• Royaume-Uni : l’Église anglicane s’excuse pour ses liens passés avec l’#esclavage
    https://www.rfi.fr/fr/europe/20230111-royaume-uni-l-%C3%A9glise-anglicane-s-excuse-pour-ses-liens-pass%C3%A9s

    Le chef spirituel de l’Église anglicane s’est excusé, après la publication d’un rapport selon lequel « la dotation des Commissaires de l’#Église avait des liens historiques » avec la #traite_transatlantique des esclaves.

    À l’origine, les Commissaires de l’Église d’Angleterre était destiné à aider les membres du #clergé les plus pauvres. Or on apprend que ce fonds avait reçu des dons de la part de marchand d’esclaves, et investi des « montants importants » dans la South Sea Company, qui faisait le commerce des esclaves africains.

  • L’Université catholique de Lille aura une nouvelle licence de journalisme à la rentrée 2023 Margot Nicodème
    https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/l-universite-catholique-de-lille-aura-une-nouvelle-licence-de-journalisme-a-la-

    L’Université catholique de Lille intègre à sa Faculté des lettres et sciences humaines une nouvelle formation : une licence "Métiers du journalisme". Présentation le 26 novembre.

    L’Université catholique de Lille ajoute une nouvelle formation à son panel déjà large : celle de journalisme, qui sera rattachée à la Faculté des lettres & sciences humaines (FLSH), dès la rentrée 2023. Il s’agira d’une licence, en trois ans donc, plutôt sélective puisque l’équivalent d’une seule classe sera formé, à savoir 24 élèves (avec une sélection sur dossier). Afin de garantir un enseignement de qualité.

    Sciences humaines, journalisme et culture G
    « Avec une sélection sur dossier et 24 places disponibles seulement au sein de la première promotion, la formation se veut exigeante et promet un suivi individualisé des élèves afin de maximiser leurs chances d’intégrer un master ou une grande école de journalisme », indique-t-on du côté de la Catho. 

    La licence nommée « Métiers du journalisme » se basera sur un programme de 25 heures de cours par semaine, et sera ainsi divisée :

    • Enseignement des fondamentaux de sciences humaines : histoire, littérature, philosophie, sciences politiques, sciences de la communication)
    • Disciplines du journalisme : questions d’actualité, éthique, initiation au journalisme dans tous les médias, français, anglais)
    • Culture générale

    À l’origine de ce nouveau cursus, Jérôme Roudier, docteur en philosophie, et Loïc Laroche, responsable du Master journalisme et histoire à la FLSH, qui « se sont rendus compte qu’une année de prépa ne permettait pas forcément d’obtenir les compétences journalistiques, l’autonomie et l’originalité nécessaires pour entrer dans les grandes écoles ».

    Une présentation de la licence le 26 novembre
    Les studios radio et TV de qualité professionnelle du Médialab de la FLSH permettront aux arrivants de se perfectionner. Des stages, non obligatoires, seront possibles.

    Pour en savoir davantage sur cette nouvelle formation, rendez-vous aux portes ouvertes de l’Université catholique, samedi 26 novembre 2022. La conférence « Les études vers le journalisme » sera donnée à 11h15 par Loïc Laroche et Jérôme Roudier.

    #esj #médias #journalisme #presse #merdias #propagande #information #journuliste #clergé_médiatique #lille #esj_lille #_journaliste

  • Reste 16% des Français.e.s qui ont encore confiance dans les journalistes sondage Ipsos - 25 Octobre 2021
    Source : https://www.ipsos.com/fr-fr/seuls-16-des-francais-declarent-faire-confiance-aux-journalistes

    Les Français sont unanimes, les métiers qui leur inspirent le plus de confiance sont les médecins (64%, vs. 8% n’ayant pas confiance), devant les scientifiques (56%).

    Les enseignants arrivent en troisième position à l’échelle mondiale (à 54%), mais seulement en quatrième position du côté de la France (à 51%), où ils sont devancés par les militaires : 52 % des Français déclarent faire confiance aux membres des forces armées, contre seulement 41% de la population mondiale. A noter que les Etats-Unis placent l’armée en seconde position : ils sont, après les médecins, le corps de métier envers lequel ils ont le plus confiance.

    Les fonctionnaires ont également la confiance de plus de 3 Français sur 10 (32%), en faisant un des pays les plus favorables à cette profession (+9 points par rapport à l’opinion mondiale).

    Les politiques sont clairement pointés du doigt : plus d’un Français sur deux (54%) les considère comme les personnes en qui ils ont le moins confiance (vs. 63% dans le monde). Ils ne se fient pas davantage aux membres du gouvernement, ils ne sont que 10% à leur faire confiance, ex-aequo avec la classe politique en général.

    Ce sont ensuite les publicitaires qui suscitent le plus la méfiance des Français (48%), parmi les nations les moins favorables. Enfin, les banquiers génèrent eux aussi beaucoup de défiance (41% des Français), loin devant la moyenne mondiale (34%).

    Ils sont suivis de près par les journalistes, qui n’ont la confiance que de 16% des Français (contre 24% pour la population mondiale).

    #propagande #journuliste #merdias #propagande #clergé_médiatique #médias #esj #information #académie_esj #presse #médias

  • En Iran, une défiance croissante entre la population et le régime, Madjid Zerrouky

    Un rapport diffusé dans l’administration en début d’année s’inquiétait de « l’effondrement des valeurs » et prônait une série de nouvelles mesures répressives pour imposer le #hidjab : patrouilles, vidéosurveillance et centres de rééducation.

    Le régime iranien a beau répéter que le mouvement de contestation auquel il fait face est le fait d’« émeutiers » utilisant la « malheureuse mort d’une jeune fille pour semer le chaos », il n’aurait pas dû être surpris par la déferlante qui a suivi la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini, après son arrestation par la police des mœurs. Les signaux s’accumulaient ces derniers temps. Et l’administration de la République islamique a elle-même donné l’alerte dans un document intitulé « Projet chasteté et hidjab ».

    Le rapport de deux cent dix-neuf pages rédigé par le Quartier général de la promotion de la vertu et de la prévention du vice détaille le positionnement et la politique du régime en matière de port du hidjab. Distribué au début de l’année aux agences gouvernementales chargées du maintien de l’ordre, avant d’être rendu public cet été, il éclaire la récente campagne de l’Etat qui vise à imposer un port du voile plus strict aux femmes. Celle-là même qui a coûté la vie à Mahsa Amini et à cent cinquante-quatre manifestants depuis le début de la contestation.

    Dans l’esprit des rédacteurs, il s’agit d’endiguer la perte d’influence idéologique du régime et l’affaiblissement de son contrôle sur la société en insistant sur l’obligation pour les femmes de porter le foulard, symbole de l’union du clergé et des militaires qui caractérise la République islamique. Or, cette influence, relèvent-ils, s’effriterait rapidement et dangereusement, et la société iranienne ne serait plus au diapason des dirigeants du pays.

    « 62 % des femmes n’approuvent pas le hidjab »

    Le nombre d’Iraniens hostiles au renforcement du port du voile, observent-ils, augmenterait de jour en jour. « 62 % des femmes n’approuvent pas ou ne portent pas régulièrement le hidjab islamique complet », le tchador, note le rapport. « Et certains citoyens ont commencé à s’opposer à ceux qui préviennent le vice. » Soit les agents de la police des mœurs.

    Pour les rédacteurs, il convient donc de repasser à l’offensive et de reconquérir les cœurs et les esprits. Ou, à défaut, l’espace public et le domaine informationnel. En multipliant les patrouilles et le recours à la vidéosurveillance ; en ouvrant des centres de rééducation, voire en coupant Internet aux femmes jugées trop récalcitrantes. Une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement est même prescrite à l’encontre de tout Iranien qui publierait en ligne des contenus contre le hidjab obligatoire.

    Le document suggère aussi qu’une « guerre psychologique » menée par « l’ennemi » inciterait les femmes iraniennes à se détourner du hidjab. La sphère numérique est ainsi considérée comme un champ de bataille qu’il s’agit de ne pas négliger. Bousculé par les manifestants, le régime n’a pas hésité, au sortir de la première semaine du mouvement de contestation, à priver les Iraniens de toute communication en ligne en coupant le réseau.

    « Malgré le fait qu’une majorité relative des gens considèrent le hidjab comme obligatoire et légitime, la comparaison des résultats de cette recherche avec l’enquête précédente, réalisée en 2016, montre une diminution de la part de ceux qui soutiennent la légalité de l’obligation imposée de la charia. Alors qu’en 2016 environ 73 % des personnes déclaraient que l’imposition du port du hidjab était légale ; en 2021, ce chiffre a diminué pour atteindre 58,5 % », s’inquiètent également les rédacteurs.

    Mouvement de fond

    Parmi les villes étudiées, le taux d’approbation varie : s’il atteint 71,8 % à Qom, une ville sainte qui abrite des dizaines de séminaires du clergé chiite et où résident nombre d’ayatollahs, il s’effondre à 39 % à Téhéran, la capitale, cœur politique, économique et culturel du pays. Ses dix millions d’habitants « sont les moins convaincus du fait que le port du hidjab fait partie des règles obligatoires de l’islam ». En outre, la moitié des moins de 30 ans conviendraient que les femmes ont le droit de ne pas se conformer aux règles sur le port du hidjab.

    Ces chiffres, qui révèlent un mouvement de fond, sont probablement sous-estimés. En 2018, une étude publiée par la Revue d’économie politique à partir des données de « l’Enquête sur les valeurs et attitudes des Iraniens », réalisée par le ministère de la culture et de l’orientation islamique, auprès de quinze mille personnes, concluait, elle, que 78 % des Iraniens étaient en faveur d’un « hidjab facultatif », à l’opposé d’un « hidjab obligatoire ». Les questions, neutres, ne sous-tendaient pas alors un positionnement pour ou contre la religion et le voile, contrairement à l’enquête du « Projet chasteté et hidjab », tout en relevant les mêmes tendances générationnelles et géographiques.

    Les promoteurs de « la défense de la vertu » imputent à la « modernité » ces changements, non sans exprimer une forme d’impuissance face à ce basculement de la société. « Il ne fait aucun doute que le monde moderne apporte des avancées technologiques. Des avantages tels que la facilité de communiquer, l’accès à l’information, l’expansion de l’éducation et de la santé, et l’espoir d’une vie meilleure. Mais cela crée aussi des dommages dans le domaine de la culture et des systèmes sociaux, tels que l’effondrement des valeurs ou le déclin de l’institution familiale », analysent-ils.

    Et de constater, non sans inquiétude, « qu’avec la prédominance de la majorité urbaine (74 %) dans la société iranienne et l’expansion de la classe moyenne urbaine, la multiplication de lieux de rencontre pour des groupes tels que les artistes, les athlètes, les activistes dans les domaines scientifique, culturel et médiatique, le lien de ces couches avec la culture et les valeurs mondialisées s’est approfondi ».
    « Beaucoup de gens ne savent pas que l’Iran est urbain à 75 %, que le taux d’alphabétisation avoisine les 100 % pour les personnes âgées de 6 à 24 ans et qu’il y a presque quatre millions d’étudiants dans les universités iraniennes, dont une majorité de femmes. Que chaque Iranienne ne donne naissance qu’à 1,6 enfant maintenant contre sept au début de la révolution » , rappelle Azadeh Kian, professeure de sociologie à l’université Paris Cité.

    Le sort de Mahsa Amini illustre tragiquement ce paradoxe de la République islamique, capable de garantir des études primaires, secondaires et universitaires à une jeune fille d’une province déshéritée, tout en la privant de ses libertés fondamentales. Jusqu’à provoquer sa mort.

    « Les valeurs sociétales évoluent rapidement dans toutes les couches de revenus en Iran, et le clivage sociétal semble être générationnel plutôt que fondé sur la classe sociale, écrit, pour sa part, Ali Alfoneh, expert de l’Arab Gulf States Institute à Washington. Les jeunes Iraniennes défavorisées s’identifient davantage aux femmes de la classe moyenne qui ne couvrent pas entièrement leurs cheveux d’un hidjab et ne les considèrent plus comme décadentes. »

    Convergence des colères

    Cela faciliterait d’autant plus une convergence des colères de la société iranienne : le scénario du pire pour le régime, alors que le mouvement de contestation actuel est le troisième épisode de manifestations auquel il est confronté en cinq ans. Les révoltes des hivers de 2017 et de 2019, violemment réprimées, portaient, elles, sur des revendications socio-économiques.

    Plus haute autorité politique et religieuse du pays, le guide suprême, Ali Khamenei, est sorti de son silence, lundi 3 octobre. Il s’en est violemment pris à « certains qui, sans enquête et sans que rien ne soit avéré [concernant le décès de Mahsa Amini], rendent les rues dangereuses, brûlent le Coran, les mosquées et les voitures, et retirent le foulard des femmes voilées ». Mais il a également concédé que les femmes peuvent être des partisanes de la République islamique même si leur port du hidjab est déficient.

    « Cette société se modernise et aspire à des valeurs modernes face à un pouvoir qui se sclérose, avec des institutions et des lois moyenâgeuses. Les tensions augmentent et vont augmenter », estime Azadeh Kian, pour qui « une révolution culturelle a commencé ». Le mouvement de contestation vient d’entrer dans sa quatrième semaine.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/07/en-iran-l-enquete-premonitoire-de-la-police-des-m-urs-sur-le-port-du-voile_6

    #soulèvement #Iran #villes #mollarchie #dictature #tchador #clergé #police_des_mœurs #charia #Kurdistan ( Femmes, vie, liberté ! est un slogan qui a été inventé et lancé par le néo #PKK) #Révolution_culturelle #femmes #Révolution

    44 ans !! un rappel des précédents soulèvements
    https://seenthis.net/messages/975034

    • Le régime iranien cible les VPN pour limiter l’accès à Internet
      https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/07/le-regime-iranien-cible-les-vpn-pour-limiter-l-acces-a-internet_6144812_3210

      Très utilisés par les Iraniens, les réseaux privés virtuels permettent de contourner la censure mise en place depuis le début des manifestations, mais ils font l’objet d’une traque par les autorités.

      [...]

      Depuis le début des manifestations, des spécialistes d’Internet ont relevé une importante avancée technologique du régime. « Nous avons constaté que les autorités utilisent, de manière constante, une technologie sophistiquée pour traquer les VPN qu’ils neutralisent les uns après les autres ; ce qui fait que les Iraniens ont beaucoup de mal à trouver un VPN qui marche », explique la chercheuse Mahsa Alimardani, de l’ONG britannique pour la liberté d’expression Article 19. Selon elle, la provenance de cette technologie reste un mystère.

      https://justpaste.it/5guoi

      #contre_pouvoir #guerre_électronique #information #coordination #organisation #VPN

    • En Iran, la prise de conscience de la jeunesse : « C’est une génération qui n’accepte pas facilement ce qu’on lui dicte »

      Dans certains lycées, des filles se prennent en photo sans voile, obligatoire même à l’intérieur des écoles, qui sont séparées de celles des garçons. Mahboubeh, qui travaille comme institutrice dans un lycée de la ville très religieuse et conservatrice d’Ispahan (centre de l’Iran), est témoin de ce changement générationnel et de cette nouveauté. Le 4 octobre, ses élèves ont refusé pendant trois heures d’aller en cours. Elles ont déchiré la page de leur manuel portant le portrait du Guide suprême, Ali Khamenei, la première autorité du pays, l’ont jetée par terre et ont marché dessus. Des gens venus du ministère de l’éducation étaient présents dans l’école et filmaient les élèves dans le but de leur faire peur. « Ils ont essayé de parler aux filles, de manière très maladroite. Ils leur disaient : “Nous ne sommes quand même pas l’Arabie saoudite. Là-bas, ils coupent la tête des opposants.” Ça n’a pas marché. »

      En trente ans de carrière, Mahboubeh a vu passer des générations de lycéennes. Année après année, cette Iranienne d’une cinquantaine d’années a senti de près à quel point ces jeunes filles sont devenues « conscientes » de leurs droits et de ce que la République islamique d’Iran leur refusait. « Lundi, elles m’ont bluffée par leur audace. Elles faisaient part ouvertement de leurs revendications : elles ne veulent pas seulement des libertés individuelles, mais aussi la liberté de parole, la libération des prisonniers politiques et l’amélioration de la situation économique, explique-t-elle. Elles savent très bien qu’il existe des endroits dans le monde où les gens vivent plus tranquillement qu’ici. C’est une génération qui n’accepte pas facilement ce qu’on lui dicte. »

      Sarina Esmail Zadeh, tuée pendant les manifestations dans la ville de Karadj (au nord-ouest de Téhéran), le 23 septembre, avait aussi l’âge des lycéennes de Mahboubeh. Sur YouTube, la jeune fille de 16 ans publiait des vidéos de sa vie quotidienne. Dans l’une d’elles, Sarina, assise face à la caméra, portant un tee-shirt, ses ongles peints en noir, exprime avec beaucoup de clarté ce changement générationnel et le défi que cela pose à la République islamique d’Iran. « Nous souffrons des restrictions plus que les garçons, notamment sur la question du port obligatoire du voile, affirme-t-elle. On ne peut même pas entrer dans les stades. Nous le savons tous. Ce n’est pas comme il y a vingt ans où les adolescents en Iran ne connaissaient rien à la situation de leurs pairs ailleurs. On voit les gens qui profitent de leur vie. On se demande pourquoi nous ne pouvons pas faire pareil ? »

      https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/07/en-iran-le-regime-face-a-la-prise-de-conscience-de-la-jeunesse-c-est-une-gen

      institutions disciplinaires et de contrôle en crise. "la jeunesse" (comme dit L’éMonde) de les filles, scolarisées (faux pas, faut pas, les Talibans l’ont bien compris, s’agirait de rester non-urbains), elle sort en cheveux comme on disait ici autrefois

    • aujourd’hui, le poste de police du bazar de Téhéran a été incendié par des manifestants

      « Rejoignez-nous et soulevez-vous » Incroyable ! Le grand journal de la télévision iranienne a été hacké ce soir. L’image de #Mahsa_Amini et celles de trois autres victimes des protestations ont été affichées sur l’écran. #NikaShakarami #SarinaEsmaeilzadeh #Hadis_Najafi #Iran

      https://twitter.com/FaridVahiid/status/1578830272673431552

      Farid Vahid @FaridVahiid

  • « Le suicide du journalisme », Laurent Mucchielli

    Face à la crise sanitaire, les médias ont abandonné leur rôle de contre-pouvoir pour devenir des communicants de la doxa officielle.
    Une analyse de Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS.

    https://www.youtube.com/watch?v=HeGwSpEUqc0

    #Décryptage #Laurent_Mucchielli #Société #propagande #clergé_médiatique #journalisme #médias #france #censure #merdias #journullistes #mass_merdias #médiacrates #journulliste #presse achetée #enfumage #imposture #coronavirus #covid-19

  • Allons enfants de la Guyane | Éditions Anacharsis
    http://www.editions-anacharsis.com/Allons-enfants-de-la-Guyane

    En #Guyane, pendant des décennies – et aujourd’hui encore à Saint-Georges-de-l’Oyapock –, des #enfants de différentes #communautés_autochtones ont grandi dans des « #homes_indiens », #pensionnats tenus par des #congrégations_catholiques. La politique d’#assimilation_forcée ainsi menée par l’#État_français avec l’appui du #clergé atteste des persistances coloniales dans ce jeune département d’#outre-mer.

    Dans une enquête approfondie mêlant #archives et #témoignages, Hélène Ferrarini lève le voile sur une #histoire jusqu’alors ignorée dans laquelle la parole des anciens #pensionnaires trouve enfin une place.

    #colonisation #livre

  • Sondage : plus de la moitié des Slovaques souhaitent que la Russie remporte le conflit
    https://fr.news-front.info/2022/09/15/sondage-plus-de-la-moitie-des-slovaques-souhaitent-que-la-russie-rem

    Plus de la moitié des citoyens slovaques soutiennent la Russie dans le conflit en Ukraine. C’est le résultat d’un sondage publié par la publication en ligne Dennik N, basée à Bratislava.

    La publication rapporte que l’enquête sociologique a été menée par l’Académie slovaque des sciences, ainsi que par MNFORCE et Seesame. Le questionnaire ne comportait qu’une seule question : « Comment souhaitez-vous que le conflit en Ukraine prenne fin ? 1100 personnes ont répondu à cette question. 20,6 % d’entre elles souhaitent sans équivoque une « victoire nette » de la Russie, tandis que 19,9 % s’attendent à une victoire des Ukrainiens.

    « En général, plus de la moitié des personnes interrogées souhaitent que la Russie gagne, tandis qu’environ un tiers souhaite que l’Ukraine gagne. Presque un cinquième (17,9 %) n’est pas prêt à répondre à cette question », indiquent les résultats de l’enquête.

    L’enquête a été menée du 15 août au 5 septembre.

    • L’Europe n’a pas la même opinion des Russes que ce que les médias occidentaux (surnommés #merdias) nous laissent croire.

      Ce qui est intéressant, c’est qu’à l’ère de l’internet, cette conclusion peut être tirée sans sondage. Il suffit de regarder quelques centaines de vidéos d’un pays européen sur YouTube. Il suffit de connaître un peu la langue. L’auteur de ces lignes a organisé une soirée de visionnage. Et par conséquent, il est arrivé exactement à la même conclusion que les sociologues slovaques.

      Et non seulement ça. Il s’avère que l’attitude à l’égard de Poutine, de la Russie et des Russes est positive non seulement en Europe, mais pratiquement dans toute l’Amérique continentale – au nord comme au sud.

      En Slovaquie, du fait que la Russie est proche, que le pays est une destination touristique et que les Slovaques eux-mêmes sont ethniquement proches des Russes, la tendance est plus prononcée.

      Pour ceux qui ont commandé et payé le scrutin slovaque, il semble que le résultat soit contraire à ce qu’ils attendaient. Et maintenant les clients se demandent ce qu’il faut faire. Comme ils ne trouveront probablement aucune solution (et se contenteront de « suspendre » la situation), nous allons les aider.

      Raisons objectives à la « bonne attitude à l’égard des Russes » en Europe.

      – La première. L’Europe a connu l’épreuve du fascisme et de la Seconde Guerre mondiale en son temps. Cela représente des dizaines de millions de cadavres, dont des Européens. Des gens ont été abattus, torturés, pendus, brûlés vifs dans des chambres à gaz. Des peuples entiers ont été accusés et soumis à l’extermination. En Europe (y compris en Slovaquie), personne n’a rien oublié. Et pas si loin de la Slovaquie se trouve le village de Lidice, dont les habitants ont été fusillés pour le meurtre du SS Reinhard Heydrich, qui militait pour la « solution finale à la question juive ».

      Les Européens qui réfléchissent ne se sont jamais trompés sur le fait que le fascisme renaîtrait tôt ou tard. Et qu’il reviendrait. Leurs leaders d’opinion – philosophes, écrivains, publicistes – en parlaient constamment. Le sujet du renouveau du fascisme est devenu un sujet de discussion particulièrement fréquent après la chute du mur de Berlin. Il est vrai qu’à l’époque, tout le monde pensait que cela se passerait en Allemagne, par vieux souvenir. Après l’effondrement du camp socialiste en Europe de l’Est, tous les analystes et pronostiqueurs pensaient que le néofascisme allait renaître quelque part en Europe de l’Est.

      Les nouveaux architectes du fascisme ont parié sur l’Ukraine. De manière caractéristique, le nazisme en Ukraine a été encouragé par les Américains et les Britanniques insulaires, que l’ensemble de l’Europe continentale considérait, pour ne pas dire plus, avec une énorme suspicion et d’énormes préjugés.

      Mais le nazisme, par sa nature même, exige des sacrifices. Et comme victime, les « architectes du mal » ont à nouveau choisi la Russie. L’Ukraine a été choisie comme outil. Et le public européen, qui a une mémoire et une réflexion historiques, le comprend. Et c’est la seule raison pour laquelle ils ont a priori de la sympathie pour les Russes.

      – Presque tous les Européens, contrairement aux Ukrainiens, ne se font aucune illusion sur leurs propres médias. Un « journaliste corrompu » pour l’Européen moyen est autant un cliché que la bière tchèque, la bière anglaise ou le whisky irlandais. Et quoi qu’ils écrivent dans leurs opus dénigrant la Russie et louant l’Ukraine, leurs panégyriques, feuilletons et pamphlets sont perçus par les Européens avec un certain scepticisme. Ils respectent beaucoup plus les rapports vidéo des journalistes indépendants qui ont été sur le champ de bataille.

      – La partie ukrainienne n’autorise pas les journalistes à se rendre sur la ligne de front, qu’il s’agisse des leurs ou de personnes extérieures. Nous si. Mais seulement ceux qui ne viennent pas dans le but de faire des racontars sur un nouveau Boutcha. Malheureusement, ils ne sont pas si nombreux. Mais il y en a. En France, il s’agit d’Adrien Boquet et d’Anne-Laure Bonnel. En Allemagne, la journaliste et blogueuse Aline Lipp et le publiciste Ulrich Heiden. En Angleterre, il s’agit de Graham Phillips. En Italie – Francesco Borgonovo, Mattia Sorbi, Eliseo Bertalasi. Mattia Sorbi s’est fait exploser sur une mine ukrainienne alors qu’il collectait des matériaux. Maintenant, il est à l’hôpital. Tous ces blogueurs indépendants ont une audience de plusieurs millions de personnes dans leur pays. Et la junte de Kiev apparaît extrêmement peu flatteuse dans ces rapports.

      – Les vidéos de torture et d’exécution de prisonniers russes, que les forces armées ukrainiennes ont elles-mêmes publiées sur Internet, ont également contribué à faire tomber les masques du régime de Kiev. Une seule de ces vidéos suffirait à consterner l’opinion publique européenne face à la cruauté pathologique du régime de Kiev. Et des dizaines de ce genre de vidéos ont été postées, surtout dans les premiers jours de l’opération.

      – Il y a pas mal de pays en Europe dont l’une des principales sources de revenus est le tourisme – Grèce, Espagne, Italie, Bulgarie, Monténégro. Ces dernières années, des millions de touristes en provenance de Russie et d’Ukraine ont traversé ces pays. Les Européens ont eu l’occasion de comparer. Alors que les Russes, dans leur écrasante majorité, n’ont jamais été agressifs, les Ukrainiens étaient littéralement déchirés par la haine envers les Russes qui passaient leurs vacances avec eux dans les mêmes hôtels et prenaient le soleil sur les mêmes plages.

      – Les Européens ne se font aucune illusion sur leurs propres dirigeants, qui ont vendu la souveraineté de leur pays à l’Oncle Sam. Ils sont bien conscients que leurs dirigeants sont les marionnettes obéissantes de marionnettistes étrangers. Le journal français Charlie Hebdo produit des caricatures si venimeuses contre Macron et Zelensky qu’elles font dresser les cheveux sur la tête. Zelensky est montré dans chacune d’elles comme un chien frissonnant promené par l’Oncle Sam. Tandis que Poutine a l’air digne, même dans les caricatures. Car il n’est pas une marionnette. Et il ne fait pas commerce de la souveraineté de son pays.

      Il n’y a donc rien de surprenant dans les résultats du sondage slovaque. Le peuple comprend que la Russie en Ukraine se bat contre le retour du fascisme. Et, contrairement à ses dirigeants déconnectés, ils leur souhaitent logiquement la victoire.

      #médias #propagande #journullistes #médiacrates #mass_merdias #journulliste #presse #enfumage #imposture #journalisme #clergé_médiatique

    • Il faut dire aussi, que les peuples de l’ #union_européenne ont eut le loisir d’admirer la nature véritable de leurs dirigeant.e.s.

      La meilleure étant #ursula_von_der_leyen , élue par personne, avant tout déléguée aux intérêts des compagnies pharmaceutiques, qui a bloqué l’arrivée du gaz Russe en europe, et nous explique comment se laver les mains.
      => https://seenthis.net/messages/972346

      https://www.youtube.com/watch?v=sLa_QiWulPE

      L’existence de cette vidéo, nous permet de conclure que cette femme se lave les mains de SES décisions mortifères.

      S’exprimant à l’université de Princeton aux Etats-Unis d’où elle menaçait l’Italie, la présidente de la commission européenne, ursula von der leyen, a fait part de son opposition aux appels à un cessez-le-feu en Ukraine.

      Bonus, vidéo : https://rumble.com/v1hl8zn-fox-news-biden-veut-diriger-le-nwo-au-risque-dune-catastrophe-nuclai

  • Ukraine : quand le journalisme s’égare - Vu du Droit Régis de Castelnau - vududroit.com
    https://www.vududroit.com/2022/08/ukraine-quand-le-journalisme-segare

    La liberté d’information dans un monde globalisé n’est pas en très grande forme. En Occident, le système médiatique représenté par la presse écrite et audiovisuelle est entièrement entre les mains de puissantes oligarchies qui entendent bien mettre leurs médias au service du maintien d’un ordre politique et social qui assure leur domination fructueuse. Internet comme espace de liberté pourrait être un formidable un outil de ré-information, mais parfaitement conscients du danger, les mêmes grands intérêts, s’efforcent d’y contrôler strictement l’expression.

    L’Occident malade de sa presse
     L’élection présidentielle américaine de 2020 a été de ce point de vue un épisode assez sidérant. Qui a vu la presse américaine prendre résolument et massivement parti pour Joë Biden pendant que les GAFAM mettaient en place un système de filtrage et de censure de ses adversaires que l’on peut qualifier de totalitaire. Il n’est pas besoin de suivre Trump sur ses accusations de trucage du scrutin lui-même, pour constater qu’au regard des standards juridiques internationaux relatifs aux règles qui assurent « la sincérité du scrutin » , l’élection présidentielle américaine de 2020 a été irrégulière. Situation identique en France et au sein de l’Union Européenne, où la liberté d’expression est un combat, avec la domination d’une oligarchie et la nécessité de sans cesse s’opposer aux tentatives récurrentes visant à empêcher les réseaux d’être un outil de débat contradictoire face à la propagande produite par le système.

    Comment alors s’étonner de la défiance des opinions publiques vis-à-vis de la presse en général et des journalistes en particulier. Toutes les études d’opinion sont de ce point de vue absolument calamiteuses et les journalistes sont les plus déconsidérée, souvent devant les politiques eux-mêmes ! En France, près de 70 % des Français les considèrent, ni indépendants, ni objectifs et soumis au pouvoir et à l’argent. Comment s’étonner que la diffusion en kiosque et points de vente, de la presse écrite nationale pourtant gavée de subventions, ait été divisée par deux en cinq ans pour se situer à des chiffres grotesques ! La situation est encore pire aux États-Unis, où la presse avait pourtant depuis longtemps un statut et une réputation démocratique importante. La société transnationale Gallup, un des premiers opérateurs mondiaux dans le domaine des sondages et des études d’opinion, vient de publier son bilan annuel https://dernieres-nouvelles.com/la-confiance-des-americains-dans-les-medias-atteint-un-niveau-r concernant la confiance de l’opinion publique américaine dans ses médias. Et c’est ainsi que l’on apprend que seulement 11 % de la population américaine conservent leur confiance dans les médias télévisuels, alors que 89 % pensent qu’ils mentent !

    Quand l’information n’est plus que propagande
    C’est dans ce contexte médiatique particulier qu’a commencé la guerre en Ukraine. Ce qui a permis d’assister incrédule, à un déferlement de propagande où la bêtise le disputait au racisme. Mais où régnait surtout le mensonge, que ce soit directement ou par omission. C’est Emmanuel Macron affirmant le 24 mars au sommet de l’OTAN : « L’économie russe est en cessation de paiement, (…) son isolement est croissant » . La rodomontade se transformant rapidement en mensonge puisque les pays qui refusent de condamner et de sanctionner la Russie représentent 82 % de la population mondiale. C’est Bruno Lemaire ne voyant aucun inconvénient à passer pour un imbécile en annonçant triomphalement : « Les sanctions sont d’une efficacité redoutable. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie. Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. » C’est Jean-Luc Mélenchon rappelant à juste titre la position diplomatique de la France initiée par le général de Gaulle, sur l’existence « d’une seule Chine » , pour se faire immédiatement accuser de « soutenir les dictateurs »  !

    Ce sont les soi-disant experts de plateaux télévisés, de la presse et des réseaux, aux compétences en général limitées qui n’hésitent pas à raconter n’importent quoi. Mais c’est surtout l’effondrement déontologique des journalistes quand 90 % d’entre eux oubliant toute morale professionnelle, se transforment en petits télégraphistes acharnés du récit médiatique concocté par les officines opaques entourant Zelensky, le bateleur de Kiev, et n’ayant rien à voir avec ce qui se passe réellement sur le terrain. Le mensonge éhonté mis au service d’une guerre de la communication, pour l’utilisation duquel Zelensky a quant à lui, répétons-le, l’excuse de le faire pour ce qu’il pense être les intérêts de son pays. C’est la volonté furieuse de minimiser la présence et l’influence néonazies en Ukraine https://www.vududroit.com/2022/06/le-retour-des-assassins-de-la-memoire , et ce contre des évidences admises en Occident il y a encore quelques mois. C’est le silence obstiné sur les bombardements des populations civiles du Donbass par l’armée ukrainienne, l’adoption immédiate du narratif inepte d’une armée russe écrasée qui irait jusqu’à se bombarder elle-même etc. etc.

    Il se trouve que les opinions publiques occidentales considérées comme des troupeaux de moutons pouvant avaler n’importe quoi, ont pourtant commencé à réagir. Il est probable que la bêtise et le fanatisme finisse, et c’est tant mieux, à produire l’effet inverse à celui qui est recherché. Au sein de l’Union Européenne, nombreux sont les pays où les populations mesurant probablement les enjeux économiques et stratégiques, mais également le caractère peu recommandable au plan moral du régime de Kiev, sont désormais opposées au soutien sans mesure à lui apporté. Avec maintenant un refus du régime des sanctions, dont elles perçoivent l’effet boomerang, malgré l’aveuglement incompréhensible de leurs dirigeants.

    Les saints ne seraient plus des saints ?
    C’est probablement pour cela que se sont produit plusieurs événements médiatiques très significatifs. C’est d’abord le quotidien allemand « Die Welt » https://www.welt.de/kultur/plus240130237/Selenskyj-Offshore-Konten-und-Wagnergate-geheime-Geschaefte-des-Praesidenten.ht qui revient sur la vertigineuse corruption des gens au pouvoir à Kiev et en particulier celle de Zelensky lui-même. Avec la diffusion d’un documentaire accablant pour celui-ci https://www.youtube.com/watch?v=uVok_bID2pM&t=262s

    . Il y a aussi le retour des dénonciations de l’idéologie et des comportements des groupes néonazis ukrainiens incorporés à l’armée. Et surtout deux publications qui permettent de mesurer par les réactions qu’elles provoquent, la catastrophe démocratique dans le domaine de la presse en général et en France en particulier.

    C’est ensuite la chaîne de télévision CBS qui https://www.cbsnews.com/news/ukraine-military-aid-weapons-front-lines/?intcid=CNM-00-10abd1h diffuse un sujet selon lequel seule 30 % des armes données à l’Ukraine arrivent sur le front. Le reste disparaissant dans une forme de trou noir https://www.vududroit.com/2022/07/lukraine-comme-un-trou-noir . Il n’y avait rien de nouveau, et ce n’était pas un scoop, car ce sujet qui provoquait pas mal d’inquiétudes aux États-Unis, avait déjà été abordé. Mais, dans les bruits de l’orchestre ou plutôt du tintamarre du déferlement propagandiste, cela n’avait pas été relevé. La situation est aujourd’hui toute autre, puisque, que ce soit sur le terrain militaire en Ukraine ou sur le plan géostratégique mondial, la défaite de l’Occident commence à se profiler. Les fanatiques atlantistes en panique se sont immédiatement mobilisés et ont obtenu la censure de la vidéo ! Comme si CBS avait été une vulgaire officine au service de Poutine et financée par le FSB !

    Et puis il y a eu l’épisode Amnesty International https://www.youtube.com/watch?v=Hps6yEo0c6w

    . L’ONG occidentale probablement soucieuse de conserver un minimum de crédibilité a publié un rapport dans lequel elle accusait l’armée ukrainienne d’utiliser les civils, et notamment les populations du Donbass, comme boucliers humains. C’est une vieille histoire, puisque l’AFU s’étaient déjà signalée par ces méthodes pendant la guerre civile du Donbass. Et pour la présente guerre, ce n’était pas non plus un scoop, puisque France Télévisions, difficilement qualifiable d’officine poutinienne, s’en était elle aussi, émue dès le mois de mai dernier. Le phénomène était notoire, voire revendiqué par les militaires ukrainiens qui diffusaient des vidéos dans lesquelles on les voyait installer leur artillerie à proximité de bâtiments tels qu’hôpitaux, maternités, crèches écoles etc. Sans compter les civils retenus contre leur gré comme ce fut semble-t-il le cas dans les sous-sols d’Azovstall.

    On a alors assisté à une formidable levée de boucliers pour essayer d’étouffer l’expression de cette vérité qui permettait d’accéder à un réel qui ne s’écrit pas en noir et blanc. Ce furent d’abord les pressions sur l’O.N.G. afin qu’elle retire son rapport. Puis comme d’habitude les injures pour disqualifier le messager porteur de cette mauvaise nouvelle à valeur de blasphème : les Ukrainiens ne sont pas les saints et les héros que l’on nous a vendus. Ils sont aussi capables de faire une guerre sale, voire très sale.

    Le mensonge revendiqué
    Et enfin, ce qui constitue un sommet assez ahurissant de l’effondrement moral de la presse française. Après avoir tenté de réfuter l’évidence, le quotidien le Monde et l’hebdomadaire le Point se sont signalés par la conception qu’ils ont de leur métier. Celle de militants acharnés d’une cause au service de laquelle la fin justifie les moyens. C’est-à-dire l’utilisation sans vergogne du mensonge. Mais, si mentir pour un journaliste, pose déjà un sérieux problème, que dire du fait de revendiquer officiellement l’utilisation du mensonge.

    Il faut lire le tweet publié par Madame Faustine Vincent journaliste au monde : « ce n’est ni plus ni moins que cela, la responsabilité d’Amnesty : autoriser la Russie à assumer totalement… toute vérité n’est pas bonne à dire à n’importe quel moment. Et ça, on aurait pu espérer qu’Amnesty pense avant de lâcher sa bombe ».

    Donc si l’on comprend bien la déontologie et la morale de Madame Vincent, s’agissant de faits qui sont juridiquement des CRIMES DE GUERRE de l’armée ukrainienne, il est nécessaire de les cacher, et par conséquent de les COUVRIR. Parce que selon elle, pour battre le Russe, la fin justifie les moyens. Cette personne ne mesure même pas que c’est justement cette utilisation des crimes qui disqualifie la cause qu’elle croit défendre. On lui rappellera au passage que le Monde est un quotidien français et que jusqu’à nouvel ordre nous ne sommes pas en guerre avec la Russie.

    Dans le Point, Sébastien Le Fol emprunte le même chemin : « En mettant sur le même plan, dans un rapport, l’agresseur russe et l’agressé ukrainien, la célèbre ONG confirme sa dérive tendancieuse. » Ne pas mentir, dire la vérité c’est mettre sur le même plan l’agresseur et l’agressé. Donc une fois encore, la fin justifie les moyens ? On se moque bien des méthodes employées par les Ukrainiens du moment que c’est contre les Russes. On comprend mieux avec ces gens-là, le silence sur la guerre du Donbass depuis 2014, sur les bombardements, les massacres, et les exactions. On comprend mieux aussi le déni concernant le poids des néonazis en Ukraine. Pas grave, si c’est pour casser du russe, certains doivent penser, comme Fabius avec Al Nosra en Syrie, qu’ils font du « bon boulot ».

    Il est tout à fait légitime de prendre parti pour un camp, de considérer que la Russie a envahi l’Ukraine sans raison le 24 février dernier, qu’il faut s’opposer à cette agression, et que l’Ukraine a raison et qu’il faut aider sa cause. Mais lorsqu’on est journaliste, qu’on appartient à une profession réglementée et protégée, on a une responsabilité particulière. Avec une déontologie qui impose selon la charte de Munich un rapport objectif avec le réel et le refus du mensonge qui sinon transforme le journalisme en propagande. Et violer cette obligation et ce devoir engage sa responsabilité.

    Pour caractériser cette responsabilité, et sans bien sûr faire la moindre comparaison entre les actes et la période, on rappellera le sort de deux journalistes après la deuxième guerre mondiale. Robert Brasillach, qui n’avait tué personne, mais par ses écrits s’était mis au service de l’ennemi a été condamné et fusillé pour cela. Julius Streicher journaliste allemand qui avait mis les siens au service de l’antisémitisme nazi, et qui lui non plus n’avait tué personne, a été pendu à Nuremberg.

    Il n’est pas question évidemment de souhaiter un tel sort à nos journalistes égarés. Mais par le rappel de l’Histoire, d’ajouter à ce qu’avait dit de Gaulle à propos de Brasillach, sur « le talent titre de responsabilité ».

    Le métier de journaliste donne un statut, et lui aussi est un titre de responsabilité.

    #journalistes #information #médias #france #oligarchie #propagande #nazisme #fachisme #otan #guerre #esj #clergé_médiatique #académie_esj https://esj-lille.fr/academie-esj-lille.php?id_formation=40 #fanatisme #journuliste #merdias #clergé_médiatique #esj

  • Baisse de confiance envers les médias d’information au Canada, montre une enquête La Presse canadienne
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1891102/dnr-reuters-confiance-medias-information-baisse-canada

    L’année 2021, que l’on pourrait qualifier d’année de la vaccination, a porté un dur coup à la confiance des Canadiens à l’égard des médias d’information.

    Aussi, parallèlement à cette chute de confiance, les citoyens remettent de plus en plus en question l’indépendance des médias, alors qu’une vaste majorité d’entre eux se méfient des réseaux sociaux où ils disent avoir trouvé de fausses nouvelles, ce qui n’est rien pour aider les médias traditionnels dont les nouvelles côtoient ces contenus douteux sur le web.


    Selon une étude de l’Institut Reuters, la confiance à l’égard des nouvelles a reculé à 47 % chez les francophones canadiens au début de 2022. Photo : iStock

    Les données de l’État de situation du Centre d’études sur les médias (CEM) et de l’enquête NETendance publiées récemment faisaient état d’une forte progression de cette confiance. Toutefois, ces données se fondaient sur des enquêtes menées, respectivement, en janvier et février 2021 et en septembre 2021.

    Or, la plus récente des enquêtes, celle du volet canadien du Digital News Report de l’Institut Reuters (DNR) réalisée en janvier et février 2022, montre une chute marquée de cette confiance.

    Baisse marquée de la confiance
    Ainsi, après le bond favorable de 2021, la confiance à l’égard de “la plupart des nouvelles, la plupart du temps”, selon la définition du DNR, a reculé de sept points chez les francophones pour se situer à 47 % au début de 2022 et de cinq points chez les anglophones, où elle est à 39 % . Fait à noter, cet écart de confiance entre francophones et anglophones est une constante au fil des ans dans ce rapport.


    La pandémie est particulièrement riche en mauvaises nouvelles. - Photo : getty images/istockphoto / Moore Media

    Bien que le niveau de confiance canadien n’ait jamais été aussi faible, certains pays comme la Finlande (avec 69 %) devancent largement le Canada, dont le score global de 42 % devance la France (30 %).

    Plusieurs autres éléments mis au jour par le volet canadien de l’enquête du DNR s’alignent directement sur cette perte de confiance.

    Écarts entre francophones et anglophones
    Par exemple, lorsqu’on demande aux répondants si les médias d’information au pays sont indépendants du pouvoir politique, seulement un peu plus du quart d’entre eux répondent que oui. De même, près de 30 % des répondants jugent qu’ils sont indépendants du pouvoir économique. Il s’agit, respectivement, de baisses de 10 points de pourcentage dans le premier cas et de 9 points dans le second, et ce, sur une période de cinq ans, puisque le DNR a posé cette question pour la dernière fois en 2017.

    Par contre, les résultats ont peu bougé chez les francophones, dont la perception d’indépendance des médias est beaucoup plus positive que celle des anglophones. Ainsi, respectivement 38 % et 37 % les estiment indépendants d’influences politiques et économiques, contre 27 % et 28 % chez leurs compatriotes de langue anglaise.

    Par ailleurs, peu importe la langue, les répondants qui s’identifient à la droite politique sont plus nombreux à douter de l’indépendance des médias d’information que ceux de centre ou de gauche. Mais la tendance est encore plus marquée chez les anglophones de droite.

    Quant à la diversité de courants politiques exprimés dans les médias, la moitié des Canadiens n’en voient guère et affirment que l’ensemble des médias d’information du pays sont politiquement très proches ou assez proches les uns des autres.

    Quand on leur demande d’autre part si les médias sont davantage préoccupés par leurs propres intérêts que par ceux de la population en général, on obtient là aussi des résultats parlants.

    Les anglophones sont ainsi un peu plus nombreux (35 %) à penser que les intérêts commerciaux prédominent sur les intérêts de la société. Ils sont 29 % à penser l’inverse. Chez les francophones, 29 % déclarent que les entreprises de presse privilégient leurs intérêts commerciaux plutôt que ceux de la société, contre 25 % qui pensent l’inverse.

    Ils sont aussi 26 % à croire que les médias priorisent leurs propres opinions politiques devant les intérêts de la société, contre 27 % qui pensent le contraire. Sans surprise, là aussi, les répondants qui s’identifient comme étant de droite sont encore plus nombreux à croire que les médias placent leurs propres intérêts devant ceux de leurs auditoires.

    Abondance de fausses nouvelles
    Une autre part de la méfiance des Canadiens peut être attribuable au fait qu’ils rencontrent de plus en plus de fausses nouvelles sur le web. Les données sont inquiétantes, puisqu’elles semblent s’accompagner d’une certaine désensibilisation.

    Ainsi, en 2022 (tout comme en 2021 d’ailleurs) 71 % des Canadiens (73 % des anglophones et 65 % des francophones) ont dit avoir retrouvé des informations trompeuses en ligne, le plus souvent sur le coronavirus et sur la politique, au cours de la semaine précédant la tenue de l’enquête.

    Pourtant, au même moment, leur inquiétude à l’égard des fausses nouvelles en ligne a légèrement baissé entre 2021 et 2022. L’enquête nous apprend en effet que 60 % des Canadiens se disent préoccupés par la possibilité de démêler le vrai du faux sur Internet, une baisse de trois points de pourcentage.

    Comme par le passé, les anglophones (6 %, une baisse de 4 points de pourcentage) s’en soucient plus systématiquement que les francophones (48 %, un repli de 3 points).

    Méfiance marquée envers les réseaux sociaux
    On ne se surprendra pas, dans ce cas, de voir que les Canadiens n’ont guère confiance dans les réseaux sociaux. Seulement 18 % leur font confiance, en fait, comparativement à 26 % qui font confiance aux sites de nouvelles. Cette dernière donnée est intrigante, puisqu’elle montre un niveau de confiance significativement plus faible envers les médias d’information lorsqu’ils sont en ligne.

    Malgré tout, la proportion de répondants qui paient pour des nouvelles en ligne et pour l’accès à des nouvelles payantes continue de progresser.

    Éviter les (mauvaises) nouvelles
    Après deux pénibles années de pandémie, qui était en pleine cinquième vague au moment du sondage, on ne s’étonnera pas d’apprendre que sept Canadiens sur dix (71 %) disent avoir “activement évité” les nouvelles. C’est une hausse importante par rapport au sondage de 2019, soit bien avant que le mot pandémie ne devienne omniprésent, alors que ce pourcentage était de 58 %. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes (67 %) à faire exprès pour ne pas s’exposer aux nouvelles.

    On ne se surprendra pas d’apprendre que les deux principales raisons d’éviter les nouvelles sont leur effet potentiel négatif sur l’humeur et une couverture trop axée sur des sujets tels que la politique ou la COVID-19.

    Parmi les autres raisons, on note, en ordre décroissant, l’épuisement engendré par une trop grande quantité d’informations à assimiler et une couverture jugée subjective ou peu fiable. Fait à noter, le sondage a été réalisé avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et il y a fort à parier que la couverture intensive de celle-ci aurait également été évoquée parmi les raisons d’évitement des nouvelles.

    La télé toujours en tête ; Twitter marginal
    Le Digital News Report scrute chaque année la principale source de nouvelles des Canadiens et, en 2022, c’est toujours la télévision, à environ 40 %, qui remporte la palme, un pourcentage qui se maintient depuis 2020. À 25 %, les médias sociaux continuent leur ascension, mais ils restent toujours derrière les sites ou applications de nouvelles, qui se maintiennent autour de 27 % pour une troisième année.

    Fait à noter, lorsqu’on parle des médias sociaux, l’importance accordée à Twitter par de nombreux médias, chroniqueurs et commentateurs semble démesurée par rapport à son utilisation réelle par la population, du moins parmi les francophones. Les médias sociaux utilisés par les francophones pour lire, commenter ou partager des nouvelles sont, dans l’ordre, Facebook (50 %) , Messenger (27 %), TikTok (10 %), Twitter (6 %). Snapchat, en queue de peloton à 0 %, n’a apparemment aucun attrait pour l’information.

    Chez les anglophones, ce classement est complètement différent et réparti plus largement. Bien que les premières places soient aussi occupées par Facebook (34 %) et Messenger (14 %), suivent WhatsApp (9 %) et Reddit et TikTok (7 %) en dernière position.

    L’écoute de baladodiffusions, qui avait stagné entre 2020 et 2021, a repris son ascension. En 2022, 36 % des répondants au pays disent avoir écouté au moins un balado dans le mois précédant l’enquête (41 % des anglophones et 29 % des francophones), une hausse de trois points sur l’année précédente.

    Le DNR s’appuie sur un questionnaire en ligne administré par YouGov. Les données canadiennes sont calculées à partir d’un échantillon aléatoire de 2012 participants inscrits auprès de cette firme de sondage, dont 526 francophones. Un échantillon francophone autonome a par la suite été réalisé de façon à obtenir 1004 participants. Les données canadiennes ont été récoltées du 21 janvier au 21 février 2022. Les résultats sont pondérés pour représenter la population canadienne adulte.

    #médias #information #presse à gage #réseaux_sociaux #coronavirus #Twitter #journuliste #merdias #propagande #clergé_médiatique #esj #académie_esj

  • Liévin : le pensionnat de la perversion Mediacités - Jacques Trentesaux

    Il y a d’abord la figure impressionnante du Père Revet, un géant drapé dans sa soutane brune dotée d’un sinistre ceinturon qui servait à punir les enfants désobéissants. Le Père les frappait torses nus, du côté de la boucle de fer, puis les enfermait pendant une semaine dans les douches, en slip, avec un broc d’eau et du pain. Le Père Revet – que beaucoup d’enfants appelaient en cachette « Crevet » – a fondé en 1960 le Village d’enfants de Riaumont, à Liévin, pour accueillir des jeunes de 6 à 18 ans en déshérence. Les orphelins y côtoyaient des cas sociaux, des débiles légers, des réfugiés du sud-est asiatique ou des enfants de familles ultra-catholiques désireuses de faire bénéficier leurs rejetons d’une éducation à la dure inspirée du scoutisme.

    À Riaumont, la violence est permanente. Claques, coups de poing, coups de pied… Les châtiments corporels servent à expier les fautes. Les fugueurs ont le crâne rasé et barré d’une croix rouge tracée au mercurochrome pour éviter qu’ils ne récidivent. Tous les temps libres sont occupés à construire le village, à monter des murs, à dessoucher des arbres. Été comme hiver, on porte la culotte de cuir et les godillots. La règle, c’est la loi du plus fort. La violence est banalisée entre enfants mais aussi avec les « éducateurs ». Et puisqu’il n’y a plus de limites, le pire arrive. En 2001, un enfant se suicide par pendaison dans le village. Et les plaintes pour agressions sexuelles ou viols finissent par surgir.

    Un lieu figé, en dehors du temps
    De 1960 à 2019, le Village d’enfants de Riaumont a perduré envers et contre toutes les alertes. Il a fallu attendre 1982 pour qu’il perde son habilitation à recevoir des enfants placés par la DDASS ou par les juges. Mais le lieu s’est maintenu par la suite sous la forme d’une école privée hors contrat… et sans aucun contrôle avec l’assentiment - ou la lâcheté - de tous. Une sorte de conspiration du silence. C’est la force du livre d’Ixchel Delaporte Les enfants martyrs de Riaumont, qui paraît le 2 mars aux Éditions du Rouergue, que de reconstituer avec minutie la réalité de ce lieu figé, en dehors du temps, grâce au recueil patient d’une soixantaine de témoignages (lire également son interview https://www.mediacites.fr/interview/lille/2022/02/28/a-riaumont-cetait-une-violence-systemique-instauree ).



    Le livre d’Ixchel Delaporte, Les enfants martyrs de Riaumont, paraîtra le 2 mars aux Éditions du Rouergue.

    La démonstration est implacable, le résultat terrifiant. Le Village fonctionne en vase clos avec ses rites et ses codes, ses raids commandos de nuit ou ses escouades où le chef a tout pouvoir et le « cul de pat’ » (soit le dernier de la patrouille) le souffre-douleur. On y cultive la nostalgie des preux chevaliers, de la France éternelle, on y cultive la virilité et les vraies valeurs. Dans son bureau, le Père Revet collectionne armure de chevalier, souvenirs de guerre et insignes nazis. Il entretient des liaisons étroites avec les milieux d’extrême-droite. S’il se montre parfois violent avec les enfants, il sait aussi se montrer affectueux avec eux, les embrasse parfois sur la bouche et en convie certains à dormir dans sa maison…

    Broyés par les humiliations
    Ixchel Delaporte met à jour une inversion de valeurs effrayante. Sous couvert de lutter contre la déchéance de la société moderne et former des petits soldats du Christ, les encadrants - prêtres intégristes ou laïcs – détruisent les enfants. Si les profils dominants ou rebelles résistent aux lois du village, les plus faibles en sortent broyés par des humiliations constantes, une violence systémique et la perversion de certains encadrants. « La folie est ancrée au cœur de l’enfant. Le fouet bien appliqué l’en délivre », aimait à répéter l’un d’entre eux, reprenant une citation de Saint François d’Assise.

    Le Village de Riaumont était dédié à la protection de l’enfance en danger. Dans les faits, il a mis en danger de nombreux enfants. Et cela durant près de soixante ans, dans une impunité quasi-générale.

    #clergé #perversion #enfance #pédophilie #église_catholique #scouts #violences #viol #pedoviols #catholicisme #violences_sexuelles #enfants en déshérence #virilité #impunité

  • Crachats et injures envers des journalistes à Paris
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/france/story/crachats-et-injures-envers-des-journalistes-a-paris-18701998

    Une équipe de l’« AFP » a été prise à partie lors d’une manifestation contre le pass sanitaire organisée samedi à Paris, devenant la cible de crachats et d’injures.

    Une équipe de l’AFP a été prise à partie lors d’une manifestation contre le pass sanitaire organisée samedi à Paris à l’appel du président des Patriotes Florian Philippot, devenant la cible de crachats et d’injures, ont indiqué ces journalistes. Chargées de couvrir le rassemblement au départ de Montparnasse (sud de Paris), deux journalistes reporters d’images (JRI) ont d’abord réalisé sans encombre des interviews. La situation s’est tendue au moment du départ du cortège, ont-elles raconté.


    « On était dans le carré de tête. Des cris, notamment "AFP Enculés" ont commencé à fuser », mais « tant que nous étions dans le carré, on se sentait plus ou moins protégées par le service de sécurité des organisateurs », ont-elles précisé.

    « Pour nous empêcher de filmer »
    Elles ont décidé de se mettre sur un banc pour filmer le début de la marche. C’est alors qu’« un homme a fait un doigt d’honneur à la caméra, trois ou quatre autres sont montés sur le banc pour nous empêcher de filmer » et un autre encore « a craché sur les jambes » d’une des reporters, a déclaré l’une d’elles. L’AFP a décidé de suspendre sa couverture en images de ce rassemblement.

    Lors d’un précédent rassemblement d’opposants au pass sanitaire, le 22 juillet devant le Sénat à Paris, des journalistes de BFMTV avaient été insultés et menacés physiquement par des manifestants. Les violences avaient été évitées grâce à deux agents de sécurité de la chaîne, selon l’un des journalistes présents. L’équipe avait renoncé à couvrir cette manifestation, et la chaîne avait annoncé ensuite qu’elle allait porter plainte.

    #merdias #médiacrates #journuliste #propagande #clergé_médiatique #propagande #mass_merdias #imposture #journulliste #journullistes #ESJ

  • Coronavirus : la grande défiance envers les médias traditionnels Johanne Montay

    « Collabos », « merdias », « vendus au Big Pharma »… Depuis le début de la pandémie, les journalistes entendent et lisent la défiance exacerbée d’une partie du public envers leurs informations. Ils ne sont pas les seuls à faire l’objet d’une défiance : les experts sont également visés, tout comme les politiques.

    Comment évolue cette crise de confiance ? Mal. Entre mars 2020 et aujourd’hui, le chemin est de plus en plus caillouteux.

    C’est ce que montre la 4e vague de l’étude réalisée par l’équipe du professeur de communication et chercheur Grégoire Lits et son équipe, à l’UCLouvain. Cette recherche montre une défiance accrue des Belges à l’égard des médias, mais aussi des experts.

    On la retrouve surtout chez les personnes qui s’informent via les réseaux sociaux. Ces dernières sont les plus sceptiques, mais aussi les plus hésitantes à se faire vacciner ; les plus vulnérables, aussi, aux théories conspirationnistes. Et en fin de compte, les Belges fuient de plus en plus les médias traditionnels.

    La fuite
    La dernière vague de questionnaire (mars 2021) montre qu’une proportion plus importante de personnes fuit les médias traditionnels et ressent une défiance à leur égard, tout comme envers les politiques. Le recours aux médias traditionnels pour s’informer sur le Covid-19 est en nette diminution, au profit des réseaux sociaux. Ainsi, en mars 2021, 27% des répondants déclaraient utiliser ces réseaux, ce qui représente une augmentation de 8%.

    A côté des réseaux sociaux, de plus en plus de répondants déclarent utiliser les discussions interpersonnelles (avec des proches ou des professionnels de la santé) pour s’informer.

    Une proportion croissante de Belges francophones déclare même éviter totalement de s’informer via les médias audiovisuels et les journaux en ligne : 30,2% en mars 2021, contre 19,4% en mai 2020. On appelle cela « l’évitement informationnel ». Les chercheurs estiment que c’est une conséquence négative de l’épidémie et de son traitement médiatique.

    Cet évitement gêne une partie croissante de la population : 45,2% des répondants estiment être gênés par cette incapacité à s’informer par les médias traditionnels, alors qu’en mai 2020, ils étaient 33%.

    La confiance baisse
    Le JT, le moment de référence ? Tout comme les autres médias traditionnels, il n’obtient pas les faveurs des personnes qui ont répondu à l’enquête de l’UCLouvain. La confiance se dégrade. En mars 2021, seul un répondant sur quatre dit avoir fortement confiance dans le journal télévisé, contre près d’un sur deux au début de la crise. Grégoire Lits, professeur de communication à l’UCLouvain et pilote de cette recherche, précise que « d’habitude, les niveaux de confiance sont relativement stables d’une année à l’autre en Belgique en tout cas. On voit sans doute un impact ici de l’épidémie sur la confiance des Belges envers les médias d’information. »

    La suite : https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_coronavirus-la-grande-defiance-envers-les-medias-traditionnels?id=107777

    #Collabos #merdias vendus au #Big_Pharma #journulliste #journullistes #merdias #médiacrates #médias #politique #propagande #clergé_médiatique #propagande #presse #pandémie #mass_merdias

  • Il faut que je vous parle de mon débat avec Ségolène Royal

    https://www.youtube.com/watch?v=AsxMBCpGX0k

    Je vous parle de mon débat avec Ségolène Royal : les coulisses, ma stratégie, mon analyse et mes observations… je crois qu’il y a beaucoup d’enseignements à en tirer ! Qu’avez-vous pensé du débat ? À votre avis, faut-il continuer à répondre positivement à ce type d’invitations ?

    Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui me suivent et me soutiennent. Ce sont leurs nombreux messages qui me motivent à poursuivre le combat. Merci également à Carla, ma compagne, et évidemment, à Zénon le chat, pour avoir pointé le bout de son nez en début de vidéo :-)

    #journulliste #journullistes #merdias #médiacrates #médias #france #politique #propagande #clergé_médiatique #François_Boulo
    #ségolène_royal #segolene_royal #ue #union_européenne

  • É.-U. : près de 1700 #prêtres et membres du #clergé #criminels sous le radar
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201910/06/01-5244286-e-u-pres-de-1700-pretres-et-membres-du-clerge-criminels-sous-le-

    Ces prêtres, diacres, #moines et laïcs enseignent maintenant les mathématiques au collège. Ils conseillent les survivants d’agression sexuelle. Ils travaillent en tant qu’infirmiers et font du #bénévolat dans des organisations à but non lucratif visant à aider les enfants à risque. Ils habitent à côté des terrains de jeux et des crèches. Ils adoptent et s’occupent d’#enfants.

    Et depuis qu’ils ont quitté l’église, des dizaines de ces personnes ont commis des #crimes, dont des agressions sexuelles et des crimes reliés à la possession de pornographie juvénile, selon l’enquête de l’Associated Press.

  • « ... I remember the last papal visit to Ireland. It was 1979, and I was aged 13. I went to a Christian Brothers school. I sang at mass every Sunday [...] Eighteen months later, I was raped for the first time by a Roman Catholic priest. The abuse continued for two and half years, until I was 17 ... »

    We the survivors of abuse spoke the truth. Why won’t the pope? | Colm O’Gorman | Opinion | The Guardian

    https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/aug/24/survivors-abuse-pope-sins-vatican-cover-up

    I remember the last papal visit to Ireland. It was 1979, and I was aged 13. I went to a Christian Brothers school. I sang at mass every Sunday, occasionally did readings, and the youth group I attended every week took place in a convent.

    I remember being envious because my older brother and sister got to see the pope, but I didn’t. I was in the minority in that regard: a staggering 75% of the population saw John Paul II during his three-day visit. One-third of the population attended the papal mass in Dublin’s Phoenix Park. That event remains the largest single mobilisation of people in Irish history.

    I remember the most iconic moment of the visit, during a youth mass in Galway. The pope’s voice booming out across a crowd of 300,000 young people as he proclaimed: “Young people of Ireland, I love you!” I remember the ecstatic cheering of that huge crowd in response. And I remember my own heart feeling like it might burst as I watched it all unfold on television. I believed him. He loved us. No one had ever said that before. It was huge.

    #église #pédophilie #droit #état_de_droit #viol #cruauté #barbares #impunité

  • Michael O’Brien’s Anger | The American Conservative

    https://www.theamericanconservative.com/dreher/michael-obrien-anger-catholic-ireland-sex-abuse

    Le média n’est pas trop ma tasse de thé mais... le sujet est plus qu’important, totalement crucial aujoud’hui où les voix s’élèvent de plus en plus fréquement, et je suis surpris d’avoir raté ce témoignage irlandais le jour où Monsieur le Pape visite l’Irlande.

    https://www.youtube.com/watch?v=2iQGczIx6Sg

    “Mr Chairman, I am surprised at the Minister now. First of all Minister you made a bags of it in the beginning by changing the judges. You made a complete bags of it at that time because I went to the Laffoy Commission and ye had seven barristers there questioning me, telling me that I was telling lies when I told them that I got raped of a Saturday, got an merciful beating after it and he then came along the following morning and put Holy Communion in my mouth. You don’t know what happened there . You haven’t the foggiest. You’re talking through your hat there, and you are talking to a Fianna Fáil man, and a former councillor and a former mayor that worked tooth and nail for the party that you are talking about now. You didn’t do it right. You got it wrong. Admit it and apologise for doing that because you don’t know what I feel inside me. You don’t know the hurt I have.

    You said it was non-adversarial. My God, seven barristers throwing questions at us non-stop. I attempted to commit suicide, [turning to his wife] there’s the woman who saved me from committing suicide on my way down from Dublin after spending five days at the commission . They brought a man over from Rome – 90 odd years of age – to tell me I was telling lies and that I wasn’t beaten for an hour non-stop by two of them from head to toe without a shred of cloth on my body. My God, Minister.

    [Turning to Fine Gael TD Leo Varadkar] Can I speak to you and ask your leader to stop making a political football out of this. You hurt us when you do that. You tear the shreds from inside our body. For God’s sake, try and give us some peace, try and give us some peace, and not continue hurting us.

    [Turning to his wife]

    That woman will tell you how many times I jump out of bed at night with the sweat pumping out of me because I see these fellows at the end of the bed with their fingers pulling me into the room to rape me, to bugger me and to beat the shite out of me. That’s the way it is, and sometime, you know what, I listen to the leader of Fianna Fáil. I even listened to the apology. It was mealy-mouthed but at least it was an apology. The Rosminians said in the report that they were easy on us. The first day I went there, the first day I went to the Rosminians in my home which is Ferryhouse in Clonmel, the only home I know, he said you’re in it for the money. We didn’t want money. We wanted someone to stand up and say ‘yes these fellows were buggered, these people were robbed’.

    Little girls, my sister, a month old when she was put into an institution, eight of us from the one family were dragged by the ISPCC cruelty man, put into two cars and brought to the court in Clonmel. We were left standing there without food or anything and the fellow in the long black frock and white collar came along and he put us into a scut-truck and landed us below with 200 other boys. Two nights later I was raped.

    How can anyone, you’re talking about the Constitution, these people would gladly say yes to a Constitution to freeze the funds of the religious orders. This State, this country of ours will say yes to that Constitution if you have to change it.

    Don’t say you can’t change it. You are the Government of this State. You run this State. So, for God’s sake, stop mealy-mouthing because I am sick of it. You are turning me away from voting Fianna Fáil, which I have done from the day I could vote.

    You know me Minister and you have met me on several occasions, so you know what I am like. Remember Wexford?”

    UPDATE: Reader Old West points out that this is exactly the kind of anger we ought to be seeing and hearing from bishops. That’s right! And that’s the thing that I have never, ever understood about this entire damn scandal: why we have yet to see a single bishop respond with that kind of righteous anger. I’m sick and tired of hearing them say how “sad” this is, though sad it is. If they had the slightest empathy with those children, they would react much as Michael O’Brien did. Just think of Pope Francis spoke with even a fraction of O’Brien’s conviction and passion, what it would do. It might just put the fear of God into those cretinous time-servers.

    #église #pédophilie #droit #état_de_droit #viol #cruauté #barbares #impunité

  • La communauté de prêtres de Riaumont au coeur d’une enquête pour agressions sexuelles et violences - France 3 Hauts-de-France
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/communaute-pretres-riaumont-au-coeur-enquete-agressions

    La communauté de prêtres de #Riaumont, à #Liévin, est au cœur d’une enquête ouverte il y a plusieurs années pour des faits d’agressions sexuelles et de violences sur mineurs. L’ancien prieur de Riaumont, Alain Hocquemiller, a été mis en examen l’an dernier et l’enquête se poursuit.

    On nous décrit l’établissement comme un collège avec internat pour les enfants en difficulté. Mais qu’est ce qu’il se passe dans la tête des gens pour mettre leur enfant qui en a sûrement déjà bavé vu qu’il est catégorisé comme étant en difficulté, dans un établissement sectaire, à l’abri des regards et de tout contrôle ? Alors les gamins en plus des brimades et des tortures, ils se retrouvent à la merci des pédophiles !
    En plus, c’est quoi cette enquête qui met en examen l’ancien prieur qui se retire dans une abbaye près de Carpentras. Et qui aboutit à un non lieu concernant le suicide du jeune garçon de 14 ans ?
    Mais quand tu lis les déclarations d’un des responsables cité dans l’article du Point :
    http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-l-eglise-catholique-touchee-par-un-nouveau-scandale-de-pedophilie-0

    « C’est une attaque terrible contre l’œuvre de Riaumont, d’autant plus qu’elle vient en partie de l’intérieur […] Alors, supportons, supportons tout pour l’amour de Dieu, et le dévouement au service des enfants. »

    alors là t’as juste envie d’aller voir le mec et de le mettre à genoux sur une règle en lui donnant des coups de pompe dans la tronche puisque ça a l’air d’être ça leurs méthodes (en ce qui concerne les plus avouables).
    La fin de cet article est glaçante et l’impunité générale.
    Comment cette institution peut-elle encore avoir le droit d’accueillir des enfants si ce n’est grâce à des protections bien placées ?

    #clergé #pédophilie #église_catholique #scouts

  • Les affaires opaques de l’#Eglise orthodoxe en #Israël
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/01/05/les-affaires-opaques-de-l-eglise-orthodoxe-en-israel_5237871_3218.html

    A l’occasion du Noël orthodoxe à #Bethléem, en #Cisjordanie, samedi 6 janvier, les fidèles entendent manifester contre la #corruption de leur #clergé. Et particulièrement contre celle de leur chef spirituel, le patriarche grec-orthodoxe de #Jérusalem, Théophile III. Celui-ci est soupçonné de dilapider les biens de son Eglise, à Jérusalem comme en Israël. La revendication prend des allures nationalistes, en mobilisant les Palestiniens chrétiens orthodoxes à Jérusalem, en Israël comme en Cisjordanie occupée.

    Tout a commencé en 2005 lorsque la presse israélienne a dévoilé l’étrange transaction immobilière passée, une année auparavant, entre l’Eglise grecque-orthodoxe et trois sociétés privées. Moyennant 1,5 million de dollars, ces dernières auraient acquis deux hôtels situés près de la porte de Jaffa ainsi qu’un bâtiment jouxtant l’esplanade des mosquées, dans la vieille ville de Jérusalem. Basées à l’étranger, ces sociétés auraient servi les intérêts de l’organisation Ateret Cohanim, qui œuvre depuis 1978 pour la #colonisation juive dans la vieille ville et à Jérusalem-Est.

    L’affaire suscite alors la colère des #chrétiens #palestiniens qui dénoncent la perte de leur #patrimoine au profit de l’occupant israélien. [...]

    #occupation #Palestine #collaboration

    #paywall

  • « #Spotlight montre l’importance du #journalisme_d'investigation » - Cinéma - La Vie
    http://www.lavie.fr/culture/cinema/spotlight-montre-l-importance-du-journalisme-d-investigation-20-01-2016-69986_

    Qu’avez-vous pensé du film ? L’avez-vous trouvé fidèle aux faits tels que vous les avez connus ?

    Oui, je crois que Spotlight est assez incroyablement fidèle au contenu et à l’esprit de ce que nous avons vécu. Bien sûr, ce n’est pas un documentaire, il y entre une part d’écriture fictionnelle nécessaire pour résumer cinq mois de notre vie en deux heures. Par ailleurs, je suis satisfait du film, car il véhicule un certain nombre de messages auxquels je suis attaché. L’un d’entre eux est l’importance du journalisme d’investigation, qu’il me semble fondamental de défendre à l’heure où il a été sacrifié dans bon nombre de rédactions, victimes d’enjeux financiers. L’autre est qu’il maintient le projecteur sur le problème des #abus_sexuels dans le #clergé : c’est un champ où il reste encore à faire et qu’il ne faut pas abandonner.

    #Église_catholique

  • FAIT-RELIGIEUX
    http://www.fait-religieux.com/la-photo-du-jour-1/2014/11/18/l-eglise-anglicane-d-angleterre-enterine-definitivement-l-ordination

    undi 17 novembre, le synode général de l’Eglise anglicane d’Angleterre réuni à Londres a définitivement approuvé la réforme historique en faveur de l’ordination de femmes évêques à partir de 2015.
    Le synode a formellement convenu de mettre en oeuvre cette réforme votée en juillet dernier par les trois collèges de délégués - collège des évêques, du clergé et des laïcs - après des décennies de divisions au sein de l’Eglise d’Angleterre sur la question.

    #clergé #genre #anglicanisme