• « Il faut être clair : un monde a pris fin, il n’y aura pas de retour en arrière »
    http://www.bastamag.net/Il-faut-etre-clair-un-monde-a-pris-fin-il-n-y-aura-pas-de-retour-en-arrier

    Pour combattre efficacement l’Etat islamique et son offre #Politique de mort et de désespoir, « nous devons réfléchir à la révolte qui est à la racine de ces crimes », suggère l’anthropologue Alain Bertho, qui prépare un livre sur « les enfants du chaos ». A la racine du mal, la fin des utopies, enterrée avec l’effondrement de tous les courants politiques progressistes. Le XXIe siècle aurait oublié l’avenir au profit de la gestion du risque et de la peur, indifférent à la colère des jeunes générations. Entre (...)

    #Décrypter

    / A la une, Politique, #Altermondialisme, Indignés de tous les pays..., #Entretiens, #Classes_populaires, Guerres et résolution des (...)

    #Indignés_de_tous_les_pays... #Guerres_et_résolution_des_conflits

    • Tous connaissent un déclic commun : une conversion, une rupture et la découverte d’une autre discipline de soi pour redonner un sens à leurs vies.
      La réussite d’une telle offre politique, celle de l’État islamique, tient au fait que, pour des gens déstabilisés, elle donne du sens au monde et à la vie qu’ils peuvent y mener. Elle leur donne même une mission.(...)
      Comme dit Slavoj Zizek : « Visiblement, il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme. » Pour les djihadistes, cette fin est proche dans un monde de chaos politique, moral, économique ou climatique. Le projet politique de Daech donne du sens à leur chemin vers la mort. Il leur propose un destin. À l’espoir de la #libération_individuelle_et_collective qui portait les mobilisations passées, ils ont substitué une problématique de fin du monde et de jugement dernier.
      Leur libération, c’est de mourir en martyr ! (...) « Il n’y a que les martyrs pour être sans pitié ni crainte et, croyez-moi, le jour du triomphe des martyrs, c’est l’incendie universel » , prophétisait Jacques Lacan en 1959. Nous y sommes.(...)

      Ils ne font pas la guerre pour créer un État, comme lors d’une lutte pour l’indépendance : ils créent un « État » pour faire la guerre. L’État islamique n’a aucune vision de la paix sinon le triomphe final du califat contre des ennemis de plus en plus nombreux. Mais depuis 2001, l’idée de « paix comme but de guerre » (vieille conception clausewitzienne) n’a déjà plus cours chez les grandes puissances embarquées dans une « guerre sans fin » contre le terrorisme. Quels sont les buts de guerre ou les objectifs de paix de la coalition en Syrie ou en Irak ? On n’en sait rien. Le djihadisme nous a entraînés sur son propre terrain.(...)
      Avec l’effondrement du communisme et la clôture de toute #perspective_révolutionnaire, c’est l’avenir qu’on a perdu en route. C’est l’idée du possible qui s’est effondrée. Nous ne sommes plus dans une démarche historique. On ne parle plus d’#avenir mais de #gestion du risque et de probabilité. On gère le quotidien avec des responsables politiques qui manipulent le risque et la peur comme moyens de #gouvernement(...)
      A-t-on bien réfléchi à ce que pouvait être la figure d’une révolte sans espoir ? Ces rages radicales sont aujourd’hui devant de telles impasses qu’elles ouvrent la porte à des offres politiques de mort (...)
      La classe politique est complètement investie dans l’espace du pouvoir et de l’#État et coupée du reste de la société, en décalage total, quel que soit le parti. La #politique n’est plus une puissance subjective capable de rassembler et d’ouvrir des possibles.
      Le poids et la force du mouvement ouvrier reposaient sur sa capacité à agréger des populations variées, notamment immigrées, dans un espoir commun. La fin des #collectifs, de la notion de classes sociales, de l’idée qu’il existe un « nous » a presque fait disparaître la conscience commune d’une action encore possible. (...)
      C’est la politique comme mobilisation populaire et construction du #commun que nous avons perdue et qu’il nous faut retrouver. Quitte à provoquer un peu, je dirai que l’urgence, aujourd’hui, c’est moins la « déradicalisation » et l’hégémonie des marches militaires sur le débat politique que la montée d’une autre radicalité, une radicalité d’espérance collective qui tarisse à la source le recrutement djihadiste. Il nous faut retrouver le sens du futur et du possible, et résister au piège de la mobilisation guerrière que nous tendent les terroristes.

      #Alain_Bertho

    • Nous avons un problème avec la clôture du XXe siècle et l’effondrement du communisme. La fin du communisme, ce n’est pas seulement la fin de régimes et d’institutions en Europe de l’Est et en Russie, c’est un ensemble de références culturelles qui s’écroule, communes à tous les courants politiques progressistes. Malgré la réalité policière et répressive des régimes communistes « réels », un changement de société était, à l’époque, encore perçu comme possible et s’inscrivait dans une démarche historique, une idée du progrès. L’avenir se préparait aujourd’hui. L’hypothèse révolutionnaire qui a ouvert la modernité (la Révolution française) a été une référence politique commune à ceux qui voulaient la révolution comme à ceux qui lui préféraient des transitions pacifiques et « légales » Avec l’effondrement du communisme et la clôture de toute perspective révolutionnaire, c’est l’avenir qu’on a perdu en route. C’est l’idée du possible qui s’est effondrée. Nous ne sommes plus dans une démarche historique. On ne parle plus d’avenir mais de gestion du risque et de probabilité [5]. On gère le quotidien avec des responsables politiques qui manipulent le risque et la peur comme moyens de gouvernement, le risque sécuritaire comme le risque monétaire (la dette), qui parlent beaucoup du réchauffement climatique mais sont incapables d’anticiper la catastrophe annoncée.

      Les jeunes, ceux qui incarnent biologiquement, culturellement et socialement cet avenir de l’humanité, font les frais de cette impasse collective et sont particulièrement maltraités. Les sociétés n’investissent plus dans leur futur, l’éducation ou les universités. La jeunesse est stigmatisée et réprimée. Des pays du monde entier, du Royaume-Uni au Chili en passant par le Kenya, sont ainsi marqués depuis des années par des mobilisations étudiantes parfois violentes contre l’augmentation des frais d’inscription dans les universités. Partout, des morts de jeunes impliquant des policiers génèrent des émeutes : regardez les émeutes de Ferguson ou de Baltimore, aux Etats-Unis ; les trois semaines d’émeutes en Grèce, en décembre 2008, après le meurtre par deux policiers du jeune Alexander Grigoropoulos ; ou les cinq jours d’émeutes en Angleterre après la mort de Mark Duggan en 2011. Pour ces quelques émeutes médiatiquement visibles, il y en a des dizaines d’autres (lire notre article « L’augmentation des émeutes : un phénomène mondial »). Une société qui n’arrive plus à s’inventer pousse les gens vers des mobilisations de désespoir et de rage.

  • Parti de Notre-Dame-des Landes, un convoi de vélos et de tracteurs est en route pour Paris
    http://www.bastamag.net/Notre-Dame-des-Landes-le-convoi-en-velos-et-tracteurs-jusqu-a-Paris-demarr

    Un convoi de vélos et de tracteurs part de la Zad de Notre-Dame-des-Landes le 21 novembre pour arriver le 28 aux portes de Paris. « Puisque la COP est maintenue, indiquent les organisateurs, nous maintenons notre action pour dénoncer l’hypocrisie flagrante entre la volonté de lutter contre le réchauffement climatique, et la destruction de terres agricoles et de zones humides, de dizaines d’habitats pour y construire... un nouvel aéroport. » Un moyen également de partager l’expérience collective et (...)

    ça bouge !

    / #Climat, #Altermondialisme, #Le_défi_du_réchauffement_climatique

    #ça_bouge_ !

  • Réflexion sur l’accueil des migrants

    http://lavoiedujaguar.net/Reflexion-sur-l-accueil-des

    Nous sommes confrontés à l’arrivée massive de populations fuyant l’horreur quotidienne de la guerre et des luttes mafieuses que la géopolitique des entreprises multinationales entretient partout. Le phénomène des vagues de migration fait en effet partie de la politique du chaos dictée par les exigences du capitalisme financier, colonisant et détruisant la planète pour en tirer un profit à court terme. C’est là une évidence qui saute aux yeux de tous. Mais il ne suffit pas de comprendre les mécanismes d’une réalité pour y faire face et remédier à ses déplorables conséquences.

    L’urgence, à laquelle les pouvoirs étatiques et régionaux sont confrontés incite d’abord à trouver et à aménager rapidement des structures d’accueil. Or, à plus ou moins longue échéance, cette solution risque de cesser d’en être une, car elle pose le problème de l’accueil purement caritatif. On accueille les réfugiés avec de bonnes paroles, où très vite perce l’hypocrisie des pouvoirs publics, dépassés par le nombre et par l’inorganisation. (...)

    #migrants #solidarité #urgence #hypocrisie #créativité #collectifs

  • Samedi, j’étions à Barbès au démarrage de la Marche pour la Dignité. Pas de photos des manifestant⋅e⋅s, désolé, je ne suis pas de ce genre.

    Juste, j’ai noté les divers collectifs un peu « identifiés » que j’ai pu croisé, normalement dans l’ordre depuis la tête. Parmi tout ça il y avait aussi de nombreuses personnes ou groupes sans identification précise, soit rien, soit des drapeaux de plusieurs pays (Palestine, Maroc, Algérie, Congo, etc).

    – MAFED
    – PIR
    – Collectif contre la négrophobie
    – Cases Rebelles
    – Gros drapeau palestinien
    – BDS
    – FUIQP (Bouamama entre autre)
    – UJFP
    – Droits Devants
    – CSP Saint-Just
    – Respect pour les droits des réfugiés
    – Coordination des Sans Papiers
    – Femmes en lutte 93
    – FASTI
    – Solidarité Féministe Kobane
    – Stop au Viol de Masse en RD du Congo
    – « De Grenoble à Paris »
    – Juifs et Juives Révolutionnaires
    – Antifa @lahorde ? :)
    – BDS de nouveau mais plus un groupe « perso », le premier semblait plus officiel
    – Solidaires
    – CGT
    – EELV
    – Jeunesse Communiste
    – Front de Gauche
    – NPA

    La CGT avait un camion avec un vrai DJ, et fidèle à son habitude, même si là la musique était différente (rap, etc), ça crachait fort de l’ampli et empêchait tous les gens autour de gueuler leurs propres slogans (bon après on s’en fout un peu, autour c’était les partis politiques quoi).

    Désolé si j’ai oublié des gens, j’ai noté ce que j’ai pu des banderoles lisibles. :)

    #manifestation #marche_pour_la_dignité #Paris #collectifs #sans_photos

  • Pénaliser un demandeur d’asile pour avoir utilisé une fausse identité pour quitter son pays où il était menacé
    http://blogs.mediapart.fr/blog/fini-de-rire/151015/penaliser-un-demandeur-dasile-pour-avoir-utilise-une-fausse-identite

    Bien cachées sous les belles déclarations d’accueil des réfugiés - belles, mais soigneusement limitées, tout de même - les pratiques préfectorales d’empêchement se perfectionnent. Jusqu’à pénaliser les réfugiés sortis illégalement du pays qu’ils fuyaient, au mépris de la Convention de Genève (1951) relative au statut des réfugiés.

    • La nouvelle invention de la #préfecture de Rennes
      Depuis cet été 2015, la préfecture de Rennes a utilisé la loi existante pour élargir le nombre de #demandeurs_d’asile concernés par la #réadmission ou par la #fraude et donc la procédure prioritaire. Au lieu de se contenter de vérifier ce qu’a fait le demandeur d’asile une fois entré en Europe ou en France, elle a décidé de vérifier ce qu’il a fait pour fuir de son pays. Elle a notamment cherché à voir si la personne n’avait pas fraudé pour fuir son pays.

      Au début, nous avons rigolé car nous ne pensions pas qu’une préfecture aurait le droit un jour de reprocher, à une personne qui fuit parce qu’elle est menacée, de mentir ou de tricher pour quitter son pays. Eh bien, nous avons eu tort de rigoler car, le lundi 21 septembre, le #tribunal_administratif vient de donner raison à la préfecture de Rennes ! Ce qui s’est passé est très grave car, grâce à cette nouvelle pratique, la préfecture de Rennes va pouvoir faire réadmettre de force beaucoup plus de demandeurs d’asile ou retirer leur récépissé aux autres.

      Pour gérer des #illégalismes, on va ainsi jusqu’à qualifier et prendre en compte des comportements qui se sont produits hors du territoire national. Elle est pas belle la souveraineté !

      #étrangers #Collectif_de_soutien_aux_personnes_sans-papiers_de_Rennes

    • ça me fait repenser à ce texte d’Orlov :
      http://www.les-crises.fr/les-meilleures-pratiques

      Bien qu’il ait été généralement possible de survivre avec la nourriture disponible dans les magasins du gouvernement, le régime résultant aurait été plutôt pauvre, et donc les gens essayaient de le compléter avec la nourriture qu’ils ramassaient, élevaient, ou attrapaient, ou achetaient sur les marchés des fermiers. Les jardins potagers ont toujours été courants, et, une fois que l’économie s’est effondrée, de nombreuses familles se sont mises à faire pousser de la nourriture sérieusement. Les jardins potagers, par eux-mêmes, n’ont jamais été suffisants, mais ils ont fait une énorme différence.

  • NON à l’expulsion du squat des Baras ! NON à l’errance des membres du collectif !
    http://paris-luttes.info/non-a-l-expulsion-du-squat-des-3617

    Le tribunal vient d’annoncer l’expulsion du squat du collectif Baras et de donner raison à la multinationale Natixis. Sous le coup de cette décision, plus de 200 personnes vont se retrouver à la rue d’ici deux mois … — Facebook du Collectif Baras

  • #Assas_Patriote : retour de l’extrême droite à Paris-II
    http://lahorde.samizdat.net/2015/06/17/assas-patriote-retour-de-lextreme-droite-a-paris-ii

    Lu sur le blog Droite(s) extrême(s) : Ils se définissent comme les « infréquentables » d’Assas. Depuis février 2014, un nouveau syndicat étudiant participe à la vie de l’université Paris-II Panthéon-Assas : Assas Patriote. Après avoir concouru en vain aux élections aux conseils centraux, le mouvement a obtenu en mars ses deux premiers élus à l’occasion des élections dans les unités [&hellip

    #Extrême_droite_radicale #Collectif_Marianne #Front_National #GUD #Logan_Duce

  • Amici - numéro Foie - 03
    http://www.le-terrier.net/amici/03_foie/index.htm

    voici le troisième numéro (numéro Foie) de notre fanzine « Amici »
    Encore 40 belles pages sous une enveloppe modeste mais soignée, avec des récits de BlexBolex, Jérôme LeGlatin, Tim Danko, Loïc Largier, C. de Trogoff, Karine Bottega, Antoine Ronco, Muzotroimil et moi-même
    Plus encore que dans les précédents les travaux se croisent et se répondent, les auteurs s’assemblent pour de nouvelles expériences Encore quelques numéros et nous ne formerons plus qu’un seul organisme invraisemblable, erratique et furieux.

    #art #expérimental #bande_dessinée #collectif

  • Ch. Kydona: The Community Clinics and the left Government
    http://www.analyzegreece.gr/topics/solidarity-resistance/item/218-ch-kydona-the-community-clinics-and-the-left-government

    We will keep doing our job...


    Christina Kydona

    Those of us who founded, staffed and strengthened the Community Clinics (CCs) throughout the country, notwithstanding different political affiliations, converged on a few basic principles, and made our vision into a reality. We created direct democratic, politically and economically autonomous collectives, which were opposed to the policy of downgrading the National Health Care System, not only in words but in actions. Actions so remarkable and unprecedented, that they attracted journalists and activists from throughout Europe, who publicised our work globally. We even managed to achieve this without pandering to «the poor Greek hit by the crisis». We instead denounced, using decidedly antifascist and antiracist reasoning, state crimes and their perpetrators. Essentially, we defended the core of medical ethics, calling all health care professionals not to obey orders to exclude patients.

    Certainly, the people of the CCs feel deeply relieved at the fall of the Samaras-Venizelos government; a government which led to the deaths of many and dramatically increased morbidity rates. The exclusion of the uninsured from the National Health Care System did not only cost lives, but victimised the people who, besides their poverty, now had to withstand shame when turned away from hospitals because they were unable to pay. After these grim three years, during which Community Clinics unconditionally provided primary health care to all uninsured (Greeks and immigrants), now is the time for their main demand to be met by the new Ministry of Health which, as soon as it was put in place, announced free and equal access for all to the National Health Care System.

    The wish to abolish ourselves

    Our secret wish was to «one day abolish ourselves», meaning that one day our struggle for the reclamation of a public health care system open to all would succeed, so that society would not have to depend upon «voluntary» initiatives, no matter how radical these may be. The question is whether this day is near... I think that, on the one hand, interventions in health care by a government of the Left, if indeed they are «of the Left», will be met with open hostility by vested interests while, on the other hand, the time required for changes to become visible is quite long. Even if financing (which must be generous, because health care is costly) is secured, months will pass before:

    a) the laws privatising health care and demolishing the primary health care network are abolished (such as that for ESAN – see note – and that for the reform of the primary health care networks)
    b) staffing gaps, in medical, nursing and auxiliary staff, amounting to hundreds, will be filled using robust evaluation criteria
    c) The corrupt structures profiting from hospitals for decades will be dismantled

    In this sense, CCs need to continue supporting society for as long as society needs them, and to stand alongside the movements within hospitals in the struggle towards a health care system that is truly public, truly universal, and offering quality health care services. The CCs’ continued existence is necessary for yet another reason. Because they set an example of an effort which can, at the same time, be incredibly productive and functional, without being governed by chairmen and management boards, without party political staffs and elections, with a horizontal structure and cross-sectoral decision making, away from the medico-centric model. CCs can be a source of inspiration for the new National Health Care System, and act as living proof of what people can create when participating in collectives equally, when they feel that their work is being recognized, when they reap the rewards of the visible result of their work, and when they breathe the air of freedom wherever they can create. This inspiration is sorely needed in the National Health Care System, which is tired, degraded and maligned, in need of an injection of #joy, such as that all of us in CCs enjoy sometimes...

    Let us hope, therefore, that «that day will not come too late», and until then we will continue to fight alongside our partners for everyone’s right to health, inspired by the Zapatista slogan, which says that «in order to fight, you need a bit of shame, some dignity and a lot of organisation».

    Translator’s note: ESAN A.E. is a company, of which the Greek public sector owns a 51% share, which was set up by the Samaras government to make financing decisions for the National Health Care System, in an effort to reduce state funding of hospitals, with a view to all state funding being withdrawn by 2020. It has been announced by the Syriza government that this company will soon cease to exist.

    Christina Kydona is a hospital doctor, member of the Community Clinic of Thessaloniki

  • “Militer ça donne des forces” - Terrains de luttes
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/116986318623

    L’excellente revue Terrains de luttes (@terrainsdelutte) rend compte d’un article de la sociologue Valérie Cohen paru dans la revue #travail et Emploi menée à partir d’une enquête de terrain au sein de l’association Agir contre le chômage qui montre le “potentiel transformateur et intégrateur de l’action collective des chômeurs, notamment pour ceux qui sont éloignés depuis plusieurs années du marché de l’emploi et ne disposent pas de socialisation militante”. Et souligne que “la mobilisation offre des dimensions que seul le travail salarié est supposé fournir : liens sociaux, sens, utilité, reconnaissance, légitimité. Sous cet angle, tout en étant traversés et structurés par des rapports sociaux, les collectifs apparaissent comme des lieux de socialisation et (...)

    #sociologie #collectif #digiwork

    • Je comprends que le moment du militantisme est le moment où les individus atomisés se sentent plus fort, mais je me pose la question du sens de #militer_contre plutôt que de chercher à réinventer d’autres possibles. Je pense que pour créer d’autres possibles il faudrait envisager d’aller au delà des militantismes, pour créer des leviers de changements pôssibles.

  • « Or il fut un temps passé où le futur était présent », expo - Archives Getaway - #archives des #luttes_sociales et groupes #révolutionnaires / Saint-Denis
    http://paris.demosphere.eu/rv/38901

    Les Archives ont été invitées à prendre part à une exposition à St Denis dans un espace lié au musée d’art et d’#histoire et exposant habituellement des choses autour des « arts visuels », c’est un lieu usuellement dédié à l’art contemporain. Nous avons travaillé sur 3 sujets qui ne seront pas inconnus à ceux qui ont participé aux rencontres précédentes ou qui ont lu les liasses.
    Les choses seront présentées sous forme de « tables », une est sur #Radio_Alice et les #radios_pirates, une autre est sur le #Collectif_Mohamed, une troisième sur l’Affaire #Hurst et Libérons l’#école. Le travail sur cette exposition nous a permis de reprendre et de développer ces trois chantiers.
    L’exposition, dont le titre général est « Or il fut un temps passé où le futur était présent » aura lieu du 27 mars au 4 mai 2015, dans le bâtiment (La Chapelle Vidéo) qui se trouve accolé au musée d’art et d’histoire de St Denis, au 22 bis rue Gabriel Péri (93200). (informations pratiques plus bas).

  • Le colloc’ de merde : les sales histoires
    http://www.cafebabel.fr/article/le-colloc-de-merde-les-sales-histoires.html

    Grâce à lui on a vu apparaître des champignons dans les éponges de cuisine, des pigeons noyés dans la cuvette des toilettes et même un bout d’herbe emprunté (véridique) pour remplacer le tapis de la porte d’entrée qui avait disparu. Si elle a donné lieu à de nombreux spin-offs, la page d’origine affiche toujours ses 480 000 fans avec comme titre : le colloc’ de merde.

    #société #habitat #logement #collectif

    • Je m’interroge après avoir regardé le blog en question. Si je comprends que la crasse, le désordre, ou la casse d’objets pose problème en collocation, certains comportements dénoncés me paraissent plutôt amusants, ou originaux, mais pas relevant d’un « colloc de merde ».
      Autrement dit, pour moi, cette page affiche beaucoup plus de manque de tolérance et de savoir-vivre avec les autres, qu’elle prétend en corriger.

  • Voile sur une grève de femmes précaires - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2015/03/23/voile-sur-une-greve-de-femmes-precaires_1226820

    LES FEMMES DU COLLECTIF DES BAS SALAIRES DE L’UNIVERSITÉ PARIS 8

    A l’université Paris 8, à Saint-Denis, celles qui appartiennent à la catégorie la plus basse de la #fonction_publique demandent une revalorisation de leurs #revenus.
    Au nom du féminisme, la secrétaire d’État aux droits des femmes s’est dite favorable à l’interdiction du voile à l’université. Pour lutter contre les inégalités entre les sexes, nous dit-on. Au même moment, une #grève peu visible se déroule à l’université Paris 8, à Saint-Denis, depuis bientôt deux mois. Elle a pour actrices principales des femmes, secrétaires pour beaucoup, qui appartiennent à la plus basse catégorie de la fonction publique, la catégorie C. Des femmes membres des classes populaires qui subissent, plus que d’autres, la précarité de l’emploi et la dégradation de leurs conditions de travail au quotidien.
    Des femmes, pour la plupart mères, qui cumulent une « #double_journée_de_travail » comme elles l’expliquent aux personnes qui s’arrêtent dans le hall de l’université où elles tiennent des tables d’information sur leur mobilisation. Des femmes qui se sont constituées, avec quelques collègues masculins, en « collectif des bas salaires » pour demander une augmentation de revenus pour les #catégories_C et les #contractuel-le-s. Dans cette université de banlieue parisienne d’environ 1 700 salarié-e-s (personnel administratif et enseignant, titulaires ou contractuel-le-s), certaines d’entre elles gagnent entre 1 200 euros et 1 400 euros nets mensuels, quand le SMIC est à 1 136 euros nets mensuels. Du fait du gel du point d’indice, les (très nombreuses) femmes et (moins nombreux) hommes de catégorie C ont même pu voir ces dernières années leur salaire passer en dessous du #SMIC. Les annonces politiques sur la revalorisation de leurs rémunérations n’ont souvent eu pour conséquences sur les fiches de paie qu’une augmentation de quelques euros.

    Avec le passage des universités à l’autonomie, universités et ministère se renvoient la balle : au final, « on n’a plus d’interlocuteur », soulignent-elles, et les primes apparaissent dès lors comme « le seul levier d’action » à l’échelle locale. Plusieurs de ces femmes mobilisées tentent depuis de longues années les concours pour progresser dans leur carrière. Sans succès car les postes sont rares. Elles abandonnent alors, usées. Et, après 30 ans de service dans la fonction publique, certaines d’entre elles partiront en #retraite avec une pension inférieure au minimum vieillesse qui est actuellement de 800 euros par mois.

    Une situation qui n’est pas spécifique à Paris 8 : ces femmes mobilisées reçoivent des messages de soutien d’autres femmes d’autres universités françaises dont les témoignages convergent. Ici comme dans les autres universités, les inégalités entre femmes et hommes persistent : la proportion de femmes chez les BIATOSS (Bibliothécaires, Ingénieurs, Administratifs, Techniciens, Ouvriers, personnels Sociaux et de Santé) de catégorie C est ainsi bien plus importante que chez ceux de catégorie A. On le sait, mais il semble utile de rappeler que les #inégalités sociales entre classes se cumulent avec celles entre femmes et hommes. Si le gouvernement entend donc lutter contre les inégalités de sexe, le ministère doit commencer par revaloriser les bas salaires et les établissements les primes qui sont accordées à ces #femmes #précaires sans lesquelles l’université ne pourrait fonctionner très longtemps.

    Signataires : Betty Attia, Stavroula Bellos et Muriel Rodriguez, pour les femmes du #collectif des bas salaires de l’université Paris 8 et Audrey Mariette, Yasmine Siblot et Sylvie Tissot, pour les enseignant-e-s-chercheur-se-s mobilisé-e-s en soutien aux grévistes

  • Ils louent leur appartement sur Airbnb pour continuer d’y vivre - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150312.OBS4431/ils-louent-leur-appartement-sur-airbnb-pour-continuer-d-y-vivre
    #logement #exploitation


    J’aime bien : surtout ne pas remettre en question les montants exorbitants des loyers et les revenus qui s’effondrent et devenir un #SDF intermittent.

    Toutes mes économies sont passées dans le loyer. L’été dernier, j’ai commencé à me demander, affolée, comment j’allais pouvoir sortir 950 euros tous les mois. J’ai pensé à être serveuse le soir en complément de mes rares boulots mais à mon âge, ce n’était pas gagné."

  • Le ciel des travailleurs
    http://www.greekcrisis.fr/2015/03/Fr0417.html

    Dans un premier temps, durant la soirée du lundi (9 mars), une nouvelle avait été diffusée par les medias, faisant état d’une altercation verbale qu’aurait eu lieu entre Yanis Varoufákis et Wolfgang Schäuble, au soir de l’Eurogroupe. Le ministre des Finances allemand et de l’Europe unifiée... à travers les victimes des génocides économiques en cours et futurs, aurait rétorqué devant son (supposé) homologue grec, que les mesures visant à lutter contre la crise humanitaire sont unilatérales car non chiffrées, et que de ce fait, elles devraient être suspendues (hebdomadaire “To Pontíki”). Source : greek crisis

    • Les exemples ne manquent pas. Eleni est à la fois une victime et une rebelle dans cette guerre, à géométrie très variable. Fait très rare, dans les rayons du supermarché AB, appartenant essentiellement à la maison belge Delhaize, des tracts étaient posés mardi matin (10 mars) sur les articles en rayon, faisant état du cas d’Eleni, une employée, humiliée et ensuite licenciée par la direction après 15 ans de #travail à mi-temps. Sa faute : elle avait réclamé l’application de la #législation sur la pause de dix minutes ; supprimée par la direction.

      D’après le tract, que les clients lisaient alors dans un silence de cimetière, “l’entreprise AB, recycle comme on dit ses salariés dans le but de réduire ses coûts, pour ce qui est des #salaires, des cotisations et des primes, imposant sur les lieux de travail de conditions de bagne, en réduisant les droits des salariés, par les cadences insupportables, par la terreur et par des humiliations. Plus précisément, les salariés plus anciens sont essentiellement visés car ils ont davantage de droits que les nouveaux venus. Les anciens salariés sont donc poussés à la démission dans le but de les remplacer. Ils sont en effet remplacés par les nouveaux, sans droits (le mémorandum est passé par là) et très mal payés, étant donné que leurs maigres salaires sont financés par les programmes dits d’aide de l’UE, tandis que l’ANPE finance alors les cotisations de l’employeur. En réalité, ces employés offrent pratiquement du TRAVAIL GRATUIT, et cela très cyniquement car au nom de la... lutte contre le #chômage. En plus, l’entreprise AB-Delhaize a le culot d’offrir une ristourne de 10% aux clients qui préfèrent désormais faire leurs courses un dimanche, au moment où les droits des salariés sont bafoués et leurs salaires sont considérablement réduits. Beau monde alors... que celui des patrons !”


      Tracts devant l’entrée du supermarché AB. Athènes, le 10 mars

      Eleni, poursuit l’entreprise AB devant la justice, tandis que les syndicats ou plutôt #collectifs, annoncent une quinzaine d’#actions durant ce mois de mars 2015. D’autres petits tracts sous les caddys, annonçaient tant la couleur du temps qui fait : “Horaires dits souples et travail non payé. Voilà le vrai terrorisme” et “Le mémorandum n’est pas une image à la télé”.

      C’est le vieux truc de la #B-scale, double échelle de salaires qui sépare les nouveaux employés des anciens, le salaire n’étant le plus souvent pas le seul élément modifié par cette politique de précarisation (horaires, durée et conditions de travail, etc).
      La double échelle des salaires fut d’abord mise en oeuvre dans l’Amérique de Reagan contre une aristocratie salariale, les contrôleurs aériens, avant de donner lieu dans divers pays du monde à de multiples conflits, en particuliers dans les transports et parmi les chauffeurs de bus dépendants de sociétés locales (#grève de #traminots). On ruine des identités collectives fondées sur une condition partagée (puis chacun est conduit à se bricoler de l’identité, en repli, pour ne pas tout à fait disparaître subjectivement).

      Peu après cette offensive de « libéralisation » des années 80, les #inégalités de salaires qui avaient été battues en brèche par les luttes des 60’ et 70’ ont explosé, la France socialiste des années 90 étant à cet égard un cas d’école tout à fait spectaculaire où se cumulent balkanisation contractuelle, salaire au #mérite, #individualisation des salaires, etc.

      #Gouverner les populations implique entre autre moyen de prendre appui sur une lutte de classes devenue interne à un salariat généralisé.

      #restructuration #décomposition

  • Le travail en informatique comme bien commun : le cas de #Koumbit, par Anne Goldenberg - Ritimo
    http://www.ritimo.org/article5401.html

    Koumbit est un acteur social reconnu au Québec. Le collectif héberge et fournit des services à de nombreux projets militants et socialement engagés à Montréal et au Québec. Cet engagement l’a plusieurs fois mené à maintenir une position politique solidaire des mouvements sociaux, notamment en protégeant ses membres et clients des services policiers cherchant à contacter des auteurs-eures de propos militants et critiques.

    (...) En 2004, plusieurs de ces membres ont décidé de créer un système plus durable pour assurer la pérennité des services fournis. La création d’un collectif de travail devenait ainsi la condition sine qua non de la survie des services web et logiciels pour des groupes militants. C’était aussi l’occasion rêvée pour plusieurs travailleurs-euses en informatique de joindre leurs valeurs à leur #travail quotidien.

    #femmes #informatique #collectif #travail

  • Un collectif de précaires de l’Education Nationale en Haute-Garonne - OCL - Organisation Communiste Libertaire
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1646

    La récente mobilisation contre la nouvelle carte des zones d’éducation prioritaires a, certes, attiré la sympathie, et réussi à créer des alliances élèves/parents/profs intéressantes mais contient de nombreuses ambiguïtés. Parmi celles-ci, la question de la place de l’Education Nationale en tant qu’institution dans une société en restructuration a bien évidemment été rapidement évacuée. Pourtant avec un peu plus d’un million deux cent mille travailleurs, les questions du travail, de l’#emploi et donc de la #précarité sont centrales et agissent comme un maître étalon pour l’ensemble du #salariat. Depuis un peu plus d’un an s’est constitué un #collectif de précaires de l’EN en Haute-Garonne, il nous a semblé intéressant d’en discuter avec l’un de ses membres (1), et ainsi donner un point de vue original sur l’EN, celui d’un travailleur précaire..

    Question : Pourrais-tu nous indiquer les circonstances et les motivations de la création du collectif de précaires de l’EN en Haute-Garonne, pourquoi avez-vous ressenti le besoin de la création de cette forme de regroupement et pas celui de rejoindre les structures syndicales existantes (on a bien une petite idée mais bon !) ?

    Le Collectif des précaires de l’#Education_Nationale 31 s’est constitué au mois de novembre 2014, à quelques-uns. A #Toulouse il existait depuis un an un collectif spécifiquement #AVS (auxiliaires de vie scolaire) (2), qui a contribué à obtenir de très maigres avancées (passage au CDI après 5 années de contrat, mais quasiment en permanence à mi-temps imposé avec 600 euros/mois). Notre démarche est différente de celle de ce collectif qui, mis à part le fait qu’il est tenu par la FSU locale, est dans une approche sectorielle. Nous avons dès le début mis en avant notre volonté de regrouper au maximum tous les types de précaires exploités par l’EN : les AED (assistants d’éducation), les AP (assistants pédagogiques), les EAP (emploi d’avenir professeur), les AVS/AESH (accompagnateurs élèves en situations de handicap), les profs contractuels ou stagiaires ainsi que les collègues embauchés sous les contrats #Pôle_Emploi #CUI-CAE (contrat unique d’insertion/contrat accompagnement vers l’emploi) (3)...

    Aujourd’hui nous sommes une grosse vingtaine qui travaillons en majorité en Vie Scolaire, mais des collègues assistants pédagogiques, profs stagiaires ou AVS nous ont récemment rejoints. Je remarque également que des mouvements commencent à naître dans les CLAE (animation dans les écoles maternelles et primaires). C’est un des premiers combats sur le fond qu’on doit donc réussir à gagner en réussissant à casser la logique de division découlant de la multitude de contrats et de sigles. Nous le disons et nous le répétons : la précarité est une réalité partagée au-delà de nos contrats et de nos postes. L’Éducation Nationale a recours à nos petites mains parce que nous coûtons moins cher et que nos contrats font de nous des personnels temporaires, flexibles et donc interchangeables. Ce sont des contrats qui, en plus des salaires de misère, ont vocation à nous mater. On sent très vite,dans les établissements les collèges et les lycées, la violence hiérarchique. C’est beaucoup plus pratique pour les chefs d’établissement de mettre la pression sur des personnels dont les contrats ne durent qu’un an (parfois 6 mois renouvelables deux fois ou quatre pour les CUI). Le chantage à la reconduction du contrat n’est pas toujours explicite, mais on te le fait comprendre, d’autant plus quand tu oses faire #grève.

  • CIP-IDF > Unedic : après la propagande et les mensonges, l’heure est à la manipulation !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7581

    Après avoir usé de propagande sur les #droits_rechargeables (véritable panacée pour encourager la reprise d’#emploi et protéger les #chômeurs qui se verraient octroyés davantage de droits à l’indemnisation), l’#UNEDIC par un aveu partiel reconnaît pudiquement des dysfonctionnements profonds liés aux mécanismes mis en place.

    Poussé dans ses retranchements par les milliers de réactions catastrophées (chômeurs et personnel de Pôle Emploi), par la dénonciation à maintes et maintes reprises de cette nouvelle convention d’assurance chômage – par des actions multiples et variées : occupations, participation aux tables de concertation, recours au conseil d’état, mise en place de permanences, interpellations des médiateurs régionaux, et nationaux, du Directeur Général de Pôle Emploi et du Défenseur des Droits - l’UNEDIC, lors du Conseil d’Administration du 29 janvier 2015 confirme l’ampleur des dégâts :

    « La mise en œuvre des règles fait l’objet d’un suivi continu, qui a notamment permis d’identifier des situations pour lesquelles la mise en place des droits rechargeables conduisait à une baisse importante du revenu. »

    Pour minimiser les effets de leur mise en place, le bureau de UNEDIC, avec sa mauvaise foi habituelle, sortait de son chapeau, le 14 janvier dernier, une note prétendant évaluer et chiffrer : 30 000 personnes lésées !

    De qui se moque-t-on ?

    Les juges et partis des chiffrages UNEDIC ont défini les paramètres qui permettent d’#occulter considérablement le champ et le nombre des personnes flouées en les limitant à 30 000.

    Quatre mois après l’application de cette nouvelle convention d’assurance chômage dans son intégralité (1er octobre), nos #permanences associatives et nos #collectifs locaux sont submergés d’appels, de messages, de visites auxquels nous devons faire face. Ces débordements révèlent une situation bien plus dramatique que le chiffre communiqué par l’Unedic.

    Il ne faut pas être statisticien pour comprendre :toutes les règles de cette nouvelle convention ont pour objectif la réduction des droits des chômeurs, donc TOUS LES CHÔMEURS sont lésés !

    Nous menons, grâce aux permanences mises en place sur tout le territoire, une action collective qui recense les centaines de milliers de cas de personnes flouées par cette nouvelle convention à travers la diversité des situations : droits rechargeables, basculement d’annexe au régime général, activité reprise, obligation d’aller à l’épuisement des droits ouverts, etc...

    Nous avons créé une adresse mail pour recueillir et transmettre aux Médiateurs Régionaux, au Médiateur National, au Défenseur des Droits, toutes les doléances, inquiétudes, protestations, appels au secours dont nous sommes destinataires :

    catadroitsrechargeablesetc [at] gmail.com

  • Des couloirs de métro libérés de la PUB - Paris-luttes.info
    http://paris-luttes.info/des-couloirs-de-metro-liberes-de-2627

    Des #antipublicitaires ont agit dans le #métro parisien en remplaçant de nombreuses #affiches publicitaires par des messages contestataires et artistiques.

    Samedi 7 février 2015, un #collectif_anonyme a sévi à nouveau dans les couloirs du métro, remplaçant des affiches publicitaires par des affiches d’expression libre. Cette réappropriation d’un espace public est une pratique régulière plutôt appréciée des usagers du métro parisien.

  • Les contrôleurs CAF contrôlent les chômeurs, les chômeurs contrôlent les contrôleurs CAF - Rennes info
    http://rennes-info.org/Les-controleurs-CAF-controlent-les

    Lors d’un contrôle domiciliaire * CAF, je me suis fait accompagné par un membre d’un #collectif_de_chômeurs_et_précaires. Cela a permis de renverser la situation initiale. En effet, après la vérification de l’ensemble des documents que j’avais à présenter, nous avons pu lui poser des questions sur ces contrôles : comment se passent-ils, qu’est ce que les contrôleurs regardent exactement...

    Des informations précieuses que nous ne manquerons pas de relayer, puisque la CAF toujours prête à nous rappeler nos devoirs, se garde bien souvent de nous informer de nos droits.

    Lors d’un #contrôle #CAF, vous pouvez être accompagnés par la personne de votre choix. Mais sachez que cela aura d’autant plus d’impact si c’est une personne qui fait parti d’un collectif de précaires. En effet, le contrôleur n’aura pas la même attitude s’il se sent observé par quelqu’un qui connait les limites à ne pas dépasser et qui représente un groupe organisé.

    Face au contrôle, ORGANISONS-NOUS !

    RDV au Café des précaires les premiers mercredis du mois à 14h à la MIR (7 quai Chateaubriand, #Rennes, Métro République, 2e étage)

  • Boissy : Suppression des points CAF et sécurité sociale : les élus éconduits au ministère | 94 Citoyens
    http://94.citoyens.com/2015/suppression-des-antennes-caf-et-securite-sociale-les-elus-de-boissy-eco

    Alors que 5 antennes #CAF (Caisse d’allocations familiales) ont fermé définitivement cet été dans le Val de Marne à Alfortville, Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Villiers-sur-Marne et Vincennes et que l’antenne #CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Boissy-Saint-Léger avait déjà fermé en juillet 2012, une délégation d’élus de Boissy se sont rendus au ministère des affaires sociales ce jeudi 29 janvier, auprès duquel ils avaient demandé une audience.

    « La permanence CAF de Boissy était fixée le vendredi au centre social et voyait se présenter régulièrement de 30 à 40 personnes. Le point d’accueil Sécurité sociale (maladie) du centre commercial recevait, lui, jusqu’à 200 assurés sociaux du secteur par jour. De nombreux assurés ont besoin d’un service de proximité et d’interlocuteurs compétents pour régler leur dossier.(...)
    Nous insistons sur ce terme : il s’agit bien d’un « droit », non d’une assistance ou encore moins d’une aumône. Le bénéfice des 3 branches de la Sécurité sociale (maladie, famille, vieillesse) appartient aux salariés. Ce sont eux qui, chaque mois, financent la Sécurité sociale avec une part de leurs salaires (cotisations sociales) », y défendaient l’adjoint au maire Christian Mache et autres signataires* dans un courrier à #Marisol_Touraine, ministre de la Santé, déplorant la nouvelle organisation reposant sur une convention passée avec les communes concernant la Caf.
    « Seuls, les agents de la CAF ont accès aux informations confidentielles nécessaires à la solution des dossiers. Pas un agent communal. Comment une borne informatique pourrait-elle résoudre le problème ? D’autre part, la population n’a aucune raison de payer avec ses impôts locaux ce qu’elle a déjà payé avec ses cotisations sociales« , insistaient les élus locaux, réclamant une audience au ministère.

    Venus en délégation au ministère des affaires sociales ce jeudi 29 janvier, ils n’ont pas été reçus.

    #non_recours (fabrique du) #Bureaucratie #droits_sociaux

    • Un souci avec « le libre penseur ». C’est le blog d’un vieux pote de Dieudonné (quoique fâché avec Soral depuis peu) : un certain Salim Laïbi, alias le Libre Penseur, vendeur de salades toxiques.
      https://quartierslibres.wordpress.com/2014/05/26/le-dentiste-jesus-et-les-soucoupes-volantes

      L’article cité est un copié collé de http://millebabords.org. Pas trouvé le lien d’origine mais l’info étant archivée sur une maling list (mel du 29/05/2014), je la restitue ici pour mémoire.

      Mobilisation contre la fermeture des CAF à Marseille, Collectif contre la Traque des pauvres


      Un collectif d’allocataires en colère a investi le toit du siège de la Caf 13

      « Les courriers en retard ? C’est pire que dans le bureau de Gaston Lagaffe ! » s’écrie un manifestant qui a gardé le sens de l’humour, tout assurant « sauf qu’ici, ça fait pas rire. C’est même grave. Ceux qui en ont besoin sont pauvres et se retrouvent vite sur la paille avec un dossier qui bloque ». Si la direction de la Caf 13 se félicitait encore mercredi dernier du traitement de « plus de 42% des dossiers en attente », les allocataires ont beaucoup à perdre dans cette réorganisation des services et ils le disent haut et fort…depuis le toit du siège de l’administration.

      Des marins-pompiers, des voitures de police… pas de casse au chemin de Gibbes hier matin au siège de la Caf 13, mais un « envahissement » des locaux par un collectif d’usagers en colère. Tout relatif, d’un dizaine d’individus. Les autres sont restés devant les grilles fermées. C’est que les allocataires n’en peuvent plus des couacs administratifs dont ils subissent les conséquences très rapidement. « Dossier bloqué, Caf occupée » titre leur banderole.

      Il y a ce problème récurrent, structurel, des dossiers en retard. Difficile à résorber puisque même en fermant les centres, les nouvelles demandes s’accumulent. Et il y a, en prime, le parti pris de la direction de réorganiser ses services en usant des guichetiers pour traiter les dossiers, remplaçant ces derniers par des bornes, des rendez-vous téléphoniques ou un site Internet, qui ne soulagent guère les attentes. Bien au contraire, les allocataires, privés d’accès à leurs droits, demandent l’embauche de personnels.

      Comment on fait ?

      Rien de drôle en effet hier matin devant les grilles closes. Désespérée, une dame s’adresse au vigile « Mais je fais quoi moi ? Mon mari en à l’hôpital et j’ai besoin d’un papier pour la CMU ». Devant ses larmes, l’homme cède le passage. Une autre usagère confie à un monsieur accroché aux barreaux « si on est gentil, ils nous laissent entrer…mais dedans y’a personne. Même le téléphone est cassé ».

      Assiata est venue de Saint Barthélémy pour un acte de naissance qu’elle a déjà envoyé trois fois depuis le 7 avril mais qui n’a pas été pris en compte. « J’ai tenté Internet, mais ça bloque, il y a un truc que je ne comprends pas. Alors j’ai téléphoné, mais je n’ai que le disque ». Sabia, du Panier, n’est pas mieux lotie : « le téléphone ne répond pas, Internet ne marche pas. En attendant depuis mars que je n’ai pas touché le RSA mon frigo est vide, j’emprunte, je m’endette…Comment on fait ? »

      Houria savait qu’on recevait sur rendez-vous maintenant, mais « j’ai téléphoné et j’ai eu la musique. Je paye la communication…mais je n’ai toujours pas de rendez-vous ». Gilles a fini par avoir un conseiller au bout du fil, il y a un mois. Il attend encore que le technicien le rappelle… « car le loyer tombe, lui ».

      source : la Marseillaise

      Communiqué des usagers en colère des CAF de Marseille

      Lundi 26 mai, les usagers en colère des caisses d’allocations familiales des Bouches-du-Rhône ont décidé d’occuper les locaux de la direction de la CAF, chemin de Gibbes dans le 14ème arrondissement.

      Depuis plusieurs mois maintenant, la direction de la CAF a décidé de fermer ses bureaux d’accueil public pour ne plus recevoir les allocataires que sur rendez-vous, pris par un numéro surtaxé. Plus de contact direct, c’est l’obligation de payer plusieurs dizaines d’euros de téléphone pour réussir à prendre rendez-vous et c’est surtout l’impossibilité de régler des problèmes urgents avant plusieurs semaines. Ce sont des situations dramatiques. Des centaines d’allocataires se sont fait brutalement couper leurs aides au logement ou leur RSA, et ne peuvent plus aller demander un rétablissement de leur situation. Le choix de la fermeture des accueils dans les CAF de Marseille n’est qu’un test avant un élargissement national, et nous voulons faire entendre à la direction que ce dispositif ne passera pas auprès des usagers. Nous savons que ce dispositif est une mesure d’austérité qui se met en place. Elle vise à pousser des allocataires en situation précaire et excédés par la lourdeur administrative à abandonner les aides auxquels ils ont droit. A terme, elle vise également à supprimer des postes de personnels déjà débordés et en sous effectifs.
      Nous refusons ce dispositif et nous occuperons la CAF jusqu’à ce que les accueils publics soient ouverts de nouveau.

      Collectif contre la Traque des pauvres :

      Contre la fermeture des CAF !

      La CAF au 215 rue de Gibbes occupée lundi matin

      Les personnes arrêtées ont été relâchée hier sans poursuite.
      Ce matin suite à l’occupation du toit des locaux de la CAF par des usagers et un rassemblement devant ces locaux, des arrestations ont eu lieu.
      Un rassemblement de plus de deux heures a eu lieu où les usagers scandent "dossiers bloqués CAF occupées !" et discutent de leurs situations, de leurs difficultés depuis quelques mois à avoir des réponses, du devenir de leur droits d’allocataires, de leurs relations uniques aux bornes et vigiles de la CAF.
      La police était là en nombre et sous différentes formes.
      Les usagers qui trouvent portes closes font part de leur incompréhension sur l’absence de mobilisation des salariés de la CAF contre cette réforme.
      Plus d’information à venir.

      NON À LA FERMETURE DES CAF !

      Depuis plus d’un mois, les CAF de Marseille sont fermées. Si on ne réagit pas, elles resteront fermées.
      Depuis le début, la direction de la CAF nous ment. La direction parle de fermeture, soit-disant à cause des dossiers en retard de traitement ouà cause des agressions subies par les agents.

      La réalité c’est qu’ils veulent virer des allocataires pour que l’État puisse économiser de l’argent sur notre dos !
      La direction réduit continuellement le nombre d’agents de la CAF, du coup le nombre de dossier en retard augmente. Et les bureaux ferment.
      L’objectif est de rendre l’accès aux allocs encore plus compliqué, nous décourager et réduire le nombre d’allocataires.

      Depuis 2012, les Bouches-du-Rhône sont le laboratoire d’un nouveau dispositif de gestion des CAF : fermeture au public, un numéro payant pour prendre rendez-vous, des dossiers qui se perdent, des temps d’attente de plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous ... Si nous ne réagissons pas, il sera ensuite étendu à toute la France !
      Cette restructuration de la CAF n’est que le début de la politique d’austérité, dont nous allons tous faire les frais ... sauf les riches ! Le capitalisme est en crise. Pour sauver ce système et ceux qui en profitent, c’est aux pauvres (avec ou sans travail) qu’on impose de payer l’addition.
      Organisons nous collectivement pour lutter contre la fermeture des CAF

      RASSEMBLEMENT DEVANT LA CAF DE GIBBES (13014)
      LUNDI 26 MAI À 10H30
      #Collectif_contre_la_traque_des_pauvres

  • L’école aux prises avec l’extrême droite
    http://lahorde.samizdat.net/2015/01/05/lecole-aux-prises-avec-lextreme-droite

    En ce jour de rentrée des vacances de Noël, nous vous proposons de lire l’interview de Jean-Michel Barreau, professeur à l’université de Lorraine, auteur entre autres de L’extrême droite, l’école et la République aux éditions Syllepses, et qui prépare un nouvel ouvrage sur le #Front_National dans ses rapports avec l’école de la République. Cette interview, dont voici un extrait, a [&hellip

    #Argumentaires #Repères #Collectif_Marianne #Collectif_Racine #Farida_Belghoul #JRE #Marine_Le_Pen