• #Crises sociales, crises démocratiques, crise du #néolibéralisme
    21 OCTOBRE 2019
    PAR #ROMARIC #GODIN

    Les tensions sociales dans le monde ont un point commun : le rejet des #inégalités et de la perte de contrôle démocratique. Le moteur de la #contestation pourrait bien être la perte de pertinence face aux défis actuels du néolibéralisme, qui aggrave sa propre #crise et ouvre la porte à l’affrontement.

    Les militaires dans les rues de Santiago du #Chili, la place Urquinaona de #Barcelone en flammes, des barricades qui hérissent les rues de #Beyrouth… Pendant que la France politique et médiatique se passionne pour un voile, le monde semble s’embraser. Car ces scènes d’#émeutes violentes qui ont marqué les derniers jours ne sont pas isolées. Elles viennent après des scènes similaires en #Équateur, en #Haïti (où le soulèvement populaire se poursuit), en #Irak, en #Égypte, en #Indonésie, à #Hong_Kong, en #Colombie… Sans compter les mouvements moins récents au Zimbabwe, au Nicaragua, en Roumanie et en Serbie durant l’hiver dernier ou, bien sûr, le mouvement des #gilets_jaunes en France.

    Évidemment, il est possible de ne voir dans tous ces événements que des mouvements locaux répondant à des cas précis : la pauvreté endémique en Haïti, la persistance du militarisme de la droite chilienne, la dollarisation partielle ou totale des économies équatorienne et libanaise, le refus de l’#Espagne de reconnaître l’existence d’une « question catalane » ou encore l’aspiration démocratique de Hong Kong. Toutes ces explications sont justes. Mais sont-elles suffisantes ? Les mouvements sociaux ou démocratiques locaux ont toujours existé, mais qu’on le veuille ou non, la particularité du moment est bien qu’ils surgissent au même moment. Immanquablement, cet aspect contemporain des #révoltes sur les cinq continents amène à penser qu’il existe bien un lien entre elles.

    Le néolibéralisme veut vivre et aggrave sa propre crise

    Ce lien pourrait bien se trouver dans la grande crise dans laquelle le monde est entré en 2007-2008. Au-delà de ce qu’en retiennent la plupart des observateurs, le « grand krach » qui a suivi la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008, cette crise est bien plus profonde et elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours. Car ce n’est pas une simple crise financière ou économique, c’est la crise d’un mode de gestion du capitalisme, le néolibéralisme, qui se fonde sur la mise au service du capital de l’État, la financiarisation de l’économie et la marchandisation de la société.

    Comme celle des années 1930 ou 1970, la crise actuelle remet en cause profondément le fonctionnement contemporain du capitalisme. Ces crises sont souvent longues et accompagnées de périodes de troubles. Comme l’a montré l’historien Adam Tooze dans Le Déluge (Les Belles Lettres, 2015), la crise de 1929 n’est pas le début d’une perturbation du capitalisme, laquelle a commencé pendant la Première Guerre mondiale et n’a réellement trouvé son issue qu’après cette Grande Guerre. Quant au néolibéralisme, il ne s’est imposé que dans les années 1990, vingt ans après le début de la crise de l’ancien paradigme.

    Aujourd’hui encore, la crise est longue et s’approfondit à mesure que le néolibéralisme se débat pour ne pas mourir. Or en voulant survivre, il pousse le monde dans l’abîme. Car, certes, le néolibéralisme a survécu au choc de 2008 et il a même pu revenir après 2010 pour proposer comme solutions au monde l’austérité budgétaire et les « réformes structurelles » visant à détruire les protections des travailleurs et des plus fragiles. Mais en cherchant à rester dominant, le néolibéralisme a encore approfondi sa propre crise.

    Le premier salut de ce système économique mondial a été en effet une fuite en avant dans la croissance menée principalement par un régime chinois soucieux de continuer à alimenter la demande occidentale, dont vit son système économique. Et cette fuite en avant s’est traduite par une surproduction industrielle inouïe qui n’est pas pour rien dans la dégradation brutale de la situation climatique actuelle. Quelques chiffres le prouveront aisément. La Chine produit en deux ans plus d’acier que le Royaume-Uni, qui fut longtemps le premier producteur mondial, en 150 ans et plus de ciment que les États-Unis au cours de tout le XXe siècle. Cette stratégie a échoué. Elle a conduit à un ajustement de l’économie chinoise qui a frappé directement ses fournisseurs émergents, du Brésil à l’Argentine en passant par l’Équateur et le Venezuela. Tous ont vu disparaître la manne des matières premières et ont dû ajuster leurs politiques.

    L’autre moteur de la sauvegarde du néolibéralisme a été la politique monétaire conçue comme un moyen d’éviter toute relance budgétaire dans les pays occidentaux, mais qui, en réalité, n’est parvenue à sauver que le secteur financier et les grands groupes multinationaux. Ce plan de sauvetage du néolibéralisme a profondément échoué. La croissance mondiale n’a pas redécollé et la productivité est au plus bas malgré la « révolution technologique ». Le secteur privé investit trop peu et souvent mal. Depuis quelques mois, l’économie mondiale est entrée dans une phase de nouveau ralentissement.

    Dans ces conditions, l’application continuelle des réformes néolibérales pour sauvegarder les marges des entreprises et les revenus des plus riches a eu également un effet aggravant. On l’a vu : les profits sont mal ou peu investis, la productivité ne cesse de ralentir et la richesse à partager est donc moins abondante. Mais puisque, pour réagir à ce ralentissement, on donne encore la priorité aux riches et aux entreprises, donc à ceux qui investissent mal ou peu, alors les inégalités se creusent encore plus. Dans cette logique, dès qu’un ajustement doit avoir lieu, on réclame aux plus modestes une part d’effort plus importante : par une taxe proportionnelle comme celle sur les appels Whatsapp au Liban, par la fin des subventions pour les carburants en Équateur ou en Haïti ou encore par la hausse du prix des transports publics au Chili. Toutes ces mesures touchent de plein fouet les besoins des populations pour travailler et générer des revenus.

    Quand bien même le différentiel de croissance rapprocherait les économies émergentes de celles de pays dits plus avancés et ainsi réduirait les inégalités au niveau mondial, dans tous les pays, les inégalités nationales se creusent plus que jamais. C’était le constat que faisait l’économiste Branko Milanović dans Inégalités Mondiales (2016, traduit par La Découverte en 2018) qui y voyait un retour de la question des classes sociales. C’est donc bien à un retour de la lutte de classes que l’on assiste au niveau mondial.

    Longtemps, on a pensé que la critique du néolibéralisme était un « privilège de riches », réservée aux pays les plus avancés qui ne connaissaient pas les bienfaits de ce système. D’une certaine façon, la hausse des inégalités était le prix à payer pour le développement. Et il fallait l’accepter au nom de ces populations que l’on sortait de la misère. Mais ce discours ne peut plus fonctionner désormais et c’est la nouveauté de la situation actuelle. La contestation atteint les pays émergents. Le coup d’envoi avait été donné dès 2013 au Brésil, juste après le retournement du marché des matières premières, avec un mouvement social inédit contre les mesures de Dilma Rousseff prévoyant une hausse du prix des transports publics. Désormais, la vague s’intensifie et touche des pays qui, comme le Chili, ont longtemps été présentés par les institutions internationales comme des exemples de réussite et de stabilité.

    Dans ces pays émergents, le ressort du néolibéralisme s’est aussi brisé. Son besoin de croissance et de concurrence le mène dans l’impasse : alors que la croissance est moins forte, la réalité des inégalités apparaît tandis que les hausses passées du niveau de vie font perdre de la compétitivité dans un contexte de ralentissement du commerce mondial. Le mirage d’un rattrapage des niveaux de vie avec les pays les plus avancés, la grande promesse néolibérale, disparaît avec les mesures déjà citées. Aucune solution n’est proposée à ces populations autre qu’une nouvelle paupérisation.

    Le retour de la question sociale

    Mais le néolibéralisme n’en a que faire. Enfermé dans sa logique de croissance extractiviste et comptable, il s’accroche à ses fantômes : la « théorie du ruissellement », la courbe de Laffer ou encore le « théorème de Coase » voulant que les questions de justice distributive doivent être séparées de la réalité économique. Il le fait grâce à un autre de ses traits saillants : « l’encadrement » de la démocratie. « L’économique » ne saurait relever du choix démocratique, il doit donc être préservé des « affects » de la foule ou, pour reprendre le mot devenu célèbre d’Emmanuel Macron, de ses « passions tristes ». Mais cet enfermement est de moins en moins possible alors que les inégalités se creusent et que la crise climatique s’exacerbe. Après cinq décennies de démocratie encadrée, les populations réclament que l’on prenne en compte leurs urgences et non plus celles des « marchés » ou des « investisseurs ».

    La crise actuelle du néolibéralisme a donc trois faces : une crise écologique, une crise sociale et une crise démocratique. Le système économique actuel est incapable de répondre à ce qui devient trois exigences profondes. Face à l’urgence écologique, il propose de répondre par les marchés et la répression fiscale de la consommation des plus faibles. Face à l’urgence sociale et démocratique, la réponse est l’indifférence. Car en réalité, répondre à ces demandes supposerait un changement profond de paradigme économique.

    Investir pour le climat supposerait ainsi de réorienter entièrement les investissements et de ne plus fonder l’économie uniquement sur une croissance tirée par les bulles immobilières et financières. Cela supposerait donc une remise à plat complète du système de création monétaire, ce qui est en germe dans le Green New Deal proposé aux États-Unis et qui effraie tant les économistes néolibéraux. Car, dès lors, la transition climatique ne se fera plus contre les classes sociales fragilisées mais avec elles. En assurant une redistribution massive des ressources au détriment des plus riches, on donnera ainsi aux classes les plus modestes les moyens de vivre mieux sans détruire la planète. Enfin, une association plus étroite des populations aux décisions permettrait de contrôler que ces dernières ne se font pas pour l’avantage des plus riches et du capital, mais bien de l’intérêt commun. Or, c’est précisément ce que le néolibéralisme a toujours rejeté : cette capacité de la démocratie à « changer la donne » économique. Précisément ce dont le monde a besoin aujourd’hui.

    Autrement dit : ces trois urgences et ces trois exigences sont profondément liées. Reposer la question sociale, c’est nécessairement aujourd’hui poser une question démocratique et écologique. Mais comme ce changement est profondément rejeté par le néolibéralisme et les États qui sont acquis à sa logique, il ne reste alors que la rue pour exprimer son besoin. C’est ce qui est sur le point de se cristalliser aujourd’hui. Selon les régions, les priorités peuvent être différentes, mais c’est bien un même système qui est remis en cause, ce néolibéralisme global. Au reste, tous les mouvements connaissent une évolution où la question démocratique et sociale se retrouve, parfois avec des préoccupations écologiques conscientes. Partout, donc, la contestation est profonde et touche au système économique, social et politique.

    Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux samedi 19 octobre, on voit des policiers espagnols frappant les manifestants indépendantistes catalans dans les rues de Barcelone. Sur le mur, un graffiti en catalan se détache : « aço és llutta de classe », « ceci est une lutte de classe ». Derrière la question nationale catalane s’est toujours placée la revendication d’une société plus juste et redistributive. Lorsque frappe la répression, cette réalité reprend le dessus. La volonté de reprendre le contrôle démocratique en Catalogne traduit aussi des priorités sociales et écologiques (un des condamnés par la justice espagnol, Raül Romeva, a été un élu écologiste avant de rejoindre le mouvement indépendantiste).

    En France, le mouvement des gilets jaunes ne s’est pas arrêté à une simple « jacquerie fiscale » et la fin de la hausse de la taxe carbone n’a pas mis fin au mouvement. Ce dernier a remis en cause la pratique démocratique du pays et la politique anti-redistributive du gouvernement et le mouvement a même rejoint les mouvements écologistes, comme l’a montré l’occupation d’Italie 2 début octobre. Les angoisses de « fin du mois » et de « fin du monde » commencent à converger. En Équateur, la situation est assez comparable : la lutte contre la fin des subventions à l’essence a permis de mettre en avant l’ampleur des inégalités touchant les populations autochtones, lesquelles sont depuis des années en révolte contre la logique extractiviste de gouvernements à la recherche de dollars.

    Au Liban, où sept personnes détiennent l’équivalent d’un quart du PIB, le rejet du plan de « réformes » prévoyant taxes pour les plus pauvres et privatisations s’est aussi accompagné d’un rejet du gouvernement qui, pourtant, regroupe l’essentiel des partis du pays. Ce lien entre mouvement social et démocratisation est également évident au Chili. À Hong Kong, la contestation démocratique contre un régime chinois qui cherche à tout prix à cacher la crise de son modèle économique a pris un tournant social évident.

    Cette crise n’est qu’un début. Rien ne permet d’espérer que cette crise néolibérale se règle rapidement, bien au contraire. Aux pressions sociales vont s’ajouter les catastrophes climatiques à répétition, comme celles qu’ont connues les Caraïbes depuis quelques années, qui ne feront que dégrader les conditions sociales. Surtout, les États semblent incapables de trouver d’autres solutions que celles issues du bréviaire néolibéral. Certes, en Équateur ou au Liban, les manifestants ont obtenu satisfaction avec le retrait des projets contestés. Au Liban, une mesure redistributive, une taxe sur les bénéfices bancaires a même été accordée. Mais ces victoires sont fragiles et, comme on l’a vu, elles n’épuisent ni les problèmes sous-jacents, ni les revendications démocratiques.

    Confronté à ce conflit permanent et à la contestation de son efficacité, le néolibéralisme pourrait alors se durcir et se réfugier derrière la « violence légitime » de l’État pour survivre. Comme Emmanuel Macron en France qui justifie toutes les violences policières, Pedro Sánchez en Espagne, qui n’a visité que des policiers blessés à Barcelone ce 21 octobre ou Sebastián Piñera, le président chilien invité du G7 de Biarritz en septembre, qui a fait ses annonces sous le regard de militaires comme jadis Augusto Pinochet… Ce dernier a ouvertement déclaré : « Nous sommes en guerre », à propos des manifestants. La guerre sociale devient donc mondiale et elle implique le néolibéralisme et ses défenseurs contre ses opposants.

    Devant la violence de cette guerre et l’incapacité des gouvernants à dépasser le néolibéralisme, on assisterait alors à une convergence du néolibéralisme, autrement dit de la défense étatique des intérêts du capital, avec les mouvements néofascistes et nationalistes, comme cela est le cas depuis longtemps déjà dans les anciens pays de l’Est ou, plus récemment, dans les pays anglophones, mais aussi désormais en Inde et en Chine. Le besoin de stabilité dont le capital a si impérieusement besoin ne pourrait alors être acquis que par une « militarisation » de la société qui accompagnerait sa marchandisation. Le néolibéralisme a prouvé qu’il n’était pas incompatible avec cette évolution : son laboratoire a été… le Chili de Pinochet, un pays alors verrouillé pour les libertés, mais fort ouvert aux capitaux étrangers. Ce retour de l’histoire pourrait être un présage sinistre qui appelle désormais à une réflexion urgente sur la construction d’une alternative sociale, écologique et démocratique.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/211019/crises-sociales-crises-democratiques-crise-du-neoliberalisme?onglet=full

  • Deforestation increase dovetails with armed conflict in Colombia, study finds
    https://news.mongabay.com/2019/09/deforestation-increase-dovetails-with-armed-conflict-in-colombia-study-finds/?n3wsletter

    One of the study’s main conclusions was that “[d]eforestation was positively associated with armed conflict intensity and proximity to illegal coca plantations,” especially in the Colombian Amazon. Higher amounts of deforestation were also associated with proximity to mining concessions, oil wells, and road networks.


    #Colombie #déforestation #forêt #conflits_armés #coca

  • En #Colombie, des dissidents des #FARC se lancent dans une guerre hasardeuse
    https://lemediapresse.fr/international/en-colombie-des-dissidents-des-farc-se-lancent-dans-une-guerre-hasarde

    Des figures de l’ex-guérilla ont déserté le processus de paix, invoquant la violation des accords de paix par l’État et la nécessité de fédérer les luttes clandestines contre l’« oligarchie corrompue ». Ce nouveau groupe, minoritaire dans le paysage du conflit armé, peine à trouver ses alliés, mais est à la source de nouvelles tensions entre le gouvernement et le Venezuela voisin.

    #International #Amérique_du_Sud #Gauche #Guérilla #Lutte_armée

  • Emerging evidence that armed conflict and coca cultivation influence deforestation patterns - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0006320718318779

    The effect of armed conflict on deforestation in biodiverse regions across Earth remains poorly understood. Its association with factors like illegal crop cultivation can obscure its effect on deforestation patterns. We used Colombia, a global biodiversity hotspot with a complex political history, to explore the association of both armed conflict and coca cultivation with deforestation patterns. We generated spatial predictions of deforestation pressure based on the period 2000–2015 to understand how armed conflict and coca cultivation are associated with spatial patterns of deforestation and assess the spatial distribution of deforestation pressure induced by armed conflict and coca cultivation.

    #Colombie #déforestation #conflit_armé #coca

  • En #Colombie, des #leaders_sociaux tombent sous les balles par centaines
    https://lemediapresse.fr/international/en-colombie-des-leaders-sociaux-tombent-sous-les-balles-par-centaines

    Les assassinats de ces paysans, activistes et militants hantent le premier anniversaire du gouvernement droitier d’Iván #Duque, opposé à l’accord de paix entre l’ex-guérilla des #FARC et l’État.

    #International #Amérique_du_Sud #Amérique_Latine #bogota #Guérilla #Marxisme #marxiste #Révolution

  • Quand les multinationales attaquent les États

    À l’automne 2016, des millions d’Européens descendent dans la rue pour protester contre le Ceta, le traité de libre-échange avec le Canada. Son rejet par la Wallonie, par la voix de son ministre-président Paul Magnette, plonge alors l’UE dans une grave crise et place les tribunaux d’arbitrage sous le feu des projecteurs – et des critiques. Ce dispositif, prévu dans le cadre de nombreux accords commerciaux internationaux, permet à des multinationales d’attaquer les États devant des juges privés – des avocats d’affaires –, afin de réclamer la compensation d’un manque à gagner réel ou potentiel induit par un changement de législation. En 2016, Cosigo Resources Ltd. a ainsi déposé une demande d’arbitrage contre la Colombie : en classant « parc naturel national » un territoire amazonien sacré, Bogotá a annulé la concession minière de la compagnie canadienne, laquelle estime son préjudice à 16 milliards de dollars, soit environ 20 % du budget national colombien...
    « L’arbitrage est un système profondément défaillant. Il n’est pas juste, pas indépendant, et il est loin d’être équilibré », assène le professeur de droit canadien Gus Van Harten. De la Colombie à l’Allemagne en passant par le Pérou, aux prises avec la multinationale Renco, dont la fonderie de plomb de La Oroya (la « Tchernobyl des Andes ») crache des fumées toxiques qui empoisonnent les enfants, Claire Alet et Cécile Ancieu (La Dette, une spirale infernale ?) ont enquêté dans les arcanes de cette justice opaque, au pouvoir démesuré. Créé par les États, dans l’objectif d’attirer des investisseurs, ce système fragilise leur capacité à légiférer sur l’environnement, la santé, les conditions de travail, le tout au détriment des citoyens, qui seront en outre amenés à payer l’addition.


    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/54819_1
    #film #documentaire
    #Etat #Etat-nation #arbitrage_international #multinationales #tribunaux_d'arbitrage_international #dédommagement #procès_en_arbitrage #justice #droits_fondamentaux #CETA #TIPP #Colombie #mines #or #extractivisme #peuples_autochtones #Cosigo_Resources #litiges_en_arbitrage #titres_miniers #traité_de_libre-échange #accord_de_libre-échange #développement #développementalisme #Makuna #réserve_naturelle #résistance #exploitation #sites_sacrés #Tanimuka #exploitation_minière #Tobie_mining_energy #environnement #responsabilité_des_entreprises #investissements_étrangers #ISDS #plainte #gains_potentiels #manque_à_gagner #exploitation_indirecte #globalisation #mondialisation #dissuasion #Gus_Van_Harten #secret #Vattenfall #Allemagne #nucléaire #La_Oroya #Pérou #Doe_Run #Renco

  • “En Colombia hay cerca de 20.000 niños en condición de apatridia”: Juan Ignacio Mondelli

    El oficial regional de Protección de Acnur explica por qué quienes nacen sin una nacionalidad definida se enfrentan a privaciones de derechos básicos como la salud y la educación. El drama de nacer en un Estado, pero no ser reconocidos legalmente.

    https://www.elespectador.com/noticias/nacional/en-colombia-hay-cerca-de-20000-ninos-en-condicion-de-apatridia-juan-ig
    #apatridie #chiffres #statistiques #Colombie

  • In memoriam Malcolm Menzies

    Claudio Albertani, Malcolm Menzies

    https://lavoiedujaguar.net/In-memoriam-Malcolm-Menzies

    En 2010, Malcolm Menzies (1934-2019) acceptait de répondre aux questions de Claudio Albertani. En hommage à l’ami disparu en mai 2019 à Paris, nous republions cet entretien.

    Vous êtes l’auteur de quatre romans et d’un livre de contes. Vous écrivez dans votre langue natale, l’anglais, mais vos ouvrages ont été publiés en traduction française et, pour l’un d’eux, espagnole. Dans vos travaux, vous combinez la plus rigoureuse recherche historique avec un travail passionné d’imagination littéraire et un souci constant de perfection esthétique. Le résultat est un univers riche et intense avec des personnages que vous arrachez aux mensonges qui les entourent et que vous nous restituez avec leurs idéaux, leurs passions et aussi leurs contradictions. Quels auteurs classiques ont inspiré votre travail ?

    La littérature est la passion de ma vie, mais il est clair que mes livres trouvent leur inspiration dans l’histoire de ce qui est connu sous le nom d’« anarchisme ». Suis-je anarchiste ? Je ne sais pas. Qu’est-ce qu’un anarchiste ? Je déteste toutes les étiquettes et je ne me sens pas à l’aise dans le monde des doctrines. Disons que mon concept d’individu ressemble à celui de l’anarchisme individualiste. J’admire beaucoup d’écrivains. En Amérique latine, j’aime José Eustasio Rivera, Borges, Rulfo, Sarmiento et les Brésiliens Guimaraes Rosa et Euclides da Cunha, parmi d’autres. (...)

    #Malcolm_Menzies #littérature #anarchie #Makhno #Bonnot #Victor_Serge #Darien #Cayenne #Clément_Duval #Colombie #FARC #Marulanda #Costa_Rica

  • “La minería a gran escala amenaza el territorio y la vida de los pueblos indígenas de la Amazonia”

    Expertos de la organización Tierra Digna y líderes indígenas del #Guainía alertan ante la posible puesta en marcha de las Áreas de Explotación Minera. Aseguran que no se han hecho los procesos de concertación con las autoridades locales ni las consultas previas con las comunidades.


    https://www.elespectador.com/noticias/medio-ambiente/la-mineria-gran-escala-amenaza-el-territorio-y-la-vida-de-los-pueblos-
    #extractivisme #mines #mine_d'or #or #Amazonie #Colombie #Inírida #migrations #Vaúpes
    ping @albertocampiphoto

  • Dos au mur, l’opposition vénézuélienne en exil promet d’accentuer la pression sur #Maduro
    https://lemediapresse.fr/international/dos-au-mur-lopposition-venezuelienne-en-exil-promet-daccentuer-la-pres

    Les échecs successifs de Juan Guaidó face au gouvernement chaviste fragilisent l’action de ceux qui appellent à une transition politique au #Venezuela. Face à l’impasse, l’avenir du pays se joue tout autant à l’intérieur qu’à l’étranger, où beaucoup de détracteurs du pouvoir en place ont trouvé refuge. La #Colombie s’est ainsi consolidée comme une place forte des opposants qui, tant bien que mal, répètent que leur victoire est inéluctable. 

    #International #États-Unis #Chavez #Chavisme #Duque #FARC #Guaido #Lopez #UE

  • Deux ans après la paix, le nouveau combat des #FARC
    https://lemediapresse.fr/international/deux-ans-apres-la-paix-le-nouveau-combat-des-farc

    En #Colombie, au cœur du Guaviare, une zone naturelle longtemps préservée mais aujourd’hui menacée, les membres de la #Guérilla communiste ont déposé les armes en juin 2017. Leur retour à la vie civile est ralenti par l’effet des années d’isolement et les positions vindicatives de la droite au pouvoir. Reportage.

    #International #Amérique_du_Sud #Gauche #Lutte #Lutte_armée

  • En #Colombie, le long bras de fer entre les Indiens et le gouvernement
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/04/08/en-colombie-le-long-bras-de-fer-entre-les-indiens-et-le-gouvernement_5447216

    Samedi 6 avril, les bulldozers sont entrés en action pour déblayer la route panaméricaine bloquée depuis vingt-sept jours entre les villes de Cali et de Popayan, dans le sud-ouest de la Colombie. La veille, les envoyés de Bogota et les représentants des communautés indiennes du département du Cauca étaient arrivés à un accord dans le hameau de Mondomo. Aux abords de la voie, les #Indiens ont commencé à emballer leurs casseroles et à démonter les bâches en plastique qui leur ont servi de tentes pendant plus de trois semaines.

    « Si le président Ivan Duque ne tient pas ses promesses, on reviendra », avertit Jeson, un jeune de la communauté Nasa.

    #paywall... #amérindiens #peuples_autochtones #contestation

  • #Medellín (Colombie) : #expulsion de terrains occupés et #émeutes dans le quartier La Aurora
    https://fr.squat.net/2019/03/01/medellin-colombie-expulsion-de-terrains-occupes-et-emeutes-dans-le-quartie

    Le lundi 25 février 2019, une grande opération d’expulsion de terrains occupés a eu lieu dans un quartier de La Aurora, à l’ouest de Medellín (comuna 7). De 300 à 500 personnes sans logement s’étaient installées là depuis au moins quinze jours. Tôt dans la matinée, la police est arrivée pour faire dégager les gens […]

    #Amériques #Antioquia #Colombie #ouverture

  • ​Agronomie. Le roi des fèves

    Grâce à des années de collecte de spécimens de #haricots issus du monde entier, un ingénieur a constitué, en #Colombie, une gigantesque #banque_de_semences. Elle pourrait s’avérer précieuse face aux conséquences du #changement_climatique.

    https://www.courrierinternational.com/article/agronomie-le-roi-des-feves
    #semences #climat #Daniel_Debouck

    La petite soeur de #Svalbard...

    ping @odilon

  • #Colombie : La #FARC considère l’attentat à l’école de police à Bogotá comme une provocation pour mettre fin à l’accord de paix avec l’#ELN

    Farc condena el atentado con carro bomba en Escuela General Santander de Bogotá - Partidos Políticos - Política - ELTIEMPO.COM
    https://www.eltiempo.com/politica/partidos-politicos/farc-condena-el-atentado-con-carro-bomba-en-escuela-general-santander-de-b


    El protocolo de seguridad se mantiene en la zona y sus alrededores.
    Foto: Rodrigo Sepúlveda / EL TIEMPO

    El partido político de la antigua guerrilla de las Farc, la Fuerza Alternativa Revolucionaria del Común, se unió a las voces que condenaron la explosión del carro bomba en la Escuela de Policía General Santander, en Bogotá, en la mañana de este jueves.

    La Farc, luego de una reunión del consejo político de la colectividad, condenó los hechos y pidió a las autoridades que establezcan los hechos y capturen a los responsables en el menor tiempo posible.

    Sin embargo, también enviaron un mensaje al pueblo colombiano para que se siga trabajando en la construcción de paz. 

    «Expresamos nuestra solidaridad a las víctimas y sus familiares y convocamos a todos los sectores del país persistir en la construcción de un pacto nacional que saque la violencia y las armas del ejercicio de la política», dice la publicación de la exguerrilla.

    El primer miembro del partido en pronunciarse fue el exlíder guerrillero Pastor Alape, quien calificó este mediodía el atentado contra la General Santander como una “provocación” dirigida a “cerrar las posibilidades de un acuerdo con el Eln”.

    Alape, muy cercano al máximo jefe de las Farc, ‘Timochenko’, fue un caracterizado líder de bloque en el Magdalena Medio y hoy es delegado del partido Farc al Consejo Nacional de Reincorporación.

    El líder del partido Farc también aseguró que el atentado pretende “deslegitimar las movilizaciones sociales y favorecer a sectores guerreristas”.

  • #Colombie : l’échec d’un modèle de #Développement
    https://www.cetri.be/Colombie-l-echec-d-un-modele-de

    Entretien avec Alvaro Pardo Frédéric Thomas (Cetri) : Vous avancez la thèse que la Colombie est aujourd’hui dans une situation économique pire qu’en 2003, au début du boom des matières premières. Qu’est-ce qui vous fait dire cela et comment l’expliquez-vous ? Alvaro Pardo : Je me base sur les statistiques officielles pour dresser un tel constat. Le boom minier pour la Colombie a duré approximativement dix ans : de 2004 à 2014. Cela a encouragé et intensifié ce que l’on appelle ici la « locomotive (...)

    #Le_regard_du_CETRI

    / #Analyses, #Le_Sud_en_mouvement, #Le_regard_du_CETRI, Colombie, Développement, #Extractivisme, Ressources (...)

    #Ressources_naturelles

  • #Colombie : enjeux et tensions autour des consultations populaires
    https://www.cetri.be/Colombie-enjeux-et-tensions-autour

    Les consultations populaires sur des projets miniers et pétroliers se sont multipliées en Colombie. Elles sont au cœur de débats juridiques et politiques. Mais une récente décision de la Cour constitutionnelle les remet en cause. D’un côté, une Constitution parmi les plus démocratiques du continent, accordant des droits importants aux communautés indigènes et afro-colombiennes, le développement récent des consultations populaires autour des projets miniers et pétroliers, et, depuis peu, l’interdiction du (...)

    #Le_regard_du_CETRI

    / #Analyses, #Le_Sud_en_mouvement, #Le_regard_du_CETRI, Colombie, #Extractivisme

  • #Colombie : sucre amer
    https://www.cetri.be/Colombie-sucre-amer

    La production de canne-à-sucre en Colombie, enjeu économique majeur, est révélatrice de conditions de #Travail proches de l’esclavage et d’un certain modèle de développement. À cette heure-ci, Arulfo Lerma est normalement aux champs depuis plus de trois heures. Aujourd’hui, il a pris congé pour assister à la rencontre. Il est 9h30, la réunion des syndicats Sinaltrainal, USTIAM et Sintra14 avec leurs partenaires colombien-Association de travail interdisciplinaire (ATI)-, et belge - l’ONG SolSoc -, se (...)

    #Le_regard_du_CETRI

    / #Analyses, #Le_Sud_en_mouvement, #Le_regard_du_CETRI, Colombie, #Syndicalisme, (...)

  • San Vicente del Caguán (Colombie) : des paysan-ne-s résistent aux attaques de l’État
    https://fr.squat.net/2018/11/02/san-vicente-del-caguan-colombie-des-paysan-ne-s-resistent

    Fin octobre 2018, à San Vicente del Caguán, dans le département de Caquetá, des affrontements ont opposé des paysan-ne-s aux forces anti-émeute de l’Esmad. Beaucoup des 8 000 habitant-e-s du coin ont empêché les autorités d’accéder à des terres désormais déclarées « réserves naturelles » (depuis 1977), et pour cause, les familles des habitant-e-s en question y […]

    #actions_directes #Caquetá #Colombie #émeutes

  • Bike Trip : 5000 km à vélo pour cartographier l’Amérique du Sud
    https://www.trekmag.com/news-bike-trip-5000-km-velo-cartographier-amerique-sud
    https://www.trekmag.com/media/news/2018/09/alban-vignette.jpg

    Alban Vivert est parti de Bogota début mai, pour une itinérance sur deux roues à travers la #Colombie, l’#Équateur et le #Pérou. Un périple musclé, avec 5 130 km et 95 000 mètres de dénivelé positif. Durant quatre mois, il sillonne les routes et les petits chemins, passe des cols à plus de 4 000 m d’altitude et pédale sous tous les temps. Accroché en permanence à son vélo, un GPS qui enregistre sa trace. Car au-delà du défi sportif, l’idée d’Alban était "d’apporter quelque chose au pays visité".
    L’utilisation du #vélo, véhicule passe partout, a permis de cartographier des routes inexistantes sur #Google_Maps et de nourrir une base de données de 110 000 photos des régions traversées, toutes géolocalisées et ajoutées le jour même sur #Mapillary ou #OpenStreetMap. « Au total, j’ai cartographié plus de 10 000 objets, du chemin de terre au café du coin en passant par les maisons ou les administrations », raconte le voyageur. [...]
    Dans chaque pays traversé, le projet #Nomad_Maps s’est appuyé sur les communautés « OpenStreet » locales. Des contributeurs à la cartographie collaborative qui ont géolocalisé leur maison, leur quartier ou lancé des projets. « Le but final, c’est ce qu’on appelle le ’carto empowerment’, c’est à dire se remettre à exister par l’information géographique. À Bogota, j’ai par exemple travaillé avec une association qui agissait dans un quartier délaissé. En le cartographiant de manière exhaustive, les habitants pouvaient ainsi montrer qu’ils existaient. Il rendaient ainsi leur quartier attractif au niveau touristique ou pour les investisseurs pour ne pas qu’il tombe en désuétude et dans l’oubli des politiques publiques », raconte Alban.

    #cartographie

  • Nord #Cauca (Colombie): la police assassine Fredy Julian
    https://fr.squat.net/2018/09/06/cauca-colombie-la-police-assassine-fredy-julian

    Communiqué du Mouvement de Libération de la « Terre Mère », Vallée nord du Cauca, municipalité de Caloto. Ce jeudi 23 août 2018, encore une fois en toute impunité et dans le silence médiatique total, Fredy Julian, un jeune #Nasa de Vista Hermosa a été assassiné pour avoir « libéré la terre mère ». Ce serait le huitième mort […]

    #actions_directes #Amériques #Colombie #émeutes #La_Albania #militaires #ouverture #potager

  • Colombia, 18.000 pagine di accuse nel dossier sulle Farc

    Con un colpo a sorpresa l’esercito colombiano ha presentato circa 50 volumi in cui e’ raccolto un ampio dossier sulla guerriglia della Farc. Ad annunciarlo in esclusiva il settimanale ‘La Semana’. Un lavoro di un significato notevole per un paese che gia’ attraversa un momento di dura crisi per il processo di pace avviato l’anno passato dall’ex presidente Juan Manuel Santos. Il dossier, intitolato ‘Genesis’, fa parte di un progetto del ministero della Giustizia e dell’esercito ed e’ stato redatto incrociando documenti ritrovati durante le perquisizioni nei covi dei guerriglieri, in base a intercettazioni ambientali o alle notizie raccolte in altra maniera.
    Diciottomila pagine delle quali la Giurisdizione speciale per la pace, organo che e’ chiamato a giudicare i crimini commessi durante quasi 50 anni di conflitto armato in Colombia, non potra’ non tener conto.
    Il contenuto dei volumi spazia su vari argomenti, dalla strategia dei guerriglieri per uccidere l’ex presidente colombiano Alvaro Uribe avvelenando il cibo della mensa del Senato ai legami con i narcotrafficanti, dai contatti tra il leader storico della Farc, Rodrigo Londono alias “Timochencko” con i generali venezuelani per controllare il traffico di droga alla frontiera con il Paese guidato da Hugo Chavez e poi da Nicolas Maduro fino ai modi di reclutamento e addestramento di minorenni destinati a diventare guerriglieri. Pagine chiave riguardano poi il denaro accumulato dalle Farc all’estero sulla base di estorsioni e traffico di droga.
    Documentati anche i metodi per uccidere militari e poliziotti, non solo disseminando tutta la Colombia di artefatti esplosivi artigianali fino a farla diventare il secondo Paese piu’ minato al mondo dopo l’Afghanistan ma anche con l’uso di cadaveri di bambini imbottiti di esplosivo per far saltare in aria caserme e posti di polizia.
    Tra i fatti citati quelli avvenuti nella cittadina di Vista Hermosa, nel Meta, il 3 di maggio 2002: allora, ricostruisce ‘Semana’, il corpo di un ragazzino decapitato, con una bomba nascosta nei vestiti, venne recapitato alla base militare locale accompagnato da una lettera canzonatoria.

    http://www.dire.it/04-09-2018/230420-colombia-18-000-pagine-di-accuse-nel-dossier-sulle-farc

    #dossier (présenté par l’armée colombienne) #rapport #FARC #colombie #crimes #genesis

  • Pourquoi George Soros et sa fondation quittent la Hongrie

    https://www.franceinter.fr/monde/pourquoi-george-soros-et-sa-fondation-quittent-la-hongrie

    George Soros, en 2017 à Bruxelles © AFP / Olivier Hoslet / POOL

    Le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros a annoncé mardi qu’il suspendait les activités de sa fondation destinée à mener des programmes d’enseignement pour les réfugiés. La fondation déménage également ses locaux de Budapest à Berlin.

    La fondation de #Georges_Soros ne donnera plus de cours aux réfugiés hongrois : mardi, l’Université d’Europe centrale (CEU), implantée à Budapest, a annoncé qu’elle ne reconduisait pas ses modules d’enseignement destinés aux réfugiés, ni ses activités de bourses de recherche financées par l’UE sur les politiques migratoires.

    « Nous suspendons ces programmes dans l’attente d’une clarification de notre situation fiscale et juridique », explique un communiqué de l’organisation. En cause, une taxe de 25% sur les organisations qui « soutiennent l’immigration ». Adoptée en juin dans le cadre d’un ensemble de lois anti-immigration, elle entre en vigueur ce vendredi.

    #hongrie #berlin #réfugiés

    • @aude_v Soros est avant tout un pillard monstrueux à la tête d’un gang de financiers de haut vol, qui pour s’enrichir détruisent les systèmes sociaux de pays entiers (dont 50 % des habitant.e.s sont des femmes), n’oublions pas les enfants.
      .
      Ses ong servent avant tout ses intérêts, qui paye commande.

      On remarquera qu’elles ont réussi à faire élire Victor Orban.
      (Aux USA, Hillary Clinton a bien réussi à faire la courte échelle pour mettre Donald Trump au pouvoir).

      La société hongroise a toujours été tolérante pour ce qui est de l’homosexualité, voir les bains publics de Budapest.

      Dans les campagnes une pauvreté sans nom, pour ce pays qui n’arrive plus à produire lui même ses pommes de terres.

    • Comment penser que Soros investirai un centime, dans une ONG qui ne lui rapporterai pas beaucoup plus.

      Personnellement, après avoir lu pas mal de choses sur les ONG et leurs résultats, je pense qu’elles remplacent les missionnaires.
      Pour beaucoup, de belles et généreuse promesses, mais quand on regarde ce qu’elles font vraiment, et qui les finance, on y croit plus.
      Il y a de belles paroles, parfois des actes trés généreux, mais dans la réalité . . .

      Exemple d’acte généreux, pour les missionnaires : Ils ont sauvé pas mal d’indiens d’Amérique du Sud au moment de la colonisation espagnoles, Las Casas a fait ce qu’il a pu, pour eux, et l’intérêt de l’église catholique.
      A la même époque, l’Afrique Noire, une mine de bois d’ébène, complètement ignorée des missionnaires.

      WWF :
      https://seenthis.net/messages/718609
      https://seenthis.net/messages/602953
      https://seenthis.net/messages/571110

      Mais pas que : Amnesty International , Journée internationale des disparus.
      https://www.legrandsoir.info/courrier-au-service-de-presse-d-amnesty-international-section-francais
      . . . . .

      S’agissant de l’Amérique latine, on pourrait à juste titre s’étonner de l’absence de la #Colombie, mais, vu la modestie des chiffres, je ne vais pas pinailler ici sur les 45 000 victimes de cette pratique depuis 1985 (d’après la Unidad de Victimas), dont de nombreuses pendant la présence au pouvoir de la faction politique qui vient de revenir à la présidence en la personne de M. Ivan Duque.

      j’ai été très surpris par la prestation, ce matin 1er septembre, au journal de 8 heures de France Culture, présenté par Sophie Delton, de Mme Geneviève Garrigos, qui se présente comme la "porte-parole" d’AI. Sans référence particulière aux communiqués d’AI précédemment cités, elle s’est concentrée sur quatre pays, dont la Corée du Nord et la Syrie, mais a surtout passé la majeure partie de son intervention à dénoncer de façon extravagante « la politique de terreur imposée à l’opposition » à travers les « disparitions » au… Venezuela et au Nicaragua.
      . . . . .

      Par ailleurs, j’ai rencontré des volontaires ayant travaillé pour des ONG en Afrique, elles(ils) sont rentrés démolis par le comportement des dirigeants d’ONG.
      Marqué(e)s à vie.

      La plupart des ONG font un sale travail.

      à part cela Aude, merci pour le ton modéré de ton commentaire

    • Avec un peu de retard : Je voulais parler de mon expérience à la CEU, cette rentrée était chahutée et je n’ai pas eu le temps. Donc rapidement avant de revenir sur le sujet.

      J’ai travaillé sur des projets en coopération très étroite avec les département environnement et géographie de la CEU entre 1995 et 2002, en particulier avec un remarquable prof qui s’appelle Ruben Mnatsakanian. je voulais juste rappeler que la CEU a été un lieu de recherche et de réflexion important sur l’espace post soviétique et les pays ex-socialiste, une formidable opportunité pour des centaines voire des milliers d’étudiantes et d’étudiants d’Asie centrale, du Caucase, des pays de l’Est, d’Ukraine, de Russie, etc... qui sans les programmes de la CEU n’auraient jamais eu les moyens financier d’étudier dans leurs pays. La sélection des dossiers se faisait de manière très sérieuse et transparente. Ruben se déplaçait dans tous les pays pour mener les entretiens, longuement rencontrer les candidats, ensuite les décisions étaient prises de manière collégiales, après de longues discussions, jamais à la légère et surtout sans aucune considération pour les origines sociales ou la « richesse » supposées des candidats... La formation était excellente et je garde encore aujourd’hui - 20 ans après - de très bonnes relations de travail avec certain·es de ces étudiant·es. La nébuleuse des organisations et ong soutenues par Soros, c’est autre chose et je ne préjuge pas ici de ses intentions ou de ses crapuleries, j’ai juste expérimenté en live à quel point cette université a été importante pour toute une génération d’étudiant·es, et plus récemment de réfugiés et migrants qui avaient accès à l’enseignement supérieur.

      Le reste plus tard.

  • L’État colombien assassine un libérateur de la Terre Mère

    https://lavoiedujaguar.net/L-Etat-colombien-assassine-un-liberateur-de-la-Terre-Mere

    Ce jeudi 23 août, encore une fois en toute impunité et dans le silence médiatique total, Fredy Julián, un jeune Nasa de Vista Hermosa, a été assassiné pour avoir « libéré la Terre Mère ». A priori le huitième depuis le lancement du Processus de libération de la Terre Mère, Uma Kiwe en nasa.

    Les Nasa, peuple originaire de cette région, luttent pour la défense et la récupération de leur territoire depuis l’arrivée des Espagnols. Ils ont été déplacés et rassemblés dans des resguardos, sorte de territoires protégés restreints au pied des montagnes. Ils ont commencé depuis les années 2000 à se rassembler et à occuper les monocultures de canne qui ont envahi la vallée sur des milliers d’hectares et qui sont aux mains de grands propriétaires terriens et d’une industrie de la canne impulsée par l’État.

    En 2014 le Processus de libération de la Terre Mère est entré dans une phase active par la multiplication d’occupations consistant à faucher la canne et à la remplacer par des cultures nourricières collectives (...)

    #Colombie #peuple_originaire #Terre-Mère #libération #répression #assassinat

  • [Appli] migration des colombiens | Laura Kurgan et al.

    Cette carte réalisée par Laura Kurgan, Juan Francisco Saldarriaga, Dare Brawley and Anjali Singhvi (Center for Spatial Research, Columbia University) a remporté un prix (Compétition 2016) dans la catégorie Recherche.

    Elle explore les migrations - des campagnes vers les villes - qui résultént du conflit colombien entre la guérilla, l’armée et les paramilitaires, entre 1985 à 2015. Une présentation complète de l’application est disponible ici : http://cityvis.io/detail.php?id=98

    Lien vers la vidéo : https://vimeo.com/178423175


    https://pic.infini.fr/VsAX40SB/zL63fERe.PNG

    Chaque lien correspond à un seul individu. De ce fait, utiliser l’opposition colorée permet de représenter l’orientation du déplacement. Les auteur.e.s parlent d’itinéraires, il ne s’agit pas d’itinéraires en tant que tel, seulement d’un trajet, d’un transfert... les lieux intermédiaires - pour rejoindre la destination depuis l’origine - ne sont pas représentés.

    #flowmap #carteflux #trajet #migrations #conflit #animation #video #Colombie