• Disparition de Firerank sur Facebook, voici la véritable histoire. | Charles Marginier | Pulse | LinkedIn
    https://www.linkedin.com/pulse/disparition-de-firerank-sur-facebook-voici-la-charles-marginier

    En un instant, des dizaines de mails et notifications Facebook se mettent à illuminer les écrans de toute notre équipe. Ils indiquent tous la même chose : votre page Facebook n’est plus publiée. La quasi totalité des pages auxquelles nous avions accès (d’administrateur à simple analyste) se font dépublier en quelques secondes. Les pages du réseau Firerank, mais également le Théâtre de Châtel-Guyon, le festival Jazz aux sources, l’e-commerçant Déguiz-Fêtes, ma première société Be&Book et beaucoup d’autres. Facebook ne semble pas s’en prendre aux pages n’ayant pas respecté certaines de leurs CGU, mais aux personnes ayant des « rôles » sur celles-ci.

    S’ensuit dans la foulée de nouvelles notifications pour nous indiquer qu’il ne nous sera définitivement plus possible de créer une application ou une page Facebook.

    A peine le temps de reprendre notre souffle que nous voici tous déconnectés de Facebook.

    Oh les pôvres

    A cet instant précis, notre société vient d’être rayée de la carte. Une trentaine de collaborateurs immédiatement impactés, de lourds investissements (locaux, studios vidéo...) en aménagement inutilisables, des années de labeur réduites à néant.

    C’est intéressant cette explication de l’intérieur, sans fard, de la manipulation des médias sociaux qui a été mise en place dès l’ouverture de Facebook.

    Alors à la question, que tout le monde se pose, ces 12 millions d’abonnés ont-ils été acquis de manière naturelle ?

    Une majorité des grandes et très grandes pages françaises très actives que vous connaissez tous bien, ne se sont pas construites à 100% naturellement. Firerank y compris. C’est un état de fait constitutif de notre écosystème. (Ce n’est pas isolé à la France, il s’est passé la même chose dans bien des pays du monde, aux Etats-Unis aussi).

    Souvenez-vous. Il y a quelques années, votre fil d’actualités n’était inondé que par de multiples sites de buzz aux noms plus originaux les uns que les autres. Lecoindubuzz, Buzzfil, Stopandbuzz, Instant-buzz, Viedebuzz...

    A cette époque, pour l’ensemble des acteurs, les enjeux étaient simples :

    Avoir un maximum d’abonnés => Publier un maximum d’articles bien aguicheurs => Faire un maximum de visites sur son site => Afficher le plus de publicités possible.

    C’est à ce moment que le « clickbaiting » est né, sport auquel tout le monde s’est adonné.

    Pour construire ou faire progresser sa base d’abonnés sans dépenser d’argent tout en conservant son nom de marque, 4 méthodes étaient principalement exploitées (il y en à d’autres, mais plus marginales) :

    1. Le renommage : C’est simple, vous prenez une vieille page dont vous êtes encore administrateur datant d’une autre époque de Facebook (comme j’évoquais tout à l’heure), vous la renommez, et vous voilà à la tête d’une énorme page au nom magnifique !

    2. Le Like Jacking : Facebook permet d’exporter le bouton « j’aime une page » sur votre site. Placez-le sur votre site, ensuite par un petit bout de code CSS rendez-le totalement transparent (opacity:0 ;). Positionnez le par dessus n’importe quel bouton ou lien sur lequel vos visiteurs sont susceptibles de cliquer. Quand ceux-ci croiront appuyer quelque part, ils appuieront en réalité sur votre bouton « j’aime » invisible.

    3. La fusion : Votre page n’est pas assez grosse ? Renommez une page secondaire comme votre page principale et fusionnez les 2 (Facebook dispose d’un outil public de fusion de pages).

    4. Le rachat de pages : Si vous n’aviez pas de pages, un business parallèle extrêmement juteux a proliféré pendant des années dont le but était de racheter des vieilles pages communautaires. Soit pour construire une marque média, soit pour simplement publier massivement des liens vers son site. Aujourd’hui ce business s’est quasiment effondré.

    J’adore « socialement engageant »... on croirait des gauchistes en culotte courte, alors que c’est du marketo-pidgin

    Alors oui, Firerank a pu par le passé jouer avec les règles d’acquisition de fans Facebook, mais Firerank c’est aussi un nombre de « j’aime la page » naturels astronomique ! La seule page Firerank, c’est plus de 1000 nouveaux abonnés organiques par jour, Firerank c’est 1,7 milliards de vidéos vues naturellement sans AUCUN artifice sur la seule année 2017 ! Firerank c’est également cette année plus de 50 millions de j’aime, partages et commentaires 100% naturels sur ses publications !

    Firerank c’est avant tout une équipe de passionnés des réseaux sociaux ayant l’envie commune de raconter et partager de belles histoires. Des histoires écoutées et partagées par des millions de personnes.

    Nous sommes un média 100% social, 100% vidéo, producteur de contenus exclusifs socialement engageants.

    #Facebook #Manipulation #Clickbaiting

  • ’Brothel tester’ is a real job you can get in Germany, apparently
    http://www.dailydot.com/lifestyle/apply-for-this-brothel-tester-job-right-now

    Because amateur Yelp reviews of brothels just aren’t cutting it, a Berlin-based website wants to hire a pro to have (safe) sex with the city’s (legal) prostitutes and rate the quality of their services. Please do not trample over one another to click on the job posting.

    Je crains que ce soit une histoire de #clickbaiting. Ou alors c’est un très gros troll. Pour cette raison je ne mets pas le lien vers le site de rencontres qui prétend chercher ce type de spécialiste.

    L’histoire est significative parce que dans les années ’90 on a déjà fait la blague. A l’époque on pouvait poster des propositions d’emploi sur le site de l’ANPE allemande Arbeitsamt . Un petit farceur avait alors réussi à enrégistrer dans leur base de données le métier de testeur de bordels. Des années après c’est devenu un attrape-nigaud pour un site de rencontres pros. Dommage, c’est moins drôle, ce n’est même plus un hack - à moins que ce soit fait exprès pour me voler du temps ;-) .

    dailydot.com - quelle découverte superbe si on ressent le besoin de se nourrir d’infos #wtf .

    #berlin