• #Paris 2024 : pour tous sauf pour les mal-logés ?
    https://fr.squat.net/2017/07/02/paris-2024-pour-tous-sauf-pour-les-mal-loges

    #Paris2024, l’épreuve de lutte commence maintenant : 70 mal-logés ont manifesté ce 28 juin devant l’exposition « Paris, 1924 », organisée à l’Hôtel de Ville dans le cadre de la candidature de Paris aux #Jeux_olympiques. Aux yeux d’Anne Hidalgo, les Parisiens qui revendiquent leurs droits sont une tâche sur la carte postale, on nous a donc envoyé […]

    #Vidéos #Collectif_Mal-logés_en_Colère #rassemblement

  • #Le_refuge

    Der Dokumentarfilm „Le Refuge“ beleuchtet das Problem der Rückschaffungen im Dublin-System. Er portraitiert, wie die Soziale Bewegung „#Collectif_R“ und einige der von ihr beschützten Flüchtlinge damit umgehen. Ausgangslage für den Film ist eine in letzter Zeit stark kritisierte Dublin-Praxis, die für Asylsuchende immer wieder schwierige Lebenssituationen

    https://www.youtube.com/watch?v=PgTv2wdmiSg&feature=youtu.be

    #film #vidéo #refuge #Vaud #asile #migrations #réfugiés #désobéissance_civile #Dublin #renvois #expulsions #Suisse #documentaire #protection #Eglise

    –-> vous reconnaîtrez peut-être la personne qui est sur l’image qui s’affiche sur la page youtube ??

    • @aude_v Par défaut Youtube propose trois vignettes au hasard, on en choisi une ou sinon une deuxième étape permet de sélectionner une image déterminée.

    • Les raisons sont nombreuses et la réponse longue...

      La Grèce ne reçoit pas beaucoup de demandeurs d’asile en retour (on ne sait pas combien de temps encore, mais pour l’instant les renvois sont encore suspendus suite à une décision de la Cour européenne des droits de l’homme : http://w2eu.info/dublin2.fr/articles/dublin2.echr.fr.html)

      L’ Italie par contre... continue de recevoir beaucoup de demandeurs d’asile, notamment de la Suisse (https://asile.ch/2017/06/15/transferts-dublin-relocalisation-mythe-de-suisse-solidaire).
      La Suisse utilise depuis des années le Règlement Dublin comme régulateur des flux migratoires (#modèle_suisse). Les autres pays européens du nord (mais aussi la France) commencent depuis peu à faire la même chose... Les renvois Dublin depuis la France et l’Allemagne sont en forte augmentation.

      Voilà pour le tableau général.

      Les explications... Le règlement Dublin a été signé par tous les pays de l’UE dans un moment où les flux de réfugiés vers l’Europe étaient en forte baisse... personne ne pouvait imaginer que le moyen orient allait s’enflammer. Et de toute manière l’Italie et la Grèce n’avait pas la puissance économique pour se soustraire à cela (notamment la dette...).
      Du coup, ils avaient quand même un faible pouvoir de négociation.

      Ta question : pourquoi ils n’arrêtent pas de prendre les empreintes digitales ?
      L’Italie a essayé pendant quelques mois... puis... les hotspots ont été mis en place et Frontex est aller en Italie pour bien contrôler que les italiens faisaient leur travail... Et maintenant pratiquement toutes les personnes qui débarquent en Italie sont enregistrées dans Eurodac !
       :-(

      La Suisse fait encore mieux... renvoi en Italie même les personnes qui n’ont pas laissé les empreintes digitales... sur la base d’indices qui prouvent que la personne a transité par l’Italie (ou autre pays). Elle profite ainsi de son efficacité administrative, et de la faiblesse de l’Italie. Et des règles de Dublin qui dit : si l’Etat qui doit répondre à la reprise de la personne (l’Italie dans ce cas), ne répond pas dans les temps (2 mois si je ne me trompe pas), la Suisse peut renvoyer en Italie la personne soupçonnée d’avoir transité par l’Italie.

      C’est l’arme parfaite pour les pays du Nord... c’est bien pour cela qu’ils ne lâchent pas le morceau...

      La mise en place des hotspots a aussi été un truc très vache de la part des Etats du Nord. Ils ont promis à Grèce et Italie qu’ils allaient enregistrer tout le monde dans les hotspots mais que pour les personnes de nationalités qui ont un fort taux de reconnaissance (Syriens, Erythréens, etc.) ils les auraient relocalisés en Europe à travers un programme ad hoc. Résultat ? Les hotspots sont en place, les empreintes digitales prises systématiquement, mais aucun Etat répond au programme de relocalisation... comme cela les demandeurs d’asile attendent des mois et des mois dans les hotspots en attendant une relocalisation qui n’arrivera probablement pas.

      Un peu plus clair @aude_v ?

    • Les budgets de toute façon ne sont pas consacrés à l’accueil, mais aux contrôles frontaliers. Les budgets de la Suisse, mais aussi des autres pays européens (Italie y comprise)

    • swissinfo.ch | La Suisse trop rigoureuse dans l’application des accords de Dublin ?

      Ce qui est surprenant, en revanche, c’est que dans l’écrasante majorité des cas, la Suisse a cherché à renvoyer en Italie des migrants qui n’y avaient jamais été enregistrés. En d’autres termes, leurs empreintes digitales ne figuraient pas dans la banque de données Eurodac.

      https://asile.ch/2017/02/23/swissinfo-ch-suisse-rigoureuse-lapplication-accords-de-dublin

  • #Bagnolet / #Les_Lilas (93) : solidarité avec le #Collectif_Baras !
    https://fr.squat.net/2017/06/30/bagnolet-les-lilas-93-solidarite-avec-le-collectif-baras

    Rassemblement ce vendredi soir 30 juin, à 19h, devant la mairie de Bagnolet (métro Gallieni) en soutien au collectif Baras expulsé hier. Besoin de monde pour faire pression et permettre aux membres du collectif d’intervenir au Conseil municipal. Et #manifestation, dimanche 2 juillet, à 14h, départ de la mairie des Lilas. LA MAIRIE DE BAGNOLET […]

    #rassemblement #sans-papiers #Seine-Saint-Denis

  • #Bagnolet/montreuil (93) : soirée de soutien au #Collectif_Baras sur la place de la Fraternité, le samedi 1er juillet
    https://fr.squat.net/2017/06/27/bagnolet-montreuil-soiree-de-soutien-au-collectif-baras

    Samedi 1er juillet 2017, à partir de 19h, sur la place de la Fraternité, #Montreuil-Bagnolet (métro Robespierre) : – Repas : mafé et tiep (et version végane) – Bissap, gingembre, bière, vin – Musique Prix libre S’il pleut, la soirée aura lieu chez les Baras, au 72 rue René Alazard, à Bagnolet (métro Gallieni ou Mairie […]

    #sans-papiers #Seine-Saint-Denis

  • #Bagnolet (93) : #expulsion du squat du #Collectif_Baras, rue René Alazard
    https://fr.squat.net/2017/06/29/bagnolet-93-expulsion-du-squat-du-collectif-baras-rue-rene-alazard

    200 Baras expulsés manu militari à Bagnolet Ce matin les CRS ont expulsé les 200 travailleurs sans papiers du Collectif des Baras qui squattaient depuis 4 ans depuis près de 3 ans [le 72 rue René Alazard était occupé par le collectif Baras depuis début août 2014] un bâtiment inoccupé de Bagnolet en attendant que […]

    #Les_Lilas #sans-papiers #Seine-Saint-Denis

  • Copinage

    Black market a ouvert ses portes en 2013. C’est à la fois une librairie, un disquaire et un bar associatif. Les livres proposés couvrent divers thèmes : anarchisme, féminisme, végétarisme, syndicalisme, écologie. Les labels indépendants sont présents dans les bacs avec du punk, du hardcore, du psyché, du reggae… Au bar, on peut consommer des produits locaux et/ou artisanaux : bière du Jura, vins bio, limonades… D’autres activités sont proposées : expositions, conférences, AMAP…
    Black market, 59 rue Berbisey, 21000 Dijon

    https://malokadistro.com
    #Dijon #anarcho_punk #collectif #DIY #VPC
    source : http://cira.marseille.free.fr/lettres/feuille.php?ordre=195

  • Quand la #Silicon_Valley réforme l’#école
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-vie-numerique/quand-la-silicon-valley-reforme-lecole


    Mais le plus intéressant - et sans doute le plus inquiétant - est ailleurs, dans la logique profonde des principes pédagogiques mis en oeuvre par ces entreprises. On retrouve la même idée chez Facebook et Netflix : personnaliser au maximum l’#enseignement. Le #logiciel financé par #Netflix pour enseigner les #maths fonctionne avec des #algorithmes qui ont des points communs avec ceux de la plateforme : le logiciel garde trace de tous les actes de l’#élève et adapte les exercices aux résultats précédents (pas pour proposer le film que vous allez aimer, mais l’exercice qui vous fera progresser). La logique est la même pour #Zuckerberg, le patron de #Facebook : personnaliser l’apprentissage et faire de l’#enseignant un simple tuteur. C’est une logique compliquée à critiquer car après tout, elle permet de faire ce que rêverait l’école de pouvoir faire : “remettre l’élève au centre de l’école”, s’adapter au rythme de chacun, à ses aptitudes cognitives propres. Sauf que c’est aussi l’accomplissement d’une logique à l’oeuvre dans le web depuis longtemps maintenant, et dont on peut observer les résultats. L’#information qui nous arrive est de plus en plus personnalisée, ce qui fait que ce nous ne voyons pas les mêmes choses, parce que l’algorithme pense savoir ce qui nous intéressera, ce dont nous avons besoin, ce que nous désirons. Un des effets, c’est la “#bulle_informationnelle”. Comment être certain que des apprentissages hyper-individualisés ne produisent pas un effet semblable, mais du point de [vue] #cognitif ? Comment ne pas dissoudre le #collectif de la classe qui certes a ses complexités mais est aussi un espace où on s’attend, où l’on s’entraide (même en trichant) ? Mais est-ce pire qu’une #école qui peine à prendre en considération les #particularités individuelles ? J’avoue que je ne sais pas bien comment répondre à ces questions. Mais une chose est sûre, il vaut mieux se les poser avant que d’autres y répondent pour nous.

  • Appel à rassemblement antiraciste le 11 juin : contre la blackface et le racisme du théâtre français
    https://rebellyon.info/Appel-a-rassemblement-antiraciste-le-11-17943

    Les Nuits de Fourvière accueillent en ce moment une pièce de théâtre immonde, « Jusque dans vos bras », dans laquelle les acteurs recourent à la terrible Blackface (une pratique de théâtre raciste qui consiste en tant que blancHe à se grimer « en noirE »), et ce pour « questionner l’identité française ». Ils ont un énorme succès, et préparent une tournée dans toute la France. Un appel à rassemblement a été lancé pour le dimanche 11 juin à 21h devant le théâtre de l’Odéon (Théâtre Antique, 6 rue de l’Antiquaille).

    #Infos_locales

    / #Discriminations, Une, #Collectif_Des_Raciné·e·s

  • Le #collectif d’artistes After Howl
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/le-collectif-d-artistes-after-howl

    Nous accueillons le collectif d’artistes After Howl qui organise et accueille dans son atelier, d’autres artistes autour de la thématique « Alimentation générale ».

    Ils nous expliqueront pourquoi ils se sont lancés le défi d’organiser un vernissage chaque vendredi, d’où vient la thématique d’alimentation générale.

    Nous en profiterons pour découvrir le travail du collectif, né il y a quelques années au sein de la section « sculpture » de l’ERG, mais qui s’est depuis ben développé, ouvert à d’autres disciplines, rejoint par d’autres artistes,..

    #exposition #art #alimentation2017
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/le-collectif-d-artistes-after-howl_03624__1.mp3

  • Disobbedienza civile

    Ci sono cose che si possono fare, ci sono cose che non si possono fare. A stabilire il confine tra ciò che è lecito e ciò che non lo è, in uno società democratica e in uno Stato di diritto come il nostro, è la legge. Ma le leggi, la norma, bastano sempre a delimitare ciò che è bene e ciò che è male? Oppure la legge, la norma, si possono infrangere per ragioni più alte. Se la risposta è sì, c’è un modo miglior di un altro per farlo? E ancora: chi può eventualmente decidere in nome di chi o che cosa una legge può essere infranta?

    Questi gli interrogativi di fondo che vogliamo cercare di affrontare in questa puntata. Il caso da cui vogliamo partire è quello di Lisa Bosia Mirra, gran consigliera socialista, fermata l’estate scorsa dalle guardie di confine per aver collaborato all’entrata illegale in Svizzera di cittadini stranieri sprovvisti di necessari documenti. Qualche giorno fa la decisione della magistratura ticinese: colpevole per aver ripetutamente incitato all’entrata e al soggiorno illegale in violazione della legge federale sugli stranieri. Contro il decreto d’accusa c’è stata opposizione per cui il caso andrà in Pretura penale.

    Modem non entra nel merito di un procedimento in corso, ma vuole contestualizzare la vicenda a partire da un reportage di Cinzia Rigamonti su “#Collectif_R”, nel Canton Vaud.

    Sentiremo poi una serie di pareri in diretta e registrati di:

    Andrea Caroni, Consigliere agli Stati, avvocato, docente all’Università di San Gallo;
    Dick Marty, ex Procuratore pubblico;
    Franco Zambelloni, filosofo.

    http://www.rsi.ch/rete-uno/programmi/informazione/modem/Disobbedienza-civile-8936179.html

    #désobéissance_civile #asile #migrations #frontières #délit_de_solidarité #Dick_Marty #Suisse

    signalé par @stesummi

    • Les mots de Dick Marty:

      «Ci sono delle violazioni delle leggi che contribuiscono all’evoluzione della società e del diritto. Paradossalmente, e storicamente questo è documentato da moltissimi esempi, queste violazioni della legge permettono poi alla società di evolvere e di andare verso leggi più giuste. (...) Perché il diritto arriva sempre un po’ in ritardo rispetto alla sensibilità e ai valori sociali»

      «Quando si tratta di ’entrata illegale’, ci sono varie possibilità di commettere questo reato: ci sono i passatori professionisti che lo fanno per denaro e questo è un gesto abbietto, ma chi fa entrare dei bambini per salvarli, per toglierli dalla minaccia di cadere in circuito pedofili, questi sono motivi onorevoli. Non a caso di commette questi reati, sono persone che lavorano di solito sul campo, che vedono, che sono a contatto con questa realtà tremenda»

      «La storia sarà durissima nei confronti dell’Europa che lascia morire negli ultimi tre anni 5000 persone nel Mediterraneo. Stati democratici, Stati che stanno bene e che mettono filo spinato per non lasciare entrare persone disperate che fuggono dalla guerra. Una guerra alimentata da armi vendute dall’Occidente...»

      Dick Marty su un problema della democrazia in Svizzera, il fatto di non avere una corte costituzionale:

      «La maggioranza in certe circostanze di emotività, di mal informazione, può adottare delle leggi che sono contro la dignità umana. Per fortuna esiste la corte di Strasburgo, che alcune volte ha richiamato la Svizzera costringendola a cambiare le proprie leggi»

  • Le sort de 342 détenus en suspens
    https://www.mediapart.fr/journal/international/070417/le-sort-de-342-detenus-en-suspens

    Unilatéral et sans conditions, le désarmement d’ETA ne s’inscrit pas dans le cadre d’un accord global de paix, à l’inverse des précédents en Irlande ou Colombie. Le sort de 342 prisonniers basques, dont 75 détenus en #France, reste ainsi en suspens.

    #International #Adeline_Hazan #Collectif_des_prisonniers_politiques_basques #désarmement_de_l'ETA

  • Prendre soin de soi
    –> Par Jonas Lubec ~ Carnet d’un rêveur
    http://casdenor.fr/index.php?post%2F2016%2F02%2F07%2FPrendre-soin-de-soi

    Prendre soin de soi est important. Cela semble aller de soi, pour autant, dans le #militantisme, cette idée est profondément sous-estimée. Il y a tout d’abord, dans le milieu militant, une tendance viriliste à être solide, puissant-e, à tenir dans la durée face aux micros-agressions, à la mauvaise foi et aux #agressions tout court d’ailleurs. Ce #virilisme ne naît pas d’une volonté d’être meilleur que les autres (même s’il peut s’y adjoindre) mais plutôt d’une volonté de combattre un système cherchant à briser, et donc à se montrer inbrisable, ce qui offre la sensation de le « battre » là où bien souvent, on se retrouve plus face à des moulins à vent insupportables. Il y a le fait aussi que prendre soin de soi, ça veut dire aussi parfois partir un peu en arrière, prendre du temps pour soi. Or cette idée de prendre du temps pour soi se retrouve face à l’idée couramment répandu que seuls les privilégiés peuvent se le permettre. Qu’une #femme ne pourra pas prendre de temps pour elle sans vivre de misogynie. Ce qui est vrai.

    un texte qui m’a fait énormément de bien, et un énième qui confirme ma sensation qu’on prend super cher, les filles de luttes... mais que nojs blessures sont bien moins sexy que du sang, des bleus et des bosses. Pourtant elles nous marquent tout autant et certain-e-s vont très loin très bas à cause de ça...

    #feminisme #burnout #bienveillance #collectif

    • Come je le dis ce texte m’a fait du bien à un moment où j’allais mal à cause de souffrances sont il est difficile de parler dans le cercle des luttes, et encore plus en dehors. J’ai pas trop perçu ce dont tu parles, bien plus intéressées par les questionnements qu’il soulève. Désolée s’il t’incommmode par contre, c’était pas le but en le publiant ici.

  • Rencontre pour continuer la lutte pour un toit digne, pour toutes et tous
    https://rebellyon.info/Battons-nous-pour-un-toit-digne-pour-17536

    A l’appel du collectif des Professionnels de l’urgence sociale, profitons de la journée de grève du secteur médico-social du 7 mars pour une rencontre autour de la question du manque d’hébergement, à la Salle des Rancy de 18 h à 20 h.

    #Infos_locales

    / Une, #Logement_-_Squat, Collectif des Professionnel(les) de l’Urgence Sociale

    #Collectif_des_Professionnel_les_de_l'Urgence_Sociale

  • Sur Twitter cette vidéo est diffusée par Just See Real (aka Cyril) qui rappelle la prise de parole de Luc Saint-Eloy et Calixthe Beyala lors des 25 ans des Césars en 2000 :

    https://twitter.com/JustSeeReal/status/836325535701741568

    César 2017 : Alice Diop, Maïmouna Doucouré, Déborah Lukumuena récompensées
    https://www.youtube.com/watch?v=0EdSfCj0jrY

    La 42ème nuit des #César a consacré des #Noirs, des #femmes_noires, pour leur travail et pour leur talent. C’est suffisamment rare pour être souligné. C’est même historique ! Toute arrivée a son départ...

    À la suite de cette prise de parole, #Luc_Saint-Eloy avait été interviewé. Je recopie ici l’interview pour archive :

    http://calixthe.beyala.free.fr/html/entretien%20avec%20Luc%20Saint-Eloy.htm

    [des quotas dans le cinéma ?]

    Entretien avec Luc Saint-Eloy

    directeur artistique de la compagnie du « Théâtre de l’Air Nouveau », metteur en scène, acteur et membre actif du Collectif Egalité.

    « Nous sommes obligés de parler d’oppression, de liberté à retrouver. J’ai personnellement toutes les preuves que ce système nous empêche de fonctionner. »

    Flu : De qui était le texte lu lors de la cérémonie des Césars ?

    Luc Saint-Eloy : De Calixte Beyala et moi-même. Le texte a été écrit très spontanément, le jeudi soir où nous avons appris que nous avions deux invitations pour la cérémonie. Il devait être aux alentours de minuit, nous venions de faire deux courriers avec #Calixte_Beyala et nous étions assez fatigués. Le texte a donc été écrit très rapidement, à deux, pratiquement d’un seul jet. On l’ a revu le samedi après midi avec #Jacques_Martial. On n’a alors corrigé que deux, trois petites choses parce qu’on a pensé que ce texte, qui venait du cœur était déjà assez juste.

    F : Qu’est ce que cela représentait pour vous, de prendre la parole devant ce parterre de personnalités ? C’était un défi ?

    L.S-E : C’était un pari difficile. Nous avions deux invitations qui nous permettaient d’être à l’intérieur du théâtre des Champs Elysées, mais les places étant numérotées et réservées, nous étions installés au deuxième balcon, donc très loin de l’espace scénique. Nous avons plusieurs fois essayé de descendre et d’accéder au rez-de-chaussée. Ce dernier étant réservé aux nominés, aux institutionnels, nous avons été arrêtés à chaque fois. Nous avons alors décidé, vers vingt et une heure quinze de passer par un escalier qui nous faisait arriver vers la porte la plus proche du rez-de-chaussée, où une équipe importante de membres de la sécurité regardaient la cérémonie sur un petit écran. On a attendu patiemment derrière eux, et quand ils s’y attendaient le moins, on est passé en disant que c’était à notre tour de parler. On a ouvert brutalement et rapidement les portes et on est montés directement sur la scène. Evidemment, on ne se sentait pas à l’aise, même si on était sûrs de l’importance de notre démarche. On a eu peur d’être happés juste avant d’arriver sur scène ou d’être coupés au milieu de notre discours et expulsés de l’espace scénique. Donc nous avions quand même une grosse angoisse, qu’il fallait maîtriser, ne pas montrer. C’était donc un pari à gagner, avec souplesse, avec élégance et je crois que nous nous en sommes bien sortis.

    F : Qu’avez vous pensé du parti pris du réalisateur qui a immédiatement filmé les quelques noirs qui étaient dans la salle ?

    L.S-E : Je trouve que le réalisateur a fait preuve d’un grand professionnalisme. Avant de pouvoir prendre la parole, j’ai eu le temps de dire à Alain Chabat, qui présentait la cérémonie, de se rassurer puisque nous ne voulions adresser qu’un message d’espoir. #Alain_Chabat nous a demandé d’attendre que la personne qui était alors sur le plateau finisse son discours avant d’entrer en scène. Je crois que le réalisateur, dans ce court temps d’attente, a reconnu Calixte Beyala et s’est rendu compte que nous allions prendre la parole au nom du #Collectif_Egalité. Il a donc cherché dans la salle où étaient les noirs. Il a fait fort, puisque sur les deux mille personnes qui étaient là, il a réussi à trouver les cinq, six noirs qui étaient présents. Je ne sais pas s’il a voulu cautionner ou non notre discours mais en tout cas on a vu des noirs à l’écran. On a pu voir #Melvin_Van_Peebles, qui est un des plus grands réalisateurs noirs américains, et qui, soit dit en passant, était lui aussi au balcon et non avec le gratin du bas. Personnellement, ce qui m’a le plus touché et scandalisé, à part le fait qu’il n’y ait, une fois de plus, ni acteur ni réalisateur noir nominé, c’est qu’à aucun moment il n’ait été prévu au cours de cette cérémonie de rendre un hommage à #Darling_Légitimus. Son nom n’a même pas été cité lors de la séquence nécrologique qui a eu lieu quelques minutes après notre intervention. Darling avait donné un grand prix d’interprétation à la #France à la Mostra de Venise et pourtant aucun représentant du ministère de la culture n’était présent à son enterrement. J’avais été aussi scandalisé lors de la mort de #Serge_Sommier, qui avait notamment travaillé des années avec #Michel_Drucker, et dont la disparition avait été passée sous silence à la télévision. Donc nous avons donné un prix en notre nom à Darling et je pense définitivement que notre intervention était justifiée et nécessaire.

    F : Comment expliquez vous que le #cinéma_antillais, à la veille de ce XXIème siècle, soit presque inexistant ?

    L.S-E : C’est difficile de répondre en deux minutes à cette question qui est un vrai problème et nécessite un vrai débat. Il existe un cinéma naissant antillo-guyanais. Il existe des scénarios, des projets mais qui ne sont pas suffisamment défendus. Cependant, même lorsqu’ils sont menés à leur terme, ils n’ont pas l’accueil qu’ils mériteraient. J’ai par exemple été l’interprète du dernier film de #Christian_Lara, Sucre Amer, dans lequel je joue le rôle de #Louis_Delgrès. Ce film a été tourné il y a plus de trois ans et n’a toujours pas été distribué. Je sais que Lara a mené un véritable chemin de croix pour réussir à financer son film. Aucune #télévision n’a voulu l’aider, même #Canal+, alors que je pense que le film est original et que le scénario est intelligent et aucunement agressif. Il n’a trouvé des financements qu’auprès du Canada et du Conseil Régional de la #Guadeloupe. J’ai l’impression qu’il existe une véritable volonté de la part des financiers et décideurs français de ne pas nous prendre en considération. Je crois qu’ils ont hérité d’un fonctionnement colonial par rapport aux noirs des #Antilles_françaises et ils continuent à ne pas nous voir comme des êtres normaux. Ils peuvent arriver à considérer talentueux un artiste noir américain, qu’il soit réalisateur, acteur ou technicien et parallèlement, ils sont incapables de reconnaître le talent d’un noir francophone. Je ne sais si c’est à cause de la #traite_négrière ou du #système_colonial, mais ils restent sous la coupe d’un système hérité et ils semblent continuer à croire que nous sommes inexistants ou que nous ne pouvons exister qu’à travers eux. Il existe donc un vrai problème au niveau des mentalités et je crois que, si on ne les fouette pas, si on ne leur montre pas le vrai visage de la France que nous sommes les seuls à connaître, et qui n’a rien à voir avec le discours républicain qu’ils défendent, ils ne nous considèreront jamais comme des gens normaux. Ils vont continuer de plus en plus à nous laisser sur la touche et à ne pas croire qu’il existe des comédiens ou des #réalisateurs_noirs en France. Nous ne savons pas comment faire changer les choses, mais pour l’instant nous avons décidé de nous battre en accusant publiquement, ouvertement la France d’être #raciste.

    F : Est ce qu’il n’y a pas aussi un travail à faire du côté du public noir francophone ? On sait par exemple que #Siméon_d'Euzhan_Palcy n’a pas touché le public antillais visé et qu’il est très dur de mobiliser le public, antillais notamment...

    L.S-E : Il est évident qu’il y a aussi un énorme travail à faire de ce côté là. Mais il ne faut pas oublier que si vous voulez que le public soit au rendez vous, il faut accompagner un spectacle ou un film d’une vraie campagne promotionnelle. Le simple fait que nous n’ayons pas accès aux grands médias diminue largement notre pouvoir de communication. Pour pouvoir parler de marché, il faut avant tout fidéliser un public. Personnellement cela fait dix sept ans que je me sacrifie dans l’univers théâtral, que je me bats pour convaincre les miens qu’il existe un #théâtre qui n’est pas vu et défendu car il n’y a aucune politique pour le défendre. Mais à force d’être au combat, le public sait maintenant qu’il existe des rendez vous théâtraux, même s’ils ne sont pas réguliers. Tant qu’on n’aura pas un espace pour créer et diffuser des spectacles vivants, on ne pourra pas fidéliser le public comme la télévision a réussi à le faire en diffusant des images 24 heures sur 24.

    D’un autre côté, notre cinéma ne peut pas avoir absolument du succès à tous les coups et convaincre tous les publics. On sait que la rencontre avec le public est un évènement que l’on ne peut pas prévoir et dont personne ne connaît la recette. Siméon a été un relatif échec et des conclusions sont immédiatement tirées sur l’absence de marché pour le cinéma antillais. Nous savons que c’est faux, puisque Rue Cases Nègres a fonctionné et pas uniquement grâce au public antillo-guyanais, mais grâce à une véritable campagne promotionnelle. C’est vrai qu’en plus, le public a été séduit par les personnages, sachant que c’était la première fois que l’on montrait de si beaux personnages de noirs et par le sujet du film et sa réalisation. Mais même les plus grands réalisateurs ont des échecs... Je pense que ce qu’il faut surtout souligner c’est que les publics antillo- guyanais et africain n’ont pas encore ce réflexe d’aller voir des films qui pourraient les toucher parce qu’ils ne se posent pas de questions par rapport à leur représentation à l’image. La traite négrière n’est abolie que depuis à peine cent cinquante ans et elle a été remplacée par le système colonial qui nous a enfermés dans encore autre chose. Donc nous sommes encore sous domination. Un public qui est sous domination ne peut pas avoir de vrais réflexes de survie. C’est pourquoi nous tentons de débroussailler tout cela, de faire le ménage pour que nos enfants n’aient plus à évoluer dans le même contexte que nous. Si je me bats ce n’est pas pour moi, c’est avant tout pour que nos enfants bénéficient d’un regard complètement défolklorisé.

    Ce problème de promotion est aussi lié au problème d’information. On peut se demander pourquoi notre intervention aux Césars n’a pas été traitée le soir même sur les chaînes publiques. La marche que nous avions faite en juin 98, et qui avait mobilisé plus de 80 000 personnes, avait été de la même manière passée sous silence. Je ne pense pas que tout cela soit normal....

    F : Comment comptez vous mener votre combat ?

    L.S-E : Il faut changer le regard qui est posé sur nous : dire haut et fort que nous voulons définitivement vivre hors domination, dire haut et fort que nous ne voulons plus nous fâcher avec nous mêmes, comme on nous l’a appris. Lors de notre intervention au cours des Césars, nous avons parlé au nom des peuples noirs, au nom de toutes les communautés visibles, au nom de l’ #Afrique et des #Antilles et c’était une première. Dorénavant nous savons que nous vivons sur le sol français, que l’histoire nous a rendus français, que nos enfants grandissent ici et nous sommes fiers de ce que nous sommes ! Nous sommes fiers de notre passé et c’est pour cela que nous voulons le faire ressurgir pour bâtir le socle qui nous manque. Nous ne voulons pas du socle qu’on a établi pour nous, mais au contraire bâtir nos propres repères. Le combat à mener est dans leurs têtes et dans nos têtes. C’est un véritable #rapport_de_force entre #colonisateurs et #colonisés. Nous sommes obligés de parler d’oppression, de liberté à retrouver. J’ai personnellement toutes les preuves que ce système nous empêche de fonctionner. Je sais les bâtons qu’on a voulu me mettre dans les roues quand j’ai voulu monter une grande fresque historique en juin 98.

    F : Donc votre combat pour la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité et votre combat artistique sont intimement liés..

    L.S-E : Pour l’instant, en France, le domaine sportif est le seul domaine dans lequel ils acceptent que nous existions. Il me semble qu’il faut faire attention car cela me rappelle une période où ils n’avaient besoin que de nos muscles. Je n’ai pas envie que mes enfants ne rêvent à ne devenir que des sportifs, même si je n’ai rien contre les sportifs. Mon combat en tant qu’artisan de la #culture est de trouver une nouvelle manière de nous rebâtir. En tant que créateur, je ne peux m’éloigner de ce qui m’opprime. Il me faut d’abord me libérer. Donc c’est effectivement totalement lié. Il faut se fabriquer de nouvelles ailes pour pouvoir être un oiseau neuf.

    F : Pourriez-vous nous parler de votre compagnie du « Théâtre de l’Air Nouveau » ?

    L.S-E : Je suis directeur artistique de cette compagnie qui a maintenant dix-sept ans. Nous avons à notre actif plus de quinze créations. J’ai toujours dénoncé l’exclusion dont nous sommes victimes, l’exclusion dont le théâtre antillo-guyanais est victime dans le paysage culturel français. Je dénonce leur manière de parler à notre place à chaque fois qu’il s’agit de mettre en scène les rares actes théâtraux qui parlent de notre histoire. J’ai toujours adressé pour chaque création des demandes de subvention au Ministère de la Culture, à la Drac Ile-de-France et à chaque fois ces demandes ont été refusées. Pourtant j’essaie d’expliquer que notre théâtre souffre de ne pas être soutenu. Je ne pleure pas, je ne me plains pas, simplement pendant ce temps je paye des impôts en tant que citoyen français et le Ministère de la Culture m’ignore... Nous sommes à la merci de commissions dans lesquelles pas un de nos auteurs ne figurent. Je pense que les personnes qui sont dans ces commissions ne savent pas nécessairement me lire. Leur approche du théâtre n’est pas la mienne. Je veux définir ma manière de jouer et je ne veux plus que mon théâtre repose sur leurs critères. Mon théâtre est né dans les plantations, dans un système d’oppression. Il descend de l’art du conteur qui a toujours été une forme de résistance à l’oppression et donc de marronage. Le système culturel actuel me marginalise, puisque mes dossiers sont refusés et que je ne peux pas jouer dans les théâtres traditionnels. Donc je commence à me considérer comme un « marron ». N’oublions pas que les marrons ne sont pas partis des îles, mais se sont enfuis dans les mornes où ils se sont organisés comme de véritables sociétés, redescendant parfois pour brûler les plantations. Je suis en train de m’organiser comme un marron, de trouver des idées nouvelles. C’est mon devoir de rappeler les symboles. Ce que j’ai fait lors des Césars est un acte de marronage. Nous sommes entrés dans le temple. Encore une fois, je me tourne vers les enfants qui nous regardent, et je ne veux même pas savoir ce que mon père, qui est toujours proche du rôle de la victime, pense. Je ne veux plus voir ma communauté passive, mais actrice de son devenir.

    F : J’aimerais avoir votre opinion sur la question des quotas.

    L.S-E : Nous sommes dans un pays extrêmement vieux. Les choses ne bougent dans ce pays que lorsque des lois sont votées et appliquées. Nous savons dorénavant qu’il ne faut plus espérer et attendre les bonnes volontés des uns et des autres. Alors je dis oui aux quotas. En disant que nous voulons des quotas, nous créons le débat. Des gens sont pour, d’autres sont contre. J’attends que ceux qui sont contre nous fassent d’autres propositions et nous démontrent que notre démarche est injuste. Mais je pense que les #quotas, pendant une période donnée, permettront à ceux qui ont du talent de le montrer. Ils auront ainsi une chance d’être jugés comme les autres. Pour le moment nous sommes loin d’avoir la possibilité de pouvoir exprimer nos talents. Donc pour pouvoir créer des chances égales, nous voulons des lois. Nous ne pouvons plus faire confiance à un système qui nous a opprimés, un système qui ne veut pas évoluer. Nous ne voulons pas une petite politique volontariste qui ne durera qu’un temps limité. Nous voulons aller jusqu’au bout. Nous voulons des quotas et point final. Nous tirerons des leçons de cette politique après un certain temps mais on aura eu le temps de laisser jaillir nos talents. Nous sommes nombreux à avoir du talent. La France serait-elle le seul pays d’Europe où il y aurait des minorités visibles sans talent ?

    F : L’émergence de la littérature antillaise aurait pu faire croire que les autres arts allaient être reconnus.

    L.S-E : Tout cela est très vicieux. Si la #littérature émerge, c’est parce que de temps en temps on remet des prix aux écrivains antillais. J’ai l’impression que de temps en temps, on nous autorise à être dans tel ou tel secteur. Je ne trouve pas cela normal. Nous devons être dans tous les secteurs et nous n’avons pas besoin de prix, de César ou de #Molière. Il faut simplement que nous puissions nous représenter et ainsi donner des signes de reconnaissance à nos enfants. Le système français est hypocrite. Il n’existe pas de loi contre les noirs, mais cela ne signifie pas que tout aille bien en France. Il ne faut pas attendre que cela éclate en violence dans les rues. J’ai peur de la #violence. Je n’ai pas envie que nos enfants aillent se battre dans les rues. Je veux trouver des solutions avant d’arriver à ces solutions extrêmes. C’est pour cela que nous faisons des propositions afin de construire ensemble une société meilleure. Nous montrons que nous sommes en train de voler au secours des valeurs républicaines. Et je pense que nous devrions en être remerciés. Où sont en effet les chances d’égalité, de fraternité, de justice concernant les populations des communautés visibles ? Nous avons été suffisamment humiliés, bafoués. Je connais des enfants qui veulent se suicider parce qu’ils ont la peau noire. Des directeurs d’écoles briment des enfants surdoués parce qu’ils sont noirs. Des étudiants noirs en DEA vivent l’enfer avec leur directeur de mémoire. Tout cela n’est pas normal et ne doit pas continuer. Nous voulons la parole pour dire tout cela. Nos ancêtres ont gagné leur liberté, en brisant leurs chaînes. Leur liberté s’est arrachée, avec leur sueur, avec leur sang. Le respect s’arrache aussi et nous l’arracherons exactement comme nos ancêtres l’ont fait. Nous arracherons l’honneur et le respect. Point final.

    Propos recueillis par Florence Combaluzier-Kromwel

    [retour édiTARD.41]

    #Alice_Diop, #Maïmouna_Doucouré, #Déborah_Lukumuena #Racisme

  • L’émission du #collectif_des_Olieux du lundi 20 février de 15 à 16h sur Radio Campus Lille, 106.6 FM. Une émission en grande partie consacrée à 2 lanceuses d’alerte sur les conditions de (non)accueil des mineurs isolés étrangers. Au programme :

    – Présentation du collectif et de l’émission
    – Discours d’Adeline, championne d’Europe de boxe Française, à la mairie de Lille. Magnifique crochet du gauche au gratin en refusant la médaille de la ville en raison de leur mépris des jeunes mineurs isolés des Olieux.
    – Empêché de s’exprimer à la mairie, Hadj prend la parole sur Campus
    – Interview d’Adeline
    – Interview téléphonique d’#Ibtissam_Bouchaara. Éducatrice à Châlons-en-Champagne, elle dénonce publiquement la maltraitance par le département de la Marne des mineurs isolés étrangers

    Bonne écoute. Fête tourner !

    http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/2017-02-20/15h.mp3

  • Choisir ses occupants - Métropolitiques
    http://www.metropolitiques.eu/Choisir-ses-occupants.html


    Quand le #squat artistique valorise un quartier en perte de vitesse : ou comment le #capitalisme #foncier se refait la pomme sur le dos de ses contestataires.

    La théorie de la rente foncière suggère que l’occupation temporaire peut augmenter la valeur d’un bien, à travers la conversion de la valeur d’usage créée par le #collectif occupant en une valeur d’échange au moment de la vente du bien. Les collectifs disposent, en effet, des compétences pour mettre en visibilité un lieu. Même un hangar standardisé comme la halle Papin à Pantin ou une structure hospitalière comme Saint-Vincent-de-Paul deviennent singuliers, attractifs, valorisés, grâce aux savoir-faire et au travail de décoration et d’animation des associations SoukMachines et Plateau urbain [6]. En créant des événements (ateliers, soirées, expositions), ces collectifs captent des populations extérieures aux quartiers concernés et qui, autrement, ne les fréquenteraient pas [7]. Ce travail revient à la production de « goodwill » (Veblen 1908), c’est-à-dire à la création de perspectives positives sur un actif matériel. Au moment de la vente du bien, ce goodwill permet une « création de richesses matérielles à partir d’actifs immatériels » accumulés lors de l’occupation (Veblen 1908, p. 120 ; traduction de l’auteur).

    Cette valorisation ne se limite pas au périmètre du site occupé, mais à des effets (supposés, au moins) sur son environnement. Dans le cas du 6b, la structure et son animation sont maintenues, alors que Brémond, propriétaire du bâtiment, vend les appartements qu’il construit sur les terrains alentours. Ce dernier met en avant « un nouvel art de vivre » dans « un patrimoine valorisé par la présence d’artistes » [8]. Cette utilisation des artistes à des fins de #gentrification est, de fait, employée de façon assez systématique par les promoteurs immobiliers à New York [9]. Il renvoie à l’internalisation de la « critique #artiste » par les entreprises (Boltanski et Chiapello 1999), ici pour faire des profits au moyen de la rente foncière.

  • Que vont devenir les 350 personnes hébergées dans les gymnases de la métropole ?
    https://rebellyon.info/Que-vont-devenir-les-350-personnes-encore-17449

    Dans Lyon métropole, 470 places de mise à l’abri en gymnase ont été ouvertes pour compléter les places Plan Froid. Avec le redoux, le plan grand froid prend fin lundi 6 février. Les gymnases ferment. Si d’ici là aucune solution ne leur est trouvée, alors elles seront jetées à la rue et rejoindront la trop longue liste des 1800 personnes en attente d’hébergement à Lyon. Communiqué du 3 février du collectif des Professionnels de l’urgence sociale.

    #Infos_locales

    / #Droits_sociaux_-_santé_-_services_publics, Une, #Logement_-_Squat, Collectif des Professionnel(les) de l’Urgence Sociale

    #Collectif_des_Professionnel_les_de_l'Urgence_Sociale

  • Chroniques des zad par le café repère du Conflent
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4353

    en cliquant sur ce lien http://lemurparle.blogspot.fr/2017/02/chronique-des-zad-janvier-2017-notre.html Vous pourrez lire tout (ou presque) ce qu’il s’est passé sur la ZAD de Notre Dame Des Landes et aussi sur les autres lieux à défendre pendant ce mois de janvier.

    #Collectifs_locaux_contre_l'aéroport

    « http://lemurparle.blogspot.fr/2017/02/chronique-des-zad-janvier-2017-notre.html »

  • Rexistance — #Collectif_item et #WeReport
    http://www.collectifitem.com/rexistance
    http://static1.squarespace.com/static/568295ea9cadb697dd8720f7/t/588fac22be659497406eb81e/1486040020097/?format=1000w

    Un projet documentaire sur les résistances citoyennes en France.
    L’affrontement politique, la menace terroriste ou la crise économique ont mis le mot « résistance » sur toutes les lèvres. La résistance se redécouvre, se réinvente, au risque parfois de perdre son sens. Pour marquer ses quinze ans d’existence, le Collectif item mobilise l’ensemble de ses membres et collaborateurs pour interroger cette notion. Il s’associe aux journalistes de We Report, une autre structure collective indépendante, pour aller plus loin dans l’exploration et la restitution des résistances symptomatiques de notre époque en produisant neuf histoires en France autour de ceux et celles qui cherchent à résister pour exister.

    #France #doc #résistance_citoyen

  • Le pari de l’intelligence collective
    https://reporterre.net/Le-pari-de-l-intelligence-collective


    Avec Reinventing organizations, Frédéric Laloux rend compte de l’émergence d’un nouveau type d’organisation, fondée sur la coopération et l’intelligence collective et mue par la recherche de l’épanouissement de chacun. Ce modèle, tout sauf utopique, ouvre une perspective vertigineuse pour une transition écologique à grande échelle.
    #travail #collectif

  • Pétition contre l’expulsion de Fernando, demandeur d’asile
    https://rebellyon.info/Petition-Non-a-l-expulsion-de-Fernando-17388

    La préfecture du Rhône s’acharne contre et les demandeurs d’asile dont Fernando fait partie et veut les renvoyer en Hongrie, malgré les maltraitances subies par les migrants et l’absence d’accès effectif au droit d’asile là-bas, une situation reconnue par les autorités européennes elles-mêmes.

    #Infos_locales

    / #Migrations_-_sans-papiers, Une, #Collectif_des_étudiant-e-s_étrangers_de_Lyon,_sans_papiers_et_solidaires

  • Création d’un groupe de soutien aux luttes de territoires dans l’Essonne
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4306

    Nous initions une première réunion en vue de constituer un comité dans l’Essonne qui prenne en compte la résistance à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et des luttes foncières en Île-de-France et ailleurs. Appel à constitution d’un groupe de soutien aux luttes de territoires. [Plus d’infos ici. >https://attributdedraveil.org/evenements/show/cafe-causerie-autour-des-zones-a-defendre] Soutenir une ZAD et préserver les terres nourricières, c’est offrir une alternative à l’aménagement d’un nouvel (...)

    #Collectifs_locaux_contre_l'aéroport

    « https://attributdedraveil.org/evenements/show/cafe-causerie-autour-des-zones-a-defendre »