• Journées d’Action à Dakar : #72h_Push_Back_Frontex

      L’organisation de la société civile sénégalaise Boza Fii a organisé une action de 72 heures dans la banlieue de Dakar au début du mois. Par cette action, ses membres dénoncent la présence de Frontex dans le pays et, plus largement, le régime mondial de mobilité asymétrique. Ici, nous publions le discours prononcé lors de la conférence de presse qui a ouvert les journées d’action. Vous pouvez le regarder en ligne ici.

      "Vous surveillez les frontières, nous vous surveillons

      Nous BOZA FII, nous nous engageons dans le domaine de la fuite et de la migration. Nous soutenons les migrants de retour volontaire, les migrants qui ont été expulsés vers leur pays d’origine et confrontés à un manque total d’assistance. Ainsi que les amis et familles de ceux qui sont disparus en mer méditerranée et aux frontières, dans leur douloureuse quête de réponses. Mais aussi promouvoir le droit à l’identité et à la dignité pour toutes les victimes de nos frontières, et le droit de leurs familles à savoir. Nous voulons œuvrer au meilleur respect des droits de ces personnes, non seulement fragilisées par les drames de la migration mais aussi souvent stigmatisées dans leur propre communauté. Nous souhaitons également encourager la production de connaissances et promouvoir l’objectivité du débat sur les migrations et les échanges internationaux afin d’affronter ensemble les réalités mondiales.

      Nous nous engageons pour lutter contre les politiques frontalières et pour la liberté de circulation de tout un chacun.

      Depuis la création de l’association en septembre 2020 nous avons beaucoup fait des recherches sur le déploiement de frontex au Sénégal. C’est en juin 2022 que nous avons senti l’intérêt de créer des synergies de lutte contre frontex au Sénégal et notre 1ère action 72h PUSH BACK FRONTEX était en fin septembre 2022. L’idée était d’abord de sensibiliser la population sénégalaise du danger de l’agence meurtrière des contrôles des frontières de l’UE (FRONTEX). C’est vrai qu’au Sénégal personne ne parle de Frontex et ne connaissent peut-être pas cette agence que nous considérons criminelle. Nous avons senti cette ignorance de la population dans les politiques migratoires du Sénégal et nous voyons important de faire savoir à notre gouvernement que nous ne sommes pas d’accord pour le déploiement de frontex au Sénégal et de leur faire savoir que nous connaissons ce que frontex fait dans la Méditerranée, dans la mer Egée et dans les frontières.

      Depuis quelques années, des plans de restrictions du droit à la libre circulation sont en phase de briser le tissu socio-économique des communautés à travers une intelligence dénommée " Frontex " savamment déployée en Afrique à travers une certaine cellule dite " des gestions de risques liés à la migration irrégulière " et une présence d’officiers de liaison. La mission de l’équipe conjointe d’investigation composée des éléments de la police espagnole " Guardia Civil ", française et de la gendarmerie nationale sénégalais. Un tels dispositif déployé en Afrique de l’Oouest et particulièrement au Sénégal depuis 2017 avec tout ce qu’il compte comme moyens de dissuasion, de contrôle voire de répression entretenu par un budget faramineux et d’une armée propre composée de milliers d’hommes étrangers à celle du Sénégal dans un tout proche avenir, ne constituent ‘il pas en lui-même la source de tous les risques imaginables ?

      Le programme des journées d’action

      Le renforcement du contrôle aux frontières (mer, terrestre, aérienne) au Sénégal et entre les états de la CEDEAO à travers le système MIDAS (Migration Information and Data Système) spécialisé dans le partage des informations sur la surveillance territoriale à travers des données biométriques initié par l’organisation internationale pour les migrants (OIM) ne saurait etre sans conséquences sur la liberté de circulation, que beaucoup de pays ne font pas partis et le déploiement des garde-côtes nourrissent les débats dans le cercle de la société civile active dans la question du droit à la mobilité des personnes. Cette logique n’a pas laissé indifférent le gouvernement du Sénégal en le poussant à restructurer des ministères et mettre en place des institutions de défense et de promotion des humains tels que le ministère de la justice, la commission nationale des droits des hommes qui bafouent chaque jours les droits des citoyens sénégalais.

      Projection de films à Keur Massa

      Si nous avons inscrit dans notre agenda la question de la libre circulation dans l’espace CEDEAO, ce n’est nullement un fait de hasard. BOZA FII interpelle les consciences de tous les mouvements et les forces vives qui militent pour un monde juste et respectueux des valeurs humains telles que contenues dans les instruments de protection et de la valorisation de l’êtres humains (Loi n°1981/47 du 2 juillet 1981 au Sénégal, la charte africaine des droits de l’homme, les textes de la CEDEAO, le droit à la libre circulation article 12.1, le principe respect de l’égalité dans la procédure d’expulsion article 12.4, l’interdiction de l’expulsion collective non-nationaux article 12.5, de l’Union africaine, de la déclaration universelle des droits de l’homme, et bien d’autres). En dépit de l’existence de tout cet arsenal juridique et institutionnel, au mois de juillet le Sénégal refoule illégalement des ressortissants guinéens. Ce pendant les activités de Frontex au Sénégal impactent depuis des années par un certain nombre de constats qui mettent à rude épreuve la liberté de circulation des personnes à l’intérieure du Sénégal, de ses frontières de manières générale. Les départs au Sénégal vers le nord via le Sahara et par la mer sont une parfaite illustration et les événements du 24 juin 2022 dans les enclaves de Melilla constituent une alerte sans précédent, celle du 14 juin 2023 dans les eaux du Grèce et récemment les naufrages répétitifs du mois de juillet au Sénégal.

      A partir de 2022 pèse la menace d’un accord entre l’Union européenne et la République du Sénégal qui permettrait à l’agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, de s’implanter définitivement dans le pays. Il s’agit d’une avancée importante dans le processus d’externalisation des frontières par la Forteresse Europe, qui concernerait pour la première fois un pays non frontalier. Le premier pas dans cette direction a été fait en février 2022 quand, lors d’une visite à Dakar, YIVA JOHANSON Commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, a proposé le déploiement au Sénégal de Frontex pour contrôler le « trafic d’êtres humains » par les embarcations qui partent vers les Canaries. Dans sa déclaration elle affirme qu’avec l’accord du gouvernement sénégalais, l’agence pourrait envoyer des équipements de surveillance des frontières telles que des drones, des navires, et même du personnel frontex pour lutter contre les départs du Sahel.

      Liste des morts aux frontières

      Mais d’après une investigation que nous avons faite frontex a déjà commencé à opérer et exercer sur les côtés Sénégalaises.

      Nous avons questionné quelques personnes qui travaillent dans la marine ainsi que la police Sénégalaise et ils nous ont confirmé qu’il y a des opérations conjointes de Frontex ici.

      Malheureusement rien n’est écrit dans les médias locaux et même dans les plates-formes de communication du gouvernement.

      Frontex est présent au Sénégal (comme en Mauritanie) depuis presque vingt ans. Le 20 juin 2006 Frontex a communique à Madrid le début de l’opération Héra, qui a démarré en juillet de la même année. Sous la coordination de la Guardia Civil et de la Policia Nacional espagnoles, Héra a permis à Frontex de commencer à patrouiller et opérer dans les zones maritimes sénégalaises (comme du Cap-Vert et de la Mauritanie). Initialement, l’opération Héra I, qui avait un budget de 370.000 euros, visait simplement à identifier les départs au Sénégal en 2006 Barça ou Barzahk* et la nationalité des personnes arrivant en Espagne pour en faciliter les expulsions par des vols collectifs. C’est avec Héra II que la police frontalière a tôt amplifié son pouvoir : L’opération s’est dotée pour la première fois de 3 bateaux, un hélicoptère et deux avions, pour un budget bien plus significatif de 3.2 millions d’euros. C’est par cette manière qu’après sa création en 2004, Frontex s’est configuré et consolidé comme acteur qui, même en dehors de l’Europe, identifie, bloque, emprisonne et déporte les personnes qui cherchent à rejoindre l’Europe par la route atlantique. A l’époque, la France et l’Espagne avaient permis l’insertion de Frontex sur le sol sénégalais en s’offrant de l’héberger au niveau logistique dans les structures militaires françaises à Dakar.

      En 2017, Frontex a lancé le projet AFIC (Communauté du renseignement Afrique-Frontex) en 8 pays africains : Cote d’Ivoire, Gambie, Ghana, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal et Togo. Maintenant ce réseau compte la participation de 29 pays africains. Sous prétexte de « collecter et d’analyser des données sur la criminalité transfrontalière et soutenir les autorités impliquées dans la gestion des frontières. En 2019 au port de Dakar, dans le siège du Commissariat spécial de police du port de Dakar, frontex et le gouvernement du Sénégal ont inaugurés la cellule d’analyse des risques qui est censée collecter des données stratégiques pour la gestion de la sécurité des frontières. On sait très bien que les risques dont on parle ne sont pas les morts en mer, mais plutôt le fait que des citoyens africains puissent rejoindre le territoire européen.

      En plus, dès 2020, réside stablement auprès de l’Office de l’Union Européenne à Dakar une liaison officiée de Frontex. Et l’état du Sénégal continue de médiatiser le blocage de départs collectifs en pirogue grâce au dispositif Frontex.

      C’est d’ailleurs sur ces présupposées qu’ils ont mis en place un programme spécifique, qui s’est conclu à Décembre 2022

      Pour revenir à l’actualité, donc, le 7 juin 2022 la Commission européenne a rédigé une « Fiche action sur le Sénégal : renforcement de la coopération avec l’agence Frontex », qui préparait les directives pour négocier l’accord que le Consul d’Europe a soumis à l’Etat du Sénégal pour validation. Ces directives prévoient que les officiers de Frontex seront autorisés à porter des armes et à les utiliser. En outre, on voudrait garantir aux membres du corps de Frontex une immunité totale vis-à-vis de la juridiction pénale et civile de la République du Sénégal. C’est la police coloniale qui revient claire et nette en Afrique. Permettez-nous de vous rappeler certains points essentiels de l’accord avec frontex. Le déploiement de frontex au Sénégal est donc un risque et non une solution pour le pays. En fait, cette installation pourrait également empiéter sur la souveraineté d’un pays et entraînera encore plus de violations des droits des senegalais.

      Le déploiement de Frontex sur la façade maritime pourrait entraver ces libertés professionnelles aux pécheurs sénégalais et du CEDEAO acquises depuis 1979 sous prétexte de lutter contre le trafic de migrants. On peut également dire l’installation de Frontex sur la route du Sahara à partir du Sénégal et de la Mauritanie afin de compléter le contrôle sur les zones territoriales d’Afrique du Nord. Cela semble être une suite logique du cadre opérationnel de la stratégie d’externalisation des frontières de l’Union européenne. Ces mécanismes d’intervention de la part de l’Union européenne ne sont pas nouveaux. La lutte contre la pêche illégale a déjà été utilisée comme prétexte. Les accords entre le Sénégal et l’union Européenne ont substantiellement modifié le modèle de pêche artisanale et ont diminué les captures et les revenus des pêcheurs artisanaux qui représentent 17% de la population active sénégalaise. Ce sont les bateaux de l’Union européenne et de la Chine qui semblent profiter aujourd’hui des ressources de cette côte. Cela pousse de nombreux pêcheurs sénégalais à se rendre en Mauritanie et en Guinée Bissau dans des situations qui entrainent souvent des conflits entre communautés. Il faut se demander comment Frontex, dans ce contexte, pourrait- il intervenir face à ces différents acteurs. Il y a un fort risque de push back contre les pêcheurs artisanaux au motif qu’ils transportent des migrants. On court également le risque que Frontex devienne une sorte de « bras armé » pour les bateaux de pêche de l’Union européenne.

      Commémor’action (prières)

      Depuis 2021, la Guardia Civil espagnole a déployé des navires et des hélicoptères sur les côtes du Sénégal et de la Mauritanie, dans le cadre de l’opération « Hera » mise en place dès 2006 (l’année de la « crise des pirogues ») grâce à des accords de coopération militaire avec les deux pays africains, et en coordination avec Frontex.

      Ainsi nous comptons faire cet événement chaque année au Sénégal jusqu’à l’abolition définitive de Frontex.

      Nous ferons jaillir la lumière, au grand jour que la politique migratoire de Frontex en Afrique et particulièrement au senegal n’est que la face cachée de l’iceberg.

      Cette campagne a pour but de faire comprendre aux populations que l’agence européenne des soi-disant garde-côtes (Frontex) se déploie au Sénégal et de dénoncer comment l’UE collabore avec nos régimes complices tuant les personnes dans la méditerranée et dans les pays de transits."

      *Barça ou Barzahk (Barçelone ou la Mort) était le slogan des migrant*es lors de la « crise des pirogues » de 2006
      https://migration-control.info/fr/blog/journee-daction-a-72h-push-back-frontex

      #commémoraction #commémoration #mémoire #morts_aux_frontières #Dakar

    • OPEN PRESS DEPLOIEMENT DE FONTEX AU SENEGAL

      Boza fii était à sa deuxième édition du Push Back Frontex. Un évènement qui s’est déroulé du 10 au 12 aout à la commune de Dalifort Foirail (Dakar) sous le thème de : Laisser les personnes mourir ou les tuer ne doit pas être un moyen de #dissuasion.
      Au cours de ces 72h, un programme bien défini a été mis en place par l’association Boza fii, dans le cadre de sa lutte contre le déploiement Frontex au Sénégal et les formes d’externalisation des frontières de l’UE. Ce programme a débuté le jeudi 10 aout par une conférence de presse à laquelle la presse nationale et internationale ainsi que beaucoup d’organisation œuvrant pour le respect des droits de l’homme ont été conviés. Lors de cette conférence de presse plusieurs sujets sur la migration ont été abordés, notamment l’agence européenne de gardes-frontières et de gardes côtes FRONTEX. L’ordre du jour était de discuter des questions concernant Frontex et son déploiement au Sénégal et d’apporter des éclaircissements depuis son implantation dans le pays jusqu’à nos jours.

      https://www.youtube.com/watch?v=gwL9FgjDxiM


      #Boza_fii

    • #Commission_LIBE, janvier 2024 :

      Victoire ! Adoption en Commission LIBE du rapport qui récuse le déploiement de Frontex au Sénégal.
      Le Sénégal ne veut pas de cet accord, mais l’UE veut le contraindre pour mener à bien son abject projet d’Europe forteresse. Une nouvelle atteinte grave aux droits des exilé•es.

      https://nitter.cz/DamienCAREME/status/1752763595144757520

  • Les députés demandent une enquête sur les allégations de refoulement de demandeurs d’asile à la frontière gréco-turque

    Les autorités grecques et de l’UE doivent enquêter sur les rapports récurrents faisant état de refoulements violents à la frontière avec la Turquie.

    Lundi, les députés de la #commission_des_libertés_civiles ont demandé au gouvernement grec de clarifier sa position concernant des reportages dans différents médias et des rapports de la société civile indiquant que la police et les garde-frontières du pays empêchaient de façon systématique les migrants d’entrer sur le territoire grec (par voies terrestre et maritime) et ce, en faisant usage de la violence et même en tirant sur eux.

    Le ministre grec de la protection des citoyens, Michalis Chrisochoidis, et le ministre de la migration et de l’asile, Notis Mitarachi, ont nié ces accusations, les qualifiant de ‘‘fake news’’ et soulignant le rôle essentiel que jouait la Grèce pour ‘‘maintenir les frontières de l’UE sûres, en respectant toujours les droits fondamentaux’’. Ils ont également averti qu’une répétition des événements qui se sont produits en mars, quand le Président Erdoğan a annoncé qu’il ouvrait les frontières turques, ne pouvait pas être écartée.

    Une majorité des députés a appelé la Commission à s’assurer que les autorités grecques respectaient la législation européenne relative à l’asile, l’exhortant à condamner l’usage de la violence et à imposer des sanctions si les violations étaient confirmées. La commissaire Ylva Johansson a convenu que les violences contre les demandeurs d’asile devaient faire l’objet d’enquêtes, non seulement en Grèce mais dans toute l’UE. ‘‘Nous ne pouvons pas protéger nos frontières en violant les droits des citoyens’’, a-t-elle déclaré.

    Certains députés ont félicité la Grèce pour son contrôle des frontières de l’UE avec la Turquie. La commissaire Johansson a également salué les progrès réalisés ces derniers mois et souligné que, malgré une situation très compliquée, les autorités grecques avaient réussi à empêcher la propagation du COVID-19 au sein des camps de réfugiés.

    https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20200703IPR82627/demandeurs-d-asile-a-la-frontiere-greco-turque-les-deputes-veulent-u

    #asile #migrations #réfugiés #frontières #violence #LIBE #Grèce #Evros #refoulement #push-backs #refoulements #droits_humains #îles

    • La (non-) réponse de Ministres grecs à la #commission_LIBE concernant les violences et les morts aux frontières gréco-turques (https://multimedia.europarl.europa.eu/en/libe-committee-meeting_20200706-1645-COMMITTEE-LIBE_vd)

      Αλλα λόγια ν’ αγαπιόμαστε...

      Θλίψη και ντροπή προκαλούσε η εικόνα των Νότη Μηταράκη, Γιώργου Κουμουτσάκου και Μιχάλη Χρυσοχοΐδη στη χθεσινή Επιτροπή Πολιτικών Ελευθεριών, Δικαιοσύνης και Εσωτερικών Υποθέσεων του Ευρωκοινοβουλίου ● Οι Ελληνες υπουργοί δέχτηκαν καταιγισμό ερωτήσεων σχετικά με τις αποκαλύψεις για τη βία και τους θανάτους στα ελληνικά σύνορα και δεν έδωσαν ούτε... μισή απάντηση με ουσία !

      Σε Βατερλό για τους υπουργούς Μ. Χρυσοχοΐδη, Γ. Κουμουτσάκο και Ν. Μηταράκη εξελίχθηκε η χθεσινή Επιτροπή Πολιτικών Ελευθεριών, Δικαιοσύνης και Εσωτερικών Υποθέσεων του Ευρωκοινοβουλίου με θέμα την κατάσταση στα ελληνοτουρκικά σύνορα και τον σεβασμό των ανθρωπίνων δικαιωμάτων, παρουσία της επιτρόπου Εσωτερικών Υποθέσεων Ιλβα Γιόχανσον.

      Μόνο θλιβερή μπορεί να χαρακτηριστεί η εικόνα των Ελλήνων υπουργών, που δέχονταν βροχή τις ερωτήσεις για τις αποκαλύψεις για παράνομες επιχειρήσεις αποτροπής και επαναπροώθησης και για την ανεξέλεγκτη βία και τους νεκρούς στον Εβρο.

      Καμία συγκεκριμένη απάντηση δεν έδωσαν, αντιθέτως επαναλάμβαναν γενικολογίες για τον σεβασμό των ανθρωπίνων δικαιωμάτων και του διεθνούς δικαίου και την προστασία της ανθρώπινης ζωής εκ μέρους της Ελλάδας, ζητώντας μάλιστα τον λόγο για τις αιχμηρές επισημάνσεις των ευρωβουλευτών. Η στάση τους σχολιάστηκε έντονα και επικριτικά.

      « Είναι εκτός θέματος, σαν να έχουν προσκληθεί σε γάμο και να απαγγέλλουν επικήδειους » ήταν το ειρωνικό σχόλιο ευρωβουλευτή, ενώ και ο πρόεδρος της επιτροπής, Χουάν Φερνάντο Λόπεζ Αγκιλάρ, σημείωσε : « Δεν θέλουν να απαντήσουν, αυτό είναι το πολιτικό συμπέρασμα της συνεδρίασης ». Η συνεδρίαση πραγματοποιήθηκε στον απόηχο του βίντεο της ερευνητικής ομάδας Forensic Architecture (La (non-) réponse de Ministres grecs à la #commission_LIBE concernant les violences et les morts aux frontières gréco-turques (https://multimedia.europarl.europa.eu/en/libe-committee-meeting_20200706-1645-COMMITTEE-LIBE_vd)) για τη δολοφονία του 22χρονου Σύρου πρόσφυγα στον Εβρο και πληθώρας δημοσιευμάτων για την πολιτική της ελληνικής κυβέρνησης στα σύνορα, αλλά και καταγγελιών που δέχτηκε η Επιτροπή από οργανώσεις δικαιωμάτων, όπως η Human Rights Watch και η Διενής Αμνηστία.
      Ράπισμα από Γιόχανσον

      Κατηγορηματική ήταν η επίτροπος Εσωτερικών Υποθέσεων Ιλβα Γιόχανσον : « Υπάρχουν αναφορές για απωθήσεις μεταναστών, οι οποίες απαγορεύονται ρητά. Οι απωθήσεις είναι παράνομες και καλώ τις ελληνικές αρχές να τις διερευνήσουν όλες ». Μάταια διαβεβαίωναν ο κ. Χρυσοχοΐδης ότι « η Ελλάδα φυλάσσει τα ευρωπαϊκά σύνορα με αποτελεσματικό τρόπο » και ο κ. Μηταράκης ότι η κυβέρνηση « δίνει ιδιαίτερη έμφαση στην προστασία της ανθρώπινης ζωής ».

      « Σε καμία περίπτωση δεν πρέπει να αποκλειστεί ότι θα υπάρξει νέα απόπειρα να προωθηθούν μετανάστες στην Ελλάδα και την Ευρώπη. Παραμένουμε σε επαγρύπνηση και πρέπει να είμαστε όλοι μας προετοιμασμένοι για να εμποδίσουμε κάθε νέα παρόμοια απόπειρα », σημείωσε ο κ. Κουμουτσάκος, που υπογράμμισε ότι ο ρόλος της ασπίδας της Ευρώπης, τον οποίο βέβαια προθυμότατα δέχτηκε η κυβέρνηση, συνεπάγεται μια συγκεκριμένη πολιτική στα σύνορα.

      Η ευρωβουλευτής των Πρασίνων, Τινέκε Στρικ (https://twitter.com/Tineke_Strik/status/1280181951110971392), αναφέρθηκε στους θανάτους και τους τραυματισμούς μεταναστών από πυροβολισμούς, χαρακτήρισε « ασυνεπή » τη στάση της ελληνικής κυβέρνησης και σχολίασε ότι « μας λένε ότι είναι όλα καλά και πως δεν υπάρχει κανένα πρόβλημα και ύστερα ότι φταίει η Τουρκία, άρα υπάρχει πρόβλημα. Μας λένε ότι δεν υπάρχει ζήτημα· μα αυτό το ζήτημα συζητάμε εδώ. Η ελληνική κυβέρνηση δείχνει άρνηση για ό,τι συμβαίνει ».

      Η Κορνέλια Ερνστ (GUE) ζήτησε από τους Ελληνες υπουργούς να προσκομίσουν τα σχετικά βίντεο και τους ρώτησε αν μπορούν να διεξαγάγουν μια μη κομματική έρευνα, ενώ παράλληλα κάλεσε την Κομισιόν να αναλάβει δράση και να μη μένει μόνο στα λόγια.

      Ο Ισπανός Ντομενέκ Ρουί Ντεβέσα (Σοσιαλδημοκράτες) χαρακτήρισε ακροδεξιά τη διαχείριση του μεταναστευτικού από την ελληνική κυβέρνηση, προκαλώντας την έντονη αντίδραση των υπουργών Μ. Χρυσοχοΐδη και Γ. Κουμουτσάκου (ο Ν. Μηταράκης είχε αποχωρήσει για να συμμετάσχει στη συζήτηση στο ελληνικό Κοινοβούλιο), που του ζήτησαν να ανακαλέσει και συνέστησαν στους ευρωβουλευτές να είναι προσεκτικοί.

      Οσο για τους θανάτους προσφύγων στον Εβρο από πραγματικά πυρά, ο κ. Χρυσοχοΐδης επέμενε ότι « δεν έγινε χρήση όπλων, έγινε μόνο χρήση αστυνομικών μέτρων », και επικαλέστηκε το γεγονός ότι βρίσκονταν εκατοντάδες κάμερες τηλεοπτικών συνεργείων και αυτόπτες μάρτυρες. « Αν υπάρχει καταγγελία, να τη στείλετε να διερευνηθεί », είπε. Αλλά βέβαια οι θάνατοι και οι πυροβολισμοί έχουν καταγραφεί σε κάμερες και ηχητικό υλικό, γεγονός που αναιρεί πλήρως τον ισχυρισμό του υπουργού, ενώ υποτίθεται ότι η κυβέρνηση έχει διερευνήσει τις καταγγελίες.

      Η κατάσταση για τους Ελληνες υπουργούς έγινε χειρότερη στο δεύτερο μέρος της συζήτησης, όταν ο εκτελεστικός διευθυντής της Frontex, Φαμπρίτσε Λετζέρι, παραδέχτηκε ότι σε επιχείρηση ταχείας επέμβασης στα θαλάσσια σύνορα η ελληνική ακτοφυλακή έδωσε εντολή σε σκάφος της Δανίας να μην επιβιβάσει μετανάστες και να τους επαναπροωθήσει στην Τουρκία. Οπως είπε, ζήτησε άμεσα εξηγήσεις από την Ελλάδα για να λάβει την απάντηση « ότι έγινε παρανόηση, κάποιος δεν κατάλαβε καλά την εντολή ! ».

      Στο θέμα των παράνομων επαναπροωθήσεων αναφέρθηκε και ο Μίνως Μουζουράκης από την οργάνωση Υποστήριξη Προσφύγων στο Αιγαίο, λέγοντας « είδαμε κάποιες φορές το Λιμενικό να μην κάνει επιχειρήσεις διάσωσης παρόλο που οι μετανάστες είχαν εκπέμψει SOS, ενώ έχουμε δει ανθρώπους να μένουν στη θάλασσα για 17 ώρες... ». Αλλος ευρωβουλευτής διαμαρτυρήθηκε για το επιχείρημα της ελληνικής κυβέρνησης ότι οι καταγγελίες είναι τουρκική προπαγάνδα. « Είμαστε όλοι εδώ όργανα της τουρκικής κυβέρνησης ; » αναρωτήθηκε σε έντονο ύφος.

      ΣΗΜΕΙΩΣΗ :

      Στο αρχικό κείμενο, μεταφέρθηκε λανθασμένα, με βάση την ταυτόχρονη διερμηνεία της συνεδρίασης στα ελληνικά, η δήλωση του Γιώργου Κουμουτσάκου. Ο αναπληρωτής υπουργός Μετανάστευσης και Ασύλου εμφανιζόταν να λέει ότι δεν πρέπει να αποκλειστεί η ανάγκη επαναπροώθησης παράτυπων μεταναστών. Η σωστή μετάφραση της δήλωσης είναι : « Σε καμία περίπτωση δεν πρέπει να αποκλειστεί ότι θα υπάρξει νέα απόπειρα να προωθηθούν μετανάστες στην Ελλάδα και την Ευρώπη [σσ. εκ μέρους της Τουρκίας] Παραμένουμε σε επαγρύπνηση και πρέπει να είμαστε όλοι μας προετοιμασμένοι για να εμποδίσουμε κάθε νέα παρόμοια απόπειρα ». Η διόρθωση έχει περιληφθεί στο κείμενο.

      https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/250964_alla-logia-n-agapiomaste

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      Du grand n’importe quoi...

      Le spectacel donné hier Notis Mitarakis (Ministre grec de la politique migratoire), George Koumoutsakos (Vice-ministre de la politique migratoire) et Michalis Chrysochoidis (Ministre de la Protection du Citoyen – euphémisme pour Ministre de l’Ordre Public) à la commission LIBE du Parlement européen est lamentable et fait honte au pays● Les ministres grecs ont reçu des salves des questions concernant les révélations sur les violences et les morts à la frontière grecque et n’ont pas réussi à apporter même l’ombre d’une réponse sur le fond de cette affaire !

      La réunion de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen sur la situation aux postes frontaliers gréco-turcs et le respect des droits de l’homme a tourné en Waterloo pour les trois ministres grecs.

      L’image des ministres grecs, recevant des rafales des questions sur les opérations de dissuasion et de refoulements illégaux, et sur les violences incontrôlables et les morts à Evros, a été vraiment désolante. Ils n’ont réussi à donner aucune réponse précise, au contraire, ils n’ont cessé de remâcher des généralités sur le respect des droits de l’homme, du droit international et la protection de la vie humaine de la part de la Grèce, se retournant même contre les députés en raison de leurs remarques tranchantes. Leur attitude a été vivement critiquée.

      "Ils sont tout le temps hors sujet, comme s’ils avaient été invités à un mariage où ils récitent des éloges funéraires", a ironisé un député européen, tandis que le président de la commission, Juan Fernando Lopez Aguilar a déclaré : "Ils ne veulent pas répondre, c’est la conclusion politique de la réunion". . La réunion a eu lieu juste après la publication de la vidéo de l’équipe de recherche de Forensic Architecture sur le meurtre du réfugié syrien de 22 ans à Evros et de nombreuses publications sur la politique du gouvernement grec aux frontières , ainsi que des dénonciations envoyées à la Commission par des Organisations de défense des droits de l’homme telles que Human Rights Watch et Amnesty International.

      Ylva Johansson, commissaire aux affaires intérieures, était catégorique : "Il y a de rapports sur les refoulements de migrants qui sont explicitement interdites. Les refoulements sont illégaux et j’appelle les autorités grecques à enquêter sur tous les cas dénoncés ». En vain, M. Chrysochoidis avait affirmé que "la Grèce protège efficacement les frontières européennes" et M. Mitarakis que le gouvernement "met l’accent sur la protection de la vie humaine".

      « Il ne faut en aucun cas exclure une nouvelle tentative de pousser des migrants vers la Grèce et l’Europe. Nous restons vigilants et nous devons tous être prêts afin d’empêcher de nouvelles tentatives de ce type », a déclaré M. Koumoutsakos, qui a souligné que le rôle du bouclier européen, que le gouvernement a assumé sans rechigner, se traduit par un certain type de gestion politique à la frontière.

      L’eurodéputée du groupe de Verts Tineke Strick a mentionné les migrants morts ou blessés par tirs de balles, et a qualifié la position du gouvernement grec comme "incohérente" : elle a déclaré que "on nous dit que tout va bien et qu’il n’y a pas de problème, et ensuite on nous dit que c’est la faute de la Turquie, ce qui veut dire qu’il y a effectivement un problème. On nous dit qu’il n’y a pas de problème, mais nous en discutons ici. Le gouvernement grec est dans le déni de ce qui se passe. " L’eurodéputée Cornelia Ernst (GUE) a demandé aux ministres grecs de fournir les vidéos pertinentes et leur a demandé s’ils pouvaient mener une enquête non partisane, tout en appelant la Commission à entreprendre des actions et ne pas en rester à la dénonciation. L’Espagnol Domènec Ruiz Devesa (sociaux-démocrates) a parlé de la gestion de l’immigration par le gouvernement grec comme étant d’extrême droite, provoquant la réaction vive des ministres Chrysochoidis et G. Koumoutsakos qui lui ont demandé de retirer ce qu’il venait de dire et ont conseillé aux députés de faire attention.

      Quant aux morts de réfugiés à Evros suite à de tirs à balles réelles, M. Chrysochoidis a insisté sur le fait qu ’"il y a eu aucun usage d’arme, seules des mesures de police ont été déployés", et a évoqué le fait qu’il y avait sur place des centaines de caméras de télévision et de témoins oculaires. "S’il y a une dénonciation, envoyez-la pour enquête", a-t-il dit. Cependant, les décès et les tirs ont été effectivement enregistrés sur caméra et documents audio, ce qui dément complètement les dires du ministre, quant à l’enquête, le gouvernement est censé avoir déjà enquêté sur les allégations.

      La situation des ministres grecs s’est aggravée pendant la deuxième partie de la débat, lorsque le directeur général de Frontex, Fabrice Leggeri, a admis que lors d’une opération rapide à la frontière maritime, les garde-côtes grecs ont ordonné à un bateau danois de ne pas embarquer des migrants et de les refouler vers ka Turquie. Comme il l’a dit, il a immédiatement demandé des explications à la Grèce afin de recevoir la réponse "qu’il y a eu un malentendu, quelqu’un n’a pas bien compris l’ordre !".

      Minos Mouzourakis de l’ONG RSA (Refugees Support Aegean), a également parlé sur la question des refoulements illégaux, affirmant que "quelquefois nous avons vu la Garde côtière ne pas effectuer d’opérations de sauvetage, malgré le fait que les migrants avaient lancé un SOS, et nous avons même vu des personnes rester en mer pendant 17 heures. .. ». Un autre député européen a protesté contre l’argument brandi par le gouvernement grec, selon lequel les allégations de refoulement et de tirs mortels relèvent de la propagande turque. "Sommes-nous tous ici des organes du gouvernement turc ?" a-t-il clamé.

      Traduction reçue via la mailing-list Migreurop, le 07.07.2020

    • Interpellé sur les accusations de Peter Tauber, le secrétaire d’Etat à l’Immigration #George_Koumoutsakos a indirectement mais clairement reconnu l’existence des opérations illégales de refoulement à la frontière grecque. Il a sous-entendu que de telles opérations qui violent le droit international permettent à la Grèce d’assurer son rôle de ’#bouclier_de_l'Europe' et de protéger sa propre population des migrants porteurs éventuels du virus. Il a même insisté sur le fait que la Grèce ne peut pas être à la fois félicitée de garder de frontières européennes et être mise sur le banc des accusés. Mis à part cet aveu indirect mais transparent des opérations de refoulement de plus en plus violentes par un membre du gouvernement grec, la responsabilité des instances européennes pour cette politique criminelle d’une soi-disant ’protection’ à n’importe quel prix des frontières européennes devient évidente.

      https://www.efsyn.gr/stiles/ypografoyn/255729_faidri-omologia-koymoytsakoy (en grec)

      –-----

      Un aveu qui frôle le ridicule

      Le secrétaire d’Etat à l’Immigration Koumoutsakos reconnaît que des refoulements illégaux font partie de l’arsenal de la Grèce, en tant que « bouclier de l’Europe »

      C’est l’image d’une confusion totale et d’un double langage que donne donnée le gouvernement grec, concernant les allégations très graves d’opérations illégales de dissuasion et de refoulement les réfugiés à la frontière ; celles-ci ne font plus seulement l’objet de publication dans la presse internationale et grecque, mais sont confirmées par les gouvernements des états participant à la force navale de la mer Égée, comme l’Allemagne et le Danemark, ainsi que par le directeur de l’agence FRONTEX Fabrice Leggeri.

      Le gouvernement a catégoriquement nié tout soupçon de telles opérations illégales et a vaguement fait référence à des enquêtes, sans, bien entendu, les présenter. Il a même accusé la presse et les députés de l’opposition de reproduire des mensonges de propagande turque, une accusation vulgaire et dangereuse. Tout d’un coup, le disque a changé.

      En réponse à la publication de plaintes par le gouvernement allemand, le secrétaire d’état à l’Immigration et de l’Asile George Koumoutsakos n’a pas seulement nié les allégations de violation flagrante du droit international, mais les a adoptées indirectement mais clairement dans une interview télévisée à la chaîne ANT1 ( en grec à partir du 20ième minute). Il a recouru à un certain nombre d’excuses ridicules, en mentionnant le rôle de la Grèce comme "bouclier de l’Europe", les félicitations données au pays par les dirigeants européens début mars à Evros, et il a même fait appel à l’éventuelle connexion de la pandémie du coronavirus avec l’immigration et à la nécessité de protéger la Grèce. Une protection à assurer avec des fusillades à Evros, des violences et des refoulements illégales ? Des propos qui seraient ridicules si ils n’étaient pas si dangereux qui s’adressent à l’auditoire d’extrême droite du gouvernement et à ses fidèles porte-paroles.

      Plusieurs fois dans le passé, M. Koumoutsakos a tenté d’établir un lien similaire entre les réfugiés et le coronavirus et a été solennellement démenti par des membres même du gouvernement. Mais le problème n’est pas le manque de sérieux du ministre ni son argumentation identique à celui de l’extrême droite. Le problème est que la violation du droit international des réfugiés est la politique officielle du gouvernement grec et elle sape la crédibilité internationale du pays à un moment critique.

      Reçu via Viky Skoumbi via la mailing-list Migreurop, le 17.08.2020

    • Το Βερολίνο καταλογίζει στην Αθήνα παράνομες επαναπροωθήσεις

      H γερμανική κυβέρνηση βρίσκεται « σε συνεχή επαφή » με την ελληνική για τις επαναπροωθήσεις. Της επιρρίπτει παραβίαση του Διεθνούς Δικαίου. Πρόκειται για μια αλλαγή στάσης σε σύγκριση με το πρόσφατο παρελθόν.

      Για πρώτη φορά η γερμανική κυβέρνηση καταλογίζει δημόσια στην Ελλάδα παράνομες επαναπροωθήσεις προσφύγων στην Τουρκία. Αυτό προκύπτει από επιστολή του υφυπουργού Άμυνας Πέτερ Τάουμπερ. Σύμφωνα με τον χριστιανοδημοκράτη πολιτικό, πληρώματα του γερμανικού πολεμικού ναυτικού έγιναν τους τελευταίους μήνες, σε δύο περιπτώσεις, μάρτυρες παράνομων επαναπροωθήσεων στα τουρκικά ύδατα στο Αιγαίο. Όπως τονίζει ο κ.Τάουμπερ, « η γερμανική κυβέρνηση βρίσκεται σε συνεχή επαφή με την ελληνική κυβέρνηση και εφιστά την προσοχή στους ισχύοντες κανόνες του Διεθνούς Δικαίου. »

      Η επιστολή του κ. Τάουμπερ με ημερομηνία 6 Αυγούστου είναι απάντηση σε επερώτηση του βουλευτή Αντρέι Χούνκο. Ο πολιτικός του κόμματος Η Αριστερά είχε ζητήσει να ενημερωθεί σχετικά με το εάν πληρώματα του γερμανικού πολεμικού ναυτικού και της αεροπορίας έχουν παρατηρήσει σκάφη της ελληνικής ακτοφυλακής ή και της Frontex να παρεμποδίζουν φουσκωτά με πρόσφυγες, να εισέλθουν στα ελληνικά ύδατα ή ακόμη να τα ρυμουλκούν πίσω στην Τουρκία.

      Παραδοχή των επαναπροωθήσεων

      Στην απάντηση του, ο κ.Τάουμπερ επιβεβαιώνει ότι το πλήρωμα του εφοδιαστικού σκάφους « Berlin » που ηγείται της Μόνιμης Ναυτικής Δύναμης 2 του ΝΑΤΟ στο Αιγαίο, παρακολούθησε στις 19 Ιουνίου περιστατικό όπως το περιγράφει στην επερώτηση του ο βουλευτής. Στο ίδιο έγγραφο ο υφυπουργός Άμυνας επιβεβαιώνει επίσης ότι το γερμανικό ναυτικό ήταν μάρτυρας ενός παρόμοιου περιστατικού. Από τα συμφραζόμενα προκύπτει ότι πρόκειται για πρόσφυγες που είχαν φτάσει στις 30 Απριλίου στη Χίο και οι οποίοι αυθημερόν μεταφέρθηκαν βίαια σε τουρκικά ύδατα. Παράλληλα ο κ.Τάουμπερ ενημερώνει ότι στις 4 Ιουνίου το « Berlin » διέσωσε στο Αιγαίο 32 άτομα που επέβαιναν σε λέμβο και διέτρεχαν κίνδυνο να πνιγούν.

      Η απάντηση του γερμανού υφυπουργού Άμυνας συνιστά αλλαγή στάσης της γερμανικής κυβέρνησης. Μέχρι πρόσφατα ακόμη αρνούνταν να καταγγείλει την Ελλάδα δημόσια για παράνομες επαναπροωθήσεις. Ενδεικτική για τη μέχρι πρότινος γερμανική στάση είναι η απάντηση που είχε δώσει στις 22 Ιουνίου στο γερμανικό κοινοβούλιο ο υφυπουργός Εσωτερικών Χέλμουτ Τάιχμαν σε ερώτηση της βουλευτού Λουίζε Άμτσμπεργκ. Η πολιτικός των Πρασίνων ζήτησε να ενημερωθεί κατά πόσο έχουν πέσει στην αντίληψη γερμανών αστυνομικών και στρατιωτών που συμμετέχουν σε αποστολές της Frontex και του ΝATO στην Ελλάδα παράνομες επαναπροωθήσεις. Στην απάντηση του, ο υφυπουργός Τάιχμαν είχε επισημάνει πως η « δημόσια αποκάλυψη » τέτοιων στοιχείων « θα μπορούσε να έχει αρνητικές επιπτώσεις στις δραστηριότητες του ΝΑΤΟ στο Αιγαίο καθώς και στις διμερείς σχέσεις μεταξύ Γερμανίας και Ελλάδας και επομένως να βλάψει τα συμφέροντα της Γερμανίας. » Αυτή η επιφυλακτικότητα δεν φαίνεται πλέον να ισχύει.

      Αμφισβήτηση του ρόλου της Frontex

      Σε σημερινή του δήλωση, ο βουλευτής του κόμματος Η Αριστερά Αντρέι Χούνκο καταλογίζει στο γερμανικό ναυτικό πως με την παθητική του στάση συνεργεί στις επαναπροωθήσεις και στη γερμανική κυβέρνηση ότι « παραβιάζει το Διεθνές Δίκαιο ». Οι αποστολές της Frontex στην Ελλάδα πρέπει σύμφωνα με τον κ. Χούνκο να διακοπούν διότι η ελληνική κυβέρνηση παραβιάζει την Ευρωπαϊκή Σύμβαση Δικαιωμάτων του Ανθρώπου.

      https://www.dw.com/el/%CF%84%CE%BF-%CE%B2%CE%B5%CF%81%CE%BF%CE%BB%CE%AF%CE%BD%CE%BF-%CE%BA%CE%B1%CF%84%CE%B1%CE%BB%CE%BF%CE%B3%CE%AF%CE%B6%CE%B5%CE%B9-%CF%83%CF%84%CE%B7%CE%BD-%CE%B1%CE%B8%CE%AE%CE%BD%CE%B1-%CF%80%CE%B1%CF%81%CE%AC%CE%BD%CE%BF%CE%BC%CE%B5%CF%82-%CE%B5%CF%80%CE%B1%CE%BD%CE%B1%CF%80%CF%81%CE%BF%CF%89%CE%B8%CE%AE%CF%83%CE%B5%CE%B9%CF%82/a-54527198

    • Greek Migration Min. Responds to Reports of “Organized Forced Return of Migrants”

      The Greek Ministry of Migration & Asylum refuted reports that it was “organizing the forced return of migrants” on Friday and called related media reports “a systematic effort to distort facts in order to serve specific goals.”

      The policy of the ministry is to work in observance of international laws, “as a contemporary European country that welcomes refugees who are in true need, assists them and supports them to integrate in society and function independently. However, illegal migration remains one of the most serious and sensitive issues that we face as a Greek country and Greek society the last five years, and as a country that serves as an entry gate to the European Union.”

      In this context, it noted, “we obviously proceed to departures, with an emphasis on returns - voluntary or not - of people who are not entitled to international protection” and it called for “greater attention in evaluating such facts as true and reliable.”

      https://www.thenationalherald.com/greece_politics/arthro/greek_migration_min_responds_to_reports_of_organized_forced_retur

    • UNHCR concerned by pushback reports, calls for protection of refugees and asylum-seekers

      UNHCR, the UN Refugee Agency, remains deeply concerned by an increasing number of credible reports indicating that men, women and children may have been informally returned to Turkey immediately after reaching Greek soil or territorial waters in recent months.

      UNHCR firmly reiterates its call on Greece to refrain from such practices and to seriously investigate these reports, which include a series of credible and direct accounts that have been recorded by the UNHCR Office in Greece and have been brought to the attention of the responsible authorities. Given the nature, content, frequency, and consistency of these accounts, a proper investigation should be launched without further delay.

      UNHCR fully respects the legitimate right of States to control their borders and recognizes the challenges posed by mixed migration movements at the external borders of the EU. However, States must guarantee and safeguard the rights of those seeking international protection in accordance with national, European and international law. Every individual has the right for their case to be heard and their protection needs assessed.

      “Greece and its people have shown immense solidarity and compassion with thousands of refugees and asylum-seekers who have sought safety in the country since 2015,” said Philippe Leclerc, UNHCR Representative in Greece. “The numbers of refugee arrivals have significantly dropped since then but there are still people who continue to seek protection and asylum in Greece and in Europe,” he said.

      “Safeguarding Greece’s borders and protecting refugees are not mutually exclusive. Both are and should be possible. This is not a dilemma but a balance that must be struck,” said Leclerc. “Otherwise, the consequences may be far-reaching and damaging: for the people whose lives and safety may be put at risk; for the upholding of fundamental principles of international and European law; for long-since recognized human rights norms and values, that may be irreparably undermined,” he added.

      UNHCR is particularly concerned about the increasing reports, since March 2020, of alleged informal returns by sea of persons who, according to their own attestations or those of third persons, have disembarked on Greek shores and have thereafter been towed back to sea. Worryingly, UNHCR has also received reports and testimonies about people being left adrift at sea for a long time, often on unseaworthy and overcrowded dinghies, waiting to be rescued.

      UNHCR has also called for further preventive measures against such practices, for clear rules of process at the border and internal monitoring mechanisms, including through the reinforcement of the role of the Greek Ombudsman.

      Saving lives must be the first priority – both on land and at sea. UNHCR acknowledges the challenges faced by frontline states like Greece and calls on EU Member States to demonstrate their solidarity with Greece, particularly through the relocation of asylum-seekers.

      Solutions can be achieved through combating smuggling, expanding legal options for migration, and ensuring that all those in need of protection have effective access to it. At the same time, the return of those who, after a formal assessment of their needs, are found not to be in need of international protection is also part of effective migration management and should be consistently addressed and supported.

      The right to seek asylum is a fundamental human right. With concerted efforts and cooperation between all concerned states and the EU, managing borders can be achieved and protection concerns of refugees addressed.

      https://www.unhcr.org/gr/en/16207-unhcr-concerned-by-pushback-reports-calls-for-protection-of-refugees-an

    • Refoulements illégaux de migrants en mer : des rumeurs relayées par des passeurs, selon Athènes

      Visées par de multiples accusations sur des refoulements illégaux de migrants en mer, les autorités grecques ont estimé que ces allégations étaient le résultat d’une « propagande » menée par les réseaux de passeurs.

      Le ministre des migrations grec, Notis Mitarachi a déclaré, lundi 31 août, que des passeurs étaient à l’origine des déclarations, reléguées au rang de rumeurs, selon lesquelles Athènes expulse illégalement des demandeurs d’asile.

      « Ces incidents n’ont rien de réel », a assuré Notis Mitarachi à la BBC. Selon ce dernier, les passeurs réagiraient aux mesures strictes prises ces derniers mois par Athènes pour freiner l’immigration illégale dans le pays. Des mesures qui, d’après lui, nuisent au business des passeurs.

      « Nous pensons qu’il s’agit du résultat d’une propagande menée par des réseaux de trafic illégal qui perdent des dizaines de millions d’euros », a-t-il affirmé.

      Multiples accusations

      Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme, dont le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), ont à plusieurs reprises exhorté la Grèce à enquêter sur ces accusations de « push-backs ».

      À la mi-août, des soldats de l’armée allemande ont apporté une confirmation à ces accusations en assurant que des embarcations se dirigeant vers la Grèce avaient été repoussées vers les eaux territoriales turques.

      InfoMigrants avait par ailleurs reçu une vidéo tournée en mer Égée le 30 avril attestant de telles pratiques. Ces images montraient un navire des garde-côtes grecs faire d’énormes vagues autour d’une embarcation de migrants pour les empêcher de rejoindre l’île de Lesbos.

      Plus récemment, des révélations accablantes du New York Times ont jeté la lumière sur le fait que la Grèce a « abandonné » plus d’un millier de migrants en mer depuis le mois de mars, ce qu’Athènes dément. Le journal américain affirme que les autorités grecques laissent les embarcations dériver pour que les garde-côtes turcs leur portent secours.

      « Nous protégeons nos frontières avec détermination »

      Face à ce concert de critiques, les autorités grecques ne dévient pas de leur position. Pour toute réponse à ces accusations, Notis Mitarachi s’est contenté de souligner que les garde-côtes grecs avaient récemment secouru « des dizaines » de migrants et que les garde-côtes turcs avaient, eux, escorté « à de nombreuses occasions » des canots de passeurs dans les eaux grecques.

      « Nous protégeons nos frontières avec détermination, dans le cadre des obligations internationales et des règles européennes », a déclaré Notis Mitarachi. « La Grèce ne peut pas être la porte d’entrée de l’Europe. »

      Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a également démenti les accusations de refoulements illégaux, accusant la Turquie de colporter de « fausses informations » à propos des mesures « dures mais justes » appliquées par Athènes.

      La Grèce, pays par lequel plus d’un million de personnes sont passées au cours des années 2015-2016, entretient des relations tendues avec la Turquie. Les deux États ne s’entendent ni sur la question migratoire, ni sur celle des recherches d’hydrocarbures menées par la Turquie en Méditerranée orientale dans des zones disputées à la Grèce et à Chypre.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/26982/refoulements-illegaux-de-migrants-en-mer-des-rumeurs-relayees-par-des-

    • Pushbacks Across the Evros/Meriç River: Situated Testimony

      For years, migrants and refugees crossing the Evros/Meriç River from Turkey to Greece have testified to being detained, beaten, and ‘pushed back’ across the river to Turkey, by unidentified masked men, in full secrecy, at night, and without being granted access to asylum procedures.

      Greek and EU authorities systematically deny any wrongdoing and refuse to investigate these reports.

      The Evros/Meriç river delineates the only ‘land’ border between Greece and Turkey. Spanning from the trilateral border with Bulgaria in the north, where the river is called Maritsa, to the Aegean Sea in the south, this so-called ‘natural’ border has in recent years been incorporated into a wider ecosystem of border defence. Its natural processes have been weaponised to deter and let die those who attempt to cross it and to obfuscate this violence and deflect responsibility.

      For independent researchers, the militarisation of this border region makes access extremely difficult; a restricted ‘buffer zone’ runs along both banks of the river. Detention centres and border guard stations are often located within this buffer zone, keeping detained people out of sight and without access to legal support.

      Witnesses describe having their phones, documents, and possessions confiscated and often thrown into the river, suggesting an operation that is carefully designed to remove any potential evidence of human rights violations.

      Using an interview technique called ‘situated testimony’ we collected and corroborated evidence to prove the practice of ‘pushbacks’ at Evros/Meriç river, are methodical and widespread, and to identify the agents and agencies responsible. Situated Testimony is a technique of interviewing developed by Forensic Architecture, which uses 3D models of the scenes and environments in which traumatic events occurred to aid in the process of interviewing and gathering testimony from witnesses to those events. Together with an architectural researcher, a witness is filmed reconstructing the scene of an event, exploring and accessing their memories of the episode in a controlled and secure manner.

      https://forensic-architecture.org/investigation/evros-situated-testimony

  • État de l’Union en 2018 — La Commission propose les derniers éléments qui doivent permettre de dégager un compromis sur la réforme en matière de migration et de gestion des #frontières
    Un corps européen de garde-frontières et de garde-côtes parfaitement équipé

    S’appuyant sur deux années de travail, la Commission propose de renforcer le #corps_européen_de_garde-frontières_et_de_garde-côtes et de lui conférer un degré d’ambition qui soit à la mesure des défis communs auxquels l’Europe est confrontée dans la gestion des migrations et des frontières. Si le mandat du corps européen de garde-frontières et de garde-côtes s’élargit, le but consiste à seconder les États membres et non à se substituer à eux pour la gestion des frontières extérieures et les retours. La proposition comprend les éléments suivants.

    Un corps permanent de 10 000 agents opérationnels d’ici à 2020 - Pour pouvoir mobiliser des ressources prévisibles et suffisantes, l’agence disposera de son propre personnel et de ses propres équipements, tels que des navires, des avions et des véhicules.
    Pouvoirs d’exécution - Afin de garantir pleinement leur efficacité opérationnelle, les membres du corps de garde-frontières et de garde-côtes de l’Union seront habilités à effectuer, sous l’autorité et le contrôle de l’État membre dans lequel ils sont déployés, des tâches nécessitant des pouvoirs d’exécution, comme procéder à des contrôles d’identité, autoriser ou refuser l’entrée aux frontières extérieures et intercepter des personnes aux frontières.
    Aide accrue en matière de retour - Si elle pouvait déjà organiser et financer des opérations de retour conjointes, l’agence pourra désormais assister les États membres dans le cadre des procédures de retour, notamment pour l’identification de ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier, l’acquisition de documents de voyage et la préparation des décisions de retour pour les autorités nationales, qui restent responsables des décisions de retour proprement dites.
    Coopération renforcée avec les pays tiers - L’agence pourra, sous réserve de l’accord préalable du pays concerné, lancer des opérations conjointes et déployer des agents en dehors de l’UE, au-delà des pays voisins de l’Union.
    Moyens financiers augmentés - Le #coût total de la proposition de développement du corps européen de garde-frontières et de garde-côtes s’élève à 1,3* milliard d’euros pour la période 2019-2020. Un montant total de 11,3 milliards d’euros est proposé pour la prochaine période budgétaire de l’UE, de 2021 à 2027.

    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-5712_fr.htm
    #frontières #gardes-frontières_européens #politique_migratoire #migrations #asile #UE #EU #budget

    • DRAFT REPORT on the proposal for a regulation of the European Parliament and of the Council on the European Border and Coast Guard and repealing Council Joint Action n°98/700/JHA, Regulation (EU) n° 1052/2013 of the European Pa rliament and of the Council and Regulation (EU) n° 2016/1624 of the European Parliament and of the Council

      http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=COMPARL&reference=PE-630.451&format=PDF&language=EN&s

      –-> L’exposé des motifs se trouve p. 90

      Commentaire de Catherine Teule:

      En date du 13 novembre, le projet de rapport du Parlement européen sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif au corps européen de garde-frontières et de garde-côtes a été présenté en #Commission_LIBE.
      L’auteure (#Roberta_Metsola) appuie le projet de la Commission et propose un certain nombre d’amendements, afin que l’Agence puisse mieux atteindre ses objectifs renforcés. …

    • Corps européen de garde-frontières et de garde-côtes : le Conseil arrête sa position de négociation

      L’UE s’emploie à améliorer la protection de ses frontières extérieures dans le cadre de son approche globale des migrations. Les ambassadeurs auprès de l’UE ont approuvé ce jour la position de négociation du Conseil sur un règlement relatif au corps européen de garde-frontières et de garde-côtes. Sur la base de ce mandat, la présidence roumaine du Conseil entamera les négociations avec le Parlement européen.

      « Le mandat approuvé aujourd’hui en ce qui concerne les nouvelles règles relatives à Frontex constitue une nouvelle étape sur la voie d’un contrôle plus efficace des frontières extérieures de l’UE. Une agence renforcée nous fournira de nouveaux outils pour relever tous les défis actuels et futurs auxquels l’espace Schengen est amené à être confronté. Nous allons maintenant commencer les négociations avec le Parlement européen dans le but de parvenir à un accord dans les meilleurs délais. » (Carmen Daniela Dan, ministre de l’intérieur de la Roumanie)

      L’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) est renforcée en termes de personnel et d’équipements techniques. En outre, son mandat est élargi en vue de soutenir l’action des États membres en matière de protection des frontières, de retour et de coopération avec les pays tiers. Les nouvelles règles proposées intégreront dans le cadre Frontex le système européen de surveillance des frontières (Eurosur), afin d’améliorer son fonctionnement.

      https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2019/02/20/european-border-and-coast-guard-council-agrees-negotiating-position

  • Privacy Shield : Alerte de l’Observatoire des Libertés et du numérique
    La Quadrature du net - Communiqué de presse - Paris, le 7 avril 2016 https://www.laquadrature.net/fr/lettre-oln-commission-libe-privacy-shield

    Le Privacy Shield, qui encadrera les transferts de données personnelles vers les entreprises établies aux USA, est en cours de négociation. Cet accord fait suite à l’annulation du Safe Harbor par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a jugé qu’il ne permettait pas une protection substantiellement équivalente des données personnelles des personnes protégées par le droit européen et qui a proposé des garanties pour y remédier. Ces garanties n’étant pour l’instant pas prévues par le projet de Privacy Shield, l’accord qui en résultera nivellera par le bas les droits fondamentaux des Européens.

    Voir aussi :
    Observatoire des Libertés et du Numérique - Lettre ouverte à Věra Jourová : du Safe Harbor au Privacy Shield, des promesses et du vent 10-02-2016
    >>> http://www.lececil.org/node/13915

    Le 6 octobre 2015, la Cour de justice de l’Union européenne annulait le Safe Harbor, accord conclu en 2000 avec les États-Unis pour donner un cadre légal aux transferts des données des citoyens de l’Union européenne aux États-Unis. Le G29, groupe de travail qui rassemble les autorités nationales de protection des données, avait donné jusque fin janvier à la Commission européenne pour trouver un nouvel accord qui prenne en compte les exigences de la Cour de Justice de l’Union européenne. Cet accord nommé « Privacy Shield » a été annoncé le 2 février, mais ne contient qu’une série de vagues promesses...

    #Safe_Harbor #Privacy_Shield #Privacy_Shield4 #G20 #commission_LIBE #Cour_de_justice_de_l'Union_européenne #CJUE

    #Accords _internationaux #Numérique #surveillance #Vie_privée #communications_électroniques #données_numériques #Données_personnelles

    Organisations membres de #Observatoire_des_Libertés_et_du_Numérique (#OLN ) - signataires :
    #CECIL
    #Creis-Terminal
    #Ligue_des_Droits_de_l'Homme ( #LDH ) #La_Quadrature_du_Net (#LQDN) #Syndicat_des_Avocats_de_France (#SAF) #Syndicat_de_la_Magistrature (#SM).