• « Il faut être clair : un monde a pris fin, il n’y aura pas de retour en arrière »
    http://www.bastamag.net/Il-faut-etre-clair-un-monde-a-pris-fin-il-n-y-aura-pas-de-retour-en-arrier

    Pour combattre efficacement l’Etat islamique et son offre #Politique de mort et de désespoir, « nous devons réfléchir à la révolte qui est à la racine de ces crimes », suggère l’anthropologue Alain Bertho, qui prépare un livre sur « les enfants du chaos ». A la racine du mal, la fin des utopies, enterrée avec l’effondrement de tous les courants politiques progressistes. Le XXIe siècle aurait oublié l’avenir au profit de la gestion du risque et de la peur, indifférent à la colère des jeunes générations. Entre (...)

    #Décrypter

    / A la une, Politique, #Altermondialisme, Indignés de tous les pays..., #Entretiens, #Classes_populaires, Guerres et résolution des (...)

    #Indignés_de_tous_les_pays... #Guerres_et_résolution_des_conflits

    • Tous connaissent un déclic commun : une conversion, une rupture et la découverte d’une autre discipline de soi pour redonner un sens à leurs vies.
      La réussite d’une telle offre politique, celle de l’État islamique, tient au fait que, pour des gens déstabilisés, elle donne du sens au monde et à la vie qu’ils peuvent y mener. Elle leur donne même une mission.(...)
      Comme dit Slavoj Zizek : « Visiblement, il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme. » Pour les djihadistes, cette fin est proche dans un monde de chaos politique, moral, économique ou climatique. Le projet politique de Daech donne du sens à leur chemin vers la mort. Il leur propose un destin. À l’espoir de la #libération_individuelle_et_collective qui portait les mobilisations passées, ils ont substitué une problématique de fin du monde et de jugement dernier.
      Leur libération, c’est de mourir en martyr ! (...) « Il n’y a que les martyrs pour être sans pitié ni crainte et, croyez-moi, le jour du triomphe des martyrs, c’est l’incendie universel » , prophétisait Jacques Lacan en 1959. Nous y sommes.(...)

      Ils ne font pas la guerre pour créer un État, comme lors d’une lutte pour l’indépendance : ils créent un « État » pour faire la guerre. L’État islamique n’a aucune vision de la paix sinon le triomphe final du califat contre des ennemis de plus en plus nombreux. Mais depuis 2001, l’idée de « paix comme but de guerre » (vieille conception clausewitzienne) n’a déjà plus cours chez les grandes puissances embarquées dans une « guerre sans fin » contre le terrorisme. Quels sont les buts de guerre ou les objectifs de paix de la coalition en Syrie ou en Irak ? On n’en sait rien. Le djihadisme nous a entraînés sur son propre terrain.(...)
      Avec l’effondrement du communisme et la clôture de toute #perspective_révolutionnaire, c’est l’avenir qu’on a perdu en route. C’est l’idée du possible qui s’est effondrée. Nous ne sommes plus dans une démarche historique. On ne parle plus d’#avenir mais de #gestion du risque et de probabilité. On gère le quotidien avec des responsables politiques qui manipulent le risque et la peur comme moyens de #gouvernement(...)
      A-t-on bien réfléchi à ce que pouvait être la figure d’une révolte sans espoir ? Ces rages radicales sont aujourd’hui devant de telles impasses qu’elles ouvrent la porte à des offres politiques de mort (...)
      La classe politique est complètement investie dans l’espace du pouvoir et de l’#État et coupée du reste de la société, en décalage total, quel que soit le parti. La #politique n’est plus une puissance subjective capable de rassembler et d’ouvrir des possibles.
      Le poids et la force du mouvement ouvrier reposaient sur sa capacité à agréger des populations variées, notamment immigrées, dans un espoir commun. La fin des #collectifs, de la notion de classes sociales, de l’idée qu’il existe un « nous » a presque fait disparaître la conscience commune d’une action encore possible. (...)
      C’est la politique comme mobilisation populaire et construction du #commun que nous avons perdue et qu’il nous faut retrouver. Quitte à provoquer un peu, je dirai que l’urgence, aujourd’hui, c’est moins la « déradicalisation » et l’hégémonie des marches militaires sur le débat politique que la montée d’une autre radicalité, une radicalité d’espérance collective qui tarisse à la source le recrutement djihadiste. Il nous faut retrouver le sens du futur et du possible, et résister au piège de la mobilisation guerrière que nous tendent les terroristes.

      #Alain_Bertho

    • Nous avons un problème avec la clôture du XXe siècle et l’effondrement du communisme. La fin du communisme, ce n’est pas seulement la fin de régimes et d’institutions en Europe de l’Est et en Russie, c’est un ensemble de références culturelles qui s’écroule, communes à tous les courants politiques progressistes. Malgré la réalité policière et répressive des régimes communistes « réels », un changement de société était, à l’époque, encore perçu comme possible et s’inscrivait dans une démarche historique, une idée du progrès. L’avenir se préparait aujourd’hui. L’hypothèse révolutionnaire qui a ouvert la modernité (la Révolution française) a été une référence politique commune à ceux qui voulaient la révolution comme à ceux qui lui préféraient des transitions pacifiques et « légales » Avec l’effondrement du communisme et la clôture de toute perspective révolutionnaire, c’est l’avenir qu’on a perdu en route. C’est l’idée du possible qui s’est effondrée. Nous ne sommes plus dans une démarche historique. On ne parle plus d’avenir mais de gestion du risque et de probabilité [5]. On gère le quotidien avec des responsables politiques qui manipulent le risque et la peur comme moyens de gouvernement, le risque sécuritaire comme le risque monétaire (la dette), qui parlent beaucoup du réchauffement climatique mais sont incapables d’anticiper la catastrophe annoncée.

      Les jeunes, ceux qui incarnent biologiquement, culturellement et socialement cet avenir de l’humanité, font les frais de cette impasse collective et sont particulièrement maltraités. Les sociétés n’investissent plus dans leur futur, l’éducation ou les universités. La jeunesse est stigmatisée et réprimée. Des pays du monde entier, du Royaume-Uni au Chili en passant par le Kenya, sont ainsi marqués depuis des années par des mobilisations étudiantes parfois violentes contre l’augmentation des frais d’inscription dans les universités. Partout, des morts de jeunes impliquant des policiers génèrent des émeutes : regardez les émeutes de Ferguson ou de Baltimore, aux Etats-Unis ; les trois semaines d’émeutes en Grèce, en décembre 2008, après le meurtre par deux policiers du jeune Alexander Grigoropoulos ; ou les cinq jours d’émeutes en Angleterre après la mort de Mark Duggan en 2011. Pour ces quelques émeutes médiatiquement visibles, il y en a des dizaines d’autres (lire notre article « L’augmentation des émeutes : un phénomène mondial »). Une société qui n’arrive plus à s’inventer pousse les gens vers des mobilisations de désespoir et de rage.

  • Réflexion sur l’accueil des migrants

    http://lavoiedujaguar.net/Reflexion-sur-l-accueil-des

    Nous sommes confrontés à l’arrivée massive de populations fuyant l’horreur quotidienne de la guerre et des luttes mafieuses que la géopolitique des entreprises multinationales entretient partout. Le phénomène des vagues de migration fait en effet partie de la politique du chaos dictée par les exigences du capitalisme financier, colonisant et détruisant la planète pour en tirer un profit à court terme. C’est là une évidence qui saute aux yeux de tous. Mais il ne suffit pas de comprendre les mécanismes d’une réalité pour y faire face et remédier à ses déplorables conséquences.

    L’urgence, à laquelle les pouvoirs étatiques et régionaux sont confrontés incite d’abord à trouver et à aménager rapidement des structures d’accueil. Or, à plus ou moins longue échéance, cette solution risque de cesser d’en être une, car elle pose le problème de l’accueil purement caritatif. On accueille les réfugiés avec de bonnes paroles, où très vite perce l’hypocrisie des pouvoirs publics, dépassés par le nombre et par l’inorganisation. (...)

    #migrants #solidarité #urgence #hypocrisie #créativité #collectifs

  • Samedi, j’étions à Barbès au démarrage de la Marche pour la Dignité. Pas de photos des manifestant⋅e⋅s, désolé, je ne suis pas de ce genre.

    Juste, j’ai noté les divers collectifs un peu « identifiés » que j’ai pu croisé, normalement dans l’ordre depuis la tête. Parmi tout ça il y avait aussi de nombreuses personnes ou groupes sans identification précise, soit rien, soit des drapeaux de plusieurs pays (Palestine, Maroc, Algérie, Congo, etc).

    – MAFED
    – PIR
    – Collectif contre la négrophobie
    – Cases Rebelles
    – Gros drapeau palestinien
    – BDS
    – FUIQP (Bouamama entre autre)
    – UJFP
    – Droits Devants
    – CSP Saint-Just
    – Respect pour les droits des réfugiés
    – Coordination des Sans Papiers
    – Femmes en lutte 93
    – FASTI
    – Solidarité Féministe Kobane
    – Stop au Viol de Masse en RD du Congo
    – « De Grenoble à Paris »
    – Juifs et Juives Révolutionnaires
    – Antifa @lahorde ? :)
    – BDS de nouveau mais plus un groupe « perso », le premier semblait plus officiel
    – Solidaires
    – CGT
    – EELV
    – Jeunesse Communiste
    – Front de Gauche
    – NPA

    La CGT avait un camion avec un vrai DJ, et fidèle à son habitude, même si là la musique était différente (rap, etc), ça crachait fort de l’ampli et empêchait tous les gens autour de gueuler leurs propres slogans (bon après on s’en fout un peu, autour c’était les partis politiques quoi).

    Désolé si j’ai oublié des gens, j’ai noté ce que j’ai pu des banderoles lisibles. :)

    #manifestation #marche_pour_la_dignité #Paris #collectifs #sans_photos

  • Le ciel des travailleurs
    http://www.greekcrisis.fr/2015/03/Fr0417.html

    Dans un premier temps, durant la soirée du lundi (9 mars), une nouvelle avait été diffusée par les medias, faisant état d’une altercation verbale qu’aurait eu lieu entre Yanis Varoufákis et Wolfgang Schäuble, au soir de l’Eurogroupe. Le ministre des Finances allemand et de l’Europe unifiée... à travers les victimes des génocides économiques en cours et futurs, aurait rétorqué devant son (supposé) homologue grec, que les mesures visant à lutter contre la crise humanitaire sont unilatérales car non chiffrées, et que de ce fait, elles devraient être suspendues (hebdomadaire “To Pontíki”). Source : greek crisis

    • Les exemples ne manquent pas. Eleni est à la fois une victime et une rebelle dans cette guerre, à géométrie très variable. Fait très rare, dans les rayons du supermarché AB, appartenant essentiellement à la maison belge Delhaize, des tracts étaient posés mardi matin (10 mars) sur les articles en rayon, faisant état du cas d’Eleni, une employée, humiliée et ensuite licenciée par la direction après 15 ans de #travail à mi-temps. Sa faute : elle avait réclamé l’application de la #législation sur la pause de dix minutes ; supprimée par la direction.

      D’après le tract, que les clients lisaient alors dans un silence de cimetière, “l’entreprise AB, recycle comme on dit ses salariés dans le but de réduire ses coûts, pour ce qui est des #salaires, des cotisations et des primes, imposant sur les lieux de travail de conditions de bagne, en réduisant les droits des salariés, par les cadences insupportables, par la terreur et par des humiliations. Plus précisément, les salariés plus anciens sont essentiellement visés car ils ont davantage de droits que les nouveaux venus. Les anciens salariés sont donc poussés à la démission dans le but de les remplacer. Ils sont en effet remplacés par les nouveaux, sans droits (le mémorandum est passé par là) et très mal payés, étant donné que leurs maigres salaires sont financés par les programmes dits d’aide de l’UE, tandis que l’ANPE finance alors les cotisations de l’employeur. En réalité, ces employés offrent pratiquement du TRAVAIL GRATUIT, et cela très cyniquement car au nom de la... lutte contre le #chômage. En plus, l’entreprise AB-Delhaize a le culot d’offrir une ristourne de 10% aux clients qui préfèrent désormais faire leurs courses un dimanche, au moment où les droits des salariés sont bafoués et leurs salaires sont considérablement réduits. Beau monde alors... que celui des patrons !”


      Tracts devant l’entrée du supermarché AB. Athènes, le 10 mars

      Eleni, poursuit l’entreprise AB devant la justice, tandis que les syndicats ou plutôt #collectifs, annoncent une quinzaine d’#actions durant ce mois de mars 2015. D’autres petits tracts sous les caddys, annonçaient tant la couleur du temps qui fait : “Horaires dits souples et travail non payé. Voilà le vrai terrorisme” et “Le mémorandum n’est pas une image à la télé”.

      C’est le vieux truc de la #B-scale, double échelle de salaires qui sépare les nouveaux employés des anciens, le salaire n’étant le plus souvent pas le seul élément modifié par cette politique de précarisation (horaires, durée et conditions de travail, etc).
      La double échelle des salaires fut d’abord mise en oeuvre dans l’Amérique de Reagan contre une aristocratie salariale, les contrôleurs aériens, avant de donner lieu dans divers pays du monde à de multiples conflits, en particuliers dans les transports et parmi les chauffeurs de bus dépendants de sociétés locales (#grève de #traminots). On ruine des identités collectives fondées sur une condition partagée (puis chacun est conduit à se bricoler de l’identité, en repli, pour ne pas tout à fait disparaître subjectivement).

      Peu après cette offensive de « libéralisation » des années 80, les #inégalités de salaires qui avaient été battues en brèche par les luttes des 60’ et 70’ ont explosé, la France socialiste des années 90 étant à cet égard un cas d’école tout à fait spectaculaire où se cumulent balkanisation contractuelle, salaire au #mérite, #individualisation des salaires, etc.

      #Gouverner les populations implique entre autre moyen de prendre appui sur une lutte de classes devenue interne à un salariat généralisé.

      #restructuration #décomposition

  • CIP-IDF > Unedic : après la propagande et les mensonges, l’heure est à la manipulation !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7581

    Après avoir usé de propagande sur les #droits_rechargeables (véritable panacée pour encourager la reprise d’#emploi et protéger les #chômeurs qui se verraient octroyés davantage de droits à l’indemnisation), l’#UNEDIC par un aveu partiel reconnaît pudiquement des dysfonctionnements profonds liés aux mécanismes mis en place.

    Poussé dans ses retranchements par les milliers de réactions catastrophées (chômeurs et personnel de Pôle Emploi), par la dénonciation à maintes et maintes reprises de cette nouvelle convention d’assurance chômage – par des actions multiples et variées : occupations, participation aux tables de concertation, recours au conseil d’état, mise en place de permanences, interpellations des médiateurs régionaux, et nationaux, du Directeur Général de Pôle Emploi et du Défenseur des Droits - l’UNEDIC, lors du Conseil d’Administration du 29 janvier 2015 confirme l’ampleur des dégâts :

    « La mise en œuvre des règles fait l’objet d’un suivi continu, qui a notamment permis d’identifier des situations pour lesquelles la mise en place des droits rechargeables conduisait à une baisse importante du revenu. »

    Pour minimiser les effets de leur mise en place, le bureau de UNEDIC, avec sa mauvaise foi habituelle, sortait de son chapeau, le 14 janvier dernier, une note prétendant évaluer et chiffrer : 30 000 personnes lésées !

    De qui se moque-t-on ?

    Les juges et partis des chiffrages UNEDIC ont défini les paramètres qui permettent d’#occulter considérablement le champ et le nombre des personnes flouées en les limitant à 30 000.

    Quatre mois après l’application de cette nouvelle convention d’assurance chômage dans son intégralité (1er octobre), nos #permanences associatives et nos #collectifs locaux sont submergés d’appels, de messages, de visites auxquels nous devons faire face. Ces débordements révèlent une situation bien plus dramatique que le chiffre communiqué par l’Unedic.

    Il ne faut pas être statisticien pour comprendre :toutes les règles de cette nouvelle convention ont pour objectif la réduction des droits des chômeurs, donc TOUS LES CHÔMEURS sont lésés !

    Nous menons, grâce aux permanences mises en place sur tout le territoire, une action collective qui recense les centaines de milliers de cas de personnes flouées par cette nouvelle convention à travers la diversité des situations : droits rechargeables, basculement d’annexe au régime général, activité reprise, obligation d’aller à l’épuisement des droits ouverts, etc...

    Nous avons créé une adresse mail pour recueillir et transmettre aux Médiateurs Régionaux, au Médiateur National, au Défenseur des Droits, toutes les doléances, inquiétudes, protestations, appels au secours dont nous sommes destinataires :

    catadroitsrechargeablesetc [at] gmail.com

  • « Petite école buissonnière » des Cévennes à l’Ariège en juillet 2014

    http://lavoiedujaguar.net/Petite-ecole-buissonniere-des

    Nous étions quelques-uns à avoir participé à l’école « La liberté selon les zapatistes » dont les sessions ont eu lieu début août 2013, fin décembre 2013 et début janvier 2014 dans les zones zapatistes des cinq Caracoles au Chiapas. C’était pour nous comme un engagement moral, pris auprès des zapatistes qui nous avaient reçus, de transmettre autour de nous (dans la mesure du possible) ce que nous avions appris au cours de cette semaine de « classe ». Outre cet engagement, nous étions aussi animés par l’idée d’une rencontre avec celles et ceux qui, au cœur du monde capitaliste, dans des conditions difficiles et contraires, cherchent à construire, à inventer une vie commune.

    Nous pensions qu’un échange entre les luttes et les résistances des peuples zapatistes du lointain Mexique face à l’offensive du monde marchand et la recherche d’alternatives de vie ici, dans la vieille Europe (limitée au Sud-Ouest français), pouvait être fructueux, cela malgré la disproportion qui pouvait exister entre les deux expériences (...)

    #zapatistes #collectifs #alternatives

  • Le manuel de l’arrêté - Invitation | #Archives_Getaway
    http://getaway.eu.org/invitation/manuel-de-l-arrete

    Ce texte, signé « Défense Collective », attire l’attention par son format (11 cm par 12,5 cm) et son titre, imprimé en rouge. Comme lors d’expériences plus récentes de #collectifs de défense juridique, il s’agit d’un petit #fascicule de conseils pratiques et d’informations en vue de la #défense_militante qui vise à être largement diffusé : il s’adresse aux « ouvriers, immigrés, jeunes, militants révolutionnaires – qui subissent la #répression quotidienne de la bourgeoisie ». À propos des immigrés, il faut savoir que « seule la protection des masses peut sauver le travailleur menacé ». Sa phraséologie maoïste qui oppose « masses populaires mobilisés » et « répression bourgeoise », ainsi qu’un certain nombre d’autres indices, permettent de lancer des hypothèses assez précises quant à sa date et son contexte d’écriture. On y trouve néanmoins des éléments intéressants comme l’appel à refuser tout fichage (empreintes, mesures, photos) qui résonne particulièrement aujourd’hui.
    Rencontrer ce document amène à se poser ces premières questions : ce guide est-il le premier de ce type à cette époque-là ? « Défense Collective » est une signature ponctuelle ou un groupe qui a existé au delà de ce guide ? Quelles étaient les pratiques du Secours Rouge à ce moment là ?

  • Vers un automne chaud ? - OCL - Organisation Communiste Libertaire
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1399

    L’automne 2013 sera-t-il « chaud » en #Italie ? C’est en tout cas ce que veulent et espèrent un certain nombre de mouvements, de #collectifs, de réseaux militants – d’orientations et références politiques très diverses par ailleurs – qui ont pour principal point commun de s’opposer aux politiques du capital, d’#austérité, de misère, de dépossession et de saccage. Avec comme autre point commun, l’usage de l’action directe si nécessaire, l’absence de scrupule à sortir des clous de la légalité dans les pratiques de lutte, que ce soit dans les piquets de grève, les occupations d’immeubles, les blocages de chantier et les sabotages.

    Nous publions ci-dessous le communiqué issu des deux journées de rencontre et discussion sous forme d’assemblée qui se sont tenues au camping Notav de Venaus les 20 et 21 juillet 2013 entre principalement le mouvement contre la grande vitesse et un mouvement sur le droit au logement et l’#occupation des maisons et des lieux pour habiter la ville, pour “habiter dans la crise”.
    Puis, quelques documents récents, issus soit des syndicats de base, soit de réseaux du “#précariat intellectuel”, soit d’un ensemble de mouvements pour la défense du territoire et des “biens communs”.

    Avec différents appels, on s’achemine vers une semaine de lutte du 12 au 19 octobre prochain, moment de confluence entre diverses réalités et dynamiques, marqué par des temps forts et de échéances thématiques diversifiées : territoire, biens communs, austérité, revenu, travail précaire, #logement/luttes urbaines.

  • Se défendre face à Pôle Emploi - L’inscription
    http://ccpl59.over-blog.com/se-défendre-face-à-pôle-emploi-l-inscription
    Plusieurs #collectifs de #chômeurs et #précaires se réunissent régulièrement en coordination pour échanger et envisager des actions communes. C’est ainsi que nous avons décidé d’écrire collectivement une #brochure « Se défendre face à #Pôle-emploi ». Les Cafards de Montreuil (https://cafard93.wordpress.com) ont rédigé le chapitre sur l’inscription. Nous l’avons mis en ligne et le diffusons sur papier, parce d’ici à ce que les autres collectifs ( dont nous !) rédigent le reste, le chapitre inscription peut être utile. N’hésitez pas à commentez, proposer des modifs, des témoignages aussi, cela sera pris en compte.

    #droits_sociaux #chômage #précarité