#co²

  • Leaks TTIP documents confirm major risks for climate, environment and consumer safety
    http://www.greenpeace.org/international/en/press/releases/2016/Leaked-TTIP-documents-confirm-major-risks-for-climate-environment-and-co

    Le futur #TTIP pose des menaces sur la #santé et l’#environnement, selon Greenpeace
    http://www.france24.com/fr/20160502-ttip-greenpeace-divulgue-documents-secrets-negociations-commerce-

    Le Monde qui a pu avoir accès en avance – tout comme le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung –, à l’intégralité de ces révélations, affirme qu’elles démontrent à quel point les négociations avec les Américains, particulièrement intransigeants, sont tendues. Les Européens chercheraient sans succès à obtenir des compromis sur des sujets aussi sensibles que les appellations d’origine contrôlées (parmesan, vins) ou l’interdiction d’importer en Europe des #OGM. Les #États-Unis de leurs côté « restent campés sur leurs positions », souligne Le Monde : leurs négociateurs refusent ainsi d’entendre parler d’une harmonisation reglementaire sur les services financiers.

    « La réalité de la négociation sur le TTIP est encore plus sombre que ce qu’on craignait », assure la Süddeutsche Zeitung. La plupart des points les plus critiqués – OGM, transferts de données personnelles entre l’Europe et les États-Unis, #principe_de_précaution au rabais – semblent toujours d’actualité malgré les assurances des gouvernements européens qu’ils avaient été abandonnés ou rendus moins controversés.

    L’exemple des #litiges entre les États et les #entreprises est à cet égard frappant. Les détracteurs du traité dénoncent depuis le début officiel des négociations, en 2013, la possibilité offerte à des multinationales d’assigner des États devant des tribunaux privés. La Commission européenne et le gouvernement allemand avaient affirmé que cette clause avait disparu des négociations. Il n’en est rien . « Soit Bruxelles et le gouvernement allemand ne sont pas au courant de ce point essentiel des négociations, soit ils mentent à la population », s’indigne la Süddeutsche Zeitung. Les deux cas posent, aux yeux du journal allemand, un grave problème démocratique.

    Pour Greenpeace, ces documents montrent surtout que les négociations actuelles tendent à mettre « les intérêts des grandes entreprises au centre du processus de décision politique et législatif au détriment des enjeux environnementaux ou de santé publique ». L’ONG craint que le principe de précaution – censée protéger les consommateurs contre des produits aux conséquences scientifiquement mal établies – soit sacrifié sur l’autel du #commerce tout comme le contrôle des émissions de #CO².