers état de l’autre ?...

      Il y a le troll, sur ton blog, là, qui bien qu’insupportable, met le doigt sur un truc : l’intérêt général, il ressort de quoi ? De l’addition des intérêts particuliers que l’on aurait laissé batifoler ? Ou bien d’un Etat qui agirait pour le mettre en oeuvre ?

    • J’ai parlé du bénévolat dans une association. C’est de la charité ou du... bénévolat ? Donner à l’association, c’est de la charité (ou de la défiscalisation). Mais être bénévole ?...

      En fait, on se tort les neurones sur « gauche » et « droite » depuis des années. Et j’ai comme l’intuition que la réponse est si complexe qu’on n’aura pas de réponse (certains en deviennent dingues, la bave aux lèvres, cf. ton troll là, sur ton blog).
      Quant à la différence entre actes et discours. Tenir un discours est déjà un acte.

    • @biggrizzly : bonne question en effet..

      Le bénévolat je pense que c’est de la charité quand cela consiste à stabiliser une situation, à rendre « vivable » un système, sans motivation de sortie par le haut, et avec pour seule gratification le fait de se voir distinguer pour sa générosité.
      On entretient une forme de domination, par l’expression de son paternalisme généreux. Cette domination est doublement jubilatoire pour le bénévole : il a à la fois et le confort du dominant, et la bonne conscience du bon samaritain. Ça c’est la version de droite.

      Quand ça s’inscrit dans le cadre d’un échange non-marchand, façon troc ou selon des modalités décrites par les théoriciens de la #wertkritik, notion qui m’échappe, pour moi c’est ni droite ni gauche, c’est utilitariste, donc neutre. On me corrigera si besoin...

      Enfin quand ça s’inscrit dans un engagement, un don visant à atteindre un objectif social « meilleur », et que l’atteinte de cet objectif social constitue la seule gratification de ce don, je dirais que c’est de la solidarité. En gros quand mon action « gratuite/désintéressée » permet à d’autres d’atteindre une autonomie, une indépendance, une émancipation, ou bien simplement de compenser des inégalités « physiques », des handicaps de départ pour atteindre une situation d’égalité, si je ne cherche pas à tirer parti de ma générosité, mais je suis récompensé par la matérialisation d’un « progrès » social, je dirais que c’est de la solidarité...

      (PS : le troll est décevant, il n’a pas tenu très longtemps avant de montrer son vrai visage de sous-marin de la fachosphère :-)

  • #Mozambique: How serious is #Renamo’s pro-war rhetoric?
    http://africasacountry.com/mozambique-how-serious-is-renamos-pro-war-rhetoric

    On October 4th, the peace accord between the opposition Renamo and the party in power, #Frelimo, signed after more than a decade and a half of #civil_war, celebrated its 21st anniversary. After several violent incidents over the past year and an attack by Frelimo on Renamo’s current base in the country’s central region this […]

    #HISTORY #OPINION #POLITICS #violence

  • La grande séparation – Pour une écologie des civilisations d’Hervé Juvin | Forum Démocratique
    http://forumdemocratique.fr/2013/10/22/la-grande-separation-pour-une-ecologie-des-civilisations-dherve-ju

    La Grande séparation constitue le troisième et dernier volet d’une trilogie entamée avec L’avènement du corps, en 2005 et poursuivie avec Produire le monde en 2007. Hervé Juvin y soulève une question dérangeante, celle de « l’écologie humaine ». Un large accord existe désormais sur la nécessaire préservation de la biodiversité. Mais la diversité humaine ? La diversité des cultures ? Nous n’avons pas moins à nous préoccuper, plaide Hervé Juvin, de sauvegarder le trésor que représentent les différentes manières d’être homme, aujourd’hui laminées par la mondialisation, un développement économique aveugle et l’indifférenciation juridique.

    #écologie
    #civilisation
    #Hervé-Juvin

  • Séminaire : Arts et Société. Freud et la guerre

    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4008549936/seminaire-arts-et-societes-freud-et-la-guerre?hash=1488e852-3888-4374-86c0-845

    "Pourquoi cette mise en relation ? Quel est l’intérêt des positions de Freud (1856-1939) sur la guerre ? On peut se demander s’il a, en tant que psychanalyste, des positions spécifiques ou (et) dans quelle mesure ses positions sont intéressantes au même titre que celles d’autres intellectuels de son temps, Romain Rolland par exemple avec qui il correspond à partir de 1923, ou Albert Einstein à qui il envoie en septembre 1932 une célèbre lettre intitulée « Pourquoi la guerre ? ». Le texte essentiel reste celui de 1915 : « Considérations actuelles sur la guerre et la mort » qui nous servira de point d’appui. (...)"

    #guerre #Freud #conflit #mort #pulsions #diplomatie #politique #psychologie #psychanalyse #société #civilisation #art #Artpol #vangauguin

  • Les civilisations vus par les réseaux - Wired Science
    http://www.wired.com/wiredscience/2013/09/world-civilizations-from-network-analysis

    Kalev leetaru - http://www.kalevleetaru.com - a utilisé les réseaux sociaux et le New York Times pour cartographier les « civilisations » du monde, c’est-à-dire la manière dont les gens (ou les journalistes du Times) découpent le monde en grandes entités. http://firstmonday.org/ojs/index.php/fm/article/view/3663/3040 Tags : internetactu2net fing internetactu #media (...)

    #civilisation #culture #réseauxsociaux #analysedesreseaux

  • Turquie : un avocat juge immoral et laid les #femmes enceintes sur l’espace public
    http://www.fait-religieux.com/turquie_un_avocat_juge_immoral_et_laid_les_femmes_enceintes_sur_l_es

    Mais Ömer Tugrul Inançer ne s’est pas arrêté à ces déclarations, il a jouté que selon lui, « il est contraire à notre #civilisation d’annoncer une grossesse en fanfare. Les femmes enceintes ne devraient pas circuler en public avec ces ventres. Ce n’est pas esthétique. Après sept ou huit mois, les futures mères ne doivent quitter la maison qu’en voiture avec leur mari pour obtenir un peu d’air frais, et seulement dans la soirée. Au lieu de cela, on les voit partout à la télévision. C’est désagréable. Ce n’est pas le réalisme, c’est l’immoralité. »

    #connerie_abyssale

    • J’adore ce genre de déclaration de m*** proférée par de gros c***, parce qu’on peut facilement les détourner :

      Il est contraire à notre #civilisation d’annoncer un gros ventre en fanfare. Les hommes avec un gros ventre ne devraient pas circuler en public avec ces ventres. Ce n’est pas esthétique. Après sept ou huit kilos, les buveurs de bière ne doivent quitter la maison qu’en voiture avec leur femme pour obtenir un peu d’air frais, et seulement dans la soirée. Au lieu de cela, on les voit partout à la télévision. C’est désagréable. Ce n’est pas le réalisme, c’est l’immoralité.

      Il est contraire à notre #civilisation d’annoncer un gros pif en fanfare. Les hommes avec un gros pif ne devraient pas circuler en public avec ces pifs. Ce n’est pas esthétique. Après sept ou huit points noirs, les Cyrano de Bergerac ne doivent quitter la maison qu’en voiture avec leur femme pour obtenir un peu d’air frais, et seulement dans la soirée. Au lieu de cela, on les voit partout à la télévision. C’est désagréable. Ce n’est pas le réalisme, c’est l’immoralité.

      Il est contraire à notre #civilisation d’annoncer des conneries en fanfare. Les hommes avec une petite bite ne devraient pas circuler en public avec cet appendice. Ce n’est pas esthétique. Après sept ou huit points de QI en moins, les connards ne doivent quitter la maison qu’en voiture avec leur femme pour obtenir un peu d’air frais, et seulement dans la soirée. Au lieu de cela, on les voit partout à la télévision. C’est désagréable. Ce n’est pas le réalisme, c’est l’immoralité.

      Etc.

  • The Man Behind ‘Newsroom’ Anchor Will McAvoy’s Fake Tweets - The Daily Beast
    http://www.thedailybeast.com/articles/2013/07/21/the-man-behind-newsroom-anchor-will-mcavoy-s-fake-tweets.html

    @willmcavoyacn
    https://twitter.com/WillMcAvoyACN
    is the #Twitter handle of a 29-year-old man who wishes to remain nameless because he spends his day writing copy for a major airline.

    Although “McAvoy” declines to disclose his identity, he’s hoping to use his experience to get into television writing and is already working on a spec script for a Season 3 of The Newsroom. The original impetus for his Twitter accounts was a way to get rid of writer’s block and write more like Aaron Sorkin. It is a tribute to Sorkin’s writing that the characters he created can inspire such fully-formed fan tributes that they are able to wade into online debates untethered to their maker.

    « #The_Newsroom »
    http://blogs.mediapart.fr/blog/dominique-bry/210713/newsroom-tous-en-salle-des-nouvelles

    Série brillante et engagée sur le thème des médias, appelée « Salle des nouvelles » au Québec, « The Newsroom » plonge le spectateur dans le quotidien (plutôt nocturne d’ailleurs) de l’équipe de « News Night », le JT de la chaîne d’information en continu ACN, network qui se frotte à CNN et Fox News et qui, sous l’impulsion de Mackenzie McHale et de son présentateur-vedette Will McAvoy, entend délivrer une autre information. La série d’Aaron Sorkin mêle habilement les ressorts d’un drama bien huilé, qui tend vers le soap quand il s’agit de dérouler des intrigues amoureuses entre les personnages ou vers la comédie avec virtuosité et humour au long des joutes verbales incessantes. Dire que chaque épisode de « The Newsroom » est rythmé est un euphémisme, presque un pléonasme.

    #scénariste #tv_show #hbo #journalisme #télé #temps_réel #militer (McAvoy dirait plutôt #civiliser)

  • MIchel Foucault : L’utopie du corps
    Conscience de soi, conscience du corps ou l’utopie d’un continent à soi.

    Transcription intégrale de la conférence de Michel Foucault : « Le Corps utopique », conférence radiophonique prononcée le 7 décembre 1966 sur France-Culture. Cette conférence a fait l’objet, avec celle intitulée « Les hétérotopies », d’une édition audio sous le titre « Utopies et hétérotopies »

    http://www.youtube.com/watch?v=NSNkxvGlUNY

    http://culturevisuelle.org/imagination/2010/06/05/foucault-«-le-corps-utopique-»

    Ce lieu que #Proust, doucement, anxieusement, vient occuper de nouveau à chacun de ses réveils, à ce lieu-là, dès que j’ai les yeux ouverts, je ne peux plus échapper. Non pas que je sois par lui cloué sur place – puisque après tout je peux non seulement bouger et remuer, mais je peux le “bouger”, le remuer, le changer de place –, seulement voilà : je ne peux pas me déplacer sans lui ; je ne peux pas le laisser là où il est pour m’en aller, moi, ailleurs. Je peux bien aller au bout du monde, je peux bien me tapir, le matin, sous mes couvertures, me faire aussi petit que je pourrais, je peux bien me laisser fondre au soleil sur la plage, il sera toujours là où je suis. Il est ici irréparablement, jamais ailleurs. Mon corps, c’est le contraire d’une utopie, ce qui n’est jamais sous un autre ciel, il est le lieu absolu, le petit fragment d’espace avec lequel, au sens strict, je fais corps.

    Mon corps, topie impitoyable. Et si, par bonheur, je vivais avec lui dans une sorte de familiarité usée, comme avec une ombre, comme avec ces choses de tous les jours que finalement je ne vois plus et que la vie a passées à la grisaille ; comme avec ces cheminées, ces toits qui moutonnent chaque soir devant ma fenêtre ? Mais tous les matins, même présence, même blessure ; sous mes yeux se dessine l’inévitable image qu’impose le miroir : visage maigre, épaules voûtées, regard myope, plus de cheveux, vraiment pas beau. Et c’est dans cette vilaine coquille de ma tête, dans cette cage que je n’aime pas, qu’il va falloir me montrer et me promener ; à travers cette grille qu’il faudra parler, regarder, être regardé ; sous cette peau, croupir. Mon corps, c’est le lieu sans recours auquel je suis condamné. Je pense, après tout, que c’est contre lui et comme pour l’effacer qu’on a fait naître toutes ces utopies. Le prestige de l’utopie, la beauté, l’émerveillement de l’utopie, à quoi sont-ils dus ? L’utopie, c’est un lieu hors de tous les lieux, mais c’est un lieu où j’aurai un corps sans corps, un corps qui sera beau, limpide, transparent, lumineux, véloce, colossal dans sa puissance, infini dans sa durée, délié, invisible, protégé, toujours transfiguré ; et il se peut bien que l’utopie première, celle qui est la plus indéracinable dans le coeur des hommes, ce soit précisément l’utopie d’un #corps incorporel. Le pays des fées, le pays des lutins, des génies, des magiciens, eh bien, c’est le pays où les corps se transportent aussi vite que la lumière, c’est le pays où les blessures guérissent avec un beaume merveilleux le temps d’un éclair, c’est le pays où on peut tomber d’une montagne et se relever vivant, c’est le pays où on est visible quand on veut, invisible quand on le désire. S’il y a un pays féerique, c’est bien pour que j’y sois prince charmant et que tous les jolis gommeux deviennent poilus et vilains comme des oursons

    #Michel_foucault #Philosophie #Corps #Utopie #Mythologie #Histoire #Société #Civilisation #Sacré #Rituel #Tatouage #Corps_continent

  • Au nom du père
    http://blog.monolecte.fr/post/2013/07/03/Au-nom-du-pere

    La polémique autour du mariage pour tous a surtout été une belle occasion ratée d’avoir un vrai #débat de fond sur la société au lieu d’un affrontement stérile autour d’une problématique d’un autre âge. Cela dit, cette pénible surenchère a toujours eu le mérite, pour le pouvoir en place, de détourner l’attention de ce qu’il trame en coulisse et une belle occasion, pour les médias de remplir des colonnes et des éditoriaux à la truelle avec un fond de réflexion qui aurait largement pu tenir sur le recto d’un (...)

    #Légilecte #administration #civilisation #femmes #humanité #inégalités #politique #sexualité #société

  • « Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l’histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l’art. Cette botanique de la mort, c’est ce que nous appelons la culture. »
    Les statues meurent aussi un court métrage d’Alain Resnais et Chris Marker.
    Une démonstration fascinante de la dénaturation d’une culture par une autre culture.
    http://www.youtube.com/watch?v=hzFeuiZKHcg

    http://www.grecirea.net/textes/06TexteFF08.html

    Les statues meurent aussi est un court métrage de 30 minutes consacré à l’art africain, réalisé par Alain Resnais et Chris Marker en 1953. Mais c’est aussi un film sur les ravages du #colonialisme en Afrique et la lutte des classes. Un film qui explique et nous fait ressentir comment la beauté et le mystère de ce que l’on appelait à l’époque art nègre a été avili. On y voit vivre et mourir des objets sacrés. La leçon est #universelle, elle vaut pour tous les arts, toutes les #cultures. Le film prouve, comme le disait Marcel Griaule, que la #pensée africaine est « à la hauteur des #civilisations grecque, romaine, chinoise ou de l’Inde ».
    #Les_statues_meurent_aussi est #fondateur d’un genre documentaire qu’on appele aujourd’hui l’#essai_filmique. Préfiguration de ce qui va devenir le cinéma de Marker, il est à la fois démodé sans être dépassé. C’est un diamant noir qui n’a rien perdu de son tranchant. Un morceau de #cinéma définitif, comme les masques qu’il nous dévoile. Il est remarquable que l’art africain et le colonialisme aient été l’objet de ce film singulier. Les censeurs ne s’y sont pas trompés, qui l’ont mutilé pendant de longues années. L’histoire du film Les statues meurent aussi, que je vais esquisser ici, montre comment ce film documentaire s’inscrit l’Histoire. A moins, comme #Godard le propose, que l’#Histoire elle-même ne soit qu’un éclat de Cinéma.
    Depuis les années 50, le cinéma a beaucoup évolué, et les commissions de censure ont changé de visage. Parallèlement à la censure politique, qui continue d’exister dans certains pays, notamment africains, il existe une censure #économique et #médiatique qui voudrait empêcher l’existence de films indépendants, en Afrique et ailleurs. Il existe une #standardisation des #représentations du #réel qui voudrait #déposséder les cultures et les #individus de leur capacité à créér leurs propres représentations. Le cinéma documentaire est un prisme de lecture particulièrement pertinent pour le comprendre et, c’est ma conviction, construire une alternative à ce phénomène.

    #Art #Anthropologie #Afrique #Colonialisme #Anti-colonialisme #Racisme #Documentaire #Censure #Chris_Marker #Alain_Resnais #Vidéo

  • Au delà du buzz insolite, un bel exemple de maturité politique..

    http://www.lepoint.fr/societe/la-petition-d-une-eleve-de-12-ans-qui-cartonne-20-06-2013-1683821_23.php

    Cette élève de cinquième d’un collège de Rouen a lancé sur Internet une pétition contre les dissections d’animaux en classe qui a recueilli plus de 13 000 signatures en deux mois et une semaine.

    (..)

    « La dissection dans les collèges finance la mort d’animaux et encourage la maltraitance envers les animaux », estime la jeune fille, qui se dit choquée d’avoir constaté dans sa classe que « tous les autres élèves s’amusaient à déchiqueter le cadavre » lors d’une séance de dissection d’un poisson. « J’ai été écoeurée de ce comportement, j’étais la seule à refuser de participer à la dissection », rapporte-t-elle dans son courrier au ministre.

    #spécisme #cruauté #civisme

  • Theodor W. Adorno et « l’industrie culturelle ».
    Une analyse d’une actualité stupéfiante !
    https://www.youtube.com/watch?v=DAyNnXV2WLs

    http://la-philosophie.com/adorno-horkheimer-industrie-culturelle

    La Théorie Critique et les médias

    La charge menée contre les médias est en effet lourde : ils leur reprochent de faire du public un “jouet passif”, réduit à opiner, à absorber toute la matière qu’on lui présente. Les médias transformeraient les citoyens en consommateurs abêtis, objectivés, #déshumanisés. Le #spectateur serait une sorte d’homme générique, comme l’était l’ouvrier aliéné chez #Marx, dont l’unité de condition consiste dans le fait qu’il a perdu toute fonction, et même toute capacité critique. Sa #conscience devient à l’ère des mass media une machine qui effectuent des « opérations standardisées ». Le schématisme de l’entendement aurait disparu : les médiations entre les catégories et les phénomènes ne sont plus du ressort du sujet, mais de la « conscience des équipes de production » qui tracent pour les consommateurs, à leur place, les cadres leur permettant de saisir le réel. Même le moi au cœur de l’identité, qui se construit d’abord au sein de sphère d’intimité, est gangrenée par l’univers médiatique, ne serait plus qu’un « un produit breveté déterminé par la société », il se conforme à être ce que l’industrie culturelle lui impose. L’individu est intégré de force au système, il devient un maillon, une pièce d’une immense machine qu’il ne contrôle pas, il n’est plus qu’un « appareil ».

    Pour ces deux penseurs, les médias sont la chute de l’homme moderne, la défaite du sujet pensant. Les médias semblent, selon eux, achever le mouvement d’ « autodestruction de la raison » prenant sa source chez les Lumières. Contre #Kant, ils estiment que ce n’est pas le sujet qui est devenu majeur, mais c’est la domination qui est devenue adulte. Et cette défaite de la pensée est d’autant plus grande qu’elle semble, si l’on suit leur diagnostic, sans chance de rémission puisque « l’attachement funeste du peuple pour le mal qu’on lui fait va même au-devant de l’astuce des autorités ».

    Présentation du livre coécrit avec le philosophe et sociologue allemand #Max_Horkheimer « la #dialectique de la raison » ou est développé le système d’industrie culturelle.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dialectique_de_la_Raison

    Selon le livre, le monde entier est structuré par l’industrie culturelle (la culture de masse), laquelle est un système formé par le film, la radio, la presse écrite. L’industrie culturelle tend non pas à l’émancipation ou à la libération de l’individu, mais au contraire à une uniformisation de ses modes de vie et à la domination d’une logique économique et d’un pouvoir autoritaire. C’est en cela que l’industrie culturelle participe d’une anti-Aufklärung. Le phénomène ne concerne pas seulement les pays totalitaires, mais également les autres pays, à commencer par les sociétés libérales.
    Il y a une unité de la civilisation de masse, qui est dirigée d’en haut par un pouvoir économique qui dépasse celui de l’industrie culturelle et exerce sur elle son emprise. Il n’y a pas de différence de nature entre la propagande et l’industrie culturelle : la technique est la même. Le consommateur est considéré seulement comme client et comme employé, soit comme matériel statistique (comme un moyen et non comme une fin).
    La « culture » propagée par l’industrie culturelle n’est pas quelque chose d’extérieur à l’existence de l’individu. Elle semble concerner uniquement ce qui relève du loisir ou du divertissement, mais c’est là qu’elle exerce en réalité son emprise la plus forte. On croit échapper dans le divertissement au processus de travail, mais en réalité, c’est dans le divertissement que l’individu est préparé et discipliné par l’industrie culturelle pour l’affronter. Les carrières des professions libérales sont déterminées par l’appartenance à la "culture" plus encore que par les savoirs techniques, car c’est dans la "culture" que se manifeste l’allégeance au pouvoir et à la hiérarchie sociale. S’amuser, c’est donc être en accord avec la société.
    Le système de l’industrie culturelle marginalise, au contraire, ceux qui refusent cette uniformisation. Le pauvre est l’exclu par excellence du système. Bien que l’art se trouve également en dehors du système a priori, il n’échappe pas en fait à la logique de l’industrie culturelle, et se reconnaît même en elle comme un objet de consommation. En réalité, les individus sont imprégnés jusque dans leur langage, dans leurs gestes, dans leurs émotions les plus intimes par le pouvoir de l’industrie culturelle. Les consommateurs sont contraints de devenir non des sujets mais des produits.

    #Adorno #Philosophie #Sociologie #Politique #libéralisme #Critique #Médias #idéologie #Culture #Civilisation #Industrie #Arts #Littérature #Divertissement #Consommateur #Standardisation #Domination #Ordre #Esthétique #Ecole_de_Francfort #Audio #Livre

  • Gilbert Simondon philosophe de la technique qui a pensé le pouvoir et l’ontologie poétique de la « machine »
    Partie 1 :
    https://www.youtube.com/watch?v=VLkjI8U5PoQ

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_Simondon

    La pensée de Simondon a influencé la pensée naissante de Gilles #Deleuze, qui l’évoque dans Différence et répétition et Logique du sens. Mais l’œuvre de Simondon n’est véritablement découverte par les philosophes que depuis la fin des années 1990, et elle continue d’ailleurs de paraître de façon posthume. Les deux concepts qui dominent ses thèses principale et complémentaire pour le Doctorat d’État - c’est-à-dire ses deux ouvrages les plus connus - sont les concepts d’individuation et de transduction.
    Simondon, critique de l’hylémorphisme de la tradition philosophique occidentale, opère dans sa thèse principale la synthèse, et donc pour certains le dépassement, des pensées de Gaston #Bachelard et Henri #Bergson : à l’#épistémologie anti-substantialiste du premier, qu’il reprend et approfondit sous le nom de « réalisme des relations », il adjoint une #ontologie génétique des « régimes d’individuation », qu’il décline en trois catégories : le #physique, le #vital et le #transindividuel.
    Dans sa thèse complémentaire, il réconcilie culture et technique en s’opposant au « facile #humanisme » technophobe au profit de ce que l’on peut nommer un « humanisme difficile » (selon J.-H. Barthélémy). Il est par ailleurs l’héritier - involontaire - de Jacques Lafitte, qui, dès 1932, a préconisé le développement d’une science des machines, la « mécanologie ». Comme l’a montré Pascal Chabot (2003), une des oppositions centrales de l’œuvre de Simondon est celle de l’adaptation et de l’invention.
    D’un point de vue plus général, sa pensée est un dialogue constant mais plus ou moins explicite avec #Kant, comme avec #Marx, mais aussi avec la cybernétique. L’œuvre de Simondon est par ailleurs l’une des principales sources, avec l’œuvre de Freud pour ce qui est de la compréhension de l’appareil psychique, de la pensée de Bernard #Stiegler.

    Partie 2 :
    https://www.youtube.com/watch?v=HRqy9vttW-E

    http://anuel.free.fr/spip/spip.php?article67

    Introduction. Le problème que pose ce texte et celui d’un écart, d’une contradiction entre la réalité de la technique et la représentation que nous en avons. La technique est un phénomène culturel à part entière (dans son principe et dans ses finalités). Ne pas le reconnaître est illégitime et dangereux à plus d’un titre. D’abord cette attitude ne peut qu’engendrer indifférence ou mépris envers les techniciens. Que se passe t il si on néglige par exemple la formation de ceux dont par ailleurs on peut penser qu’ils sont essentiels au fonctionnement de notre monde ? C’est une vieille histoire, il suffit de considérer la place faite au cuisinier ou au parfumeur chez Platon, pour s’en convaincre. C’est encore risquer de ne pas comprendre comment se profile l’avenir d’une société (qui est toujours quelque part une technique) : c’est l’objet du débat aujourd’hui sur l’Internet. Or n’est il pas de la responsabilité des politiques de penser l’avenir ? Enfin on peut se demander si la pensée technique est tout à fait neutre. Ne pas se préoccuper de savoir comment elle fonctionne risque de la voir s’orienter dangereusement. Nous avons ici affaire à un texte philosophique d’abord parce qu’il dénonce une ignorance ou une illusion, ensuite parce qu’il propose de regarder autrement une réalité.

    Texte. L’opposition dressée entre la culture et la technique, entre l’homme et la machine est fausse et sans fondement, elle ne recouvre qu’ignorance et ressentiment.

    Partie 3 :
    https://www.youtube.com/watch?v=kCBWTHjKvbU


    #Gilbert_Simondon #Philosophie #Civilisation #Culture #Technique #Matière #objets #Machine #Cybernétique #Mécanologie #Energie #Anti-phénoménologie #Individuation #Rationalité #Livre #Vidéo

    • Merci @pariaurbain

      J’avais signalé ce #livre il y a quelque temps : http://seenthis.net/messages/98587

      Autrement, paraît que ce #film est super :

      SIMONDON DU DÉSERT
      http://www.hors-oeil.com/index.php?option=com_content&task=view&id=67&Itemid=1

      Un film de François Lagarde
      Image, son, montage : François Lagarde
      Dialogue : Pascal Chabot
      Musique : Jean-Luc Guionnet
      Mixage : Mikaël Barre
      Traduction : Aliza Krefetz
      Un philosophe sans image
      http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=DB1pe_PFyq8


      Gilbert Simondon (1924-1989), philosophe français aussi mystérieux qu’important, est de ceux qui, selon la formule, « ont eu tort d’avoir raison trop tôt ». Penseur de la technique et du devenir, il a créé dans les années 1960 des concepts pour dire notre monde. Son langage résonne avec les plus utopiques des propositions contemporaines en faveur d’un nouveau pacte entre nature et technologie. Lu à son époque par quelques proches seulement, dont Gilles Deleuze, il est désormais traduit à travers le monde.

      Comme personne, il apparaît seul, fragile, toujours au bord de la rupture, mais aussi attachant et intègre. De lui, nous n’avons pas d’image, mais de sa pensée, existent des « lieux-moments » qui sont la pointe visible de sa philosophie. De Lecce à Brest, du CERN de Genève aux grottes préhistoriques du Mas d’Azil, du Collège de France aux moulins des Flandres, des penseurs racontent comment leur parcours a été transformé par leur rencontre de Simondon. Vies et théories se nouent pour dire la singularité d’une démarche.

      En filigrane, une question revient, obsédante : quelles sont les raisons qui ont pu masquer à ce point une œuvre aussi magistrale dont la pertinence et l’humanité nous éclairent aujourd’hui ?

  • « Pourquoi stocker toutes nos vies sur des serveurs aux Etats-Unis ? »
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/06/12/pourquoi-stocker-toutes-nos-vies-sur-des-serveurs-aux-etats-unis_3428857_651

    Jérémie Zimmermann, porte-parole de la Quadrature du Net, association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, était l’invité d’un chat avec les lecteurs du Monde.fr, mercredi 12 juin.
    Ark : Comment est-il possible que des programmes aussi sensibles que Prism puissent être approuvés par le Congrès américain, et que personne (le public) n’en sache rien ? Est-ce que l’objectif du programme est masqué ? Un acte du Congrès est public, me semble-t-il.

    Vaste question, qui a trait en grande partie à l’attitude des Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Une politique publique basée sur la peur a donné les pleins pouvoirs à l’antiterrorisme, dans une sorte de guerre permanente (un peu comme dans 1984, de George Orwell ?).

    Un ensemble de projets législatifs ont depuis sans cesse augmenté, de façon disproportionnée, les pouvoirs de la NSA et du FBI. On a l’impression aujourd’hui qu’ils ont les pleins pouvoirs, sans aucune forme de contrôle démocratique.

    Depuis 2003, des lanceurs d’alerte chez AT&T (un des plus gros opérateurs télécom américains) ont indiqué que la NSA dupliquait, pour en faire ce qu’elle voulait, les communications internationales. Depuis 2008, la loi amendant le Foreign Intelligence & Surveillance Act (FISA) donnait les pleins pouvoirs aux services de renseignements pour collecter les données de citoyens non américains lorsque celles-ci sont stockées aux Etats-Unis.

    #Données_personnelles #Liberté #Vie_privée #Surveillance #Technologie #Société #Civilsation_numérique

    • @neofutur Même si quelqu’un d’autre que Ggle offrait un tel service, faudrait-il l’utiliser ?

      Communiquer avec ceux qui vous sont chers par l’intermédiaire de services Web (ou de protocoles trop bien connus comme SMTP) revient à exposer ce qu’on sait d’eux à tous les services de renseignement du monde sans même qu’ils aient à faire le travail de rédaction.

      Le Web et internet sont des places publiques : tout ce qu’on y met l’y devient. De la même manière que les parents responsables font attention à ce que leurs enfants font dans l’espace public, chacun doit prendre garde à ne pas laisser aller sur internet ce qui n’a pas à y être, surtout lorsqu’on sait que jamais l’institution ne cherchera à aller y protéger les individus des réels prédateurs qui y rodent : les capitalistes, les états et dans une bien moindre mesure les pirates informatiques.

      Nul service internet, et particulièrement ces services très centralisés comme les services Web, mail, DNS, monté par qui que soit ne sera à même de préserver l’intérêt de son utilisateur. Avoir jamais prétendu le contraire est irresponsable. Tout ce qui compte réellement doit rester offline

  • EXCLUSIVE: CIA didn’t always know who it was killing in drone strikes, classified documents show - Open Channel
    http://openchannel.nbcnews.com/_news/2013/06/05/18781930-exclusive-cia-didnt-always-know-who-it-was-killing-in-

    ...

    NBC News has reviewed two sets of classified documents that describe 114 drone strikes over 14 months in Pakistan and Afghanistan, starting in September 2010. The documents list locations, death and injury tolls, alleged terrorist affiliations, and whether the killed and injured were deemed combatants or non-combatants.

    Though the Obama administration has previously said it targets al Qaeda leaders and senior Taliban officials plotting attacks against the U.S. and U.S. troops, officials are sometimes unsure of the targets’ affiliations. About half of the targets in the documents are described as al Qaeda. But in 26 of the attacks, accounting for about a quarter of the fatalities, those killed are described only as “other militants.” In four others, the dead are described as “foreign fighters.”

    In some cases, U.S. officials also seem unsure how many people died. One entry says that a drone attack killed seven to 10 people, while another says that an attack killed 20 to 22.

    Yet officials seem certain that however many people died, and whoever they were, none of them were non-combatants. In fact, of the approximately 600 people listed as killed in the documents, only one is described as a civilian. The individual was identified to NBC News as the wife or girlfriend of an al Qaeda leader.

    ...

  • Une bonne nouvelle : nous accueillons sur seenthis l’équipe de Civic City, menée de main de maître par Imke Plinta, Sophie Staub, Ruedi Baur et Vera Kockot-Baur...

    Pour mieux connaître les projets et les actions de Civic City (c’est un institut, un réseau, de recherche en « design critique », qui regroupe des designers, architectes, graphistes, urbanistes en France - Paris et Marseille - et en Suisse - Genève et Zurich). Vous pouvez consulter les sites suivants :

    http://www.civic-city.org

    http://www.labo-irb.eu

    http://new.ruedi-baur.eu

    http://www.irb-paris.eu

    http://head.hesge.ch

    http://www.lacitedesartsdelarue.net/IMG/pdf/CivicCityCivicDesign_Programme_3_.pdf

    http://www.mp2013.fr/au-programme/actions-participation-citoyenne/quartiers-creatifs/ruedi-baur-institut-civic-city

    Il y a dans ce groupe autant d’étudiants que de professionnels qui travaillent sur des projets urbains, graphiques, signalétiques. D’intéressantes discussions sur les « politiques de la ville », l’organisation (et la protection hé hé ...) de l’espace public, et une réflexion collective sur la représentation du monde par les cartes, par divers modes de représentation visuelle. C’est un lieu idéale pour « penser » une nouvelle écriture cartographique, par exemple...

    Ce sera en Français, en Anglais, en Allemand, en Italien... Et perso, je leur souhaite une chaleureuse bienvenue en espérant qu’ils sauront tirer avantage de ce merveilleux outil qu’est seenthis

    #urbanisme #architecture #visualisation #cartographie #urban_matter #civic_city

  • Culture, "Face", Politesse et savoir vivre en #Chine

    Depuis presque 8 mois que je suis en Chine, je me décide enfin à utiliser la plateforme seethis.net pour poster un billet. D’habitude, je passe par mon blog "officiel" => http://lederniersoldatdexian.wordpress.com

    Un des éléments qui touche immédiatement une personne arrivant dans un pays #étranger est bien la culture du pays d’accueil, ses us & coutumes. Incontournables, au minimum pour ne pas donner une mauvaise image du pays d’où l’on vient, mais vitales si notre intention est d’y demeurer plus longuement. La Chine ne déroge pas à la règle. Comment tant d’autres pays d’ #Asie, les #coutumes, la culture, sont extrêmement différentes de celles issues du continent européen. Je n’entends pas ici faire un listing, d’autres l’on fait avant moi et de bien belle façon :

    - En vadémécum => http://www.chine-informations.com/guide/coutumes-et-savoir-vivre-en-chine_91.html
    – *_En forme de "précis" => http://www.chine-informations.com/guide/petit-precis-de-savoir-vivre-a-usage-des-francais-invites-en-chi
    En forme "je l’ai vécu"_* => http://yoda.over-blog.com/article-3775203.html et http://french.visitbeijing.com.cn/transport/tips/n214744081.shtml

    L’une des grande différence culturelle avec l’ #Europe est bien l’existence d’un concept de "Face", le 面子 (Mian Zi). Cette idée transcende la notion même d’honneur, de dignité, de honte, d’orgueil pour en réalité les mélanger. Cette notion se comprend en la vivant au jour le jour avec pour unique trajectoire : ne pas faire perdre la face à un chinois....et ne pas la perdre non plus. Il s’agit ni plus ni moins subtil jeu de stratégie qui peut vite devenir un vrai casse tête....chinois. Mais je vous rassure, si vous êtes patient et relativement ouvert d’esprit, cela deviendra un automatisme d’appeler quelqu’un par son « grade professionnel » ou sa « fonction » plutôt que par « Monsieur/Madame/Mademoiselle », que de couvrir à 2 mains la flammes d’une personne qui vous propose du feu pour une cigarette (gage de la préservation de l’amitié) ou encore de ne pas dire 你好 (Ni Hao – Bonjour) et 谢谢 (Xie Xie – Merci) à tout bout de champ.

    Après la #culture, la #face, venons en justement à la #politesse. Au risque de faire rire beaucoup de gens peu aux faits des traditions chinoises, les #Chinois brillent par un réel sens de l’accueil et d’un politesse fine. Au delà du fait que cela s’adresse aux étrangers, cette politesse me semble commun à l’ensemble des chinois. Le cadre de la #Société chinoise reste particulièrement ritualisée malgré l’influence réelle de la Révolution Culturelle. Les relations entre personnes sont très hiérarchisées et à chaque strate s’applique une politesse particulière, s’ajoutant à une « base commune ». On ne saurait donc reprocher à la Chine un manque de politesse. D’ailleurs, pendant longtemps je me suis même demandé ce qui pouvait « clocher » en Chine ; ce sur quoi nous interrogent souvent nos professeurs.

    En réfléchissant bien et en discutant longuement avec une amie belge, je pense avoir trouvé (à mon sens) ce qui manque cruellement aux Chinois : le manque de savoir vivre. Le savoir vivre ensemble me paraît faire cruellement défauts au fonctionnement de la Société chinoise. Grande civilisation, collective en famille, mais tellement individualiste en société (en apparence ?). Attention, je distingue bien la politesse, figure de style plus « policée » moins intuitive, plus conformiste (http://www.cnrtl.fr/lexicographie/politesse ) du savoir vivre ou civilité (http://fr.wikipedia.org/wiki/Civilit%C3%A9) plus « spontanée », plus « universelle ».

    J’ai donc essayé d’expliquer cela à une professeur d’histoire me demandant d’expliquer ce à quoi je ne m’habituais pas en Chine. Mon niveau de chinois étant insuffisant et mon anglais en perdition, je n’ai pas réussir à la convaincre de ce qui relevait selon moi de la politesse strict-sensus, de la #civilité et du bien vivre en société.

    Je prends 4 exemples :

    En France , nous sommes censé dire « merci »à chaque action dont nous sommes le destinataire, aussi anodine soit-elle. En Chine, c’est inconcevable car on ne remercie que si un réel et grand service a été rendu. Ce n’est donc pas un manque de savoir vivre, mais un code de politesse différent.

    En France , on offre des fleurs, une bouteille de vin à son hôte (je schématise un peu). En Chine, les fleurs ne sont destinées qu’aux cérémonies funéraires et seraient bien mal perçues si elles étaient offertes un hôte. Le cadeau roi quand vous êtes invité en Chine, la corbeille de fruit. Encore une fois, il s’agit d’un « code culturel » de politesse.

    En Chine , les enfants en très bas âge, portent tous des pantalons et sous vêtements fendus tout le long du postérieur afin qu’ils puissent se soulager à tout moment, mais surtout à tout endroit ! Un enfant qui urine sur un bord de route en plein centre ville, sur le perron d’une boutique, rien de plus normal ! En France, inconcevable !

    En Chine , on ne faits pas la queue devant un guichet (排队 – Pai Dui), on se regroupe en amas compacte, quitte (et surtout) à tricher en passant par les côtés ; rien de plus normal et sans considérations de quelconque manières. En France, pareil, inconcevable (encore que)

    Dans les 2 derniers exemples, nous sommes donc dans le domaine du « vivre ensemble » et non plus de la politesse. Aucun code de politesse n’interdit d’uriner dans la rue, c’est du « bon sens civique ». On me répondra que ce n’est que de l’urine de bébé et à priori je suis tout à fait d’accord, ces mixions ne m’ont jamais réelle choquée à vrai dire. Ces expérience m’ont juste permis de développer un peu plus ma réflexion sur certaines stigmates de la Société chinoises. Quand je vois que cette miction s’est transformée en défécation, devant moins, dans un magasin de prêt à porter plutôt « classieux » et pas plus tard que le week-end dernier, je me dis qu’il y’a quelque chose qui cloche (un peu quoi). Très étonnement , un autre étudiant français m’a répondu du tac au tac « Mais c’est la culture, c’est culturel voyons ». J’en doute encore un peu...qu’en pensez vous ?

    Pour info, on retrouve ces applications des règles de politesse en Chine au monde professionnel et des affaires :

    http://www.usinenouvelle.com/article/en-chine-je-m-adapte-aux-regles-du-savoir-vivre.N39963

    http://www.spheremetisse.com/ici-ailleurs/us-coutumes/chine-les-regles-de-savoir-vivre-en-affaires.html