#cochin

  • « Les épidémies sont des accélérateurs d’inégalités »
    « Il y a urgence à revoir nos pratiques économiques fondées sur des logiques de prédation, à revoir les modes de production intensive. Faire venir du soja du Brésil pour nourrir des élevages de porc intensifs en Bretagne, c’est terminé !« 
    #covid
    #afrique
    « En revanche, et cela est paradoxal, dans ces pays où les personnes âgées meurent plus tôt qu’en Occident de différentes pathologies, on peut espérer que la mortalité sera plus faible. La moyenne d’âge est autour de 19-20 ans dans plusieurs pays, même si on a vu des exceptions, des jeunes décéder. On a aussi beaucoup d’espoirs fondés sur les prochains résultats de nombreuses expériences avec des traitements, que ce soit l’hydroxychloroquine ou d’autres médicaments. Pour le vaccin, il faudra encore attendre plusieurs mois. « 

    « Un échange sur la chaîne d’information en continu LCI provoque colère, indignation et polémique. Jean-Paul Mira, chef de service à l’hôpital #Cochin à Paris, suggère à Camille Locht, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche scientifique (#Inserm) de faire de l’Afrique, « où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation », un cobaye pour les tests de vaccins contre le coronavirus, « un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le sida, où chez les prostituées ». Plusieurs associations ont saisi le #CSA et dénoncent des propos racistes.

    Je n’ose imaginer chez ces éminents intervenants une quelconque forme de pensée suprémaciste, voire #raciste. Je mets ces réflexions abjectes sur le compte de l’impréparation, de la maladresse et l’incapacité qu’ont certaines personnes d’assumer qu’elles n’ont pas réponse à tout et qu’il faut savoir parfois se taire. On ne s’improvise pas chercheur et on ne s’improvise pas non plus commentateur télé en direct. Je laisse le CSA se prononcer.

    Les précaires en général, qu’ils soient en Afrique ou ailleurs, ne sont pas des cobayes. Ils doivent être respectés et les cadres éthiques des protocoles s’appliquent à tous. De manière plus générale, la place importante prise par le corps médical dans les chaînes d’infos en continu en ce moment doit nous interroger. Si on a besoin d’informations médicales, épidémiologiques pour comprendre ce qui nous arrive, on a besoin aussi d’intervenants en sciences sociales pour mieux lire le réel et sa complexité. On peut aussi éteindre la télé, prendre un livre, écouter de la musique et s’occuper davantage de ses proches.«