• Charade, Stanley Donen, 1963
    Mine de rien, j’avais ce film depuis au moins 10 ans sur mon étagère. Et je crois que c’était tout-à-fait sa place, d’ailleurs il y est retourné fissa fissa !
    Bon déjà, je ne sais pas ce qu’ils ont branlé au Monde, mais l’image, la couleur, est absolument dégueulasse. Et d’ailleurs je doute qu’on puisse trouver une meilleure qualité pour le film. Bon, mettons ça de côté, rien ne m’obligeait à le regarder.
    Je crois que c’est ce qu’on appelle une comédie haute couture c’est tout-à-fait délicieux cette merveilleuse aisance de cette héroïne qui se retrouve dans une intrigue d’espionnage en conservant ce petit côté fragile classieux et bourgeois. Ainsi Audrey a quelques bons mots du genre pas vraiment drôles mais tellement fantaisistes. Alors il y a une intrigue tout-à-fait jamesbondesque mais en moins bien évidemment. On pourrait croire a du Billy Wilder, le talent en moins évidemment. C’est-à-dire que je n’arrive pas très bien à cerner : C’est un peu comme si on faisait une comédie romantique avec des bourgeois sur les bourgeois qui ont des problèmes de bourgeois, avec des normes sociales de langage et d’habits énormes. Avec une histoire d’amour vraiment à la con. Et tout ça plongé dans une petite intrigue d’espionnage, mais toute petite hein ! Juste pour se faire des petits frissons, mais attention hein des touts petits parce qu’il ne faudrait pas non plus aller trop loin. Ah le classicisme... mon Dieu que c’est chiant quand ça n’essaie pas de toucher à un idéal mais que ça se contente d’être un rappel à l’ordre moral...

    https://www.youtube.com/watch?v=mwqR-wBbvIo

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