• How one line of code caused a $60 million loss
    https://engineercodex.substack.com/p/how-one-line-of-code-caused-a-60

    On January 15th, 1990, AT&T’s New Jersey operations center detected a widespread system malfunction, shown by a plethora of red warnings on their network display.

    Despite attempts to rectify the situation, the network remained compromised for 9 hours, leading to a 50% failure rate in call connections.

    AT&T lost over $60 million as a result with over 60,000 of Americans left with fully disconnected phones.

    Furthermore, 500 airline flights were delayed, affecting 85,000 people.

    AT&T’s long-distance network was supposedly a paragon of efficiency, handling a substantial portion of the nation’s calls with its advanced electronic switches and signaling system. This system usually completed call routing within seconds.

    However, on this day, a fault originating in a New York switch cascaded through the network. This was due to a software bug in a recent update that contained a critical bug affecting the network’s 114 switches. When the New York switch reset itself and sent out signals, this bug caused a domino effect, leading to widespread network disruption.

    Interestingly, this small software patch was not tested. Testing was actually bypassed as per management’s request because the code change was small.

    #Informatique #Codage #Bug #AT&T #1990

  • Surmortalité 2022 : l’Insee montre que les jeunes meurent trop !

    Le 22 décembre 2020, je montrais déjà en vidéo que le bilan de la crise Covid-19 du point de vue de la mortalité était trop faible pour justifier la moindre panique, et certainement pas les mesures prises. Le 13 septembre 2021, je montrais, en vidéo, grâce aux travaux que nous avons menés avec Steve Ohana et Alexandra Henrion-Caude, que la vaccination des jeunes en Israël s’est immédiatement accompagnée d’une forte hausse de mortalité. Nos travaux furent censurés. Dès le 22 mars 2022, j’ai tenté d’alerter en vidéo, que les campagnes de vaccination partout en Europe ont été très fréquemment accompagnées de hausses de mortalité sur toutes les tranches d’âge concernées. Nous savons depuis plus d’un an que les jeunes meurent trop. Ce mardi 6 juin 2023 va peut-être amorcer une brèche dans le mur de la Doxa de la crise Covid-19, puisque l’article de l’Insee titre sur la surmortalité observée en 2022, même chez les jeunes. On ne peut plus accuser le méchant virus tueur. Il va falloir apporter des réponses.

    https://www.youtube.com/watch?v=4P-Bxl-5g9I

    Trop de morts 
    Le titre de la publication de l’Insee "53 800 décès de plus qu’attendus en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021", annonce la couleur. On se demande alors 
    • si le modèle qui permet de calculer une surmortalité est pertinent, puisqu’on trouve de la surmortalité tout le temps ; 
    • à quoi est due la surmortalité de 2022 


    L’entrée en matière de l’article est encore plus surprenante : "En 2022, les décès observés ont nettement dépassé ceux attendus en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels tels que des épisodes de grippe ou de fortes chaleurs, etc." 

    Mais alors, est-on sûr que ce qui a été appelé “décès du Covid-19” en 2020 était vraiment pertinent, ou faut-il le remettre en question ? Puisque visiblement, même quand on arrête de compter du Covid-19, il y a toujours autant de morts, même plus… 

    Certaines de ces questions sont posées et d’autres soigneusement évitées par l’Institut. La recherche de la vérité semble se limiter à ce qu’on est capable d’admettre ou à ce qui ne vexe personne. 

    Un “modèle” qui se trompe tout le temps 

    L’Insee nous informe que la surmortalité persiste. Autrement dit, le nombre de morts est plus important que ce qu’a prévu son modèle. Pour poursuivre la réflexion, il serait peut-être temps de se demander si son modèle qui a fait pousser des cris d’orfraie en 2020 était pertinent. Voilà le graphique de l’article : 

    La courbe bleue correspond aux décès observés et la courbe rouge aux décès attendus. On voit bien que les décès observés sont bien au-dessus de l’attendu depuis 3 ans. J’ai montré dans mon livre “Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels” un certain nombre de problèmes découlant du choix de ce modèle. Déjà l’Insee a testé plusieurs modèles, mais a choisi celui qui minimise les décès attendus, autrement dit celui qui donne la plus grosse surmortalité possible pour 2020. C’est un choix inhabituel et qui n’est pas neutre. Il participe à augmenter la peur. 

    Aujourd’hui, un autre problème se voit comme le nez au milieu de la figure. Normalement pour faire un modèle, on prend une partie des données à notre disposition, puis on vérifie qu’il fonctionne sur d’autres données à disposition. Or, ce modèle est construit à partir de toute la période 2010-2019. Il n’y a donc aucune donnée pour le valider.

    De fait, cela revient à annoncer que ce modèle est forcément le meilleur sans vérification, et de conclure directement qu’il y a une surmortalité en 2020. Chacun peut voir aujourd’hui que le modèle construit sur la tendance 2010-2019 ne s’est jamais vérifié depuis. Ni en 2020, ni en 2021, ni en 2022. Autrement dit, il est faux tout le temps. Il serait peut-être temps d’avouer que toutes les conclusions tirées de ce modèle ont toujours été fausses et que ce sont les taux de mortalité entre 2016 et 2019 qui étaient exceptionnellement bas. Les hivers doux et l’absence de canicule de ces années-là ont biaisé le résultat. 2020, 2021 et 2022 ont donc des mortalités plus hautes que des années de mortalité basse. On ne peut rien dire d’autre. La panique n’était pas justifiée et il n’y a jamais eu d’hécatombe. Ni en France, ni nulle part. 

    Les morts Covid incohérents pour cacher l’abandon 
    L’article persiste dans l’idée de la surmortalité de 2020 en disant que la hausse des décès est due au Covid-19. On peut lire : “La surmortalité, soit l’excédent de décès observés par rapport à ceux attendus, a été un peu plus forte en 2022 (8,7 %) qu’en 2021 (6,9 %) et 2020 (7,8% ). Pourtant, probablement grâce à la vaccination et à l’immunité collective, l’épidémie de Covid-19 a été moins meurtrière en 2022”.

    Cette phrase n’a absolument rien à faire dans une étude de l’Insee. L’Insee n’a aucun moyen de savoir de quoi sont décédés les Français. Ce sont Santé Publique France et le CépidC qui publient des études à ce sujet. Or les méthodes de collecte de données de Santé Publique France et du CépidC ne sont pas du tout dans les standards de l’institut. L’Insee n’a pas la main sur la qualité des données et sur ce que l’on peut en dire. C’est donc une erreur de les considérer justes, sans plus de recul. Cela les valide et c’est lourd de conséquence sur la psychose. 

    Pourtant l’article fournit toutes les armes pour comprendre que les données des “décès Covid-19” sont parfaitement bidons. Elles ne sont pas le fruit d’un protocole de collecte fiable lié à une enquête scientifiquement contrôlée, mais découlent de règles administratives. C’est donc de la bureaucratie et pas de la science. 

    En mars-avril 2020, le nombre de décès estampillés “Covid-19”, que l’on voit dans les 2 courbes bleues est quasiment égal à la surmortalité en rouge. L’Insee n’a pas le droit d’en conclure que c’est le Covid-19 qui tue. Comme je le rappelle dans mon livre, sur cette période, les français n’ont pas été soignés. En l’occurrence, toute personne qui était malade ne pouvait pas recevoir de traitement.

    En effet, un malade de Covid-19 est une personne qui peut avoir n’importe quel symptôme : toux, fièvre, maux de tête, perte de goût ou d’odorat, frissons, douleurs musculaires, fatigue, nausée, vomissement, ou même diarrhée. Tous les malades pouvaient donc être considérés Covid-19.

    Or, il était dit que le Covid-19 n’avait pas de traitement. Les malades de toutes les pathologies, soupçonnés Covid-19, n’ont pas été soignés. On a d’ailleurs observé un effondrement de l’utilisation des médicaments, notamment des antibiotiques. 

    Quand on ne soigne pas les gens, ils survivent moins bien. 
    Parallèlement, la maladie étant réputée non soignable, de nombreuses personnes âgées, sur simple soupçon de Covid-19, ont reçu une injection de médicament palliatif, notamment le Rivotril, en lieu et place des soins habituels. 

    Or, quand on accompagne les plus âgés vers le décès, ils ont tendance à mourir un peu plus. 

    Il est donc parfaitement normal d’observer une hausse de décès pendant une période où on ne soigne pas les personnes âgées et où on les accompagne vers le décès. Toutes ces personnes âgées ont été “déclarées décédées du Covid-19”, aussi bien auprès de Santé Public France, via la source SiVIC, qu’auprès du CépidC via les certificats de décès. 

    Le non-soin pour les personnes âgées malades et l’utilisation du Rivotril, explique très bien aussi la mortalité d’octobre 2020 attribuée au Covid-19. On rappelle que c’est exactement la période de la vaccination anti-grippale, qui donne exactement les symptômes de ce que l’on appelle “Covid-19”. 

    Au creux de l’hiver, entre décembre 2020 et janvier 2021, ou entre janvier et février 2022, on voit bien que la mortalité estampillée Covid-19, en bleu, n’a rien à voir avec la surmortalité, en rouge. Il n’y a pas plus de décès que d’habitude sur la période, mais plein de décès sont attribués au Covid-19 quand même. Ce n’est pas logique et nous fait comprendre que tout est affaire d’enregistrement. 

    Le site ScanSanté nous permet de connaître les pathologies des personnes hospitalisées ces dernières années. Les patients enregistrés comme “Covid-19” à l’hôpital, ont été placés dans le Groupement Homogène de Malades (GHM) “Infections et inflammations respiratoires”.

    On voit que le nombre de malades chaque année de cette pathologie est d’environ 50 000. Depuis l’arrivée de la codification “Covid-19”, le nombre de malades d’infections et inflammations respiratoires est passé à 266 000 en 2020 et 309 000 en 2021. C’est une explosion ! Or, on remarque que dans le même temps, le nombre de malades de toutes les autres pathologies respiratoires, que ce soit les infections ou même les problèmes chroniques, s’est effondré !

    Depuis le Covid-19, il y a bien moins de #bronchites, d’ #asthme, de #pneumonies, de #pleurésies, de #bronchopneumopathies chroniques, d’ #œdèmes pulmonaires, de maladies pulmonaires interstitielles, de #bronchiolites, de #tuberculoses et de #grippes ! Finalement, ce qu’on appelle Covid-19 c’est un transfert de codage. Le Covid-19 correspond à toutes les maladies respiratoires habituelles qui ont juste changé de nom. C’est pour cela que les statistiques ne sont pas cohérentes. On a juste compté n’importe quoi.

    C’est donc normal que l’hiver, quand les Français sont malades comme d’habitude, on trouve plein de décès estampillés Covid-19, puisqu’on met dans la case Covid-19 tous les morts habituels, ce sont les courbes bleues. Il n’y a donc pas plus de décès que d’habitude en hiver, la courbe rouge reste près de 0. 

    En revanche, depuis que presque tous les Français sont vaccinés, mais surtout, que le "pass sanitaire" n’existe plus, on ne teste plus personne et on n’attribue presque plus de décès au Covid-19. La cassure se voit très clairement pile à la fin du "pass sanitaire" en mars 2023. Depuis ce moment, il meurt trop de Français, mais on a cessé d’accuser arbitrairement le Covid-19, alors que c’était le non-soin, l’abandon, tout particulièrement des plus âgés, qui les tuait. 

    Les jeunes décèdent trop ! 
    L’article dévoile que les Français meurent trop. Même les jeunes. Sur ce graphique on observe la surmortalité chaque année. Même si je remets en cause le niveau global de surmortalité, cela ne change pas le fait qu’il y a plus décès en 2022 qu’en 2020, surtout chez les jeunes. L’année de la grande pandémie qui a ravagé l’humanité en 2020 a engendré une sous-mortalité chez les jeunes. Comme on le voit avec les bâtons bleus. Cela valait vraiment le coup de paniquer. Mais, depuis 2021, il y a trop de morts par rapport à ce qui est prévu, comme le matérialisent les bâtons jaunes. Le nombre de morts devient très élevé en 2022, en rose. Ainsi tant que la pandémie ravageait l’humanité, les jeunes mourraient moins que d’habitude, alors que, maintenant qu’ils sont vaccinés et que le virus a disparu, il meurent bien plus.

    L’article ne regarde pas les dates des campagnes de vaccination des jeunes afin de comprendre de quoi ils meurent. Pourtant, toutes ces données sont publiques. J’ai d’ailleurs fait le travail et je le mets à disposition de tous. 

    Si la surmortalité de 2021, n’est pas aussi forte que 2022, c’est notamment parce que la surmortalité ne démarre pas avant juillet. Il n’y a pas de surmortalité des jeunes avant le début de la vaccination anti-Covid-19. C’est bizarre. 

    Pour le voir, j’ai découpé l’année du 1er juillet au 30 juin. Sur ce graphique, je calcule le cumul des décès standardisés des 15-24 ans en France chaque année. La courbe verte va du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021. On voit qu’on a alors enregistré une belle sous-mortalité. Depuis qu’on vaccine, la tendance a changé. La courbe bleue du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022 est largement au-dessus. C’est une grosse rupture. La courbe orange qui démarre depuis juillet 2022 suit la même tendance : les jeunes meurent trop !

    On fait exactement le même constat pour les 25-49 ans : ils meurent plus depuis qu’on les vaccine que pendant la prétendue pandémie !  

    Si vous faites tourner mes programmes, vous trouverez les mêmes résultats pour l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne ou la Suisse. 

    Vous trouverez également qu’on observe des hausses de mortalité, pile pendant les campagnes de vaccination. Il serait temps de vérifier tout ça non ? 

    Enfin, l’article de l’Insee s’étonne que “Chez les femmes âgées de 15 à 34 ans, la surmortalité est particulièrement élevée en 2022 (16 %), alors qu’elle était modérée en 2021 (3 %). La surmortalité des hommes du même âge a également augmenté (8 %, contre 3 % en 2021).”

    De même, Christine MacKoi a montré que la mortalité néonatale précoce a explosé pour les bébé nés en juin 2021, c’est-à-dire, pile pendant la vaccination des femmes enceintes. 157 bébés nés en juin 2021 sont décédés dans les 6 jours après la naissance contre 111 attendus.

    La mortalité néonatale précoce arrive surtout quand les femmes accouchent prématurément. Si la vaccination a rendu malade des femmes enceintes, il est possible que certaines aient accouché prématurément, entraînant la perte du bébé. 

    Finalement, grâce à cet article de l’Insee, on apprend officiellement que le modèle de surmortalité n’a jamais été vérifié en 3 ans. Toutes les conclusions fondées sur ce modèle sont donc fausses. On apprend également que la mortalité Covid n’a rien à voir avec la surmortalité. Donc, ce qui a été appelé “décès Covid-19” a toujours été du n’importe quoi. De la bureaucratie et pas de la science. Pour finir, l’Insee admet dorénavant que les jeunes meurent trop. Un peu trop en 2021 et beaucoup trop en 2022. La réalité est que les jeunes meurent beaucoup trop depuis la moitié de l’année 2021. 

    Nous n’avons plus qu’à espérer que ce papier soit la première brèche qui fasse s’écrouler le discours de la peur et la propagande qui empêche les victimes de parler. Le combat pour la vérité est loin d’être fini.

    Source, tableaux, liens : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chaillot-surmortalite-2022-insee-montre-que-les-jeunes-meurent

    #économie #chiffres #statistiques #Insee #covid #coronavirus #sars-cov-2 #maladie #manipulation #fumisterie #santé #sante #décoder #population #morts #surmortalité #décès #bureaucratie #Covid-19 #antibiotiques #soins #codage #rivotril #jeunes

  • SonarSource Blog » For secure code, maintainability matters
    https://blog.sonarsource.com/for-secure-code-maintainability-matters

    Author Robert Collier said that “Success is the sum of small efforts repeated day in and day out.” That’s especially true when it comes to security. By now we all understand that securing your systems isn’t as simple as installing a firewall and calling it a day. Instead, it’s multiple actions and strategies in concert, implemented consistently over time. And believe it or not, one small but important strategy is simply writing code that’s reliable (bug-free) and maintainable (easy to understand). Yes, I know that sounds too simple, and possibly even self-serving. So in this post I’ll lay out some of the evidence for how writing reliable and maintainable code means you’re inherently writing more secure code.

    In fact by one count, about 60% of CWEs aren’t vulnerabilities at all. CWE-699 is the Software Development view. It “organizes weaknesses around concepts that are frequently used or encountered in software development”. It contains 40 sub-categories, including Complexity Issues, Numeric Errors and Bad Coding Practices. Of the 59 leaf listings under Bad Coding Practices, the first is the beautifully emblematic CWE-478, Missing Default Case in Switch Statement.

    This is not a rule most people see as important for Code Security. At SonarSource, we don’t even class it as a Bug, but as a Code Smell / Maintainability problem. But its inclusion in the CWE says that experts in the field see it as important for security. Because the small consistent efforts like providing default clauses help you write “code that is obviously right”.

    #Scurité_informatique #Codage #Maintenance #Programmation #Heartbleed

  • Enquête militante sur les logiciels de recueil de données en psychiatrie - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/enquete-militante-sur-les-13776

    La Commission contre les outils gestionnaires, inscrite dans le mouvement du Printemps de la Psychiatrie, vous propose une enquête militante sur les logiciels de recueil de données en Psychiatrie pour aider à la construction de la grève des données.

    Cette enquête (pdf en téléchargement en fin d’article) part du constat que depuis une vingtaine d’années, les ordinateurs ont largement pris place dans le quotidien des soignants en psychiatrie dans un contexte de dégradation de la qualité de l’accueil des patients et des conditions de travail des soignants.

    Cette augmentation exponentielle des ordinateurs, du numérique en général, est vantée tant par les mass-médias que par les politiques au pouvoir comme un signe de progrès, « progrès technologique » qui promet une « amélioration de la qualité des soins » (Agnès Buzyn, 2018). Progrès technologiques qui ont permis la mise en place de la Tarification à l’Acte (T2a) dans les hôpitaux généraux, largement remise en question par les soignants lors des récentes grèves du codage. L’épidémie mondiale de coronavirus révèle à quel point notre système de santé public a été endommagé par ces mêmes politiques néolibérales.

    Peu de soignants savent qu’en fournissant des informations sur les logiciels en psychiatrie (tel que Cortexte), ils œuvrent au Recueil d’Informations Médicales en Psychiatrie (RIM-P) qui fonctionne sur le même mécanisme que la T2a. Cet outil, dont nous faisons l’historique, est le bras armé de l’idéologie qui sous-tend les mesures d’austérité, de valorisation marchande et de réduction du sujet à ses neurones et sa chimie. Il sert clairement un régime de gouvernance par les chiffres et prépare la transition vers un système de tarification standardisé en psychiatrie pour janvier 2021. Depuis son instauration en 2006, les usages du RIM-P se sont multipliés : management des équipes et contrôle de l’activité des services et des professionnels par les directions des hôpitaux, amélioration de la performance, benchmarking, négociations avec les tutelles sur les budgets, incitations de l’Assurance Maladie à développer certaines activités de soins considérées comme favorables à la santé publique.

    Nous montrons comment ces données, par la généralisation de leur traitement par des hangars de données, ou data hubs, vont aussi permettre de renforcer et d’accélérer le processus de marchandisation de la santé mentale avec une multiplication des partenariats public / privés qui œuvrent notamment à la création de nouveaux produits d’e-santé mentale.

    #soin #santé #T2a #codage #grève_du_codage #psychiatrie #neuroscientisme #éthique #enquête_militante

  • Code is outlaw ! C’est la lutte digitale et la grève reconducstream ! par Olivier Ertzscheid — L’AUTRE QUOTIDIEN
    https://www.lautrequotidien.fr/new-blog/luttedigitale

    Par Olivier Ertzscheid

    Lorsque des sociologues se pencheront sur les grandes grèves et les mouvements sociaux du 21ème siècle (ils ont déjà commencé et je vous recommande plus que chaudement l’ouvrage de Zeynep Tufekci, Twitter et les gaz lacrymogènes), ils verront entre autres que les caisses de grève crowdfundées et autres cagnottes de soutien en ligne sont devenues une forme de standard. Et que la lutte est streamable avant que d’être finale comme en témoigne le délicieusement nommé Recondu.stream.

    Plusieurs phénomènes sont en train de converger entre technique et société. Entre mobilisations sociales et mobilités techniques. Entre sociabilités techniques et mobilisations tout court.

    C’est dans ce contexte là et à l’occasion du mouvement contre le projet de réforme du régime de retraites du gouvernement Macron, que pour la première fois à ma connaissance émerge un texte rassemblant explicitement des « travailleuses et travailleurs du numérique » autour de la contestation d’une réforme qui n’a pas de lien spécifique avec ledit numérique. La première fois qu’un texte parle au nom des « travailleurs et travailleuses du numérique » sur une revendication sociale. De la même manière que « les profs », « les cheminots » ou « les avocats », émerge ainsi une catégorie socio-professionnelle qui n’avait jusqu’ici pas d’autre existence que celle des fiches métier de pôle emploi et des soirées pitch de la start-up nation : « les tech ».

    Ce texte s’intitule donc « Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites » et est accessible sous le nom de domaine « Onestla.tech ». « On est là ». A la fois situationniste (si « on est là » - avec accent sur le « a » que ne permettent pas les URL - c’est que nous sommes ici, que nous sommes présents) et représentatif ("on est la" signifiant « nous représentons »).

    Vingt ans plus tard donc, les codeurs prennent (enfin) la parole. Et ils écrivent :

    « En tant que conceptrices et concepteurs de ces programmes, de ces algorithmes, notre responsabilité est de veiller à ce que nos créations servent à aider, à libérer. De refuser de produire des outils conçus pour exploiter, asservir, réprimer ou polluer. »

    Ce sont eux, ces « codeurs » et « codeuses », ces « agilistes », « CTO », « Tech lead », « Lead Dev. », et consorts, ce sont eux qui « implémentent ces valeurs », eux qui « garantissent ou empêchent certaines libertés ». Ce sont eux qui nous laissent aussi, et ainsi, entrevoir enfin la possibilité de choix collectifs « dans la manière dont ces valeurs sont garanties ».

    Tout doit être codé. Les actes médicaux, les modules d’enseignement, les noms des gens, les prix des choses. Tout. Absolument tout. Le code est une codéine. Un morphinique mineur. Si Bernard Stiegler rappelait que la disruption était « une stratégie de tétanisation de l’adversaire » permettant de le prendre de vitesse pour l’empêcher de penser, la « codification » serait alors son miroir, une stratégie morphinique, un antalgique social qui crée sa propre dépendance. Les deux fonctionnant de pair. A chaque nouvelle fausse accélération, a chaque nouvelle tétanisation disruptive, l’antalgique du code, morphinique social incapacitant à chaque fois qu’il n’est pensé que pour l’accélération.

    Tout doit être codé. Tout. Absolument tout. La « code-enclavure » a remplacé les nomenclatures. On « n’appelle » plus les choses par leur « nom » mais on « enclave » et on enferme les êtres et les choses par un « code ». Codenclavure contre nomenclature. Coder pour refuser de nommer. Encoder pour dé-nommer.

    Il est donc vital pour nos sociétés qu’émerge cette « classe » des travailleurs et travailleuses du numérique, car comme l’expliquait Marx, pour qu’une classe (sociale) puisse exister il faut qu’elle ait conscience d’être une classe. A n’en pas douter au regard de l’évolution de nos sociétés, celle des travailleurs et travailleuses du numérique en est une, et ce collectif tribunicien « On est la Tech » est peut-être cette première prise de conscience.

    #Mouvement_social #Informatique #Algorithmes #Olivier_Ertzscheid #Codage

  • Des effets des outils sur nos pratiques : pourquoi les médecins détestent-ils leurs ordinateurs ? | InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2019/01/31/des-effets-des-outils-dans-nos-pratiques-pourquoi-les-medecins-deteste
    /assets/images/logo_ia.png

    Car le logiciel génère des heures de travail supplémentaires, passées non avec les patients, mais devant l’écran. En 2016, une étude montrait que les médecins passaient environ 2 heures devant leur écran pour chaque heure passée devant leur patient – l’Europe connaît le même phénomène : une étude menée dans le Service de médecine interne du Centre hospitalier universitaire vaudois indique que les médecins assistants passent 5 heures par jour devant un écran, contre 1,7 devant les malades. Ces 5,2 heures sont consacrées à entrer des informations dans le « dossier patient informatisé ».

    #numérique

    • @cedric3 Oh combien ! Me rappelle une prof de Maths qui a refusé de me recevoir arguant que je trouverais tout ce qu’il faut sur internet. #technocratie

      Cependant, il est assez incroyable, voire pitoyable, que chacun·e ne prenne pas sa part de responsabilité dans l’avènement du fachisme informatique. A commencer par les politiques, mais aussi les médecins qui ont accepté le fichage de ceux dont ils auraient du prendre soin. Rappeler que la #carte_vitale n’est pas obligatoire, pas plus que la carte bleue non plus de mettre son enfant dans des centres fermés nommés écoles ou d’emplir son sac de carte de fidélité.
      A un moment, on peut aussi dire non à la #technocratie et entrer en résistance, ça coûte cher à tout niveau mais le sens critique de mes contemporains semble s’être arrêté à leur porte monnaie.
      C’est plus facile de faire taire d’un revers de main ceux et celles qui dénoncent et se sont élevé·es contre cette #aliénation et d’aller jouir de son rôle dans le fichage de la population.
      Ça me met en colère à vrai dire et me fait penser à la vallée d’Aspe, une fois que les tunnels ont été construits et la vallée détruite, les habitants ont reconnu que finalement c’était une calamité mais ah ben zut les écolos givrés qui se cadenassaient sur les chantiers avaient donc raison.
      #DMP #données_personnelles #santé #fichage #amazon

  • Apprendre à coder - coder pour les enfants

    Chères toutes, chers tous

    Je cherche à sélectionner des logiciels ou des sites Internet pour apprendre aux enfants à coder (12 ans et 9 ans), ainsi que des sites « pédagogiques » mais rigolos pour affiner les apprentissages. J’en ai vu quelques uns via les moteurs de recherches, mais n’étant pas spécialiste - il y a ici des grands pro - je serai très heureux d’avoir vos avis et vos conseils.

    L’idée est d’essayer de proposer une alternatives « viable » aux jeux vidéos débils et violent, et malheureusemnt très addictifs qui envahisent l’environnement des enfants, à l’école via les camarades de classe, au centre ville, via la pub et même jusqu’à la bibliothèque qui était jusque là préservée (et où les enfants pouvaient aller après l’école vers 14:00 pour suivre des activités, lire, voir des films sélectionnées par les bibliothécaires). Depuis quelques temps, ils ont installé dans la bibli des ordi occupés maintenant par des enfants qui jouent à Fortnite ou Roblox du matin au soir...

    Voilà les données de l’équation et le défi : proposer une approche des écrans et de l’ordi avec des outils qui leur seront utiles pour plus tard, en limitant au maximum le temps de ’jeux vidéos’ (sans l’interdire, ce qui serait sans doute contre-productif, mais en recréant un équilibre jeux vidéos/apprentissage de l’ordi).

  • A propos de Scratch (MIT Media Lab)
    https://scratch.mit.edu

    Avec Scratch, vous pouvez programmer vos propres histoires interactives, vos jeux et animations - et partager vos créations avec d’autres au sein de la communauté en ligne.

    Scratch aide les jeunes à apprendre à penser de façon créative, à raisonner systématiquement et à travailler en collaboration : les compétences essentielles pour la vie au 21ème siècle.

    […]

    Scratch est un projet du groupe Lifelong Kindergarten au MIT Media Lab. Il est fourni gratuitement.

    #éducation #TICE #NTIC #codage

  • Pas besoin d’être bon en maths pour coder, ça se confirme (Rue89)
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/08/13/besoin-detre-bon-maths-coder-ca-confirme-260745

    Parmi les pays qui sont, peu ou prou, dans la moyenne, on rencontre la France (21,4%) […].

    A défaut d’être le reflet des compétences en maths des jeunes, la plus ou moins grande prédisposition des 16-24 ans au code ne serait-elle pas plutôt tributaire de cultures scolaires plus ou moins favorables aux apprentissages informatiques ?

    #éducation #TICE #NTIC #codage

  • #pourunjihad2proximité, un dialogue très intéressant chez @lundimatin
    https://lundi.am/pourunjihad2proximite

    Camille2 : Oui ... Mais ce qui est terrible, c’est que Charlie/pas Charlie est en soi un dispositif qui fait disparaître d’autres positions, notamment des positions révolutionnaires. De manière générale, les forces qui avaient commencé à s’esquisser dans les protestations antipolice à l’automne, qui rentraient en écho avec ce qui se passait aux USA, au Mexique, en Israël, tout ça a été recouvert par la question de l’islamisme, par la question Charlie ou pas Charlie.

    Si tu regardes un peu de loin, c’est assez souvent que la question révolutionnaire, même à un niveau minimal d’élaboration, est recouverte par la psychose à deux faces, terrorisme/antiterrorisme. C’est arrivé de toute évidence pendant le Printemps arabe, mais même en 2001, où les questions et les inquiétudes ouvertes par Gênes ont été anéanties par l’évènement du 11 septembre.

    Surtout depuis le Printemps arabe, on a l’impression que, grosso modo, quatre forces cherchent à s’organiser à une échelle mondiale, transnationale : la police, les fascistes, les djihadistes et les révolutionnaires. Les polices trouent le plan étatique ou national, collaborent ou se font la guerre entre elles, s’échangent renseignements, financements. Les fascistes, notamment en Europe, se font écho, en Ukraine, en Grèce, en Hongrie.

    J’ai parlé plus haut de la constitution souple d’un parti du djihad. La séquence qui commence en Grèce en 2008 et se poursuit avec les Printemps arabes, les grèves au Brésil ou au Québec, les émeutes à Téhéran, Londres, ou en Suède, les prises de places en Espagne ou en Turquie, témoigne à mon sens de la constitution d’un parti révolutionnaire à l’échelle mondiale, ou plutôt d’une position révolutionnaire générale qui se donne de plein de manières différentes dans pas mal d’endroits inattendus.

    Sauf que, et c’est là le problème, de ces quatre forces, trois sortent renforcées de la surenchère djihad/réaction policière. La police est acclamée, comme on l’a vu à Boston après l’attentat au marathon, ou à Paris le 11 janvier. Les fascistes recrutent tranquillement, se chauffent sur quelques mosquées, et guettent leur heure. Les djihadistes, comme on l’a dit plus haut, poussent leur agenda étrange, très médiatique, très spectaculaire. Mais nous, les révolutionnaires, nous peinons à exister dans ces périodes post-traumatiques. Nous ne savons pas quoi dire, ni comment le dire, et quand nous avons une parole à porter, elle s’entend à peine dans le brouhaha névrotique que le terrorisme, comme l’antiterrorisme, cherchent à produire. Il ne s’agit pas de se plaindre de l’absence de minute de silence en l’honneur de Rémi Fraisse, mais simplement de remarquer que depuis les attentats, souffle un vent d’hiver dont tout le monde profite, sauf nous.

    • Ce qu’on peut dire des frères Kouachi comme de Coulibaly, c’est qu’ils sont allés vers la mort en courant, au devant d’elle. Un peu comme si, ayant pris assez de vitesse avant le choc, ils étaient capables de la traverser. Ils s’en foutent des 77 vierges et du Paradis, en réalité. Ils ont un sens de l’ascèse, un sens du sacrifice de soi comme clé de toute élévation, qui les rend puissants.

      Après, évidemment que cette #spiritualité est complètement #nihiliste, mais ça n’enlève rien à sa force. Mais il faut vraiment comprendre qu’un attentat comme ça, pour un djihadiste, ce n’est pas un mauvais moment à passer, ou une erreur monumentale, comme tentent de le faire croire les affiches antiradicalisation du ministère de l’Intérieur... au contraire, c’est un sommet de raffinement dans la pratique de l’islam. Comment être quitte du monde : fais le djihad. C’est ça qu’ils se disent, c’est ça qui les rend fort, c’est ça qu’on ne comprend pas vraiment.

    • "... la position révolutionnaire est prise en étau : d’un côté, l’accroissement des moyens techniques, humains et juridiques de répression dirigés contre les « djihadistes » mais qui ne demandent qu’à être utilisés contre elle ; de l’autre, une partie non négligeable de la jeunesse qui rejette les institutions actuelles, mais pour mieux sombrer dans un fascisme multiforme (religieux, soralo-dieudonniste, lepéniste)."

    • #populisme comme méthode de #codage et l’enfumage persistant || #Pagida, +/- #Charlie, etc.

      #effacement et/ou recodage de l’#histoire, de sa mémoire individuelle, de sa propre #expérience avec le résultat d’un manque de confiance dans des facultés de son #jugement individuel vis-à-vis des forces de la #marginalisation économique et idéologique dans une culture de la homogénéité créée, soutenue et modifiée ad libitum selon des intérêts des institutions politiques et sociales.

  • Présentation détaillée de la démarche et des #outils utilisés #text-mining.
    (avec une grosse étape manuelle d’identification et de #codage des noms)

    Les armes informatiques de l’opération #OffshoreLeaks - Sciences et Avenir
    http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/decryptage/20130412.OBS7813/les-armes-informatiques-de-l-operation-offshoreleaks.htm

    Problème : cette manne d’informations, si sensible que le ministre français du Budget a demandé à la presse de les transmettre à la justice (ce que Le Monde a refusé de faire), s’est avérée d’abord très difficile à exploiter, car trop massive, disparate et pas structurée. L’ICIJ a donc décidé de s’équiper de plusieurs logiciels, certains fournis gratuitement par des éditeurs, d’autres développés en interne spécialement pour le projet. Une véritablement machinerie informatique destinée à traiter et explorer une masse inédite de documentation.