• The atlas of unburnable oil for supply-side climate policies | Nature Communications
    https://www.nature.com/articles/s41467-024-46340-6

    To limit the increase in global mean temperature to 1.5 °C, #CO2 emissions must be drastically reduced. Accordingly, approximately 97%, 81%, and 71% of existing coal and conventional gas and oil resources, respectively, need to remain unburned.

    #climats #énergies_fossiles

  • Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord

    Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.

    Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :

    - 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
    – 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
    – 19 % des stations du nord de l’Europe.

    Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.

    En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux

    D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
    #climat #changement_climatique #chiffres #statistiques

  • Décoloniser le changement climatique

    Les destructions des écosystèmes se sont accélérées et ont exacerbé les #relations_de_dominations entre Nord et Sud globaux. L’#environnementalisme_occidental, par son exclusion d’une partie des peuples de la Terre, a échoué à proposer des outils théoriques, pratiques et politiques pour véritablement confronter la #crise_écologique globale et construire un monde plus juste. En partant des expériences des #peuples_autochtones et subalternes du Sud et Nord, et des territoires anciennement colonisés y compris des « #Outre-mer », Plurivers offre une approche plurielle des pensées de l’#écologie allant au-delà de la #modernité occidentale. Internationale, interdisciplinaire et plurilingue, cette revue permet de penser les possibilités d’action selon notre position sociale et géographique ; elle dessine différents possibles afin de #faire-monde en commun à l’heure où les conditions d’#habitabilité de la Terre sont en péril.

    https://www.editionsducommun.org/products/plurivers-1-fevrier-2024

    #changement_climatique #climat #revue #décolonial

    • Experience built by Earth Genome supported by Stamen Design | Data by AgMIP | VACS supported by the U.S. Dept. of State, African Union, FAO, and The Rockefeller Foundation

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Rockefeller

      https://www.fao.org/newsroom/detail/fao-food-price-index-declines-further-in-february/en

      Et la page en français de
      https://www.state.gov/the-vision-for-adapted-crops-and-soils

      En février 2023, le département d’État a lancé la VACS en partenariat avec l’UA et la FAO pour attirer l’attention de la communauté internationale sur l’importance des cultures et des sols pour l’approvisionnement alimentaire mondial. Pour faire progresser les objectifs de la VACS, nous avons depuis alloué 100 millions de dollars aux activités de l’USAID liées aux cultures et aux sols et nous avons entrepris un partenariat public-privé dans le but d’élaborer un programme de recherche initial axé sur les plantes vivrières africaines. Le département d’État poursuit la mise en place d’un nouveau fonds d’affectation spéciale consacré à cette initiative, avec des donateurs issus des secteurs public et privé.

      Bon, ça va, il y a du biscuit à bord pour ces instances qui veillent à ce que personne ne reste au bord du chemin de la « transition ». Par contre ça me paraît un peu problématique de confier la résilience de nos systèmes de subsistances à des entités pilotées par un unique gouvernement. Et je me prends à songer comment pourrait être évitée une « catastrophe humanitaire » telle que celle qui est en cours en Palestine. Parce que n’en doutons pas, ça se reproduira et partout dans le monde n’importe quelle communauté pourra en faire les frais et ce à n’importe quel prétexte.

  • Neuvième mois consécutif de record de chaleur sur Terre en février | La Presse
    https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2024-03-07/neuvieme-mois-consecutif-de-record-de-chaleur-sur-terre-en-fevrier.php

    Pour un neuvième mois consécutif, la Terre a battu des records de chaleur à l’échelle mondiale : le mois de février, l’hiver dans son ensemble et les océans de la planète ont établi de nouvelles marques de température élevée, selon l’agence climatique de l’Union européenne Copernicus.

    #climat

  • Ist der Golfstrom wirklich in Gefahr ?
    https://www.telepolis.de/features/Ist-der-Golfstrom-wirklich-in-Gefahr-9639633.html?seite=all


    Geografie der Atlantischen Meridionalen Umwälzzirkulation (AMOC). Grafik : NASA, gemeinfrei

    Byebye Gulfstream, bienvenu le retour des hivers quand on faisait du patin à glace sur tous lacs, étangs et bassins des fontaines de la ville ? Pas de chance, si les températures tombent à cause de l’arrêt des courants océaniques on aura du moins 30, trop froid pour s’amuser dehors. Quoi qu’il arrve il faut oeuvrer contre afin d’éviter les pires catastrophes dans l’avenir. C’est ce que nous disent les climatologues avertis.

    27.2.2024 von Jutta Blume - Neue Studie sieht Golfstrom auf dem Weg zu dramatischem Kipppunkt. Europas Wärmepumpe ist in Gefahr. Ob sie zusammenbricht, bleibt aber umstritten.

    Was zurzeit am meisten Sorge bereiten sollte, ist die rapide globale Erwärmung. Sei es, dass in den vergangenen zwölf Monaten die globalen Durchschnittstemperaturen durchweg 1,5 Grad über dem vorindustriellen Niveau lagen, sei es, dass die Ozeane schon wieder Rekordtemperaturen aufweisen, und zwar noch deutlich höhere als im vergangenen Jahr.

    Mitten in diesem realen Klimageschehen sorgte eine, Anfang Februar im Fachjournal Science Advances veröffentlichte Studie der niederländischen Klimaforscher René M. Van Westen, Henk a. Dijkstra und Michael Kliphuis für Aufsehen. Sie kommt zu dem Schluss, dass der Nordatlantikstrom sich auf dem Weg zum Kollaps befinden könnte und als Teil davon der Golfstrom, der Wärme nach Europa transportiert.

    Würde die Atlantische Meridionale Umwälzzirkulation (AMOC), wie die Ozeanzirkulation fachsprachlich genannt wird, zum Erliegen kommen, könnte es in Europa ziemlich schlagartig kälter werden – rund 3 Grad Celsius pro Dekade und bis zu 30 Grad insgesamt.

    Bis zu 30 Grad kälter in Europa

    Gleichzeitig würde es in der südlichen Hemisphäre noch wärmer und trockener werden, was für den Amazonas-Regenwald, der sich aufgrund der Abholzung ebenfalls auf einen Kipppunkt zubewegt, keine guten Neuigkeiten wären.

    Angetrieben wird dieses gewaltige Strömungssystem vor allem durch das Gefrieren des Meerwassers im hohen Norden. Dabei sinkt kaltes Wasser in die Tiefe, das im westlichen Atlantik nach Süden strömt. Auf dem Rückweg nach Norden wird wiederum warmes Wasser transportiert, das für das vergleichsweise milde Klima in Europa sorgt.

    Gestört werden könnte die Umwälzbewegung im Ozean durch den zunehmenden Eintrag von Süßwasser von abschmelzenden grönländischen Gletschern. Damit verändern sich die Dichteverhältnisse und weniger Wasser könnte in die Tiefe absinken. Die Strömung würde sich abschwächen.
    Abschwächung oder Kipppunkt?

    Die wissenschaftliche Diskussion um AMOC dreht sich um die Fragen, ob die Zirkulation mit der Klimaerwärmung nur schwächer wird oder ob sie einen Kipppunkt erreichen kann, an dem sie ganz zum Erliegen kommt. Hinzu kommt die Frage, ob bisherige Messdaten natürliche Schwankungen abbilden oder auf einen grundsätzlichen, mit dem Klimawandel verbundenen Trend hindeuten.

    Bei letzterer stellt sich das Problem, dass die bisherige Messreihe eigentlich zu kurz ist, um längerfristige Trends auszumachen. Spezielle Messbojen, die die Strömung überwachen, wurden erst im Jahr 2004 ausgebracht. Daher behelfen sich Klimaforschende in erster Linie mit Computersimulationen.

    Im 6. Sachstandsbericht des Weltklimarats IPCC wird ein vollständiger Kollaps der AMOC noch in diesem Jahrhundert zwar als unwahrscheinlich beschrieben – was aber nicht bedeutet, dass er nicht doch eintreten könnte. Und im vergangenen Jahr veröffentlichten der dänischen Klimaforscher Peter Ditlevsen und die Mathematikerin Susanne Ditlevsen eine Studie, in Nature Communications der zufolge die AMOC schon zwischen 2025 und 2095 zum Erliegen kommen könnte.

    Dem Berechnungsmodell zugrunde lagen Daten zur Oberflächentemperatur des Nordatlantik zwischen 1870 und 2020. Andere Klimaforschende äußerten allerdings Zweifel an der Aussagekraft der Untersuchung und schätzten das einbezogene Datenmaterial als nicht ausreichend ein, um zu einer solchen Prognose zu kommen.
    Die große Frage ‚wann‘ bleibt unbeantwortet

    Die Studie von van Westen und Kollegen simuliert einen graduell ansteigenden Süßwassereintrag im Nordatlantik über einen Zeitraum von 2200 Jahren, wobei Klimabedingungen aus vorindustrieller Zeit als Startpunkt gesetzt werden. Das Ergebnis ist eine langsam abnehmende Strömung bis das System nach 1758 Modelljahren an einen abrupten Kipppunkt gerät.

    Als Indikator für das Bevorstehen dieses Kipppunkts machten die Forscher einen minimalen Süßwassertransport in 34 Grad südlicher Breite 25 Jahre vor dem Ereignis aus.

    „Die große Frage, wann die atlantische Zirkulation einen Kipppunkt erreichen wird, bleibt unbeantwortet. Die Beobachtungen reichen nicht weit genug zurück, um ein klares Ergebnis zu liefern“, schreiben van Westen, Dijkstra und Kliphuis allerdings in The Conservation.
    Irreversible Klimaveränderungen

    Wenn die Zirkulation jemals kollabieren würde, dann würde das zu ziemlich sicher irreversiblen Klimaveränderungen führen, betont van Westen in einer Pressemitteilung der Universität Utrecht.

    Klimaforscher:innen des Max-Planck-Instituts für Meteorologie sehen die Sachlage weit weniger dramatisch. „Es ist zwar nicht völlig ausgeschlossen, dass sich die Nordatlantikzirkulation in den nächsten paar hundert Jahre deutlich abschwächt, aber wir sehen zurzeit dafür weder in den Messdaten noch in unseren Simulationen Anzeichen“, sagt Daniela Matei, die am Max-Planck-Institut für Meteorologie die Rückkopplungen zwischen Klimawandel und Nordatlantikzirkulation erforscht.

    Das Institut kritisiert eine geringe räumliche Auflösung des in Utrecht verwendeten Modells, sowie dass neben dem Süßwassereintrag die Erderwärmung nicht in die Berechnungen eingeflossen sei.
    Zusammenbruch des Golfstroms unbedingt vermeiden

    Anders bewertet wiederum der Klimaforscher Stefan Rahmstorf vom Potsdam-Institut für Klimafolgenforschung die jüngst erschienene Studie. „Die neue Studie bestätigt frühere Bedenken, dass Klimamodelle die Stabilität der AMOC systematisch überschätzen“, schreibt Rahmstorf.

    Er sieht in der Veröffentlichung einen wichtigen Fortschritt auf diesem Forschungsgebiet und hebt den dahinterliegenden Rechenaufwand hervor: „Die Rechnung dauerte sechs Monate auf 1.024 Rechnerkernen in der niederländischen nationalen Supercomputing-Einrichtung, dem größten System der Niederlande für Hochleistungsrechnen.“

    Der entscheidende Punkt aber bleibt, dass ein Zusammenbruch der AMOC in jedem Fall vermieden werden muss. Das Warten auf sicherere Forschungsergebnisse könnte sich daher als fatal herausstellen. „Sobald wir ein eindeutiges Warnsignal haben, wird es angesichts der Trägheit des Systems zu spät sein, etwas dagegen zu unternehmen“, kommentiert Rahmstorf in seinem Blogeintrag.

    #climat

  • Become a #Teach_to_Reach 10 Partner: Help amplify frontline voices at the world’s largest health #peer_learning event
    https://redasadki.me/2024/02/27/become-a-teach-to-reach-10-partner-help-amplify-frontline-voices-at-the-wo

    The Geneva Learning Foundation is pleased to announce the tenth edition of Teach to Reach, to be held 20-21 June 2024. Teach to Reach is a massive, open peer learning event where health professionals network, and learn with colleagues from all over the world. Request your invitation… Teach to Reach 10 continues a tradition of groundbreaking peer learning started in 2020, when over 3,000 health workers from 80 countries came together to improve immunization training. 17,662 health professionals – over 80% from districts and facilities, half working for government – participated in Teach to Reach 9 in October 2023. Participants shared 940 experiences ahead of the event. See what we learned at Teach to Reach 9 or view Insights Live with Dr Orin Levine. Teach to Reach is a platform, (...)

    #Events #The_Geneva_Learning_Foundation #climate_change_and_health #Manifesto_for_global_health

  • Des paquebots de croisière financés au nom de la transition écologique - #Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne
    https://splann.org/des-paquebots-de-croisiere-finances-au-nom-de-la-transition-ecologique

    Le premier #paquebot de #croisière propulsé au gaz naturel liquéfié (#GNL) a été mis à l’eau dans le port de Saint-Nazaire (44) fin 2022. Les Chantiers de l’Atlantique en livreront trois autres d’ici 2027. Un projet en partie financé par l’Ademe au nom de la « transition énergétique dans l’économie ».

    https://seenthis.net/messages/1042857
    #MSC #climat

  • Ich, der Weltretter​
    https://taz.de/Motorrad-statt-Flieger/!vn5991559

    First World Problems
    Quand un auteur de presse connu veut donner le responsable climatique c’est un échec fini. Il raconte l’exemple des conditions auxquelles on s’expose quand on veut juste faire un saut chez un copain en Italie. Comme le Tasse il témoigne à la fois de sa situation de classe (d’invité à la cour italienne d’un mécène) et des conséquences de cette situation de classe (voyages démocratisées au prix de la destruction du monde). Il arrache le masque écolo aux protagonistes bourgeois voire petit bougeois verts.

    15.2.2024 von Arno Frank - Arno Franks bester Freund feiert seine Geburtstage an der Adria. Als ökologisch bewusster Partygast entschied er sich bei der Anreise gegen das Flugzeug.

    Mein bester Freund pflegt seine Geburtstage in einer Villa am Strand der Adria zu feiern. Das Haus ist eigentlich ein winziges Dörfchen in extrem abgelegener Gegend, es liegt auf einem felsigen Sporn im Meer, erreichbar zuletzt nur über ein bizarres Wollknäuel an Serpentinen und ganz am Ende zu Fuß über Stock und Stein. In dieser paradiesischen Abgeschiedenheit könnte mein bester Freund in Ruhe einen Roman schreiben oder, ebenfalls in Ruhe, perverse Orgien feiern. Lieber lädt er seine Freunde ein. Deshalb ist er mein bester Freund.

    Vergangenes Jahr hatte ich nur wenig Zeit und wollte eigentlich mit dem Zug anreisen. Aus ökologischen Erwägungen, versteht sich. Und weil ich auf Schienen sehr gut arbeiten kann. Weil mich das Fliegen stresst, ehrlich gesagt. Und weil’s, noch ehrlicher gesagt, auch irgendwie cool wäre. Aus Jux erkundigte ich mich bei der Bahn – und »staunte«, wie man so sagt, »nicht schlecht«.

    Es ist tatsächlich möglich, innerhalb eines einzigen Tages von Hessen nach Apulien zu fahren. Ich müsste nur um 5.26 Uhr in Wiesbaden in den ICE 991 nach München steigen, knapp vier Stunden später dort nur 16 Minuten warten, um dann den EC 83 nach Bologna zu nehmen, wo ich nur 26 Minuten nach meiner Ankunft um 16.45 Uhr bereits den FR 8815 nach Süden nehmen könnte, den ich dann nach einer Reisezeit von insgesamt 15 Stunden und 27 Minuten erreicht haben würde. In Foggia, so heißt das da, ist es dann gerade mal 21.19 Uhr, und ich kann mir nach einem Expresso im Stehen einen Mietwagen suchen.

    Mit dem Mietwagen bräuchte ich dann nochmal knapp zwei Stunden für die letzten 100 Kilometer bis zum Strand, anders geht es nicht. Um ein Auto kommt also nicht herum, wer Herumkommen will im wilden Süden. Ich hatte mich dennoch gegen diese Zugreise entschieden, weil ich erfahrungsgemäß dem Umstiegsspielraum von nur 16 Minuten in München nicht traue und keine Nacht in einem bayerischen Hotel verbringen wollte.
    Reality-Check auf dem Feuerstuhl

    Also nahm ich mein Motorrad, das kommt mit fünf Litern aus. Für 1.500 Kilometer würde ich ebenfalls 15 Stunden brauchen, Tankpausen nicht eingerechnet, könnte mich am Ende auf den Serpentinen vergnügen und wäre vor Ort mobil. Es ist immer irrsinnig wichtig, »vor Ort mobil« zu sein, sogar im Paradies. Außerdem ist mein Motorrad eine Italienerin, das schien mir passend. Und auch irgendwie cool, wenn auch auf altmodischere Weise als eine Bahnfahrt.

    Nach dann doch knapp 20 Stunden stumpfsinnigen Pfahlsitzens bei Dauerregen auf italienischen Autobahnen kam ich in tiefster Nacht als psychisches und physisches Wrack an – und ließ mich ausgiebig von den übrigen Gästen bemitleiden, die fast alle von Deutschland nach Neapel geflogen (zwei Stunden) und von dort mit dem Mietwagen »rübergefahren« waren an die Adria (vier Stunden).
    Komplizierte Kalkulationen

    Immerhin wurde mir unter beifälligem Schulterklopfen der (imaginäre) Preis der »umweltfreundlichsten Anfahrt zuteil«. Ich bezweifelte allerdings, dass mir diese Ehre zustand. Eine vierköpfige Familie war in einem Auto etwa 1.000 Kilometer von München nach Apulien gegondelt, ich hingegen hatte ganz alleine auf meinem Bock gesessen. Das müsse man, warf ich ein, ins Kalkül ziehen. Die Autofahrer dachten nach, machten dann aber zu ihrem Nachteil fairerweise geltend, dass in einem eleganten Mittelklassekombi der Marke BMW doch bedeutend mehr Rohstoffe und Energie stecken als in einem alten Moped.

    Hier hätten wir nun Zettel und Stift zücken und die in beiden Fahrzeugen gebundene »graue Energie« ausrechnen können, multipliziert um den Faktor vier, den Reifenabrieb addiert, die Verbrauchswerte exakt kalkuliert, solche Sachen. Dinge jedenfalls, die noch vor zehn Jahren kein Thema gewesen wären. Wir haben die Nacht dann doch lieber dem schmackhaften Primitivo gewidmet.

    Dieses Jahr bin ich dann nach Neapel geflogen und mit dem Mietwagen an die Adria gefahren. Mea culpa, mea maxima culpa. Zum Ausgleich werde ich dann im kommenden Jahr wohl wirklich die Bahn nehmen. Oder dem Geburtstag meines besten Freundes halt gleich per Videocall beiwohnen.

    #voyage #train #avion #moto #écologie #climat #wtf

  • The imperative for #climate action to protect #health and the role of education
    https://redasadki.me/2024/02/12/the-imperative-for-climate-action-to-protect-health-and-the-role-of-educat

    “The Imperative for Climate Action to Protect Health” is an article that examines the current and projected health impacts of climate change, as well as the potential health benefits of actions to reduce greenhouse gas emissions. The authors state that “climate change is causing injuries, illnesses, and deaths, with the risks projected to increase substantially with additional climate change.” Specifically, the article notes that approximately “250,000 deaths annually between 2030 and 2050 could be due to climate change–related increases in heat exposure in elderly people, as well as increases in diarrheal disease, malaria, dengue, coastal flooding, and childhood stunting.” The impacts will fall disproportionately on vulnerable populations, and climate change “could force more than 100 (...)

    #Global_health #climate_crisis #evidence

  • Bunkers et fermes bio : comment les ultrariches préparent l’avenir
    https://reporterre.net/Bunkers-et-fermes-bio-comment-les-riches-preparent-l-avenir

    Face à la crise climatique, le survivalisme est devenu l’ultime lubie des milliardaires qui planifient leur exode et tentent d’échapper au monde commun.

    Les ultrariches se préparent à la catastrophe qu’ils ont eux-mêmes contribué à provoquer. Alors que le monde plonge peu à peu dans le chaos climatique, ils se bâtissent des bunkers, s’achètent des îles privées et s’aménagent des existences qu’ils rêvent à l’abri des violences, pour continuer à vivre dans le luxe, le calme et la volupté.

    Voilà déjà quelques années que les médias ont révélé le phénomène. La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine ont tout accéléré. Avec leurs jets privés, leurs yachts et leurs « gated communities » (quartiers résidentiels privés), les milliardaires ont décidé de faire sécession.

    La Nouvelle-Zélande et la Patagonie sont devenues leurs repaires. Ils investissent aussi dans des contrées isolées comme l’Alaska, la Scandinavie ou le Kamtchatka en Russie. Steve Huffman, le cofondateur du réseau social Reddit, le dit lui-même : une bonne moitié de ses collègues milliardaires de la Silicon Valley ont acheté des « biens immobiliers apocalyptiques » dans le monde. Les médias anglo-saxons évoquent même « un rush ».

    #riches #climat

  • Aux Pays-Bas, près de 1 000 manifestants interpellés lors d’une action pour le climat
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/03/aux-pays-bas-pres-de-1-000-manifestants-interpelles-lors-d-une-action-pour-l

    Les manifestants ont bloqué le tronçon Utrechtsebaan de l’autoroute A12 dans le centre de La Haye, situé à deux pas du Parlement et des principaux ministères, en début d’après-midi. Quarante-cinq minutes plus tard, la police a commencé à les évacuer un par un, selon le Bureau de presse général des Pays-Bas (ou ANP, pour Algemeen Nederlands Persbureau), la plus grande agence de presse néerlandaise.
    « Nous avons arrêté environ un millier de militants pour violation de la loi sur les manifestations publiques », ont déclaré sur X les forces de l’ordre. Ils ne seront pas poursuivis, a précisé la police à la télévision publique NOS. L’autoroute est à nouveau ouverte à la circulation, a précisé le média.

    #manifestation #climat

  • Points de bascule du #Climat terrestre
    https://bascules.blog/2024/01/30/points-de-bascule-du-climat-terrestre

    ParDorota Retelskalejanvier 29, 2024• Le seuil de 1.5°C a été choisi pour éviter une déstabilisation dangereuse du climat terrestre. Au-delà, des éléments de la biosphère pourraient changer à grande échelle. La mort d’une forêt tropicale émettrait du gaz carbonique qui augmenterait l’effet de serre, la fonte des glaces polaires ferait monter le niveau des mers. Le rapport […]

    #COP28 #GIEC
    https://basculesblog.files.wordpress.com/2024/01/tippingpointsgtp1-1.webp
    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Sécheresse au Maroc : « Plus rien ne pousse ici »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/01/26/secheresse-au-maroc-plus-rien-ne-pousse-ici_6213130_3212.html


    Le barrage Al Massira, deuxième plus grand réservoir du Maroc, est à sec. AURÉLIE COLLAS

    Le barrage Al Massira, deuxième plus grand réservoir d’eau du pays, est à sec. Une sixième année de sécheresse consécutive est à craindre.

    [...]
    L’enjeu est pourtant crucial dans un pays où l’#agriculture, pilier de l’économie, représente 31 % de l’emploi et 12 % du PIB. Après cinq années de #sécheresse, le secteur est « genou à terre », alerte Mohamed Taher Sraïri, enseignant chercheur à l’Institut agronomique et vétérinaire de Rabat : « L’agriculture traditionnelle pluviale, qui représente au moins 80 % des surfaces cultivées, est touchée, tout comme l’agriculture irriguée, car la pression s’accentue sur les eaux souterraines dans lesquelles l’#eau est puisée. Certains en arrivent à sacrifier leur cheptel et même à arracher leurs arbres. »
    Face à l’urgence, les autorités misent sur le dessalement de l’eau de mer. Sept usines sont en projet, qui viendront s’ajouter aux douze existantes, pour atteindre une capacité de production de 1,4 milliard de m3 par an en 2030 (contre 186,5 millions actuellement). De nouveaux barrages doivent également être construits, ainsi que des stations de recyclage des eaux usées.


    Le fleuve Oum Errabiâ, deuxième plus important du Maroc, est réduit à un filet d’eau. AURÉLIE COLLAS

    En parallèle, le pays a mis un coup d’accélérateur à ses projets d’« autoroutes de l’eau » – des interconnexions de bassins visant à acheminer de l’eau du nord vers les zones plus arides du sud. Le premier tronçon, mis en service en août, qui relie le barrage du fleuve Sebou à celui du Bouregreg, près de Rabat, aurait d’ores et déjà permis d’éviter le scénario catastrophe : sans ce raccordement, l’#eau_potable aurait été coupée le 18 décembre à Casablanca et Rabat, les capitales économique et politique du royaume, a affirmé M. Baraka.

    La sécurité hydrique ne pourra toutefois être assurée qu’au prix d’une rationalisation drastique de l’usage de l’eau, en particulier dans l’agriculture, qui accapare 89 % de la ressource. Présenté comme un large succès économique mais décrié, le plan Maroc vert (2008-2018) a fortement influencé la stratégie agricole du pays. « Il a amplifié le développement d’une #agriculture_irriguée, productiviste, tournée vers des cultures de fruits et légumes destinées à l’export, très consommatrices en eau, explique M. Sraïri. Cela a abouti à une surexploitation des ressources hydriques à des niveaux insoutenables. »

    Changer de paradigme

    De fait, de nombreux agriculteurs, encouragés par d’importantes subventions, se sont convertis à des systèmes d’irrigation localisée, au goutte-à-goutte. « Cette technique a été promue avec l’illusion qu’elle allait permettre des économies d’eau. Or, c’est tout l’inverse qui s’est produit, observe Ali Hatimy, agronome et cofondateur du site d’information Nechfate sur le changement climatique au #Maroc. Des cultures toujours plus gourmandes en eau, comme l’avocat ou les agrumes, se sont étendues. Les cycles de culture se sont accélérés et les surfaces irriguées ont largement augmenté. »

    Dans le même temps, les nappes souterraines se sont taries. Sans compter que cette stratégie, en misant tout sur les cultures d’exportation et l’agrobusiness, a « marginalisé la petite agriculture familiale, principale productrice de produits de base destinés à nourrir la population comme les céréales, le sucre…, ajoute M. Hatimy, au détriment du développement rural et de la souveraineté alimentaire du pays ».

    #sécheresse #climat #réchauffement_climatique #villes

    • Le Maroc inaugure la première autoroute de l’eau – Atalayar
      (29/08/2023)
      https://www.atalayar.com/fr/articulo/societe/maroc-inaugure-premiere-autoroute-leau/20230829132038190092.html


      PHOTO/SOMAGECGROUPE - Plan du projet de liaison, à travers des canaux appelés « les autoroutes de l’eau » , des rivières Sebou et Bourgreg pour l’approvisionnement des villes entre Rabat et Casablanca

      Les infrastructures relieront les eaux du fleuve Sebou au Bouregreg afin d’alimenter la capitale du pays, Rabat et la ville de Casablanca

      Le Royaume du Maroc, confronté aux besoins engendrés par le changement climatique, a réussi à relier deux des fleuves les plus importants du pays afin de garantir l’approvisionnement en eau à Rabat et Casablanca. Pour ce faire, les autoroutes alimenteront en eau les barrages de Sidi Mohamed Ben Abdellah et El Massira.

      Bien que le bassin du Bouregreg alimentait déjà en eau potable l’agglomération de Casablanca, les “autoroutes de l’eau” contribueront à garantir l’approvisionnement sur l’ensemble du littoral entre les villes de Rabat et Casablanca.

      Le projet, qui aurait dû être achevé en 2021, a été repris par l’équipe gouvernementale actuelle. Le coût qui a dépassé les 6 000 millions de dirhams. Depuis que le Ministère de l’Agriculture, en collaboration avec l’Office Régional de Développement du Gharb, a repris le plan, les “autoroutes de l’eau" de plus de 66,5 kilomètres de long ont été construites en un temps record. À l’heure actuelle, la sécurité en eau de plus de 12 millions de personnes est garantie.

      Il dispose actuellement de deux stations de pompage et en plus d’al Sebou et Bouregreg, la construction des autoroutes a également une influence sur les rivières Oum Er Rbia et Al Tensift. Ce n’est que le début du projet pharaonique porté par l’Exécutif marocain. D’une capacité de transport de 3 mètres cubes par seconde (15 mètres cubes par seconde d’ici fin septembre), les nouveaux canaux devraient transporter plus de 400 millions de mètres cubes d’eau vers Rabat et Casablanca.

      Parmi les principales fonctions des autoroutes de l’eau, les institutions en charge du projet ont mis en évidence : garantir la flexibilité et une meilleure gestion des ouvrages hydrauliques, garantir l’approvisionnement en eau potable des régions côtières et soutenir leur développement socio-économique, optimiser la gestion des ressources grâce à l’utilisation efficace des usines de dessalement, contribuer à la protection d’éventuelles inondations qui entraînent des inondations et, à l’avenir, étendre les réseaux pour pouvoir intercommuniquer tous les bassins et rivières du pays.

      L’eau est l’une des rares ressources dont le continent souffre d’une pénurie. Le projet des" autoroutes de l’eau " a été un fait qui a résonné dans tous les pays du monde, mais surtout dans les pays du continent africain. Le Maroc, avec la construction d’autoroutes, a été en avance sur tous ses pays voisins.

  • L’Espagne touchée par une vague de chaleur en plein hiver avec des températures proches de 30 °C
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/25/l-espagne-touchee-par-une-vague-de-chaleur-en-plein-hiver-avec-des-temperatu

    Des températures avoisinant les 30 °C degrés ont été enregistrées jeudi 25 janvier en Espagne, touchée par une vague de chaleur digne du début de l’été en plein mois de janvier, a annoncé l’agence météorologique (Aemet). D’après elle, le thermomètre est monté à 29,4 °C jeudi après-midi dans la région de Valence et à 27,8 °C dans celle de Murcie (sud-est). Plusieurs records locaux de températures pour un mois de janvier ont par ailleurs été battus à travers le pays.
    Dans la petite station de ski de Puerto de Navacerrada, située dans la région de Madrid, à 1 900 mètres d’altitude, le thermomètre n’est par ailleurs pas descendu sous la barre des 10 °C dans la nuit de mercredi à jeudi.
    Il s’agit de températures « propres au milieu ou à la fin du mois de juin », c’est-à-dire « estivales », a souligné sur le réseau social X le porte-parole de l’Aemet, Ruben del Campo, évoquant une « anomalie ».
    Selon David Corell, chercheur à l’université de Valence, cette chaleur en plein hiver est provoquée par la présence d’un puissant anticyclone au-dessus de la Méditerranée. « Il n’y a pas encore d’études qui aient évalué la tendance à long terme de ce type d’événements mais il est clair que nous vivons ce type de situations anormales de plus en plus fréquemment », a-t-il expliqué.
    Le sud-est de la France n’est pas épargné. Mercredi puis jeudi, des records mensuels de températures maximales ont été atteints le long de la Méditerranée, de l’Aude jusqu’au Var, ainsi que dans les Hautes-Pyrénées, au-dessus de 22 °C.

    #climat #réchauffement_climatique

  • Comment la thèse des « deux jambes » sur les causes de l’évolution du (...) - Les blogs d’Attac
    https://blogs.attac.org/paix-et-mutations/article/comment-la-these-des-deux-jambes-sur-les-causes-de-l-evolution-du-clima

    Retour sur des anciens documents de l’Organisation Météologique mondiale

    vendredi 19 janvier 2024, par Daniel Hofnung

    Il y a un fossé actuellement entre les conclusions des COP sur le climat, qui attribuent son évolution à l’augmentation du taux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, et d’autres voix, comme celle de l’hydrologue Emma Haziza qui met en avant les atteintes au cycle de l’eau pour expliquer des évènements climatiques récents.
    Pourtant, dans les années 70, un concept totalement différent a été porté par l’Organisation Météorologique Mondiale, celui des « deux jambes » de l’évolution du climat : l’occupation des sols et le cycle de l’eau au niveau local, le réchauffement dû aux gaz à effet de serre au niveau global.
    La première explication, environnementale, été éliminée au début des années 80, et il serait temps de revenir à la thèse des deux origines, l’une locale, l’autre globale, à l’évolution du climat.

    Cela a des conséquences : même s’il faut évidemment diminuer le recours aux énergies fossiles, la sauvegarde des milieux naturels, en particulier des forêts, devient une priorité absolue : il est aussi absurde de couper des forêts pour planter des palmiers à huile en Indonésie que de couper des forêts pour installer des panneaux photovoltaïques, comme c’est prévu en France sur la Montagne de Lure. Les priorités deviennent celles décrites dans l’excellent texte du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, « travailler avec les plantes, les sols et l’eau pour refroidir le climat et hydrater les paysages de la Terre ». « La végétation, les sols fertiles et la rétention d‘eau doivent être reconnus comme les principaux régulateurs des cycles de l‘eau, de l‘énergie et du carbone. [...] Les régions forestières particulièrement importantes et sensibles doivent être protégées et gérées en conséquence.
    • Il est de la plus haute importance d‘arrêter la déforestation et d‘accroître les efforts de reboisement dans le monde entier.
    • Les pratiques agricoles devraient se concentrer sur la régénération des sols, la couverture végétale du
    sol tout au long de l‘année et l‘utilisation de méthodes agroforestières ».
    La restauration des cycles de la vie, en particulier dans les sols agricoles permet du stockage de carbone dans le sol, ce qui pose autrement, par exemple, la nécessité d’arrêter les véhicules thermiques et de passer aux véhicules électriques, ou de construire de nouvelles centrales nucléaires.

    #Climat #Agriculture #Forêts #Cycle_eau

  • Reportages : InfoMigrants à la rencontre des Sénégalais tentés par le rêve européen

    InfoMigrants est allé au Sénégal, en banlieue de Dakar, à la rencontre de jeunes - et moins jeunes - tentés par un départ vers l’Europe. En cause : l’inflation, la crise du Covid et de la pêche... Certains sont restés mais ont aussi perdu un proche dans la traversée de l’Atlantique vers les Canaries espagnoles. D’autres encore sont rentrés après l’échec de leur rêve européen. Retrouvez tous nos reportages.

    La situation économique du Sénégal pousse de plus en plus d’hommes et de femmes à prendre la mer en direction des îles Canaries, distantes d’environ 1 500 km. Les Sénégalais fuient généralement une vie sans perspective, aggravée par les changements climatiques.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZuLD1UbvL5Y&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.infomigrants.ne

    À l’été 2023, les départs se sont notamment succédé vers l’archipel espagnol depuis les côtes sénégalaises. Sur l’ensemble de l’année 2023, plus de 37 000 personnes ont tenté de rejoindre le pays européen, du jamais vu.

    https://www.youtube.com/watch?v=4N-_aCjoA-c&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.infomigrants.ne

    Beaucoup prennent la mer sans en mesurer les dangers. Selon l’ONG espagnole Caminando fronteras, plus de 6 000 migrants sont morts en mer l’année dernière. Ce chiffre, qui a pratiquement triplé (+177%) par rapport à celui de 2022, est « le plus élevé » comptabilisé par l’ONG depuis le début de ses recensements.

    https://www.youtube.com/watch?v=QMMuxSFfSS4&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.infomigrants.ne

    Dans le même temps, des Sénégalais, déçus par leur exil, sont aussi rentrés au pays après des années passées en Europe. Souvent, ils reviennent avec l’aide de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le soutien financier de l’Union européenne. Mais en rentrant « les mains vides », ils doivent faire face à la déception de leurs proches.

    https://www.youtube.com/watch?v=LsbHTBTn3fY&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.infomigrants.ne

    À Dakar, on croise aussi des Centrafricains, des Congolais, des Sierra-léonais, des Ivoiriens… Certains sont réfugiés, d’autres sont en transit, d’autres encore sont « bloqués » au Sénégal et attendent de pouvoir rejoindre rentrer chez eux.

    https://www.youtube.com/watch?v=apA6oKCDlOE&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.infomigrants.ne

    Enfin, il y a ceux qui refusent de risquer leur vie et s’échinent à demander un visa pour atteindre l’Europe, malgré les refus successifs et le coût de la procédure. Comme partout, des trafiquants profitent de la situation et organisent des trafics de rendez-vous en ambassades. Des mafias prennent ainsi tous les créneaux sur internet et les revendent à prix d’or à des Sénégalais désespérés.

    https://www.youtube.com/watch?v=IgyUa9priPY&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.infomigrants.ne

    https://www.infomigrants.net/fr/post/54517/reportages--infomigrants-a-la-rencontre-des-senegalais-tentes-par-le-r

    #Sénégal #asile #migrations #réfugiés #reportage #vidéo #jeunes #jeunesse #Dakar #facteurs_push #push-factors #inflation #pêche #route_atlantique #Canaries #îles_Canaries #perpectives #climat #changement_climatique #décès #morts_aux_frontières #mourir_aux_frontières #Caminando_fronteras #OIM #réintégration #retour #IOM #visas

  • COP28 : « Comment est né ce sentiment de satisfaction et d’héroïsme qui entoure les négociateurs », Jean-Baptiste Fressoz

    Le sociologue américain Erving Goffman (1922-1982) définissait le rituel comme « un acte formel et conventionnel par lequel un individu manifeste son respect et sa considération envers un objet ». Peut-être faut-il interpréter les conférences sur le climat (COP) de cette manière, comme des rituels collectifs symbolisant l’importance que le monde accorde à la crise climatique. Chaque année, des milliers de « membres de la société civile », de lobbyistes et de journalistes se retrouvent. Non pas pour travailler – les négociateurs ne forment qu’une minorité des participants –, mais pour rappeler et signifier l’importance du problème. Les COP sont aussi des rites de passage ; on se fait connaître, on resserre des liens. Elles ont surtout une portée symbolique : en y participant, certains affirment leur appartenance « au mouvement climat », et c’est la raison pour laquelle leur attribution consécutive à deux pétro-Etats a causé un tel émoi.

    Les médias consacrent quelques jours d’attention au sujet et s’efforcent de comprendre la portée de ce rituel climatique annuel. La dernière COP a été qualifiée d’« historique » pour avoir attribué aux fossiles la responsabilité du réchauffement : un beau résultat, en effet, après un demi-siècle de consensus scientifique et 28 réunions internationales, qui évoque la reconnaissance de l’héliocentrisme par l’Eglise catholique en 1822, deux siècles après Galilée.
    L’historien n’est pas mieux placé qu’un autre pour juger de la portée d’un événement de ce genre. Il peut, en revanche, essayer de comprendre comment les COP sont devenues ces « événements historiques » annuels, comment est né ce sentiment de satisfaction et d’héroïsme qui entoure les négociateurs arrachant aux premières heures du jour des « accords ambitieux ».

    « Optimisme obstiné »

    Dans son livre Fin du monde et petits fours (La Découverte, 2023), le politiste Edouard Morena a montré comment, après la COP de Copenhague (2009), interprétée comme un échec, les organisateurs décidèrent de promouvoir un discours positif. Christiana Figueres, la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, défend « l’optimisme transformationnel » : « Pour réussir la décarbonation, explique-t-elle, il faut s’installer dans un état d’optimisme obstiné. » Elle crée une plate-forme appelée « Global Optimism ».
    En 2015, lors de la COP21, un réseau de communicants, le Global Strategic Communications Council, s’active pour donner une image positive. Il faut éviter que les scientifiques ne critiquent l’accord. Oui, la catastrophe est toute proche, mais non, rien n’est joué d’avance grâce à la mobilisation politique et économique, et grâce aux innovations.
    Johan Rockstrom, un des théoriciens de la « résilience » et des « limites planétaires », expliqua, dans Nature, que les climatologues devraient garder leur frustration pour eux, car les politiques pourraient se lasser de leurs récriminations ! Le directeur de la communication du Grantham Institute - Climate Change and Environment (d’où est issu Jim Skea, président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat depuis 2023) a critiqué les déclarations des climatologues déçus par la COP21.

    Résultat : l’accord de Paris de 2015 – non contraignant, faut-il le rappeler ? – fut érigé en immense succès, en acte proprement historique. Peu après sa signature, Laurence Tubiana, qui en était une des architectes, expliquait dans les colonnes de Libération combien « la parole fait autant pour le changement que l’accord lui-même », et dans celles du Monde en 2016 que « l’accord de Paris » devait être « une prophétie autoréalisatrice ». « Dire c’est faire », expliquait le philosophe et sémiologue anglais John Austin (1911-1960) : les déclarations satisfaites des participants qu’on entend régulièrement après les #COP, y compris la dernière, renvoient à cette vision des accords internationaux en tant qu’actes de langage ritualisés.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/10/cop28-comment-est-ne-ce-sentiment-de-satisfaction-et-d-heroisme-qui-entoure-

    #climat #écologie #COP21

  • Le gaz est aussi nocif pour le #climat que le charbon | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/030823/le-gaz-est-aussi-nocif-pour-le-climat-que-le-charbon

    Alors que l’Europe et les majors pétrolières se ruent vers le gaz, une nouvelle étude scientifique montre que ce combustible fossile est tout aussi néfaste que le charbon. Ces résultats ébranlent l’idée vantée par les industriels que le gaz serait une #énergie de transition vers un avenir vert. Telle est l’amère sensation qui ressort à la lecture d’une vaste étude scientifique, publiée le 17 juillet dans Environmental Research Letters. https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/ace3db

    -- Permalien

  • # Le gouvernement veut délaisser les #énergies #renouvelables électriques au profit du #nucléaire

    Ce texte est une véritable bombe à plusieurs niveaux

    1-On dit clairement au monde : on s’en fout du climat, tout ce qu’on veut c’est relancer le nucléaire. C’est bien juste après la clôture de la cop28.
    2-RTE a dit plusieurs fois récemment que la relance du nucléaire c’était presque trop tard pour stopper le réchauffement climatique, faut surtout, dans l’urgence actuelle, tenter de sécuriser le parc nucléaire existant pour développer les ENR à côté (https://www.rte-france.com/actualites/bilan-previsionnel-transformation-systeme-electrique-2023-2035).
    RTE c’est un peu le corps d’ingénieure de l’état le plus respecté dans le monde de l’énergie par la qualité de son expertise et la pertinence de ses prévisions. Donc là on chie sur ce qu’ils ont pondu, on sent les bonnes habitudes prises pendant le covid (vous inquiétez pas, ça va passer)
    3- On vire TOUS les objectifs : réduction de CO2, production d’ENR...sauf qu’on s’est engagé au niveau européen (il me semble, j’en suis pas 100% sûr). Je n’imagine même pas le merdier politico-diplomatique que ça va foutre à l’échelle européenne.

    Je suis totalement estomaqué

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/le-gouvernement-veut-delaisser-les-energies-renouvelables-electriques-au-
    https://www.liberation.fr/resizer/LDMXyje8ds9FsOqnL_jubsH88tc=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3045x2605:3055x2615)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/GW2BSH7FU5EVNA53OKKVV4S6DQ.jpg

    Sans doute peu confiant dans la capacité de l’#atome à diminuer la dépendance du pays aux hydrocarbures, l’exécutif affaiblit aussi l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre inscrit dans le code de l’énergie : il ne s’agirait désormais plus de « réduire » mais de « tendre vers une réduction de » ces émissions. Soit une vague obligation de moyens et non de résultats.