• Toujours à propos de la façon dont on désigne les choses (voir https://seenthis.net/messages/1021010#message1021580), j’appartiens à une culture politique et à une génération qui s’efforçait d’éviter l’emploi des termes « terrorisme » ou « terroristes » pour rendre compte des « mouvements de lutte armée » (c’est ainsi que nous les désignions), tels que la RAF, les BR, AD, etc. ou les organisations de lutte de libération nationale palestinienne, irlandaise, basque, etc.

    Ces différents mouvements, même dans leurs aspects militaristes débiles les plus caricaturaux, représentaient une sorte de folklore largement compatible avec diverses versions du récit insurrectionnel et révolutionnaire commun à une large partie de l’extrême-gauche voire de la « gauche ».

    On n’est pas du tout fasciné par les armes, comme c’est mon cas. On est même clairement antimilitariste, mais on sait que le pouvoir ne disparaîtra pas de lui-même (à la suite d’une élection) et que, même si l’on n’adhère pas au schéma « prise du palais d’hiver », on a conscience que la révolution émancipatrice est nécessairement violente. Cette problématique (qui demande beaucoup de développements dans l’explication, donc ce ne sera pas ici) représente même, selon moi, l’une de ses principales contradictions que les futurs révolutionnaires auront à traiter (cela m’étonnerait que je vois ça).

    Pour ce qui me concerne, très souvent, je n’approuvais ni les objectifs ni les modes d’action de ces « mouvements de lutte armée » des années 70, mais il me semblait assez évident qu’ils participaient globalement d’un même champ (camp ?) d’émancipation en lutte contre la domination capitaliste, champ dans lequel je m’inscrivais aussi. Naïveté ? Peut-être.

    Nous disions, plus ou moins facilement, à propos de ces « mouvements de lutte armée », qu’ils ne s’agissait pas de « terroristes » mais de « militants révolutionnaires ».

    Il semblait important de ne pas reprendre le langage avec lequel nos adversaires communs criminalisaient ces mouvements, sachant que le pouvoir d’État (puisqu’il s’agit essentiellement de lui, ici) procède toujours par amalgame et par dissociation, lorsqu’il s’agit de désigner ses ennemis, et que personne n’est à l’abri de l’anathème dès lors qu’on s’affirme un tant soit peu en une position de lutte contre lui. Un constat, une fois de plus vérifié ces jours-ci.

    Je considère que ces repères politiques, idéologiques et sémantiques, ont été modifiés radicalement quand des organisations, telles que Al-Qaïda se sont efforcées, contrairement aux mouvement de lutte armées des années 70, de montrer qu’elles adopteraient désormais tous les signes distinctifs du « terrorisme » et des « terroristes », tel que le pouvoir aime à le théoriser et à le représenter, notamment au travers du concept de « guerre des civilisations ». L’art de la mise en scène hollywoodien de ce « terrorisme » spectaculaire et assumé ayant atteint son apogée avec le « 9/11 ».

    Il ne s’agit plus du tout des mêmes catégories que les mouvements des années 70 évoqués plus haut. Certaines actions de ces mouvements « gauchistes » étaient parfois difficiles à défendre mais avec le « 9/11 » on est clairement dans l’indéfendable. Déjà il est difficile de reconnaître qu’il puisse y avoir de « bonnes guerres » (certains concepts tels que « guerre sociale » ou « guerre de classe » me semblent quelque peu fumeux) mais avec les actes tels que ceux d’Al-Qaïda, il est clair qu’il ne s’agit en rien de « notre guerre ».

    Ces mouvements, du type Al-Qaïda, s’assument sans aucun complexe comme étant « terroristes » dans leur stratégie et dans leur modalités. La plupart du temps, ces organisations ne sont guidés que par des motifs religieux et, au nom de ces objectifs, elles pratiquent systématiquement des carnages aveugles, adoptant, de surcroît, une posture idéologique, sans équivoque, du combattant suicidaire. Il m’est impossible d’envisager que ces actions puissent avoir le moindre rapport avec la lutte pour l’émancipation humaine, sociale et politique, etc.

    Pour ce qui concerne l’attaque du Hamas du 7 octobre, nous ne sommes pas dans la même caractérisation que les mouvements tels qu’Al-Qaïda. D’une part, comme indiqué dans le fil du message référencé ci-dessus, il s’agit réellement d’une guerre entre deux entités pour un même territoire. Alors, certes, toutes les guerre sont criminelles, méprisables et condamnables mais celle-ci est imposée et il est impossible d’y échapper si on est du mauvais côté du manche ; c’est à dire, si on est Palestinien. C’est même la première chose à dire pour caractériser cette guerre : admettre qu’il y a ici un dominé et un dominant. Il faut rappeler que cette guerre est totalement disproportionnée et asymétrique. À ce titre, il est insupportable, comme on l’entend si souvent, de renvoyer dos à dos Israël et Palestine, comme s’il s’agissait d’un conflit entre le France et l’Allemagne pour récupérer l’Alsace–Lorraine.

    Aucune issue politique n’est donnée aux Palestiniens depuis plusieurs décennies, si ce n’est leur disparition pure et simple en tant que peuple, ou leur dissolution dans les autres nations arabes et la situation s’empire. Il ne reste plus que l’énergie du désespoir et l’expression de celle-ci est parfois aveugle, sur le plan humain, tant on inflige à ce peuple, une situation inhumaine dans les territoires occupés. La différence avec Al-Qaïda, de ce point de vue, peu sembler ténue, mais elle existe et il est essentiel de la rappeler : c’est l’ancrage réel des protagonistes palestiniens dans un territoire en guerre et subissant les pires conditions humanitaires. Comment attendre d’eux qu’ils adoptent parfois, dans leurs révoltes, d’autres comportements que « criminels », quand ils n’ont eux-mêmes que d’autres crimes de guerre comme seules réponses à leur revendications et qu’ils vivent, depuis plusieurs générations leur extermination ?

    Le Hamas est la créature monstrueuse du pouvoir d’État Israélien. Ce pouvoir, après avoir transformé sa guerre coloniale en guerre religieuse, pensait qu’il maîtrisait sa créature et qu’elle lui permettrait tranquillement de pourrir la cause palestinienne en discréditant toute issue politique. Mais la créature est sortie pour attaquer de façon indiscriminée tout ce qui vit en dehors de sa cage.

    Et maintenant le pouvoir israélien dit qu’il faut abattre la créature monstrueuse, sachant qu’elle est devenue, avec la contribution active de l’État d’Israël, la seule représentation politique crédible du peuple Palestinien. On peut s’attendre au pire et le pire a déjà commencé dans la réplique de l’armée d’Israël, ces derniers jours, contrer la population civile gazaouie.

    Les diplomates occidentaux, sont au summum de l’hypocrisie quand on les voit tous au garde-à vous derrière la « démocratie israélienne », alors que son gouvernement d’extrême droite, homophobe, religieux et raciste (qui n’est jamais nommé parmi la liste des « pays populistes ») continue de mener sa sale guerre contre la Palestine et que cela ne pouvait que conduire à l’attaque du 7 octobre.

  • Filles du feu

    Elles ont à peine vingt ans et affrontent l’État islamique au Kurdistan syrien. Dans cette région du monde où l’homme marche devant et la femme derrière, le fait qu’elles aient pris les armes aux côtés de leurs frères revêt une signification extraordinaire. D’ailleurs, nous les connaissons déjà : leurs foulards de couleur, leur calme et leur courage ont fait le tour du monde. Leur quotidien dans un monde en ruine, les moments d’attente et de fraternité, les veillées d’armes autour du souvenir des disparus tissent le portrait de ces combattantes, les Filles du feu.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/9650_1

    #film #film_documentaire #documentaire
    #femmes #Kurdes #femmes_kurdes #combattantes #Syrie #guerre #amitié #Kobané #résistance

  • #Conférence_de_presse conjointe sur la réponse européenne à la #menace_terroriste

    Une conférence de presse a eu lieu hier à Paris, avec #Sebastian_Kurz (chancelier autrichien), #Angela_Merkel, #Mark_Rutte (Pays Bas) ainsi qu’avec le président du Conseil européen, #Charles_Michel, et la présidente de la Commission européenne, #Ursula_Von_der_Leyen.

    La conférence de presse complète est visible ici : https://www.youtube.com/watch?v=zL6_Ewwy8dE&feature=youtu.be

    Message reçu via la mailing-list Migreurop, 11.11.2020 (que j’anonymise et modifie légèrement) :

    Lors de cette conférence ont été tenu des propos potentiellement inquiétants par Emmanuel #Macron. Dans sa prise de parole officielle, il a déclaré : « Il ne faut en rien confondre la lutte contre l’#immigration_clandestine et le terrorisme, mais il nous faut regarder lucidement les #liens qui existent entre ces deux phénomènes. » (à 4mn52sec.)
    Parfaite illustration de l’utilisation rhétorique de la litote !
    En résumé tout ce qui est dit avant le « mais » ne compte pas…

    Plus tard dans la conférence de presse, une journaliste lui pose la question du respect du #droit_d’asile, et il répond ceci : « Tout particulièrement, et c’est un sujet dont nous devons nous emparer collectivement, nous constatons dans tous nos pays à un dévoiement de ce qui est le droit d’asile. Le droit d’asile est fait pour les #combattants_de_la_paix, pour ceux qui prennent un #risque dans leur choix politique dans leur pays. Et nous voyons de plus en plus aujourd’hui de personnes qui viennent demander le droit d’asile en Europe et qui viennent de pays qui ne sont pas en #guerre, auxquels nous donnons des centaines de milliers de #visas chaque année. Donc il y a un dévoiement, qui est utilisé chaque année par des trafiquants, par des réseaux qui sont bien identifiés. » (à 35mn20sec.)

    Ces mots sont inquiétants…
    D’abord parce que Macron, quand il parle du droit d’asile sous cette forme, ne parle pas du droit d’asile au sens de la #convention_de_Genève, mais bien uniquement de l’asile sous sa forme constitutionnelle française.
    #Asile_constitutionnel : "toute personne persécutée en raison de son action en faveur de la #liberté" (alinéa 4 du préambule de la Constitution de 1946)
    L’OFPRA le détaille comme ceci :
    "existence d’une #persécution_effective (et donc pas seulement d’une #crainte_de_persécution)
    les auteurs des persécutions peuvent être déterminés ou non, organisés ou non
    le demandeur a fait preuve d’un engagement actif en faveur de l’instauration d’un régime démocratique ou des valeurs qui s’y attachent (liberté d’expression, liberté d’association, liberté syndicale...)
    l’engagement du demandeur doit être dicté par des considérations d’#intérêt_général (et non d’ordre personnel)"

    Cette forme est bien plus restrictive que l’asile au sens de la Convention :
    Article 1, A, 2 :
    « toute personne qui, craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays. ».

    Quand Emmanuel Macron déclare que c’est un sujet dont les pays européens doivent s’emparer collectivement, est-ce qu’il ne faut pas craindre que des discussions au sein des Etats-membres s’engagent sur une #restriction des #critères d’attribution de l’asile ? Voire une #remise_en_cause de l’asile conventionnel ?
    Ce vendredi doit se tenir une réunion du Conseil Européen, avec tous les ministres de l’intérieur européens. Il faut rappeler que Gérald Darmanin aurait évoqué une remise en cause du droit d’asile, le 18 octobre. Sujet qui n’aurait « pas été à l’ordre du jour » du conseil de défense, contrairement à son souhait.
    https://blogs.mediapart.fr/david-t/blog/191020/itineraire-dune-info-gatee

    Ce #glissement _émantique de la France, qui je l’espère ne va pas déteindre sur les autres Etats-membres.

    #extrémisme_violent #terrorisme #asile #migrations #réfugiés

    ping @isskein @karine4

  • #Témoignage de P. de retour de #Kobané au #Rojava.

    Soirée organisée par Lajin_Assemble des femmes kurdes à Lausanne, LibertÀirs_groupe féministe et groupe #femmes migrantes et SYKP-Groupe femmes pour la Reconstruction socialiste.
    1.Témoignage de Pauline de retour du Rojava après s’être impliquée des mois durant dans le Comité de la Santé à Kobané :
    http://libradio.org/wp-content/uploads/2020/03/Pauline_Master.mp3
    Puis 2 Entretien avec une personne du collectif LibertÀirs :
    http://libradio.org/wp-content/uploads/2020/03/Libert%C3%80irs_Master.mp3
    Enfin sous peu 3. Entretien avec une membre de #Lajin.


    http://libradio.org/?page_id=7892

  • La #préparation_physique et mentale du #combattant : rencontre avec un membre des #forces_spéciales !

    La #Marine_nationale, l’Association des officiers de réserve de la Marine nationale Isère et l’#Université_Grenoble_Alpes vous invitent à une soirée-débat exceptionnelle avec un membre des forces spéciales.

    Membre des forces spéciales, actuellement en poste au #Centre_d'information_et_de_recrutement_des_forces_armées (#CIRFA) de Lyon, le #Maître_W sera à Grenoble #IAE sur le campus (plan d’accès) le mercredi 19 février 2020 pour une #soirée-débat sur la « Préparation physique & mentale du combattant » (#PPMC).

    La préparation physique et mentale du combattant
    A seulement 27 ans, Will a déjà parcouru plus de 30 pays, dont une bonne partie d’entre eux au cours d’opérations au sein de la Marine nationale. Ancien membre du pôle France de Judo, et après un bac S et une école d’ingénieur, il a intégré l’institution et a notamment travaillé sur Lorient au sein du Groupe anti-terrorisme. Parachutisme, plongée, secourisme, tir...
    Aujourd’hui il vient nous parler de performance et de préparation physique et mentale :

    Comment se prepare-t-on au #combat ?
    Quels sont les 3 piliers de la #performance ?
    Qu’est-ce que la PPMC ? Qu’est-ce qu’une #TOP ?
    Tous les #militaires sont-ils des #sportifs ?
    Quels sont les parallèles avec les #sportifs_de_haut_niveau ?
    Comment travaille-t-on la #résilience et la #résistance_psychologique ?
    Où et comment se font ces #formations ?

    #Entraînement, #phsychologie_adaptive, méthodologies, #outils_mentaux... Autant de questions auxquelles nous essayerons d’apporter des réponses lors de cette soirée-débat.
    Des moments d’échange sont prévus, n’hésitez pas à venir avec vos questions !
    Programme et inscription à la soirée-débat

    Accueil et afterwork à partir de 18h00 et jusqu’à 18h30
    Conférence et échanges de 18h30 à 20h
    Cocktail convivial de 20h à 20h30

    Pour vous inscrire (entrée libre dans la limite des places disponibles), rendez-vous sur la page :
    https://www.weezevent.com/preparation-physique-et-mentale

    https://www.univ-grenoble-alpes.fr/actualites/agenda/agenda-sport/la-preparation-physique-et-mentale-du-combattant-rencontre-avec-

    #complexe_universitaro-militaro-industriel

    –—

    voir à propos du complexe universitaro-militaro-industriel l’article :
    Grenoble, l’université (dés)intégrée. Un enquête sur le #complexe_universitaro-militaro-industriel grenoblois
    https://seenthis.net/messages/697249

  • Décolonisations (1/3) - L’apprentissage | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/086124-001-A/decolonisations-1-3

    1. L’apprentissage
    De la #révolte des #cipayes de 1857 à l’étonnante République du #Rif, mise sur pied de 1921 à 1926 par #Abdelkrim_el-Khattabi avant d’être écrasée par la #France, ce premier épisode montre que la #résistance, autrement dit la #décolonisation, a débuté avec la #conquête. Il rappelle comment, en 1885, les puissances européennes se partagent l’#Afrique à #Berlin, comment les Allemands commettent le premier #génocide du XXe siècle en #Namibie, rivalisant avec les horreurs accomplies sous la houlette du roi belge #Léopold_II au #Congo. Il retrace aussi les parcours de l’anthropologue haïtien #Anténor_Firmin, de la Kényane #Mary_Nyanjiru, de la missionnaire anglaise #Alice_Seeley_Harris ou de #Lamine_Senghor, jeune tirailleur sénégalais devenu #militant #communiste et #anticolonialiste.

  • #Afghanistan : CIA-Backed Forces Commit Atrocities | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2019/10/31/afghanistan-cia-backed-forces-commit-atrocities
    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201910asia_afghanistan_main.jpg?itok=gOMF4dVc

    Ces #milices ne sont pas simplement « appuyées » par les #états-unis, ces derniers participent à leurs #atrocités.

    “[...] the CIA has enabled abusive Afghan forces to commit atrocities including extrajudicial executions and disappearances,” said Patricia Gossman, associate Asia director and author of the report. “In case after case, these forces have simply shot people in their custody and consigned entire communities to the terror of abusive night raids and indiscriminate airstrikes.”

    [...]

    Night raids have often been accompanied by airstrikes that have indiscriminately or disproportionately killed Afghan civilians. The dramatic increase in civilian casualties from US air operations over the past year may reflect changes to tactical directives eliminating measures that had formerly reduced civilian harm, including limitations on striking residential buildings. The US and Afghan governments have not adequately investigated alleged unlawful airstrikes in Afghanistan. In one case Human Rights Watch investigated, an airstrike called in by strike forces in Nangarhar killed at least 13 civilian members of two families, including several children.

    Afghanistan : HRW dénonce des #crimes paramilitaires soutenus par la CIA - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20191031-afghanistan-hrw-crimes-paramilitaires-cia

    L’ONG HRW précise que les forces paramilitaires afghanes ont été recrutées, entraînées et équipées par la CIA. Leurs liens étroits dateraient des années 1980, lorsque la CIA équipait les rebelles afghans et les moudjahidines contre les troupes soviétiques.

    #combattants_de_la_liberté #propagande

  • British orphans found trapped in Syria IS camp

    The war in Syria has been reignited on new fronts by Turkey’s incursion into the north east of the country.

    In camps across the regions are thousands of terrified children whose parents supported the Islamic State group, but most of their countries don’t want them home.

    In one camp, the BBC has discovered three children, believed to be from London, whose parents joined IS five years ago, and were subsequently killed in the fighting.

    The children - Amira, Heba and Hamza - are stranded, in danger and they want to come home.

    https://www.bbc.com/news/av/world-middle-east-50030567/british-orphans-found-trapped-in-syria-is-camp
    #enfants #enfance #ISIS #EI #Etat_islamique #camps #orphelins #Syrie #conflit #guerre #combattants_étrangers

    • Gli svizzeri della Jihad

      Chi sono gli jihadisti elvetici, di che reti facevano parte e cosa li ha spinti a partire? Da Winterthur a Ginevra, dai palazzi popolari ai quartieri borghesi, siamo andati a cercare i giovani che si sono uniti all’ISIS.

      Sono svizzeri e sono partiti per fare la jihad. Molti di loro hanno combattuto per lo stato islamico, altri sono entrati in contatto con gli attentatori che hanno colpito l’Europa. Sono stati catturati in Siria e adesso si trovano nelle prigioni nel nord del paese.Con loro ci sono donne e bambini. Per ora nessun tribunale sta giudicando i loro crimini, tutti quanti sono in attesa che i rispettivi paesi d’origine decidano come procedere nei loro confronti. Uno stallo che sembra però sbloccarsi: secondo alcune indiscrezioni Berna starebbe considerando l’ipotesi di far rientrare le donne e i bambini.Una squadra di Falò è stata nei campi di prigionia che ospitano donne e bambini dell’ISIS; tendopoli al collasso in cui l’ideologia radicale sta risorgendo. Ma ci sono anche svizzeri che hanno fatto parte dello Stato Islamico e sono già rientrati in Svizzera.Chi sono questi jihadisti elvetici, di che reti facevano parte e cosa li ha spinti a partire? Da Winterthur a Ginevra, dai palazzi popolari ai quartieri borghesi, siamo andati a cercare i giovani che si sono uniti all’ISIS. Alcuni si dicono pentiti, altri sembrano aver mantenuto dei legami con gli ambienti radicalizzati. A che punto stanno i processi nei loro confronti? Chi si occupa di sorvegliare le loro attività? Quanto pericolosi li dobbiamo considerare?

      https://www.rsi.ch/play/tv/falo/video/gli-svizzeri-della-jihad----------?id=12256843
      #documentaire #film #suisse #femmes #al-Hol #camps_de_réfugiés #détention #prison

    • UK special forces may help British orphans escape Syria

      Home Office reverses stance and says it will consider repatriating children in camps.
      https://i.guim.co.uk/img/media/d0a1d88ba6202391e12730afd5aac7dc8694af18/0_235_5616_3370/master/5616.jpg?width=620&quality=85&auto=format&fit=max&s=204f73a9482a4debc42258

      Britain will consider repatriating orphans and unaccompanied children in north-east Syria if they are alerted to their presence by local military or aid agencies.

      Home Office officials said the UK would assist British orphans trapped in Syria after the Turkish invasion, reversing a previous policy that children had to be taken out of the country before they might get any help.

      Officials would not say exactly how children might be extracted from the country, implying that SAS or other special forces, still understood to be based in the region, could be involved in the repatriations.

      They said children thought to be British would be assessed on a case-by-case basis once removed from Syria and only orphans and unaccompanied children would be eligible to be brought back to the UK.

      The shift in policy comes after a BBC reporting team found three English-speaking orphans aged 10 or under in a Syria camp over the weekend. The children are believed to have been taken by their parents to live under Islamic State five years ago.

      The eldest, Amira, 10, told the film crew that their parents and other immediate adult family members were killed in an air assault on Baghouz, the last Isis stronghold, which fell in March, and she wanted to return to the UK.

      Save the Children, one of the few charities operating in north-east Syria, said the Home Office developments were a step in the right direction but more detail was required.

      “For this to translate into a real change of policy, we need to know that the government is working on how to bring all British children to the UK while we still can, not just those featured in the media,” the charity said.

      It is not clear how many British unaccompanied children remain in the crowded refugee camps in the Kurdish region of Syria. Some unofficial estimates put the figure at around 30.

      Any child born to a Briton – whether inside or outside the UK – is a British citizen. Before the Turkish invasion the government had said it was too risky to try to attempt any rescue children with a legitimate claim.

      When Shamima Begum was deprived of her UK citizenship in February, the British government said her infant son was still British. After the child died at a Syrian refugee camp at the age of three weeks, Jeremy Hunt, then foreign secretary, said it had been too dangerous for British officials to attempt to a rescue.

      Opposition MPs questioned whether the change in stance would lead to more orphaned children getting help. Stephen Gethins, the SNP’s foreign affairs spokesman, said: “We know the UK government’s record on resettling refugees and vulnerable people leaves a lot to be desired. Beyond the rhetoric there is very little substance from the UK government.”

      On Tuesday the foreign secretary, Dominic Raab, had hinted at a change of policy when, during an urgent debate on the Syrian crisis, he said: “We are looking at whether orphans and unaccompanied minors who bear UK nationality can be given safe passage to return to the UK.”

      Further details were spelled out on Wednesday by the Home Office, which has been leading on repatriations from Syria.

      The government does not want former Isis fighters and adult supporters to return to the UK, although around 450 are thought to have previously done so, and it is suggesting they could be put on trial in the region.

      https://www.theguardian.com/politics/2019/oct/16/uk-shifts-stance-on-helping-british-orphans-escape-syria?CMP=Share_iOSA
      #orphelins #rapatriement

  • Grenoble, l’université (dés)intégrée. Un enquête sur le #complexe_universitaro-militaro-industriel grenoblois

    Il y a deux ans, nous publiions une « petite histoire du génie et des ingénieurs » de Jacques Fradin, généalogie idéologique des grandes entreprises françaises et de leurs dirigeants.

    Cette semaine, nous publions cette longue enquête sur le « #modèle_grenoblois » qu’un lecteur nous a transmise. À partir du grand projet d’« université intégrée », l’auteur décortique l’articulation de l’#industrie, de la #recherche et de l’#armée qui fait de la région Rhône-Alpes l’un des « pôles » les plus « dynamiques » de France dans plusieurs domaines, en particulier les #nano-technologies. La présente enquête a l’avantage de retrouver les hommes derrière les acronymes infinis qui agissent comme autant d’écrans qui nous empêchent d’y voir clair et donc, aussi, d’appréhender ces institutions.

    Si la conclusion de l’article fait usage de conceptualisations qui nous paraissent quelques peu datées et difficilement opérantes, le travail de recherche est méticuleux et précieux pour qui tente de mettre à nu les structures qui soutiennent le présent.


    https://lundi.am/Grenoble-l-universite-des-integree
    #UGA #Université_Grenoble_Alpes #université_intégrée #université #complexe_militaro-industriel #fac
    cc @daphne @marty @albertocampiphoto @fil


  • http://endehors.net/news/eduardo-colombo-est-mort

    Lu sur OCL : "Eduardo Colombo est mort hier soir
    Cérémonie lundi 16 h au Crématorium du Père Lachaise
    #Eduardo_Colombo
    Né en 1929 en Argentine il milite à la #FORA et est rédacteur du journal La Protesta. La federacion obrera regional argentina développe une position originale au sein du mouvement anarchiste international consistant à ne pas séparer le « politique » (la finalité anarchiste communiste) du « syndical » revendicatif. Elle s’oppose ainsi au syndicalisme révolutionnaire qui veut devenir la colonne vertébral de la société future.

    http://www.oclibertaire.lautre.net/spip.php?article2047
    http://www.autrefutur.net/Eduardo-Colombo-1929-2018
    https://florealanar.wordpress.com/2018/03/14/eduardo-colombo-est-mort
    http://refractions.plusloin.org/spip.php?article1158
    #combattant_anarchiste

  • « Ce jour est un jour de honte pour les amis de la liberté et du peuple kurde. »
    https://www.youtube.com/watch?v=_BnOqrzhrZM&feature=youtu.be

    « Ce samedi 10 mars 2018, l’offensive du dictateur turc Erdogan contre la ville kurde d’Afrin, en Syrie, entre dans sa dernière phase. Nous envoyons tout notre soutien aux Kurdes, nos alliés dans la guerre contre Daech, ainsi qu’aux habitants et réfugiés qui se trouvent dans la ville. »

    #Afrin #massacre #peuple_kurde #combattants_de_Daech #Turquie #Erdogan #dictature_islamiste

  • Migranti soccorsi nel Mediterraneo, cade l’obbligo di trasferirli in Italia

    Il nuovo accordo siglato dal Dipartimento Immigrazione del Viminale con #Frontex

    I migranti soccorsi nel Mediterraneo dovranno essere trasferiti nel porto più vicino. E dunque cade l’obbligo che vengano portati direttamente in Italia, come era invece previsto dalla missione Triton. È quanto prevede il nuovo accordo siglato dall’Italia con Frontex, l’Agenzia europea della guardia di frontiera e costiera. Nell’intesta siglata dai rappresentati del Dipartimento di immigrazione del Viminale con i rappresentanti Ue si prevede di arretrare la linea di pattugliamento dei nostri mezzi navali a 24 miglia, restringendo in questo modo il campo d’azione.
    In una nota Frontex sottolinea come la nuova operazione nel mar Mediterraneo centrale, «servirà per assistere l’Italia nelle attività di controllo dei confini». La nuova operazione congiunta si chiamerà Themis, «inizierà il 1 febbraio e sostituirà l’operazione Triton lanciata nel 2014. L’operazione Themis continuerà a includere la ricerca e soccorso come componente cruciale. Allo stesso tempo, la nuova operazione avrà un focus rafforzato sulle forze dell’ordine». L’area in cui sarà operativa «coprirà il mar Mediterraneo centrale, dalle acque che coprono i flussi da Algeria, Tunisia, Libia, Egitto, Turchia e Albania».

    http://roma.corriere.it/notizie/cronaca/18_gennaio_31/migranti-soccorsi-mediterraneo-cade-l-obbligo-trasferirli-italia-168b6

    #Italie #asile #migrations #réfugiés #Méditerranée #contrôles_frontaliers #frontières #opération_Themis #frontières_mobiles
    cc @isskein

    • Frontex lance une opération en Méditerranée centrale, nommée Thémis
      Dénommée Themis, cette opération démarre ce 1er février. Elle remplace l’opération Triton, lancée en 2014. L’opération Themis continuera d’inclure la recherche et le sauvetage. Des missions menées sous la coordination des « différents centres de coordination du sauvetage maritime responsables ». Mais la nouvelle opération aura aussi un axe plus important sur le respect de la loi. Sa zone opérationnelle s’étendra sur la mer Méditerranée centrale dans les eaux couvrant les flux venant d’Algérie, de Tunisie, Libye, Egypte, Turquie et Albanie. NB : la zone d’opération est donc plus large que celle de l’opération Sophia, puisqu’elle couvre également le flanc est (Egypte, Turquie) et le flanc ouest (Algérie) et l’Adriatique.

      Dans le cadre de cette opération, Frontex va aussi poursuivre sa présence dans les hotspots en Italie, où les agents déployés par l’agence aideront les autorités nationales à enregistrer les migrants, notamment en prenant leurs empreintes digitales et en confirmant leur nationalité.

      –-> sauf que le programme de #relocalisations n’est plus actif... pauvre Italie, obligée de prendre des empreintes digitales, mais plus possible de compter sur le programme de relocalisation (même si c’était un échec)

      Le volet sécurité de l’opération Themis comprendra également la collecte de #renseignements et d’autres mesures visant à détecter les #combattants_étrangers et autres menaces terroristes aux frontières extérieures.

      #terrorisme #ISIS #Etat_islamique

      http://www.bruxelles2.eu/2018/01/31/frontex-lance-une-operation-en-mediterranee-centrale-nommee-themis

      –-> Dans cet article il n’est pas fait mention d’un élément mis en avant par Il Corriere :

      I migranti soccorsi nel Mediterraneo dovranno essere trasferiti nel porto più vicino. E dunque cade l’obbligo che vengano portati direttamente in Italia, come era invece previsto dalla missione Triton. È quanto prevede il nuovo accordo siglato dall’Italia con Frontex, l’Agenzia europea della guardia di frontiera e costiera. Nell’intesta siglata dai rappresentati del Dipartimento di immigrazione del Viminale con i rappresentanti Ue si prevede di arretrare la linea di pattugliamento dei nostri mezzi navali a 24 miglia, restringendo in questo modo il campo d’azione.

      –-> les personnes sauvées en Méditerranée devront être transférées dans le #port_le_plus_proche, il n’y a plus l’obligation de les transporter en Italie... Le port le plus proche = retour en Libye, notamment...
       :-(

    • Frontex launching new operation in Central Med

      Frontex, the European Border and Coast Guard Agency, is launching a new operation in the Central Mediterranean to assist Italy in border control activities.

      The new Joint Operation Themis will begin on 1 February and will replace operation Triton, which was launched in 2014. Operation Themis will continue to include search and rescue as a crucial component. At the same time, the new operation will have an enhanced law enforcement focus. Its operational area will span the Central Mediterranean Sea from waters covering flows from Algeria, Tunisia, Libya, Egypt, Turkey and Albania.

      “Operation Themis will better reflect the changing patterns of migration, as well as cross border crime. Frontex will also assist Italy in tracking down criminal activities, such as drug smuggling across the Adriatic,” said Frontex Executive Director Fabrice Leggeri.

      The security component of Operation Themis will include collection of intelligence and other steps aimed at detecting foreign fighters and other terrorist threats at the external borders.

      “We need to be better equipped to prevent criminal groups that try to enter the EU undetected. This is crucial for the internal security of the European Union,” Leggeri said.

      As part of Operation Themis, Frontex will continue its presence in the hotspots in Italy, where officers deployed by the agency will assist the national authorities in registering migrants, including taking their fingerprints and confirming their nationalities.

      Frontex vessels will continue search and rescue operations under the coordination of the responsible Maritime Rescue Coordination Centres. Last year, Frontex assisted in the rescue of 38 000 people at sea in operations in Italy, Greece and Spain.

      http://frontex.europa.eu/thumb/Images_News/2018/new_misson_planning_small.prop_300x.37d0f4e879.JPG
      http://frontex.europa.eu/news/frontex-launching-new-operation-in-central-med-OESzij

    • FRONTEX ed il governo italiano contro il diritto internazionale del mare, contro il diritto alla vita dei migranti

      Un articolo del Corriere della Sera ha anticipato la nuova operazione Themis di Frontex che dovrebbe sostituire la precedente operazione TRITON e limitare il ruolo dei mezzi italiani nelle attività di soccorso, addirittura a 24 miglia a sud di Lampedusa, con la possibilità di sbarcare i naufraghi soccorsi in alto mare ( in acque internazionali) nel “porto più vicino” e non nel “place of safetty” imposto dalle Convenzioni internazionali di Montego Bay (UNCLOS) del 1984 e di Amburgo (SAR) del 1979.

      Risalendo alla fonte della notizia le informazioni diffuse dal Corriere appaiono frutto di una visione fortemente influenzata dai rapporti con le polizie e i servizi di informazione. La posizione ufficiale di Frontex è affidata ad un comunicato. Ma un comunicato di polizia non costituisce fonte del diritto. Almeno finora.

      https://www.a-dif.org/2018/02/01/frontex-ed-il-governo-italiano-contro-il-diritto-internazionale-del-mare-cont

    • Con Themis le navi Ue riporteranno i migranti salvati in Libia? No, ma...

      La nuova Operazione dell’agenzia europea Frontex fa prevalere l’opzione del porto più vicino rispetto a quello più sicuro: stop alla prassi di arrivo esclusivo in Italia e incertezza sui futuri luoghi di sbarco, anche se Frontex stessa rassicura sul rispetto della legge marittima internazionale. Manzione, sottosegretario agli Interni: “L’Europa si conferma a due velocità sul tema migranti: per le operazioni di controllo delle frontiere si decide rapidamente, per le alternative ai drammatici viaggi in mare - come i corridoi umanitari - non si arriva mai al dunque”

      http://www.vita.it/it/article/2018/02/01/la-ue-riportera-i-migranti-salvati-in-libia-dietro-le-quinte-della-nuo/145828

    • Opération Thémis. L’agence Frontex agit-elle sans contrôle démocratique ?

      Le lancement récent d’une nouvelle opération au large de la Méditerranée par le corps européen de garde-frontières et de garde-côtes (l’agence Frontex) est interpellant.

      Un objectif très flou

      Le communiqué diffusé à cette occasion laisse planer un certain flou et pose plus de questions qu’il n’en résout. La nouvelle opération s’occupe à la fois de recherche et sauvetage en mer, de renforcement de la loi, de lutte contre la criminalité, contre les réseaux terroristes (lire : Frontex lance une opération en Méditerranée centrale, nommée Thémis). Mais on ne comprend pas vraiment bien l’objectif de la nouvelle mission.

      Une proximité d’objectifs avec EUNAVFOR Med

      Nous avons demandé des précisions à Frontex (basée à Varsovie), surtout sur la façon dont les deux opérations EUNAVFOR Med et Thémis allaient se coordonner. La réponse reçue tout à l’heure (à 13h) est un peu vasouillarde…. Tout d’abord, on nous a annoncé doctement que THEMIS était civile là où EUNAVFOR Med militaire. Une vraie information ! (1). Ensuite, on nous a expliqué que cette mission n’avait pour fonction que le sauvetage en mer et n’avait pas pour tâche la lutte contre les trafics de migrants. Ce qui est, là, en pleine contradiction avec l’énoncé même du communiqué officiel.

      « At the same time, the new operation will have an enhanced law enforcement focus. Its operational area will span the Central Mediterranean Sea from waters covering flows from Algeria, Tunisia, Libya, Egypt, Turkey and Albania. « Operation Themis will better reflect the changing patterns of migration, as well as cross border crime. (…) said Frontex Executive Director Fabrice Leggeri.

      Les mots ne sont pas totalement identiques. Mais ils sont très proches des mots employés pour l’opération EUNAVFOR Med. En tout cas, rien ne permet de faire un réel distinguo entre les deux opérations.

      Une opération déployée sans contrôle démocratique

      Ce raté dans la communication révèle en fait un problème plus général. A la différence des opérations PSDC, qui opèrent dans un cadre précis, ces opérations sont menées sans aucun cadre ni autorisation légale. Certes il y a un règlement définissant l’action du corps européen, certes il y a eu un plan d’opération approuvé au sein de Frontex, en accord avec le pays d’origine. Mais tout cela se fait de façon discrète, « sous la table », à un niveau infrapolitique, sans approbation formelle, ni transparence. Bref, sans contrôle démocratique d’une façon ou d’une autre et sans aucune transparence. Ce qui est contraire aux règles, et surtout, à l’esprit européen.

      … sans aucun cadre légal publié

      Aucune autorité politique compétente au niveau de l’Union européenne — le conseil des ministres par exemple — n’a approuvé une telle opération. Aucune décision cadre n’en a fixé l’objectif, les moyens, les limites, voire la zone d’opération. Aucune décision n’a été publiée au journal officiel ou sur un autre support. Aucune information n’a été donnée sur le coût de cette opération, ni sa durée. Aucun procès verbal n’a été constaté et est accessible publiquement. Aucune information au parlement européen n’a été effectuée officiellement. Aucune traduction même dans les principales langues concernées par cette opération n’a été publiée.

      Une absence de justification expliquant l’exception

      Les bons esprits estimeront sans doute que la nécessité opérationnelle impose cette absence de formalisme. On peut douter de la pertinence de cet argument, du moins au plan européen. Une opération militaire menée au nom de l’Union européenne, financée par les seuls États membres, respecte toutes ces conditions : une décision cadre est approuvée par les ministres et publiée au journal officiel dans toutes les langues. Elle fixe l’objectif, les missions, les moyens, les règles tenant au secret et à la protection des données, donne des indications sur la zone d’opération, le budget affecté, la durée de l’opération et le contrôle politique de l’opération.

      Commentaire : les militaires respectent une certaine obligation démocratique, pourquoi pas les garde-frontières ?

      On peut se demander pourquoi une opération civile, menée toujours au nom de l’Union européenne, dans un cadre communautaire, avec de l’argent communautaire, sous une hiérarchie communautaire, puisse s’abstraire du respect de ces procédures. Quel est le raisonnement politique, démocratique, constitutionnel, juridique, qui peut justifier pareille exception ? (2) Les militaires y arrivent très bien, le corps des garde-frontières et des garde-côtes européens s’il veut garder sa pertinence et sa légitimité devrait y arriver fort bien.

      (Nicolas Gros-Verheyde)

      (1) Ce qui est un peu prendre le public européen pour un imbécile. Nos questions sur l’utilité d’avoir deux opérations plus ou moins dans la même zone, avec plus ou moins les mêmes objectifs, les moyens de coordination, l’utilisation adéquate des financements européens est en revanche restée sans réponse.

      (2) Nous avons demandé la raison d’un tel manque. Aucune réponse satisfaisante n’a été fourni.

      https://www.bruxelles2.eu/2018/02/01/lagence-frontex-est-elle-democratique

    • #Themis: la missione di Frontex voluta da Minniti di cui ora dispone Matteo Salvini

      Themis sostituisce la vecchia missione #Triton, con un mandato allargato e che poco si concentra sugli sbarchi dalla Libia. Per la prima volta una missione dell’agenzia europea Frontex supporta le forze dell’ordine marittime di un governo che dice di voler respingere i “clandestini” direttamente in mare.

      Il 28 agosto 2014 la Lega non era ancora al governo, e Matteo Salvini si esprimeva così sulla sua pagina Facebook: “Secondo voi dire che FRONTEX PLUS è una PRESA PER IL CULO è troppo forte??? Il 18 ottobre TUTTI A MILANO per dire NO a Mare Nostrum, Frontex, Frontex Plus o come diavolo vorranno chiamare operazioni che, invece di respingere i clandestini, favoriscono l’invasione!”.

      #Frontex_Plus, diventata poi Triton, è stata fino a febbraio di quest’anno la missione di Frontex a difesa della frontiere marittime italiane. Non è “indipendente”: infatti lo scopo è il supporto ai mezzi italiani impiegati per la ricognizione in mare, cioè Guardia di Finanza, Guardia costiera e Polizia di stato. L’Agenzia europea per il pattugliamento delle frontiere – Frontex appunto – finanzia e aiuta il coordinamento della missione Themis, mentre i paesi partecipanti contribuiscono mettendo a disposizione uomini e mezzi, a seconda delle esigenze espresse dall’Italia.

      Alla fine del 2016, la storia tra Salvini e Frontex ha preso un’altra piega: il Financial Times ha pubblicato il famoso report interno (ve ne raccontammo qui: http://openmigration.org/analisi/accuse-alle-ong-cosa-ce-di-falso-o-di-sviante) in cui l’agenzia sosteneva che i trafficanti dessero ai migranti “precise indicazioni prima di partire per raggiungere le navi delle Ong”. Luigi Di Maio, ad aprile 2017, ha attribuito a un altro report di Frontex (Risk Analysis 2017: https://frontex.europa.eu/assets/Publications/Risk_Analysis/Annual_Risk_Analysis_2017.pdf) la tanto citata espressione “taxi del mare” per definire le Ong. Quella frase nel report non c’è, ma ci sono critiche all’atteggiamento poco collaborativo delle Ong e a salvataggi che avverrebbero “prima di chiamate d’emergenza”.

      Quello è stato l’inizio delle intese tra Lega e Cinque Stelle sull’immigrazione, con Frontex citata a sostegno delle argomentazioni anti-Ong – il primo atto della campagna condotta dalla procura di Catania e dal suo capo Carmelo Zuccaro. “Io sto con Zuccaro, io sto con Frontex”, diceva Salvini a maggio 2017, “che certificano, sostengono e confermano quello che qualunque normodotato in Italia e nel mondo ha ormai intuito: l’immigrazione clandestina è organizzata, finanziata, è un business da 5 miliardi di euro e ha portato a 13 mila morti sul fondo del mare”.

      Ora la missione di Frontex cominciata a febbraio è cambiata per nuove esigenze dell’Italia. La “revisione” del mandato è cominciata a luglio del 2017 per volere dell’allora ministro Marco Minniti, che aveva inserito questa missione nella strategia più complessiva dell’Italia in Libia. Come vedremo, il compito principale di raccordo con le autorità marittime locali lo svolge la Marina Militare.

      La nuova missione di Frontex è stata battezzata Themis. È la prima a supporto di un governo che dice di voler respingere i “clandestini” in mare.
      Da paese di frontiera, è ovvio che l’Italia sia uno dei principali interlocutori di Frontex. Il fatto che il governo Lega-Cinque Stelle abbia in animo di respingere i migranti prima che sbarchino, presumibilmente anche con l’ausilio dei mezzi messi a disposizione da Themis, è invece un fatto unico.

      Queste sono le caratteristiche della missione pensata da Minniti e che si ritroverà a gestire, invece, Matteo Salvini. E questo è il modo in cui la missione si inserisce all’interno del piano italiano ed europeo sulla Libia, spesso scoordinato e incomprensibile.
      Le novità di Themis e l’allargamento del mandato deciso dal Viminale

      Nella missione Themis partecipano insieme a Frontex 27 stati membri. La missione dispone di dieci navi, due elicotteri e altrettanti aerei e un budget annuale di 39 milioni di euro, con i quali Frontex paga sia per i propri mezzi, sia per quelli appartenenti ai paesi europei impiegati poi nella missione.

      Themis ha alcune caratteristiche differenti rispetto alla precedente Triton. In primo luogo, come spiega il Viminale, il limite dalle coste italiane della linea di pattugliamento: Triton arrivava fino a 30 miglia nautiche dalle nostre coste, Themis si fermerà a 24, ossia il confine delle cosiddette acque continue. È il limite canonico delle acque di competenza di un paese, superato in occasione della missione Triton a causa delle condizioni particolari del 2014, il suo anno di nascita. C’è da ipotizzare che il lieve indietreggiare di Themis sia anche un modo per dare maggiore spazio di manovra alle nuove autorità libiche, alle quali l’Italia sta fornendo assistenza per realizzare a Tripoli un nuovo Mrcc, il centro di coordinamento dei salvataggi a Tripoli.

      Una seconda differenza tra Triton e Themis riguarda il mandato. Themis non ha come unico scopo il contrasto all’immigrazione irregolare, né si concentra solo sul Mediterraneo centrale: copre anche i flussi di uomini e droga nel Mediterraneo orientale (Albania e Turchia) e occidentale (Tunisia e Algeria), che erano fuori dal mandato di Triton. Uno spostamento di focus legato anche al calo negli sbarchi.

      Le nuove aree interessano a Frontex e agli inquirenti italiani soprattutto per gli “sbarchi fantasma” dalla Tunisia. Pescherecci, barche a vela, motoscafi con poche decine di persone a bordo che sbarcano sulle coste della Sicilia meridionale senza che i migranti a bordo passino da strutture di accoglienza o identificazione: ogni loro spostamento è gestito da organizzazioni italo-tunisine. Sono vittime di tratta? Lavoratori forzati? Manodopera criminale? Potenziali terroristi? Le ipotesi sono tutte al vaglio degli inquirenti.

      Sulla carta, poi, Themis rompe il vincolo stabilito da Triton per il quale ogni migrante salvato nella missione doveva sbarcare in un porto sicuro italiano. Al momento, però, non sono registrati sbarchi, a parte per urgenze mediche individuali, in porti diversi da quelli italiani. E il 7 giugno c’è stato l’ennesimo braccio di ferro tra Malta e l’Italia, quando le autorità dell’isola non hanno concesso a Sea Watch di sbarcare 120 migranti in un momento in cui l’imbarcazione dell’Ong era in difficoltà per le condizioni del mare. Ora, con il caso Aquarius, lo scontro con La Valletta è diventato aperto e duro.
      Poca trasparenza

      Da parte di Frontex c’è molta riservatezza sulle operazioni in corso. Piano operativo e contratti di utilizzo di ogni mezzo impiegato in mare sono i documenti fondamentali per capire esattamente cosa faccia Themis. L’agenzia per il pattugliamento delle frontiere, però, fino a oggi ha diffuso questo genere di documenti soltanto a missioni concluse.

      “Nella mia esperienza, Frontex è molto riluttante a condividere i dati delle proprie missioni, soprattutto i piani operativi”, spiega Luisa Izuzquiza, ricercatrice indipendente che da un anno e mezzo deposita richieste di accesso agli atti presso gli uffici dell’Agenzia europea per il pattugliamento delle frontiere. La motivazione con cui le viene negato l’accesso è sempre la stessa: la pubblica sicurezza.

      A gennaio 2018, dopo l’ennesimo rifiuto, Luisa Izuzquiza ha portato Frontex di fronte alla Corte di giustizia europea per ottenere la pubblicazione dei contratti impiegati nella scorsa missione, Triton. Alcuni Stati membri, come la Svezia, non hanno avuto problemi a rendere pubblici i documenti con cui mettono a disposizione di Triton i propri mezzi. Tipologia di accordi e costi sono certamente molto simili anche nel caso di Themis. Le spese coperte interamente da Frontex sono un forte incentivo affinché i paesi diano il proprio contributo alle missioni.
      Il coordinamento e i sistemi di condivisione dei dati

      A partire da settembre 2015, la Commissione europea ha introdotto gli hotspot, sviluppati in via sperimentale in Grecia e in Italia, come prime strutture di identificazione dei migranti. A Catania c’è la sede della Task force regionale (Eurtf), che coordina le strutture italiane. Qui, per evitare sovrapposizioni fra le missioni gestite da ciascuno, siedono nello stesso ufficio uomini di Frontex, Easo (l’ufficio europeo per il sostegno all’asilo), Europol, Eurojust, operazione Sophia, polizia, Guardia di finanza e Guardia costiera.

      Meno chiara, però, è la situazione dei canali di comunicazione delle diverse missioni, specialmente fuori dai confini europei. Il principale canale di condivisione dei dati per i paesi del Mediterraneo si chiama Seahorse Mediterraneo Network, una piattaforma utilizzata dalle polizie dei paesi dell’area allo scopo di “rafforzare il controllo delle frontiere”. È un database al momento adottato da Spagna, Italia, Malta, Francia, Grecia, Cipro e Portogallo. La Commissione europea ha messo sul piatto 10 milioni di euro per fare in modo che possano partecipare allo scambio anche Libia, Egitto, Tunisia e Algeria. Se ne discute da ormai tre anni, ma l’unico paese che sembra poterci (e volerci) entrare – tramite l’Italia – è la Libia. Vuol dire che la guardia costiera locale avrà accesso, almeno via Seahorse, agli stessi database marittimi delle nostre forze dell’ordine.

      Nella “Relazione sulla performance per il 2016” (http://www.senato.it/service/PDF/PDFServer/DF/332676.pdf) del Viminale si legge che Seahorse “è stata installata nel Centro Interforze di Gestione e Controllo (Cigc) Sicral di Vigna di Valle (Roma), teleporto principale del Ministero della Difesa, mentre presso il Centro Nazionale di Coordinamento per l’immigrazione “Roberto Iavarone” – Eurosur, sede del Mebocc [Mediterranean Border Cooperation Center], sono stati installati gli altri apparati funzionali alla rete di comunicazione”.

      Il nodo italiano, dunque, sembrerebbe operativo: Seahorse è gestito dal Cigc Sicral, mentre il database-ombrello per mappare in tempo reale tutto ciò che sta accadendo in mare, Eurosur, è gestito dal Centro Roberto Iavarone, che è anche sede del Mebocc, la centrale operativa da cui passano le comunicazioni tra paesi europei, Frontex e paesi terzi.

      Nella stessa relazione c’è anche un secondo passaggio, che conferma la partecipazione dei libici: si legge che nel 2016 in tutto sei “ufficiali della Guardia Costiera-Marina Militare Libica” sono stati ospitati in Italia “con funzioni di collegamento con le autorità libiche e per migliorare/stimolare la cooperazione nella gestione degli eventi di immigrazione irregolare provenienti dalla Libia” nell’ambito del progetto Sea Horse Mediterranean Network. Non è chiaro, al momento, se gli ufficiali libici hanno poi avuto l’accesso al sistema Seahorse anche da Tripoli.
      La sovrapposizione fra Marina militare italiana e autorità marittima libica

      Nel Mediterraneo centrale agisce poi la Marina militare. Rispetto alle tre forze dell’ordine che collaborano con Frontex ha altre regole di ingaggio e un’altra linea di comando. Come ora vedremo, ha anche altre priorità.

      Oltre a partecipare alle operazioni congiunte di Eunavformed, infatti, la Marina militare italiana ha riattivato la cooperazione con la Libia nata nel 2002, all’epoca di Gheddafi, con il nome in codice di Nauras. Difficile sapere quali navi vengono utilizzate e quali siano gli obiettivi strategici attuali dell’accordo militare tra Roma e Tripoli.

      I pochi elementi certi sono emersi grazie al caso giudiziario che ha portato questa primavera prima al sequestro e poi al dissequestro della nave Open Arms, fermata alla fine di marzo 2018 dopo un salvataggio in zona Sar, che aveva visto un duro scontro con le motovedette libiche. Attraverso le informative del comando generale della Guardia costiera italiana, i magistrati – prima di Catania e poi di Ragusa – hanno potuto ricostruire la gestione dei salvataggi del 15 marzo, quando il Mrcc di Roma aveva affidato il coordinamento delle operazioni alle motovedette libiche. Lì emergeva che la nave Capri della Marina militare italiana era intervenuta fin dalle prime ore del mattino parlando con Roma per conto di Tripoli e chiedendo espressamente di fermare l’intervento della Ong – le informative riportano anche un messaggio partito dall’addetto militare italiano a Tripoli.

      Dai brogliacci delle comunicazioni partite e ricevute dal Mrcc di Roma durante le operazioni di salvataggio si ricava inoltre che la Marina militare è intervenuta più volte – sia da unità navali inserite nell’operazione Nauras, sia dal Comando della squadra navale (Cincinav), che dipende direttamente dallo Stato maggiore della Difesa. Tra le carte dell’inchiesta c’è anche una relazione del comando di un’altra nave militare coinvolta, la Alpino – qui nelle vesti di polizia giudiziaria e presente a poche miglia dall’area di salvataggio dove stavano agendo contemporaneamente la Open Arms e la Guardia costiera di Tripoli.

      Lo stretto legame che esiste tra la Guardia costiera libica e la Marina Militare italiana appare ancora più evidente da un messaggio inviato dal comando delle motovedette libiche al Mrcc di Roma. Il numero di telefono del mittente – ovvero dell’autorità marittima libica – ha il prefisso +39 della rete italiana, e porta direttamente alla nave Capri. In altre parole, se chiami la Guardia costiera libica risponde la Marina militare italiana. E non è l’unico caso. Un paio di mesi dopo, la nave di soccorso tedesca Sea Watch ha ricevuto una telefonata dai libici durante un’operazione di salvataggio, che appariva sul display con un numero italiano.

      Quanto siano coinvolte la Marina militare e la Guardia costiera italiana nel respingimento dei migranti è un tema che presto verrà affrontato dalla Corte europea dei Diritti dell’Uomo, chiamata a discutere una denuncia presentata nei mesi scorsi contro le autorità di Roma.


      http://openmigration.org/analisi/themis-la-missione-di-frontex-voluta-da-minniti-di-cui-ora-dispone-ma
      #Eurtf #Mebocc #Eurosur #Eunavfor_med

    • Themis: la missione di Frontex voluta da Minniti di cui ora dispone Matteo Salvini

      Themis sostituisce la vecchia missione Triton, con un mandato allargato e che poco si concentra sugli sbarchi dalla Libia. Per la prima volta una missione dell’agenzia europea Frontex supporta le forze dell’ordine marittime di un governo che dice di voler respingere i “clandestini” direttamente in mare.

      http://openmigration.org/analisi/themis-la-missione-di-frontex-voluta-da-minniti-di-cui-ora-dispone-ma
      cc @albertocampiphoto

  • Welcome to a new kind of war: the rise of endless urban conflict

    The traditional security paradigm in our western-style democracies fails to accommodate a key feature of today’s wars: when our major powers go to war, the enemies they now encounter are irregular combatants. Not troops, organised into armies; but “freedom” fighters, guerrillas, terrorists. Some are as easily grouped by common purpose as they are disbanded. Others engage in wars with no end in sight.

    What such irregular combatants tend to share is that they urbanise war. Cities are the space where they have a fighting chance, and where they can leave a mark likely to be picked up by the global media. This is to the disadvantage of cities – but also to the typical military apparatus of today’s major powers.

    Irregular combatants are at their most effective in cities. They cannot easily shoot down planes, nor fight tanks in open fields. Instead, they draw the enemy into cities, and undermine the key advantage of today’s major powers, whose mechanised weapons are of little use in dense and narrow urban spaces.
    Nor do contemporary urban wars even prioritise direct combat. Rather, they produce forced urbanisation and de-urbanisation. In many cases, such as Kosovo, displaced people swell urban populations. In other cases, such as Baghdad, ethnic cleansing expels people – in that case the “voluntary” departures of Sunnis, Christians and other religious groups, all of whom had long co-existed in Iraq’s large cities.

    Indeed, warring forces now often avoid battle. Their main strategy is to gain control over territory, through the expulsion of “the other” – often defined in terms of ethnicity, religion, tribal membership or political affiliation. Their main tactic is the terror of conspicuous atrocities, such as in South Sudan, home to a brutal and bloody war with no end in sight fought between two strongmen (and former collaborators), or the Congo, where irregular armies fighting for control of mining wealth have killed millions.

    The western military is learning. The US now has training camps featuring imitation “Arab” urban districts, and has picked up the Israeli practice of entering a dense neighbourhood not via the street, but by crossing through homes – a parallel pathway to the street, running from one interior room to another by carving holes in contiguous walls, and dealing with the inhabitants as they come across them.

    Global media certainly have an easier time reporting on major cities than on villages and fields. But even when those “remote” deaths are invoked, the shock and the engagement is not as strong as it is with terrorist attacks in cities. This engagement with the urban goes beyond attacks on people: when a major historic building or work of art is destroyed, it can generate huge responses of horror, pain, sadness, sense of loss – but 6 million killed in Congo? Nothing.

    We have gone from wars commanded by hegemonic powers that sought control over sea, air, and land, to wars fought in cities – either inside the war zone, or enacted in cities far away. The space for action can involve “the war”, or simply specific local issues; each attack has its own grievances and aims, seeking global projection or not. Localised actions by local armed groups, mostly acting independently from other such groups, let alone from actors in the war zone – this fragmented isolation has become a new kind of multi-sited war.

    In the old wars, there was the option of calling for an armistice. In today’s wars, there are no dominant powers who can decide to end it. Today’s urban wars, above all, are wars with no end in sight.


    https://www.theguardian.com/cities/2018/jan/30/new-war-rise-endless-urban-conflict-saskia-sassen?CMP=Share_AndroidApp_
    #villes #guerres #conflits #urban_matter #urbanisation_des_conflits #guerres_urbaines #médiatisation #milices #combattants #guérilla #Saskia_Sassen #villes_en_guerre

    cc @albertocampiphoto @reka @isskein @tchaala_la @fil @ville_en

  • Revenants, un défi méditerranéen

    Autour de la Méditerranée, les États font face à un défi commun alors que des combattants partis en Syrie et en Irak reviennent dans leurs pays. Si les méthodes et les solutions choisies diffèrent, un consensus apparaît : il faut discuter avec ses voisins.

    https://www.1538mediterranee.com/2017/12/05/revenants-un-defi-mediterraneen

    #terrorisme #djihad #revenants #les_revenants #EI #Etat_islamique #retour #retour_au_pays #combattants

  • Renoncer à l’amour pour la liberté

    Elles ont un peu plus de vingt ans, et elles ont renoncé à tout, même à l’amour, pour poursuivre leur idéal de liberté. En #Syrie, les #combattantes kurdes sont le symbole d’un nouveau projet de société, égalitaire et fédéraliste. L’anthropologue français Stéphane Breton a filmé durant sept mois la vie quotidienne de ces femmes, aux marges de la guerre. « #Filles_du_feu », documentaire d’immersion, est présenté hors concours au Festival de Locarno.

    https://www.swissinfo.ch/fre/aux-c%C3%B4t%C3%A9s-des-combattantes-kurdes-en-syrie_renoncer-%C3%A0-l-amour-pour-la-libert%C3%A9/43388838
    #Kurdistan #kurdes #liberté #femmes #film #documentaire #guerre #conflit

    Une interview de @stesummi

  • Premi Malofiej: la migliore infografica del 2016 è de «la Lettura» - Corriere.it
    http://www.corriere.it/cultura/17_marzo_31/premi-malofiej-vince-la-lettura-56ea698a-163a-11e7-b176-94ba31b8546a.shtml

    [Esplora il significato del termine: Premi Malofiej: la migliore infografica del 2016 è de «la Lettura»] Premi Malofiej: la migliore infografica del 2016 è de «la Lettura»

    Belle mise en place #cartographie #récompense #combattants #ISIS #EI

  • « #combattantes….encore et toujours »
    http://www.radiopanik.org/emissions/elles-en-parlent-encore/-combattantes-encore-et-toujours

    Elles s’appellent Domitila, Nasrin, Rachel, Maria Soledad, Alexandra, Eren, Clara, Fatima, Olympe, Louise, Angela, Ayan, Carla…………………………………………………….. Elles viennent d’Afrique, d’Espagne, du Kurdistan, du Maroc, d’Etats Unis, de Bolivie, d’Italie, de France, de Palestine.

    Elles sont pacifistes, guerrières, rebelles, résistantes, lettrées, illettrées, antiimpérialiste, féministes, antifascistes, communistes, anarchistes, écologistes…. Des passionnaires qui ont choisi la lutte contre les injustices et qui l’ont fait non pour haine, mais pour amour. Amour d’une idée, une conviction, d’un mouvement, d’un rêve, d’un groupe, d’un arc en ciel, d’un parti, d’un collectif, d’un peuple libre, d’une terre... amour pour la liberté.

    Aujourd’hui nous allons à leur rencontre.

    #femmes
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/elles-en-parlent-encore/-combattantes-encore-et-toujours_03577__1.mp3

  • Le choc des mots ? elles méritent bien mieux que ces phrases bateau. Va-t-on encore les comparer à Anjelina Jolie comme ce fut le cas lors de la mort au combat de Asia Ramazan Antar ? Ce sont avant tout des guerrières, des combattants d’un collectif pour l’humanité contre l’état islamique.

    Des belles contre la bête | Making-of
    https://making-of.afp.com/des-belles-contre-la-bete

    J’aime bien photographier ces combattantes. C’est une façon de les faire entrer dans l’Histoire. Le fait qu’il s’agisse de femmes change forcément le regard qu’on porte sur une personne armée. Il apporte une forme de beauté à l’image. La différence avec les combattants est subtile, mais bien présente. Les hommes dégagent le plus souvent une impression de force, de virilité avec leurs armes. Avec les femmes, il y a plus de délicatesse.

    #kurdes #combattantes #afp #sexisme #ei #daech

    • Je pense qu’il y a de jeunes stagiaires pas très entouré·es, ça sent le devoir scolaire voire propagandiste, dommage que ça sonne si faux.

      J’en ai rencontré qui ont beaucoup de mal à s’ajuster au quotidien d’une vie familiale. La vie militaire leur manque d’autant plus qu’elle leur a offerte une liberté introuvable dans la société, avec ses traditions. Elles disent qu’au front elles étaient très libres, qu’elles étaient maîtresses de leur destin. J’en ai rencontré qui une fois revenues à la vie civile ont refusé de se marier. Pour ne pas perdre la liberté conquise au combat.

    • Et en plus, les combattantes kurdes trouvent le temps de faire le ménage et de prendre soin d’elles :

      Pour autant que j’ai pu en juger, ces dernières sont plus soignées et semblent mieux organisées que celles de leurs homologues masculins. Quand vous visitez leurs quartiers, vous voyez tout de suite qu’il est occupé par des femmes, même si c’est sur un terrain de guerre. C’est beaucoup plus propre et bien tenu qu’un campement d’hommes.

      #lieux_communs

  • Les #femmes #kurdes se battent aussi pour leurs droits fondamentaux
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120117/les-femmes-kurdes-se-battent-aussi-pour-leurs-droits-fondamentaux

    Portrait de Gulchin (de son vrai nom Munire Mina), morte en mars 2016 à l’âge de 23 ans. #Irak, juin 2016. © Léa Mandana L’image de la combattante kurde est devenue l’icône « bankable » de la lutte contre l’État islamique. Mais derrière ce cliché se trouve une réalité bien plus sombre : mutilations, mariages forcés, abandons.

    #International #combattants_kurdes #Moyen-Orient #peshmergas #PKK #Syrie #YPF

  • Danish woman who fought against Isis faces jail sentence | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2016/dec/19/danish-woman-who-fought-against-isis-faces-jail-sentence

    A Danish woman who fought for the Kurds in Iraq and Syria against Islamic State has been taken into custody in Copenhagen, prompting accusations of hypocrisy over her treatment compared with returning Isis fighters.

    Joanna Palani, 23, who fought with both the Kurdish peshmerga in Iraq and the YPG militia in Syria, faces a potential jail sentence.

    #syrie #combattantes_étrangères

  • Les bombardements syriens et russes font le jeu d’anciens militants d’Al-Qaïda
    https://www.mediapart.fr/journal/international/131016/les-bombardements-syriens-et-russes-font-le-jeu-d-anciens-militants-d-al-q

    Pendant que l’aviation russe continue de bombarder #Alep, l’ex-front Al-Nusra remonte en puissance, ce qui complique encore un peu plus le paysage politico-militaire syrien.

    #International #armée_syrienne_libre #Bachar_al-Assad #combattants_kurdes #débat_vidéo #débats #Djihad #EI #Etat_islamique #Irak #Jabhat_En_Nusra #kurdes #Kurdistan #Moyen-Orient #PYD #Syrie #vidéo

  • En #Syrie, le pouvoir turc tente de se donner de l’air
    https://www.mediapart.fr/journal/international/310816/en-syrie-le-pouvoir-turc-tente-de-se-donner-de-l-air

    Entrevue avec le pouvoir syrien, rencontre entre Obama et #Erdogan dimanche… Alors que l’offensive turque se poursuit en Syrie, la semaine diplomatique marquera pour Ankara une nouvelle étape dans l’évolution des alliances autour du conflit syrien.

    #International #combattants_kurdes #coup_d'état #débat_vidéo #débats #Djihad #EI #Etat_islamique #Irak #kurdes #Kurdistan #Moyen-Orient #PYD #turquie #vidéo

  • L’appareil d’Etat turc est « paralysé », estime le chercheur Hamit Bozarslan
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240816/l-appareil-d-etat-turc-est-paralyse-estime-le-chercheur-hamit-bozarslan

    L’Etat turc est en train de se désagréger. C’est du moins la thèse d’Hamit Bozarslan, directeur de recherche à l’Ehess et auteur de nombreux ouvrages sur la #turquie et le #Moyen-Orient. Entretien, quelques jours jours après l’attentat de Gaziantep qui a fait 51 morts.

    #International #combattants_kurdes #débat_vidéo #débats #Djihad #EI #Erdogan #Etat_islamique #Irak #kurdes #Kurdistan #PYD #Syrie #vidéo