• Statement on the French-UK summit
    https://migreurop.org/article3437.html

    We, organisations and individuals standing in solidarity with migrants across the French-Belgian-British border, condemn unequivocally the continued violence and securitisation of borders, as proposed by Starmer and Macron. As the French government risks bowing to pressure from the UK government to modify their maritime law to allow these police interventions, they have now requested a proposal from the Interministerial Committee of the Ocean, with the intention to authorise the dangerous (…) #Collective_actions

  • Pourquoi l’État veut-il faire interdire les #congés_menstruels des collectivités ?

    Des #collectivités_territoriales tentent à travers la France d’instaurer des congés pour les agentes souffrant de pathologies gynécologiques, comme des règles douloureuses. Mais le ministère de l’Intérieur essaie systématiquement d’annuler ce droit.

    (...)

    la direction générale des #collectivités_locales (DGCL), attachée au ministère de l’Intérieur, a diffusé le 21 mai une circulaire aux préfectures, leur demandant de systématiquement refuser la mise en place des congés menstruels dans les collectivités. Le texte rappelle que « seul le cadre juridique national peut instituer des autorisations spéciales d’absence » et que « le cadre légal en vigueur ne prévoit aucun motif pour raison de santé lorsqu’il est dénué de lien avec la parentalité ».

    Des collectivités ont voulu passer par des expérimentations locales, prévues par la Constitution, pour mettre en place les congés menstruels. Mais ces expérimentations doivent être « préalablement autorisées par une loi » et sont donc, dans les cas présents, jugées « illégales », selon la circulaire du ministère de l’Intérieur. La DGCL demande donc aux préfectures une « vigilance accrue » et leur suggère d’adresser aux collectivités ayant pris de telles délibérations « un recours gracieux, puis, le cas échéant, [de] déférer la décision au tribunal administratif ».

    La DGCL estime que les dispositifs de congés déjà existants doivent être privilégiés « pour traiter la question des règles incapacitantes », comme le recours aux arrêts maladie ou au télétravail.

    https://basta.media/pourquoi-Etat-veut-faire-interdire-conges-menstruels-collectivites-strasbou

    #droits_des_femmes

  • Pour 2 millions, le Collège de France perd le droit de critiquer Total
    https://revue21.fr/article/college-de-france-total

    Le 13 juin 2025, le #Collège_de_France nous a communiqué ce contrat de 26 pages qui interroge la #liberté_académique dont doit se prévaloir un lieu de savoir. Le texte prévoit que #Total octroie la somme de 2 millions d’euros pour l’animation, de 2021 à 2026, de cette chaire. Chaque année y siège un scientifique qui s’est illustré dans sa discipline, comme l’économiste Christian Gollier ou le professeur d’histoire environnementale Kyle Harper. Une initiative visant à « s’engager et prendre part [au] combat » de la « transition écologique et énergétique » à l’heure de l’« urgence climatique », comme l’indique le site web Avenir Commun Durable.

    En échange de cette donation, le Collège de France a consenti à une clause dite de non-dénigrement, c’est-à-dire qu’il s’engage à s’abstenir de « toute communication directe ou indirecte, écrite ou orale, susceptible de porter atteinte à l’image et à la notoriété » de la multinationale. Laquelle ne voit pas de contradiction à reconnaître, dans le même souffle, que « la réussite, la richesse intellectuelle, l’impact et le rayonnement de l’initiative Avenir Commun Durable reposent sur la réputation d’indépendance […] du Collège de France ».

    https://archive.ph/WMNzR
    #climat #convention #universités

  • #gkn sotto #sgombero: aggiornamenti dal #collettivo_di_fabbrica
    https://radioblackout.org/2025/06/gkn-sotto-sgombero-aggiornamenti-dal-collettivo-di-fabbrica

    Dal Collettivo di fabbrica arriva la notizia di un possibile sgombero del presidio della ex Gkn. Si apprende da testate giornalistiche che il presidio sarebbe sotto sgombero da parte del Tribunale fallimentare su indicazioni dei commissari/custodi nominati dal Tribunale stesso a tutela degli interessi dei soggetti immobiliari nell’ambito della procedura di fallimento. Con queste indicazioni […]

    #L'informazione_di_Blackout #riconversione
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/06/GknOrdinanzaSgombero-.mp3

  • Caroline Made the Most Life-Affirming Album of the Year So Far
    https://www.hearingthings.co/caroline-2-album-review

    most of Caroline 2 sounds like the memory of a 2 a.m. conversation between friends who are also family. People who will listen to you at your lowest and offer solace and imagine futures you would never allow yourself to dream.

    https://www.youtube.com/watch?v=bBhk-i2r3xM

    For all of their magnificence, collectives come at a cost; our society is set up to make them nearly impossible to build and maintain. (...) all of the members have day jobs and none earn a salary from the band. The cost of being a collective means Caroline have yet to announce any upcoming U.S. tour dates even though they’re signed to an established indie label, Rough Trade, and just put out one of the most acclaimed albums of 2025.

    #musique #collectif

  • Algeria: Migrants face raids, mass expulsions, and hate speech
    https://migreurop.org/article3423.html

    In recent years, Algeria’s public sphere has witnessed an alarming rise in hate speech and persistent incitement against migrants from sub-Saharan Africa. Migrants face racist rhetoric widely circulated in some media outlets and on social media, which promotes systematic violations and fuels a general climate of marginalization and discrimination. The undersigned organizations denounce this rhetoric, and call on the Algerian authorities to halt arbitrary mass expulsions of migrants and to (…) #Collective_actions

  • La crise du chiffonnage à #Paris (1900-1939)
    https://metropolitiques.eu/La-crise-du-chiffonnage-a-Paris-1900-1939.html

    Les chiffonniers ont marqué l’histoire des représentations de Paris. Dans les années 1940, leur disparition signe la fin d’un monde professionnel du recyclage, victime de l’industrialisation du traitement des #déchets privilégiant l’incinération et la mise en décharge. Pendant le premier tiers du XXe siècle, la région parisienne devient l’une des métropoles les plus urbanisées et industrialisées de l’Europe continentale. Les conséquences environnementales de la croissance démographique et les changements #Essais

    / déchets, Paris, #banlieue, #chiffonnier, #hygiène, #incinération, #collecte_des_ordures, #histoire

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_ramon.pdf

  • Des collectifs d’habitants perturbent l’assemblée d’actionnaires d’une multinationale minière

    Des collectifs des quatre coins de la France se sont rassemblés à Paris contre les projets d’une multinationale minière française, #Imerys. De la Bretagne à la Dordogne, tous sont impactés par l’extraction, poussée au nom de la #transition_écologique.

    « Les nouveautés 2025 ! Profitez du réchauffement : venez vous ressourcer au Parc Imeryx ! » lancent à la volée une vingtaine de personnes venues du Cantal, de Bretagne, de Dordogne et de l’Allier. Ils et elles se sont retrouvés ce 13 mai dans un quartier chic de la capitale, au quai de Grenelle, où se tient l’Assemblée générale des actionnaires d’Imerys, une multinationale minière française.

    Ces collectifs d’habitants sont tous engagés, chacun dans leur département, contre quatre projets d’#extraction_minière sur le territoire français. Ils profitent de l’assemblée des actionnaires pour alerter les investisseurs sur l’#impact_environnemental de l’entreprise, distribuant des tracts humoristiques aux nombreux hommes vêtus de costumes noirs qui entrent dans les locaux.

    Imerys extrait et transforme des #minéraux, pour les secteurs des biens de consommation, l’industrie et la construction. Implantée dans 46 pays, la multinationale possède plus de 200 sites dans le monde et 28 en France, regroupant #mines, carrières et usines. Et compte accroître son activité extractive en France.

    « L’entreprise projette d’ouvrir une quatrième fosse d’extraction à #Glomel, dans les Côtes-d’Armor, située sur une zone considérée comme le château d’eau de la Bretagne », dénonce un membre du collectif #Mines_de_Rien. Imerys y exploite depuis plus de 50 ans une carrière d’#andalousite – un minerai utilisé dans la #sidérurgie – et une usine d’extraction.

    Un autre projet d’Imerys a fait parler de lui récemment. Dans l’#Allier, à #Échassière et à #Saint-Victor, la multinationale compte exploiter une mine de #lithium ainsi qu’une usine de transformation du minerai pour produire la matière première pour 700 000 #batteries de voiture par an.

    Face cachée de la transition

    Sur le parvis où sont distribués les tracts, l’un des responsables du projet d’Imerys dans l’Allier, sort à la rencontre des militants. Le projet doit « réduire la dépendance française et européenne à l’importation de lithium », explique l’homme, « stimuler l’économie locale » et « relever le défi de la transition énergétique ». « C’est un projet stratégique pour la #décarbonation ! », lance-t-il.

    Le gouvernement a reconnu le projet d’Imerys dans l’Allier comme étant d’intérêt national majeur, promettant de faire de la France le premier producteur de lithium européen. Et l’État y investit directement à hauteur de 100 millions d’euros d’argent public. Étienne, du collectif Stop Mines 03, n’est pas convaincu. « Si le lithium extrait sert à construire des SUV et détruire la planète, ça n’a aucun sens de parler de décarbonation ! » répond-il au représentant de l’entreprise.

    L’appel à un débat sur les usages

    En avril dernier, Imerys a organisé un séminaire sur l’usage du lithium au cours duquel des SUV de la marque BMW ont d’ailleurs été présentés... Autre argument sur la question de l’usage : « On ne peut pas se passer de cette ressource si on veut la transition, mais on peut pas l’utiliser pour fabriquer des maillots de bain connectés qui vous indique quand remettre de la crème solaire », ironise Étienne alors que l’AG se poursuit à l’intérieur.

    « Nous, citoyens, demandons un débat public sur les usages de nos minéraux », réclame l’un des membres des collectifs au responsable d’Imerys.« On ne va pas, nous, Imerys, mener un débat public », répond le responsable, avant de repasser la porte du grand bâtiment où sont réunis les actionnaires. Le dialogue est clos. Mais dehors, l’action se poursuit.

    Des territoires sinistrés

    « Imerys exploite nos terres et s’étend telle une pieuvre dévorante », déplore au micro Nathalie, de l’association #Sauvegardons_Razac_et_le_Bassin_de_la_Cole, en Dordogne. La multinationale prévoit d’y étendre son extraction de #quartz sur 40 hectares. Le minerai est notamment utilisé dans les domaines de l’électricité et du numérique.

    À #Nouvialle, dans le Cantal, Imerys souhaite extraire de la #diatomite, minerai utilisé dans l’#industrie_agroalimentaire pour ses propriétés filtrantes. « Les 400 hectares concernés sont au centre d’un fragile équilibre, régulent naturellement le cycle de l’eau, c’est une ressource fourragère pour les agriculteurs, et ils abritent 142 espèces protégées », dénonce Chantal du #Collectif_pour_la_narse_de_Nouvialle, une #zone_humide.

    À Glomel, là où se trouve la carrière d’andalousite, les #landes, #tourbières et prairies humides laissent la place à des #bassins_de_décantation remplis d’eau acide. Imerys y raffine sa production d’andalousite. Comme le révélait le média breton Splann ! l’année dernière, des taux anormalement élevés de #nickel, #cobalt, #arsenic et autres #métaux_toxiques ont été retrouvés dans un ruisseau où la multinationale rejette chaque année 1,5 million de mètres cubes d’#eaux_usées. « On a l’impression d’être une population et un territoire sacrifié au nom du profit et de l’andalousite », se désole l’un des membre de Mines de Rien.

    Alors que le collectif de Glomel clôt sa prise de parole, une longue silhouette colorée apparaît de l’autre côté de la rue. Drapé d’une chemise bleue recouvrant ses tentacules jaunes, vertes et rouges, une grande marionnette prend place sur le parvis du bâtiment accueillant l’AG. Nommée Pelletassou, elle porte une pancarte « Imerys » et ses bras sont en forme de pelleteuse. Ce monstre carnavalesque inspiré de la culture occitane représente « la grande machine extractiviste ». « #Pelletassou a été jugé par un tribunal populaire. Demain il sera au Parlement Européen, pour sensibiliser les dirigeants à la réalité que nos riverains vivent », explique François, l’un des militants, en souriant. Sur d’autres sites de production, ailleurs dans le monde, Imery est régulièrement accusé de générer des pollutions, comme à Barcarena, aux portes de l’Amazonie brésilienne.

    https://basta.media/Des-collectifs-perturbent-assemblee-d-actionnaires-multinationale-miniere-I

    #résistance #extractivisme

  • Le #décrochage_scolaire : un #coût humain et social sous-estimé

    #Apprentis_d’Auteuil alerte sur le coût du décrochage scolaire pour les #jeunes et pour la société. Ce 19 mai, la fondation publie un rapport sur les jeunes qui quittent l’école sans diplôme ni qualification, et sur le coût que représente le décrochage scolaire pour toute la société. Ce rapport montre combien il est urgent de redonner le goût d’apprendre à ces jeunes dans leur intérêt et celui de la collectivité. Exemple au collège Nouvelle Chance d’Apprentis d’Auteuil au Mans.

    Aujourd’hui, en France, plus de 75 000 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans diplôme ni qualification. Ces décrocheurs accèdent difficilement à l’emploi, sont plus touchés par le #chômage que les autres jeunes et risquent l’#exclusion. À ce drame humain s’ajoute un surcoût pour la société : accompagner un décrocheur coûte cher à la collectivité.
    Selon les chiffres de l’Éducation nationale, le décrochage scolaire a décru : en 2023, 7,6% des 18-24 ans étaient en dehors du système scolaire contre 11% en 2006. « Trop de jeunes décrochent encore ! constate Jean-Baptiste de Chatillon, directeur général d’Apprentis d’Auteuil. Et les plus vulnérables sont les premiers concernés. Nous refusons de nous y habituer car il existe des solutions. »

    Les plus vulnérables ? Des garçons et des filles en difficulté scolaire, qui ne trouvent pas de sens à l’école, peinent à acquérir les fondamentaux, sont mal orientés, freinés par une santé mentale fragile, victimes de harcèlement scolaire, etc.
    Ces adolescents vivent souvent des difficultés socio-économiques au sein d’un environnement marqué par la précarité ou le chômage. Les difficultés peuvent également être d’ordre familial (ruptures, événement particulier, problèmes d’acculturation, de langue, lien famille-école distendu) ou personnel (liées à la santé, à la mésentente avec les enseignants, à la quête de l’argent facile...)

    « Tous ces facteurs ont des conséquences sur le jeune, sa santé mentale et physique, son comportement en classe, ses résultats scolaires, sa motivation, sa projection dans l’avenir, souligne Julien Pautot, chef de projet au Pôle prévention du décrochage scolaire à Apprentis d’Auteuil. Les difficultés scolaires résultent de difficultés plus larges. Raison pour laquelle les décrocheurs ont besoin d’être accompagnés et suivis individuellement pour retrouver, avant toute chose, confiance en soi et estime de soi. »

    L’innovation du #collège_Nouvelle_Chance au Mans

    En proposant un #accompagnement_renforcé et des #pédagogies_innovantes en matière de #prévention et de #remédiation, Apprentis d’Auteuil démontre que le décrochage scolaire n’est pas une fatalité.
    Au Mans, par exemple, le collège Nouvelle Chance ouvert en 2014, accueille des élèves âgés de 13 à 16 ans qui n’ont plus le goût d’aller à l’école, sont déscolarisés ou en cours de #déscolarisation. Il leur propose, en plus d’un parcours scolaire personnalisé établi en concertation avec le jeune, sa famille et une équipe pédagogique et éducative pluridisciplinaire, un apprentissage de la vie en société et de la #citoyenneté.

    « L’objectif du collège Nouvelle Chance est de révéler le meilleur de chaque jeune, de faire germer et grandir en lui ses capacités, ses compétences, ses talents et ses envies, résume Emmanuelle Barsot, directrice. Pour que chacun reprenne confiance en soi mais aussi dans l’institution scolaire et s’autorise à rêver. Bien souvent, ce sont des jeunes extraordinaires qui ont une histoire de vie compliquée. À nous de changer notre regard sur eux, de leur faire confiance et de leur donner les moyens de s’épanouir et de réussir. Un simple « Tu vois, tu y arrives » peut changer beaucoup de choses. »

    Depuis le mois de janvier, Shelly, 15 ans, vient tous les jours au collège Nouvelle Chance. Une grande victoire pour elle après plus de trois mois de déscolarisation, et une énorme satisfaction pour les enseignants chaque jour à ses côtés. « En 5e, je ne pouvais plus aller au collège, se souvient-elle. J’avais peur de l’école, j’en vomissais. Je ne voulais pas que ma mère me voie dans cet état. Tout cela à cause d’élèves qui ne faisaient pas attention à ce qu’ils disaient. J’en ai parlé à beaucoup d’adultes, mais rien n’a changé. Un jour, j’ai dit à l’ancien directeur : "Je ne peux pas rester là. Sinon, je risque de faire une grosse bêtise." Il a appelé ma mère et nous a proposé le collège Nouvelle Chance. Ici, je n’ai plus peur. »

    Un parcours scolaire personnalisé

    Faire différemment pour ces jeunes loin de l’école, tel est le leitmotiv du collège Nouvelle Chance, qui accueille 30 élèves décrocheurs ou exclus d’établissements scolaires de la Sarthe. Pour chacun, un projet personnalisé et attractif destiné à le raccrocher aux apprentissages. « À un moment de l’année scolaire, les collèges des jeunes se trouvent un peu démunis. Ils ont tout tenté pour les raccrocher à l’école, en vain, explique Emmanuelle Barsot. En nous confiant ces adolescents pour un an, exceptionnellement deux, ils espèrent leur donner une nouvelle chance. »

    Dans des classes à petits effectifs de 6 à 8 élèves, les jeunes suivent des cours de trois-quarts d’heure (avec pauses de quinze minutes) le matin. À leurs côtés, deux enseignants dont l’un fait cours et l’autre apporte des compléments d’information. Au déjeuner, jeunes et adultes se retrouvent à la même table pour un temps d’échange informel. L’après-midi, en compagnie de professeurs et d’éducateurs, les collégiens participent à des activités susceptibles de les aider dans leur orientation scolaire ou professionnelle. Des projets artistiques ou sportifs individuels ou collectifs, des rencontres intergénérationnelles, des stages, des découvertes métiers leur sont proposés. Des emplois du temps à la carte sont même créés pour les jeunes qui ont décroché depuis plusieurs mois voire années.

    « L’essentiel est que les décrocheurs viennent de plus en plus souvent au collège Nouvelle Chance et retrouvent le goût et l’envie d’apprendre et de progresser via un projet personnalisé, conclut Emmanuelle Barsot. Et ce, en lien étroit avec les familles. Aucun décrocheur n’est livré avec un mode d’emploi. Chacun a sa façon de fonctionner. À nous de lui faire confiance et de l’aider au mieux. Tous en valent vraiment la peine ! »

    https://www.apprentis-auteuil.org/actualites/plaidoyer/le-decrochage-scolaire-un-cout-humain-et-social-sous-estime
    #France #rapport #école #éducation #statistiques #chiffres

  • École inclusive : les collèges privés loin du compte [janvier 2024]
    https://www.snes.edu/article/ecole-inclusive-les-colleges-prives-loin-du-compte

    Selon la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), il n’y a que 16 #collèges privés sous contrat sur 1660 qui proposent une section #UPE2A, soit moins de 1%. Le secteur public en compte 1024 sur 5316 collèges publics en France, soit plus de 19%. Alors que dans le privé sous contrat scolarise 21,3% des collégien.nes, il ne scolarise que 1,5% des élèves allophones. Est-ce parce qu’il s’agit le plus souvent d’enfants issu.es de milieu défavorisé et présentant des difficultés scolaires ? Ce profil n’est pas recherché par le privé.

    [...]

    Les chiffres de la DEPP indiquent que 90% des collégien.es d’#ULIS sont scolarisé.es dans le public. 377 collèges privés accueillent un dispositif ULIS contre 2321 collèges publics.

    #inclusion #enseignement_privé

  • Quand l’expertise environnementale réorganise les services : le cas de la métropole de #Strasbourg
    https://metropolitiques.eu/Quand-l-expertise-environnementale-reorganise-les-services-le-cas-de

    Alors que les défis environnementaux nécessitent des politiques transversales, les métropoles sont souvent confrontées à un cloisonnement de leurs services. La réorganisation opérée par Strasbourg souligne l’intérêt de croiser les enjeux de #nature et d’agriculture. La nature et l’agriculture sont deux catégories qui façonnent des systèmes d’action, tels que formalisés par la sociologie des organisations (Crozier et Friedberg 1977). Elles structurent des secteurs différenciés des politiques publiques (Dubois #Terrains

    / nature, #agriculture, #expertise, #services_métropolitains, Strasbourg, collectivités (...)

    #collectivités_locales
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/bognon_etal.pdf

  • « L’#hypocrisie des #puces_électroniques#made_in_France” »

    Relocaliser l’industrie numérique, telle que la production de puces électroniques, est un #leurre. #Quartz, #silicium, #cobalt... viennent du Sud global. « Le #numérique est une #technologie_impériale », résume notre chroniqueuse.

    C’était un mot qui faisait souffler un vent d’idéalisme, un mot de contre-sommet plus que de journal télévisé : « relocaliser ». Dans les années 2000, les altermondialistes voulaient « relocaliser l’économie ». Défendre la menuiserie de bois local contre la production mondialisée d’Ikea, soutenir l’agriculture paysanne contre la monoculture d’exportation. Le monde entier était devenu la base logistique des multinationales. Relocalisation et coopération s’opposaient à ce libre-échange impérial qui permet d’obtenir de l’huile de palme d’Indonésie ou du soja d’Amazonie cultivé sur les terres ancestrales des peuples autochtones.

    Mais en vingt ans, et plus encore depuis le Covid, « relocaliser » est devenu un mantra du patronat. Ce sont désormais les #multinationales qui demandent à l’État de les aider à rapatrier certaines activités « stratégiques ». Entre-temps, le sens du mot a complètement changé. Le but est aujourd’hui de « sécuriser les #chaînes_d’approvisionnement » : aider l’industrie à avoir sous le coude #matières_premières et #composants.

    Imaginez qu’un missile tombe sur Taïwan où se trouvent les principales fonderies de semiconducteurs, ces puces électroniques présentes dans le moindre objet du quotidien (Il y en a 160 dans un téléphone, plus de 3 500 dans une voiture hybride [1]). Voilà qui mettrait à l’arrêt la production de voitures, de drones, de satellites, d’objets connectés et d’armement (la France étant le deuxième exportateur d’armes du globe).

    Les multinationales n’ont pas subitement décidé qu’un autre monde était possible et qu’elles devaient exploser en millions de coopératives locales. C’est plutôt que, pour elles, la planète n’est plus cette base logistique commodément aménagée par les politiques de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. L’hégémonie occidentale est terminée. Il y a plusieurs empires en concurrence pour les ressources et les marchés. Tous veulent des #métaux, des #semiconducteurs, etc. pour produire peu ou prou les mêmes objets.

    #Dépendance à un vaste tissu économique mondialisé

    C’est dans ce contexte que les députés européens ont voté en juillet 2023 le #Chips_Act. Objectif : produire sur le continent 20 % de la demande européenne de semiconducteurs. À #Crolles, près de #Grenoble, l’État va consacrer 2,9 milliards du #Plan_France_Relance pour augmenter les capacités de l’usine #STMicroelectronics, un groupe franco-italien dont le siège est en Suisse.

    Une usine de semiconducteurs est-elle relocalisable comme la production de chaussettes, qu’on peut approvisionner en laine de brebis du causse d’à côté ? En quoi consiste la production de puces électroniques ? À cette question, le #collectif_Stop_Micro a consacré toute une enquête (https://stopmicro38.noblogs.org/post/2024/11/01/ce-que-signifie-relocaliser), publiée en amont des rencontres organisées à Grenoble du 28 au 30 mars avec Les Soulèvements de la Terre.

    Décrivant les étapes de la production d’une puce électronique, ce document d’une quarantaine de pages illustre « le degré de dépendance de l’industrie de la #microélectronique à un vaste tissu économique mondialisé ». « Les produits made in France de ST sont en réalité de purs produits de la #mondialisation capitaliste, et ne pourraient exister sans elle », conclut-il.

    Fondé en 2022, #Stop_Micro s’oppose à l’agrandissement des usines de puces électroniques, deux sites industriels situés en Isère qui consommeront bientôt plus d’#eau et d’#électricité qu’une ville de 200 000 habitants. Ces besoins colossaux s’expliquent par le degré de #miniaturisation des composants. Sur la moindre puce de quelques millimètres sont gravés des dizaines de milliards de #transistors dont chacun est « 10 000 fois plus fin qu’un cheveu humain », précise l’Esia, l’association européenne des semiconducteurs, dans une brochure. De l’#eau_potable ultrapure est nécessaire pour laver les plaquettes de silicium et les débarrasser de contaminants présents à l’échelle nanométrique.

    Milliards de #subventions_publiques

    Pourtant, malgré leur consommation de ressources, les usines de STMicroelectronics à Crolles et de #Soitec à #Bernin « ne produisent formellement même pas “des puces” », selon le collectif. En résumant beaucoup, disons qu’une puce électronique commence avec l’extraction de quartz dans une carrière puis sa transformation en silicium métal dans de hauts fourneaux. Pour atteindre le niveau de pureté de 99,9999999 % requis pour les semiconducteurs, il faut y ajouter de nombreuses étapes impliquant produits chimiques et hautes températures pour obtenir des lingots de silicium monocristallin ultrapur qui sont ensuite découpés en galettes très fines (#wafers).

    Ce n’est qu’à ce stade qu’interviennent les usines grenobloises. Elles reçoivent ces galettes pour y graver « par photolithographie (dans l’esprit d’une photo argentique mais en autrement plus complexe), des milliards de transistors et circuits miniatures ». À la sortie de ces usines, la puce n’existe pas encore comme objet séparé, précise Stop Micro. C’est dans d’autres sites en Asie qu’elles sont découpées, testées et préparées individuellement de façon à pouvoir être intégrées à des circuits électroniques. Ces usines « relocalisées » en Isère au moyen de milliards de subventions publiques ne sont donc qu’une étape parmi des dizaines d’autres, réparties sur toute la planète.

    Autre exemple : une minuscule puce peut contenir des dizaines de métaux différents : arsenic, tantale, titane, antimoine, gallium…. #Intel, le plus grand vendeur de semiconducteurs au monde, a travaillé pendant six ans pour retracer la provenance du #cobalt qu’il utilise afin de comprendre s’il est extrait dans des zones de guerre en République démocratique du Congo. L’entreprise n’y est parvenue qu’en partie, alors que le cobalt n’est qu’un seul de tous les métaux utilisés.

    Le fait que STMicro, à Crolles, ait plus de 6 600 fournisseurs directs donne une idée de la complexité des process mis en œuvre sur ce gigantesque site. « La fabrication de semiconducteurs est l’activité de fabrication la plus complexe que l’on connaisse actuellement », résume l’Esia. « Avant d’atteindre le stade du produit final, une puce peut faire 2,5 fois le tour du monde et traverser 80 frontières ».

    Des chaînes d’approvisionnement d’une complexité inouïe

    Il y a des technologies emblématiques de certaines formes politiques. Le métier à tisser mécanique, par exemple, cristallise le capitalisme industriel anglais du XIXe : le coton produit en Inde, les usines textiles de Manchester alimentées au charbon, les cotonnades vendues aux marchands d’esclaves africains. La puce de silicium, elle, est emblématique de l’hégémonie néolibérale des puissances occidentales des années 2000.

    Elle nécessite de maîtriser des chaînes d’approvisionnement d’une complexité inouïe, réparties sur des dizaines de pays. C’est la pax americana qui a rendu possible la Silicon Valley. Si cette domination mondiale n’avait pas existé, naturelle au point de passer pour « la fin de l’Histoire », si le monde n’avait pas été cet espace de libre-échange commodément organisé pour achalander les multinationales, il ne serait venu à l’idée de personne de numériser toutes les activités humaines.

    Car au fond, est-il bien raisonnable de rendre une société entière dépendante, pour sa survie, d’un objet qui repose sur l’activité de centaines de mines aux quatre coins du monde, qui franchit en moyenne 80 frontières avant d’atteindre le stade du produit final ? Le numérique est une #technologie impériale. Que devient-il quand l’empire vole en éclats ?

    Pour promouvoir l’activité de ses entreprises, l’Esia souligne que les semiconducteurs sont indispensables « aux soins médicaux critiques », « aux infrastructures d’eau », « à l’agriculture durable qui nourrit le monde ». Faut-il en conclure que tout doit être mis en œuvre pour trouver des terres rares, des galettes de silicium ou du cobalt ? Ou, au contraire, que l’hôpital, la distribution d’eau et l’agriculture devraient absolument pouvoir fonctionner sans informatique ? Qu’il est follement inconséquent de laisser les services essentiels à la merci de la moindre cyberattaque ou rupture d’approvisionnement.

    C’est tout ce qui sépare la quête d’#autonomie et de #sobriété, dont nous avons besoin pour nous protéger autant que pour rendre le monde plus juste, des politiques actuelles de « #souveraineté_industrielle » qui, en augmentant notre dépendance à des technologies impériales, nous condamnent à la guerre des ressources.

    https://reporterre.net/L-hypocrisie-des-puces-electroniques-made-in-France
    #puces #relocalisation #industrie

  • Christophe Tzourio, épidémiologiste, cinq ans après le Covid-19 : « Une société d’adultes s’est protégée en demandant aux jeunes de sacrifier leur jeunesse, sans jamais reconnaître la souffrance que cela a causé »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2025/03/29/christophe-tzourio-epidemiologiste-cinq-ans-apres-le-covid-19-une-societe-d-

    Oui, totalement, mais c’est pour le moment une explosion silencieuse. Les chiffres de la santé mentale des jeunes restent médiocres sans que cela n’attire l’attention des décideurs, ni de la population en général. C’est en partie lié à la façon qu’ont les jeunes d’exprimer leur mal-être : il s’agit d’une internalisation. Contrairement à ma génération, qui exprimait sa colère de manière assez bruyante, eux se recroquevillent.

    #paywall #jeunesse

    • A Bordeaux, nous suivons la population étudiante depuis 2011, donc bien avant l’épidémie de Covid-19. Nous pouvons donc modéliser les évolutions de la santé mentale et mesurer l’impact de la crise sanitaire. Résultat : un quart des étudiants souffraient de dépression modérée à sévère avant le Covid-19 ; aujourd’hui, c’est 41 %, comme le montre notre dernière étude, Prisme, sur 2 000 étudiants. C’est énorme !
      On supposait que les effets de la crise et des confinements allaient durer, mais pas à ce niveau. Tout est à l’avenant : pour l’anxiété sévère, on est passés de 9 % à 16 %. Cinq ans après, on peut parler d’un impact prolongé du Covid-19 sur la santé mentale cette population.

      [...]

      Le terme de « cicatrice » me paraît bien adapté, cinq ans après le début de la pandémie, et on commence à en percevoir des preuves visibles. Une étude scientifique [parue dans la revue américaine PNAS], notamment, a permis de comparer des #IRM_cérébrales avant et après la pandémie. Les chercheurs ont mis en évidence que le confinement a entraîné un vieillissement du cerveau des ados, particulièrement chez les jeunes femmes, et particulièrement dans les zones de l’intelligence sociale. On voit se dessiner le mécanisme : l’isolement et le stress ont provoqué une accélération de la maturation cérébrale, ce qui n’est pas une bonne nouvelle à cet âge, car on sait que c’est lié à la survenue de maladies psychiatriques.

      [...]

      [Quand même, une évocation d’une causalité multifactorielle]
      La pandémie et les confinements ont laissé des traces, mais ces générations sont confrontées à une somme de problèmes assez unique entre la crise climatique et la disparition des espèces, les crises économiques, et maintenant les guerres… Et n’oublions pas les difficultés à se loger ou tout simplement à se nourrir. Même si des efforts ont été faits, il y a toujours autant de monde dans les distributions alimentaires : la précarité financière ne peut pas permettre d’avoir une bonne santé psychique.

      [...]

      A une échelle plus globale, il faut augmenter le niveau de connaissance en santé mentale pour augmenter le niveau de recours aux soins de toute cette population. La solution viendra aussi des étudiants eux-mêmes. Sur la solitude, par exemple, on peut les alerter sur le danger qu’elle représente sur la santé mentale, sur l’importance de garder des contacts avec des camarades qui semblent se replier, ont plus d’absences, etc.

      https://archive.ph/45hln

      #covid #confinement #isolement #étudiants #collégiens #psychiatrie

    • Oui. Mais aussi, ce qu’on sait de ces études, c’est d’une part qu’elles s’appuient sur des résultats d’imagerie cérébrale que le neurologue ne peut à lui seul interpréter que de manière bornée (exit les effets neurologiques covid, covid long et post covid ?), d’autre part que les psys constatent davantage d’anxiété et de dépression, sans que l’on prenne le soin de creuser la question de savoir sur quel fond expérientiel, vécu, il surgissent, si ce n’est la période covid en tant que telle et l’isolement qui y a été associée.

      Il me semble que l’on apprendrait davantage en assortissant à ces approches l’analyse de quelques cas cliniques. L’abord de la psyché ne peut reposer exclusivement sur des approches psychologiques ou neurologiques, toutes deux objectivistes. La question du sujet est évacuée (c’est normal, comme le chantonnaient il y a long quelques bardes).

      D’où tu causes ? Trouzio a soutenu une thèse dont l’objet indique bien le type de biais qui accompagne ce qu’il est à même de mettre en lumière : "Maladie d’Alzheimer : évaluation de l’hypothèse d’un gène unique par modélisation mathématique". Dis moi à quoi tu t’intéresse et je te dirais quel type de résultat tu es susceptible de parvenir.

      Je reviens à la précarité. Certes elle a ô combien des dimensions matérielles et celles ci ont été accrues par la pandémie. Mais quid de la précarité existentielle ? Une vie sans horizon est une vie mutilée. C’est la notre. Mais avec la pandémie, c’est d’une vie confronté à l’horizon de la fin, non seulement personnelle, la mort (à laquelle les humains font face depuis toujours, ce qui a suscité mille inventions et postures, dont les religions), mais aussi la fin non pas d’un monde mais du monde.

      Le covid et sa gestion mondiale est un tournant épocal et c’est aussi une brèche par laquelle s’est engouffré un vécu de fin du monde (Tosquelles). De quoi s’effondrer (où va la politique ? que serait une écologie qui permette de bifurquer devant le mur qui se bâtit chaque jour dans et par la production de biens et de services ? no sé), et, pourquoi pas, de pas décompenser tout de bon.

      On se souvient peut-être que lors des révolutions, il y a moins de décompensations. C’est que le monde est en train de s’y faire.

      Ce type de travaux, c’est de l’humanisme Canada dry, désaffecté. Dans 10 secondes, l’IA fera mieux. La disqualification sociale des approches psychanalytique n’y est pas pour rien.

      « L’expérience vécue n’est pas une expérience dans le sens empirique du mot. […] L’expérience empirique a un caractère d’événement mécanique. L’expérience vécue, par contre, est transcendante »

      Le Vécu de la fin du monde dans la folie. Le témoignage de Gérard de Nerval, François Tosquelles
      Une note de lecture
      https://shs.cairn.info/revue-les-lettres-de-la-spf-2012-2-page-XI

  • Les débats autour de la #tarification incitative pour la prévention et gestion des déchets
    https://metropolitiques.eu/Les-debats-autour-de-la-tarification-incitative-pour-la-prevention-e

    Pourquoi la redevance incitative pour la collecte des #déchets ménagers ne décolle-t-elle pas en #France ? Manque de clarté des objectifs, absence d’évaluation économique et jugements moraux perturbent la mise en place de cette politique publique. La tarification incitative (TI) du Service public de prévention et gestion des déchets (SPPGD) est une mesure qui consiste à facturer les usagers (ménages et entreprises) en fonction de la quantité de déchets qu’ils produisent. Cela se traduit par une taxe #Terrains

    / déchets, #collecte_des_ordures, tarification, France

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-missir_et_matias.pdf

  • New EU common approach on returns: Risks and human rights violations
    https://migreurop.org/article3386.html

    Migreurop joins the concerns expressed by civil society organisations regarding the EU’s new approach on deportations, in a joint press release initiated by EuroMed Rights. As the European Commission (EC) unveils its so-called “new common approach on returns” today, 11 March, aimed at speeding up returns to countries of origin and transit, the undersigned civil society organisations (CSOs) raise concerns about the human rights implications that these proposals would entail. Problems (…) #Collective_actions

    / #Forced_returns, Migration policies

    #Migration_policies_
    https://hudoc.echr.coe.int/#%7B%22fulltext%22:%5B%22M.A.%20and%20Z.R.%20v.%20Cyprus%20(no.%2039090/20)%22%5D,%22documentcollectionid2%22:%5B%22GRANDCHAMBER%22,%22CHAMB

  • Loir-et-Cher : l’Académie Saint-Louis de Chalès, un internat catholique privé non mixte, va ouvrir ses portes en Sologne
    https://archive.ph/WKFpk

    Former les hommes, révéler les talents. Voilà comment se présente l’Académie Saint-Louis de Chalès, nouveau #collège-#lycée #catholique « d’excellence » privé hors contrat de garçons avec #internat qui devrait ouvrir ses portes en septembre 2025 en plein cœur de la Sologne à Nouan-le-Fuzelier.

    L’ancien orphelinat du domaine de Chalès, ses 175 hectares de forêts et d’étangs se préparent donc à recevoir des adolescents en leur faisant suivre les principes de « l’éducation intégrale telle que la définit l’Église catholique qui considère la personne humaine tout entière : corps, esprit et âme ». Les élèves seront aussi répartis dans des « maisons » avec un « fonctionnement en capitaineries favorisant l’esprit de responsabilité ». 

    [...]

    Si l’Académie Saint-Louis de Chalès est la première à ouvrir, d’autres verront le jour dans chaque région de France. Tout se déroulera en trois phases selon le site internet des Académies. La première phase est presque finie avec l’ouverture prochaine en septembre 2025. La deuxième consistera à continuer de développer les lieux d’enseignement entre 2025 et 2030 avant de posséder une Académie par région en France métropolitaine.

    #Pierre-Édouard_Stérin #enseignement_privé #extrême_droite

    Une dizaine d’organisations, dont les sections du PS et de LFI du Loir-et-Cher, la Ligue des droits de l’homme et des syndicats, demandent ainsi « au préfet et aux autorités de l’Education nationale compétentes de s’opposer à l’ouverture de tels établissements », qui représentant un « danger pour la protection de la jeunesse ».

    https://www.20minutes.fr/societe/4141980-20250305-loir-cher-quoi-projet-internat-catholique-non-mixte-soute

  • Trump instaure son #ministère_de_la_vérité

    Le limogeage de #Colleen_Shogan, directrice des #Archives nationales américaines, par Donald Trump ne relève pas d’un simple caprice. Il s’inscrit dans une #dérive plus profonde, où le #contrôle_de_l’histoire devient un outil de pouvoir, faisant écho au monde dystopique de « 1984 » de George Orwell.

    Colleen Shogan, ce nom ne vous dit peut-être rien. Elle était, jusqu’à ce vendredi 7 février 2025 la directrice des Archives nationales des Etats-Unis. Etait, puisqu’elle a été brutalement limogée par le président Donald Trump. Pour beaucoup, cette décision passera inaperçue, reléguée à une simple péripétie administrative. Pourtant, elle marque un tournant dangereux.

    Son « tort » ? Avoir accompli son devoir en exigeant que l’administration Trump leur transmette l’ensemble des documents et traces numériques de son premier mandat, y compris les messages échangés sur WhatsApp. Cette démarche, conforme aux principes fondamentaux de la démocratie américaine, avait notamment permis de révéler le scandale des documents classifiés retrouvés dans la résidence personnelle du Président à Mar-a-Lago. Sans le professionnalisme de ces archivistes, sans leur rigueur dans l’application de la loi et leur dévouement à la préservation des traces de l’administration, ces informations ne seraient jamais connues et aucune trace n’en aurait été conservée. Or, aujourd’hui, leur cheffe de file est évincée. Quelques jours seulement après le retrait de données scientifiques publiques (open data) contraires aux idées de la nouvelle administration, c’est un nouveau coup porté à l’accès à l’information libre et contextualisée.

    Les archives, un enjeu de pouvoir majeur

    Ce type d’intervention politique sur les archives n’a rien d’anodin. L’histoire regorge d’exemples où la manipulation ou la destruction d’archives a servi des régimes autoritaires. De l’Allemagne nazie à l’Union soviétique, en passant par la Révolution culturelle chinoise et le régime des Khmers rouges, les archives ont toujours représenté un enjeu de pouvoir majeur. L’accès à une information libre, fiable et contextualisée est une menace pour ceux qui cherchent à réécrire l’histoire à leur avantage.

    Les archives et archivistes sont bien loin des clichés poussiéreux dans lesquels on tente de les enfermer. Ils sont aux premières loges des transformations dans les pratiques de création et de partage de l’information, ils suivent et tentent d’anticiper les évolutions en matière de supports, de technologies et de compréhension de notre société. Ils jouent un rôle clé dans la gouvernance et la sauvegarde de la mémoire individuelle et collective, comme le rappelle la Déclaration universelle sur les archives. Les archives garantissent la transparence, la mémoire et la justice. Elles permettent à chacun d’accéder à des informations essentielles sur sa fiscalité, son état civil, ou encore sur les décisions prises par ses dirigeants en temps de crise.

    Sans elles, comment juger les responsabilités politiques dans la gestion du Covid ? Comment comprendre la destruction de stocks de masques avant la pandémie ou les liens entre gouvernements et laboratoires pharmaceutiques ? Supprimer ou falsifier des archives, c’est effacer la possibilité d’un débat éclairé, c’est priver les citoyens de leur droit à l’information.

    Le risque n’est plus théorique. Avec ce coup de force, Donald Trump ne se contente pas de contrôler le présent, il cherche à s’assurer un monopole sur l’interprétation du passé et modeler le mode de pensée future de la société américaine. « Qui contrôle le passé contrôle le futur : qui contrôle le présent contrôle le passé », écrivait George Orwell dans 1984. Cette prophétie semble aujourd’hui, plus actuelle que jamais.

    Faut-il voir dans ce licenciement un simple caprice ou le symptôme d’une dérive bien plus profonde visant à instaurer un « ministère de la vérité » ? Si nous fermons les yeux, combien de temps faudra-t-il avant que des documents disparaissent, que des traces soient altérées, que l’histoire soit remodelée selon la volonté d’une oligarchie conservatrice ?

    L’instrument d’une emprise totale sur l’information

    Le département des archives représente le cœur névralgique du « Ministère de la Vérité », tel que décrit par George Orwell dans 1984. Son contrôle permet au régime d’exercer une emprise totale sur l’information, tant passée que présente, qui est ensuite diffusée à la population. Ce système confère une crédibilité redoutable et constitue le socle de la police de la pensée et du pouvoir omniprésent de « Big Brother ». Pour que 1984 reste une fiction, pour préserver notre avenir et garantir la liberté d’accès à l’information, ainsi que pour permettre aux générations futures de se forger leur propre jugement sur nos actions, il est impératif de sauvegarder nos archives.

    Notre défense contre l’#oubli et la #manipulation

    En Europe, et particulièrement en Belgique, les archives sont trop souvent reléguées au second plan et perçues comme une dépense superflue. Pourtant, elles constituent notre meilleure défense contre l’oubli et la manipulation populiste de l’information et de l’histoire. Les démocraties doivent impérativement s’affirmer face au « nouvel ordre » mondial que Trump et son administration cherchent à imposer. L’Europe peut devenir la figure de proue de la démocratie représentative… en revalorisant ses archives et ses archivistes, gardiens de l’accès à notre mémoire collective.

    Save the archives, save the world.

    https://www.lesoir.be/655205/article/2025-02-13/trump-instaure-son-ministere-de-la-verite

    #trumpisme #Donald_Trump #USA #Etats-Unis #vérité #histoire

  • Le #prix de l’#eau augmente partout en #France, en raison du #changement_climatique et de #coûts croissants de #dépollution

    Le mouvement touche toute la France. En Loire-Atlantique, les quelque 250 000 abonnés d’Atlantic’eau paient leur mètre cube hors taxe 1,46 euro au lieu de 1,40 euro depuis le 1er janvier. Dans le Calvados, les habitants de Bayeux verront aussi leur facture grimper : le mètre cube est passé de 1,33 euro à 1,37 euro, soit 3 % d’augmentation, tandis que l’abonnement augmente de 10 %. Des hausses aussi à Montluçon (Allier) – de « 5 % sur la consommation et 8 % sur l’abonnement » – ou à Quimper (Finistère), où les élus ont déjà prévu que les tarifs de l’eau potable et de l’assainissement progresseront de 10 % par an pendant quatre ans. Depuis la fin de 2024, ces hausses tarifaires se multiplient. Elles concernent tant l’eau potable que l’assainissement des eaux usées, autre composante du service de l’eau.

    Dès 2022, dernière année pour laquelle l’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement propose des chiffres consolidés, le prix moyen de l’#eau_potable a augmenté de 8 centimes d’euro par mètre cube toutes taxes comprises en un an – les précédentes hausses étaient de 4 centimes au maximum par an sur la période 2010-2021.

    Alors que le changement climatique bouleverse le cycle de l’eau, et que les coûts de dépollution de la ressource grimpent, « cette tendance devrait s’accélérer »,prévient Régis Taisne, chef du département cycle de l’eau à la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR).

    En cause, l’inflation, qui a augmenté le prix de l’énergie et des matières premières nécessaires au #traitement_des_eaux. Mais aussi et surtout la multiplication des #investissements liés directement ou indirectement au réchauffement climatique. En 2022 et en 2023 déjà, au moins une centaine de communes ont subi des coupures d’eau, d’autres, comme Chartres (Eure-et-Loir), ont vu leurs réserves atteindre un niveau « critique ».

    Pour sécuriser l’approvisionnement quand les #forages peinent le plus à pourvoir aux besoins, notamment en été, « il faut parfois créer des interconnexions entre les différents réseaux, voire mobiliser de nouvelles ressources en eau, plus loin, et plus profondes, et éventuellement de moins bonne qualité »,explique M. Taisne.

    C’est notamment le cas dans les territoires les plus vulnérables face à la #sécheresse, comme en Bretagne où l’eau potable provient surtout des cours d’eau – des ressources qui s’amenuisent le plus en été. Ailleurs, si les précipitations ont globalement bien rempli les nappes souterraines cet hiver, les niveaux historiquement bas de certaines, comme celle de la Crau dans les Bouches-du-Rhône, incitent à se préparer à la raréfaction de la ressource.

    Coûteux renouvellements des #canalisations

    Les collectivités travaillent aussi à limiter les #fuites, par de coûteux renouvellements des canalisations. Au total , « nous gérons un réseau d’un peu moins de 1 000 kilomètres », commente Julien Laszlo, directeur des services à l’environnement de la Métropole d’Amiens, qui évoque « des investissements lourds ».

    « La sécheresse de 2022 a fait prendre conscience du besoin d’entretenir le réseau d’eau »,qui est en mauvais état, commente l’économiste Alexandre Mayol, chercheur à l’université de Lorraine. A la sortie de cet épisode de #stress_hydrique, Emmanuel Macron avait fait de la lutte contre les fuites un des piliers de son #Plan_Eau, qui vise un « cap de 10 % d’économies d’eau » d’ici à 2030. En France, « les pertes par fuites annuelles représentent environ 1 000 millions de mètres cubes, l’équivalent de la consommation annuelle d’environ dix-huit millions d’habitants », notait, en juin 2024, le dernier rapport de l’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement.

    Enfin, à ces investissements liés à la préservation d’une ressource en voie de #raréfaction viennent s’ajouter ceux, de plus en plus lourds, destinés à la rendre consommable. Face à la #contamination des réserves, notamment par les #pesticides et les #nitrates, les gestionnaires doivent installer de nouvelles #stations_de_traitement.

    Vendée Eau, qui couvre tout le département, construit par exemple, entre autres travaux, une nouvelle usine d’eau potable près de La Roche-sur-Yon, un chantier de 25 millions d’euros. « Les traitements sont de plus en plus poussés », explique Denis Guilbert, le directeur du syndicat, qui a augmenté le tarif de base de l’eau de 1,08 euro à 1,17 euro en 2024. Il peut s’agir, par exemple, d’investissements dans des #technologies de #nanofiltration ou d’#osmose_inverse.

    Les problématiques de #qualité et de #quantité d’eau ne doivent par ailleurs pas être considérées de façon isolée : avec la baisse des #réserves_souterraines, « les #pompages dans les forages en #eau_profonde ne vont pas durer »,s’inquiète le président de Val de Garonne Agglomération, Jacques Bilirit (divers gauche). Or, « quand on va prélever dans la Garonne, on sait qu’on récupère de la pollution », estime l’élu qui pronostique « des coûts de traitement de plus en plus élevés ». Le montant global est difficile à chiffrer, d’autant plus avec la détection de polluants comme les #PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées). L’ordre de grandeur donné par les acteurs de la filière atteint toutefois plusieurs milliards d’euros par an.

    Des collectivités inquiètes

    La facture inquiète les #collectivités, dont le budget est mis à mal. Son équilibre repose en effet sur un principe fixé par l’Etat, résumé par l’expression « l’eau paie l’eau ». Celui-ci implique que les dépenses réalisées pour prélever, traiter et distribuer la ressource soient financées par les usagers. De fait, les services de l’eau sont essentiellement rémunérés selon les volumes vendus, mais ceux-ci tendent à baisser, fruit d’une nécessaire sobriété hydrique.

    En 2023, la consommation d’eau potable aurait ainsi diminué de 3 % à 4 %, selon de premières estimations de la FNCCR, avec des disparités toutefois très fortes selon les territoires. Les pertes de recettes à prévoir sont d’autant plus difficiles à assumer que les coûts, eux, progressent fortement.

    Leur montant interroge, in fine, sur un point majeur : qui doit payer ? Les #agences_de_l'eau, qui accompagnent les investissements des collectivités, sont, elles aussi, essentiellement financées par des redevances versées par les ménages, qui contribuent à hauteur de plus de 80 % pour un quart de la consommation. En 2025, elles vont bénéficier d’une mise à contribution plus importante de l’industrie. Mais celle du secteur agricole reste mineure, l’ancienne première ministre Elisabeth Borne ayant renoncé, fin 2023, à une augmentation de la redevance pour pollution diffuse. Devant les professionnels du Carrefour des gestions locales de l’eau, organisé à Rennes fin janvier, la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a affirmé son souhait de « réinventer » le modèle de financement du secteur et a invité à reposer « la question du prix » de l’eau, sans plus s’avancer.

    Dans plusieurs communes, les hausses ont entraîné des contestations d’habitants mécontents. Elles achoppent parfois sur un autre enjeu majeur : trouver « des tarifs qui soient soutenables, y compris par les plus pauvres », estime M. Taisne.

    Pour un foyer consommant 120 mètres cubes, la facture moyenne annuelle de l’eau et de l’assainissement collectif était estimée, en 2022, à 540 euros. A Rouen, où la métropole a augmenté le prix de l’eau pour faire face à des investissements de 701 millions d’euros dans l’assainissement et de 578 millions d’euros dans l’eau potable , une enveloppe de 300 000 euros a été prévue pour aider quelque 6 000 foyers selon leurs ressources.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/02/11/le-prix-de-l-eau-augmente-partout-en-france-en-raison-du-changement-climatiq

  • #violenza_di_genere a scuola: parte la mobilitazione
    https://radioblackout.org/2025/02/violenza-di-genere-a-scuola-parte-la-mobilitazione

    A seguito della notizia di uno stupro avvenuto in una scuola di Genova da parte di un ragazzo sedicenne nei confronti di una ragazza di 15 anni molte scuole a Torino hanno organizzato iniziative di mobilitazione in reazione a un evento che non deve passare sotto silenzio e per ribadire che questa violenza non è […]

    #L'informazione_di_Blackout #assemblea_studentesca_torino #collettivo_gioberti
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/02/Collettivo-gioberti-violenza-genere-2025_02_06_2025.02.06-09.00.0

  • Access to the national plans for implementing the European Pact on Migration and Asylum
    https://migreurop.org/article3343.html

    Madam President, Mr. Commissioner, The European Pact on Migration and Asylum was adopted by the European Parliament on April 10, 2024. As outlined in your communication of June 12, 2024, each Member State is expected to involve and consult “social partners (…) and representatives of civil society organizations” and to submit, no later than December 12, 2024, its own national implementation plan specifying the actions and timeline. Several associations in Belgium, Cyprus, Spain, France, (…) #Collective_actions

  • Une série de cours sur la visualisation de données au Collège de France

    La perception des graphiques : un nouvel exemple de recyclage neuronal par Stanislas Dehaene

    https://www.college-de-france.fr/fr/chaire/stanislas-dehaene-psychologie-cognitive-experimentale-chaire-statu

    https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/la-perception-des-graphiques-un-nouvel-exemple-de-recyclage-neuron

    24 jan 2025
    L’origine et l’évolution des graphiques

    31 jan 2025
    Étapes cognitives de la perception, de la compréhension et du design des graphiques

    07 fév 2025
    La correspondance entre le nombre et l’espace

    14 fév 2025
    La perception des tendances et des courbes

    21 fév 2025
    La grammaire des courbes et des graphiques

    28 fév 2025
    L’accès au sens des graphiques et l’éducation aux graphiques

    –-------------

    Daniel Breton qui est le fondateur de Visual data Flow donne un résumé du premier cours sur sa page Linkedin :

    https://www.linkedin.com/posts/danielbreton_datavisualisation-cartographie-collegedefrance-activity-72885

    https://www.linkedin.com/posts/visualdataflow_datavisualisation-cartographie-collegedefrance-activity-728

    Est-ce que les premières cartes se trouvent dans les grottes de Lascaux :
    https://lnkd.in/eAzSg6_A

    Ou s’agit-il des cerf-volant du désert jordanien étudiés par Rémy Crassard ?
    https://lnkd.in/ePPttnrF

    Claude Ptolémé vers 100, invente le système de coordonnées en élaborant des cartes

    René Descartes, au 17ème élabore la géométrie cartésienne et introduit les coordonnées qui porte son nom.

    William Playfair

    Florence Nightingale, infirmière britannique a su convaincre en 1856 à partir d’un graphique original de la nécessité d’une meilleure hygiène dans les hôpitaux de l’époque

    John Snow sur les victimes du choléra en 1854

    Charles-Joseph Minard

    Etienne Jules Marais, auteur en 1878 de La méthode graphique dans les sciences sur les propriétés clés des graphiques :
    . capacité à explorer le temps ou l’espace,
    . lisibilité ouvrant la possibilité d’interpréter des lois,
    . possibilité de manipuler des milliers de points en un seul coup d’œil.
    Son ouvrage est disponible sur Gallica :
    https://lnkd.in/eWBjNPdK

    Jacques Bertin sur la sémiologie graphique.

    Edward Tufte dans ses évocations :
    . le facteur de mensonge d’un graphique,
    . le ratio encre-données,
    . les small multiples,
    . les sparklines.


    #cartographie
    #représentation_visuelle
    #collège_de_france