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#cobalt

  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 19/12/2022
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    5

    Titane, pétrole, fer, gaz, manganèse… Le contrôle des ressources fossiles et des minerais enfouis dans le territoire ukrainien est au cœur du conflit.
    Origine de ces informations : Reporterre ▻https://reporterre.net/Un-enjeu-cache-de-la-guerre-en-Ukraine-les-matieres-premieres

    Les médias qui font semblant de nous informer sur ce qui se passe en Ukraine en sont à parler d’affrontements religieux entre la catholicisme et la religion orthodoxe. Une guerre de religion en somme.

    Et pourtant,
    L’accaparement des matières premières enfouies sous le sol ukrainien est à la racine d’un conflit où les voix des puissances nationales et industrielles priment sur celles des Ukrainiens.

    https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH477/arton27091-1a17d.jpg?1670344949

    Depuis 2014, le rapprochement des gouvernements ukrainiens avec les puissances occidentales a permis aux États-Unis et à l’Union européenne de planifier l’extraction des matières premières de ce pays richement doté.

    En 2010, d’importants gisements de #gaz_de_schiste ont été découverts en Ukraine. En 2013, les permis ont été attribués aux sociétés étasuniennes #Shell et #Chevron. Sur fond de corruption.

    Le gigantesque projet d’extraction de Yuzivska a déclenché l’opposition des habitants de la région, qui se sont mobilisés contre les pollutions des eaux qui résulteraient de la fracturation hydraulique.

    Au même moment, l’exploitation d’hydrocarbures à l’est de la Crimée visant à produire 3 millions de tonnes de #pétrole par an démarre.
    L’annexion de la Crimée », par la Russie a mis cette exploitation pétroliére en stand by.

    Les conquêtes de 2014 ont permis à la Russie « de contrôler la moitié du pétrole conventionnel de l’Ukraine, 72 % de son #gaz naturel, et l’essentiel de sa production et de ses réserves de charbon ». Ces dernières sont situées dans le Donbass.

    Le sous-sol du pays recèle des gisements considérables estimés par les services de géologie ukrainiens à une valeur de 7 500 milliards de dollars.

    L’Ukraine est classée au cinquième rang mondial pour ses réserves en #fer, en #graphite et en #manganèse — deux éléments critiques pour la production de batteries électriques.

    Elle est aussi sixième productrice mondiale de #titane, métal stratégique pour la production aéronautique, et recèle d’importants gisements de #lithium, de #cuivre, de #cobalt et de #terres_rares.

    Il y a aussi du #zirconium, utilisé aux trois quarts pour le nucléaire ; de #scandium, sous-produit de la métallurgie du titane utilisé dans les piles à combustible et les alliages ultralégers de l’aéronautique ; ou encore de #molybdène, employé dans les superalliages, les écrans et les puces électroniques.

    Pour la fabrication de semi-conducteurs, l’industrie étasunienne est par ailleurs dépendante à 90 % du #néon de qualité ultrapure produit à Odessa à partir du gaz issu des acieries.

    L’Ukraine s’était engagée à privatiser ses mines et son industrie métallurgique, à collaborer avec les services géologiques européen.

    À partir de 2016, le gouvernement ukrainien a commencé à vendre ses permis miniers par le biais d’enchères électroniques.

    Tous ces gisements de minerais sont aussi stratégiques pour les pays de l’Otan qu’ils le sont pour la Russie.

    L’agression russe de l’Ukraine a donc aussi pour toile de fond cet affrontement pour l’approvisionnement en matières critiques, dont la première victime est la population ukrainienne.

    En ce moment, tout le monde promet ou prête de l’argent à l’Ukraine.

    Quelle marge de manœuvre restera-t-il aux dirigeants du pays quand il faudra rembourser les dizaines de milliards d’euros de prêts contractés auprès de la BERD, de la Banque mondiale, des États-Unis et des pays européens qui convoitent ses ressources naturelles ?

    Une fois la guerre terminée, les Ukrainiens n’auront-ils pas la mauvaise surprise de découvrir que pendant qu’ils tentaient de survivre aux assauts et aux bombardements russes, leurs régions ont été vendues aux entreprises minières et gazières ?

    #ukraine #économie #guerre #otan #usa #énergie #ue #géopolitique #matières_premières #Russie #Donbass

    métroet+ @metroet_
    • @gonzo
      gonzo @gonzo CC BY-NC 19/12/2022

      Le premier voltet de l’enquête : ▻https://reporterre.net/Titane-comment-Airbus-contourne-le-blocus-de-la-Russie

      gonzo @gonzo CC BY-NC
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  • @ant1
    ant1 @ant1 CC BY-NC 20/10/2022
    2
    @biggrizzly
    @die_brucke
    2

    Dans l’enfer des #mines de #cobalt du #Congo-RDC | Mediapart
    ▻https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/dans-l-enfer-des-mines-de-cobalt-du-congo-rdc

    #image #photo
    #Théophile_Simon

    https://static.mediapart.fr/etmagine/portfolio/files/2022/10/17/20221019-img-mines-cobalt-congo-001.jpg

    Kolwezi, République démocratique du Congo (RDC), 24 août 2022. Vue aérienne d’une mine industrielle au centre de Kolwezi, la « capitale mondiale du cobalt ». Les sous-sols de la région du Katanga, au sud de la RDC, recèleraient 3,4 millions de tonnes du #minerai, soit près de la moitié des réserves planétaires, et 70 % de la production mondiale. Depuis une décennie, la Chine a racheté la quasi-totalité des mines de cobalt du pays, et contrôle aujourd’hui la quasi-totalité de la chaîne de valeur de cet « or vert » au cœur de la transition énergétique mondiale. Le dernier modèle de voiture #Tesla comporte par exemple près de 5 kilos de cobalt.

    https://static.mediapart.fr/etmagine/portfolio/files/2022/10/17/20221019-img-mines-cobalt-congo-002.jpg

    Kolwezi (#RDC), 24 août 2022. Un groupe d’enfants escalade les murs d’enceinte d’une #mine_industrielle du centre de #Kolwezi. Malgré la récente explosion de la demande internationale en cobalt, le Congo reste l’un des pays les plus pauvres du monde. Au #Katanga, les entreprises minières creusent au milieu d’un océan de #misère : les trois quarts de la population locale vivent toujours sous le seuil de #pauvreté et n’ont que peu accès aux nouveaux emplois créés par le développement du secteur minier. L’Unicef estime à 40 000 le nombre d’#enfants travaillant dans les mines de la région.

    https://static.mediapart.fr/etmagine/portfolio/files/2022/10/17/20221019-img-mines-cobalt-congo-003.jpg

    ❞

    [...]

    ant1 @ant1 CC BY-NC
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 11/04/2021
    4
    @simplicissimus
    @kassem
    @02myseenthis01
    @recriweb
    4
    @odilon

    La Face cachée des #énergies_vertes

    http://d1023456-2104.hosting.hegerys.com/projet/multimedia/film/49653.jpg

    Voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires… La transition énergétique laisse entrevoir la promesse d’un monde plus prospère et pacifique, enfin libéré du pétrole, de la pollution et des pénuries. Mais cette thèse officielle s’avère être un mythe : en nous libérant des combustibles fossiles, nous nous préparons à une nouvelle dépendance à l’égard des métaux rares. De graves problèmes écologiques et économiques pour l’approvisionnement de ces ressources stratégiques ont déjà commencé. Et si le « monde vert » qui nous attend se révélait être un nouveau cauchemar ?

    ▻http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/61421_1

    #film #film_documentaire #documentaire

    #COP21 #COP_21 #transition_énergétique #technologie #technologies_vertes #voiture_électrique #énergies_propres #extractivisme #mines #green-washing #greenwashing #délocalisation_de_la_pollution #pétrole #métaux_rares #néodyme #cobalt #graphite #lithium #photovoltaïque #énergie_solaire #énergie_éolienne #éolienne #solaire #dépendance #RDC #République_démocratique_du_Congo #Australie #Chili #Bolivie #Indonésie #Chine #industrie_minière #Mongolie #Terres_rares #eaux_usées #radioactivité #réfugiés_des_technologies_vertes #eau #IDPs #déplacés_internes #cuivre #santé #Chuquicamata #cancer #Aliro_Boladas #centrales_à_charbon #modèle_économique_extractiviste #énergies_renouvelables #engie #Norvège #charbon #hypocrisie #green_tech #zéro_émissions #changement_climatique #Jean-Louis_Borloo #ADEME #Renault #bornes_électriques #Rapport_Syrota #Jean_Sirota #BYD #EDF #Photowatt #Péchiney_métallurgie #magnésium #nationalisme_des_ressources #Bolivie #recyclage #déchets #décharges_sauvages #Neocomp #fausse_transition #sobriété #progrès_technologique #décroissance #énergies_renouvelables

    –-

    déjà signalé par @odilon sur seenthis :
    ▻https://seenthis.net/messages/888273

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/04/2021

      « La face positive des énergies vertes »

      Le documentaire « La face cachée des énergies vertes » est passé fin novembre sur Arte. Truffé d’erreurs et d’arguments partisans, allant jusqu’à comparer le problème des pales d’éoliennes, soit disant non recyclables, à celui posé par les déchets nucléaires !

      Autre exemple : ce documentaire assène que les énergies vertes et que les batteries nécessitent obligatoirement l’utilisation de terres rares. Ce n’est pourtant pas du tout l’avis de l’Ademe. D’autre part, le photovoltaïque n’utilise jamais de terres rares. Et pour l’éolien et les voitures électriques, leur utilisation dans les moteurs à aimants permanents permet de gagner en performances, mais cet usage n’est ni systématique, ni indispensable.

      Cet article présente :

      – La quinzaine d’erreurs grossières parmi les très nombreuses qui émaillent ce documentaire.
      – Le cercle vertueux du photovoltaïque et de l’éolien : plus on en installe, plus on réduit les émissions de gaz carbonique.
      – Que nos voitures contiennent davantage de terres rares que les voitures électriques sans moteurs à aimants permanents.
      – Pour qui roule le journaliste Guillaume Pitron, à l’origine de ce documentaire.

      En se fondant sur les avis qui se colportent, principalement sur la production des terres rares utilisées dans les énergies vertes, Guillaume Pitron, qui a enquêté dans une douzaine de pays, nous fait visiter quelques sites d’exploitation qui portent atteinte à l’environnement et à la santé des travailleurs.

      Hélas ce documentaire est gâché autant par sa partialité, que par de très nombreuses erreurs grossières.

      ►https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2390
      ►https://seenthis.net/messages/894307

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/04/2021

      Geologic and anthropogenic sources of contamination in settled dust of a historic mining port city in northern Chile: health risk implications

      Chile is the leading producer of copper worldwide and its richest mineral deposits are found in the Antofagasta Region of northern Chile. Mining activities have significantly increased income and employment in the region; however, there has been little assessment of the resulting environmental impacts to residents. The port of Antofagasta, located 1,430 km north of Santiago, the capital of Chile, functioned as mineral stockpile until 1998 and has served as a copper concentrate stockpile since 2014. Samples were collected in 2014 and 2016 that show elevated concentrations of As, Cu, Pb, and Zn in street dust and in residents’ blood (Pb) and urine (As) samples. To interpret and analyze the spatial variability and likely sources of contamination, existent data of basement rocks and soil geochemistry in the city as well as public-domain airborne dust were studied. Additionally, a bioaccessibility assay of airborne dust was conducted and the chemical daily intake and hazard index were calculated to provide a preliminary health risk assessment in the vicinity of the port. The main conclusions indicate that the concentrations of Ba, Co, Cr, Mn, Ni, and V recorded from Antofagasta dust likely originate from intrusive, volcanic, metamorphic rocks, dikes, or soil within the city. However, the elevated concentrations of As, Cd, Cu, Mo, Pb, and Zn do not originate from these geologic outcrops, and are thus considered anthropogenic contaminants. The average concentrations of As, Cu, and Zn are possibly the highest in recorded street dust worldwide at 239, 10,821, and 11,869 mg kg−1, respectively. Furthermore, the contaminants As, Pb, and Cu exhibit the highest bioaccessibilities and preliminary health risk indices show that As and Cu contribute to elevated health risks in exposed children and adults chronically exposed to dust in Antofagasta, whereas Pb is considered harmful at any concentration. Therefore, an increased environmental awareness and greater protective measures are necessary in Antofagasta and possibly other similar mining port cities in developing countries.

      ▻https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5922233

      #santé #mines

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/04/2021

      L’association #Vernunftkraft

      https://www.vernunftkraft.de/de/wp-content/uploads/2020/07/vkb-logo-ohne-strich.png

      Aufgeklärte und deshalb zu Recht besorgte Bürger dieses Landes (▻https://www.vernunftkraft.de/bundesinitiative) erkennen hinsichtlich der Rationalität energiepolitischer Entscheidungen nicht hinnehmbare Defizite.

      Die Zerstörung von Wäldern zwecks Ansiedlung von volkswirtschaftlich sinnlosen Windindustrieanlagen ist dabei die Spitze des Eisbergs.

      Zentrale Elemente der gegenwärtigen Energiepolitik sind extrem unvernünftig.

      Daher möchten wir der Vernunft Kraft geben.
      ▻https://www.vernunftkraft.de

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/04/2021

      La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique

      http://www.editionslesliensquiliberent.fr/images/livre_affiche_531.png

      En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle aux métaux rares. Graphite, cobalt, indium, platinoïdes, tungstène, terres rares… ces ressources sont devenues indispensables à notre nouvelle société écologique (voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires) et numérique (elles se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autre objets connectés de notre quotidien). Or les coûts environnementaux, économiques et géopolitiques de cette dépendance pourraient se révéler encore plus dramatiques que ceux qui nous lient au pétrole.

      Dès lors, c’est une contre-histoire de la transition énergétique que ce livre raconte – le récit clandestin d’une odyssée technologique qui a tant promis, et les coulisses d’une quête généreuse, ambitieuse, qui a jusqu’à maintenant charrié des périls aussi colossaux que ceux qu’elle s’était donné pour mission de résoudre.

      ▻http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-La_guerre_des_m%C3%A9taux_rares-9791020905741-1-1-

      #livre #Guillaume_Pitron

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/04/2021

      Rapport ADEME 2012 :

      Énergie et patrimoine communal : enquête 2012

      L’enquête « Énergie et patrimoine communal » est menée tous les cinq ans depuis 1990. Elle porte sur les consommations d’énergie et les dépenses payées directement par les communes sur trois cibles principales : le patrimoine bâti, l’éclairage public et les carburants des véhicules.

      ▻https://www.ademe.fr/energie-patrimoine-communal-enquete-2012

      –—

      Rapport ADEME 2015 :

      https://image.slidesharecdn.com/h1vdhwydt0oczrmhxatq-signature-997d0ad28f4a9b138c82957911cab5b8ebc61ff3df61d8daa359c806ef3f1226-poli-140911082736-phpapp01/95/ademe-vision-energtique-2030-2050-synthse-1-638.jpg?cb=1410424300#.jpg

      Scénarios 2030-2050 : une vision énergétique volontariste

      Quel mix énergétique pour les années 2030-2050 ? L’ADEME actualise son scénario Énergie Climat et propose des mesures pour contribuer à la déclinaison du plan CLIMAT.

      Les objectifs ambitieux du Plan Climat lancé par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, confirment la stratégie volontariste de la France pour la transition énergétique. Dans le contexte actuel de mise à jour de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), l’actualisation du scénario énergie-climat de l’ADEME vient contribuer aux réflexions pour mettre en oeuvre ces objectifs.

      Cette contribution est double : d’une part, l’actualisation des « Visions énergétiques » de l’ADEME, qui souligne l’enjeu que représente l’atteinte des objectifs ambitieux inscrits dans la loi, et d’autre part, l’étude « Propositions de mesures de politiques publiques pour un scénario bas carbone », qui propose une liste de mesures concrètes à mettre en oeuvre.

      ▻https://www.ademe.fr/recherche-innovation/construire-visions-prospectives/scenarios-2030-2050-vision-energetique-volontariste

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 5/06/2021

      En #Géorgie, la révolte de la “capitale du #manganèse” contre une exploitation hors de contrôle

      https://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_765/public/assets/images/rtr3fook.jpg?itok=wd-fjlvC#.jpg

      Le développement de technologies comme les voitures électriques a fait grimper la demande de manganèse. À #Tchiatoura, où cette ressource est abondante, on en paie les conséquences : excavations à tout-va, paysage saccagé, maisons qui s’effondrent, et main-d’œuvre mal payée.

      La grogne sociale monte depuis 2019 dans le district de Tchiatoura, ancienne “capitale” soviétique de la production de manganèse. Depuis trois mois, 3 500 mineurs sont en #grève pour réclamer la hausse de leurs salaires (qui ne dépassent pas 250 euros) et une meilleure assurance maladie. À la mi-mai, quelques mineurs du village de #Choukrouti, près de Tchiatoura, se sont cousus la bouche et ont entamé une #grève_de_la_faim, rapporte le site géorgien Ambebi.

      Face au silence des autorités locales et nationales, depuis le 31 mai, dix familles font un sit-in devant l’ambassade des États-Unis (la puissance occidentale la plus influente en Géorgie), à Tbilissi, la capitale. “Les gens réclament des compensations pour leur maison et demandent l’aide des diplomates étrangers”, pour rappeler à l’ordre la compagnie privée #Georgian_Manganese, filiale géorgienne de la société britannique #Stemcor, explique le site Ekho Kavkaza.

      Les habitants protestent contre les dégâts écologiques, économiques et culturels causés par une extraction intensive à ciel ouvert du manganèse. Utilisé dans la fabrication de l’acier, la demande pour ce métal est en forte croissance, notamment pour les besoins de l’industrie des véhicules électriques, des piles, des batteries et circuits électroniques.

      #paywall

      ►https://www.courrierinternational.com/article/degats-en-georgie-la-revolte-de-la-capitale-du-manganese-cont

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 5/06/2021

      En #Géorgie, la révolte de la “capitale du #manganèse” contre une exploitation hors de contrôle

      https://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_765/public/assets/images/rtr3fook.jpg?itok=wd-fjlvC#.jpg

      Le développement de technologies comme les voitures électriques a fait grimper la demande de manganèse. À #Tchiatoura, où cette ressource est abondante, on en paie les conséquences : excavations à tout-va, paysage saccagé, maisons qui s’effondrent, et main-d’œuvre mal payée.

      La grogne sociale monte depuis 2019 dans le district de Tchiatoura, ancienne “capitale” soviétique de la production de manganèse. Depuis trois mois, 3 500 mineurs sont en #grève pour réclamer la hausse de leurs salaires (qui ne dépassent pas 250 euros) et une meilleure assurance maladie. À la mi-mai, quelques mineurs du village de #Choukrouti, près de Tchiatoura, se sont cousus la bouche et ont entamé une #grève_de_la_faim, rapporte le site géorgien Ambebi.

      Face au silence des autorités locales et nationales, depuis le 31 mai, dix familles font un sit-in devant l’ambassade des États-Unis (la puissance occidentale la plus influente en Géorgie), à Tbilissi, la capitale. “Les gens réclament des compensations pour leur maison et demandent l’aide des diplomates étrangers”, pour rappeler à l’ordre la compagnie privée #Georgian_Manganese, filiale géorgienne de la société britannique #Stemcor, explique le site Ekho Kavkaza.

      Les habitants protestent contre les dégâts écologiques, économiques et culturels causés par une extraction intensive à ciel ouvert du manganèse. Utilisé dans la fabrication de l’acier, la demande pour ce métal est en forte croissance, notamment pour les besoins de l’industrie des véhicules électriques, des piles, des batteries et circuits électroniques.

      #paywall

      ►https://www.courrierinternational.com/article/degats-en-georgie-la-revolte-de-la-capitale-du-manganese-cont

      CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 25/11/2020
    9
    @touti
    @02myseenthis01
    @pascal
    @cdb_77
    @kassem
    @7h36
    @cy_altern
    @ricochets
    @nicolas2
    9

    La face cachée des énergies vertes - Regarder le documentaire complet | ARTE
    ▻https://www.arte.tv/fr/videos/084757-000-A/la-face-cachee-des-energies-vertes

    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/084757-000-A/940x530#.jpg

    Technologies vertes mais polluantes, recyclage impossible… : cette vaste enquête menée à travers le monde révèle les effets pervers des solutions propres pour parvenir à la transition énergétique.

    #énergie #extraction_minière #pollution #terres #eau #cancer

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 4/01/2021

      Une critique du documentaire
      « La face positive des énergies vertes »
      ►https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2390
      ►https://seenthis.net/messages/894307

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @02myseenthis01
      oAnth @02myseenthis01 CC BY 11/04/2021

      métaux rares : la face cachée de la transition énergétique | GUILLAUME PITRON | TEDxLille, 28.06.2018

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=LVWUDLBYb-Q

      En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle aux métaux rares. #Graphite, #cobalt, #indium, #platinoïdes, #tungstène, terres rares… ces ressources sont devenues indispensables à notre nouvelle société écologique et numérique. Elles se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autre objets connectés de notre quotidien. Or les coûts environnementaux, économiques et #géopolitiques de cette dépendance pourraient se révéler encore plus dramatiques que ceux qui nous lient au pétrole. Guillaume Pitron est journaliste et réalisateur. Ses enquêtes de terrain décryptent les tendances symptomatiques d’un monde globalisé. Ses recherches s’intéressent notamment aux enjeux économiques, politiques et environnementaux liés à l’exploitation des #matières_premières ...

      cf. aussi : ▻https://seenthis.net/messages/910456

      oAnth @02myseenthis01 CC BY
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 9/08/2020
    2
    @colporteur
    @jacotte
    2

    40 000 enfants travaillent toujours dans les mines pour les batteries des véhicules électriques.
    ▻https://institutnr.org/40-000-enfants-travaillent-toujours-dans-les-mines-pour-nos-batteries

    https://institutnr.org/wp-content/uploads/2020/07/congocobalt-672x447-1.jpg

    Mais cette production est aussi critique en ce qui concerne les conditions sociales et environnementales dans lesquelles elle se déroule.

    Le rapport indique par exemple, que la majeure partie du #cobalt fourni sur les marchés mondiaux provient de la #République_démocratique_du_Congo, dont 20% proviennent de mines artisanales où le #travail_des_enfants et le non respect des droits de l’homme sont nombreux.

    On estime que jusqu’à 40 000 #enfants travaillent dans des conditions extrêmement dangereuses, avec un équipement de sécurité inadéquat, pour très peu d’argent dans les mines du sud du #Katanga.

    le rapport
    ▻https://unctad.org/en/PublicationsLibrary/ditccom2019d5_en.pdf

    #batterie #véhicule_électrique

    Et une tite carte

    https://institutions.mondediplo.com/local/cache-vignettes/L890xH1224/cobalt-9b542.jpg?1593779825

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @grommeleur
      grommeleur @grommeleur 9/08/2020

      Tu veux une Tesla ou une Twingo ? La question elle est vite répondue !

      grommeleur @grommeleur
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/08/2020

      #voitures_électriques #extractivisme #mines #RDC #rapport #enfants #exploitation #enfance

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 15/02/2020
    @reka @simplicissimus

    #Russie : #Arctique, la nouvelle frontière

    La fonte de la #banquise et le dégel des terres offrent des perspectives de navigation permanente sur l’océan Arctique, dernière grande réserve mondiale d’hydrocarbures. La région attise les convoitises territoriales des grandes compagnies pétrolières et des Etats riverains, - le Groenland, les Etats-Unis, la Norvège - quitte à se disputer le tracé des frontières…

    La Russie montre sa toute puissance militaire pour exploiter un sous-sol riche en hydrocarbures et minerais rares. Construction de ports maritimes en eau profonde, développement d’énormes complexes destinés à l’exploitation et au transport du gaz naturel et de pétrole. Éternels oubliés des enjeux environnementaux et géostratégiques, les peuples indigènes voient leurs conditions de vie totalement bouleversées par cette conquête de l’Arctique. Voyage entre un ancien monde préservé et un nouveau monde industriel en train d’émerger.

    ▻https://www.arte.tv/fr/videos/086954-000-A/russie-arctique-la-nouvelle-frontiere
    #film
    #film_documentaire #géographie_politique

    #transport_maritime #Russie #pétrole #énergie #Sibérie #gaz #minerai #extractivisme #cobalt #nickel #passage_du_Nord-Est #changement_climatique #climat #Baie_d'Huston #hydrocarbures #Yamal #Total #Novatec #Chine #ports #Christophe_de_Margerie #infrastructures #aéroports #investissements #conquête_territoriale #conquête_économique #peuples_autochtones #Nénètses #Nenets #terre #sédentarisation #nomadisme #armée #présence_militaire #force_spéciale_arctique #marine_militaire #militarisation_de_l'arctique #bases_navales #Grand_Nord #économie_polaire #USA #Etats-Unis #Alaska #ressources #Canada #Norvège #OTAN #tourisme #Groenland #croisières #tourisme_de_masse #tourisme

    ping @reka @simplicissimus

    CDB_77 @cdb_77
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  • @rezo
    Rezo @rezo 21/12/2019
    3
    @fil
    @cy_altern
    @antonin1
    3

    Deep-Sea Mining and the Race to the Bottom of the Ocean | Wil S. Hylton
    ▻https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2020/01/20000-feet-under-the-sea/603040

    These things are already happening. We’re about to make one of the biggest transformations that humans have ever made to the surface of the planet. We’re going to strip-mine a massive habitat, and once it’s gone, it isn’t coming back. Source: The Atlantic

    Rezo @rezo
    • @cy_altern
      cy_altern @cy_altern CC BY-SA 21/12/2019

      Voir aussi le projet Deep Ocean Stewardship Initiative : ▻https://www.dosi-project.org

      #fond_océanique #nodule_polymétallique #compagnie_minière #sédiments #mining #cobalt #contamination #bactérie

      cy_altern @cy_altern CC BY-SA
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 22/12/2019

      Les scientifiques capturent une vidéo étonnante d’un poisson des profondeurs avec des « pieds »
      ▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=haeD9MndkY8&feature=emb_logo


      Deep-sea fish with ’feet’

      ►https://seenthis.net/messages/815156

      Vanderling @vanderling
    • @antonin1
      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 3/01/2020

      C’est le texte le plus dérangeant et puissant que j’aie lu de la semaine, notamment parce que ça nous dit où en est le capitalisme vis-à-vis de l’exploitation de la nature : c’est toujours open bar, la course à l’innovation technique mais en version pseudo-verte.

      Many people imagine the seabed to be a vast expanse of sand, but it’s a jagged and dynamic landscape with as much variation as any place onshore. Mountains surge from underwater plains, canyons slice miles deep, hot springs billow through fissures in rock, and streams of heavy brine ooze down hillsides, pooling into undersea lakes.

      At full capacity, these companies expect to dredge thousands of square miles a year. Their collection vehicles will creep across the bottom in systematic rows, scraping through the top five inches of the ocean floor. Ships above will draw thousands of pounds of sediment through a hose to the surface, remove the metallic objects, known as polymetallic nodules, and then flush the rest back into the water. Some of that slurry will contain toxins such as mercury and lead, which could poison the surrounding ocean for hundreds of miles. The rest will drift in the current until it settles in nearby ecosystems. An early study by the Royal Swedish Academy of Sciences predicted that each mining ship will release about 2 million cubic feet of discharge every day, enough to fill a freight train that is 16 miles long. The authors called this “a conservative estimate,” since other projections had been three times as high. By any measure, they concluded, “a very large area will be blanketed by sediment to such an extent that many animals will not be able to cope with the impact and whole communities will be severely affected by the loss of individuals and species.”

      Scientists divide the ocean into five layers of depth. Closest to the surface is the “sunlight zone,” where plants thrive; then comes the “twilight zone,” where darkness falls; next is the “midnight zone,” where some creatures generate their own light; and then there’s a frozen flatland known simply as “the abyss.” Oceanographers have visited these layers in submersible vehicles for half a century, but the final layer is difficult to reach. It is known as the “hadal zone,” in reference to Hades, the ancient Greek god of the underworld, and it includes any water that is at least 6,000 meters below the surface—or, in a more Vernian formulation, that is 20,000 feet under the sea. Because the hadal zone is so deep, it is usually associated with ocean trenches, but several deepwater plains have sections that cross into hadal depth.

      The ISA has issued more mining licenses for nodules than for any other seabed deposit. Most of these licenses authorize contractors to exploit a single deepwater plain. Known as the Clarion-Clipperton Zone, or CCZ, it extends across 1.7 million square miles between Hawaii and Mexico—wider than the continental United States. When the Mining Code is approved, more than a dozen companies will accelerate their explorations in the CCZ to industrial-scale extraction. Their ships and robots will use vacuum hoses to suck nodules and sediment from the seafloor, extracting the metal and dumping the rest into the water. How many ecosystems will be covered by that sediment is impossible to predict. Ocean currents fluctuate regularly in speed and direction, so identical plumes of slurry will travel different distances, in different directions, on different days. The impact of a sediment plume also depends on how it is released. Slurry that is dumped near the surface will drift farther than slurry pumped back to the bottom. The circulating draft of the Mining Code does not specify a depth of discharge. The ISA has adopted an estimate that sediment dumped near the surface will travel no more than 62 miles from the point of release, but many experts believe the slurry could travel farther. A recent survey of academic research compiled by Greenpeace concluded that mining waste “could travel hundreds or even thousands of kilometers.”

      ▻https://storage.googleapis.com/planet4-international-stateless/2019/06/f223a588-in-deep-water-greenpeace-deep-sea-mining-2019.pdf

      Building a vehicle to function at 36,000 feet, under 2 million pounds of pressure per square foot, is a task of interstellar-type engineering. It’s a good deal more rigorous than, say, bolting together a rover to skitter across Mars. Picture the schematic of an iPhone case that can be smashed with a sledgehammer more or less constantly, from every angle at once, without a trace of damage, and you’re in the ballpark—or just consider the fact that more people have walked on the moon than have reached the bottom of the Mariana Trench, the deepest place on Earth.

      While scientists struggle to reach the deep ocean, human impact has already gotten there. Most of us are familiar with the menu of damages to coastal water: overfishing, oil spills, and pollution, to name a few. What can be lost in the discussion of these issues is how they reverberate far beneath.

      Maybe the greatest alarm in recent years has followed the discovery of plastic floating in the ocean. Scientists estimate that 17 billion pounds of polymer are flushed into the ocean each year, and substantially more of it collects on the bottom than on the surface. Just as a bottle that falls from a picnic table will roll downhill to a gulch, trash on the seafloor gradually makes its way toward deepwater plains and hadal trenches. After his expedition to the trenches, Victor Vescovo returned with the news that garbage had beaten him there. He found a plastic bag at the bottom of one trench, a beverage can in another, and when he reached the deepest point in the Mariana, he watched an object with a large S on the side float past his window. Trash of all sorts is collecting in the hadal—Spam tins, Budweiser cans, rubber gloves, even a mannequin head.

      Scientists are just beginning to understand the impact of trash on aquatic life.

      ▻https://marinedebris.noaa.gov/info/patch.html

      Microbes that flourish on plastic have ballooned in number, replacing other species as their population explodes in a polymer ocean.

      If it seems trivial to worry about the population statistics of bacteria in the ocean, you may be interested to know that ocean microbes are essential to human and planetary health. About a third of the carbon dioxide generated on land is absorbed by underwater organisms, including one species that was just discovered in the CCZ in 2018. The researchers who found that bacterium have no idea how it removes carbon from the environment, but their findings show that it may account for up to 10 percent of the volume that is sequestered by oceans every year.

      “There are more than a million microbes per milliliter of seawater,” he said, “so the chance of finding new antibiotics in the marine environment is high.” McCarthy agreed. “The next great drug may be hidden somewhere deep in the water,” he said. “We need to get to the deep-sea organisms, because they’re making compounds that we’ve never seen before. We may find drugs that could be used to treat gout, or rheumatoid arthritis, or all kinds of other conditions.”

      Marine biologists have never conducted a comprehensive survey of microbes in the hadal trenches. The conventional tools of water sampling cannot function at extreme depth, and engineers are just beginning to develop tools that can. Microbial studies of the deepwater plains are slightly further along—and scientists have recently discovered that the CCZ is unusually flush with life.

      Venter has been accused of trying to privatize the human genome, and many of his critics believe his effort to create new organisms is akin to playing God. He clearly doesn’t have an aversion to profit-driven science, and he’s not afraid to mess with nature—yet when I asked him about the prospect of mining in deep water, he flared with alarm. “We should be very careful about mining in the ocean,” he said. “These companies should be doing rigorous microbial surveys before they do anything else. We only know a fraction of the microbes down there, and it’s a terrible idea to screw with them before we know what they are and what they do.”

      As a group, they have sought to position DeepGreen as a company whose primary interest in mining the ocean is saving the planet. They have produced a series of lavish brochures to explain the need for a new source of battery metals, and Gerard Barron, the CEO, speaks with animated fervor about the virtues of nodule extraction.

      His case for seabed mining is straightforward. Barron believes that the world will not survive if we continue burning fossil fuels, and the transition to other forms of power will require a massive increase in battery production. He points to electric cars: the batteries for a single vehicle require 187 pounds of copper, 123 pounds of nickel, and 15 pounds each of manganese and cobalt. On a planet with 1 billion cars, the conversion to electric vehicles would require several times more metal than all existing land-based supplies—and harvesting that metal from existing sources already takes a human toll.

      L’enfer sur Terre, que cette histoire de seabed mining puisse être considérée comme écolo, de même qu’un milliard de bagnoles « vertes » !

      Mining companies may promise to extract seabed metal with minimal damage to the surrounding environment, but to believe this requires faith. It collides with the force of human history, the law of unintended consequences, and the inevitability of mistakes. I wanted to understand from Michael Lodge how a UN agency had made the choice to accept that risk.

      “Why is it necessary to mine the ocean?” I asked him.

      He paused for a moment, furrowing his brow. “I don’t know why you use the word necessary,” he said. “Why is it ‘necessary’ to mine anywhere? You mine where you find metal.”

      #extractivisme #extractivisme_marin #mer #océan #eau #mine #capitalisme_vert #tourisme_de_l'extrême par nos amis les #milliardaires #biologie_de_synthèse aussi #microbes #antibiotiques et un gros #beurk

      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 16/12/2019
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    @etraces
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    Apple and Google named in US lawsuit over Congolese child cobalt mining deaths | Global development | The Guardian
    ►https://www.theguardian.com/global-development/2019/dec/16/apple-and-google-named-in-us-lawsuit-over-congolese-child-cobalt-mining
    ►https://i.guim.co.uk/img/media/7de810f715289e26e7ddddeda437c1dde2be6f48/0_0_5760_3456/master/5760.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    A landmark legal case has been launched against the world’s largest tech companies by Congolese families who say their children were killed or maimed while mining for cobalt used to power smartphones, laptops and electric cars, the Guardian can reveal.

    Apple, Google, Dell, Microsoft and Tesla have been named as defendants in a lawsuit filed in Washington DC by human rights firm International Rights Advocates on behalf of 14 parents and children from the Democratic Republic of the Congo (DRC). The lawsuit accuses the companies of aiding and abetting in the death and serious injury of children who they claim were working in cobalt mines in their supply chain.

    Cobalt is essential to power the rechargeable lithium batteries used in millions of products sold by Apple, Google, Dell, Microsoft and Tesla every year. The insatiable demand for cobalt, driven by desire for cheap handheld technology, has tripled in the past five years and is expected to double again by the end of 2020. More than 60% of cobalt originates in DRC, one of the poorest and most unstable countries in the world.

    The extraction of cobalt from DRC has been linked to human rights abuses, corruption, environmental destruction and child labour.

    The lawsuit argues that Apple, Google, Dell, Microsoft and Tesla all aided and abetted the mining companies that profited from the labour of children who were forced to work in dangerous conditions – conditions that ultimately led to death and serious injury.

    #Cobalt #Droits_humains #Travail_enfants #GAFA #Batteries

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 9/09/2019
    1
    @reka
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    @albertocampiphoto @daphne

    #Congo: miniere di cobalto e grandi interessi internazionali

    La narrazione dell’Africa come miniera del pianeta non è peregrina, e fonda le proprie basi su un’industria estrattiva che oggi è ricca e in fase espansiva. Dietro al dato aggregato, ossia che specialmente la parte centrale del continente contribuisce in maniera sostanziale al fabbisogno globale di materie prime, l’estrazione di alcuni minerali essenziali per l’industria tecnologica è perfino più significativa. Il cobalto in particolare è salito all’onore delle cronache economiche perché rappresenta una componente – quella che lascia incamerare elettroni – indispensabile delle batterie al litio; e queste ultime alimentano gran parte della tecnologia “mobile” del presente e del futuro: dagli smartphone alle automobili e alle biciclette elettriche.

    Probabilmente non esiste al mondo un paese che esemplifichi così bene la contraddizione tra ricchezza di risorse naturali e povertà della popolazione come la Repubblica Democratica del Congo (RDC) – l’ex Congo belga (da non confondere con la Repubblica del Congo, cioè l’ex Congo francese). Senza ombra di dubbio, le sue miniere sono le più ambite del pianeta: non solo per il quadro normativo molto elastico che ne regolamentava il funzionamento fino a poco tempo fa, ma soprattutto perché contribuiscono con una percentuale gargantuesca alla produzione mondiale.

    https://aspeniaonline.it/wp-content/uploads/2019/09/Congo-cobalto.jpg

    Si calcola che oltre il 53% del cobalto in circolazione nel 2016 veniva estratto in RDC (66mila tonnellate su circa 123mila). È comprensibile quindi che la RDC sia oggi una destinazione molto ambita per le multinazionali, sia quelle che si occupano di estrazione, sia quelle che muovono le migliaia di tonnellate estratte verso le raffinerie – localizzate per la maggior parte in Cina.

    https://aspeniaonline.it/wp-content/uploads/2019/09/Produzione-cobalto.jpg

    In realtà, a dispetto dei potenziali vantaggi che tale posizione potrebbe portare al paese, la situazione in RDC è attualmente molto delicata: nonostante le grandi risorse, il paese trae un beneficio molto esiguo da questo traffico internazionale di materie prime. La Federazione delle Industrie della RDC stima che, sempre nel 2016, solamente 88 milioni di dollari siano entrati nelle casse dello stato come risultato dell’attività estrattiva legata al cobalto, a fronte di oltre 2.600 milioni di introito complessivo generato dalle multinazionali. Una percentuale praticamente insignificante. Ma nel 2018, il presidente Joseph Kabila, di comune accordo con il Ministro delle Miniere Martin Kwabelulu ha proposto una revisione sostanziale del codice che regolamenta lo sfruttamento delle risorse minerarie del paese (incluso chiaramente il cobalto), e quindi degli accordi transnazionali.

    Secondo molti, questo squilibrio fu inizialmente dettato dalla Banca Mondiale e dal Fondo Monetario Internazionale (FMI), al tempo creditore della RDC e di cui finanzia tutt’oggi lo sviluppo. Preoccupato di liberalizzare un mercato asfittico, negli accordi post bellici del 2002 il FMI impose una tassa molto esigua – appena del 2% –sull’estrazione e il trasferimento all’estero di rame e cobalto, una percentuale talmente bassa da rendere praticamente infruttifera (almeno per le casse pubbliche) l’intera produzione. Da allora però le tonnellate estratte sono più che raddoppiate, passando da 450.000 a oltre un milione. Per questo motivo, l’esplosione dell’industria del cobalto in RDC non ha un reale impatto sui conti dello Stato, e presenta un ritorno ancora minore sulla qualità della vita della popolazione: a titolo d’esempio, la RDC occupa criticamente il 176° posto sui 188 paesi del mondo classificati per lo Human Development Index dell’ONU.

    Nell’attuale contesto, e nonostante la citata revisione del codice di sfruttamento, diverse multinazionali hanno potuto beneficiare dei ricavi prodotti dalla ricchezza del sottosuolo congolese. Industrie come Glencore, CDM, Randgold, China Molybdenum e altre hanno indirizzato le loro attività in RDC; ad esempio, gli svizzeri di Glencore concentrano nelle loro mani uno spaventoso 35% dell’intera produzione mondiale. Nel corso del tempo, molte altre industrie hanno aperto stabilimenti in diretta prossimità dei siti estrattivi (da Volkswagen ad Apple, da Microsoft a Huawei) assicurandosi così una fetta cospicua della torta mineraria congolese.

    Questo quadro è aggravato dalle condizioni di lavoro in cui versano i minatori. Poiché il cobalto si presenta sotto forma di sedimenti dalle ridotte dimensioni, una parte significativa viene estratta a mano; oltretutto, spesso i filoni sono accessibili solamente attraverso tunnel angusti e scavati in modo rudimentale. Diverse organizzazioni non governative, ed in particolare Amnesty International e Afrewatch (che hanno pubblicato anni fa un rapporto congiunto) hanno denunciato le ripetute e continue violazioni dei diritti umani nelle miniere. Incidenti e morti bianche sono frequenti, specialmente nelle regioni del Katanga, dove le miniere costruite e gestite in maniera artigianale sono numerose. Gli orari di lavoro superano spesso le 12 ore giornaliere. Per di più, l’UNICEF ha stimato in circa 40.000 i bambini dai 3 ai 7 anni che lavorano quotidianamente nelle miniere; altre centinaia di migliaia di lavoratori operano in condizioni precarie che sfidano le più elementari regole sulla sicurezza del lavoro. Le (deboli) protezioni sindacali vengono facilmente aggirate, col risultato di gonfiare un traffico illegale di materie prime che elude i controlli e viene iniettato direttamente nei flussi di commercio internazionale.

    https://aspeniaonline.it/wp-content/uploads/2019/09/bambini-cobalto.jpg

    Il nuovo codice minerario è entrato in vigore nel 2018. Ha previsto un aumento della tassazione dal 2% al 10%, allineando così il Congo alla media mondiale del settore. Tuttavia, la nuova legislazione ha ricevuto critiche da tutte le parti in causa, a cominciare dagli attivisti per i diritti umani che accusano il governo di aver perso un’occasione per regolamentare le condizioni dei minatori. Altri hanno richiamato l’assenza di provvedimenti in grado di contrastare la dilagante corruzione, che è stata per anni un freno ad azioni più decise da parte del Governo. Il settore estrattivo ne ha messo in evidenza il pregiudizio economico ai propri danni.

    In ogni caso, queste misure avranno una conseguenza sul mercato del cobalto. A maggior ragione, se si pensa che la maggior parte delle risorse sono concentrate in poche industrie estrattive, e raffinate per l’80% in Cina: le condizioni ideali di mercato sono ben lontane. Alcuni ritengono che le nuove tasse governative impatteranno sul prezzo del cobalto, ricadendo poi sul prezzo dei prodotti finiti: e il prezzo del cobalto è già aumentato del 195% negli ultimi 5 anni.

    https://aspeniaonline.it/wp-content/uploads/2019/09/Mercato-del-cobalto.jpg

    Si tratta di un effetto diretto e cruciale per il mercato globale. La domanda sta crescendo in maniera molto più rapida rispetto all’offerta, e può mettere a repentaglio la tenuta del prodotto in futuro. Alcuni colossi della tecnologia stanno cercando di creare batterie senza cobalto da immettere sul mercato globale, e le ultime generazioni ne utilizzano effettivamente una quantità sempre minore; tuttavia, nel breve periodo è difficile immaginare che il mondo stacchi la spina dal cobalto.

    ▻https://aspeniaonline.it/congo-miniere-di-cobalto-e-grandi-interessi-internazionali
    #extractivisme #mines #cobalt #RDC #cartographie #visualisation #mondialisation #globalisation #travail #exploitation #enfants #enfance
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    CDB_77 @cdb_77
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  • @bce_106_6
    bce_106_6 @bce_106_6 5/09/2019

    Deep-sea mining  : Les industriels veulent forer les fonds marins Laurie Debove - 5 septembre 2019 - La relève et la peste
    ▻https://lareleveetlapeste.fr/deep-sea-mining-les-industriels-veulent-forer-les-fonds-marins

    Alors que les minerais sont de plus en plus difficiles et coûteux à extraire du sol, les industriels veulent maintenant forer les fonds marins. Après avoir ravagé la terre, l’exploitation minière pourrait bien devenir le plus grand danger existant pour les océans.

    https://lareleveetlapeste.fr/wp-content/uploads/2019/09/Image-couv-site-1.jpg

    L’explosion de la demande en minerais
    Nos sociétés industrielles hyperconnectées utilisent de plus en plus de minerais et métaux rares pour leurs infrastructures. Secteur automobile, technologies de l’information et de la communication, énergies renouvelables, ils sont partout. Une seule éolienne contient 500 kilogrammes de #nickel, une tonne de #cuivre et une tonne de #métaux_rares. Un seul smartphone est fait avec 30 métaux rares différents, dont beaucoup de #cobalt. Au cours de sa vie, chaque personne occidentale consomme en moyenne deux tonnes de cuivre et 700 kilogrammes de #zinc.

    A l’heure actuelle, les mines terrestres ont encore des réserves. Mais la demande en ressources minérales devrait au minimum doubler d’ici 2050 selon une étude de l’#Ademe ▻https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/epuisement-metaux-mineraux-201706-fiche-technique.pdf datant de 2017.

    Dans un précédent rapport, publié en juin 2014, l’#Ifremer et le #CNRS prévoyaient déjà qu’il n’y aura plus de zinc en 2025, d’#étain en 2028, de #plomb en 2030 ou de cuivre en 2039. Cette raréfaction des ressources entraîne une hausse des prix et de nombreuses tensions géopolitiques comme pour le cobalt, essentiellement produit en République du Congo. La Chine, elle, contrôle plus de 90 % du marché mondial des terres rares.

    https://lareleveetlapeste.fr/wp-content/uploads/2019/09/Capture-d%E2%80%99e%CC%81cran-2019-09-04-a%CC%80-16.05.43-1024x479.png

    L’exploitation minière sous-marine, ou deep-sea mining
    Face à cet appétit vorace, les industriels se tournent maintenant vers les fonds marins, qui débutent à plus de 200 mètres de profondeur. En couvrant 65% de sa surface, les fonds marins sont le plus grand écosystème de la planète. Ils sont aussi l’une des dernières zones inoccupées par l’humain. Seulement 10 % d’entre eux ont été topographiés, et moins d’1 % a été recherché et exploré à l’heure actuelle. On y trouve trois formes de métaux. 

    Dans les plaines abyssales, entre 4.000 et 6.000 mètres de profondeur, gisent les #nodules_polymétalliques, de gros cailloux brun-noir de 5 à 10 cm de diamètre qui contiennent principalement du fer et du manganèse avec du zinc, du cuivre et du #baryum. Sur les monts sous-marins, à une profondeur située entre 400 et 4.000 mètres, se trouvent les encroûtements cobaltifères qui recèlent divers minerais comme l’oxyde de #fer, le #manganèse, le cobalt, le #platine, mais également des terres rares. Enfin, les sulfures polymétalliques, aussi appelés fumeurs noirs, sont de grandes cheminées situées près des sources hydrothermales le long des dorsales océaniques, entre 1.500 et 5.000 mètres de profondeur.

    https://lareleveetlapeste.fr/wp-content/uploads/2019/09/Capture-d%E2%80%99e%CC%81cran-2019-09-04-a%CC%80-16.06.07-1024x803.png

    Pour l’instant, l’exploitation minière sous-marine n’a pas encore creusé son premier trou. L’industrie en est à l’étape d’exploration. Cette année, l’International Seabed Authority (ISA) a ainsi accordé 29 licences d’exploration à plusieurs pays tels que la Chine, la Corée, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et la Russie sur une zone d’environ 1,5 million de km2, environ la taille de la Mongolie, dans l’Atlantique, le Pacifique et l’océan Indien. 

    L’océan en danger
    Problème : l’ISA accepte toutes les demandes de licence, sans modération, même dans des endroits aussi fragiles que la Cité perdue dans l’océan Atlantique. Et les premières extractions pourraient très vite commencer, comme en Papouasie #Nouvelle-Guinée où elles sont prévues en 2020. Face à la précipitation des industriels, des ONG, institutions internationales et scientifiques tirent l’alarme. Elles appellent à un moratoire, basé sur le respect du principe de précaution, pour empêcher toute exploitation minière pendant au moins 10 ans, le temps que les scientifiques puissent mieux connaître les impacts que pourrait avoir une telle industrialisation des fonds marins.

    L’une des inquiétudes de la communauté scientifique concerneles stocks de carbone présents dans les sédiments des fonds marins. S’ils étaient touchés, cela réduirait la capacité de l’océan à absorber le #dioxyde_de_carbone et à atténuer les effets de la crise climatique. Mais ce sont aussi les fonds marins entiers et les êtres vivants qu’ils abritent qui pourraient pâtir à jamais de l’empreinte humaine.

    « Les profondeurs marines sont un habitat dans lequel tout, absolument tout, se passe très, très lentement. Les traces laissées par un équipement en provenance des premières expéditions dans les fonds marins dans les années 80 sont encore visibles à présent comme si elles avaient été faites hier. Il faut un million d’années aux nodules de manganèse, ces pépites de métal précieux du fond des océans, pour grandir ne serait-ce que de 5 à 20 millimètres. Les écologistes préviennent que tout ce qui est détruit ne se régénèrera pas avant longtemps, et peut-être même jamais. » nous avertit ainsi la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung dans son atlas 2018 sur l’Océan.

    Les fonds marins abritent des êtres vivants incroyables comme Casper, la petite pieuvre albinos. Les scientifiques ont identifié 250 000 espèces différentes y évoluant, et ce n’est que le début ! Ils estiment qu’il pourrait y en des millions d’autres ! Les fonds marins sont indispensables au bon fonctionnement des océans, eux-mêmes indispensables aux conditions de vie actuelles sur Terre, et de toutes les espèces qui y vivent. 

    Pour l’instant, nous pouvons encore préserver ces havres de vie en repensant radicalement nos modes de vie, mettant en place une sobriété énergétique, favorisant le recyclage et la ré-utilisation des minerais déjà en circulation. Mais aussi en mettant un place un traité international contraignant avec la création de 30 % d’Aires Marines Protégées, qui devront rester intactes de toute activité humaine. Refuser cette industrialisation des fonds marins serait le premier apprentissage pour vivre en respectant les limites planétaires, et prendre au sérieux la protection de l’océan.

    L’exploitation minière sous-marine deviendra-t-elle le dernier choix de la civilisation thermo-industrielle ? Continuerons-nous à extraire sans nous soucier des conséquences pour le vivant ? Ou allons-nous lutter pour protéger nos écosystèmes ? La dernière bataille pour le maintien de la vie sur Terre pourrait bien avoir commencé.

    #minerais #Océans #Mers #fonds_marins #matières_premières #extractivisme #environnement #pollution #multinationales #ressources_naturelles #pollutions #écologie

    bce_106_6 @bce_106_6
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  • @sombre
    Sombre @sombre CC BY-NC-SA 9/08/2019
    6
    @reka
    @kassem
    @ericw
    @biggrizzly
    @fil
    @7h36
    6

    Amusant : les « marchés » se sont plantés en spéculant sur l’essor des véhicules électriques. Le #lithium n’a plus la cote.

    La voiture électrique en panne de batterie n’a plus la cote : le prix du lithium s’effondre | Atlantico.fr
    ▻https://www.atlantico.fr/decryptage/3577463/la-voiture-electrique-en-panne-de-batterie-n-a-plus-la-cote--le-prix-du-li

    Les anticipations de besoin en lithium depuis 2015 avaient déclenché une spéculation effrénée et du coup, fait exploser les prix et les investissements. Depuis quelques mois, les marchés ont pris conscience que la demande en batterie pour les voitures électriques ne serait pas aussi importante que l’ampleur des mouvements écologistes le laissait présager. Les prix se sont retournés à la baisse.

    .../...

    L’offre de véhicule électrique est devenue excédentaire et les constructeurs notent une évolution dans le comportement du consommateur. La voiture électrique est certes plus propre à l’usage que la voiture à carburation, mais son bilan carbone est-il véritablement meilleur que la voiture à essence (ou même au diesel), compte tenu des progrès technologiques réalisés sur les moteurs, compte tenu de la pollution entrainée par l’exploitation du lithium et des difficultés de recyclage des vieilles batteries. Sans parler des difficultés de recharge des batteries qui limitent actuellement le développement de l’électrique.

    #accaparement (spéculatif)

    Sombre @sombre CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 9/08/2019
      @sombre

      Un article dont j’ai donné le lien il y a 2 semaines aborde la question soulevée par @sombre d’une manière globale :

      Between the Devil and the Green New Deal • Commune
      ▻https://seenthis.net/messages/794041

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @bce_106_6
      bce_106_6 @bce_106_6 10/08/2019

      Glencore ferme la plus grande mine de cobalt au monde en RDC Sandrine Hochstrasser/jvia - 7 Aout 2019 - RTS
      ►https://www.rts.ch/info/economie/10616500-glencore-ferme-la-plus-grande-mine-de-cobalt-au-monde-en-rdc.html

      https://www.bnnbloomberg.ca/polopoly_fs/1.1065118.1524492705!/fileimage/httpImage/image.jpg_gen/derivatives/landscape_620/katanga-mining.jpg

      République démocratique du Congo. L’entreprise zougoise d’extraction et de négoce de matières premières invoque des raisons économiques.

      La majorité du cobalt est extrait en République démocratique du Congo, et la mine de Mutanda fournit un cinquième du cobalt mondial. Ce minerai est d’ailleurs considéré comme celui du futur : il est utilisé pour produire des batteries rechargeables et se retrouve donc dans les appareils électroniques - les ordinateurs, les téléphones mobiles - et dans les voitures électriques, dont la production augmente chaque année.
      . . . . . .
      Pourquoi le prix du cobalt s’effondre-t-il, alors qu’il s’agit d’un minerai d’avenir ? Il y a quelques années, les investisseurs ont misé sur ce minerai, rêvant du boom des voitures électriques. Le prix du cobalt a donc flambé en mars 2018. Son extraction a fortement augmenté, il y a eu une vraie ruée sur le cobalt en RDC... mais le marché des voitures électriques, lui, n’a pas encore explosé. Résultat : la production est plus importante que la demande et les prix s’effondrent.
      . . . . . .

      #Glencore #RDC #Cobalt #voitures_électriques #spéculation

      bce_106_6 @bce_106_6
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  • @simplicissimus
    Simplicissimus @simplicissimus 6/08/2019
    4
    @reka
    @kassem
    @bce_106_6
    @af_sobocinski
    4

    Voiture électrique : l’industrie du lithium en surcapacité
    ▻https://www.latribune.fr/entreprises-finance/green-business/voiture-electrique-l-industrie-du-lithium-en-surcapacite-825230.html

    Entre production accélérée de ce composant essentiel des batteries et croissance ralentie du marché du véhicule électrique dans le monde, les prix ont chuté de 30% depuis la mi-2018, et la filière souffre. Mais les industriels veulent être prêts pour le vrai décollage de la voiture électrique, sur lequel tout le monde s’accorde sans en connaître précisément l’échéance.

    Entre 2015 et 2019, les cours du lithium ont triplé. Une conséquence logique pour ce composant central des batteries lithium-ion, aujourd’hui les plus répandues pour les véhicules électriques, alors que le marché mondial franchissait le cap des 5 millions de véhicules.

    Mais les efforts menés pour accroître la production se sont avérés trop efficaces, alors que la croissance des ventes connaissait ses premiers ralentissements, notamment en Chine, premier marché au monde. Pourtant, elles y ont enregistré une hausse de 90% au premier trimestre 2019 en comparaison de l’année précédente. Mais c’est deux fois moins que la hausse observée sur la même période entre 2017 et 2018.

    Or, dans le même temps, six nouvelles mines ont ouvert en Australie depuis 2017 et le premier producteur mondial prévoit d’accroître sa production de 23% dans les deux prochaines années. Le Chili, autre gros producteur, prévoirait de doubler la sienne dans les quatre ans. Logiquement, cette situation de surcapacité a entraîné un effondrement des prix de 30% depuis la mi-2018.

    Mais cela ne semble pas s’arrêter là car Morgan Stanley s’attend à voir le prix de la tonne de lithium en provenance d’Amérique du sud passer prochainement sous la barre des 10.000 dollars et le prix moyen converger dans une fourchette de 7.000 à 8.100 dollars la tonne à l’horizon 2025.

    Et les producteurs doivent faire face à d’autres difficultés, notamment un goulet d’étranglement dans la chaîne de valeur au stade de la transformation du minerai brut en produit fini, des temps plus longs de mise en service de leurs installations ou encore de moins bonnes conditions de crédit.

    Simplicissimus @simplicissimus
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 6/08/2019
      @simplicissimus

      Merci @simplicissimus nous nous sentons concernés étant les heureux propriétaire d’une Nissan Leaf électrique depuis 2014 (et notre porte-feuille sent très bien la différence avec une voiture essence, mais peut-être que la l’environnement aussi sent la différence...)

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/08/2019

      #lithium #voitures_électriques #automobiles #batteries

      CDB_77 @cdb_77
    • @bce_106_6
      bce_106_6 @bce_106_6 10/08/2019

      Glencore ferme la plus grande mine de cobalt au monde en RDC Sandrine Hochstrasser/jvia - 7 Aout 2019 - RTS
      ►https://www.rts.ch/info/economie/10616500-glencore-ferme-la-plus-grande-mine-de-cobalt-au-monde-en-rdc.html

      https://www.bnnbloomberg.ca/polopoly_fs/1.1065118.1524492705!/fileimage/httpImage/image.jpg_gen/derivatives/landscape_620/katanga-mining.jpg

      République démocratique du Congo. L’entreprise zougoise d’extraction et de négoce de matières premières invoque des raisons économiques.

      La majorité du cobalt est extrait en République démocratique du Congo, et la mine de Mutanda fournit un cinquième du cobalt mondial. Ce minerai est d’ailleurs considéré comme celui du futur : il est utilisé pour produire des batteries rechargeables et se retrouve donc dans les appareils électroniques - les ordinateurs, les téléphones mobiles - et dans les voitures électriques, dont la production augmente chaque année.
      . . . . . .
      Pourquoi le prix du cobalt s’effondre-t-il, alors qu’il s’agit d’un minerai d’avenir ? Il y a quelques années, les investisseurs ont misé sur ce minerai, rêvant du boom des voitures électriques. Le prix du cobalt a donc flambé en mars 2018. Son extraction a fortement augmenté, il y a eu une vraie ruée sur le cobalt en RDC... mais le marché des voitures électriques, lui, n’a pas encore explosé. Résultat : la production est plus importante que la demande et les prix s’effondrent.
      . . . . . .

      #Glencore #RDC #Cobalt

      bce_106_6 @bce_106_6
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 24/10/2018
    1
    @reka
    1
    @reka

    Batterie auto elettriche: il prezzo pagato dai bambini del cobalto

    Nelle miniere del Congo migliaia di bambini pagano un prezzo altissimo per estrarre il cobalto, uno dei materiali indispensabili alle batterie delle auto elettriche: condizioni di lavoro terribili e rischi per la salute per pochi centesimi al giorno

    https://www.osservatoriodiritti.it/wp-content/uploads/2018/10/batterie-auto-elettriche.jpg

    ▻https://www.osservatoriodiritti.it/2018/10/22/batterie-auto-elettriche-bambini-cobalto
    #voiture_électrique #exploitation #mines #cobalt #enfants #Congo #esclavage_moderne #extractivisme #matières_premières #cartographie #visualisation
    ping @reka

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 24/10/2018

      TIME TO RECHARGE : CORPORATE ACTION AND INACTION TO TACKLE ABUSES INTHE COBALT SUPPLY CHAIN

      https://i.imgur.com/AztYh7T.png

      ▻https://www.osservatoriodiritti.it/wp-content/uploads/2018/10/Time-to-recharge-rapporto-amnesty-2017.pdf
      #rapport #batterie

      CDB_77 @cdb_77
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  • @le_postillon
    Le Postillon @le_postillon 26/06/2018
    8
    @rastapopoulos
    @unagi
    @la_feuille
    @odilon
    @reka
    @ericw
    @bce_106_6
    @cdb_77
    8

    A quand des mines de cobalt en Belledonne ?

    Vous êtes pour les véhicules électriques, les éoliennes, la dématérialisation, les médias numériques ou les panneaux solaires ? Mais êtes-vous pour l’ouverture de mines de cobalt en Belledonne ? à propos de la prise en charge des saloperies générées par l’extraction des métaux rares indispensables aux nouvelles technologies vendues comme « vertes », ça fait longtemps que l’Isère, la France, l’Occident ne font pas « leur part ». A quand un peu de cohérence ?

    Lire la suite sur :

    ▻https://www.lepostillon.org/A-quand-des-mines-de-cobalt-en-Belledonne.html

    #TransitionMonCul #Terresrares #Pollutionnumérique

    Le Postillon @le_postillon
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 26/06/2018

      Une proposition intéressante : quelle serait la réaction d’un ingénieur grenoblois à l’annonce de l’ouverture, à côté de sa résidence sur les balcons de Belledonne ou de Chartreuse, d’une mine d’un métal nécessaire à son boulot et aux batteries du vélo-moteur (dit VAE) qu’il utilise pour remonter chez lui ? Accepterait-il les nuisances générées, les poussières toxiques, les rivières polluées, la terre de son potager infertile ? Ou en viendrait-il à voir différemment les technologies qu’il promeut au quotidien ?

      #critique_techno #métaux_rares #terres_rares #colonialisme #pollution #exploitation #cobalt

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/06/2018

      #Belledonne #Chartreuse #extractivisme #mines #cobalt #Grenoble #Vicat #Sassenage #montagne

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/06/2018

      CREUSER ET FORER POUR QUOI FAIRE ? Réalités et fausses vérités du renouveau extractif en France

      Nouvelle proposition de loi sur le code minier déposée à l’Assemblée nationale, rejet d’une demande de prolongation de permis de gaz de schiste dans le Sud-Ouest : la question extractive semble refaire surface en France. En réalité, elle n’a jamais été enterrée et notre territoire est quadrillé de permis : tout est prêt pour une relance minière et pétrolière, lorsque le contexte économique et politique sera de nouveau favorable, dans un futur peut-être proche. C’est ce que révèle le nouveau rapport des Amis de la Terre France : “Creuser et forer, pour quoi faire ? Réalités et fausses vérités du renouveau extractif en France”. Il décrypte la situation réelle du secteur extractif français, et démonte un à un les faux arguments qui sont martelés pour promouvoir une relance et obtenir l’acceptabilité sociale de ces projets aux lourds impacts sociaux, environnementaux et climatiques.

      ▻http://www.amisdelaterre.org/IMG/arton2557.png?1481035662
      ▻http://www.amisdelaterre.org/Rapport-creuser-et-forer-pour-quoi-faire-Realites-et-fausses-verites-

      Pour télécharger le #rapport :
      ▻http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/rapport_extractivisme_web.pdf

      #France

      CDB_77 @cdb_77
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  • @reka
    Reka @reka CC BY-NC-SA 30/03/2018
    3
    @mad_meg
    @odilon
    @02myseenthis01
    3

    Inside the Congo mines that exploit children

    ▻https://news.sky.com/video/inside-the-congo-mines-that-exploit-children-10784310

    ▻https://news.sky.com/story/meet-dorsen-8-who-mines-cobalt-to-make-your-smartphone-work-10784120

    No more comment realy #enfance #enfants #esclavage_moderne #travail_des_enfants #congo #mines

    https://e3.365dm.com/17/02/1600x900/4d56b1610b5dcc263fc9310f5c6312b8254a884a77f4a2765a50360f055a0ae6_3899249.jpg?20170227154510

    A Sky News investigation has found children as young as four working in Congolese mines where cobalt is extracted for smartphones.

    Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 31/03/2018
      @albertocampiphoto @daphne

      #mines #Congo #RDC #cobalt
      cc @albertocampiphoto @daphne

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/05/2019

      Congo, dove i bambini finiscono in miniera

      Il prezzo maggiore per garantire al mondo sviluppato di ridurre i gas serra attraverso auto elettriche lo pagano i bimbi del Paese africano. Negli scavi di cobalto, il minerale indispensabile per le batterie, si muore per un dollaro al giorno. La coraggiosa esperienza delle Suore del Buon Pastore

      https://www.lastampa.it/rf/image_lowres/Pub/p4/2019/04/30/VaticanInsider/Foto/Ritagli/703c0d18-6b9b-11e9-8499-cb7ea2ca2fc8_Immagine1-RZdC1t02Gl22DTiyda80PmI-1024x576%40LaStampa.it.jpg

      ▻https://www.lastampa.it/2019/05/01/vaticaninsider/congo-dove-i-bambini-finiscono-in-miniera-gijUEMTOKImARrRN7LdqJN/pagina.html

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 27/03/2018
    2
    @reka
    @mad_meg
    2
    @albertocampiphoto

    Pilot scheme seeks to produce first ‘ethical cobalt’ from Congo

    A pilot scheme to trace the world’s first “ethical cobalt” from small-scale mines in the Democratic Republic of Congo all the way to consumers of electric cars and iPhones will start this week, potentially allowing companies such as Apple to assure customers their products are free from child labour and other human rights abuses.

    https://www.ft.com/__origami/service/image/v2/images/raw/http%3A%2F%2Fcom.ft.imagepublish.upp-prod-eu.s3.amazonaws.com%2Fa7233c92-2ec6-11e8-97ec-4bd3494d5f14?source=next&fit=scale-down&width=700#.jpg

    ▻https://www.ft.com/content/dcea899a-2f8c-11e8-b5bf-23cb17fd1498
    #cobalt #matières_premières #Congo #mines #commerce_équitable #éthique #Better_Cobalt #projet_pilote
    cc @albertocampiphoto

    CDB_77 @cdb_77
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  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 22/02/2018
    1
    @biggrizzly
    1

    #Cobalt : la réforme minière en RD #Congo qui affole les lobbies industriels - France 24
    ▻http://www.france24.com/fr/20180222-republique-democratique-congo-cobalt-reforme-code-minier-taxe-mar

    La République démocratique du Congo prévoit de multiplier par cinq sa #taxe sur le cobalt, dont le prix explose. Le pays a fourni en 2017 les deux tiers des exportations mondiales de ce minerai incontournable pour les #nouvelles_technologies.

    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 9/01/2018
    1
    @reka
    1
    @ieva @albertocampiphoto @daphne @marty

    #Métaux et #smartphones : « l’industrie du #déchet » tourne à plein régime

    Dans le smartphone en veille dans votre poche, on compte en général une bonne cinquantaine de métaux, des plus communs aux plus précieux. Pour les extraire, les constructeurs font appel aux exploitants miniers, qui les fournissent en #matières_premières. Des acteurs industriels aussi incontournables que dangereux pour l’#environnement. D’Asie en Afrique, en passant par l’Amérique du Sud, la recherche d’#or, de #cobalt, de #baryum ou de #tantale fait des ravages. #Pollution des terres, de l’air ou des #nappes_phréatiques, les signaux sont au rouge.

    ►https://limprevu.fr/affaire-a-suivre/metaux-et-smartphones-lindustrie-du-dechet-tourne-a-plein-regime/?gift_token=5a2e52d1c89c9
    #recyclage
    cc @ieva @albertocampiphoto @daphne @marty

    CDB_77 @cdb_77
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  • @liotier
    liotier @liotier CC BY-SA 10/10/2017
    1
    @reka
    1

    Congolese block export of raw metals to #China - venture with Chinese firms told to process #copper and #cobalt
    ▻https://www.businesslive.co.za/bd/companies/2017-10-10-congolese-block-export-of-raw-metals-to-china #Africa #minerals #mining #development #Congo

    liotier @liotier CC BY-SA
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 10/10/2017

      Si ça pouvait donner des idées aux Mongols…

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 10/10/2017

      #matières_premières

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/10/2017

      #Chinafrique #mines #cuivre

      CDB_77 @cdb_77
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  • @monolecte
    M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 18/11/2016
    6
    @reka
    @odilon
    @marielle
    @rastapopoulos
    @fadixu
    @enuncombatdouteux
    6

    Le cobalt, le Congo & les coûts socio-écologiques de la High-Tech (par le Washington Post) – Le Partage
    ▻http://partage-le.com/2016/11/le-cobalt-le-congo-les-couts-socio-ecologiques-de-la-high-tech-par-le-wa

    http://partage-le.com/wp-content/uploads/2016/11/cobo-600x313.png

    Article en VO : ►https://www.washingtonpost.com/graphics/business/batteries/congo-cobalt-mining-for-lithium-ion-battery

    Mayamba est un mineur de cobalt. La terre rouge de la savane, devant chez lui, recèle une richesse en cobalt et autres minerais si stupéfiante qu’un géologue la qualifia un jour de « scandale géologique ».

    Ce paysage isolé du Sud de l’Afrique est au cœur de la folle ruée mondiale vers le cobalt bon marché, un minerai indispensable aux batteries lithium-ion rechargeables qui alimentent les smartphones, ordinateurs portables et véhicules électriques fabriqués par Apple, Samsung et les grands constructeurs automobiles.

    Mais Mayamba, âgé de 35 ans, ne savait rien du rôle qu’il tenait dans la gigantesque chaîne d’approvisionnement mondiale. Il se saisit de la pelle en métal et du marteau à l’extrémité endommagée entreposés dans un coin de la pièce qu’il partageait avec sa femme et son enfant. Puis il enfila une veste couverte de poussière. En homme fier, il aime à revêtir une chemise boutonnée même lorsqu’il descend à la mine. Justement, il comptait y travailler à la main toute la journée et toute la nuit. Il ferait un somme dans les tunnels souterrains. Pas d’outils industriels. Pas même un casque. Le risque d’éboulement est permanent.

    « As-tu assez d’argent pour acheter de la farine aujourd’hui ? » Demanda-t-il à sa femme.

    Elle en avait. Mais voilà qu’un agent de recouvrement se présentait à la porte. Ils s’étaient endettés pour du sel. La farine attendrait.

    • #Washington Post
    M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 18/11/2016

      #cobalt #mines #matières_premières #

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 26/10/2016

    République démocratique du Congo. Le scandaleux business du cobalt

    Dans une enquête-fleuve, le quotidien américain révèle les scandaleuses conditions de production, de trafic et d’utlisation du cobalt, cette matière si présente dans notre quotidien.

    http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_1280/public/assets/images/000_par8185472.jpg?itok=tvGEGU91

    ▻http://www.courrierinternational.com/article/republique-democratique-du-congo-le-scandaleux-business-du-co

    #matières_premières #cobalt #RDC #République_démocratique_du_congo

    CDB_77 @cdb_77
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  • @uston
    Uston @uston 19/10/2013
    6
    @reka
    @kassem
    @monolecte
    @7h36
    @jacotte
    @odilon
    6

    Chasseurs de matières premières, lecture indispensable - Investig’Action
    ▻http://www.michelcollon.info/Chasseurs-de-matieres-premieres.html

    ▻http://www.michelcollon.info/client/cache/produit/_500____cover%20custers_49.png

    Mais quel lien y a-t-il donc entre ces achats au Nord et cette misère au Sud ? C’est ici que le livre de Raf Custers apporte un éclairage indispensable. Cuivre, aluminium, fer, plomb, cobalt, zinc, manganèse, bauxite, chrome, uranium, or et diamants proviennent surtout d’Afrique, et leur extraction crée à la fois une richesse fabuleuse et une misère impitoyable. Raf Custers se rend sur place sur place et nous fait comprendre comment.
     
    Chasseurs de matières premières, nous le voyons comme une pièce qui doit absolument figurer dans votre dossier personnel « Puis-je faire quelque chose contre la faim, contre la pauvreté, pour la solidarité ? » Une pièce qui donne tout son sens aux recherches et à la colère de Jean Ziegler concernant la faim dans le monde, ses causes et la responsabilité des multinationales. Jean m’en a parlé : « Les chiffres sont catastrophiques. Toutes les cinq secondes, un enfant meurt de faim. 47.000 personnes meurent de faim tous les jours. Alors que l’agriculture mondiale dans l’état actuel de son développement pourrait nourrir sans problème douze milliards d’êtres humains ! Un enfant qui meurt de faim, au moment où nous parlons, est un enfant assassiné. Sur le plan de la lutte contre la faim, l’échec est total. »[2] Mais ce livre donne aussi tout son sens à mes recherches personnelles : pourquoi l’Amérique latine est-elle pauvre et quel espoir de libération apporte l’expérience d’Hugo Chavez, Evo Morales et d’autres…[3]

    Nous sommes traumatisés, on peut le dire, par cette pauvreté qui persiste et même s’aggrave, en dépit des promesses les plus solennelles. Nous sommes angoissés par ce chiffre impitoyable : un milliard d’êtres humains souffrent aujourd’hui de la faim. Plus que jamais dans l’histoire de l’humanité ! Et donc nous sommes tous deux extrêmement soucieux de voir s’engager plus de forces encore dans cette bataille contre des règles économiques meurtrières, contre une concurrence aveugle qui pousse inexorablement à détruire la Nature et les hommes.

    #Cuivre #aluminium #fer #plomb #cobalt #zinc #manganèse #bauxite
    #chrome #uranium #or #diamants proviennent surtout d’ #Afrique
    #pillage
    #faim
    #pauvreté
    #Raf_Custers

    • #afrique
    • #Jean Ziegler
    Uston @uston
    • @thibnton
      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN 23/10/2013

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