« Ne nous accommodons pas de ce qui nous révolte. »
En ces temps improbables, où l’obscène instrumentalisation de l’altruisme vise à masquer le détournement des ressources économiques de la planète au profit d’un très petit nombre d’individus, il est bon (et ça fait du bien) de relire Kropotkine…
Gare aux #morilles !
▻https://francais.medscape.com/voirarticle/3604910
« Nous avons considéré les morilles, dont on connait la #toxicité digestive à l’état cru, comme inoffensives une fois cuites. Or, il se trouve que ce #comestible très réputé et à forte valeur marchande est lui aussi coupable d’autres types de problèmes de plus en plus fréquents ou de mieux en mieux recensés », a indiqué l’orateur.
La vraie morille, dite « morille commune » est responsable d’un syndrome cérébelleux. Celui-ci survient dans 40 % des cas suite à une ingestion massive de morilles et dans la moitié des cas à un temps de #cuisson insuffisant.
]]>@tetue je ne retrouve plus du tout le site bien que tu m’as montré où on peut tagger/archiver ses préférences bassement consuméristes :-)
Le #comestible et le non comestible
Dans les confrontations de cultures culinaires, il y a toujours la question de ce qui fait qu’un aliment est considéré comme comestible ou non.
Et vous, avez-vous vécu une expérience de non-comestibilité comme décrite ci-dessous ?
Car si les Français mangent des escargots, du lapin ou du cheval, ainsi que les Italiens, ce n’est pas le cas des Anglais ou des Américains du Nord. La grenouille, dont la chair est appréciée en France comme en Chine, est refusée dans la plupart des pays européens et en Amérique du Nord. Les insectes, considérés comme comestibles en Amérique latine, en Asie, en Afrique, sont jugés impropres à la consommation en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord. Les termites, par exemple, avec 38% de protéines, constituent en fait un aliment de choix du point de vue diététique. La viande de chien, plus riche en protéines que le bœuf, n’est jugée mangeable qu’en Corée, en Chine et en Océanie. Dans le Nord-est brésilien, les rats, riches en protéines, et les cactus, apportant eau et glucides, suffisent à apaiser la faim et la soif des plus démunis, sans préjudice pour leur santé, ben au contraire. Beaucoup d’habitudes alimentaires des Français semblent répugnantes aux étrangers : la consommation de tripes de divers animaux, de cervelle, de rognons, de ris de veau ; ou encore de pattes et de queue de cochon. Il en va de même de nombreux fromages dont la puanteur est repoussante, et les venaisons ou viandes “faisandées” auxquels les Asiatiques trouvent une odeur fécale.
Gérard Apfeldorfer, Traité de l’alimentation et du corps, Flammarion, Paris, mars 1994, pp 15-16.
Dans le cadre de notre discussion sur les #cultures #européennes ▻https://plus.google.com/b/115068483876310576404/communities/112863510233318537981
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