• De nouveaux #clusters de #cancers #pédiatriques détectés autour de La #Rochelle
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/03/26/de-nouveaux-clusters-de-cancers-pediatriques-detectes-autour-de-la-rochelle_

    Une étude financée par la Ligue contre le cancer en #Charente-Maritime a permis d’identifier au moins trois zones où le nombre de cancers de l’enfant et du jeune adulte est supérieur à ce qu’il devrait être statistiquement. La région de #La_Rochelle est fortement exposée aux #épandages de #pesticides.

    Par Stéphane Foucart et Stéphane Mandard

  • Covid-19 : la surveillance des eaux usées intégrée aux indicateurs épidémiques
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/05/covid-19-la-surveillance-des-eaux-usees-integree-aux-indicateurs-epidemiques

    Dans la boîte à outils de SPF pour la surveillance du virus, Sum’Eau va rejoindre trois autres indicateurs employés de longue date : les passages aux urgences et les hospitalisations rapportés par le réseau Oscour, les signalements émanant des associations SOS médecins, et le réseau Sentinelles qui fait remonter les cas signalés par des médecins libéraux.
    Dès le début de la pandémie, des chercheurs ont exploré la possibilité de suivre la circulation du SARS-CoV-2 à partir de la présence du virus dans les selles humaines et donc dans les eaux usées. La France a fait partie des pays pionniers en la matière, avec le réseau de chercheurs Obépine qui a publié des données entre l’été 2020 et le printemps 2022, issues de 200 stations d’épuration représentant 40 % des Français. Des membres d’Obépine ont d’ailleurs participé à la conception de Sum’Eau.

    Le système de surveillance repose à ce stade sur les prélèvements réalisés dans douze stations d’épuration en France métropolitaine, soit une par région à l’exception de la Corse, « sélectionnées sur des critères de population et de représentativité territoriale », selon SPF. A plus long terme, « nous avons identifié une centaine de stations qui seraient intéressantes à suivre », précise Damien Mouly, le coordinateur national de Sum’Eau.
    Les prélèvements hebdomadaires sont transmis au laboratoire d’hydrologie de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) à Nancy. SPF précise que des « travaux exploratoires » sont en cours pour évaluer la possibilité de séquencer les virus trouvés dans les eaux usées de manière à y distinguer les différents variants en circulation, avec de « premiers résultats concluants ».

    « Système multi-sources »

    Les trois indicateurs publiés jusqu’à présent par SPF sont liés à l’examen clinique. De fait, ils ne peuvent rien dire des personnes asymptomatiques ou de celles qui pensent avoir contracté le Covid mais ne se font pas tester. Ce public, en revanche, est capté par l’analyse des eaux usées. En termes plus triviaux : si toutes les personnes infectées ne sont pas systématiquement dépistées, toutes, en revanche, passent régulièrement aux toilettes. « Cette indépendance par rapport aux comportements de dépistage ou à l’accès au soin est très intéressante », selon Caroline Semaille, la directrice générale de SPF.

    L’analyse des eaux usées ne peut cependant donner aucune information sur l’âge ou le sexe des personnes contaminées, et ne renseigne pas davantage sur la forme sévère ou non de la maladie. Il n’est donc aucunement question qu’elle remplace les autres indicateurs, selon Bruno Coignard, directeur de la division des maladies infectieuses de SPF, qui souligne les vertus du « système multi-sources » actuel « qui permet d’explorer les différentes caractéristiques d’une épidémie ».
    Vincent Maréchal, professeur de virologie à la Sorbonne et l’un des principaux artisans d’Obépine, se félicite de l’annonce de SPF, tout en appelant à ne pas trop demander à l’approche qu’il a popularisée. Selon lui, en l’état actuel des connaissances, un volume connu de virus dans les eaux usées ne permet pas de se faire une idée du nombre de personnes contaminées, car on ne sait pas quelle quantité de virus est excrétée par chaque malade en fonction de l’âge, du variant contracté, du statut vaccinal… « En trois ans, nous avons essayé de monter sur le sujet cinq études au moins avec des cliniciens, et des projets de collaboration », rappelle M. Maréchal, sans résultat probant à ce stade. Le chercheur souligne toutefois l’intérêt des #eaux_usées pour la surveillance des tendances de l’épidémie, à un coût beaucoup plus faible que le dépistage en population réelle.

    #Covid-19

  • Attention, une semaine après la réouverture des écoles avec absolument zéro mesure de protection, le nombre de contaminations explose chez les enfants. Mais ça n’a rien à voir…

    Covid-19 : avec 16.000 nouveaux cas par jour, la contamination des moins de 10 ans en nette hausse
    https://www.europe1.fr/sante/covid-19-avec-16000-nouveaux-cas-par-jour-la-contamination-des-moins-de-10-a

    Le Covid-19 n’a pas encore dit son dernier mot. Notamment chez les enfants de moins de 10 ans. La contamination de cette tranche d’âge a augmenté de 30% par rapport à la semaine dernière et le taux d’incidence a lui, bondi de 39%. Alors que l’on pourrait imaginer un rôle prépondérant de la rentrée dans ces chiffres, les médecins penchent pour d’autres explications.

    Alors « les médecins » dans l’article, c’est « un médecin », et c’est Robert Cohen qui penche pour « d’autres explications », c’est le mec qui a signé toutes les tribunes de la SFP minisant la contamination des enfants depuis le début de la pandémie, et intervient régulièrement dans l’Heure des pros de Pascal Praud sur CNews.

    On a même droit à « un phénomène dit de rattrapage » trop mignon.

    • Hier à la réunion du collège pour les 3e, la directrice a fièrement présenté le nouveau « protocole sanitaire », en claironnant « il y a tout de même une bonne nouvelle, c’est que désormais le collège ne passera plus en distanciel ».

      Alors madame, le collège n’est jamais passé en distanciel. À part deux trois profs qui ont improvisé quelques séances de visio avec les moyens du bord, visiblement sans grande préparation au niveau du collège, les autres cours et exercices qui arrivaient par tous les canaux possibles et imaginables dans la plus pure désorganisation, la prof de math qui nous avait engueulé parce qu’on lui avait envoyé le devoir de math alors qu’il fallait juste s’« autocorriger », etc., non, il n’y a déjà jamais eu de distanciel.

      En revanche, la dernière fois quand le collège est fièrement resté ouvert en pleine vague, on avait entre 3 et 7 gamins absents chaque semaine, tout le monde a donc fait son covid à tour de rôle, c’est génial le collège n’était pas en distanciel, il n’y a jamais rien eu de sérieux pour permettre aux gamins absents de rattraper les cours (puisque les profs étaient de toute façon occupés avec leurs classes en live), et même on se cognait des contrôles de lendemain du retour en classe sans sourciller…

      Nous comme on a beaucoup gardé la gamine à la maison par précaution, alors que les classes ne fermaient jamais, même quand il y avait 5 gamins absents le lundi pour cause de covid, parce qu’il n’y avait plus aucun protocole sérieux, des classes pas vraiment aérées et le port du masque en mode portnawak, hé ben elle en a bien chié à essayer de récupérer les cours sur les copines et rigoureusement aucun support ni sur Ecole directe, ni sur Classroom… Et finalement devant le massacre on a décidé de la remettre au collège, et elle a été testée positive au bout d’une semaine, donc retour à la maison, avec toujours aucun support du collège qui continue les cours en mode « on avance on avance ».

      Mais youpi c’était déjà pas en distanciel.

    • De Bio_Saiyan (biologiste) médical sur l’Oiseau Bleu :

      Discussion avec une IDE d’un labo du département voisin : explosion des cas COVID dans les classes... et l’école a inventé son protocole :
      – on arrête de tester à partir de 7 cas dans une classe (??)
      – mais les positifs ne reviennent qu’avec un test nég (?!)

      J’en. ai. marre.

      Pour mettre les choses au clair : il y a un refus (comme chaque été !!) d’aborder la question COVID en milieu scolaire à la fois par @Sante_Gouv
      et par @education_gouv
      .
      Comme c’était prévisible, le virus n’a pas disparu par magie, et c’est le bordel.

      Dans son épitaphe, le conseil scientifique avait abordé ce sujet (même dans le cadre du « vivre avec »)👇
      Et non, ne pas vouloir gérer un problème, c’est du niveau de mon N1 qui me cache une mauvaise note en croyant que ça ne se verrait pas (ça marche pô)

      https://twitter.com/SaiyanBio/status/1569959022744465409

  • La Macronie récompense ses héros. Aujourd’hui, le ministère de la santé décore la présidente de la société française de pédiatrie.

    Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur
    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046045274

    Ministère de la santé et de la prévention
    Au grade de chevalier

    […]

    Mme Gras-Le Guen, née Gras (Christèle, Florence, Jacqueline), professeur des universités-praticien hospitalier, cheffe du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques d’un centre hospitalier universitaire ; 31 ans de services.

  • Covid-19 : la Guadeloupe voit une augmentation de près de 50 % de cas positifs en une semaine
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/02/covid-19-la-guadeloupe-voit-une-augmentation-de-pres-de-50-de-cas-positifs-e

    Covid-19 : la Guadeloupe voit une augmentation de près de 50 % de cas positifs en une semaine. Près de 2 300 contaminations ont été relevées sur les quatre premiers jours de la semaine, ce qui a poussé les autorités à prolonger les mesures sanitaires en vigueur à l’entrée sur le territoire.
    Le Monde avec AFP
    A l’approche des vacances d’été, l’épidémie de Covid-19 connaît un net rebond à la Guadeloupe. De lundi à jeudi, « le nombre de personnes testées positives a significativement augmenté par rapport aux quatre premiers jours de la semaine [dernière] : 2 299 contre 1 552, soit une augmentation de 48 % », précise, vendredi 1er juillet, un communiqué de la préfecture de Guadeloupe.Ce rebond avait poussé, jeudi, les autorités à prolonger les mesures sanitaires en vigueur à l’entrée sur le territoire guadeloupéen. Ainsi, les voyageurs à destination de la Guadeloupe devront présenter un test PCR ou antigénique négatif, ou un certificat de rétablissement pour ceux qui ont contracté le virus, ou afficher un schéma vaccinal complet.
    L’hôpital a aussi mis en place des mesures pour juguler la tension entraînée par ce rebond. Depuis le 15 juin, les urgences n’accueillent plus les patients qui ne seront pas passés par le SAMU, le centre 15 au préalable, entre 20 heures et 8 heures du matin, a prévenu dans un communiqué la direction du CHU de Guadeloupe.Selon le communiqué de la préfecture, le taux d’incidence a bondi, d’une semaine à l’autre, de 649,5 à 770,3. Le taux de positivité des tests est passé de 18,3 % à 20,2 %.Parallèlement, le nombre de clusters s’accroît également toujours, selon la même source. A la Guadeloupe, selon le dernier bulletin sanitaire, seule 25 % de la population est triple vaccinée.

    #Covid-19#migration#migrant#france#guadeloupe#sante#mobilite#tourisme#vaccination#restrictionsanitaire#cluster#depistage#schemavaccinal

  • Vous rappelez vous, samedi 19 mars dernier, je disais là https://seenthis.net/messages/953666 :

    Aparté, vers chez moi ce week-end à Angoulême, c’est le Festival de la BD « sans masque ni pass vaccinal » (lit on dans certains articles). Et la foule est plutôt démasquée obviously, voit-on sur les photos… Ça va faire un beau carton aussi. Pour celles et ceux qui connaissent, c’est selon les lieux une foule à touche touche…

    Et bien je vous le donne en mille :  Pas manqué !

    –---

    Une vague de Covid s’abat sur les auteurs de BD passés par le festival - Charente Libre.fr

    https://www.charentelibre.fr/sante/coronavirus/une-vague-de-covid-s-abat-sur-les-auteurs-de-bd-passes-par-le-festival

    Le festival de la BD d’Angoulême qui s’est achevée dimanche dernier s’est transformé en cluster. Vous y étiez ? Testez-vous !

    C’est un cadeau du festival de la BD dont ils se seraient bien passés. Plusieurs auteurs de bande dessinée et d’intervenants présents pendant l’événement se répandent sur les réseaux sociaux cette semaine pour annoncer qu’ils sont positifs au Covid. Ils étaient tous à Angoulême, sous les bulles, dans la rue, au théâtre, dans les expositions et les conférences entre jeudi et dimanche. Tous ont tweeté et posté pour avertir leurs contacts. Et les inciter à se tester.

    [...]

    James van Ottoprod, alias James, alias Lol, y a échappé et explique pourquoi sur les réseaux sociaux : « J’avais peut-être l’air con à Angoulême à me balader avec mon masque dans les lieux clos, mais au moins je n’ai pas ramené le Covid dans mes bagages, contrairement à nombre de collègues ».

    C’était gros comme une maison…

    #cluster #angoulême #covid19 #inculture #masque #inconscience

  • Taiwan sees sharp rise in Covid cases, posing risk to Lunar New Year | Coronavirus | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jan/22/taiwan-sees-sharp-rise-in-covid-cases-posing-risk-to-lunar-new-year
    https://i.guim.co.uk/img/media/b7b9b9f360794ffc83b16a82ef3b806bdfdd494d/0_12_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Taiwan sees sharp rise in Covid cases, posing risk to Lunar New Year
    Taiwan has reported a sharp rise in Covid-19 cases with a cluster among workers at a factory threatening authorities’ tenuous control of an Omicron outbreak on the eve of Lunar New Year.
    On Saturday, Taiwan’s centre for disease control reported 82 domestic cases, including 63 found at the Taoyuan factory in a first round of testing on Friday. Most of those sick are migrant workers, health and welfare minister Chen Shih-chung said.Taiwan maintains strict controls on its borders, with the few eligible entrants sent into 14 days of quarantine, seven days of self-managed semi-isolation, and multiple tests. With Omicron sweeping around the world, larger numbers of positive cases have been reported among new arrivals, despite requirements for a negative test before boarding departure flights.
    In recent weeks authorities have responded to clusters in Taoyuan connected to the international airport, and another in the southern city of Kaohsiung. Among Saturday’s figures were 14 new cases in the latter cluster, but the CDC said the airport cluster appears to have stabilised after tracing and isolation efforts. Saturday’s figures followed 23 cases reported on Friday, in Taoyuan and Kaohsiung. Taiwan has adopted a zero-Covid strategy in practice, if not formal policy, which has kept the island relatively Covid free for most of the pandemic. Its largest outbreak in the second half of 2021 saw more than 800 died after the Alpha variant infected thousands and a small rural outbreak of Delta infected 17, but it was eventually brought back to zero. In the months since, vaccination rates have increased and booster shots have begun to be rolled out. The capital city Taipei on Friday launched a mandatory vaccine passport for entry into some venues, like bars and clubs. On Saturday the CDC said 73% of migrant workers were vaccinated with two doses.
    Governments and companies in Taiwan were criticised last year for poor treatment of migrant workers during the outbreak. Thousands were ordered to remain in crowded dorms, which many feared put them at higher risk of contracting Covid-19, and they were subjected to harsher restrictions than local employees who worked along side them. On Saturday, the ministry of labor recommended migrant workers in Taoyuan not go out into the city or Greater Taipei, and said companies which employ 50 or more migrant workers to conduct mass testing.
    With Lunar New Year holidays beginning next week, authorities urged people to be cautious in mixing with others and travel, but did not impose restrictions.The increased transmissibility of the Omicron variant has challenged the remaining jurisdictions with zero Covid strategies. In nearby Hong Kong authorities found at least 75 community cases at a residential block on Friday, the South China Morning Post reported. Another residential block was placed into a five-day lockdown on Friday after 34 cases were detected.Hong Kong has reintroduced social restrictions and imposed other controversial measures, including ordering the surrender and destruction of more than 2,000 hamsters across the city after 11 were found to be infected at a pet shop where an employee fell ill with Covid.

    #Covid-19#migrant#migration#taiwan#sante#travailleurmigrant#cluster#isolement#test#zerocovid

  • HK-China border reopening hangs on Omicron’s spread - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/12/hk-china-border-reopening-hangs-on-omicrons-spread

    HK-China border reopening hangs on Omicron’s spread
    Analysts predict HK retail prices and rents will surge when borders are opened but Omicron fears are casting doubts on the plan
    by Jeff Pao December 6, 2021
    HONG KONG – Quarantine-free travel between Hong Kong and Macau and mainland China is expected to be implemented around Christmas, an opening that promises to boost Hong Kong’s retail and property sectors and revive cross-border business.On Friday, the Hong Kong government will allow people to download a health code that is compatible with those of Macau and the mainland so they can cross the border with a full location record.It is still discussing with the Guangdong provincial government about a “circuit breaker,” hoping that quarantine-free travel will be suspended only if two clusters of local infections are reported.
    Last month, health officials and experts expected the so-called border reopening would start in early December. However, Beijing changed its mind as it did not want to cause any disruption to Hong Kong’s Legislative Council elections on December 19 and activities related to the 22nd anniversary of the Macau Special Administrative Region on December 20.
    Property experts said if quarantine-free travel is not affected by the emergence of the Omicron strain of Covid-19, then prices and rents of Hong Kong’s retail shops could rebound in the short-term by as much as 30% and 60%.Manufacturers have said they would expand their retail businesses after the Hong Kong-mainland border was fully reopened, hopefully after the Chinese New Year in February.Since virus outbreaks in Wuhan were made public in late January 2020, people traveling across the border of Hong Kong and the mainland have been required to follow strict quarantine measures.People must be isolated for 14 days when they enter the mainland, although Hong Kong residents and mainlanders can enter Hong Kong from the mainland without quarantine via the Return2HK and Come2HK schemes. Last week, the Hong Kong government put four South African countries and 12 other countries on its high-risk list due to the growing number of Omicron cases around the world.On December 1, it announced that a 38-year-old man who arrived in Hong Kong from Qatar on November 24 was stuck in the restricted transit area at Hong Kong International Airport for four days due to a visa-related issue and tested positive with Omicron in a pre-departure test on November 28.
    David Hui, a professor of respiratory medicine at the Chinese University of Hong Kong and a government advisor on the pandemic, said on Sunday the border reopening schedule would not be affected by the four imported Omicron cases reported in Hong Kong.Hui said as it took four months to fully reopen the Macau-mainland border, Hong Kong should only expect a full border-reopening after February.
    The South China Morning Post reported on November 18 that a trial scheme for people to travel from Hong Kong to the mainland without quarantine would be launched in the first week of December.However, Beijing later decided to postpone the launch to late December to avoid causing any virus outbreaks that would disrupt the LegCo elections on December 19, HK01.com reported on December 3, citing officials familiar with the situation.A small-scale border-reopening scheme with a daily quota of 1,000 people would kick off before Christmas, Hong Kong media reported on Monday. The quota would then increase to 5,000 by next February.
    Although the Guangdong government has said it would prefer to suspend the scheme whenever a local case is identified, the Hong Kong government suggested that the scheme be suspended only if two clusters of patients were identified.Last Friday, the Hong Kong government said the “Hong Kong Health Code” system would be open for registration from 9am on December 10. It said people could register an account and familiarize themselves with its functions earlier, with a view to facilitating a smoother operation when quarantine-free travel with the mainland and Macau officially resumes.
    Applicants for the health code are required to register personal information such as name, identity document number and date of issue, contact telephone number and residential address and upload Hong Kong residential address proof. The information would be shared with the mainland only if the code’s user tested positive, said the government.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#macau#afriquedusud#frontiere#circulation#omicron#codesante#cluster#quota

  • Pour relancer son économie, le Vietnam tente de remédier à une pénurie d’ouvriers due à la pandémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/12/02/pour-relancer-son-economie-le-vietnam-tente-de-remedier-a-une-penurie-d-ouvr

    Pour relancer son économie, le Vietnam tente de remédier à une pénurie d’ouvriers due à la pandémie de Covid-19
    Les usines peinent à faire revenir les travailleurs migrants qui ont quitté la région d’Ho Chi Minh-Ville après un confinement éprouvant de début juillet à fin septembre. Fortement ralentie par la vague de variant Delta de cet été, la locomotive vietnamienne, l’une des économies les plus performantes de 2020 (2,9 % de croissance), cherche à reprendre de la vitesse. L’un des nouveaux ateliers du monde (avec ses usines textiles, d’électroménager, etc.) pour les pays occidentaux a été fortement perturbé par le confinement strict de la région d’Ho Chi Minh-Ville début juillet, puis par le manque de travailleurs quand les restrictions ont été levées, fin septembre. Pour cause, 1,3 million de travailleurs migrants venus des campagnes ont rejoint leur région natale de juillet à septembre, selon le gouvernement. Beaucoup ont été traumatisés par les restrictions très strictes qu’ils ont dû subir : à Ho Chi Minh-Ville, personne n’était autorisé à sortir, l’armée livrant les repas. Les salaires ont été réduits et amputés des heures supplémentaires, et des ouvriers disent avoir dû s’en tenir pour leurs repas à quelques aliments de base. Les seules usines autorisées à rester ouvertes étaient celles qui avaient choisi de loger leurs ouvriers sur place – dans des conditions spartiates. Or, certaines se sont ensuite retrouvées avec des clusters…
    Le pays de 97 millions d’habitants, dont les exportations ont doublé de 2015 à 2020, atteignant 283 milliards de dollars (250 milliards d’euros), a connu le choc du Covid-19 en différé : il n’avait comptabilisé que 35 décès jusqu’à… avril 2021. Mais le variant Delta a fait flamber les contaminations à partir de juillet, poussant le gouvernement à abandonner fin septembre sa politique de zéro Covid. Le nombre de décès a dépassé, lundi 29 novembre, les 25 000. Après un recul de l’épidémie en octobre, celle-ci a rebondi début novembre, avec 13 000 contaminations par jour – pour une population de doublement vaccinés d’un peu plus de 50 %. Les ouvriers qui ont quitté Ho Chi Minh-Ville et les régions industrielles du Sud rechignent à revenir. « Les usines ont beau offrir des salaires et de meilleurs avantages sociaux pour attirer les travailleurs alors que leurs carnets de commandes de fin d’année s’emplissent, elles reçoivent peu de candidatures dans un contexte de crainte persistante de Covid-19 », s’inquiétait, le 29 novembre, VnExpress International, la version anglaise du premier site vietnamien d’information. L’agence Bloomberg rapportait en novembre qu’un sous-traitant de Nike offrait 100 dollars par mois de bonus à ses ouvriers – soit le quart du salaire – et qu’un fournisseur de New Balance promettait le transport gratuit pour ceux qui rentrent à Ho Chi Minh-Ville. Des sociétés interrogées par la presse vietnamienne déclarent offrir 100 % du salaire pour les deux premiers mois à l’essai des nouvelles recrues – contre 80 % en temps normal – et des allocations pour les femmes enceintes et les mères d’enfants de moins de 6 ans. Selon un sondage de la Chambre de commerce américaine au Vietnam publié le 15 novembre, 45 % des membres interrogés disent fonctionner à 80 % et plus de leurs capacités, seuls 18 % d’entre eux se considérant à 100 %. Outre Nike et New Balance, les marques Puma et Adidas dépendent du Vietnam pour une bonne partie de leur production. Samsung y fabrique des réfrigérateurs et des lave-vaisselle. Entre 80 % et 90 % des ouvriers seraient revenus, mais la pénurie de main-d’œuvre au dernier trimestre 2021 serait encore de près de 50 000 personnes pour Ho Chi Minh-Ville et autant pour la province de Binh Duong, au nord de la ville.
    Phan Thi Thanh, la vice-présidente de l’Association vietnamienne du cuir, des chaussures et des sacs à main, expliquait récemment à l’agence Reuters que de nombreuses commandes de Noël en provenance de pays étrangers ne seraient pas satisfaites. Les différences de régime entre les régions, et l’imposition de quarantaines pour les ouvriers vaccinés diagnostiqués positifs à l’usine, entravent la reprise. Les usines peuvent désormais ne suspendre qu’une fraction de leurs opérations quand elles découvrent une contamination, chaque région appliquant toutefois des jauges différentes.
    L’attractivité du Vietnam, et le conflit commercial sino-américain, qui a poussé une partie des sous-traitants taïwanais, sud-coréens et japonais à délocaliser de Chine, font du pays un nouvel atelier du monde – encore à échelle réduite. 3,4 % des importations américaines venaient du Vietnam en 2019, en hausse de 20 % sur l’année précédente. 2 % seulement des importations européennes étaient sourcées dans le pays en 2020, contre 22,4 % de Chine.Les téléphones, ordinateurs et composants constituent 33 % des exportations vietnamiennes, le textile et la chaussure 19 %. Le premier ministre vietnamien, Pham Minh Chinh, nommé en avril par l’Assemblée nationale, a entrepris à la rentrée une tournée internationale pour promouvoir les atouts de son pays. Il était à Paris début novembre, où il a rencontré le président de la République, Emmanuel Macron, et au Japon fin novembre pour promettre des « réformes de l’administration et des conditions de sécurité » dans les usines « favorables aux investisseurs » – et, veut croire le quotidien économique japonais Nikkei Asia, « une amélioration des droits de l’homme ».

    #Covid-19#migrant#migration#vietnam#migrantinterne#sante#economie#retour#travailleurmigrant#usine#cluster

    • Elle met un gros panneau : Passe sanitaire obligatoire.
      Puis elle fait un contrôle visuel des QR Code montrés et elle laisse rentrer.
      Au besoin, elle demande à des gamins de passer le mot aux personnes qui hésitent pour rentrer qu’il suffit de montrer un QR code quelconque pour pouvoir rentrer... :-))

      Comme Macron. Yakaosé

      Notons que cette méthode « visuelle » permet de refuser les pass qu’on considérerait invalide si les personnes sont trop tatouées ou trop basanées... c’est plutôt pratique.

    • Pfff... mais ils se seront authentiquement montrés criminels de bout en bout décidément...

      Et pour eux, ces efforts continus, par ce biais, ces articles de lois leur permettront de justifier que les masques n’ont jamais été utiles, car la preuve, on l’écrivait dans les textes de loi... et on ne pourra donc jamais les poursuivre en justice pour ce qu’ils ont fait en mars 2020. Parce que telle est leur unique préoccupation quand ils écrivent cet article IV.

    • Plus de 18 000 nouvelles contamination pour la journée d’hier (contre à peine 5 000 pour lundi) : ce doit être les retardataires du WE qui viennent de se faire enregistrer.
      A mon avis, il va falloir contrôler les contrôleur·euses.

      A l’AN, Véran fait sa grosse voix devant les dépité·es qui prennent des têtes à caler les roues de corbillards pour la circonstance.
      "Oui, nous une « arme » (on fait rien qu’à être en guerre) : la vaccination
      Oui, nous avons des vaccins, etc... Véran mouille la chemise et en appelle à la « responsabilité collective ».
      https://www.youtube.com/watch?v=zYpzqPXkuxU

      Par contre, les vacciné·es ne seront plus obligé·es de se déclarer cas contact, elles ou ils pourront même tomber le masque dans les lieux où sont exigés les pass-sanitaires ... Est-ce bien raisonnables ? Réponse des scientifiques : non !
      https://www.ledauphine.com/sante/2021/07/20/fallait-il-supprimer-le-masque-a-l-interieur-dans-les-lieux-soumis-au-pa

      Publication du 13/07 (soit il y a une semaine)

      « Nous pourrons bientôt tomber le masque »
      Si ce précieux sésame permettra bientôt d’entrer dans des lieux recevant du public, il pourrait aussi accorder le droit de ne plus porter un masque sur le visage. « Nous pourrons bientôt tomber le masque, c’est le principe du pass sanitaire », a affirmé Olivier Véran. « Nous pourrons progressivement lever la contrainte dans toutes les enceintes » où l’accès est conditionné au pass sanitaire, a précisé le ministre.

      https://www.lci.fr/sante/covid-19-pass-sanitaire-fin-du-port-du-masque-vaccination-les-precisions-d-olivi

      Mais aussi (aujourd’hui, 17 h 30)

      Dans le Doubs, des rendez-vous de première dose de vaccins bloqués
      Une notice interne de l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté, que s’est procuré L’Est Républicain, a été transmise lundi aux responsables de centres de vaccinations du Doubs. Il est demandé « d’appliquer d’urgence » de nouvelles consignes suite à un « incident majeur au niveau national ». La principale : ne plus prendre de nouveau rendez-vous pour l’injection d’une première dose. L’ARS nuance le propos, expliquant qu’on a simplement rebasculé dans « une logique de flux tendus ».

      https://www.ledauphine.com/sante/2021/07/20/covid-19-la-france-dans-une-quatrieme-vague-retour-du-masque-en-exterieu

      Il y a quand même un « invariant » dans toute cette #cagade, c’est cette compulsion gouvernementale à vouloir communiquer ... « quoiqu’il en coûte ».

    • L’un des soucis c’est que les PCR sont négatifs lors de la période d’incubation, celle de la plus haute contagiosité, avec un variant qui aurait une charge virale plus de mille fois supérieur aux précédents.
      L’autre problème, sur lequel se focalise l’attention (...) c’est le fait qu’à peine 10% des pfizerisés complets puissent être « porteurs sains », tout en étant moins contagieux que si ils n’étaient pas vaccinés (on a déjà des théories du complot sur cette mesure d’une insondable bêtise sur le plan sanitaire : « ils veulent que les vaccinés nous contamient pour mieux imposer la vaccination », position qui déforme la réalité qui est qu’effectivement, ils ne comptent que sur une vaccination... qu’ils ne se donnent pas les moyens de mettre en oeuvre).

      À ce stade, Véran n’est pas plus médecin que Raoult.

      Sinon, ce variant delta très hautement contagieux modifie ce qu’était l’effet dose qui déterminait l’existence des contaminations. Donc je me demande plutôt à quel point le masque devient davantage nécessaire que par le passé à l’extérieur (ça reste très approximatif, si vous trouvez des éléments là-dessus, je suis très intéressé !)

      #passe_sanitaire #passoire #covidiots #masques

    • @SaiyanBio
      https://twitter.com/SaiyanBio/status/1417510602650574849

      La fille (17 ans) d’une technicienne passe nous voir :
      Homme travaillant dans le secteur de la santé« -comment ça se passe pour les vacances ? Vous pouvez aller en #boîte ? »
      Femme« -C’était galère, mais on a un pote vacciné, on a tous recopié son QR code »
      Sa mère était rouge de honte
      #thereallife les amis
      (Et QRcode sans CNI)

      @cil_vie_
      https://twitter.com/cil_vie_/status/1417469752943992832

      J ai demandé à la sécu de l ’hopital Bichat (où je suis traitée tous les 15 jours pour un cancer ) comment ça allait se passer à partir de demain : passe pas passe .. et ben ils n en savent rien encore .. il m a dit " on en parle bcp mais 0 instruction ..

      Mauvais film, et mauvais plan :
      @gforestier
      https://twitter.com/gforestier/status/1417593740806561792

      Premier ciné depuis 18 mois, merci @AAstierOff pour #KaamelottPremierVolet qui a ravi le fan de votre oeuvre que je suis.
      Par contre gardez bien vos masques au ciné, CO2 à 2227 en fin de séance
      Pour rappel il faut viser ~700/800 max #COVIDisAirborne

      #Films_clusters #clusters

    • Covid-19 : les cas contact vaccinés seront exemptés d’isolement en cas de test négatif
      Les personnes vaccinées et testées positives, elles, resteront soumises à un isolement obligatoire de dix jours.

      https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-les-cas-contact-vaccines-seront-exemptes-disolement-obligatoire-

      En cas de non-respect de la règle, les personnes infectées risquent une amende pouvant aller jusqu’à 1500 euros. En principe, la loi indique qu’elles pourront être contrôlées à domicile par les forces de l’ordre entre 8 heures et 10 heures, et midi et 23 heures. Reste un hic : la faisabilité de la mesure sur le terrain. Contrôler régulièrement des milliers, voire des dizaines de milliers de cas positifs pour les policiers et gendarmes, « c’est matériellement impossible », réagit Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers.

      Nous devons exigé absolument que les poulets fassent leur travail et aillent en masse faire ces contrôles à domiciles chez ces dizaines de millions de personnes positives au covid, sans masque, sans vaccin.

    • n° 1 au téléchargement en ce moment, et de loin, sur l’App Store, comme sur Google Play

      ‎TousAntiCovid Verif dans l’App Store
      https://apps.apple.com/fr/app/tousanticovid-verif/id1562303493

      NOTA BENE :
      « L’usage de l’application TousAntiCovid Verif est réservée aux personnes habilitées et services autorisés dans le cadre de la Loi de Sortie de l’Etat d’Urgence Sanitaire du 2 juin 2021, article 1 et ses décrets d’application.

      Vous pouvez vérifier si vous êtes éligibles à l’utilisation de cette application en vous référant au texte de loi disponible à cette adresse : https://www.legifrance.gouv.fr/dossierlegislatif/JORFDOLE000043426698

      que dit ladite loi ? suivons le lien…

      LOI n° 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire - Légifrance
      https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043567200

      E. - Un décret détermine, après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, les modalités d’application du présent II, notamment les personnes, ainsi que leurs modalités d’habilitation, et services autorisés à contrôler ces documents au titre des 1° et 2° du A, ainsi que les conditions dans lesquelles les systèmes d’information constitués au sein des Etats membres de l’Union européenne sont reconnus comme supports de présentation des documents mentionnés au premier alinéa du B.

      cherchons donc le décret…
      Décret n° 2021-955 du 19 juillet 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire - Légifrance
      https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043806125

      Aucun élément ne décrit qui peut contrôler, il faut donc se rapporter au décret initial que le décret du 19/07 modifie :

      Article 1
      Les IIà IV de l’article 47-1 du décret du 1er juin 2021 susvisé sont remplacés par les dispositions suivantes :
      [… rien sur le contrôle et ses modalités]

      et donc, on y est ! :

      Décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire - Légifrance
      https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238

      II.-Les justificatifs mentionnés au I peuvent être présentés sous format papier ou numérique, enregistré sur l’application mobile “ TousAntiCovid ” ou tout autre support numérique au choix de la personne concernée.

      Sont autorisés à contrôler ces justificatifs, dans les seuls cas prévus au A du II de l’article 1er de la loi du 31 mai 2021 susvisée, et dans la limite de ce qui est nécessaire au contrôle des déplacements et de l’accès aux lieux, établissements ou évènements mentionnés par ce A :
      1° Les exploitants de services de transport de voyageurs ;
      2° Les personnes chargées du contrôle sanitaire aux frontières ;
      3° Les responsables des lieux et établissements ou les organisateurs des évènements dont l’accès est subordonné à leur présentation en application du présent décret ;
      4° Les agents de contrôle habilités à constater les infractions prévues à l’article L. 3136-1 du code de la santé publique.

      Les personnes mentionnées aux 1° à 3° du présent II habilitent nommément les personnes autorisées à contrôler les justificatifs pour leur compte, selon les modalités décrites au III du présent article. Elles tiennent un registre détaillant les personnes ainsi habilitées et la date de leur habilitation, ainsi que les jours et horaires des contrôles effectués par ces personnes.

      III.-La lecture des justificatifs par les personnes mentionnées au II est réalisée au moyen d’une application mobile dénommée “ TousAntiCovid Vérif ”, mise en œuvre par le ministre chargé de la santé (direction générale de la santé). Elle permet à ces personnes de lire les noms, prénoms et date de naissance de la personne concernée par le justificatif, ainsi qu’un résultat positif ou négatif de détention d’un justificatif conforme, établi conformément aux dispositions de l’article 2-2.

      Les données mentionnées à l’alinéa précédent ne sont pas conservées sur l’application “ TousAntiCovid Vérif ”. Elles ne sont traitées qu’une seule fois, lors de la lecture du justificatif.

      IV.-Les personnes mentionnées aux 1° à 3° du II sont préalablement informées des obligations qui leur incombent, notamment en matière de protection des données à caractère personnel. L’accès à l’application “ TousAntiCovid Vérif ” par les personnes habilitées nommément à contrôler les justificatifs est conditionné au consentement à ces obligations.

      Ces mêmes personnes mettent en place, à destination des personnes concernées par le contrôle des justificatifs mentionnés au I et sur le lieu dans lequel ce contrôle est effectué, une information appropriée et visible relative à ce contrôle.

      #triomphe_de_la_bureaucratie !

    • Tout est délirant dans cette affaire !

      Elles tiennent un registre détaillant les personnes ainsi habilitées et la date de leur habilitation, ainsi que les jours et horaires des contrôles effectués par ces personnes.

      Combien desdites personnes ne sont ne serait-ce qu’au courant de cette obligation ? Clairement, pas ma copine…

      Tous ces textes sont parcourus de vœux pieux sans aucun élément pratique d’application. Et qui ne trouveront pas le moindre bout du commencement d’une application concrète. Non mais : registre des personnes habilitées et mention de toutes leurs intervention de contrôle !!!

      Idem, l’accès à TAC Vérif est réservé aux personnes habilitées. Vaste rigolade !

      Dans le texte de loi (art. 1, IV), autre vœu pieux :

      Les mesures prescrites en application du présent article sont strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu.

      Mais qu’est-ce que vient faire (et je suis poli…) cette phrase de pure comm’ dans une loi ?

      Et comment nos députés et sénateurs peuvent voter une telle débilité ?

    • Sur ce coup, je pense qu’on paie cette nouvelle lubie du nudge : plutôt qu’une obligation claire et nette, la nouvelle théorie très « comm’ » de la Macronie, c’est le nudge, présenté comme une innovation géniale, qui serait une super-maline incitation conçue par des markéteux-de-mes-deux.

      Du coup, pas d’obligation vaccinale pour la population générale, mais une incitation, qu’il faut évidemment rendre super-forte (pas juste peindre des escaliers en noir et en blanc pour inciter un certain pourcentage de gens à éviter l’escalator), et qui donc devient forcément totalement aberrante.

      Un peu comme si on avait décidé que la ceinture de sécurité, c’est vraiment l’axe central pour réduire le nombre de morts, mais on ne va pas la rendre obligatoire (c’est has been), on va faire du nudge super-convaincant pour obliger les gens à la mettre plus ou moins volontairement.

      Avec la ceinture obligatoire, c’est assez simple au final : tu mets des flics sur le bord de la route, des contrôles surprises, et évidemment, il faut mettre la ceinture tout le temps. Si tu décides qu’il faut juste « inciter » les gens, forcément tu vas mettre en place une usine à gaz complète : c’est pas obligatoire mais c’est indispensable, alors il faut légiférer non plus sur l’obligation générale, mais sur les cas particuliers où elle serait indispensable (disons : pour entrer dans une station-essence), et évidemment puisque tu ne peux plus demander aux flics de faire des contrôles inopinés (puisqu’en général ce n’est pas obligatoire), tu vas déléguer les contrôles pour juste les situations indispensables : et tu vas devoir déléguer d’une manière archi-compliquée l’autorité de l’État au pompiste. Et si délègues un pouvoir de contrôle et d’interdiction au pompiste, alors par respect pour la démocratie, il faut que ces pompistes-délégataires soient dûment identifiés. Etc.

      Et au final, non seulement tu as pondu un usine à gaz législative, en plus tu prends très ouvertement les gens pour des cons (ce qui est, fondamentalement, un des principes du nudge).

    • Jésus et Gabriel, sans doute, mais d’autres sont citées dans l’article

      Comptes de campagne : Macron et son image à plusieurs milliers d’euros - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/politique/comptes-de-campagne-macron-et-son-image-a-plusieurs-milliers-d-euros-09-0
      https://www.leparisien.fr/resizer/6DPYU8e8hzXtmT_Fj4AEtuBW05g=/1200x675/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/A27EE3BDB6Q4D7KY2JXPP6E74Y.jpg
      Emmanuel Macron a bien, tout au long de sa campagne, soigné sa communication. Et son image.
      Illustration

      On le savait : Emmanuel Macron soigne son image. On peut désormais le chiffrer. Les comptes de campagne, consultés auprès de la CNCCFP, nous éclairent là-dessus.
      […]
      La CNCCFP a, en revanche, dit non aux coups de houppette numériques. Comme à cette facture rondelette de l’agence « Jésus et Gabriel » (11 190 euros les retouches photos), omniprésente pendant la campagne, que ce soit pour fabriquer 1 000 t-shirts (5 328 euros), produire le clip de campagne du premier tour de la présidentielle (152 297 euros) ou encore « conseiller » le candidat d’avril à décembre 2016 (103 500 euros).

      Et c’est loin d’être la seule structure en communication à avoir été mise à contribution. Steele & Holt, la société fondée par Sylvain Fort, désormais « plume » du président, a aussi facturé de telles prestations (43 200 euros le 7 décembre, 32 400 euros le 6 février…). Une kyrielle d’autres ont été sollicitées, comme Moa Consulting, Kailash, Yamm, sans que la Commission n’y trouve rien à redire.

    • Je pensait pas à ces deux là, plutot une grosse boite américaine de consulting, Johnson ou je sais plus mais manifestement Jupiter à beaucoup de notre argent à dépensé en d’agences de communication. Il y a en effet de bonnes raisons de croire que le conseil secret défense de Juiter est composé de nudgistes rolexophores.

  • Japan’s Olympics chief says there is ‘no way’ to prevent Covid-19 cases among visiting teams | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3139068/japans-olympics-chief-says-there-no-way-prevent-covid-19-cases

    Japan’s Olympics chief says there is ‘no way’ to prevent Covid-19 cases among visiting teams. Two members of Uganda’s team tested positive last week following their arrival in Japan, heightening concerns about the spread of infections at the Games ‘No matter what measures are put in place, there is no way we will have zero positive cases arriving,’ Yasuhiro Yamashita told reporters on Monday.
    Q: Will Japan cave in to Olympics opposition?

    Japan’s Olympic chief on Monday said there was “no way” to ensure zero coronavirus cases among teams arriving for the Tokyo Games
    , as officials prepare to tighten screening procedures.Japanese Olympic Committee president Yasuhiro Yamashita said “thorough measures” would be necessary at airports, after two members of Uganda’s team tested positive last week following their arrival in Japan. The incident sparked concern among local governments planning to host Olympic delegations, with one governor saying they should be held at or near the airport if a member tested positive upon arrival.“No matter what measures are put in place, there is no way we will have zero positive cases arriving,” Yamashita told reporters on Monday. “Even if you’ve had two vaccine doses, it doesn’t guarantee every individual will be negative.“In order to make sure no clusters arise, we need to have thorough measures at the border at the time of entry to Japan,” Yamashita said, adding that daily virus testing would also help reduce the risk of infections spreading.
    Yamashita, a former Olympic judo gold medallist, said he sympathised with the athletes, who will be confined to the village when they are not training or competing.Athletes must sign a written pledge promising to abide by antivirus rules in Tokyo, including staying away from tourist areas, shops and bars, limiting contact with other people, and not using public transport.
    Japan PM rejects claims emperor ‘concerned’ Olympics could spread
    Yamashita said: “How can international athletes have some time to relax and create some positive memories? Of course, the top priority is to make it safe and secure, but I think we need to make an effort to give athletes that kind of space.”Many Japanese remain sceptical about the possibility of safely holding even a scaled-down Games during the pandemic, which caused the event to be postponed last year.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#sante#jeuxolympiques#contamination#variant#cluster#frontiere#circulation

  • Comment la Chine a administré plus de 1 milliard de doses de vaccin contre le Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/28/comment-la-chine-a-administre-plus-d-un-milliard-de-doses-de-vaccin-contre-l

    Comment la Chine a administré plus de 1 milliard de doses de vaccin contre le Covid-19
    Après des débuts poussifs, la mobilisation de tous les moyens de l’Etat et le retour de quelques foyers épidémiques ont permis à la Chine d’arriver à une cadence de 18 millions d’injections par jour.
    La Chine a franchi la barre du milliard de doses injectées le 21 juin pour atteindre 1,12 milliard jeudi 24 juin, soit plus du tiers des doses administrées dans le monde (2,8 milliards). Après un début de campagne vaccinale poussif, les autorités ont su déployer des moyens importants pour atteindre aujourd’hui un rythme de croisière impressionnant : 18 millions de doses quotidiennes en moyenne, avec un record à 23 millions de doses injectées le 18 juin. De quoi vacciner la France en trois jours ! Avec 1,4 milliard d’habitants, l’entreprise s’annonce un peu plus longue pour la Chine, d’autant que les zones rurales, moins denses, seront plus longues à couvrir.
    (...)Malgré les progrès de cette campagne à grande échelle, la réouverture des frontières chinoises pourrait prendre plus longtemps que prévu.
    L’efficacité des vaccins développés par la Chine contre les infections, qui varie de 51 % pour Sinovac à 78 % pour Sinopharm, ou encore à 65 % pour Cansino, ne rassure pas les autorités, qui ont jusqu’ici adopté une politique « zéro cas ». Leur efficacité serait plus élevée contre les cas graves, à plus de 90 % selon les fabricants. Mais plusieurs exemples de nouvelles vagues épidémiques dans des pays largement vaccinés avec des vaccins chinois, tels que le Chili ou la Mongolie, montrent que baisser trop tôt la garde s’avère risqué.A plus long terme, la stratégie de tolérance zéro paraît difficile à tenir. A Foshan, dans le Guangdong, plusieurs habitants ont protesté après que leur résidence a été soumise à plus de vingt jours de confinement à cause d’un foyer de contaminations comptant officiellement 168 cas pour une population totale de 115 millions d’habitants dans la province.« La politique de tolérance zéro, cela veut dire que, tant qu’il y a un cas, le gouvernement doit mobiliser toutes ses capacités, tester massivement, fermer des quartiers, des villes entières… On voit qu’un retour à une vie normale n’est pas possible, estime Huang Yanzhong, du CFR. Pour sortir de ce dilemme, il faut à un moment passer de l’endiguement de la maladie à son atténuation. Cela suppose aussi d’éduquer la population, car si l’on continue à présenter le virus comme une menace à éradiquer, les gens ne vont pas accepter la réouverture des frontières. »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#vaccination#immunitecollective#circulation#frontiere#variant#confinement#cluster#confinement#contamination

  • Au Népal, l’impossible mesure de l’ampleur du Covid-19 lors de la saison des ascensions
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/15/au-nepal-le-covid-19-a-perturbe-la-saison-des-ascensions-himalayennes_608418

    Lorsqu’il s’est envolé pour le Népal afin de tenter l’ascension du mont Everest (8 848 mètres), le Norvégien Erlend Ness n’imaginait pas qu’il marquerait la chronique himalayenne d’une manière aussi insolite. Ce ne sont, en effet, ni la terrible cascade de glace aux crevasses insondables, ni les avalanches provoquées par l’enneigement inhabituel – dû au passage de deux cyclones – qui l’ont privé de son Graal, mais le Covid-19.
    Le 14 avril, à peine arrivé à pied depuis le minuscule aéroport de Lukla (2 860 mètres) au camp de base (EBC) à 5 345 mètres au-dessus du niveau de la mer, après une petite semaine de trek à travers la vallée du Khumbu, ce propriétaire d’agence immobilière de 57 ans est devenu le premier prétendant au sommet du « Toit du monde » évacué par hélicoptère à cause du virus.« Qui aurait pu prévoir ça, alors que les autorités parlaient seulement de quelques dizaines de cas à Katmandou et nous encourageaient à venir, moyennant un test PCR négatif avant le départ et un à l’arrivée ? », interroge-t-il depuis son domicile de Trondheim, où il récupère « plutôt bien » après une hospitalisation à plusieurs milliers de dollars à Katmandou.
    Enclavé entre la Chine – qui, cette année, a interdit son versant tibétain de l’Everest aux alpinistes – et l’Inde – qui connaît depuis début mars un terrible regain de la pandémie –, le Népal semblait avoir réussi à contenir la vague de Covid-19 du 2020 en fermant ses frontières et ses montagnes.
    Mais très peu de tests y étaient pratiqués et l’énorme manque à gagner, pour ce pays très dépendant du tourisme, a poussé son gouvernement à tenter un pari des plus risqués visant à requinquer l’hôtellerie et le business des expéditions cette année.Il a assoupli son protocole sanitaire qui comprenait à l’origine une quarantaine obligatoire de sept jours. Le département « montagnes » du ministère du tourisme, qui gère l’accès aux sommets népalais de plus de 7 000 mètres, a délivré pour l’Everest le nombre record de 408 permis d’ascension à 11 000 dollars pièce (environ 9 000 euros) à des alpinistes étrangers, divisés en 43 équipes. S’y sont ajoutés environ 150 permis meilleur marché, répartis sur le Lhotse (8 516 mètres), le Nuptse (7 861 mètres) et le Pumori (7 161 mètres) voisins.
    Avec les guides et le personnel logistique, près de 2 000 personnes ont élu domicile à l’EBC de mi-mars à mi-mai. « La Colline » (surnom du camp de base) s’est muée en un cluster géant en puissance, au moment où les villes népalaises et leurs hôpitaux, surchargés et démunis, en appelaient au monde entier pour être ravitaillés en oxygène.Les médecins de l’Association himalayenne de secours (Himalayan Rescue Association, HRA) venus ausculter Erlend Ness sous sa tente n’ont, selon lui, « jamais prononcé le mot de Covid ». Ils ont ordonné son évacuation pour des « symptômes évocateurs d’un œdème pulmonaire ». Et pour cause. Le gouvernement népalais avait interdit la pratique de tests PCR rapides aux préposés de cette ONG népalaise, présente pour la saison à l’EBC : une décision visant à soigner la réputation de l’Everest, vitrine touristique nationale.Erlend Ness n’a été officiellement testé positif au Covid-19, et enregistré comme tel par le ministère de la santé népalais, qu’à son arrivée à l’hôpital à Katmandou. Meera Acharya, chef du département « montagnes » au ministère du tourisme a eu beau jeu d’affirmer, chaque fois qu’elle était interrogée sur l’EBC, qu’elle n’avait « pas connaissance » d’évacuations dues au Covid.
    « Les autorités népalaises donnent des informations sur le Covid [dans les camps de base] en partant des rapports fournis par les chefs d’expéditions au ministère », a plaidé Mme Acharya dans un courriel au Monde, se justifiant de n’avoir pas disposé de ces données durant la période d’ascension, qui a pris fin début juin.Le guide autrichien Lukas Furtenbach, lui aussi, a d’abord cru son équipe à l’abri. Le médecin d’expédition qu’il avait embauché s’était muni de 3 000 tests rapides afin de pouvoir contrôler, tout au long du trek d’approche et des rotations d’acclimation, ses clients et leur encadrement népalais. Par précaution, le patron de Furtenbach Adventures leur avait aussi interdit de frayer avec d’autres expéditions à l’EBC.Mais des cas positifs dans ses rangs et une jam session, animée dans une vaste tente par une star américain de la pop réunissant plusieurs équipes, l’ont décidé à annuler son expédition. « Les leaders des équipes qui ont organisé cette fête s’en sont largement fait l’écho sur les réseaux sociaux, raconte-t-il au Monde, par téléphone, depuis l’EBC. Or, à eux tous, ils avaient déjà évacué une bonne quarantaine de leurs membres infectés au Covid, et il y avait parmi eux des gens sans masque, arrivés du Dhaulagiri (8 167 m), et dont aucun n’avait été testé. »Dénonçant un « scandale », Lukas Furtenbach a levé le camp « en concertation avec [son] médecin d’expédition », sans comprendre pourquoi le ministère du tourisme s’entêtait « à nier une épidémie énorme, au risque de perdre toute crédibilité ».
    « J’ai appelé, sans être entendu, à des tests massifs à l’ECB car la HRA, officieusement, les opérateurs d’expéditions, les pilotes d’hélicoptère qui procèdent aux évacuations, les compagnies d’assurances et les alpinistes infectés confirment tous l’existence d’une multitude de cas, a-t-il insisté. C’est criminel d’un point de vue légal comme d’un point de vue moral d’envoyer pour l’ascension – même s’ils veulent y aller – des clients, porteurs et guides susceptibles de déclarer un virus mortel dans les camps supérieurs où toute évacuation héliportée est impossible. »Pour la Dre Dominique Jean, infectiologue, spécialiste de la médecine d’altitude – à laquelle elle forme des médecins népalais – et vice-présidente de la Société internationale de médecine de montagne (ISSM), amener des groupes étrangers au Népal, ce printemps, était « irresponsable » : « Excepté les guides, porteurs et personnels de cuisine des très grosses agences d’expéditions, nombre de gens n’ont jamais été testés et encore moins vaccinés ».Or, sans tests rapides systématiques à l’arrivée au camp de base, sauf en cas de perte du goût et de l’odorat, il est « impossible de faire la distinction entre les symptômes du Covid et ceux de maladies fréquemment développées en haute altitude (difficultés respiratoires, toux, diarrhées…) ».
    Les conséquences sanitaires de l’existence de clusters de haute altitude au Népal ne seront probablement jamais démontrées, faute d’un dépistage et d’un traçage efficaces. Mais l’Everest et les autres sommets népalais de 8 000 mètres continuent d’aimanter les alpinistes. »

    #Covid-19#migrant#migration#nepal#inde#chine#sante#cluster#economie#depistage#sport

  • Coronavirus: calls for Hong Kong to tighten rules for returning residents as variant clusters grow over the border | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3136318/coronavirus-hong-kong-health-experts-urge-use

    Coronavirus: calls for Hong Kong to tighten rules for returning residents as variant clusters grow over the border. As neighbouring Guangdong struggles to contain a resurgence of cases, talks on reopening the border with Hong Kong take back seat, mainland official admits In Hong Kong, where seven new cases emerged, health experts warn the border crossing scheme for residents presents pandemic risks for the city
    Loopholes identified in travel arrangements and lax enforcement of testing rules for Hongkongers returning home from mainland China could put the city at greater risk amid a continuing Covid-19
    outbreak in neighbouring Guangdong province, medical experts warned on Monday.The warning came as an official source from the mainland told the Post that plans to reopen the border with Hong Kong would be pushed back even further since the Guangdong government had prioritised its efforts to contain the growing outbreak in the province, given the challenge authorities were facing in tackling coronavirus variants and detect asymptomatic cases.The Guangdong government official, who spoke on condition of anonymity, said any progress so far in border-reopening discussions would “definitely be affected”, as provincial authorities were busy containing the spread of clusters in the major cities of Guangzhou and Shenzhen with tighter quarantine and lockdown measures.Four more Covid-19 infections, including one asymptomatic case, were reported in Guangzhou on Sunday, taking the city’s total since May 21 to 98 cases. Mass testing of more than 18 million people, including those screened more than once, has uncovered at least six positive cases over the past three days.The mainland official said the Delta variant that was first reported in India and recently identified in Guangzhou was “something totally different” from the strains previously found in the city, rendering ineffective some previous control efforts, such as asking people to stay at least 1 metre apart from each other.“This is a very different enemy. The variant has a much higher proportion of asymptomatic infections; it is much more infectious, and results in a much higher viral load,” the official said.“Stopping the spread is the top political priority now. Border reopening will only come after this outbreak is brought under control.”

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#variant#cluster#circulation#frontiere#circulation

  • Mise à jour sur le #cluster du #restaurant de #Guangzhou

    Evidence for lack of transmission by close contact and surface touch in a restaurant outbreak of #COVID-19 - Journal of Infection
    https://www.journalofinfection.com/article/S0163-4453(21)00273-5/abstract

    Highlights

    • Long-range airborne transmission in the restaurant is fully supported
    • Fomite and close contact routes in the Guangzhou restaurant outbreak are ruled out
    • Diners and staffs spent 20% of their time on close contact in the restaurant
    • Diners and staffs spent 90% of their time touching surfaces in the restaurant
    • Almost no close contact happened between diners from different tables

    #aérosols

    • Et que donc, comme on s’en doute pas mal, la réouverture prochaine ici des restos et bars, où l’on est assis statique + en intérieur + sans masque pour manger et parler et rigoler avec ses amis, bah les tables auront beau être un peu espacées, ça ne sert à rien et même cette autorisation est criminelle. Aussi bien de la part du lobby des restos/bars que du gouvernement qui les a autorisé.

  • Covid-19 : le variant indien du coronavirus sème la confusion chez les scientifiques
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/12/le-variant-indien-du-coronavirus-seme-la-confusion-chez-les-scientifiques_60

    Covid-19 : le variant indien du coronavirus sème la confusion chez les scientifiques. L’OMS envoie des signaux contradictoires sur la dangerosité supposée du B.1.617, les spécialistes de la génétique restent encore très prudents sur sa vitesse de propagation. Au moment où l’Europe entame l’allègement des mesures de restriction contre l’épidémie de Covid-19, le variant dit « indien » du coronavirus, B.1.617 de son nom scientifique, a rejoint mardi 11 mai la liste des variants « préoccupants » tenue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sur laquelle figuraient déjà les variants britannique, brésilien et sud-africain.
    Repéré à ce jour dans 49 pays, le B.1.617 est « plus contagieux » que la souche initiale du SARS-CoV-2 et il y a « des éléments qui permettent de penser qu’il atténue la réponse des anticorps qui permettent de combattre le virus », a déclaré Maria Van Kerkhove, responsable technique de la lutte contre le Covid-19 à l’OMS, pour justifier cette décision. Ces propos n’ont pas vraiment mis un terme à la confusion qui règne autour du variant indien. Samedi 8 mai, la pédiatre indienne Soumya Swaminathan, scientifique en chef à l’OMS, avait parlé d’un variant « qui se propage très rapidement, qui est plus contagieux, et qui pourrait échapper aux protections vaccinales, contribuant ainsi à l’explosion de l’épidémie dans le pays ». Le géant d’Asie du Sud détecte plus de 350 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour depuis bientôt trois semaines et le nombre de morts quotidiens dépasse actuellement les 4 000.
    Lundi 10 mai, Mme Swaminathan a rétropédalé, expliquant que le variant indien « ne peut être tenu pour seul responsable de l’augmentation spectaculaire du nombre de cas et de décès observés en Inde », reconnaissant aussi que le pays a surtout « baissé sa garde » cet hiver, après la fin de la première vague épidémique. (...) La communauté scientifique est elle-même hésitante. Au Royaume-Uni, pays où les différentes déclinaisons du variant indien – B.1.617, B.1.617.1, B.1.617.2 et B.1.617.3 – ont été le plus repérées ces dernières semaines hors d’Inde, certains experts appellent le gouvernement à retarder les nouvelles levées de restrictions prévues à compter de lundi 17 mai. D’après le Public Health England, il apparaît que le variant indien est « au moins aussi contagieux » que le variant britannique découvert l’automne dernier dans le Kent, mais « on ne sait pas si, et dans quelle mesure, il peut réduire l’efficacité des vaccins ».C’est apparemment le B.1.617.2 qui est en train de gagner du terrain outre-Manche, comme dans certaines régions de l’Inde. En cause, des arrivées de ressortissants indiens et pakistanais qui auraient donné lieu à l’apparition d’un cluster au sud de Manchester, en dépit de la quarantaine institutionnelle obligatoire de dix jours imposée depuis le 23 avril à tous les voyageurs en provenance du sous-continent. Le Wellcome Trust Sanger Institute, institut de recherche en génomique situé près de Cambridge, rapporte que le B.1.617.2 est actuellement identifié « dans plus de 10 % » des échantillons prélevés sur des personnes testées positives et faisant l’objet d’un séquençage génétique. Toutefois, avertit Jeffrey Barrett, statisticien dans cet établissement, « il est difficile d’en tirer des conclusions sur la transmissibilité du variant indien », parce que les données collectées sur le terrain ne représentent que « des poignées de séquences » et que « des centaines de cas » ont en réalité été importés de l’étranger en peu de temps, au moment où le Royaume-Uni se déconfinait.

    #Covid-19#migrant#migration#inde#grandebretagne#sante#variant#cluster#circulation#casimporte#frontiere

  • A l’aéroport de Roissy, des Indiens en transit illégal installés dans un terminal
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/05/03/a-l-aeroport-de-roissy-des-indiens-en-transit-illegal-installes-dans-un-term

    A l’aéroport de Roissy, des Indiens en transit illégal installés dans un terminal. Par crainte de la formation d’un cluster de contamination au Covid-19, les autorités ont installé une annexe temporaire à la zone d’attente pour personnes en instance (ZAPI) dans le terminal 2A de l’aéroport.
    Un terminal de l’aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle a été aménagé pour accueillir plusieurs dizaines d’Indiens en transit illégal sur le territoire français et faire baisser le nombre de personnes maintenues dans la zone d’attente de l’aéroport, a-t-on appris, lundi 3 mai, de sources aéroportuaires.Par crainte de la formation d’un cluster de contamination au Covid-19, la Croix-Rouge et l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) avaient décidé à la fin avril de retirer leurs salariés de la plus grande zone d’attente aéroportuaire de France, où sont maintenus les étrangers qui ne sont pas autorisés à entrer sur le territoire. Vendredi, les autorités, avec le soutien logistique d’Aéroports de Paris (ADP), ont donc installé une annexe temporaire à la zone d’attente pour personnes en instance (ZAPI) dans le terminal 2A de l’aéroport, une information dévoilée par Le Parisien.« Nous avons mis à disposition des lits de camp dans un terminal fermé depuis l’été et permis un accès aux sanitaires. Quatre-vingts à quatre-vingt-dix personnes en transit avec des problèmes administratifs de visa s’y trouvent actuellement », a indiqué lundi ADP à l’Agence France-Presse (AFP). Le nombre d’étrangers maintenus dans la zone d’attente principale est ainsi redescendu à « trente-cinq », selon une source aéroportuaire.
    Tous les étrangers installés dans l’annexe temporaire sont des ressortissants indiens, en grande majorité des hommes, a précisé cette source à l’AFP. Ils ont tous refusé de subir des tests, « mais certains sont arrivés avec des PCR négatifs et sont là depuis dix-sept jours ». Pour la plupart, ces Indiens sont en transit entre Moscou et Mexico, avec l’espoir d’immigrer en Amérique du Nord. Mais ils ne disposent pas de visa et doivent donc être réacheminés vers Moscou.En première ligne face à la pandémie, avec le Brésil, l’Inde a enregistré 3 400 décès supplémentaires et 370 000 nouvelles contaminations en vingt-quatre heures. Le bilan total provisoire culmine à plus de 219 000 morts, pour près de 20 millions de contaminations.

    #Covid-19#migrant#migration#france#inde#sante#circulation#variant#frontiere#cluster#transit#visa

  • Covid-19 : craignant que la zone d’attente de l’aéroport de Roissy ne se transforme en cluster, les associations se retirent
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/04/28/covid-19-craignant-que-la-zone-d-attente-de-l-aeroport-de-roissy-ne-se-trans

    Covid-19 : craignant que la zone d’attente de l’aéroport de Roissy ne se transforme en cluster, les associations se retirent. L’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers et la Croix-Rouge s’inquiètent des conditions sanitaires dans la zone d’attente pour passagers en instance de Roissy.
    Cela fait plusieurs mois qu’ils clament leur peur que la zone d’attente pour passagers en instance (ZAPI) de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle ne se transforme en cluster, sans avoir l’impression d’être entendus. Après le départ de la Croix-Rouge, mercredi 21 avril, l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) a fait savoir, à son tour, lundi 26 avril, qu’elle se retirait momentanément de la plus grande zone d’attente aéroportuaire de France.
    Plus aucune association n’intervient désormais dans cette structure où patientent les étrangers qui ne sont pas autorisés à entrer sur le territoire français. Le but de ce départ ? Dénoncer ce qu’elles estiment être des conditions dangereuses pour les migrants comme pour les personnels sur place – police aux frontières (PAF), entreprise du nettoyage et chargés de l’alimentation – et de pointer le non-respect des préconisations sanitaires. Cette décision inédite n’a pas été facile à prendre, confie des bénévoles de l’association, mais a été décidée pour faire réagir l’Etat.
    Laure Palun, directrice de l’Anafé, dénombrait 133 personnes retenues, mardi 27 avril, dont 85 ressortissants indiens, dans une structure qui peut accueillir jusqu’à 157 personnes. Impossible d’ouvrir les fenêtres dans cet espace exigu dans lequel les masques sont mal ou pas portés, et où il n’y a aucune désinfection des locaux communs, ni même des cabines téléphoniques utilisées par un grand nombre de personnes. Le savon et le gel hydroalcoolique n’y sont pas en libre accès et des personnes qui ne se connaissent pas partagent des chambres. « Il y a clairement une mise en danger des personnes retenues dans des conditions déplorables, comme des personnes qui y travaillent », assure la directrice de l’association.
    Pour Charlène Cuartero Saez, coordinatrice des missions dans les zones d’attente en France pour l’Anafé, qui s’est rendue pour la dernière fois à la ZAPI de Roissy mardi 20 avril, l’ambiance y était lourde, anxiogène, voire surréaliste. « J’ai rarement vu autant de personnes dans une zone d’attente, même en période normale », avant la pandémie de Covid-19, dit-elle au Monde.La semaine dernière, l’association a donc saisi le juge administratif avec des requêtes en référé liberté concernant les conditions d’enfermement d’une vingtaine de personnes. Sans succès. Le juge des libertés et de la détention a, quant à lui, constaté les manquements, sans sanctionner les autorités et procéder à la libération des personnes, selon l’Anafé. « Les juridictions valident et ferment les yeux sur ces conditions qu’on considère comme inhumaines et dégradantes », se révolte la trentenaire, qui ne voyait pas d’autre issue que de se retirer pour protester.
    Au sein de la Croix-Rouge, on confirme que des personnes de l’association humanitaire ont exercé leur droit de retrait mercredi 21 avril. « Je ne suis pas payée pour aller travailler la peur au ventre, on a l’impression que le variant indien inquiète la planète mais pas la France ! » s’agaçait récemment une salariée de la Croix-Rouge dans un article du Parisien.
    « C’est le taux d’occupation élevé mêlé à l’inquiétude du variant indien du Covid-19 qui a provoqué ce coup de chaud aux associations », analyse une source aéroportuaire. L’augmentation récente du nombre de personnes qui sont retenues dans la ZAPI de Roissy serait conjoncturelle. Le trafic aérien ayant été réduit depuis un an avec la crise sanitaire, cela avait entraîné une baisse enregistrée du nombre de placements en zone d’attente.
    Même son de cloche du côté de la PAF, pour qui la hausse des placements résulte d’un phénomène migratoire significatif de ressortissants indiens qui souhaitaient se rendre illégalement aux Etats-Unis, en passant par la France puis le Mexique. Depuis lundi 26 avril, un visa aéroportuaire de transit est nécessaire pour les Indiens : cela devrait complexifier leur passage en zone internationale et éviter, ainsi, que la situation actuelle se reproduise à nouveau dans la ZAPI.Confrontée à une poussée spectaculaire du Covid-19, l’Inde a enregistré, le 28 avril, près de 360 000 personnes contaminées en une seule journée, du jamais-vu au niveau mondial. Le nombre de morts du Covid-19 dans le pays a dépassé les 200 000 mercredi, avec plus de 3 200 décès signalés en vingt-quatre heures pour la première fois, selon les données officielles. De nombreux experts estiment que le véritable bilan est encore plus élevé. Le « variant indien » a jusqu’ici, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), été repéré dans « au moins dix-sept pays », dont la Belgique, la Suisse et la Grèce.
    Pour lutter contre les différents variants, la France a encore modifié ses conditions d’entrée sur le territoire. Les voyageurs en provenance de cinq pays à risque, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Argentine et le Chili, sont soumis, depuis le 24 avril, à un test antigénique à leur arrivée, s’ajoutant à un test PCR réalisé avant le vol, et doivent se mettre à l’isolement pour dix jours.La situation est sous contrôle, veut pourtant croire la PAF, qui gère la zone d’attente, assurant que des mesures sont prises pour tenir compte de la situation sanitaire. Les personnes placées en ZAPI doivent présenter un test PCR négatif aux autorités du pays de départ en vue de leur embarquement. Elles ont accès au gel hydroalcoolique à l’entrée du réfectoire et peuvent solliciter le service médical si elles le souhaitent, assurent également les autorités. Des masques sont mis à la disposition des étrangers, qui sont invités à respecter la distanciation, « mais [ils] souhaitent souvent se regrouper », déplore la PAF. « Aucun cas positif n’a été recensé parmi les Indiens placés en zone d’attente », rassure encore cette source policière.Un constat que ne partage pas Laure Palun, qui explique qu’une quinzaine de personnes ont été détectées positives au Covid-19 ou cas contacts dans la ZAPI de Roissy depuis le 1er avril. La directrice de l’Anafé craint que ce nombre augmente encore dans les jours qui viennent.

    #Covid-19#migrant#migration#france#CDG#sante#transit#frontiere#variant#restrictionsanitaire#circulation#test#cluster

  • Coronavirus: China closes Myanmar border bridge and orders city lockdown after new cluster emerges | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3127751/coronavirus-chinese-city-closes-border-bridge-myanmar-and

    Coronavirus: China closes Myanmar border bridge and orders city lockdown after new cluster emerges. Six local Covid-19 infections were reported in Ruili, prompting China to close the bridge linking the city to Myanmar, undertaking a widespread testing program and enforcing lockdown and quarantine measures. Photo: Weibo Six local Covid-19 infections were reported in Ruili, prompting China to close the bridge linking the city to Myanmar, undertaking a widespread testing program and enforcing lockdown and quarantine measures. The health commission of Yunnan province in southwestern China said in a statement that three new asymptomatic cases – which China does not classify as confirmed cases – were found in Ruili, along with the six confirmed infections on Tuesday.
    It is the first time since February 5 that China has reported a local cluster. On Wednesday, the National Health Commission said China found 11 new Covid-19 cases on March 30. The other five cases were all imported.
    As well as strengthening public health measures, China has been bolstering security as the violent crackdown by Myanmar’s junta causes many Myanmese to flee the country, seeking refuge in China, Thailand and India.
    Health authorities said one of the confirmed Covid-19 cases and three of the asymptomatic cases were Myanmese while the rest were Chinese.
    Ruili deputy mayor Yang Mou said on Wednesday morning the city would enter a one-week lockdown and that 317 people identified as close contacts were under quarantine for medical observation.Yang said the city expected to complete citywide nucleic acid sampling and testing by late Wednesday night, while provincial authorities had mobilised 1,800 medical personnel from neighbouring cities to help. Deputy police chief Cun Daipeng said nearly 4,000 security personnel had been mobilised to set up checkpoints at major traffic sites and border crossings, including the Jiegao bridge linking Ruili with Myanmar.Lu Qing, a Ruili resident living near the bridge, has been using a loud hailer since Tuesday to remind drivers the bridge is closed and they must turn around. “There were many armed police at the checkpoint and some carrying weapons. They work together with customs in setting up the blockades to seal off the bridge,” Lu said.
    Ruili also ordered a lockdown of the local Guomen residential estate in the city. While the official statement did not say how many residents were infected, a shop owner surnamed Huang who lives nearby said he had seen a lot of ambulances come and go since Tuesday. “Many of us had gone through testing since yesterday. I queued until midnight [to get tested]. There were too many people. But there is no panic, as we have experienced this before,” Huang said.Ruili police arrested two residents for smuggling two Myanmese infected with Covid-19 into the city last year and causing local spread, resulting in a week-long lockdown and blanket testing of the whole city from September 14.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#myanmar#thailande#sante#cluster#frontiere#conflit#circulation

  • Les étudiants d’AgroParisTech occupent leur école pour la sauver des promoteurs
    https://reporterre.net/Les-etudiants-d-AgroParisTech-occupent-leur-ecole-pour-la-sauver-des-pro

    Depuis 1826, la célèbre école d’ingénieur AgroParisTech est installée sur un domaine de plus d’une centaine d’hectares, dans les Yvelines. Depuis mardi 16 mars, les étudiants occupent le site, dont ils ont bloqué les entrées, pour s’opposer à sa vente à des promoteurs.

    « Notre devoir : sauver deux cents ans d’histoire. » Accrochées aux barreaux de l’imposant portail recouvert de lierre, les banderoles donnent le ton. Troncs d’arbres et parpaings condamnent tout accès à l’enceinte. Derrière les murs hauts de trois mètres, s’échappent quelques notes de guitare. Depuis mardi 16 mars, les étudiants de l’école d’ingénieur AgroParisTech se sont barricadés dans leur domaine de Thiverval-Grignon, à l’ouest de Paris. Ils réclament d’être entendus par le ministère de l’Agriculture, propriétaire du site, bien décidé à le vendre.

    Lundi 15 mars, près de trois cents étudiants se sont réunis en assemblée générale. À l’issue des discussions, ils ont procédé à un scrutin pour choisir ou non de bloquer le site. Et le résultat est sans appel : 82 % des votes approuvaient le recours à cette stratégie. « À partir de là, nous avons commencé à organiser le blocus, dit Boris, étudiant de première année. On a passé la nuit à construire des barricades et à murer les sept accès au site pour que les fourgons de police ne puissent pas entrer. » Au petit matin, « la prise de la “Loge” », fief des vigiles en temps paisible, marquait la réussite cet assaut non violent.

  • #Transmission of #COVID-19 in 282 #clusters in Catalonia, Spain: a cohort study - The Lancet Infectious Diseases
    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(20)30985-3/abstract

    In our study, the viral load of index cases was a leading driver of SARS-CoV-2 transmission. The risk of symptomatic COVID-19 was strongly associated with the viral load of contacts at baseline and shortened the incubation time of COVID-19 in a dose-dependent manner.

    #contagiosité #charge_virale

  • Covid-19 : les clusters se multiplient dans les hôpitaux
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/05/la-multiplication-des-clusters-dans-les-hopitaux-etonne_6068893_3244.html

    Covid-19 : les clusters se multiplient dans les hôpitaux
    Plusieurs représentants du monde hospitalier appellent à vacciner au plus vite l’ensemble des professionnels de santé.

    Si les soignants sont fortement touchés par le Covid-19 depuis le début de l’épidémie, ces dernières semaines, les clusters intrahospitaliers se multiplient dans les établissements. Pas de chiffre à ce jour, pour établir une comparaison entre cette troisième vague avec celles de mars et de novembre 2020, mais un sentiment qui domine : « On est surpris qu’autant de clusters surviennent dans autant d’établissements au même moment », résume Thierry Godeau, à la tête de la conférence nationale des présidents de commissions médicales d’établissement (CME) de centres hospitaliers.

    Compiègne, Dieppe, Arras, Le Havre, Niort… La liste s’allonge depuis le début de l’année, constate-t-il. Le Collectif inter-hôpitaux (CIH) cite encore Quimper, Menton, Créteil, Rennes ou Pau, dans un communiqué daté du 24 janvier dans lequel il s’alarme de voir des soignants « massivement contaminés ». « Nous n’avons pas d’explications, rapporte Thierry Godeau, praticien au centre hospitalier de La Rochelle, directement concerné, avec des clusters déclarés dans six services en quelques jours. On a fait appel à la cellule de l’agence régionale de santé qui travaille sur les infections associées aux soins, ils n’ont pas trouvé de réponse pour l’instant. » Dans son établissement, aucun cas de variant britannique, dont la contagiosité est plus forte, n’a été détecté à ce jour.

    « L’usure et la fatigue des personnels peuvent entrer en compte, mais ça ne peut se résumer à une question de pratique soignante, estime-t-il. Pas dans autant d’établissements, au même moment, en si peu de temps. » Du côté des centres hospitaliers universitaires (CHU), ce sont environ trois quarts des établissements qui font état d’au moins un cluster dans leurs murs, début février, d’après la conférence des présidents de CME, qui a fait le point sur la situation de 24 CHU (sur la trentaine existant dans le pays). Avec, en général, trois à cinq soignants touchés par cluster, mais jusqu’à 15 à 20 soignants dans quatre établissements.

    « Fatigant et compliqué »

    « Actuellement, le nombre de clusters est stable, ou en baisse. On ne constate pas l’explosion redoutée avec le variant, rassure François-René Pruvot, à la tête de la conférence des présidents de CME de CHU. Cela impacte l’activité des services, mais il n’y a pas d’hôpitaux qui rencontrent un blocage ou une interruption de l’activité. » Ce qui n’empêche pas les difficultés : « Ce sont des clusters perlés, qui s’éteignent dans un service, se rallument dans un autre, c’est fatigant et compliqué en termes d’organisation. »

    « Cela révèle en tout cas combien il est important de vacciner tous les soignants, reprend le docteur Thierry Godeau. On a raisonné dans cette campagne vaccinale en termes de risque individuel, en ciblant d’abord les plus âgés, mais on a oublié le risque sanitaire de se retrouver avec des établissements de santé paralysés. » Jusqu’à aujourd’hui, seuls les soignants de plus de 50 ans ou souffrant de comorbidités font partie des populations auxquelles la vaccination est ouverte.

    Lui et ses deux homologues des CHU et des centres hospitaliers spécialisés ont alerté, à la fin janvier, le ministre de la santé, Olivier Véran, dans une lettre commune, appelant à étendre au plus vite la vaccination à « l’ensemble des professionnels au contact des patients en commençant dès maintenant par ceux qui travaillent dans toutes les unités de soins ». Une demande formulée dans le même sens par le CIH : « Les doses vaccinales sont certes insuffisantes, mais le CIH rappelle qu’un hôpital sans soignants ou avec des soignants propagateurs de l’infection ne sera d’aucune utilité dans cette nouvelle vague. »
    L’arrivée d’un troisième vaccin, celui d’AstraZeneca, proposé à partir de samedi 6 février à l’ensemble des soignants, comme l’a annoncé le gouvernement jeudi 4 février, devrait répondre à ces interpellations. « On aurait souhaité que ce soit fait avant, mais on ne va pas polémiquer, dit Thierry Godeau. Maintenant, il faut foncer, on peut l’organiser très vite dans nos hôpitaux, il faut juste recevoir les doses. »

    #covid-19 #covid-19_nosocomiaux #hôpital #soignants #clusters #stratégie_vaccinale #vaccins

    • La seule variable explicative qui tienne un peu la route, c’est qu’on est en train de gravement sous-détecter le virus. En témoigne les chiffres stables alors que dès qu’on teste un bahut ou un hosto, c’est l’horreur, alors que les gus qui mesurent le virus dans les égouts paniquent (alors même qu’il a beaucoup plu ces derniers temps, ce qui dilue un peu).

      Pourquoi serions-nous en sous-détection  ?
      → Sous-test chez les gens qui en ont marre de perdre des jours de boulot (peut-être voir s’il y a des secteurs mal indemnisés en cas de quarantaine)
      → Sous-test institutionnalisé dans toute l’EN et chez les mineurs
      → Sous-test parce que les parents ne veulent plus perdre de journées de travail  : beaucoup de témoignages rapportent des enfants scolarisés alors que toute la famille se sait touchée
      → incapacité de voir les variants
      → fiabilité en baisse des tests à cause des variants
      → protocole non respecté sur des tests AG  : un négatif doit être suivi d’un PCR de confirmation
      → sous-suivi des cas contact
      → refus des tester les asymptomatiques (pas mal de cas rapportés)
      → Non reconnaissance de suspicion de covid à cause de la méconnaissance profonde de la diversité des symptômes  : toute la com’ tourne autour de 3 symptômes (fièvre, grosse fatigue, anosmie) + une complication (détresse respiratoire), alors qu’il y a au moins une bonne vingtaine de symptômes connus.
      → la sous-détection entraine logiquement des flambée nosocomiales  : on met en chambre double et en service ordinaire des gens covidés
      → maintien délibéré des malades au travail (personnel de santé 👍)
      → quarantaine délibérément trop courte pour les infectés… et même pas respectée. Le lycée de ma fille (où elle refuse de remettre les pieds malgré les menaces) a fermé mercredi l’internat et la cantine  : tout le personnel était contaminé. Ils rouvrent lundi. 🤦‍♀️

  • Hier, tentative d’aller profiter des soldes pour acheter des chaussures aux enfants. Bon ben on est venus, on a vu, on est repartus.

    Bon sang quelle catastrophe. Comment on a pu faire chier les gens sur le thème « soyez responsables à Noël », et ne pas anticiper un tel #clusterfuck ? (Mais au moins les magasins sont ouverts.)

    Et comme toujours, au milieu de ce merdier, le nombre insensé d’hommes jeunes qui portent fièrement leur virilité au milieu du visage en refusant ostensiblement de porter le masque sur le pif.

  • Coronavirus : à Marseille, les autorités sanitaires font la traque au variant anglais
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/12/coronavirus-a-marseille-les-autorites-sanitaires-font-la-traque-au-variant-a

    Polémique sur l’efficacité des contrôles sanitaires à l’arrivée de l’aéroport de Marseille, questions sur le délai pris pour donner l’alerte, divergence publique de vues entre le maire Benoît Payan et sa première adjointe Michèle Rubirola sur l’intérêt d’un confinement général de la ville… La découverte d’un « cluster familial élargi » provoqué par le variant anglais du coronavirus a déclenché, depuis vendredi 8 janvier, une montée de tension et un tourbillon médiatique dans la deuxième ville de France. Lundi 11 janvier, trois jours après sa découverte, le bilan officiel de ce foyer infectieux n’a pourtant pas augmenté. Selon les autorités sanitaires, six personnes, dont le patient zéro qui a ramené le virus du Royaume-Uni, sont reconnues, pour l’instant, comme ayant été contaminées par la souche britannique, jusqu’alors inédite à Marseille.Deux autres cas devraient rejoindre ce total. Identifiés la veille comme positifs au variant anglais, ils nécessitent, selon l’IHU Méditerranée-Infection chargé du séquençage des prélèvements, des analyses supplémentaires. Mais pour l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur, « il ne fait pas de doute » que l’origine du virus sera confirmée.Toutes ces personnes contaminées font partie de la même famille, dont certains membres, résidant en Angleterre, sont venus passer les fêtes de fin d’année dans leur ville. Sept autres personnes, issues de ce même cercle familial, ont été testées positives, mais, selon l’IHU, leur charge virale n’était pas suffisante pour permettre de les rattacher avec certitude à la souche britannique. Si l’ARS a inclus quarante-cinq personnes dans ses investigations sur la base des déclarations des personnes contaminées, seules vingt-trois, sans compter le patient zéro, se sont révélées jusqu’alors positives. Des cas qui n’ont, pour l’instant, entraîné aucune hospitalisation.
    Le processus d’importation à Marseille de la souche britannique du Covid-19, donnée pour être plus contagieuse, est désormais clairement connu. « Une famille de cinq personnes, deux parents et trois enfants, résidant à Londres, arrivée le 19 décembre 2020. Des gens très sérieux, qui avaient été testés avant leur départ et se sont autoconfinés à leur arrivée », détaille Sébastien Debeaumont, directeur adjoint de l’ARS. Un premier test PCR effectué le 21 décembre s’étant révélé négatif, la famille a passé les fêtes de Noël sans craindre de contaminer ses proches. Et ce n’est que le 28 décembre qu’un des parents a ressenti les premiers symptômes, avant d’être testé positif le 31, à l’IHU.
    Huit jours se sont alors écoulés entre le test positif et l’alerte lancée aux autorités sanitaires sur la présence à Marseille du variant anglais. A l’IHU, on explique ce délai par le ralentissement d’activité dû au Nouvel An et par le fait que le laboratoire, n’ayant pas encore eu affaire à ce variant, ne possédait pas « d’amorce ARN » permettant de le séquencer.Si la famille à l’origine de la contamination est repartie au Royaume-Uni et que l’ARS estime avoir « sérié le foyer au plus près », Marseille reste à l’affût de tout signe d’expansion de son « cluster anglais ». Le couvre-feu a été ramené depuis dimanche à 18 heures et la préfecture des Bouches-du-Rhône justifie cette mesure décriée par une partie des élus locaux par la présence du virus britannique sur le territoire.

    #Covid-19#migrant#migration#france#marseille#sante#cluster#mutationvirus#casimporte#test#circulation#frontiere

    • En effet, hier soir, au journal, les gros titres, « course contre la montre ». On se demande qui court après qui, et pour quoi ? Ils font des tests. Il semble que la lutte contre le nouveau variant, c’est de faire des tests. Mais concrètement, comment on lutte ensuite ? Pas vraiment de détails sur la mise à l’isolement... et sur la vérification de son respect. Lutter contre le virus, à la télé, c’est de manipuler des éprouvettes. Enfin... C’est de montrer des laborantins manipulant des éprouvettes, sans possibilité de savoir s’il s’agit d’images d’archives ou de vrais laborantins marseillais traquant le variant dans la journée d’hier.

    • Quand on t’annonce triomphalement qu’on met en place un outil pour se mettre en arrêt maladie sans journée de carence, au bout d’un an de pandémie, tu te demandes comment on ose encore parler de « course contre la montre ».