• Où va la #psychiatrie contemporaine ?
    https://laviedesidees.fr/Ou-va-la-psychiatrie-contemporaine

    Tout en affirmant la liberté des malades et la nécessité d’une conception non discriminante de la pathologie, la psychiatrie ne s’est pas pour autant émancipée de toute forme de contrainte et de normalisation.

    #médecine #Sciences #santé_mentale
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240220_psychiatrie.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240220_psychiatrie-2.docx

    • En tant qu’ils sont attachés à la quotidienneté, il n’est pas étonnant que ce soit du côté des #GEM et des réseaux sociaux de soin que, de nombreux problèmes et notions de la #psychothérapie_institutionnelle d’inspiration psychanalytique soient au travail, et ce malgré la place nouvelle que la liberté des patients a pu prendre et la fin des prises en charge asilaires au long cours. Des questions sont reformulées et des solutions nouvelles sont créées. Les GEM trouvent, tout à fait officiellement, leur modèle dans les #clubs_thérapeutiques qui furent expérimentés et élaborés dans certains asiles psychiatriques. Les formes possibles de l’accueil inconditionné des personnes en #souffrance_psychiques y sont aujourd’hui discutées, dans une reprise de la fonction de protection des asiles qu’il s’agit d’actualiser. De même, les dispositifs de pair-aidance, qui cherchent à institutionnaliser les soins que les personnes souffrantes peuvent se donner les unes aux autres reprennent et transforment les questions qui étaient liées au transfert et au contre-transfert dans les cures psychanalytiques et dans la psychothérapie institutionnelle.

      #subjectivités #soin #handicap

  • #Gig_work

    The work in the #gig_economy is characterised by opacity and alienation, digital platforms effectively hiding from view the intensive human labour that enables our daily instant gratifications. For platform food couriers, this hidden work is concealed behind a dot moving on and across a map, deprived of identity or history. At a time when the possibilities for social bonds and empathy with workers are often denied to us, this web project gathers courier stories from three European cities to show what lies behind the moving dot. Using graphic illustrations, GIS data and audio diaries, this interactive multimedia platform aims to problematise the discourses of flexibility, independence and entrepreneurship surrounding gig work. This platform is part of the research project Doing Gig Work, which studies the management, solidarity and resistance of platform food couriers in #Manchester (UK), #Cluj (Romania) and #Lyon (France).

    https://gigwork.city
    #cartographie #visualisation #storytelling #UBER #travail #flexibilité #audio #itinéraire

  • Jazzsängerin Lisa Bassenge: „Das wilde, schöne Kreuzberg ist vorbei“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/berlin-stadtbild-jazzsaengerin-lisa-bassenge-das-wilde-schoene-kreu

    So siehts aus. Trotzdem liegt der Zig Zag Jazz Club in der Hauptstraße 98 in 12159 Berlin-Friedenau und nicht in Schöneberg. Aber wie kann eine Lokalredaktöse sowas auch wissen.

    https://m.kauperts.de/Strassen/Hauptstrasse-10827-12159-Berlin

    15.10.2023 von Susanne Dübber - Fast 30 Jahre lang wohnte Jazzsängerin Lisa Bassenge gern in Kreuzberg. Doch die wilden, schönen Zeiten sind vorbei, klagt sie.

    Raus aus Kreuzberg, ran an den Wannsee in Zehlendorf – beschaulicher Vorort oder quirlige Innenstadt, in welchem Berliner Stadtteil lebt es sich besser? Darüber und über ihr Konzert am Freitag, 20. Oktober, im Schöneberger Zig Zag Jazz Club sprach ich mit der Sängerin Lisa Bassenge, während wir aus dem Wohnzimmerfenster den Segelbooten auf dem Wannsee zuschauten.

    „Das wilde, schöne Kreuzberg ist vorbei“, meint sie, „der Stadtteil hat seine besten Zeiten hinter sich.“ Mitte der 1990er-Jahre war die geborene Berlinerin dorthin gezogen. „Bis in die 2000er-Jahre war es ein gemütlicher Bezirk. Alles war im Guten, türkische und deutsche Familien kamen miteinander aus. Ein bisschen Drogenprobleme, ein paar Leute mit Geld, aber das machte sich nicht bemerkbar.“

    Der Kipppunkt des Bezirks kam ab den 2010er-Jahren

    Wobei – Mitte bis Ende der 90er war der Görlitzer Park bereits ein unwirtlicher Ort. „Nachts bin ich da nicht durch. Das war eine ziemlich dunkle Ecke, ältere Männer hingen da rum und machten einen dumm an.“

    Der Kipppunkt von Kreuzberg kam ab den 2010er-Jahren, „da hat sich total was geändert. Es begann der große Ausverkauf. Spekulanten gehörten plötzlich ganze Straßenzüge, seitdem steigen die Mieten ständig, es gibt keine Kitaplätze mehr, niemand findet eine Wohnung.“

    Es wurde ihr „von allem zu viel, vor allem viel zu laut, der Trubel auf den Straßen nahm zu“. Die Oranienstraße hat Lisa Bassenge mit vielen kleinen netten Geschäften in Erinnerung. „Heute ist es eine einzige Touristenmeile, die Cafés verschwinden, Spätis eröffnen. Das Flair ist verloren.“

    Während der Pandemie, mit drei Kindern reduziert auf die Wohnung, sehnte sie sich immer mehr weg aus der Enge, nach einer ruhigeren Ecke in Berlin, mit viel Natur, Wald, Weite für den Blick. So traf sie vor bald zwei Jahren die Entscheidung „raus hier!“, als sich die Gelegenheit ergab, weil zur Tätigkeit ihres Mannes als Hausmeister eine Dienstwohnung am Wannsee gehört.

    Seitdem hat sie vom Klavier aus direkten Blick auf den Wannsee, das neue Album „Wildflowers“ konzipierte sie hier. Sie wohnt nun in beiden Stadtteilen zugleich. „Ich genieße das Beste beider Welten.“ Ist sie in der Wohnung in der Innenstadt, wo immer was los ist, trifft sie auf der Straße sofort Bekannte. Am stillen Wannsee besucht sie oft die abgelegene Pfaueninsel, „der schönste Ort in Berlin“.

    Von fast fünf Jahrzehnten Großstadt Berlin ist Lisa Bassenge Zeugin. Auf ihre musikalische Vergangenheit mit den deutschen Liedern aus den Alben „Nur fort“ und „Wolke 8“ schaut sie beim Konzert im Zig Zag Club zurück.

    #Berlin #Kreuzberg #Friedenau #Wannsee #Hauptstraße #Oranienstraße #Gentrifizierung #Jazz #Gaststätte #Club

  • Covid-19 : la surveillance des eaux usées intégrée aux indicateurs épidémiques
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/05/covid-19-la-surveillance-des-eaux-usees-integree-aux-indicateurs-epidemiques

    Dans la boîte à outils de SPF pour la surveillance du virus, Sum’Eau va rejoindre trois autres indicateurs employés de longue date : les passages aux urgences et les hospitalisations rapportés par le réseau Oscour, les signalements émanant des associations SOS médecins, et le réseau Sentinelles qui fait remonter les cas signalés par des médecins libéraux.
    Dès le début de la pandémie, des chercheurs ont exploré la possibilité de suivre la circulation du SARS-CoV-2 à partir de la présence du virus dans les selles humaines et donc dans les eaux usées. La France a fait partie des pays pionniers en la matière, avec le réseau de chercheurs Obépine qui a publié des données entre l’été 2020 et le printemps 2022, issues de 200 stations d’épuration représentant 40 % des Français. Des membres d’Obépine ont d’ailleurs participé à la conception de Sum’Eau.

    Le système de surveillance repose à ce stade sur les prélèvements réalisés dans douze stations d’épuration en France métropolitaine, soit une par région à l’exception de la Corse, « sélectionnées sur des critères de population et de représentativité territoriale », selon SPF. A plus long terme, « nous avons identifié une centaine de stations qui seraient intéressantes à suivre », précise Damien Mouly, le coordinateur national de Sum’Eau.
    Les prélèvements hebdomadaires sont transmis au laboratoire d’hydrologie de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) à Nancy. SPF précise que des « travaux exploratoires » sont en cours pour évaluer la possibilité de séquencer les virus trouvés dans les eaux usées de manière à y distinguer les différents variants en circulation, avec de « premiers résultats concluants ».

    « Système multi-sources »

    Les trois indicateurs publiés jusqu’à présent par SPF sont liés à l’examen clinique. De fait, ils ne peuvent rien dire des personnes asymptomatiques ou de celles qui pensent avoir contracté le Covid mais ne se font pas tester. Ce public, en revanche, est capté par l’analyse des eaux usées. En termes plus triviaux : si toutes les personnes infectées ne sont pas systématiquement dépistées, toutes, en revanche, passent régulièrement aux toilettes. « Cette indépendance par rapport aux comportements de dépistage ou à l’accès au soin est très intéressante », selon Caroline Semaille, la directrice générale de SPF.

    L’analyse des eaux usées ne peut cependant donner aucune information sur l’âge ou le sexe des personnes contaminées, et ne renseigne pas davantage sur la forme sévère ou non de la maladie. Il n’est donc aucunement question qu’elle remplace les autres indicateurs, selon Bruno Coignard, directeur de la division des maladies infectieuses de SPF, qui souligne les vertus du « système multi-sources » actuel « qui permet d’explorer les différentes caractéristiques d’une épidémie ».
    Vincent Maréchal, professeur de virologie à la Sorbonne et l’un des principaux artisans d’Obépine, se félicite de l’annonce de SPF, tout en appelant à ne pas trop demander à l’approche qu’il a popularisée. Selon lui, en l’état actuel des connaissances, un volume connu de virus dans les eaux usées ne permet pas de se faire une idée du nombre de personnes contaminées, car on ne sait pas quelle quantité de virus est excrétée par chaque malade en fonction de l’âge, du variant contracté, du statut vaccinal… « En trois ans, nous avons essayé de monter sur le sujet cinq études au moins avec des cliniciens, et des projets de collaboration », rappelle M. Maréchal, sans résultat probant à ce stade. Le chercheur souligne toutefois l’intérêt des #eaux_usées pour la surveillance des tendances de l’épidémie, à un coût beaucoup plus faible que le dépistage en population réelle.

    #Covid-19

  • #bifurquer avec le #Collège_européen de #Cluny
    https://framablog.org/2023/09/07/bifurquer-avec-le-college-europeen-de-cluny

    Changer de voie professionnelle pour être plus en phase avec ses valeurs, ça se prépare : le #master of Advanced Studies « Innovation territoriale », organisé conjointement par le Collège européen de Cluny et la prestigieuse Université de #Bologne, recrute sa promo 2023-2024 … Lire la suite­­

    #Dans_notre_archipel #Éducation #Enjeux_du_numérique #Interviews #abbaye #diplôme #formation #modules #post-master #stages #univesité #UPLOAD

  • Berghain is not a zoo ! Party-goers angered by Airbnb club “experience”
    https://www.exberliner.com/english-news-berlin/berghain-is-not-a-zoo-jesus-airbnb-club-experience


    Moin connu et plus excentré que Berghain le club Cassiopeia est aussi prisé par les partygoers de la capitale allemande.

    Le weekend arrive, enfin, qu’on s’amuse, boumtchk boumtchk boumtchk, si t’as raté les célèbres Love Parade de 1997 ff. là tu peux passer devant la queue d’attente des clubs à peine ringards de Berlin, pour quelques bricoles seulement, vieux plouc !

    A man calling himself Jesus charges between €199 and €497 to get tourists into Berghain.

    Ever get the feeling Berlin is turning into a theme park? A few reports are going around that regular party-goers of the famously exclusive club Berghain have been bumping into groups of tourists who are being led around by a tour guide. So, is Berghain now accepting tours?

    The truth is a little more complicated. The news seems to have been sparked by an observation on the reddit group /Berghain_Community, where many users reported seeing the tours in person. Apparently, the excursions are run as part of an Airbnb experience where a man (who calls himself Jesus) charges tourists between €199 and €497 to provide them with outfits and get them into Berlin clubs like Berghain and Sisyphos.

    Understandably, many visitors to the club are upset, feeling that paying a guide to get you in violates the ethos of the space. As one visitor commented, “Berghain is not a zoo!”.

    https://www.exberliner.com/wp-content/uploads/2023/08/imago0152602600h-scaled.webp

    #Berlin #été #boîte_de_nuit #club #danse #techno #tourisme #AirBnB #corruption #racket #WTF

  • Quand la montagne est politique


    –-> À propos de : Catherine Roth, Naturaliser la montagne ? Le Club carpatique transylvain, XIXe-XXIe siècle, PUR

    L’étude du #Club_carpatique_transylvain, du XIXe siècle à nos jours, permet de comprendre comment la chaîne montagneuse a rejoint le mouvement d’appropriation nationale de la nature, qui a mis aux prises Allemands, Hongrois et Roumains.

    https://laviedesidees.fr/Catherine-Roth-Naturaliser-la-montagne
    #montagne #politique #nationalisme #nature #Carpates #Balkans #guides #Siebenbürgischer_Karpatenverein (#SKV) #communisme #Kulturnation #Naturenation #Transylvanie

    • Naturaliser la montagne ? Le Club Carpatique Transylvain, XIXe - XXIe siècles

      Le projet de cette étude est double : 1) retracer la passionnante histoire de la montagne dans les Carpates, des premiers alpinistes aux mutations sportives et identitaires du Club Carpatique Transylvain ou de ses avatars, jusqu’à l’immédiat contemporain ; 2) montrer comment la création du club en 1880, par la minorité allemande des Saxons de Transylvanie, s’adosse secrètement à un processus de naturalisation sociale. Par d’habiles métaphores et sous-entendus, il s’agit de faire passer les institutions humaines pour des phénomènes naturels aussi incontestables qu’une chaîne de montagne. C’est au décryptage de cette illusion qu’est consacré Naturaliser la montagne ? Sous ce titre étonnant et paradoxal, l’ouvrage s’inscrit dans l’entreprise d’élucidation critique que l’auteur a commencée dans La Nation entre les lignes (PUR, 2022). D’un livre à l’autre, par-delà leur objet propre, s’éclairent et se démystifient ainsi les processus souterrains par lesquels se forge une identité collective.

      https://pur-editions.fr/product/9096/naturaliser-la-montagne
      #livre

  • Une loi pour s’opposer à la réécriture des oeuvres littéraires
    https://actualitte.com/article/111655/droit-justice/une-loi-pour-s-opposer-a-la-reecriture-des-oeuvres-litteraires

    Député français de la 3e circonscription de Seine-et-Marne, Jean-Louis Thiériot souhaite « protéger l’intégrité des œuvres [littéraires] des réécritures idéologiques », en rendant le droit de repentir et le droit de retrait intransmissibles aux ayants droit de son auteur ou de son autrice.

    Sa proposition de loi, enregistrée ce 10 mai à l’Assemblée nationale, amenderait ainsi le Code de la propriété intellectuelle et modifierait les prérogatives liées au droit moral.
    Modifier et corriger

    La proposition de loi du député s’inscrit dans une actualité brûlante, celle de la réécriture des œuvres, observée à plusieurs reprises outre-Manche ces derniers mois.

    Le premier corpus corrigé fut celui de Roald Dahl, à l’occasion de rééditions de plusieurs ouvrages parues en 2022 chez l’éditeur historique britannique, Puffin. Des termes « liés au poids, à la santé mentale, à la violence, au genre et à l’ethnie ont été supprimés et reformulés » dans les textes des nouvelles éditions.

    En quelques semaines, les cas se sont multipliés : les livres de Ian Fleming mettant en scène James Bond, puis des enquêtes rédigées par Agatha Christie ont été débarrassées de références à l’ethnie ou d’insultes, ou encore de commentaires racistes et sexistes. Dans le cas des livres de Christie, la réécriture remonte à 2020, tout de même.

    Citant ces cas, le député Les Républicains en attribue la cause à « la pression du mouvement “wokiste” et de la “cancel culture” », une interprétation assez hâtive et conforme à la dernière panique morale en vogue. En effet, pour Dahl, mais aussi Fleming ou Christie, les modifications ont été décidées par les ayants droit de ces auteurs, à des fins commerciales. L’objectif étant de garantir un succès durable pour ces publications jusqu’à leur entrée dans le domaine public.

    Plutôt que la manifestation d’un mouvement « wokiste », il s’agit bien d’une manœuvre financière, peut-être même quasi publicitaire, au vu des multiples retombées médiatiques qui accompagnent ces réécritures.

    #Droit_auteur #Wokisme #Edition

  • [lift ou esstich] frétillez,
    https://www.radiopanik.org/emissions/lift-ou-esstich/tremblez

    Avec l’aimable autorisation de diffuser sur les ondes panikéennes.

    « L’Objet petit a » projet de fin d’années d’études de Louis Viste, à l’INSAS Bruxelles. Mise en lumières Ijou Ahoudij.

    Composition musicale de Baxter Nocturne avec les voix de Tara Veyrunes et Clarina Sierro, ici en version courte pour une version de démonstration, normalement jouée en direct sur 30 minutes de représentation.

    tracklist

    intro Makadopoulos et son orchestre - Les enfants du piree reverse S.p.y.r - Surge Froid Dub - First Floor Beat Aca - Grillito 2 Titan Arch - Inception Scratchlart & Griffit Vigo - Goosebumps Mica Levi - Delete #beach (japanese) #jardin - Female Voice Enter (lips tongue migrate)-(feat eve) La claud - Far from Straight Path Ehua - Leggera Prc-Beats - Pedra de 800 kg Genevieve (...)

    #dance #club #lips #sombre #dîner #circlusion #d&b #sorcellerie #venus #dance,jardin,club,lips,sombre,beach,dîner,circlusion,d&b,sorcellerie,venus
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/lift-ou-esstich/tremblez_15720__1.mp3

  • 1789... La Révolution !
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/1789-la-revolution

    La révolution française (CLT n°32 du 3 mars 1989, #archiveLO)

    1789 : Les premières étapes de la révolution
    – La convocation des #États_généraux
    – Du #Tiers_État à l’Assemblée nationale
    – 12-14 juillet : l’intervention des masses populaires parisiennes
    – Eté 1789 : les paysans entrent en scène à leur tour
    – 5-6 octobre : les femmes du peuple ramènent le roi à Paris

    De 1790 à 1792 : la révolution s’approfondit
    – L’agitation gagne l’armée royale. Le #massacre_de_Nancy (août 1790)
    #Varennes (juin 1791) : La #monarchie perd son crédit
    – L’Assemblée bourgeoise contre les #sans-culottes
    – Le #club_des_Jacobins
    – L’#Assemblée_Législative succède à la #Constituante (Octobre 1791)
    – La révolution face à la guerre (printemps 1792)
    – 10 août 1792 : les sans-culottes abattent la monarchie

    1793 : « #l'année_terrible »
    – Les Girondins dépassés par la radicalisation du mouvement populaire...
    – ...qui porte #la_Montagne au pouvoir (Juin #1793)
    – « Le peuple français debout contre les tyrans ! » (Août 1793)
    – La #Terreur montagnarde s’appuie sur la mobilisation des masses...
    – ... tout en la conservant sous son contrôle
    – La chute de #Robespierre (27 juillet 1794 - 9 Thermidor)

    1794-1799 : la bourgeoisie à la recherche de sa république
    – La #réaction_thermidorienne / #Thermidor
    – ...contre les soulèvements populaires...
    – ... et face aux tentatives royalistes
    – La #Révolution_française et la naissance de l’Europe moderne
    – L’actualité de la Révolution française : celle de la révolution tout court

    ANNEXE
    #Vendéens et #Chouans contre la Révolution
    Repères chronologiques

  • #Corsica_Linea accueille des Ukrainiens et expulse des Algériens

    La même compagnie de bateaux qui a accueilli des réfugiés ukrainiens à Marseille sert désormais à expulser des sans-papiers de l’autre côté de la Méditerranée. C’est ce que révèlent les témoignages de plusieurs employés de la compagnie Corsica Linea.

    La compagnie de transport maritime Corsica Linea était fière, le 23 mars 2022, d’annoncer aux côtés de la préfecture des Bouches-du-Rhône l’ouverture du premier centre d’accueil de réfugiés ukrainiens. 1.700 places au total. L’un de ses #ferries, le « Méditerranée », est mis à disposition pour héberger jusqu’à 800 Ukrainiens. Dans les Echos, on apprend que l’initiative humanitaire vient du #Club_Top_20, qui regroupe les entreprises les plus influentes du territoire marseillais.

    Une fois vidés de leurs réfugiés, début juin, les bateaux de Corsica Linea ont repris la mer. À 20 mètres de la cabine du commandant de bord, cachés de la vue des passagers lambdas : d’autres étrangers. Des #sans-papiers que la France expulse vers l’Algérie. La compagnie corse préfère cette fois rester discrète.

    Un mécano découvre le pot aux roses

    Camille (1), la quarantaine, travaille comme ouvrier mécanicien sur l’un des bateaux de la compagnie Corsica Linea. Le mardi 20 septembre, il embarque à Marseille direction Alger, à bord du ferry Danielle Casanova. Un nom donné en hommage à une résistante communiste corse. Il a l’habitude de faire ce voyage. Mais cette fois-ci, il se passe quelque chose de différent :

    « La veille, l’officier me demande de remettre en état “les cellules des gardes et des prisonniers” parce qu’on est susceptibles de rapatrier des mecs le lendemain. Je ne comprends pas de quoi il s’agit. »

    Le mardi matin avant 8 heures, il fait son boulot et retape les sanitaires. Le marin se pose des questions :

    « Je remarque que tout est arrondi pour ne pas se blesser. »

    « Je demande à mes collègues, personne ne sait rien. Je me dis que la seule chose que je peux faire, c’est de faire durer le temps. Alors un truc que je peux faire en 30 minutes, j’y passe deux heures », décrit Camille.

    Puis vient un moment de flottement. Aux alentours de 9 heures et demi, le mécano entend « des mecs arriver, c’était bruyant. Là, je vois la #police_aux_frontières (#Paf) arriver avec des migrants, ça se bouscule… Ils sont trois, la trentaine, escortés, un flic devant, un flic derrière ». Camille ajoute :

    « Ils ont les poignets menottés, des casques de boxeur sur la tête [pour ne pas se blesser le crâne]. »

    Le jeune ouvrier décide d’entamer une discussion avec les hommes de la Paf. « Ils me disent que les #expulsions ont commencé en juin sur le bateau “Méditerranée” ». Le même qui a servi d’accueil aux Ukrainiens. « Les flics me parlent d’une reconduite prévue la semaine prochaine, et lancent un : “Et ça continuera” », rapporte Camille dans son uniforme bleu marine, d’un ton qui se veut calme.

    D’après son témoignage, les cabines en inox sont surnommées : « La #prison » et surveillées par des caméras vidéo 24 heures sur 24. Elles sont fermées à clef de l’extérieur, pas de hublot. La coursive devant la prison est verrouillée par deux portes à code. Selon un rapport interne du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) sur les #éloignements en bateau vers l’Algérie, « aucune procédure d’exploitation des enregistrements n’existe et la surveillance vidéo n’est pas signalée ». Le marin confie :

    « J’ai été chialer un bon coup dans les chiottes. Moi, je n’ai pas signé pour virer des Arabes, ça non ».

    Il se met à travailler salement pour appeler un collègue nettoyeur et lui montrer ce qu’il a vu :

    « Je simule un problème de mécanique, je fais exprès de faire un taf de porc pour faire traîner les choses. »

    Son collègue Alix (1) monte de l’hôtellerie pour nettoyer ce qu’a fait Camille. Il a accepté de livrer son témoignage. « Quand je vois ces #cellules_d’isolement en métal, je suis un peu choqué. Trois hommes [les Algériens] me regardent, ils ont l’air apeurés. » Il continue :

    « C’est comme une prison. Je me suis souvenu des Ukrainiens, ils n’étaient pas au même endroit ni traités de la même façon. Je n’ai pas compris ce qui se passait, je n’avais jamais vu une cellule de ma vie, sauf à la télé ».

    Des menaces

    Le jeune marin chargé de l’entretien a été témoin d’un autre moment sur le bateau. « J’étais à la réception quand la Paf est arrivée, elle a demandé à parler au commissaire de bord », raconte Alix. « J’ai rempli pour eux la feuille des besoins spécifiques, et tout en bas, il y avait déjà deux noms inscrits pour des visas “courte durée” : c’était pour la police. On leur attribue des cabines et des tickets-repas ».

    Les agents de la Paf vont manger au self avec les marins, se promener sur le pont, et ce pendant toute la traversée en mer aller-retour, du mardi au jeudi. Le mardi soir, un matelot de garde aurait crié : « Il y a une merde en cellule avec les reconduits, j’appelle les forces de l’ordre ! ». Selon les marins, tout le monde pouvait entendre ces mots, passagers compris.

    Dans un enregistrement fourni par Camille, on entend distinctement un policier menacer un migrant de l’attacher s’il continue de crier et de gesticuler. Le jeune détenu pleure et tape sur les murs :

    « Je vais casser ma tête, comme ça le commandant, il m’emmène à l’hôpital et je pars pas ».

    Puis on entend le policier dire à ses collègues :

    « S’il nous fait trop chier, on lui fait une piqûre de calmant ».

    Il revient vers lui :

    « Prends sur toi, ça va être casse-couille pendant 20 heures, mais prends sur toi, allez. »

    On entend Camille poser une question à l’agent de la Paf, qui lui répond froidement :

    « Je ne sais pas, c’est la première fois que je viens. »

    Dans un autre enregistrement, on entend un migrant hurler : « Un être humain il est pas capable de rester là wallah ». Et un autre, d’une voix aiguë : « Monsieur, monsieur, je vous en prie, il faut ouvrir, monsieur je suis tranquille, je vous en prie… » Camille enchérit :

    « C’est intenable. Je me retiens de pleurer plusieurs fois, j’ai fait des exercices de respiration, je me sentais impuissant. »

    Il faut dire que le marin vient du militantisme « no-border », pour la libre circulation des personnes. « Je ne peux pas recevoir des migrants chez moi et en expulser ensuite, ce n’est pas possible. Et même s’ils ont été condamnés par la justice, ils n’avaient pas le choix de commettre des délits pour survivre, vu qu’ils n’ont pas le droit de travailler », pointe le mécanicien, reprenant illico sa casquette d’activiste.

    Quand ils arrivent à Alger, le débarquement dure de 9h à 14h. « C’est normal, c’est la #Hogra (dialecte algérien signifiant humiliation publique, injustice, excès de pouvoir) », sourit Alix. Il leur est interdit de sortir de l’enceinte portuaire. Puis les marins ne voient plus la Paf, jusqu’au mardi suivant. Même scénario le 27 septembre : d’autres expulsions vers Alger ont lieu. Camille simule un problème mécanique et en profite pour faire des vidéos des #cellules.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZuG0MR5n1PA&feature=emb_logo

    Un bras de fer franco-algérien

    Comme l’avaient révélé StreetPress et Mediapart, Alger a pendant de longs mois refusé le retour de ses ressortissants. En guise de représailles, « l’État français [a] décidé de réduire de 50 % le nombre de #visas délivrés aux ressortissants algériens », précise l’ONG Euromed Rights, une association de défense des droits des étrangers basée au Danemark. Mais les tensions semblent s’apaiser et les expulsions auraient démarré au mois de juin avec une pause pendant l’été. « Près de 80 % des incarcérés en centre de rétention administrative (#Cra) sont des Algériens. C’est une très très forte majorité », affirme une source d’un Cra du Sud de la France. « Ils sont piochés d’un peu partout, mais principalement au Cra de Marseille. Le test PCR n’est même plus imposé ». Avant cela, les exilés pouvaient refuser et ainsi retarder l’échéance.

    Dans un retour de mail daté du mois de juin, la préfecture des Bouches-du-Rhône confirme utiliser plusieurs « vecteurs disponibles » – aériens, terrestres ou maritimes – pour les #reconduites_aux_frontières des étrangers en situation irrégulière sur le territoire français. Jointe à nouveau début octobre, elle ne souhaite rien commenter ou ajouter. Même si elle ne répond pas à nos questions sur ce contrat entre le ministère de l’Intérieur et Corsica Linea, elle ne dément pas. Selon la presse algérienne et Euromed Rights, la France a signé un contrat en juin avec la société privée Corsica Linea pour le retour des migrants par la mer.

    Une détention arbitraire ?

    D’après les témoignages de Camille et Alix, les reconduits ne sortent pas des cellules avant que le bateau ne soit à quai à Alger. Ils sont alors remis aux autorités algériennes, et souvent à nouveau emprisonnés pour « immigration illégale ».

    Patrick Henriot, magistrat honoraire, secrétaire général du groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti) souligne que les textes applicables à l’exécution forcée des #mesures_d’éloignement n’autorisent pas les services de police à priver les personnes de liberté pendant leur acheminement vers le pays de renvoi.

    Certes ils peuvent user d’une certaine contrainte mais elle doit être « strictement nécessaire » et en toutes circonstances rester « proportionnée ». La Paf est là pour sécuriser ces personnes. « Or le #confinement_forcé, pendant toute la durée du trajet, dans une cabine fermée qui n’est rien d’autre qu’une cellule, apparaît manifestement disproportionné » explique Patrick Henriot, qui continue :

    « Sans compter qu’il y a là une atteinte à la dignité des personnes au regard des conditions dans lesquelles se déroule cet emprisonnement qui ne dit pas son nom. »

    Le magistrat ajoute : « Sur un navire, c’est le capitaine qui est titulaire du pouvoir de police. Certes, il peut demander aux policiers de lui prêter main-forte dans l’exercice de ce pouvoir mais la contrainte doit s’exercer sous sa responsabilité, et il doit lui-même veiller à ce qu’elle reste proportionnée ». Selon nos informations, le capitaine n’accompagnait à aucun moment les policiers, leur laissant le plein pouvoir.

    Contactée plusieurs fois par mail et par téléphone, la compagnie Corsica Linea s’est refusée à tout commentaire.

    https://www.streetpress.com/sujet/1665408878-corsica-linea-accueille-ukraniens-expulse-algeriens-marseill
    #tri #catégorisation #réfugiés #réfugiés_ukrainiens #réfugiés_algériens #expulsion #bateaux #Algérie #France #détention_arbitraire

    ping @isskein @karine4

  • Attention, une semaine après la réouverture des écoles avec absolument zéro mesure de protection, le nombre de contaminations explose chez les enfants. Mais ça n’a rien à voir…

    Covid-19 : avec 16.000 nouveaux cas par jour, la contamination des moins de 10 ans en nette hausse
    https://www.europe1.fr/sante/covid-19-avec-16000-nouveaux-cas-par-jour-la-contamination-des-moins-de-10-a

    Le Covid-19 n’a pas encore dit son dernier mot. Notamment chez les enfants de moins de 10 ans. La contamination de cette tranche d’âge a augmenté de 30% par rapport à la semaine dernière et le taux d’incidence a lui, bondi de 39%. Alors que l’on pourrait imaginer un rôle prépondérant de la rentrée dans ces chiffres, les médecins penchent pour d’autres explications.

    Alors « les médecins » dans l’article, c’est « un médecin », et c’est Robert Cohen qui penche pour « d’autres explications », c’est le mec qui a signé toutes les tribunes de la SFP minisant la contamination des enfants depuis le début de la pandémie, et intervient régulièrement dans l’Heure des pros de Pascal Praud sur CNews.

    On a même droit à « un phénomène dit de rattrapage » trop mignon.

    • Hier à la réunion du collège pour les 3e, la directrice a fièrement présenté le nouveau « protocole sanitaire », en claironnant « il y a tout de même une bonne nouvelle, c’est que désormais le collège ne passera plus en distanciel ».

      Alors madame, le collège n’est jamais passé en distanciel. À part deux trois profs qui ont improvisé quelques séances de visio avec les moyens du bord, visiblement sans grande préparation au niveau du collège, les autres cours et exercices qui arrivaient par tous les canaux possibles et imaginables dans la plus pure désorganisation, la prof de math qui nous avait engueulé parce qu’on lui avait envoyé le devoir de math alors qu’il fallait juste s’« autocorriger », etc., non, il n’y a déjà jamais eu de distanciel.

      En revanche, la dernière fois quand le collège est fièrement resté ouvert en pleine vague, on avait entre 3 et 7 gamins absents chaque semaine, tout le monde a donc fait son covid à tour de rôle, c’est génial le collège n’était pas en distanciel, il n’y a jamais rien eu de sérieux pour permettre aux gamins absents de rattraper les cours (puisque les profs étaient de toute façon occupés avec leurs classes en live), et même on se cognait des contrôles de lendemain du retour en classe sans sourciller…

      Nous comme on a beaucoup gardé la gamine à la maison par précaution, alors que les classes ne fermaient jamais, même quand il y avait 5 gamins absents le lundi pour cause de covid, parce qu’il n’y avait plus aucun protocole sérieux, des classes pas vraiment aérées et le port du masque en mode portnawak, hé ben elle en a bien chié à essayer de récupérer les cours sur les copines et rigoureusement aucun support ni sur Ecole directe, ni sur Classroom… Et finalement devant le massacre on a décidé de la remettre au collège, et elle a été testée positive au bout d’une semaine, donc retour à la maison, avec toujours aucun support du collège qui continue les cours en mode « on avance on avance ».

      Mais youpi c’était déjà pas en distanciel.

    • De Bio_Saiyan (biologiste) médical sur l’Oiseau Bleu :

      Discussion avec une IDE d’un labo du département voisin : explosion des cas COVID dans les classes... et l’école a inventé son protocole :
      – on arrête de tester à partir de 7 cas dans une classe (??)
      – mais les positifs ne reviennent qu’avec un test nég (?!)

      J’en. ai. marre.

      Pour mettre les choses au clair : il y a un refus (comme chaque été !!) d’aborder la question COVID en milieu scolaire à la fois par @Sante_Gouv
      et par @education_gouv
      .
      Comme c’était prévisible, le virus n’a pas disparu par magie, et c’est le bordel.

      Dans son épitaphe, le conseil scientifique avait abordé ce sujet (même dans le cadre du « vivre avec »)👇
      Et non, ne pas vouloir gérer un problème, c’est du niveau de mon N1 qui me cache une mauvaise note en croyant que ça ne se verrait pas (ça marche pô)

      https://twitter.com/SaiyanBio/status/1569959022744465409

  • #Nioro_du_Sahel, une ville sous tension

    #Nioro du Sahel. Une ville du #Mali isolée à la frontière mauritanienne, à près de 500 kilomètres de pistes de Bamako, Bref, Nioro n’est pas une priorité économique et n’a jamais été électrifiée par l’État malien. Le soir venu, les Niorois s’organisent... et les familles aisées se distinguent au bruit de leur groupe électrogène. Le courant, lui, suit les liens de parenté et de voisinage.
    Mais, depuis quelques années, une équipe de Français s’est lancée dans l’électrification de la ville. Au-delà des câbles et des poteaux, le réseau électrique révèle rapidement son enjeu social et politique. Le projet dépasse alors « l’objet technique » des Français et dévoile de profondes tensions...

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/5046_1

    Un film intéressant qui permet de se rendre compte de ce qui se passe quand on fait une intervention technique sans prendre en compte les rapports sociaux et les enjeux de pouvoir...

    A partir de la minute 18’18 (part 2) :

    Quand les électriciens français se rendent compte que probablement les habitants n’auront pas l’argent pour se payer l’électricité dans leurs foyers...
    Electricien 1 :

    « Il faut savoir se remettre en question. Est-ce qu’ils l’ont bien compris ? »

    Electricien 2 :

    « C’est pas eux qui ont été demandeurs, c’est nous qui avons voulu améliorer leur vie. Est-ce qu’en faisant comme ça nous n’avons pas fait une mauvaise approche ? Parce que eux, ils ne demandaient rien, ils voulaient bien avoir un peu de courant pour avoir un peu de télévision »

    #film #film_documentaire #électricité #électrification #coopération_au_développement #aide_au_développement #développement #documentaire #Nioro-du-Sahel
    #groupe_électrogène #jumelage #solidarité_internationale #EDF #club_CODEV #Limours #bénévolat #coût #prix #incompréhension #inégalités #rapports_de_pouvoir

  • La Macronie récompense ses héros. Aujourd’hui, le ministère de la santé décore la présidente de la société française de pédiatrie.

    Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur
    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046045274

    Ministère de la santé et de la prévention
    Au grade de chevalier

    […]

    Mme Gras-Le Guen, née Gras (Christèle, Florence, Jacqueline), professeur des universités-praticien hospitalier, cheffe du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques d’un centre hospitalier universitaire ; 31 ans de services.

  • En France, la presse jeu vidéo perd des points de vie
    https://www.lefigaro.fr/jeux-video/en-france-la-presse-jeu-video-perd-des-points-de-vie-20220710

    Externalisation des contenus, prix du papier, concurrence des influenceurs, manque de perspectives : les médias spécialisés font grise mine malgré la popularité et le chiffre d’affaires croissant du secteur.

    Le paradoxe est cruel. Pendant que le marché du jeu vidéo s’accroît d’année en année à l’international et a dépassé, en termes de chiffre d’affaires, le secteur de la musique et du cinéma, les médias spécialisés ont toujours autant du mal à survivre, tandis que leurs journalistes s’interrogent sur l’avenir.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #audience #influence #tf1 #presse #presse_spécialisée #journalisme #rédaction #marché #tf1 #unify #reword_media #auto_plus #grazia #science_et_vie #gamekult #melty #la_crème_du_gaming #supersoluce #gamelove #webedia #jeuxvideo_com #breakflip #wsc #jérémy_parola #payant #gratuit #publicité #les_numériques #prix_du_papier #papier #canard_pc #jeuxvidéo_fr #clubic #julien_chièze #carole_quintaine #gauthier_andres #gautoz #julie_le_baron #valentin_cébo

  • Covid-19 : la Guadeloupe voit une augmentation de près de 50 % de cas positifs en une semaine
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/02/covid-19-la-guadeloupe-voit-une-augmentation-de-pres-de-50-de-cas-positifs-e

    Covid-19 : la Guadeloupe voit une augmentation de près de 50 % de cas positifs en une semaine. Près de 2 300 contaminations ont été relevées sur les quatre premiers jours de la semaine, ce qui a poussé les autorités à prolonger les mesures sanitaires en vigueur à l’entrée sur le territoire.
    Le Monde avec AFP
    A l’approche des vacances d’été, l’épidémie de Covid-19 connaît un net rebond à la Guadeloupe. De lundi à jeudi, « le nombre de personnes testées positives a significativement augmenté par rapport aux quatre premiers jours de la semaine [dernière] : 2 299 contre 1 552, soit une augmentation de 48 % », précise, vendredi 1er juillet, un communiqué de la préfecture de Guadeloupe.Ce rebond avait poussé, jeudi, les autorités à prolonger les mesures sanitaires en vigueur à l’entrée sur le territoire guadeloupéen. Ainsi, les voyageurs à destination de la Guadeloupe devront présenter un test PCR ou antigénique négatif, ou un certificat de rétablissement pour ceux qui ont contracté le virus, ou afficher un schéma vaccinal complet.
    L’hôpital a aussi mis en place des mesures pour juguler la tension entraînée par ce rebond. Depuis le 15 juin, les urgences n’accueillent plus les patients qui ne seront pas passés par le SAMU, le centre 15 au préalable, entre 20 heures et 8 heures du matin, a prévenu dans un communiqué la direction du CHU de Guadeloupe.Selon le communiqué de la préfecture, le taux d’incidence a bondi, d’une semaine à l’autre, de 649,5 à 770,3. Le taux de positivité des tests est passé de 18,3 % à 20,2 %.Parallèlement, le nombre de clusters s’accroît également toujours, selon la même source. A la Guadeloupe, selon le dernier bulletin sanitaire, seule 25 % de la population est triple vaccinée.

    #Covid-19#migration#migrant#france#guadeloupe#sante#mobilite#tourisme#vaccination#restrictionsanitaire#cluster#depistage#schemavaccinal

  • Roumanie : pénurie de main-d’œuvre, les travailleurs asiatiques à la rescousse

    Quatre millions de Roumains ont émigré à l’étranger depuis l’intégration à l’UE en 2007 et les entreprises peinent à recruter. La solution ? Faire venir des travailleurs d’Asie. Dans la région de #Cluj-Napoca, ils viennent du #Sri_Lanka et du #Vietnam pour travailler dans l’#hôtellerie ou l’#industrie. Reportage.

    « Nous sommes partis à cause de la chute de l’activité touristique. Il y avait eu les attentats en 2018, puis avec la pandémie de covid-19, c’est devenu encore plus difficile », raconte Ravindu Wanigathunga. Le jeune homme de 26 ans originaire du Sri Lanka, est aujourd’hui chef pâtissier dans un complexe hôtelier de Cluj-Napoca. « Ici, je gagne un peu plus que chez moi et le coût de la vie n’est pas trop élevé. Si j’étais parti en Europe de l’Ouest, je gagnerais plus, mais le coût de la vie serait très élevé, voilà pourquoi j’ai préféré la Roumanie. » Ravindu est arrivé en Transylvanie il y a quelques mois. « Je me suis trouvé une bonne place, les gens sont corrects, mais le Sri Lanka me manque. »
    Comme lui, ils sont des dizaines de milliers à être venus de pays asiatiques – Sri Lanka, mais aussi #Népal, Vietnam, #Philippines, #Bangladesh, #Inde et #Pakistan – pour travailler en Roumanie. Depuis 2007 et l’intégration européenne, le pays a vu quatre millions de ses habitants partir vers les pays de de l’Ouest et du Nord chercher une vie meilleure. Aujourd’hui, selon le ministère roumain du Travail, on compte 480 000 #emplois_vacants et 200 000 demandeurs d’emploi. La solution : faire venir des travailleurs étrangers non européens. Depuis un an, la Roumanie a quadruplé le quota des visas travail pour les travailleurs étrangers hors UE : fixé à 25 000 début 2021, il est passé à 50 000 en juillet 2021, puis à 100 000 début 2022. Principalement à destination du secteur du bâtiment et de l’hôtellerie-restauration.
    Un tremplin vers l’Europe de l’Ouest ?
    Ils sont quinze Sri-lankais à travailler avec Rovindu dans le complexe hôtelier de Cluj-Napoca. Shen BasNayake, 24 ans, est moins nostalgique de son pays natal, probablement parce qu’il n’est arrivé qu’il y a deux mois et demi et que sa mère, Renuka, est aussi en Roumanie. Arrivée il y a trois ans, celle-ci travaille comme femme de chambre. C’est en Roumanie que Shen et Renuka ont vu la neige pour la première fois.
    Leur collègue Salindu a 29 ans et dix années d’expérience dans une chaîne hôtelière internationale à Tangalle, dans son île natale. Le fait que la Roumanie soit un État membre de l’UE était un argument suffisant pour qu’il accepte l’offre, dans un contexte de déclin de l’activité touristique au Sri Lanka. Gamimi Gulathunga, 57 ans, est le vétéran du groupe. Il n’en est pas à sa première expérience à l’étranger, lui qui a déjà travaillé à Dubaï et en Arabie Saoudite. Mais son cœur est « toujours au Sri Lanka », assure-t-il.
    Janith Kalpa considère cette expérience de travail en Roumanie comme un potentiel tremplin vers un pays d’Europe de l’Ouest. Du moins, ce jeune serveur l’espère. De toute façon, la Roumanie est membre de l’UE, donc « sur le CV, ça ne fera pas de mal », estime-t-il. Il a également travaillé à Dubaï, mais il préfère les clients roumains. « Les gens ici sont polis, ils nous demandent d’où nous venons, comment nous allons. Le pourboire est plus généreux aussi. » Et puis, il dit qu’il aime les femmes roumaines et raconte qu’un ancien employé sri lankais a même fondé une famille ici. Pourquoi pas lui ?

    “Je ne trouvais tout simplement personne à embaucher, aussi je me suis tourné vers une agence à Bucarest et j’ai choisi cette option.”

    « Je ne trouvais tout simplement personne à embaucher, aussi je me suis tourné vers une agence à Bucarest et j’ai choisi cette option », confie Eugen Tușa, le propriétaire du complexe hôtelier de Cluj Napoca. « Je leur ai préparé un logement, je sais que je peux compter sur eux. On a des gens qui sont là depuis trois ans, certains sont partis, d’autres sont venus, mais dans l’ensemble, je suis satisfait. » « Ils sont très responsables, souriants et les clients apprécient ça », ajoute Teona Tușa. « Avec les Roumains, on s’est parfois heurté à un manque de sérieux ou à des exigences diverses, mais même quand on les remplissait, ce n’était quand même pas bien. »

    Les quinze travailleurs sri-lankais de cet hôtel ne représentent qu’une petite fraction du contingent de travailleurs asiatiques installés dans la région de Cluj-Napoca. L’une des entreprises qui en compte le plus est le fabricant italien d’appareils électroménagers De’Longhi, implanté dans la zone industrielle de Jucu, à 20 kilomètres de Cluj-Napoca, là où se trouvait l’usine Nokia jusqu’à sa fermeture en 2011. Sur les 3000 employés de l’usine italienne, 330 sont Sri-lankais.

    Trente Sri-lankais avaient d’abord été embauchés, qui en ont ensuite recommandé 300 autres. « Nous les avons embauchés et cela s’est avéré réussi, car les gens étaient reconnaissants et l’absentéisme et le pourcentage de départs parmi eux étaient extrêmement faibles », explique Florina Cicortaș, directrice des ressources humaines de l’entreprise. En récompense de ces bonnes recommandations, les employés de la première phase ont reçu des primes. L’entreprise a des coûts supplémentaires car elle fournit aussi les logements, mais ces coûts sont compensés par le fait que l’absentéisme et le pourcentage de départ sont faibles, relativise la DRH.

    “On travaille pour pouvoir envoyer de l’argent à la famille au pays, pour les enfants, ma femme et mes parents.”

    Il y a quatre ans, c’était les Vietnamiens qui représentaient le principal contingent de travailleurs non européens en Roumanie. Sur la centaine d’employés de l’entreprise de fabrication d’armoires métalliques d’Adrian Kun, elle aussi établie dans la zone industrielle de Cluj-Napoca, ils représentent même la majorité des travailleurs. « Je n’arrivais et n’arrive toujours pas à trouver des travailleurs ici, donc nous avons contacté une agence de recrutement directement au Vietnam, nos représentants s’y sont rendus et nous avons fait la sélection », explique Adrian Kun.

    De manière informelle, les travailleurs roumains de l’entreprise se disent parfois mécontents du fait que les travailleurs étrangers sont logés et nourris gratuitement, voire qu’ils gagneraient plus qu’eux. Mais s’ils bénéficient effectivement d’un logement inclus dans leur contrat de travail, dans des espaces aménagés à proximité de l’usine, « les travailleurs étrangers ne sont pas avantagés par rapport aux Roumains », se défend le chef d’entreprise. Un travailleur vietnamien gagnerait environ 500 euros – 2 à 3 fois plus que dans son pays d’origine – alors qu’un Roumain se voit offrir 800 euros. Mais même avec ce salaire, Adrian Kun a du mal à attirer les travailleurs roumains.

    Minh Van, 41 ans, travaille dans l’entreprise depuis trois ans. Il est contrôleur qualité. Il n’est pas rentré chez lui depuis tout ce temps et n’a pu pris des vacances qu’à l’automne dernier. « J’avais un salaire assez bas au Vietnam, aujourd’hui j’ai un bon revenu. On travaille pour pouvoir envoyer de l’argent à la famille au pays, pour les enfants, ma femme et mes parents », explique-t-il. Entre-temps, il est devenu un intermédiaire pour faire venir de nouveaux travailleurs du Vietnam, afin de remplacer ceux qui terminent leur contrat et souhaitent retourner dans leur pays natal.

    “La pénurie de main-d’oeuvre en Roumanie est telle que pour beaucoup d’employeurs, il n’y a pas d’alternative.”

    Recourir à des travailleurs étrangers présente des difficultés en termes de démarches administratives – qui prennent du temps avant de rendre l’embauche possible – et de communication entre collègues, mais aussi parce que beaucoup n’ont pas de qualification dans le domaine dans lequel ils viennent travailler, il faut donc les former. « Mais la pénurie de main-d’oeuvre en Roumanie est telle que pour beaucoup d’employeurs, il n’y a pas d’alternative », reconnaît Augustin Feneșan, président de l’Association des employeurs et artisans de Cluj.

    Encore faut-il que les quotas de visa travail établis par le gouvernement le leur permettent. Pour l’instant, la législation du travail donne la priorité aux Roumains et aux travailleurs de l’UE et de nombreux employeurs n’obtiennent pas l’autorisation d’aller chercher des travailleurs dans les pays asiatiques. Mais la récente et forte augmentation des #quotas de #visa travail par les autorités roumaines laissent entrevoir une arrivée de plus en plus massives de travailleurs étrangers en Roumanie.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/Penurie-de-main-d-oeuvre-en-Roumanie-les-travailleurs-asiatiques-

    #travailleurs_étrangers #main_d'oeuvre #pénurie #travail #main-d’œuvre_étrangère

  • Vous rappelez vous, samedi 19 mars dernier, je disais là https://seenthis.net/messages/953666 :

    Aparté, vers chez moi ce week-end à Angoulême, c’est le Festival de la BD « sans masque ni pass vaccinal » (lit on dans certains articles). Et la foule est plutôt démasquée obviously, voit-on sur les photos… Ça va faire un beau carton aussi. Pour celles et ceux qui connaissent, c’est selon les lieux une foule à touche touche…

    Et bien je vous le donne en mille :  Pas manqué !

    –---

    Une vague de Covid s’abat sur les auteurs de BD passés par le festival - Charente Libre.fr

    https://www.charentelibre.fr/sante/coronavirus/une-vague-de-covid-s-abat-sur-les-auteurs-de-bd-passes-par-le-festival

    Le festival de la BD d’Angoulême qui s’est achevée dimanche dernier s’est transformé en cluster. Vous y étiez ? Testez-vous !

    C’est un cadeau du festival de la BD dont ils se seraient bien passés. Plusieurs auteurs de bande dessinée et d’intervenants présents pendant l’événement se répandent sur les réseaux sociaux cette semaine pour annoncer qu’ils sont positifs au Covid. Ils étaient tous à Angoulême, sous les bulles, dans la rue, au théâtre, dans les expositions et les conférences entre jeudi et dimanche. Tous ont tweeté et posté pour avertir leurs contacts. Et les inciter à se tester.

    [...]

    James van Ottoprod, alias James, alias Lol, y a échappé et explique pourquoi sur les réseaux sociaux : « J’avais peut-être l’air con à Angoulême à me balader avec mon masque dans les lieux clos, mais au moins je n’ai pas ramené le Covid dans mes bagages, contrairement à nombre de collègues ».

    C’était gros comme une maison…

    #cluster #angoulême #covid19 #inculture #masque #inconscience

    • – « Je ne dirais jamais qu’il y a des violences policières », Valérie Pécresse

      – « Je veux que vous redeveniez les chasseurs, pas les gibiers », Eric Zemmour

      – « Nous devons établir une présomption de légitime défense renforcée », Marine Le Pen

      Le 2 février 2022, le syndicat policier d’extrême droite Alliance organisait un « Grand oral » des candidats à l’élection présidentielle. L’événement en tant que tel révèle le degré de toute puissance d’une police qui est désormais un pouvoir autonome, un État dans l’État. Imaginez : les candidats doivent venir se faire valider par un syndicat policier radicalisé, en prononçant le discours le plus répressif possible devant un énorme logo Alliance. Le tout retransmis à la télé. Il y a encore quelques années, personne n’aurait imaginé une telle dystopie.

      BAC Nord

      C’est donc dans un ciné-club parisien qu’a lieu l’événement. En introduction, le film « BAC Nord », un long métrage de propagande. En 2012, 18 policiers membres de la BAC du Nord de Marseille étaient arrêtés pour corruption, racket, trafic de drogue et enrichissement personnel. Les enquêteurs découvrent par exemple plus de 150 000€ en liquide chez un policier, des sachets de cannabis dans les placards du commissariat, entre autres. L’affaire est tellement accablante que la plupart sont condamnés. Ce film, sorti en 2021, est une œuvre d’inversion : des ripoux y sont montrés en héros qui ne font que leur devoir, les habitants des quartiers sont des silhouettes cagoulées et sanguinaires, l’IGPN est incarnée par des enquêteurs sévères et antipathiques, qui cherchent à faire condamner injustement la BAC. Ce film qui a bénéficié d’une promotion massive dans les médias, a été acclamé par l’extrême droite dès sa sortie, Marine Le Pen twittant notamment « la réalité c’est ce film ! Allez le voir ! » Le 2 février, après la projection, le patron d’Alliance fait acclamer « les collègues de Marseille » et réclame un « choc d’autorité ». Le décors est posé.
      Surenchère sécuritaire

      Vient le « Grand oral ». Seul Mélenchon n’a pas été invité : les policiers le détestent parce qu’il a eu le tort de dénoncer les violences policières. Preuve que la police fait bloc, qu’elle soutient les criminels dans ses rangs plutôt que de les condamner. Parler de violences policières est déjà un motif d’exclusion. Les candidats de centre-gauche ont, de leur côté, décliné l’invitation.

      Valérie Pécresse commence, elle promet elle aussi aux policiers un « électrochoc d’autorité », l’extension de la légitime défense, l’obligation du flouter les photos d’agents. Elle veut aussi permettre à certains policiers de devenir juges. Après une série de promesses et de cadeaux, Pécresse annonce l’élargissement des « interdictions administratives » de participer à des mobilisations, une mesure contraire à la Déclaration des droits de l’homme et à la liberté fondamentale de manifester. Elle est immédiatement suivie par Darmanin, applaudi par la salle. Le patron d’Alliance assume : « Vous êtes notre ministre et on en est satisfaits. Pourvu que ça dure ! » Les vrais chefs de la police française ne sont pas élus, ils sont désignés par les syndicats de police.

      Le ministre de l’Intérieur se vante de ce qu’Emmanuel Macron « a fait concrètement et discrètement » pour la police, « peut-être trop discrètement ». Comme les achats d’armes, de grosses voitures, les primes, les médailles, l’exonération de pass sanitaire et autres cadeaux ? Ça n’était pourtant pas très discret.

      C’est le tour d’Eric Zemmour, avec un discours ouvertement fasciste : « Vous êtes aux premières loges d’un combat de civilisation. Face à vous, ce ne sont pas que des délinquants, c’est une autre civilisation avec laquelle on ne peut pas co-exister pacifiquement ». Pour lui, la France est en guerre civile, et la police doit éradiquer un ennemi intérieur. « Les délinquants du quotidien et les djihadistes, ce sont les mêmes. Mêmes origines, mêmes parcours, mêmes quartiers ». Il promet de « supprimer le juge des libertés », qui a un « rôle néfaste », et de réduire la place des avocats. Il va aussi élargir la « légitime défense » pour tout le monde, à l’américaine : un permis de tuer si l’on a eu « peur ». Il promet d’attaquer les « enclaves étrangères » et conclut, halluciné : « Je veux que vous redeveniez les chasseurs, pas les gibiers ». Le programme d’une dictature. Tonnerre d’applaudissements. La police acclame donc un délinquant fasciste multi-condamné.

      Pour terminer, Marine Le Pen a du mal à aller plus loin que les précédentes interventions. Alors elle annonce à son tour la « présomption de légitime défense » pour les policiers, le retour des peines plancher, le floutage obligatoire, le jugement en procédure accélérée de chaque outrage… Nouveaux applaudissements d’un public comblé.

      La police au pouvoir

      Des candidats représentants, dans les sondages, 70% des intentions de vote sont donc allés se soumettre à un syndicat d’extrême droite, en multipliant les propositions dictatoriales. Voilà où nous en sommes : après avoir militarisé la police, après lui avoir donné tous les droits, après avoir écrasé toute opposition, le régime ne tient plus que par la répression. Et les forces de l’ordre le font savoir. La police veut à présent le pouvoir. Elle s’est déjà autonomisée, elle ne répond plus à aucune règle, elle ne rend plus aucun compte : c’est à la fois un camp et un parti. Ce « Grand oral » policier donne un aperçu d’un régime où Alliance n’aurait pas de contre-pouvoirs : une dictature policière fasciste.

    • « Bon, on a bien rigolé avec #BacNord. Mais ce qui s’est passé hier au "Grand oral" du #fascisme c’est super grave.
      Donc c’est parti : on nomme et on dénonce les acteurs culturels qui font le jeu de #l'extrême-droite ! »

      1/ Shame on you #Club-De-l'Etoile

      Ça joue les héritiers de l’esprit « ciné-club », les fans de pop culture, puis ça finit par programmer une soirée 100% facho ou on discute tranquillement de la prochaine guerre civile ?!
      On attend vos explications.

      2/ Shame on you #France2tv, #myCANAL et #Chi-Fou-Mi.
      Vous avez produit le film, validé le scénario. Vous saviez que ça allait nourrir des discours de haine sur l’insécurité, la justice, les quartiers populaires.
      Ah c’est sûr ça vous a rapporté du pognon. Bravo !

      3/ Shame on you #CedricJimenez

      Non, l’amour de l’extrême-droite pour ton film n’est pas une « malheureuse récupération politique ». C’est la putain de SUITE LOGIQUE de tes choix de cinéaste.
      Tu sais ce qui te ferait honneur ? D’assumer ta part de responsabilité dans cet enfer.

      4/ Shame on you #GillesLellouche

      Tu te souviens de la conférence de presse à Cannes ? Celle où Fiachra Gibbons, le journaliste irlandais, vous alerte sur la proximité avec les idées de #LePen. Ça t’avait bien fait rigoler, à l’époque.
      Who’s laughing now ?


      5/ Shame on you #leJDD

      Vous aviez fait la promo de Bac Nord en le qualifiant de « western urbain ». Ça veut dire quoi : que les pauvres sont des Indiens ? Que c’est normal d’envoyer la cavalerie pour « civiliser » les cités ? Expliquez-nous.
      .../...

      https://twitter.com/SansAvenir_pod/status/1489182503818645512

    • Zemmour à #Lille : La police, Service d’ordre De L’extrême-droite

      Ce samedi 5 février à Lille, le candidat pétainiste sponsorisé par le milliardaire Bolloré, venait tenir un meeting.

      Meeting massivement retransmis par tous les médias dominants, qui mènent une véritable campagne en faveur de l’extrême droite depuis des mois, sans jamais donner la parole à celles et ceux qui défendent l’égalité et la justice. Sauf pour les diaboliser.

      La population lilloise refusait ce grand rassemblement néofasciste : une manifestation contre l’extrême droite à l’appel de nombreuses organisations était lancé. Plusieurs milliers de personnes ont répondu présent.

      Mais la police a lancé une série de charges très violentes pour voler les banderoles des manifestants, puis en organisant une véritable chasse à l’homme contre les opposant-es à Zemmour.

      Comme à Nantes, comme à Paris, la police lilloise a fait office de milice pour le candidat d’extrême droite, et plus généralement contre toute parole antifasciste. Cela n’a pas empêché le défilé, hétérogène, de faire entendre ses voix dans les rues de Lille.

      Les temps sont durs, faisons bloc.

      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1490059947220025347?cxt=HHwWhoCygZPo4K0pAAAA

  • Taiwan sees sharp rise in Covid cases, posing risk to Lunar New Year | Coronavirus | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jan/22/taiwan-sees-sharp-rise-in-covid-cases-posing-risk-to-lunar-new-year
    https://i.guim.co.uk/img/media/b7b9b9f360794ffc83b16a82ef3b806bdfdd494d/0_12_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Taiwan sees sharp rise in Covid cases, posing risk to Lunar New Year
    Taiwan has reported a sharp rise in Covid-19 cases with a cluster among workers at a factory threatening authorities’ tenuous control of an Omicron outbreak on the eve of Lunar New Year.
    On Saturday, Taiwan’s centre for disease control reported 82 domestic cases, including 63 found at the Taoyuan factory in a first round of testing on Friday. Most of those sick are migrant workers, health and welfare minister Chen Shih-chung said.Taiwan maintains strict controls on its borders, with the few eligible entrants sent into 14 days of quarantine, seven days of self-managed semi-isolation, and multiple tests. With Omicron sweeping around the world, larger numbers of positive cases have been reported among new arrivals, despite requirements for a negative test before boarding departure flights.
    In recent weeks authorities have responded to clusters in Taoyuan connected to the international airport, and another in the southern city of Kaohsiung. Among Saturday’s figures were 14 new cases in the latter cluster, but the CDC said the airport cluster appears to have stabilised after tracing and isolation efforts. Saturday’s figures followed 23 cases reported on Friday, in Taoyuan and Kaohsiung. Taiwan has adopted a zero-Covid strategy in practice, if not formal policy, which has kept the island relatively Covid free for most of the pandemic. Its largest outbreak in the second half of 2021 saw more than 800 died after the Alpha variant infected thousands and a small rural outbreak of Delta infected 17, but it was eventually brought back to zero. In the months since, vaccination rates have increased and booster shots have begun to be rolled out. The capital city Taipei on Friday launched a mandatory vaccine passport for entry into some venues, like bars and clubs. On Saturday the CDC said 73% of migrant workers were vaccinated with two doses.
    Governments and companies in Taiwan were criticised last year for poor treatment of migrant workers during the outbreak. Thousands were ordered to remain in crowded dorms, which many feared put them at higher risk of contracting Covid-19, and they were subjected to harsher restrictions than local employees who worked along side them. On Saturday, the ministry of labor recommended migrant workers in Taoyuan not go out into the city or Greater Taipei, and said companies which employ 50 or more migrant workers to conduct mass testing.
    With Lunar New Year holidays beginning next week, authorities urged people to be cautious in mixing with others and travel, but did not impose restrictions.The increased transmissibility of the Omicron variant has challenged the remaining jurisdictions with zero Covid strategies. In nearby Hong Kong authorities found at least 75 community cases at a residential block on Friday, the South China Morning Post reported. Another residential block was placed into a five-day lockdown on Friday after 34 cases were detected.Hong Kong has reintroduced social restrictions and imposed other controversial measures, including ordering the surrender and destruction of more than 2,000 hamsters across the city after 11 were found to be infected at a pet shop where an employee fell ill with Covid.

    #Covid-19#migrant#migration#taiwan#sante#travailleurmigrant#cluster#isolement#test#zerocovid