• La Police communique : "Gilets Jaunes : plongée dans une cellule spécialisée qui traque les casseurs"

    "À Rouen, les policiers de la « cellule spéciale d’enquête » dissèquent les vidéos des manifestations pour identifier les auteurs de violences parmi les Gilets jaunes."
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/gilets-jaunes-plongee-dans-une-cellule-specialisee-qui-traque-les-casseur

    Ces enquêtes par l’image débutent par la moisson de tous les clichés disponibles jusqu’à saturation des disques durs d’ordinateur. Photos des services de renseignement, films pris d’hélicoptères, vidéosurveillance municipale… Et, surtout, séquences diffusées par les manifestants via les réseaux sociaux, souvent les plus instructives.

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    « Nous avons visionné toutes images tournées parfois très en amont ou bien après les faits », décrypte Sylvain, le chef de la cellule. Les regards s’attardent sur les détails vestimentaires et l’instant où, à distance, les assaillants, ôtent leurs masques de protection. Des échanges téléphoniques suspects sont isolés parmi 96 000 conversations. Au terme des investigations, 7 personnes sont convoquées au commissariat le 6 mars. Des hommes vivant du RSA, ou sans profession, âgés de 25 à 30 ans, auxquels s’est joint un ouvrier sexagénaire.

    Ce ne sont pas des militants politiques mais des manifestants représentatifs de la sociologie des Gilets jaunes, tirant au quotidien le diable par la queue, entraînés par l’effet de foule (*). Trois d’entre eux soulignent qu’ils n’avaient pas conscience de s’en prendre à des journalistes. Ils croyaient, jurent-ils, frapper des policiers, comme si cette ligne de défense était de nature à minimiser la portée des violences. Cinq suspects seront jugés le 10 avril.

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    « Ce soir-là, un équipage de police est appelé pour des violences entre conjoints. Lorsque les collègues arrivent sur place, ils se retrouvent face à deux jeunes chômeurs alcoolisés(*). Pour se venger de son compagnon, la jeune femme leur lance : la Caisse d’Épargne, le 5 janvier, c’est lui », témoigne le commissaire de Golmard. Tout collait. Convoqués au tribunal, Audrey et Christopher ont été condamnés à trois mois de prison ferme pour lui, à du sursis pour elle.

    (*) pas mal pour un article qui axe tout sur la prévention face aux casseurs : tous les cas expliqués concernent ... des gens lambda ... évidemment !

    #fichage #communication #manipulation #police #enquête #réseaux-sociaux #commentaires_à_vomir