• Des militants européens venus manifester en France se retrouvent bannis du territoire

    Cinq #antifascistes italiens ont été arrêtés mardi 6 juin. Ils avaient participé à la manifestation en hommage à Clément Méric et risquent l’expulsion. Avant eux, un Suisse, une Allemande et un Belge ont subi le même sort, avant d’être placés en rétention et renvoyés dans leur pays.

    DepuisDepuis plusieurs mois, le ministère de l’intérieur multiplie les obligations de quitter le territoire français (OQTF) et les interdictions administratives du territoire (IAT) à l’égard de militantes et militants européens venus manifester en France, au prétexte qu’ils représentent une « menace réelle » pour le pays.

    Chaque fois, le procédé est le même : les personnes sont interpellées avant, pendant ou après une manifestation organisée sur le sol français, placées en centre de rétention administrative (CRA) puis expulsées lorsque le juge des libertés et de la détention ou le tribunal administratif ne décide pas de leur libération.

    Les militant·es ont alors interdiction de revenir en France, même lorsqu’ils y ont des attaches ou des liens familiaux. Pour les manifestant·es concerné·es comme pour les acteurs associatifs, ces pratiques du ministère s’apparentent à une nouvelle façon de mater les mobilisations dans le cadre de luttes politiques, sociales ou écologistes, à l’heure où l’« ultragauche », l’« écoterrorisme » et le « terrorisme intellectuel de l’extrême gauche » sont largement pointés du doigt par Gérald Darmanin.

    « Les services de renseignement anticipent la participation à la journée nationale d’action de mardi de membres de l’ultragauche venus de l’étranger », avait ainsi annoncé le ministre de l’intérieur dans un tweet le 4 juin, se targuant d’avoir déjà pris dix-sept interdictions administratives du territoire pour « empêcher ces individus de rejoindre les cortèges et le cas échéant de faciliter leur interpellation ».

    Interrogé sur les cas spécifiques que nous documentons dans cet article, le ministère de l’intérieur ne nous a pas répondu.

    Parmi eux, plusieurs ressortissantes et ressortissants italiens venus participer à la manifestation en hommage à Clément Méric, le week-end dernier à Paris, ont été interpellés mardi 6 juin au soir dans une pharmacie d’Aubervilliers. Cinq de ces militant·es antifascistes ont été embarqué·es au commissariat, et deux ont été depuis libérés. Les trois autres, deux femmes et un homme, ont été placé·es aux CRA de Vincennes (Val-de-Marne) et du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) avec l’objectif de les expulser vers l’Italie.

    Mais leur audience devant le juge des libertés et de la détention jeudi 8 juin est venue contrarier la décision du ministère de l’intérieur et permettre leur sortie du CRA ; le juge estimant que la mesure, qui ne correspond pas à une mesure d’éloignement classique et reste limitée dans le temps, « visait à les évincer de la tenue d’une manifestation » et qu’il y avait eu là « un détournement des conditions ouvrant au placement en rétention administrative ».

    Selon nos informations, tous les trois font ainsi l’objet d’une interdiction administrative du territoire. Mais, fait surprenant, il s’agit d’une IAT temporaire, prise le 2 juin et allant jusqu’au 11 juin, ce qui est peu courant. La mesure, qui permet d’empêcher un étranger d’entrer en France lorsque sa présence constitue un danger grave comme des activités terroristes, peut concerner tous les étrangers, y compris les Européens. La personne concernée ne peut demander son retrait qu’au bout d’un an. Le ministère de l’intérieur doit réexaminer les motifs de l’IAT tous les cinq ans et peut l’abroger à tout moment.

    « Le ministère de l’intérieur tente sans avoir besoin de se justifier et voit ce qu’il se passe ensuite. On dépose des recours, mais les délais en justice sont longs », estime Me Camille Vannier, avocate particulièrement engagée sur ce type de dossiers. Des recours visant à contester l’IAT de ces militantes et militants antifascistes italiens devraient être déposés dans les jours qui viennent devant la justice. « Cela remet encore plus en question le droit de manifester en France et de circuler au sein de l’Union européenne », ont dénoncé leurs soutiens dans un communiqué.

    C’est aussi le cas de Lou*, 24 ans, originaire de Suisse et venu le 23 mars en France en vue de participer à des conférences sur l’accès à l’eau et « éventuellement » à la manifestation contre la mégabassine à Sainte-Soline le 25 mars. Il a été interpellé à Melle (Deux-Sèvres), la veille de la manifestation, lors d’un contrôle du véhicule qui le transportait, suivi d’un contrôle d’identité qui a tout fait basculer. « Les policiers ont dit qu’il y avait un souci avec moi. Ils m’ont dit : “Vous, vous vous écartez, vous savez pourquoi.” »

    Le jeune homme affirme ne pas savoir ce qui lui est reproché à ce moment-là. Les gendarmes finissent par lui expliquer qu’il est « interdit de territoire » en France. Lou tombe alors des nues et se voit contraint de les suivre au commissariat. « Au départ, raconte-t-il, je pensais que je sortirais dans la soirée. » Ses amis, qui n’ont pas été ennuyés après le contrôle d’identité, décident de l’attendre. Il passe finalement la nuit en cellule, après un échange avec une agente de police judiciaire qu’il juge « extrêmement cassante », dans le cadre d’une retenue administrative.

    « Dès le départ, quand je suis entré dans son bureau, j’ai été traité comme un ennemi et une personne dangereuse. Elle ne m’a pas laissé appeler mes proches. J’ai pu appeler une avocate mais elle a précisé que si elle ne répondait pas, je n’en aurais pas. » Le jeune homme, qui envisageait de participer à la manifestation de Sainte-Soline, avait pris soin de mémoriser le numéro de téléphone d’une avocate spécialisée – comme beaucoup de manifestant·es aujourd’hui. « Heureusement, elle a répondu alors qu’il était tard le soir. Elle était là le lendemain matin. »

    Il découvre qu’il fait l’objet d’un arrêté ministériel portant interdiction administrative du territoire « en raison de son comportement personnel », qui lui est alors notifié en présence de l’avocate. Sur le document que nous avons pu consulter, daté du 23 mars – soit le jour de son entrée en France et deux jours avant la manifestation de Sainte-Soline –, il est indiqué qu’il « constituerait une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société » et « qu’il y a urgence à [l’]éloigner du territoire français » vers la Suisse. Puis, plus loin : « Le suivi dont il a fait l’objet à ce titre a mis en évidence la gravité de la menace sur l’ordre et la sécurité publics qu’il représente. »
    « Le CRA et les joyeuses procédures qui vont avec »

    Lou raconte son transfert ultra-sécurisé jusqu’au CRA de Bordeaux le samedi soir, menotté durant tout le trajet, « à 160 km/heure sur l’autoroute » et avec un changement de véhicule sur un parking, de nuit, comme s’il était « au milieu d’un trafic de drogue ou pire encore ». « Ensuite, j’ai eu la chance de découvrir le CRA et les joyeuses procédures qui vont avec », ironise-t-il.

    Il y passe trois nuits avant de découvrir le mardi, lors de son passage devant la juge des libertés et de la détention (qui refuse de le libérer), qu’il est également fiché S. Sa quatrième nuit au CRA sera la dernière : il est renvoyé en Suisse mercredi 29 mars par avion.

    À ce jour, Lou ne comprend toujours pas pourquoi il fait l’objet de cette interdiction administrative d’entrée et de séjour en France. Il affirme n’avoir « jamais eu affaire à la police » sur le sol français. Celui qui se décrit comme un militant écologiste explique avoir commencé à participer à des actions de désobéissance civile en 2019 uniquement en Suisse, notamment avec Extinction Rebellion. Il dit avoir relayé, sur les réseaux sociaux, des appels à manifester à Sainte-Soline, mais aussi, depuis environ deux ans, des informations sur les violences policières.

    Le jeune homme a fait l’objet d’une condamnation en 2021, pour opposition aux actes de l’autorité et insoumission à une décision de l’autorité, après avoir bloqué une place publique dans le cadre d’une action et avoir refusé d’évacuer les lieux lorsque les forces de l’ordre le lui ont demandé, en septembre 2020. Des faits qui lui ont valu une amende et devraient être effacés de son casier le 15 juin prochain. « Des choses pas très graves », balaie-t-il, précisant que l’action était « pacifique ».

    Me Vannier, l’avocate de Lou, pointe une « chasse aux militants » et aux manifestants, de manière « totalement aveugle ». « Son cas en est emblématique. Il n’y a aucun détail, aucune motivation derrière cette interdiction de territoire, ce qui est très inquiétant. C’est un laboratoire de répression qui est réutilisé pour d’autres. » Le cas de son client serait le premier d’une longue série à venir, craint-elle.

    « C’est déjà en train de s’étendre, constate Paul Chiron, chargé du soutien et des actions juridiques à La Cimade, association de défense des droits des étrangers. On était surpris pour le Suisse et on retrouve le même schéma pour les Italiens. C’est un détournement du droit des étrangers et de la lutte antiterroriste. »

    Dans un registre très similaire, deux autres militant·es, un Belge et une Allemande, Julia*, ont aussi fait l’objet d’une interpellation dans le cadre d’une manifestation organisée en France et ont été placé·es en CRA en vue de leur éloignement vers leur pays d’origine, en mars et mai derniers. Bien qu’ils ne soient pas visés par une IAT, ils ont aussi eu l’interdiction de circuler sur le territoire français – depuis annulée par la justice dans le cas de Julia.

    Vivant entre la France et l’Allemagne depuis son enfance, Julia a pour coutume de manifester, où qu’elle se trouve, pour la journée internationale des travailleurs et des travailleuses. Ce 1er mai, elle est à Paris en vacances et participe avec des ami·es au rassemblement qui prend la direction de la place de la Nation.

    D’après son récit, il est 16 heures lorsqu’elle est interpellée après une charge policière : « Au moment où les CRS foncent vers nous, tout le monde commence à fuir. Je trébuche et me fais matraquer au sol, avant de me faire menotter, retrace-t-elle. J’ai eu l’impression que c’était complètement arbitraire, ça aurait pu être moi comme la personne à côté. » Elle est interpellée en possession d’une bombe de peinture, de pétards et d’une paire de lunettes de piscine, et n’est pas connue des services de police.

    Elle est ensuite embarquée dans un fourgon qui doit la conduire au commissariat. Dans le véhicule, elle affirme avoir assisté à une scène cocasse, où un fonctionnaire de police s’agace en découvrant que la fiche d’interpellation est incomplète. « Ceux qui m’ont interpellée n’avaient pas coché les faits qui m’étaient reprochés, raconte Julia. Les policiers débattent dans la voiture pour décider quelle case cocher : “On ne va pas noter port d’armes ?”, interroge celui qui tient la fiche d’interpellation. “Par contre, on lui met jet de projectiles”. » Des faits qui apparaissent sur sa fiche d’interpellation que nous avons pu consulter, mais pour lesquels elle n’est finalement pas poursuivie.
    Refus de signer pour un avertissement pénal

    Au commissariat, elle est immédiatement placée en garde à vue et passe la nuit dans une cellule « immonde », jonchée de déchets, et équipée d’un petit matelas et d’un seul plaid, qu’elle doit partager avec une autre gardée à vue. Le lendemain, Julia est conduite au tribunal de Paris et passe de longues minutes enfermée sans être fixée sur son sort.

    Elle est finalement présentée à un substitut du procureur qui lui propose de signer un avertissement pénal probatoire (APP), une procédure qui vaut reconnaissance de culpabilité, mais permet d’échapper aux poursuites.

    Il lui est reproché les infractions suivantes : « rébellion », « participation à un groupement en vue de commettre des actes de violence et de dégradation », « dissimulation volontaire du visage » et « outrage » envers un agent de police pour avoir craché à ses pieds. Elle indique seulement avoir voulu expulser les fumées de gaz lacrymogène inspirées pendant son interpellation.

    Julia refuse de signer l’APP, car elle ne s’estime coupable de rien. « Le substitut du procureur était pressé et contrarié, mais il finit par m’indiquer que je vais pouvoir sortir libre », se remémore-t-elle. Au bout de trente minutes d’une interminable attente, enfermée dans un box vitré, elle s’étonne de n’avoir toujours pas été libérée. On l’informe alors qu’elle est désormais visée par une OQTF et qu’elle va être transférée vers le CRA du Mesnil-Amelot. « J’étais complètement choquée et abasourdie », se souvient-elle.

    Sur le document que nous avons pu consulter, daté du 2 mai, le lendemain de l’interpellation, il est indiqué, comme pour Lou, que Julia « constitue une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société » et « qu’il y a urgence à l’éloigner du territoire français » sans « lui accorder aucun délai de départ volontaire ». Elle est par ailleurs visée par une interdiction de circuler en France (ICTF) pendant trois ans.

    La préfecture de police de Paris justifie le placement en CRA par le risque que Julia se soustraie à son obligation de quitter le territoire, alors même qu’elle dispose d’un billet retour pour l’Allemagne, d’un logement fixe à Berlin et d’un travail stable outre-Rhin.
    1 500 euros de dédommagement pour une semaine en CRA

    Elle retient de son séjour d’une semaine en CRA une leçon de vie sur « la formidable solidarité entre femmes, qui se serraient les coudes dans la précarité » et « l’absurdité de la menace à la sécurité publique construite autour d’elles, alors qu’elles sont mères de famille, travaillent et essayent simplement de s’en sortir ». Au cours de sa semaine d’enfermement, elle est présentée à deux reprises à un juge qui confirme son maintien en rétention.

    Le 9 mai, elle quitte, menottes au poignet, le CRA du Mesnil-Amelot et se voit conduite au tribunal administratif de Melun pour une audience. Son avocate, Me Vannier, conteste devant le juge l’OQTF dont elle fait l’objet et demande l’annulation de son interdiction de circuler en France. Le tribunal satisfait entièrement à ces demandes et oblige l’État à verser à Julia 1 500 euros pour ses frais d’avocat.

    « 1 500 euros pour une semaine en CRA, je n’appelle pas ça un dédommagement », fustige Julia. Au cours de l’audience, le juge administratif inflige un camouflet au ministère public en concluant que la menace à l’ordre public n’était pas fondée.

    L’épilogue de cette semaine cauchemardesque ne rassure pas pour autant Julia, qui réfléchira désormais « à deux fois avant d’aller manifester en France ». Celle qui avait déjà participé à des rassemblements à Marseille pour le droit au logement assure toutefois qu’elle ne se laissera pas impressionner par ces décisions administratives, « qui sont faites pour intimider ». « Je continuerai à manifester avec mes amies en France », déclare-t-elle.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/090623/des-militants-europeens-venus-manifester-en-france-se-retrouvent-bannis-du

    #arrestation #manifestation #France #OQTF #IAT #interdiction_de_territoire #CRA #rétention #détention_administrative #expulsion #antifa #ultragauche #Clément_Méric #droit_de_manifester #menace #Extinction_Rebellion #chasse_aux_militants #répression

  • "Ce n’est pas une bagarre qui a dégénéré, c’est un meurtre politique ». Il y a 10 ans, Clément Méric, jeune activiste antifasciste est assassiné par un groupe de skinheads. Retour en 2013, quelques jours après sa mort." @Pieds_Sur_Terre
    une rediffusion :
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/clement-meric-la-prise-de-conscience-5838307

    #fascisme #Clément_Méric #radio

    edit

  • Les rangs de l’ultra-droite grossis de gendarmes, policiers et militaires
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090418/les-rangs-de-l-ultra-droite-grossis-de-gendarmes-policiers-et-militaires

    Capture d’écran du manifeste des #réseaux_Rémora. Les services de #renseignement s’inquiètent de la proportion grandissante de membres des forces de sécurité ayant rejoint des groupuscules d’autodéfense. Parmi les « objectifs de la DGSI » suivis pour leurs liens avec « l’extrême droite violente », on recense une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires.

    #France #Attentat #Clément_Méric #extrême_droite #Logan_Nisin #ultra_droite #Volontaires_pour_la_France

  • Où est donc passé le front antifasciste ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170517/ou-est-donc-passe-le-front-antifasciste

    Au lendemain de la qualification du #FN pour le second tour de la présidentielle, les rues sont restées désespérément vides. Retour sur près d’un siècle d’histoire, pour saisir les causes du laborieux consensus contre l’extrême droite.

    #France #21_avril_2002 #Action_Française #antifas #antifascisme #Clément_Méric #élection_présidentielle #Front_national #Histoire #Jean-Luc_Mélenchon #Jean-Marie_Le_Pen #Marine_Le_Pen

  • Nîmes : manifestation en hommage à Clément
    http://lahorde.samizdat.net/2016/07/03/nimes-manifestation-en-hommage-a-clement

    À l’appel de Solidaires, CNT, NPA, SCALP, RESF/APTI/DAL, Nuit Debout, AL, AFA Nîmes, CGA 30, FSU et Ensemble !, une soixantaine de personnes ont rendu hommage à #Clément_Méric en manifestant dans les rues de Nîmes hier samedi 2 juillet. Deux néonazis en ont profité pour agresser des antifascistes, dont un syndicaliste de Solidaires : voici le communiqué des [&hellip

    #Initiatives_antifas #solidarité_antifasciste

  • Bordeaux : hommage à Clément
    http://lahorde.samizdat.net/2016/06/17/bordeaux-hommage-a-clement-2

    Envoyé par le groupe antifasciste bordelais le Pavé brûlant : Le samedi 4 juin dernier, à l’initiative de plusieurs organisations (CLEF, NPA jeunes, OSBIV, collectif Pavé Brûlant, Solidaires Etudiant.e.s, individu.e.s), nous nous sommes donné.e.s rendez-vous place de la victoire à Bordeaux en souvenir de la mort tragique de #Clément_Méric, tombé il y a trois ans [&hellip

    #Initiatives_antifas

  • #Toulouse : compte-rendu de la #manifestation #Pour_Clément et les victimes du fascisme
    http://lahorde.samizdat.net/2016/06/12/toulouse-compte-rendu-de-la-manifestation-pour-clement-et-les-vict

    Cette année, les #Hommages à Clément et aux victimes du fascisme ont commencé dès le jeudi 2 juin. Petit retour sur la journée toulousaine avec ce compte-rendu de l’Union Antifasciste Toulousaine sur la manifestation appelée par l’inter-organisation et sur la #projection-discussion qui a suivie, pour continuer la lutte. Jeudi 2 juin 2016 s’est élancé [&hellip

    #Initiatives_antifas #antifa #antifascisme #Clément_Méric #une_vie_de_lutte

  • #Allemagne : à Weimar, hommage rendu à Clément
    http://lahorde.samizdat.net/2016/06/07/allemagne-a-weimar-hommage-rendu-a-clement

    La Coordination antifasciste de Weimar a rendu dimanche un hommage à Clément : Le 5 juin 2016, la Coordination antifa de Weimar a appelé à participer à un rassemblement en mémoire de #Clément_Méric. « Nous voulons que ce jour soit l’occasion de nous souvenir de Clément Méric, mais aussi de toutes les autres victimes de la [&hellip

    #International #solidarité_internationale

  • Paris : comptes rendus de la manifestation pour Clément
    http://lahorde.samizdat.net/2016/06/06/paris-comptes-rendus-de-la-manifestation-pour-clement

    Ce week-end, plusieurs initiatives étaient organisées sur Paris pour rendre hommage à #Clément_Méric, jeune antifasciste tué par des militants d’extrême droite le 5 juin 2013 : deux concerts se sont déroulés les vendredi et samedi, une manifestation le samedi, un tournoi de football et un débat le dimanche en journée, et enfin Chorale Debout [&hellip

    #Initiatives_antifas #Violence_policière

  • #Clément_Méric : Rappel des faits
    http://lahorde.samizdat.net/2016/06/05/pour-clement-premier-bulletin-du-comite

    Depuis vendredi, et tout le week-end, différentes initiatives, dont la manifestation de samedi, étaient organisées pour rendre hommage à notre camarade Clément Méric tué il y a maintenant trois ans. Nous republions ici un témoignage, d’un ami de Clément présent au moment des faits, publié dans le premier numéro du bulletin du #comité_pour_Clément [&hellip

    #Repères #Textes

  • #Bordeaux : rassemblement en hommage à Clément
    http://lahorde.samizdat.net/2016/06/01/bordeaux-rassemblement-en-hommage-a-clement

    Envoyé par le collectif Pavé Brûlant, voici le texte d’appel au rassemblement du samedi 4 juin à 19h place de la Victoire à Bordeaux : Clément Meric : poursuivons son combat ! Cela fait maintenant 3 ans que notre camarade Clément Meric, militant syndicaliste et antifasciste, est mort sous les coups de nervis fascistes du groupe Troisième Voie. [&hellip

    #Initiatives_antifas #Clément_Méric

  • #Clément_Méric et ses combats
    http://lahorde.samizdat.net/2016/05/30/clement-meric-et-ses-combats-2

    À partir de vendredi soir prochain, et pour tout le week-end, différentes initiatives, dont une manifestation le samedi 4 juin, sont organisées pour rendre hommage à notre camarade Clément Méric tué il y a maintenant trois ans. Tout au long de la semaine, nous republierons des articles rappelant qui était ce jeune antifasciste, dans quelles circonstances il [&hellip

    #Repères

  • Clément : Trois ans après, on ne baisse pas les bras
    http://lahorde.samizdat.net/2016/05/05/clement-trois-ans-apres-on-ne-baisse-pas-les-bras

    Appel à la manifestation à la mémoire de Clément Méric, dont la Horde est signataire : on vous attend nombreux le 4 juin à 14h au métro Stalingrad à Paris ! Il y a maintenant trois ans, le 5 juin 2013, notre camarade #Clément_Méric, militant syndicaliste et antifasciste, était assassiné par des membres du groupuscule [&hellip

    #Initiatives_antifas

  • Lettre d’infos #1 du Comité pour Clément
    http://lahorde.samizdat.net/2016/04/15/lettre-dinfos-1-du-comite-pour-clement

    Lettre d’information n°1 du Comité pour Clément Clôture de l’instruction Après deux ans et demi d’enquête, plusieurs confrontations et une reconstitution l’instruction a été close fin mars. Une nouvelle expertise a notamment été versée au dossier qui n’exclut pas l’utilisation d’une arme de type « poing américain » au vu de la nature des blessures. [&hellip

    #Non_classé #Clément_Méric #solidarité_antifasciste

  • Bordeaux : hommage à Clément
    http://lahorde.samizdat.net/2015/07/08/bordeaux-hommage-a-clement

    Mercredi 17 juin, le Collectif Pavé Brulant a appelé à un rassemblement Place St Michel à Bordeaux en hommage à #Clément_Méric. Une photo a été prise afin de réaffirmer notre volonté de continuer la lutte contre une extrême droite toujours plus présente. Nous avons également voulu mentionner Alfoï, jeune militant antifasciste madrilène, injustement condamné [&hellip

    #Hommages #Pour_Clément

  • Paris : retour sur la manif #Pour_Clément (vidéo et compte rendu)
    http://lahorde.samizdat.net/2015/06/12/paris-retour-sur-la-manif-pour-clement-video-et-compte-rendu

    L’action antifasciste Paris Banlieue a mis en ligne une vidéo qui donne un aperçu de la manifestation à la mémoire de Clément samedi 6 juin dans les rues de la capitale. 3000 personnes au départ de Bastille pour unemanifestation antifasciste en hommage à Clément et toutes les victimes du fascisme et des violences policières. Antifascistes, syndicalistes, féministes, [&hellip

    #Hommages #Initiatives_antifas #AFA_Paris #Clément_Méric #comité_pour_Clément

  • La Roche-sur-Yon : compte rendu de la manif #Pour_Clément
    http://lahorde.samizdat.net/2015/06/11/la-roche-sur-yon-compte-rendu-de-la-manif-pour-clement

    Le rendez-vous était donné à 18h30 place de la Vendée pour rendre hommage à #Clément_Méric, assassiné par des néonazis à Paris le 5 Juin 2013. Une cinquantaine de personnes s’est réunie autour d’une table de presse, avec vente des stickers de l’Antifa La Roche-Banlieue, livres et boissons à prix libre. Les échanges vont bon train [&hellip

    #Hommages #Initiatives_antifas

  • Clément : la lettre solidaire des mères italiennes du collectif « Madri Per Roma Città Aperta »
    http://lahorde.samizdat.net/2015/06/11/clement-la-lettre-solidaire-des-meres-italiennes-du-collectif-madr

    Lu sur le site du Comité #Pour_Clément : Cher Clément, Une mer de haine alimentée par les inégalités du capitalisme et incitée par des experts militants de l’extrême droite, a armé les mains de tes assassins comme celles des assassins de Dax à Milan, Renato à Rome, Pavlos à Athènes. Et aujourd’hui, sous cette [&hellip

    #International #Italie #Textes #Clément_Méric #comité_pour_Clément

  • Besançon : compte rendu de la mobilisation de ce week-end pour Clément
    http://lahorde.samizdat.net/2015/06/09/besancon-compte-rendu-de-la-mobilisation-de-ce-week-end-pour-cleme

    Lu sur le site du Collectif Antifasciste de Besançon : Dans le cadre du week-end de mobilisation antifasciste, la projection du documentaire « Acta Non Verba » vendredi 5 juin a réuni moins d’une trentaine de personnes à la salle des Epoisses. La projection a été suivi par un débat lors du quel les questions [&hellip

    #Initiatives_antifas #Clément_Méric

  • À la mémoire de Clément (compilation de textes)
    http://lahorde.samizdat.net/2015/06/03/a-la-memoire-de-clement-compilation-de-textes

    Du 4 au 7 juin prochains sont organisées des manifestations pour que la mort de #Clément_Méric ne soit ni oubliée ni pardonnée : à Paris, à Lille, à Toulouse, à Tours, à la Roche-sur-Yon, à Angers, à Besançon… Pour mémoire, voici quelques extraits de textes écrits sur et #Pour_Clément. Le rappel des faits Communiqués d’ organisations Hommages en [&hellip

    #Initiatives_antifas #slide

  • #Lille : #manifestation en mémoire de Clément
    http://lahorde.samizdat.net/2015/05/27/lille-manifestation-en-memoire-de-clement

    Une manifestation antifasciste aura lieu le vendredi 5 juin à Lille à l’appel de l’Action Antifasciste NP2C, de Sud, de la CNT, des JC, de l’UEC, du Parti de Gauche, d’Alternative Libertaire et des Jeunes Ecologistes. Rendez-vous est donné sur le parvis des halles de Wazemmes à 18h00. Voici le texte d’appel à la [&hellip

    #Hommages #Pour_Clément #antifa #Clément_Méric

  • Toulouse : #manifestation en hommage à #Clément_Méric
    http://lahorde.samizdat.net/2015/05/27/toulouse-manifestation-en-hommage-a-clement-meric

    Le 5 juin 2013, des fascistes ont tué notre camarade Clément Méric. Deux années ont passé et nous ne pouvons que constater que l’extreme droite continue de déverser sa haine, sa violence et son racisme partout en Europe. Nous n’oublions pas les coups de couteau reçus par Carlos Palomino en Espagne en 2007, l’assassinat de [&hellip

    #Hommages #union_antifasciste_toulousaine

  • Un an après la mort de Clément : ni oubli, ni paron
    http://lahorde.samizdat.net/2015/05/26/un-an-apres-la-mort-de-clement-ni-oubli-ni-pardon-face-aux-mensong

    Le 5 juin 2013, notre camarade #Clément_Méric, militant de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue et de Sud Étudiant, tombait sous les coups des membres de Troisième Voie, un groupuscule fasciste, rencontrés fortuitement dans un quartier commerçant du centre de Paris. Ce matin, mardi 26 mai, s’est déroulée la reconstitution des faits qui, espérons-le, permettra de faire [&hellip

    #Agressions_&_violences #Extrême_droite_radicale #Pour_Clément #Textes #comité_pour_Clément