• 1 579 manifestants interpellés lors d’une action pour le climat aux Pays-Bas
    https://www.lemonde.fr/climat/article/2023/05/27/plus-de-1-500-manifestants-interpelles-lors-d-une-action-pour-le-climat-aux-

    Plus de 1 500 manifestants ont été arrêtés, samedi 27 mai, lors d’une manifestation du mouvement écologiste Extinction Rebellion à La Haye pour protester contre les subventions aux combustibles fossiles. D’après un porte-parole d’Extinction Rebellion, la manifestation a rassemblé quelque 7 000 personnes en ce samedi après-midi ensoleillé. Selon l’agence de presse néerlandaise ANP, jamais autant de manifestants n’avaient été arrêtées.
    Il s’agissait de la septième action du mouvement sur le tronçon Utrechtsebaan de l’autoroute A12 dans le centre de La Haye, situé à deux pas du Parlement et des principaux ministères.

    les enjeux écologiques, objets d’une foule de records

    #écologie #climat #manifestation #blocage #répression

  • Canicules, sécheresses, maladies : à quoi ressemblerait une #France à +4 °C ?
    https://www.france24.com/fr/france/20230523-canicules-s%C3%A9cheresses-maladies-%C3%A0-quoi-ressemblerait-une

    L’élévation du niveau de la mer augmentera le risque d’inondations côtières, d’érosion des plages et de submersion des terres basses. Des régions entières, notamment en Bretagne et en Normandie, pourraient être gravement affectées, mettant en péril les infrastructures côtières, les habitations et les activités économiques liées au tourisme.

    Outre le secteur touristique, un réchauffement climatique de la France de 4 °C aura d’importantes conséquences sur toute l’économie du pays, et en particulier sur l’agriculture, souligne un rapport d’information du Sénat, publié en mai 2019, sur l’adaptation de la France aux dérèglements climatiques à l’horizon 2050. Celui-ci indique que l’agriculture subira de plein fouet la hausse des températures et la multiplication des périodes de sécheresse avec une baisse des rendements, une baisse de la qualité nutritive des cultures, la perturbation des cycles de croissance, la prolifération de ravageurs et de maladies et « un besoin accru d’irrigation alors même que les ressources hydriques seront plus rares ». Les cultures les plus sensibles à la sécheresse, telles que les céréales, les fruits et les légumes, pourraient être particulièrement touchées.

    Propagation de maladies vectorielles

    Les conséquences seront également sanitaires. La canicule de 2003 avait fait 15 000 morts et les trois épisodes caniculaires de l’été 2022 sont responsables de 2 800 décès, selon Santé publique France. Avec des canicules à répétition et encore plus intenses que celles rencontrées jusqu’à présent, le risque sera grand d’observer chaque été une surmortalité significative. Une France à +4 °C facilitera également « la propagation des maladies vectorielles, notamment en raison de l’extension de l’aire de peuplement du moustique tigre, qui est le vecteur des virus du chikungunya, de la dengue et du zika », indique le rapport d’information du Sénat.

    #climat

  • 2 milliards d’humains souffriront de chaleurs mortelles
    https://reporterre.net/Des-chaleurs-mortelles-pour-deux-millards-d-humains

    Des chaleurs mortelles vont toucher deux milliards d’humains. Voici les résultats d’une étude publiée le 22 mai dans la revue Nature Sustainability.

    Selon les chercheurs, la hausse des températures, +2,7 °C minimum d’ici 2100 par rapport à l’ère pré-industrielle, va exposer plus d’un cinquième de l’humanité à des chaleurs extrêmes et potentiellement mortelles.

    Source: Quantifying the human cost of global warming | Nature Sustainability
    https://www.nature.com/articles/s41893-023-01132-6

    #climat

  • Les incidences économiques de l’action pour le #climat | Rapport de Jean-Pisani-Ferry à la première ministre
    https://www.strategie.gouv.fr/publications/incidences-economiques-de-laction-climat

    10. La #transition est spontanément inégalitaire. Même pour les classes moyennes, rénovation du logement et changement du vecteur de chauffage d’une part, acquisition d’un véhicule électrique en lieu et place d’un véhicule thermique d’autre part appellent un investissement de l’ordre d’une année de revenu. Même si l’investissement est rentable, il n’est pas nécessairement finançable sans soutien public. Le coût économique de la transition ne sera politiquement et socialement accepté que s’il est équitablement réparti.

    11. Pour soutenir les ménages et les entreprises, les finances publiques vont être appelées à contribuer substantiellement à l’effort. Compte tenu des dépenses nouvelles comme de la baisse temporaire des recettes liée au ralentissement de la croissance, le risque sur la dette publique est de l’ordre de 10 points de PIB en 2030, 15 points en 2035, 25 points en 2040, en supposant que la baisse des recettes assises sur l’énergie est compensée.

    12. Il ne sert à rien de retarder les efforts au nom de la maîtrise de la dette publique. Sauf à parier sur la technologie, ce ne pourrait qu’accroître le coût pour les finances publiques et l’effort nécessaire les années suivantes pour atteindre nos objectifs climatiques. L’endettement public n’est pas le premier instrument de financement de la transition. Contraindre à l’excès la possibilité d’y avoir recours risque cependant de compliquer encore la tâche des décideurs publics.

    13. Pour financer la transition, au-delà du redéploiement nécessaire des dépenses, notamment des dépenses budgétaires ou fiscales brunes, et en complément de l’endettement, un accroissement des prélèvements obligatoires sera probablement nécessaire. Celui-ci pourrait notamment prendre la forme d’un prélèvement exceptionnel, explicitement temporaire et calibré ex ante en fonction du coût anticipé de la transition pour les finances publiques, qui pourrait être assis sur le patrimoine financier des ménages les plus aisés.

    Le gouvernement écarte l’idée d’un impôt sur les plus riches pour financer la transition écologique
    https://www.ouest-france.fr/environnement/ecologie/transition-ecologique/le-gouvernement-ecarte-lidee-dun-impot-sur-les-plus-riches-pour-finance

    Aussitôt proposé, aussitôt écarté. Alors que l’institution rattachée au Premier ministre France Stratégie publiait lundi 22 mai 2023 un rapport présentant deux pistes pour soutenir le financement de la transition écologique – l’endettement et l’accroissement des impôts –, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, les a rejetées dès le lendemain.

  • Bundesweite Razzia gegen Letzte Generation : Vier Durchsuchungen in Berlin
    https://www.berliner-zeitung.de/news/bundesweite-razzia-gegen-letzte-generation-polizei-bayerisches-lka-
    On peut compter sur l’état allemand et ses partis politiques : dès qu’un mouvement contestataire aussi non-violent et paisible qu’il soit atteint un niveau de notoriété suffisant on l’écrase par des mesures de criminalisation et la persécution de ses membres.

    Ruhe ist die erste Bürgerpflicht , Meyers Großes Konversations-Lexikon 6. Auflage 1905–1909
    http://www.zeno.org/Meyers-1905/A/Ruhe+ist+die+erste+B%C3%BCrgerpflicht

    Ruhe ist die erste Bürgerpflicht, geflügeltes Wort, das sich an die Schlußworte der Kundgebung des Gouverneurs von Berlin, Friedrich Wilhelm, Grafen von der Schulenburg (s. d.), anlehnt, mit der dieser 18. Okt. 1806 den Berlinern die Niederlagen von Jena und Auerstädt kundgab. Deren letzte Worte lauteten: »Die erste Bürgerpflicht ist Ruhe«. Willibald Alexis (s. Häring 1) schrieb einen Roman: »Ruhe ist die erste Bürgerpflicht« (Berl. 1852).

    C’est une des valeurs éternelles allemandes. Les razzias contre la dernière génération ne constituent qu’une mise à jour du procédé vieux de deux siècles.

    24.5.2023 von Barkey, AFP, dpa, Sophie - Am Mittwochmorgen finden Durchsuchungen in sieben Bundesländern gegen die Letzte Generation statt. Der Tatvorwurf lautet auf Bildung einer kriminellen Vereinigung.

    Einsatzkräfte von Polizei und Staatsanwaltschaft haben am Mittwochmorgen in sieben Bundesländern Durchsuchungen bei der Klimaschutzgruppe Letzte Generation durchgeführt. Das teilte das Bayerische Landeskriminalamt mit. Demnach habe die bayerische Justiz ab 7 Uhr 15 Wohnungen von Mitgliedern der Letzten Generation durchsuchen lassen. Die sieben Beschuldigten sind zwischen 22 und 38 Jahre alt. Der Tatvorwurf lautet auf Bildung einer kriminellen Vereinigung.

    Betroffen seien neben Bayern auch Berlin, Hamburg, Hessen, Sachsen, Sachsen-Anhalt und Schleswig-Holstein. In Berlin sei es zu vier Durchsuchungen gekommen. Das geht aus einem Bericht des Spiegels hervor. Auch Konten seien beschlagnahmt worden. Zudem wurde auf Anweisung der Staatsanwaltschaft die Homepage der Gruppe beschlagnahmt und abgeschaltet, wie ein Polizeisprecher sagte.

    Laut Polizei waren bundesweit etwa 170 Beamte im Einsatz. Die Durchsuchungen verliefen ersten Informationen nach friedlich. Die Klimaaktivisten der Letzten Generation wollen sich am Mittag zu den Hausdurchsuchungen äußern. Auf Twitter fragen die Aktivisten als Reaktion auf die Razzia, wann „Lobbystrukturen“ durchsucht und „fossile Gelder der Regierung“ beschlagnahmt würden.

    Zahlreiche Strafanzeigen: Verdacht der Bildung einer kriminellen Vereinigung

    Hintergrund der Aktion ist ein Ermittlungsverfahren der Generalstaatsanwaltschaft, welches sich den Angaben zufolge gegen die sieben Beschuldigten richtet. Gegen sie werde wegen des Tatvorwurfes der Bildung beziehungsweise Unterstützung einer kriminellen Vereinigung ermittelt. Das Verfahren wurde der Anklagebehörde zufolge „aufgrund zahlreicher Strafanzeigen aus der Bevölkerung, die seit Mitte des Jahres 2022 eingingen“, eingeleitet.

    Konkret wird den Beschuldigten zur Last gelegt, eine Spendenkampagne zur Finanzierung „weiterer Straftaten“ für die Letzte Generation organisiert, diese über deren Homepage beworben und dadurch mindestens 1,4 Millionen Euro an Spendengeldern eingesammelt zu haben. Das Geld sei auch überwiegend für die Begehung weiterer Straftaten eingesetzt worden, hieß es. Zwei Beschuldigte stehen zudem im Verdacht, im April 2022 versucht zu haben, die Öl-Pipeline Triest-Ingolstadt zu sabotieren.

    Richtiges Signal oder überzogen? Reaktionen auf Razzia gespalten

    Die Deutsche Polizeigewerkschaft hat die Durchsuchungen von Objekten der Klimaschutzgruppe Letzte Generation gutgeheißen. „Die Justiz greift durch, das ist das richtige Signal eines wehrhaften Rechtsstaates“, sagte Gewerkschaftschef Rainer Wendt am Mittwoch in Berlin. „Die Bevölkerung, die unter dem Straßenterror dieser selbst ernannten Klimaretter täglich tausendfach leidet, wird endlich als das tatsächliche Opfer dieser Kriminellen wahrgenommen.“ Die Gewerkschaft begrüße das konsequente Handeln der bayerischen Justiz.

    Aktivisten von Extinction Rebellion haben sich indes mit den Beschuldigten solidarisiert. „Lobbys und Konzernen legen wir das Handwerk nur gemeinsam“, schrieben die Umweltaktivisten am Mittwoch auf Twitter und bekundeten ihre Unterstützung. Razzien mit dem Strafrechtsparagrafen 129 zu begründen – der Bildung krimineller Vereinigungen – solle „umfassende Überwachung ermöglichen, Rechte und Demokratie aushebeln und vor allem: von den wahren Kriminellen ablenken“, erklärte Extinction Rebellion weiter.

    Razzien mit Pa. 129 zu begründen soll eines - umfassende Überwachung ermöglichen, Rechte und Demokratie aushebeln und vor allem: von den wahren Kriminellen ablenken.

    Lobbys und Konzernen legen wir das Handwerk nur gemeinsam, Soli mit @AufstandLastGen! https://t.co/GXVjAQ2Kza
    — Extinction Rebellion DE #Frühlingsrebellion (@ExtinctionR_DE) May 24, 2023

    Der stellvertretende Vorsitzende der Linken, Lorenz Gösta Beutin, bezeichnete die Durchsuchungen bei der Letzten Generation als überzogen. „Die Menschen, die sich der sogenannten Letzten Generation zurechnen, setzen auf friedlichen zivilen Ungehorsam, um auf die Klimakatastrophe und das Versagen der Bundesregierung aufmerksam zu machen“, sagte Beutin. Probleme für die Gesellschaft und die Zerstörung der Lebensgrundlagen produzierten diejenigen, die Lobbypolitik für Konzerne machten. „Wann findet die Razzia bei den Herren Lindner und Wissing statt und bei all denen, die mit ihrem Bremsen beim Klimaschutz das Urteil des Bundesverfassungsgerichts von 2021 ignorieren?“, kritisierte der Linken-Politiker mit Blick auf die beiden Bundesminister der FDP.

    Bundesbildungsministerin Bettina Stark-Watzinger (FDP) schrieb auf Twitter: „Klimaschutz ist ein richtiges und drängendes Anliegen. Klimaschutz gegen Rechtsstaat, Demokratie und die Bevölkerung dagegen nicht.“ Mit einer großangelegten Razzia waren Polizei und Staatsanwaltschaft am Mittwoch gegen die Klimaschutzgruppe Letzte Generation vorgegangen.

    Klimaschutz ist ein richtiges und drängendes Anliegen. Klimaschutz gegen Rechtsstaat, Demokratie und die Bevölkerung dagegen nicht. #LetzteGeneration
    — Bettina Stark-Watzinger (@starkwatzinger) May 24, 2023

    Letzte Großrazzia bei Letzter Generation im Dezember

    Polizei und Staatsanwaltschaft hatten bereits am 13. Dezember 2022 elf Wohnungen und Räume von Mitgliedern der Letzten Generation in mindestens sechs Bundesländern durchsucht. Grund dafür waren mehrere Attacken von Klimaaktivisten auf Anlagen der Raffinerie PCK Schwedt, wie die Staatsanwaltschaft erläuterte. Dabei sei unter anderem die Ölzufuhr unterbrochen worden. In einigen Fällen sei es damals nur beim Versuch geblieben.

    #Allemagen #climat #répression

  • Le #climat, victime collatérale des dépenses militaires (TNI-Stop Wapenhandel-Tipping Point North South - traduction GRIP) - Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité
    https://www.grip.org/climat-victime-collaterale

    Résumé

    Lors du sommet annuel sur le climat (COP27) qui s’est tenu en Égypte en novembre 2022, de nombreuses questions ont été abordées, mais les dépenses militaires ne figuraient pas à l’ordre du jour officiel. Pourtant, comme le montre ce rapport, les dépenses militaires et les ventes d’armes ont un impact profond et durable sur les capacités de faire face à la crise climatique, et plus encore, pour le faire d’une manière qui favorise la justice. Chaque dollar dépensé pour l’armée augmente non seulement les émissions de gaz à effet de serre (GES), mais détourne aussi les ressources financières de la lutte contre l’une des plus grandes menaces existentielles que l’humanité ait jamais connue, ainsi que les compétences et l’attention que celle-ci requiert.

    En outre, l’augmentation constante des flux d’#armes dans le monde entier jette de l’huile sur le feu climatique, attise la violence et les conflits et aggrave les souffrances des communautés les plus vulnérables à la dégradation du climat.

    Les dépenses militaires et les émissions de GES suivent la même courbe ascendante, et celle-ci est abrupte. Les dépenses militaires mondiales sont en hausse depuis la fin des années 1990, bondissant depuis 2014 pour atteindre le montant record de 2 000 milliards USD en 2021. Pourtant, les pays même qui affichent les plus grandes dépenses militaires sont incapables de trouver ne serait-ce qu’une fraction des ressources nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique ni de prendre le moindre engagement en ce sens.

  • 12ft | Faster Than Expected: Why Climate Scientists Are So Scared | by Alan Urban | May, 2023 | Medium
    https://12ft.io/proxy?q=https%3A%2F%2Fmedium.com%2F%40CollapseSurvival%2Ffaster-than-expected-w

    “Climate scientists are all a bunch of lying doomsayers! They’re just trying to scare you so they can get more funding, enact a carbon tax, control your life, create a socialist dictatorship, etcetera, etcetera, etcetera…”

    I’ve heard these claims thousands of times, and I used to believe them until about 10 years ago. For most of my life, I was convinced that climate change was a leftwing conspiracy created by elites in order to control our lives and enrich themselves. (Read this to learn why I changed my mind.)

    Recently, I realized something: If climate change were made up, then scientists wouldn’t be saying it’s happening “faster than expected.” Rather, they would be saying it’s happening “slower than expected.” Let me explain…

    I’ve fallen for a lot of conspiracy theories over the years (I won’t tell you which ones because it’s too embarrassing), but fortunately, I discovered the concept of scientific skepticism in my early thirties, and that’s when I finally started questioning my beliefs.

    I soon realized that nearly every conspiracy I believed didn’t hold up to scrutiny. They all relied on cherry-picked evidence or logical fallacies, and the proponents were usually either lying or delusional.

    One logical fallacy I learned about is called special pleading, or moving the goalposts. This is where someone always demands more evidence, no matter how much you give them.

    For example, let’s say you’re debating someone who believes the Earth is flat. They tell you that they’ll need hard evidence before they believe the Earth is round.

    So, you print a bunch of photos of the Earth from outer space and show them to the flat-earther. They say, “That’s not good enough. These photos could be fake. I need scientific evidence.”

    So, you try explaining the scientific evidence for a spherical Earth. You talk about how lunar eclipses always have a round shadow, how star patterns look different in the opposite hemisphere, and how Eratosthenes calculated the circumference of the Earth over 2000 years ago.

    The flat-earther says, “How do I know that science is accurate? How did they collect their data? How do I know it’s not all made up? I need better evidence.”

    But every time you provide evidence, they just move the goalposts and demand even more evidence. If you took them up in a space shuttle so they could look down at the globe with their own eyes, they’d probably demand evidence that they weren’t in a high-tech flight simulator.

    Now let’s return to the idea that climate change is a conspiracy. If that were true, then climate scientists would be proven wrong on a regular basis, and every time they were, they would move the goalposts. What would that look like?

    Imagine an alternate reality where climate change is hoax. It’s June 23rd, 1988, and world-renowned climate scientist James Hansen is testifying to Congress. But in this reality, he makes a bold claim: “By the year 2000, most of Florida will be underwater.”

    The year 2000 comes along and Florida is still very much above water. When confronted with this fact, Hansen says, “My calculations were slightly off, but it will definitely be underwater by 2010.”

    So 2010 comes along, and once again, Hansen is confronted by skeptics. He says, “It would be underwater if it weren’t for all the climate policies we’ve enacted. But if we don’t do more, it will certainly be underwater by 2020.”

    Then 2020 arrives and Florida still isn’t underwater, and on and on it goes. No matter how many times he’s proven wrong, he just moves the goalposts farther into the future. Meanwhile, the Internet is full of headlines like, “Climate impacts taking longer than expected.”

    Wouldn’t that be wonderful?

    Now let’s look at actual reality. Have climate scientists been making wild claims and moving the goalposts when proven wrong?

    No. In fact, the opposite is happening. Rather than moving the goalposts farther into the future, they’re bringing them closer. That’s why we keep seeing headlines with the phrase “faster than expected.”

    That phrase is now so common, it’s become a meme. Although the average global temperature has risen in line with forecasts made decades ago, the impacts have been more severe than scientists anticipated.

    For example, scientists were shocked by the Pacific Northwest Heatwave of 2021, when Canada’s high temperature record was beaten by 5°C. When Sir Brian John Hoskins, a climatologist based at Imperial College London, heard the news, he didn’t believe it. When he read the news story himself, he said, “Oh my god, that’s really scary.”

    He’s right. It is scary because heatwaves like that weren’t supposed to happen for decades. The effects of climate change are arriving much sooner than expected. Don’t believe me? Let’s take a look at some headlines from the past few years:

    NASA: Earth is trapping ‘unprecedented’ amount of heat, warming ‘faster than expected’
    Climate scientists shocked by scale of floods in Germany
    Frequency, Intensity of Extreme Weather Surprises Climate Scientists
    Climate change already worse than expected, says new UN report
    It’s 70 degrees warmer than normal in eastern Antarctica. Scientists are flabbergasted.
    Climate change already causing storm levels only expected in 2080
    Climate change is hitting the planet faster than scientists originally thought
    Scientists say temperatures are getting ‘hotter faster’ than their tools can calculate

    There are hundreds more. If climate change were a hoax, we wouldn’t be seeing headlines like these. We’d be seeing headlines like “Climate Change Not As Bad As Expected” or “Global Warming Less Severe Than Previously Thought.”

    Have you ever seen a headline like that? Even once? Of course not. The last 8 years were the 8 hottest years in history, and it’s still getting hotter.

    Even if the planet stopped getting warmer right now, we would still be in big trouble. The ice caps would keep melting and sea levels would keep rising. Look at what’s already happening at a mere 1.2°C of warming:

    Antarctic Ice Sheet Is Melting Way Faster Than Expected, Scientists Warn
    Climate change: Arctic permafrost now melting at levels not expected until 2090
    Antarctica And Greenland’s Ice Sheet Melting On Track With “Worst-Case Scenario”
    Red alert: Portions of the Arctic are warming much faster than we thought
    Satellite imagery shows Antarctic ice shelf crumbling faster than thought
    Arctic warming is happening significantly faster than previously thought, study finds
    What’s going on with the Greenland ice sheet? It’s losing ice faster than forecast
    Greenland’s glaciers are melting 100 times faster than estimated

    But of course, warming isn’t going to stop at 1.2°C. Because of the heat we’ve already trapped in the atmosphere, and because we continue to emit huge amounts of greenhouse gases every year, the climate is warming exponentially.

    It took us about a century to raise the global thermostat by 1 degree Celsius, and we’re about to raise it another degree in just 20–30 years.

    Think about that for a moment. Another century of global warming in just 2 or 3 decades. And we’re already seeing some of the worst heatwaves in human history, not to mention record-breaking floods, droughts, wildfires, and water shortages.

    All of these climate-related crises are stretching farms to the limit, yet this is just the beginning. As crop yields decline and the population grows, we will see food insecurity get worse and worse until we’re in a global famine.

    And that right there is why climate scientists are scared. They understand that human civilization was born during the Holocene, when global temperatures were very stable and stayed within a range of about 1°C.

    As we push the planet out of that range and raise the temperature about 50 times faster than would occur naturally, it will become harder and harder to produce enough food to feed everyone, and this will lead to social instability, political upheaval, the worst migration crisis ever, and wars over resources.

    Despite all of this, the climate deniers still insist that scientists are just trying to scare us so they can secure more funding. But if you think about that for a moment, you’ll see why it doesn’t make any sense.

    There are tens of thousands of climate scientists around the world. Are all of them in on this vast conspiracy? Am I supposed to believe that everyone researching climate change is creating fake data and trying to scare us…just so they can get a little more funding?

    It would mean that thousands of climate scientists have dedicated their lives to performing junk science that they know isn’t real, just for the money. Is that really plausible? Climate scientists aren’t exactly rich. Maybe a few people would do fake research in order to get a raise, but all of them?

    I understand that most of the world’s conspiracies are about making money, but they’re usually about making big money — like millions or even billions of dollars — not small grants or funds for another year of research.

    The idea of a vast global conspiracy made up of countless scientists and hundreds of organizations across nearly every major country and language, all working together just so they can make a little more money next year is ridiculous.

    If you really want to “follow the money,” why not look at how much money the fossil fuel industry makes? Fossil fuel companies supply 80% of the world’s energy, make billions in profits every year, and get eye-popping subsidies from governments.

    Could it be that they have a vested interest in spreading climate doubt and denial in order to slow climate action so they can keep making huge profits? Doesn’t that conspiracy sound a little more plausible? Especially since the same thing happened with lead, cigarettes, and countless other products?

    Hell, some of the same exact people that worked for big tobacco, convincing people that cigarettes were safe, went on to work for big oil. Companies like Shell and Exxon knew exactly what fossil fuels would do the planet decades ago, but they ignored the science, spread misinformation, and continued to rake in mega-profits.

    Considering all of this, is it really reasonable to believe that climate scientists are a bunch of shills whose primary motive is to make money? Or could they be motivated by something else? Perhaps love for the planet, or fear of societal collapse?

    Take Dr. Peter Kalmus, for example. He’s a climate scientist at NASA’s Jet Propulsion Laboratory in California, and he has been warning of climate disaster for over two decades. Is he raking in gobs of cash from wealthy globalists and living the high life? Nope. In fact, he cut his own carbon footprint by 90%.

    Kalmus is a member of Scientist Rebellion, and last year, they protested in front of the JP Morgan Chase building in Los Angeles since that bank funds more fossil fuel projects than any other.

    With his hand chained to the entrance, he said, “We’ve been trying to warn you guys for so many decades that we’re heading towards a fucking catastrophe. And we’ve been being ignored. The scientists of the world have been being ignored. And it’s gotta stop. We’re gonna lose everything.”

    Here’s the video:

    Kalmus isn’t the only scientist who is scared of what will happen if the planet keeps getting hotter.

    In 2021, Nature did a survey of climate scientists who helped author the latest IPCC report. They found that 60% believe the planet will warm by at least 3°C, an amount that could end civilization as we know it. Only 20% believed warming would stop at 2°C.

    It’s hard to state how horrifying this is. In 2015, the Paris Climate Agreement established 2­°C as the upper limit of warming we should allow, because going beyond it would cause catastrophes on a scale never seen in human history.

    Since then, we’ve learned that climate change is even worse than we thought. Disasters that weren’t supposed to happen until we reached 1.5°C are happening now, so we can only imagine what will happen when we hit 2° or 3°C.

    This is why top scientists from around the world are warning us that we face a ghastly future filled with untold suffering. They’ve been telling us over and over, year after year, summit after summit, that we have to stop burning fossil fuels as quickly as possible. But as you can see, the world keeps ignoring them.
    GHG and Temperature Despite Climate Meetings

    If climate scientists are all in on a vast conspiracy to enrich themselves and control our lives by phasing out fossil fuels, they’re not doing a very good job. They’ve been sounding the alarm for over 30 years, but as you can see, they’ve made virtually no progress.

    This is one of the reasons I changed my mind about climate change. Ever since I was a child, I was told that climate science was fake and that globalists were going to use it to take my rights away. But when I grew up, I realized I had all the same rights my parents did.

    No one forced me to stop flying or go vegan or buy an electric vehicle or give up my gas stove. If climate change were a real conspiracy, they would have managed to take at least a few rights away by now. But today, Americans have the right to expand their carbon footprint as much as ever.

    The truth is much simpler: Greenhouse gases are trapping heat in the atmosphere, warming the planet faster than nature can adapt, and threatening civilization, while big oil is spreading misinformation so they can delay climate action and fill their pockets with as much money as possible before time runs out.

    This is why the collapse of civilization is the most likely outcome, and that is why climate scientists are so scared. Because it’s way way worse than they thought, and most of the world still has no idea.

    As James Lovelock said 15 years ago, “Enjoy life while you can. Because if you’re lucky it’s going to be 20 years before it hits the fan.”

  • [en] Internet cartography focusing on rare earth materials by Coding Rights
    https://codingrights.org/docs/MapInternetTerritories_EN.pdf
    (text unfortunately not selectable) #internet #mapping
    https://pouet.chapril.org/@ulrike/110384226345199662

    L’image en espagnol :

    La source de l’info :

    Technological Cartographies: Digital Colonialism in the Internet’s Territories - Coding Rights
    https://codingrights.org/en/library-item/technological-cartographies-digital-colonialism-in-the-internets-terri

    Technological Cartographies: Digital Colonialism in the Internet’s Territories
    #algorithm #Big Tech monopolies #blogpost #climate change #Digital Colonialism #environment #labour rights #racism #smart cities #social environmental justice #surveillance
    12.22.2022

    by Joana Varon

    Text originally published at Digital Futures.

    The Internet is nothing like a cloud. It is a physical structure, geolocated and marked by power relations. Cables, satellites, antennas, servers, computers, cell phones, minerals, toxic waste, energy consumption – enormous amounts of material, labour and decisions are needed to make it all work. The magical narrative of ‘the cloud’ feeds an imaginary that exists in the absence of a place or territory, and envisions the Internet as something immaterial, abstract, timeless and apolitical. Something very different to reality.

    As we materialise the cloud, by developing a technological cartography that reveals and illustrates the physical and geopolitical dimensions of the Internet, we also expose the power relations that permeate its functioning, from the physical infrastructure layer to the sphere of algorithmic decision-making. Extractive relations, the practices of digital colonialism, and the establishment of monopolies become evident. We see that where we are, where we come from and who we are – across all dimensions of gender, sexuality, race, class, ethnicity, culture and nationality – matter in our relationship with this technology.

  • #renault sort un nouveau #SUV baptisé Rafale
    http://carfree.fr/index.php/2023/05/17/renault-sort-un-nouveau-suv-baptise-rafale

    Les dernières données pour 2022 montrent que le #climat européen est toujours plus chaud, sec et ensoleillé. C’est pourquoi, le constructeur Renault annonce en fanfare la sortie d’un nouveau SUV Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Réchauffement_climatique #4x4 #avions

    • Rappelons que le journaliste américain James Howard Kunstler prédisait dès 2008 que les gens de la classe moyenne conservatrice, celle des lotissements périurbains et de la multimotorisation, seraient prêts à élire des psychopathes au pouvoir si le pétrole venait à manquer ou devenait trop cher. On pourrait étendre l’analyse aux inquiétudes concernant le réchauffement climatique dont cette classe sociale littéralement accro au pétrole ne veut probablement rien savoir.

      Depuis quelques années, force est de constater que le réchauffement climatique est accompagné par des mouvements autoritaires qui dénient ce phénomène et nourrissent de puissants élans racistes et misogynes. Plutôt que de considérer de manière séparée chacun de ces trois types de ressentiments différents, Cara Daggett propose d‘approcher leurs combinaisons à travers le concept de #pétro-masculinité

      Une variante du concept de beauf, je suppose.

      Il y a quelques années, un autre concept était apparu, mais que j’ai malheureusement complètement oublié, et qui désignait ces sales types qui non seulement polluaient sans modération et se comportaient en vrais connards alpha, mais revendiquaient leur droit de le faire avec fierté — sans complexe. Vous vous rappelez ? C’était un terme tiré d’un autre, celui-ci positif en revanche (je crois)…

  • ★ LES CONSÉQUENCES D’UN CERTAIN PROGRÈS - Socialisme libertaire

    Le changement climatique est un produit du système techno-scientifique-industriel : deux siècles de développement technologique et de « progrès » ont été suffisants pour nous conduire à l’abîme et à la dévastation sociale et environnementale à laquelle nous sommes confrontés. La désertification de la planète, la modification climatique, l’extermination de milliers d’espèces animales et végétales, l’exposition continue à faibles doses mais mortelles aux produits chimiques auxquels nous sommes soumis, la contamination et l’anéantissement à terme des rivières, des mers, des forêts et de l’air etc… sont les conséquences du développement technologique et du « progrès ». 

    Le système technologique industriel a besoin de sources d’énergie pour pouvoir continuer à fonctionner, afin de continuer à maintenir la production industrielle et le mouvement continu des marchandises. La logique techno-industrielle a besoin de la production continue d’énergie avec un seul but : continuer à produire des milliers de produits inutiles qui nous rendent dépendants de leur monde artificiel et commercialiser tous les aspects de nos vies (relations, alimentation, santé…) Sans la production d’énergie industrielle, le système s’arrête. Il en a besoin. Le monde tourne autour de lui : guerres, dévastation environnementale, économie… Cette production d’énergie industrielle avec le monde qui en a besoin (une société « totalitaire » avec des relations sociales médiatisées par la technologie, gérée par la caste techno- scientifique), est responsable du changement climatique. Pour produire de l’énergie, la dévastation de la nature est nécessaire, avec toutes les implications que cela implique, un monde autoritaire est nécessaire où d’autres prendront des décisions pour nous. Un monde qui nécessite une croissance infinie sur une planète qui est réellement finie est nécessaire (...)

    🌍 🏴 ★ #Planète #Anticapitalisme #antiproductivisme #écologie #environnement #climat #dérèglementclimatique #décroissance #anarchisme

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2020/03/les-consequences-d-un-certain-progres.html

  • Ils nient le #changement_climatique et le clament sur Twitter
    https://reporterre.net/Ils-nient-le-changement-climatique-et-le-clament-sur-Twitter

    En France, le réseau social #Twitter connaît un regain de #climatoscepticisme depuis l’été 2022. Publiée le 13 février, une étude indique que près de 10 000 comptes actifs fabriquent et diffusent une multitude de contrevérités sur le changement climatique. Pour ces #twittos, l’objectif est simple : semer le doute et saboter la #diffusion des #connaissances_scientifiques.

    Rattachés à l’#Institut_des_systèmes_complexes Paris Île-de-France, une unité du CNRS, quatre scientifiques ont passé au macroscope deux années d’échanges sur Twitter — une somme d’informations considérable. Au total, plus d’un quart des comptes français abordant les #questions_climatiques sont « dénialistes », c’est-à-dire qu’ils rejettent les faits bénéficiant d’un consensus au sein de la communauté scientifique compétente. S’ils restent minoritaires, leur nombre n’est pas négligeable, d’autant que certains abritent jusqu’à 300 000 #followers. À titre de comparaison, Valérie Masson-Delmotte, #climatologue de renom, en compte à peine plus de 70 000.

    l’étude : ISC-PIF Data Cloud
    https://nextcloud.iscpif.fr/index.php/s/qiA5DJoGYMS2jHS#pdfviewer

  • #Google continue à mélanger #publicité et vidéos climatosceptiques
    https://www.courrierinternational.com/article/gafam-google-continue-a-melanger-publicite-et-videos-climatos

    Le géant de la tech s’était engagé en 2021 à ne plus afficher de pub au côté de contenus niant l’urgence climatique. Mais YouTube associe toujours des annonceurs classiques à des vidéos contestant le réchauffement climatique, dénonce “The New York Times”.

    Google Promised to Defund Climate Lies, but the Ads Keep Coming - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/05/02/technology/google-youtube-disinformation-climate-change.html

    #climat

  • [Radio Maritime] Le son qui dérange
    https://www.radiopanik.org/emissions/radio-maritime/le-son-qui-derange

    Dans cette émission on reçoit les 10 jeunes participants au stage « Le son qui dérange » mis en place par Oxfam Magasins du monde et le GSARA Bruxelles au COOP, le long du canal de Bruxelles en plein coeur d’Anderlecht. En une semaine ce groupe est amené à réalisé une série de podcast sur différents enjeux climatiques. On échange sur ce qu’on a appris durant la semaine, on écoute des extraits d’interview, on dédicace de la musique...

    « Le son qui dérange » a reçu le soutien de la FWB via l’appel à projet Mind changers

    #jeunesse #migration #climat #inégalités #expression #fast_fashion #jeunesse,migration,climat,inégalités,expression,fast_fashion
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-maritime/le-son-qui-derange_15865__1.mp3

  • « Nous, #scientifiques et #experts, appelons les actionnaires de #TotalEnergies à voter contre la stratégie #climat de la firme »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/05/07/nous-scientifiques-et-experts-appelons-les-actionnaires-de-totalenergies-a-v

    « Nous, scientifiques et experts, appelons les actionnaires de TotalEnergies à voter contre la stratégie climat de la firme »

    Dans une tribune au « Monde », un collectif de 188 scientifiques et experts, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte, Philippe Descola ou Jean Jouzel, dénonce la « bombe carbone » que représente le projet d’oléoduc en Ouganda de la multinationale française.

    simple pb : les actionnaires ne les votent pas non plus pour d’autre raisons bassement matérialistes, selon des médisants...

  • Réchauffement et chaos climatiques : face aux risques pour les profits de la classe capitaliste, la solution du « #météo_business »

    Entreprises privées de prévision météo : « Avec le #changement_climatique et les événements météo tangibles, les PDG reconnaissent qu’il peut y avoir un besoin »

    Quelle quantité de pluie et de soleil y aura-t-il pour faire pousser les récoltes ? Combien d’énergie solaire va remonter dans le réseau électrique, et quelle sera la demande d’électricité ? Un camion réfrigéré sera-t-il nécessaire pour livrer les vaccins aux pharmacies ? Faut-il mettre les parapluies en vitrine, réapprovisionner les boutiques en crème glacée et en sodas ?

    Dans la vie de tous les jours, les entreprises sont un peu comme Madame Michu : elles n’arrêtent pas de causer de la pluie et du beau temps. A plus forte raison lorsqu’elles sont exposées au changement climatique. Ce risque croissant a ouvert un boulevard aux spécialistes privés de la prévision météorologique, comme #WeatherNews, #DTN, #Accuweather. Ces entreprises qui ne sont ni des start-up ni des multinationales malgré leur forte internationalisation sont en train de diversifier leurs services de conseil, dans une multitude de métiers, et bien au-delà de la #météo.

    Deux d’entre elles se sont installées à Norman, sur le campus de l’université d’Oklahoma, un long tapis de verdure semé de bâtiments de brique rouge disparates. C’est là qu’est implanté le National Severe Storms Laboratory (NOAA), le centre météorologique public qui prévoit et surveille l’apparition des tornades sur tout le territoire américain.

    […] A l’origine, les armateurs se préoccupaient uniquement de la sécurité des bateaux. Mais ils ont désormais accès à des prévisions variées, qui ont un impact direct sur leur compte de résultat, explique Mark Glander : « C’est bien plus que de la météo. Nous pouvons prédire combien de temps va durer le voyage, combien de fuel vous allez brûler, et combien cela va coûter ».

    […] de nombreux métiers commencent juste à découvrir l’importance du conseil météo, assure-t-il : « On ne fait que gratter la surface. On peut résoudre tant de problèmes », dit-il, après avoir évoqué les voitures électriques dont la durée de batterie est parfois divisée par trois à cause du froid, ou les voitures autonomes démunies contre les routes verglacées.

    « On croit souvent qu’on ne peut rien faire en cas de mauvaise météo, ce qui n’est pas vrai, et ce qui pousse à prendre de gros risques réputationnels », insiste-t-il. Si l’organisateur d’un concert en plein air de 10.000 personnes laisse les spectateurs se garer dans la boue, l’affaire peut rapidement devenir un « désastre logistique », illustre-t-il. A l’inverse, en cas de chaleur, mieux vaut prévoir des bouteilles d’eau pour éviter les évanouissements.

    (Les Échos)

    #climat #capitalisme #gestion_des_risques

  • « Nous aurons des années de rendement si faible que l’on ne pourra pas nourrir l’ensemble de la population »
    https://lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/vin-de-normandie-pates-de-sorgho-que-mangerons-nous-quand-leau-sera-rare-19

    « Tout ce qui est rare est cher », l’adage est bien connu. Or, avec les vagues de sécheresse inédites qui se succèdent en Europe, notamment en ce moment en Espagne , l’eau devient de plus en plus rare. Le #prix de l’or bleu pourrait donc s’envoler. Le ministère des Affaires étrangères néerlandais a voulu alerter sur cet avenir qui se dessine avec le site de vente en ligne The Drop Store (« le magasin de la goutte »). Sur ce site futuriste, la ressource est devenue si rare que chaque produit détaille la quantité d’eau nécessaire à sa production pour justifier son prix devenu exorbitant.

    Les denrées courantes deviennent en effet des mets précieux et leurs prix flambent. Par exemple, une fiole d’eau « très pure » de seulement 15 ml est vendue 182 euros ; un épi de maïs de 35 grammes, 129 dollars (118 euros) ; deux cubes de fromage, 109 dollars (100 euros) ; ou encore 4 carrés de chocolat, 3.600 dollars (3.200 euros) ! Pour chaque produit, une étiquette précise la cause de sa raréfaction : inondation, sécheresse, pollution…

    L’initiative choc reste une fiction, mais certaines des conséquences esquissées pourraient bien devenir réelles. Première activité consommatrice d’#eau en France, l’agriculture est en effet lourdement affectée par la baisse significative de la recharge des nappes phréatiques, de l’ordre de 10 % à 25 % en moyenne en France métropolitaine.

    D’ici à 2050, la #tendance des températures « sera à la hausse et nous allons connaître d’importantes et nombreuses variations interannuelles. Et ce sera encore plus vrai avec la pluviométrie », confirme Christian Huyghe, directeur scientifique de l’Inrae.

    A cet horizon, le #climat de la #France se rapprochera de celui de la Tunisie. Or, le pays du Maghreb doit se mobiliser pour conserver une forme de souveraineté alimentaire et éviter de nouvelles émeutes de la faim. Cette indépendance a un prix puisque pour maintenir son #agriculture, le pays investit dans le retraitement des eaux usées et construit des stations de dessalement d’eau de mer. Ces installations et leur utilisation ont un coût qui pourrait bien se répercuter sur le prix des denrées.

    […]

    La clé d’une adaptation réussie repose aussi sur un changement des régimes alimentaires pour les orienter vers des produits moins consommateurs d’eau. Sans surprise, les chercheurs plaident unanimement pour une assiette plus végétale. « Vraisemblablement, notre #consommation de produits animaux diminuera avec un #régime_alimentaire qui passera de 60 % de protéines d’origine animale à 40 ou 50 % », avance Christian Huyghe de l’Inrae. « Il faudrait également multiplier notre consommation de légumineuses par cinq », avance Sylvain Doublet.

    Les #fruits et #légumes vont aussi évoluer. Les consommateurs devront s’habituer à des fruits et légumes aux calibres et aux goûts différents. Par exemple, avec moins d’eau, la taille des pommes de terre se réduira ainsi que celle des fruits qui seront aussi plus sucrés. Par ailleurs, avec des rendements agricoles en baisse, la lutte contre le #gaspillage va s’intensifier.

    Un monde où l’eau est rare

    10 % à 25 % : baisse moyenne de la recharge des #nappes_phréatiques en France.

    9 ans : c’est la durée moyenne actuelle pour créer une nouvelle variété agricole en France.

    2050 : le climat de la France sera comparable à celui de la Tunisie.

    40 % à 50 % : proportion de protéines animales dans le régime alimentaire en France en 2050, contre 60 % aujourd’hui.

    182 euros : le prix de 15 ml « d’eau pure », si l’on ne change pas de système alimentaire, selon la politique-fiction des #Pays-Bas.

    • Cinq grains de riz pour 80 euros : un magasin en ligne (fictif) alerte sur les conséquences d’un monde sans eau

      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/cinq-grains-de-riz-pour-80-euros-un-magasin-en-ligne-fictif-alerte-sur-

      Le site internet The Drop Store créé à l’initiative du gouvernement néerlandais est un site très particulier où l’on trouve une dizaine de produits alimentaires seulement. Et pour se les offrir, il faut avoir les moyens.
      Un petit bout d’épis de maïs, 35 grammes : 118 euros. Un petit sachet de cinq grains de riz : 80 euros.
      Un flacon d’eau pure, plus chère que du parfum : 180 euros les 15 ml (l’équivalent d’une cuillère à soupe). On trouve aussi de l’eau normale bien plus abordable, mais elle est marron et, prévient l’étiquette, « susceptible d’être polluée par divers produits chimiques ou pharmarceutiques ». Pour vos petits creux, un snack protéiné, très « crunchy » comme dit l’emballage : on dirait une barre de céréales, c’est un agglomérat d’insectes, mouches, cafards et vers : 138 euros. Un produit de substitution à la viande rouge.

      Mais vous pourriez préférer les pilules en forme de mini-pizza, goût margherita – on dirait une boîte de médicaments – 148 euros. Un avis client (factice, comme le reste) dit : « Je n’ai jamais mangé de vraie pizza, mais d’après mes amis qui en ont déjà goûté, ces pilules ont un goût très ressemblant ».

      Une personne sur trois n’a déjà pas un accès libre à l’eau potable

      Ce site est une fiction pure, ces aliments, évidemment, ne sont pas à vendre. Ils ont été imaginés par l’agence Publicis à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’eau qui s’est tenue en mars 2023. Car c’est peut-être ce qui nous attend dans un monde sans eau. Un monde où, à cause du changement climatique, des sécheresses et de la hausse des températures, l’eau potable deviendrait une ressource rare, voire inexistante.

      Cela peut vous paraître de la fiction, mais c’est déjà une réalité pour plus d’une personne sur trois dans le monde, selon l’Unicef et l’Organisation mondiale de la Santé. En 2030 (autant dire demain) près de la moitié de la planète aura des difficultés d’accès à l’eau potable.

      Et ce que veulent montrer les Pays-Bas avec ce site The Drop Store, c’est que cette crise de l’eau aura un impact direct, un impact majeur sur nos modes de consommation dans les pays développés. Et donc que le riz, le maïs ou la margherita deviendront des produits de luxe. Parce que pour produire un kilo de maïs, par exemple, il faut au total 1 222 litres d’eau. Chaque aliment a sa fiche de consommation en eau, basée sur une étude scientifique, et le site nous explique pourquoi on risque d’en arriver à cette raréfaction.

      La riziculture utilise par exemple 40% de toute l’eau d’irrigation dans le monde. Le riz contribue au bouleversement climatique, mais il en est aussi victime. Pour la margherita, c’est parce que la sécheresse aura eu raison des récoltes de tomates, d’olives et de blé. Et parce qu’il faut beaucoup trop d’eau aussi pour nourrir les bufflonnes qui produiront le lait pour la mozzarella. Le manque d’eau entraînant de mauvaises récoltes, une réduction de la production et une augmentation des prix pour tout le monde. « De nombreuses choses que nous mangeons et apprécions aujourd’hui disparaîtront complètement, dit The Drop Store, ce qui réduira la diversité et la nutrition de notre alimentation ».

      Des actions concrètes au quotidien

      L’initiative, pourtant, ne se veut pas culpabilisante. Les Pays-Bas ont surtout voulu créer un choc de conscience, avec l’idée c’est que l’on peut encore agir pour protéger la ressource eau. « Les Nations unies voulaient que nous diffusions ce message à l’échelle mondiale pour que les gens comprennent la valeur de l’eau », dit Eduardo Marques, directeur d’exploitation de Publicis.

      Le site renvoie vers des organisations partenaires comme le WWF ou le mouvement « Fill up the glass » qui propose aux jeunes des actions très concrètes dans la vie de tous les jours, comme limiter sa consommation de viande ou utiliser des protections hygiéniques réutilisables

    • #sorgho

      Le sorgho, une plante millénaire d’avenir

      Le sorgho est l’objet de toutes les attentions. La plante originaire de la région sahélienne constitue déjà l’aliment de base dans plusieurs régions arides et semi-arides. Cette céréale dotée d’un système racinaire profond peut en effet pousser malgré des températures élevées et un déficit hydrique important. La plante riche en protéines « possède des qualités nutritionnelles et énergétiques comparables à celles d’autres céréales », indique David Pot, du Cirad. Elle peut être consommée par les humains, mais aussi les animaux.

      Toutefois, si le sorgho est plus résistant que le maïs à la sécheresse, son rendement reste inférieur lorsque l’eau est abondante. « Cela résulte aussi d’investissements très importants de la recherche et des entreprises de sélection dans le maïs », précise David Pot. La céréale peu gourmande en engrais et en pesticides pourrait faire l’objet de recherche agrologique et d’investissements « laissant aussi présager des gains génétiques importants », indique le chercheur.

  • Collision entre un cargo et une éolienne en mer du Nord

    Un accident s’est produit en mer du Nord entre le cargo Petra L, sous pavillon d’Antigua-et-Barbuda, et une éolienne du parc Gode wind 1 en mer du Nord allemande. L’événement a été découvert lorsque le navire s’est présenté à l’entrée du port d’Emden, en Allemagne.

    Le cargo « Petra L » est arrivé au port d’Emden avec un trou de 15 m² dans sa coque. (Photo : Wasserschutzpolizei)

    Photp => https://lemarin.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/full/public/2023/04/27/credit_wasserschutzpolizei.jpg

    Source : https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/energies-marines/collision-entre-un-cargo-et-une-eolienne-en-mer-du-nord-47214

    #énergie #éoliennes #électricité #éoliennes_industrielles #énergie_éolienne #éolien #écologie #environnement #éolienne #énergie_renouvelable #climat #critique_techno #pollution #mer_du_nord

  • [Les Promesses de l’Aube] #holding_up_the_sky - rencontre avec Pieter Van Eecke
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/holding-up-the-sky-rencontre-avec-pieter-van-eecke

    Ce mercredi, j’aurai le plaisir de m’entretenir avec Pieter Van Eecke, réalisateur du film Holding Up The Sky.

    Après avoir réalisé en 2016 le #documentaire « Samuel In The Clouds », pour lequel il avait filmé le sommet d’une montagne à La Paz en Bolivie. Aujourd’hui, Van Eecke est de retour avec un nouveau film intitulé Holding Up the Sky, un documentaire sur les #yanomami en #amazonie brésilienne.

    Synopsis

    Si les chamans cessent de danser et que la vie dans la forêt tropicale perd son équilibre, le ciel s’écroulera et écrasera tout". Cette sagesse est transmise de génération en génération par les Yanomami du Brésil. Et pourtant, aujourd’hui, les chercheurs d’or polluent les rivières, les chamans meurent, la forêt tropicale disparaît et la terre se réchauffe...

    Davi Kopenawa, chef de tribu et porte-parole (...)

    #climat #urgence_écologique #documentaire,climat,amazonie,yanomami,urgence_écologique,holding_up_the_sky
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/holding-up-the-sky-rencontre-avec-pieter-van-eecke_15759__1.mp3

  • The Challenge of Blue Carbon - Nautilus
    https://nautil.us/the-challenge-of-blue-carbon-298510

    A mangrove swamp might contain 25 times as much carbon as a similar patch of terrestrial forest.

    […]

    “Blue carbon isn’t cheap,” agrees Emily Landis, climate and ocean strategy lead within The Nature Conservancy’s Global Tackle Climate Change team. She hopes that if the per-ton price of carbon continues to increase, and the science of blue carbon becomes more settled, the funding gap will shrink. TNC has more blue carbon projects in the pipeline, including some that it hopes will generate carbon credits within a year.

    Landis worries that as blue carbon grows in popularity, it might fall prey to the type of lower quality or even fraudulent schemes that have plagued forestry projects. “There are going to be issues because there always are where money is involved,” she says. “Investors need to be asking questions before they purchase these carbon credits.”

    TNC, in partnership with Conservation International, Salesforce, and the World Economic Forum, is developing guidelines for what constitutes a high-quality blue carbon project—including, apart from all the scientific and logistical considerations, sharing revenues with local communities. Without their support, the long-term viability of projects is uncertain.

    Even if the numbers add up, though, sea level change could pose an existential problem for some projects. Wetlands submerged by rising seas are likely to release around half of their stored carbon , according to Lane. “The biggest upset of the whole Luling project was trying to prove sustainability over a 50- to 100-year time span,” he says. “Proving that a wetland can survive through sea rise predictions of a meter to two meters is rather problematic, because really it can’t. If there’s a rise of two meters by the end of the century, most of the wetlands in the world are going to be submerged.” This is crucial because the highest-quality verifications, like those provided by Verra, won’t issue credits unless a project is assured of permanence for at least 100 years.

    Friess is more optimistic, noting that coastal ecosystems will vary in their response to climate change. “There are some mangrove forests that will be resilient to sea level rise, because they can increase their surface elevation at the same rate,” he says. In the United States, however, a recent analysis by the U.S. Geological Survey estimates that landward migration of coastal wetlands will not counter seaward losses. Potential migration will likely occur at the expense of either coastal freshwater wetlands, or uplands such as croplands, forests, and pastures.

    Whatever the eventual fate of coastal wetlands, these blue carbon ecosystems should help soften the impacts of climate change in years to come by providing fish habitats, trapping pollutants, and absorbing storm surges and other extreme weather. Mangroves alone are estimated to already provide more than $82 billion in annual storm protection globally. TNC says that it is in the final stages of getting approval and validation for monetizing that protection into something called a resilience credit, to be sold alongside the carbon credit. Resilience credits are calculated by looking at the number of people and the value of assets like farms and dwellings protected by coastal ecosystems.

    “We do know that there is interest in the marketplace for resilience credits,” says Landis, “and that blue carbon credits get a higher price with resiliency on top.” The hope is that projects generating both credits would ultimately cover the entire cost of conservation or restoration.

    Ultimately, blue carbon credits face the same dilemma as any nature-based climate solution. A financial framework creates incentives to support the valuable work ecosystems do in storing carbon and protecting communities. The moment those benefits are monetized, though, opportunities to game the system emerge. Yet while it is obviously absurd to reduce the glorious, multifaceted complexity of a healthy swamp to a simple financial instrument, it may give it a better chance to persist—and even help—in the climate struggles that lie ahead.

    “Blue carbon is not a get-out-of-jail-free card,” warns Friess. “But if we can do it correctly, reduce the risks, and overcome some of the barriers, I think it will play a small but meaningful contribution to solving the climate crisis.”

    #climat #carbone #marais #montée_des_eaux

  • Nécro(techno)logie : Claude Lorius n’a rien vu en Antarctique
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1831

    Toujours en librairie : Le Règne machinal (la crise sanitaire et au-delà). Voir ici

    Le glaciologue Claude Lorius est mort le 21 mars. Nous ne sommes pas du genre à gifler les cadavres, comme le firent les surréalistes à la mort d’Anatole France en 1924. Quoique la main vous démange à la lecture de la presse éplorée. Le Figaro salue le « pionnier de la climatologie moderne », Le Daubé le « lanceur d’alerte précoce », Libération le « géant des glaces », Le Monde le « héros légendaire ». Qu’a donc fait Claude Lorius (à part mourir) pour mériter de telles louanges ? Il a établi, en 1987, le lien entre la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère et l’évolution climatique. D’un point de vue scientifique, s’entend. Ses études ont vérifié les observations des montagnards : « ils ont détraqué les saisons ». Ce (...)

    #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/lorius_n_a_rien_vu.pdf

    • Lorius prétend nous livrer la cause du désastre en reprenant le terme d’Anthropocène, forgé au début des années 80 par le biologiste Eugène Stoermer. Celui-ci le popularise en 2002 dans un article de Nature corédigé avec Paul Crutzen, prix Nobel de Chimie 1995. Pardon de rabâcher, mais les nécrologies servent aussi à ça. Stoermer et Crutzen ne font pas remonter les causes du bouleversement géo-climatique à l’apparition de l’anthropos – à « l’ère des humains », comme le prétend Lorius - voici trois millions d’années, ni même à l’émergence du capitalisme. Ils situent le début de cette ère en 1784, année du perfectionnement de la machine à vapeur11 . C’est-à-dire le début de l’usage des énergies fossiles : la révolution thermo-industrielle. Leur terme englobant d’Anthropocène est abusif et commode pour dissimuler la vraie rupture, celle du Technocène. La société industrielle, motorisée par les progrès technoscientifiques, a détruit les équilibres climatiques et écologiques. Point.

      […]

      Remonter à la racine des maux signifie regarder en arrière. Les causes, par définition, sont dans le passé. Lorius le savait bien, qui lisait dans ses carottes de glaces polaires les différentes étapes des dégâts industriels sur notre biotope. Mais ses conclusions, 30 ans plus tard, étaient celles d’un aveugle : « Comment encourager la croissance qui est nécessaire, en respectant l’environnement ?14 »
      La croissance de quoi ? Des températures ? Du niveau des mers ? De la sécheresse ? Bref, Lorius n’avait rien vu dans l’Antarctique. C’était bien la peine d’aller si loin et de brûler tant de kérosène.
      Il est trop tard pour les glaciers. Et pour nous, simples anthropoïdes ?

      #anthropocène #capitalocène #technocène #climat #réchauffement_climatique #écologie #technocratie #Grenoble #science #recherche #Claude_Lorius #glaciers

    • Finalement, les héros légendaires sont des scientifiques comme les autres.

      Oui, et la connaissance de la nature ne garantit pas d’avoir des idées politiques particulièrement intéressantes.

      Qu’a donc fait Claude Lorius (à part mourir) pour mériter de telles louanges ? Il a établi, en 1987, le lien entre la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère et l’évolution climatique. D’un point de vue scientifique, s’entend. Ses études ont vérifié les observations des montagnards : « ils ont détraqué les saisons ». Ce que chacun constatait en levant le nez,

      D’un point de vue scientifique… Quel autre point de vue y aurait-il ? Le montagnard qui lève son nez a-t-il accès à des centaines de milliers d’années d’évolution du climat ? Renifle-t-il des concentrations de co2 ? Sa peau sent-elle des augmentations moyennes de température sur le globe ? Ses oreilles détectent-elles des changements d’orbite de la Terre ?

  • En formation « climat » avec les journalistes de France Télévisions | la revue des médias
    http://larevuedesmedias.ina.fr/formation-changement-climatique-giec-journalistes-redaction-fra

    Depuis la publication, en septembre 2022, de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique, plusieurs médias se sont engagés à former leurs rédactions aux enjeux du climat. Reportage à France Télévisions, où ces formations permettent des rencontres entre journalistes et scientifiques.

    #Climat #EMI #Journalisme #Médias

  • 🛑 Climat : l’ONU alerte sur une fonte record des glaciers en 2022...

    "Le rapport annuel de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat confirme que ces étendues de glace disparaissent à une vitesse spectaculaire et que les indicateurs météo ont atteint des niveaux inégalés l’an dernier.
    Ces huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées sur Terre. Et ce n’est que l’une des conséquences inouïes, parmi tant d’autres, de la « progression continue du changement climatique », prévient, ce vendredi 21 avril, l’Organisation météorologique mondiale (OMM), institution spécialisée des Nations unies, dans son rapport 2022 sur l’état du climat. Celui-ci confirme les données alarmantes du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) ou celles du service européen sur le changement climatique Copernicus : les émissions de gaz à effet de serre (GES) « continuent de croître » et des « populations du monde entier » subissent désormais des « phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes », insiste Petteri Taalas, le secrétaire général de l’OMM (...)
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  • « La calotte glaciaire du Groenland s’approche du point de non-retour »

    L’American Geophysical Union (AGU), le 27 mars 2023, présentait ainsi sur son site une nouvelle étude. « L’inlandsis du Groenland couvre 1,7 million de kilomètres carrés dans l’Arctique. S’il fondait entièrement, le niveau mondial des mers s’élèverait d’environ 7 mètres, mais les scientifiques ne savent pas exactement à quelle vitesse la calotte glaciaire pourrait fondre. La modélisation des points de basculement, qui sont des seuils critiques où le comportement d’un système change de manière irréversible, aide les chercheurs à déterminer quand cette fonte pourrait se produire ».

    Basée en partie sur les émissions de carbone, une nouvelle étude utilisant des simulations a identifié deux points de basculement pour l’inlandsis du Groenland : la libération de 1000 gigatonnes de carbone dans l’atmosphère entraînera la fonte de la partie sud de l’inlandsis ; environ 2500 gigatonnes de carbone signifieront la perte définitive de la quasi-totalité de l’inlandsis.

    Après avoir émis environ 500 gigatonnes de carbone, nous sommes à peu près à mi-chemin du premier point de basculement.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/21/la-calotte-glaciaire-du-groenland-sapproche-du

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